HISTOIRE

MARTINE AUBRY A-T-ELLE RECULE ?

Aubry TF1

A écouter Laurent Fabius l’autre soir dans « Mots croisé », on pouvait le penser tant son discours était alambiqué. Mais sa clarification hier soir dans le 20H de TF1 est bien plus convaincante. Elle a raison de poser le débat en terme d’années de cotisations. Elle veut garantir le principe de la répartition, sans fermer la porte à des régimes complémentaires. Elle pense que les organisations syndicales sont les plus habilitées à parler en premier. Elle veut qu’on prenne en compte la pénibilité dans le calcul du temps de travail. Autant de points sur lesquels on ne peut être que d’accord.

Reste le problème de l’âge légal sur lequel les socialistes font une fixation. Qu’ils veuillent défendre une mesure emblématique du mitterrandisme, on peut le comprendre. Mais vouloir figer l’âge de départ à 60 ans de façon immuable est évidemment discutable si on veut tenir compte de l’allongement considérable de la durée moyenne de la vie. C’est pourtant une focalisation inutile. Ce qui compte, c’est la durée de cotisation. Ce critère, à lui seul suffit pour les générations à venir. Ils sont tellement nombreux ceux qui commencent à travailler après 20 ans, que cette limite légale pour partir avec une pension à taux plein deviendra rapidement obsolète.

Un autre point d’accord réside dans le taux d’occupation des jeunes et des séniors. Toute réforme doit s’accompagner de mesures significatives pour en augmenter les pourcentages. D’une part parce qu’ils représentent un gisement de cotisations, d’autre part parce qu’il serait pour le moins inconvenant de reculer l’âge légal de départ sans avoir réglé auparavant le problème des retraites « anticipées ». Mais pour cela il faut des emplois, donc de la croissance.

Avec le rapport du COR (Conseil d’Orientation sur les Retraites), plusieurs pistes vont être proposées. Jacques Chérèque a des idées intéressantes, Laurence Parisot aussi. Le débat ne fait que s’ouvrir.

 



IL Y A UN PILOTE DANS L’AVION

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Exercice difficile, suivi par 8 millions et demi de nos concitoyens, auquel s’est livré hier soir le chef de l’Etat : celui de relier une politique par nature générale à des cas particuliers vécus au quotidien par nos compatriotes. Il ressort tout de même une conviction que le cap doit être maintenu si on veut en tirer les fruits, masqués ou retardés par la crise exceptionnelle que nous venons de vivre. La durabilité de l’équipe gouvernementale fait partie de la cohérence des réformes menées de front « parce que tout se tient ». Et les exemples que le Président choisit, lycée, université, crédit-recherche, en sont une bonne démonstration. Mais évidemment, il n’était pas là pour sortir son bloc-notes et trouver des solutions précises aux problèmes personnels de chacun de ses interlocuteurs sinon à les rapprocher de la politique menée dans laquelle ils peuvent s’inscrire.

Cet exercice a ses limites. On l’a bien vu quand Nicolas Sarkozy s’est retrouvé en face de cette femme dont le revenu est légèrement supérieur au revenu médian, et qui de ce fait, échappe à toutes les formes d’aides, aux déductions d’impôts, aux allocations diverses, y compris aux heures supplémentaires que son employeur n’utilise pas. Comment améliorer son revenu dans ces conditions ? Tout le problème de la classe moyenne est alors posé : celui de ceux qui paient tout plein pot et qui ne « touchent » rien. Autre limite, celle de la spontanéité à laquelle notre Président a du mal à résister et qui le porte à s’engager sur une solution dont on peut douter de la réalisation comme pour la titularisation de ce prof’ vacataire qui vit de contrats précaires d’un an sur l’autre, formule vieille comme le monde dans notre système éducatif. Comment passera-t-il outre des sacro-saints concours qui la permettent ?

Mais la formule choisie par TF1 a aussi ses mérites. D’abord celui d’un échange convivial propice à la proximité et à la sincérité des expressions, aussi bien du président que de ses interlocuteurs. Même quand le ton s’échauffe avec le syndicaliste CGT de service. Elle permet aux personnes présentes de faire remonter des préoccupations vécues et à Nicolas Sarkozy de montrer qu’il n’en est pas si éloigné, bref que le pouvoir ne l’isole pas. Au fil de la soirée tous les sujets importants ont été abordés, du chômage des jeunes à celui des séniors, le soutien à l’activité économique, les banques, la fonction publique, la santé et bien sûr les retraites. Même si convaincre n’est pas le but ultime, ils permettent de montrer le bien fondé des réformes engagées et des efforts poursuivis, d’éclairer le choix du « travail » plutôt que celui de  « l’assistance ».

Au terme de l’émission il restera le sentiment que le Président de la République est certes accablé de problèmes mais en même temps qu’il est bien en charge de l’essentiel et qu’il fait face. Il y a bien un pilote dans l’avion !

Quant aux critiques qui ont suivi, elles sont tellement convenues qu’elles auraient pu être écrites avant l’émission.

 


DANS LA LORGNETTE D’ARCHIBALD

Lorgnette  
 

PAS DE VOILE SUR L’IDENTITE ! Une majorité de Français (57%) est favorable à une loi interdisant le port du voile intégral en France (le sondage du jdd donne même 65%). Curieusement, ce n’est pas la gauche qui est la plus encline à faire respecter la laïcité puisque 48% y sont opposés contre 46% de favorables. Ce sont les sympathisants du Modem qui sont les plus exigeants avec 75%. La proposition de la commission est en retrait puisqu’elle limiterait le port du voile intégral uniquement dans les lieux publics.  Insuffisant et inacceptable.  Il ne peut y avoir en la matière la moindre concession… si on veut faire respecter les droits des femmes.

L’IDENTITE FAIT DEBAT. Le PS qui s’échine à réclamer l’arrêt du débat perd son temps. Il intéresse les Français et ils sont même une majorité à approuver la démarche. Celui qui a eu lieu à Angers a été bien plus suivi et constructif que ce que les médias ont bien voulu en retracer. Les édiles municipaux de gauche ont brillé par leur absence. Dommage. Toutefois, le Maire avait envoyé un sous-marin en la personne d’un membre de son cabinet. Comme quoi on ne nous dit pas tout ! Michelle Moreau en a fait un excellent résumé sur le blog de « Romain Thomas » que je vous invite à visiter (lien ci-contre à gauche dans "mes sites préférés" : il suffit de cliquer sur le nom).

CLANDESTINS. Trop facile de débarquer en France en se faisant déposer sur une plage de Corse et crier ensuite au scandale parce qu’on est mis en centre de rétention. A croire les bons samaritains de la « Ligue des droits de l’Homme » ( mais jamais des devoirs) il fallait les laisser libres pour qu’ils puissent tranquillement faire leur demande d’asile. Temps qu’ils mettraient à profit pour s’évaporer dans la nature. Ces bonnes âmes donneuses de leçons feraient mieux de s’occuper de la burka. Quand on arrive dans notre pays « sans papiers » est-ce correct ? Non ! Alors on doit s’attendre à des mesures de précaution.

PEILLON REMET DEUX TUNES. On se demandait où il voulait en venir. C’est fait : tout simplement il instruit un procès au Président de la République qui doit pourvoir au remplacement du Président de France Télévision. La campagne actuelle vise à démontrer que même avec De Carolis, les médias sont à la botte du pouvoir. De toute façon, la personne qui sera désignée par Nicolas Sarkozy, quelles que soient ses compétences et sa personnalité sera forcément douteuse. On appelle ça du procès d’intention. Et en plus c’est faire peu de cas des prérogatives du chef de l’Etat, élu démocratiquement, et du parlement qui donne son avis.

INSIDIEUSEMENT. Toute la semaine, on a eu le droit au JT de midi, sur la 2, à une enquête sur la réforme de la justice quasiment à charge contre la suppression du juge d’instruction. Si ça n’est pas orienté, je ne m’y connais pas ! M. Peillon devrait regarder plus souvent, cela lui éviterait de faire un procès de trop.

RETRAITES. Martine Aubry aurait fait une avancée spectaculaire en admettant qu’il faille travailler plus longtemps pour tenter d’équilibrer les comptes. Ce n’est pourtant pas bien sorcier à découvrir. Mais il n’est jamais trop tard…. Comme ça ne fait pas l’unanimité dans sa boutique, on saura rapidement si c’est sérieux ou si ce n’est qu’une posture pour tenter de se « Merkeliser »… aux yeux de l’opinion. La dame ne perd pas le Nord, elle lit les sondages autant que Nicolas.

FRANCOIS LE VENIMEUX. C’est curieux comme François Bayrou devient de plus en plus venimeux au fur et à mesure que son bateau orange prend l’eau. On ne peut pas dire que les Européennes aient été une réussite et les Régionales pourraient bien constituer l’épreuve de vérité par une bérézina. Il faut dire que les projets d’alliance désorientent de plus en plus son électorat. Un important carré s’était réfugié dans le mythe d’une autonomie impossible, il fuit aujourd’hui devant les ukases d’alliance avec la gauche au second tour. Ce matin sur Europe 1, il s’est emporté contre Jean-Pierre Elkabbach dont c’est la pratique d’asticoter ses invités. Insupportable pour « Monseigneur » !


                                                                       Mille sabords !

 

Demain soir, le petit journal de l'élection régionale....

 


QUEL IMPROGLIO !

EDF

 

Si la France était une île isolée du reste du monde, que ce serait plus facile. Il n’y aurait nul besoin de tenir compte de l’environnement international et nous pourrions pendre nos décisions à l’aune de nos petites tares nationales. Mais voilà ce n’est pas le cas, et le vaste monde se rappelle à nous à tout instant.

Ainsi la dernière polémique autour du salaire de M. Proglio. Passe encore que nos « furieux », éternels traumatisés du « pognon » mènent la croisade contre « l’indécence de la somme ». C’est vrai, pour le vulgum, c’est beaucoup. Mais encore faut-il savoir que 2 Millions d’euros c’est encore peu quand on dirige une grande entreprise internationale. Et avec son 1,6 million, le patron d’EDF fait « minus » dans la cour des grands. Il a donc fallu qu’il renonce aux 450 000 euros que la présidence semi fictive chez Véolia lui assurait. C’est là qu’on touche au scabreux.  Tout vient du fait que notre entreprise nationale ne peut pas lui verser le salaire auquel son statut lui permettait de prétendre. Alors, EDF qui se veut à dimension européenne n’aurait finalement que les moyens d’une boite hexagonale ?

Outre le fait que la double casquette de M. Proglio n’est pas sans poser problème tant Véolia et EDF on de secteurs qui se marchent sur les pieds, on aurait pu éviter d’exposer les membres du gouvernement à affirmer, défendre, justifier pour finalement se déjuger et approuver le contraire. Le montage présentait le flanc à la critique, elle n’a manqué de l’exploiter. Il est vrai que ce type de débat n’existe qu’en France et ne vise que les patrons. S’il s’était agi d’un footballeur ou de l’entraîneur de l’équipe de France, on n’aurait entendu personne crier au scandale. Bizarre comme nos censeurs sont sélectifs !

J’en déduis que pour les gens de gauche, il n’est nul besoin d’aller chercher un grand «talent » pour piloter notre « perle » de l’énergie.  Mais n’est-ce pas parce que ceux-là raisonnent toujours en terme de « monopole » alors que l’énergie est entrée dans le secteur concurrentiel -qui n’en est lui-même qu’à ses débuts- et estiment sûrement que les tarifs réglementés protégeront encore longtemps la position abusivement dominante, largement favorisée par l’état, d’EDF ? C’est bien évidemment parce que ce n’est pas le cas, qu’il est urgent de préparer l’avenir et de renforcer les positions de l’entreprise française sur les marchés européens, voire mondiaux que le gouvernement a souhaité confier EDF à M. Proglio. C’est justement parce qu’il a l’expérience requise et les compétences d’un homme qui a fait ses preuves à la tête d’une grande entreprise internationale…. où il gagnait beaucoup plus.

Mais en France, on fait toujours compliqué quand il faudrait faire simple.

 

 


"Notre pays est en mouvement"

Fillon Voeux Presse

 

Petit rappel des propos tenus par François Fillon lors de ses vœux à la presse. Extraits choisis en guise d'échauffement pour la campagne.

Le bilan 2009

Le Premier ministre s'est attaché à rappeler les principaux événements et les crises traversés par la France en 2009 :

  • la grippe A(H1N1) : " le Gouvernement a agi de façon prudente et responsable, et c’est plutôt une bonne surprise que la pandémie soit moins violente que prévu, et tout le monde devrait s’en réjouir" ;
  • la taxe carbone : "Le 20 janvier, Jean-Louis Borloo présentera une communication en Conseil des ministres qui décrira les principes du complément de la réforme. Il n’y aura pas de remise en cause du principe de la taxe carbone. Pas de remise en cause des dispositions pour les ménages, ni pour les professions les plus exposées. Pour les entreprises les plus émettrices de CO2, nous taxerons dans des conditions qui ne les pénalisent pas dans la concurrence internationale" ;
  • le débat sur l'identité nationale : "Débat légitime, passionnant et dont j’estime qu’il devrait être continu car la volonté d’être français ne doit pas se célébrer seulement une fois par an, le 14 juillet" ;
  • la crise financière et économique : " La France a mieux tenu le choc de la crise que la plupart de ses partenaires européens et est sortie la première de la récession. C’est le résultat des mesures rapides et ciblées que nous avons prises et c’est la récompense du travail et du sang-froid des Français."

Durant cette année difficile, le dialogue social n'a jamais été rompu, a souligné le Premier ministre.

2010, toujours sous le signe des réformes

Pour l'année 2010, le Premier ministre mise sur une reprise durable qui s'appuiera sur trois leviers :

  • l'investissement, au travers des 35 milliards d'euros du grand emprunt, auquel s'ajoutera l'investissement privé pour atteindre les 60 milliards d'euros, avec un effort sans précédent en direction de la recherche ;
  • la suppression de la taxe professionnelle, qui rendra les entreprises françaises plus compétitives ;
  • les dépenses de l'Etat : "nous allons continuer de tenir strictement les dépenses de l’Etat : déjà pour 2009, ces dépenses seront finalement légèrement inférieures au plafond qui avait été voté par le Parlement".

2010 sera aussi une année placée sous le signe de quatre événements législatifs : réforme des collectivités territoriales, des retraites, de la procédure pénale et des finances publiques.

Concernant les retraites, François Fillon a déclaré : "Nous connaissons tous les instruments qui sont à notre disposition : les cotisations, la durée légale d’activité, l’âge de départ à la retraite. Avec le président de la République, nous les examinerons sans tabou et nous n’esquiverons pas nos responsabilités".

Et de poursuivre : "Notre pays, que l’on dit parfois immobile, déprimé, est en mouvement". "Nous avons refusé d’attendre patiemment des jours meilleurs. Nous avons fait le choix de l’action et le choix des réformes comme contrepoison aux risques de la crise."

C'est sur la mondialisation et la mobilisation de la Nation que le Premier ministre a terminé son discours : "Mobilisation de nos forces économiques et de nos forces sociales qui doivent comprendre que leur défi est commun. Mobilisation des citoyens qui doivent mesurer qu’il faut donner à la France autant qu’elle leur donne. Je crois à la vérité qui insuffle l’effort national, je crois à la cohérence politique, à la durée et à la rigueur de l’action", a-t-il conclu.

 

 


POUR UNE CAMPAGNE OFFENSIVE


Territoiresnews
 

L’incident « Peillon » doit nous ouvrir les yeux. En réclamant la démission d’Arlette Chabot et de l’équipe des journalistes de France 2, il nous donne une petite illustration de la chasse aux sorcières que les socialistes n’hésiteraient pas à mener pour « tenir » l’information (la « rendre démocratique » qui diraient) s’ils revenaient au pouvoir. Cela doit amener la Majorité Présidentielle à faire une campagne sans concession, et d’abord convaincre ceux de nos parlementaires quelque peu défaitistes que les meilleures campagnes sont celles qui se font quand on n’a rien à perdre. Avec 20 régions à regagner, les Régionales sont de celles-là.

La cote du Président ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. D’abord, compte tenu des circonstances, elle n’est pas mauvaise du tout. Simplement, il faut que la majorité fasse comme l’opposition : marteler quelques messages simples, toujours les mêmes. Depuis Coué, on n’a rien inventé de mieux pour convaincre. Quelques exemples auxquels notre électorat soit sensible : sortir quelques bons points du bilan des trois ans de présidence (le RSA, l’autonomie des universités, les peines plancher, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux…), rappeler la gestion exemplaire de la crise et les réussites du plan de relance (l’auto-entreprise, le zéro charges...), le pari gagné du maintien de la consommation. Que sais-je ?

Il faudrait aussi montrer de la conviction face aux réformes en cours qui ne demandent qu’à être populaires : la réforme territoriale et celle de la taxe professionnelle.

Enfin, mettre en avant les efforts pour tenir les dépenses publiques et ne pas laisser la gauche faire croire qu’il y a une fuite en avant de la dette. Faire la part des choix politiques pour financer la crise en laissant jouer les amortisseurs sociaux, et la réalité du budget hors effets de la crise. Les recettes manquent à l’appel, mais les dépenses de l’Etat ont été tenues. Sans quoi, on n’aurait pas le déficit moindre que prévu qui est constaté aujourd’hui. Il faut mettre un terme définitif au débat sur le bouclier fiscal. Si j’étais le président, je profiterais de l’interview de lundi prochain pour mettre clairement sur la table tous les arguments qui plaident en sa faveur. Les gens de gauche évoquent toujours les gros chèques rendus aux contribuables fortunés… en oubliant que ceux-ci versent la moitié de leurs (gros) revenus et en oubliant que la clause joue aussi en faveur de propriétaires à petits revenus, comme à la Réunion.

Une fois ce travail fait, en rangs serrés, en ne perdant jamais une occasion de répéter tous ces arguments, sur tous les plateaux, à toutes les inaugurations, sur toutes les ondes, il sera temps de décliner les ambitions à afficher pour nos Régions : la formation professionnelle, l’emploi, la mobilité, l’éducation dont la gauche n’a pas l’apanage.

La gauche avait gagné en 2004 sur le thème du « KO social », la Majorité peut gagner cette fois-ci sur la dynamique du mouvement : « les réformes pour éviter le KO ». Les Régions ne doivent pas être autant de « baronnies » conservatrices dont l’objectif serait d’empêcher de les réaliser. Il faut donc rééquilibrer la balance. Rappelons-nous qu’on a perdu à cause d’une douzaine de triangulaires ici ou là et de quelques voix ailleurs, face à un électorat hyper mobilisé.

A nous de montrer qu’on est capable d’en faire autant !



DANS LA LORGNETTE D’ARCHIBALD


 

ZERO DE CONDUITE. M. Peillon a voulu faire un coup médiatique en boycottant le débat face à Eric Besson dans des conditions qui le mettent au degré zéro de la politique politicienne. Sa conduite inqualifiable rendrait impossible toute confrontation démocratique si tout le monde l’adoptait. Elle ne fait d’ailleurs pas l’unanimité dans son propre camp. C’est rassurant.

 

800 000 EMPLOIS…C’est le résultat en 2009 de la disposition « zéro charges » mise en place pour les très petites entreprises qui créent un emploi. Avec le statut de l’auto-entrepreneur, c’est plus de un million d’emplois qui ne sont pas venus s’ajouter au nombre des chômeurs. Un résultat positif de la politique menée par le Gouvernement.

 

EURO TOC. C’est la crainte d’Angela Merkel qui s’inquiète du creusement des déficits publics dans de nombreux pays d’Europe dont l’abaissement de la notation renchérit les emprunts. La Grèce et le Portugal plombent la monnaie européenne pourtant surévaluée par rapport au Dollar. La dislocation de la monnaie commune n’étant pas à l’ordre du jour, c’est le retour de l’inflation qui est redouté par la Chancelière.

 

NAUSEABOND ? AH BON ? Le débat sur l’identité nationale est ainsi qualifié par « Mosco ». A force d’en rajouter, on reste au ras du caniveau. Que font-ils donc pour l’élever tous ces donneurs de leçons que cela gêne qu’on permettre aux Français de s’exprimer sur le sujet ? Ils n’ont pas d’idées, ou bien ils en ont mais ils ont peur qu’elles ne plaisent pas…Il est vrai que si c’est pour régulariser tous les sans papiers !!!

 

AUBRY.  Sa cote monte et selon les études d’opinion elle serait aujourd’hui la « Meilleure opposante ». Super ! On ne peut pas rêver confrontation plus claire. La mère des 35 heures est restée sur une ligne de « bloc des gauches » pure et dure. Cela la fait « frétiller ». Nous aussi !

 

FILLON DURABLE. La durée du Premier Ministre à la tête du Gouvernement continue d’étonner les exégètes peu habitués à voir le locataire de Matignon rester aussi longtemps en place. C’était au temps du septennat. Le mandat présidentiel de cinq ans a changé la donne en ne laissant que moins de quatre ans utiles pour agir. L’efficacité c’est de garder la même équipe en place. Nicolas Sarkozy et François Fillon ont pleinement tiré la leçon du changement constitutionnel.

 

LA MARTINGALE. La liste régionale en Maine-et-Loire tarde à sortir. Christophe Béchu doit mener des négociations complexes avec des partenaires gourmands. Trouvera-t-il cette fois-ci la bonne « martingale », celle qui additionne les voix sans en soustraire. Si l’on se réfère au poids électoral de chacun, le profil idéal de la liste serait 60% d’UMP (13 places sur 21), 30% de centristes toutes tendances confondues (6 places), 10% d’autres composantes de la Majorité Présidentielle (2 places). En tenant compte de la nécessaire segmentation : 7/14/21, (7 élus en cas de défaite, 14 en cas de victoire). Cela donne donc 4 UMP dans les 7 premiers, 4 UMP dans les 7 suivants + la 13ème ou la 14ème, et 4 dans les 7 derniers. Ce qui laisse 6 places dans les 14 premiers aux autres composantes : 4 centristes, 1 divers gauche (rad) 1 Chrétien Démocrate. La Gauche Moderne qui n’est pas implantée ne peut prétendre à une place éligible. C’est de la théorie, évidemment. Il faut tenir compte de tous les autres paramètres. La tête de liste a toutefois intérêt à présenter un assemblage convaincant pour l’électorat UMP dont la mobilisation reste le socle essentielle de la victoire. Bon courage !

 

 

Mille sabords !



PEUT-ON REORIENTER LE CAPITALISME ?

DiscoursPM

 

C’est la question qui était posée en filigrane du colloque « Nouveau monde – nouveau capitalisme » organisé par la Gauche Moderne d’Eric Besson.

 

Depuis le début de la crise, sous l’impulsion de Nicolas SARKOZY, la France se bat pour la moralisation du capitalisme. Elle a été à l’initiative du G20 pour que les pays émergents ne soient pas mis à l’écart. Elle a soutenu les efforts de rénovation du FMI pur que son rôle soit élargi, et elle est à la manœuvre pour que soient mises en place une nouvelle régulation financière.

  

La Ministre de l'Économie, Christine Lagarde, vient de confirmer la mise en place d’une taxe exceptionnelle sur les bonus qui sera appliquée dès la fin du premier trimestre 2010. Ce texte prévoit de taxer à hauteur de 50 % tous les bonus, réalisés par les opérateurs de marché payés depuis la France, indépendamment des modalités et du calendrier des versements. La création de cet impôt exceptionnel,  prélevé sur les  bonus,  est une mesure de bon sens, d’équité et de justice, eu égard à l’intervention des finances publiques au  secours du système bancaire. Il est légitime, puisque les profits sont de retour dans de nombreux établissements bancaires et financiers, que les Français soient directement associés à ces résultats positifs. Cette taxation devrait en effet générer une rentrée de 360 millions d'euros, dont 270 millions seront consacrés à alimenter le Fonds de garantie des dépôts pour renforcer la sécurité des déposants.

De son côté,
en clôturant le colloque « Nouveau Monde, Nouveau Capitalisme », le 8 janvier, le Premier Ministre, François FILLON,  a appelé les Etats à « réorienter » le capitalisme et à éviter à tout prix le retour des mauvaises habitudes en créant « une nouvelle règle du jeu mondial fondée sur la coordination des politiques économiques ». « A présent, notre priorité doit être de conjurer l'économie de bulle et d'éviter à tout prix le retour au business as usual », a-t-il déclaré, en adressant une mise en garde contre le retour de la spéculation financière et immobilière, et refusant que la finance prenne une « position hégémonique sur la production ». « L'endettement des pays développés et la structure du bilan des banques sont devenus tels que tout nouveau sauvetage en haute mer devient matériellement impossible, et nous ne disposerons donc plus de parade efficace pendant de nombreuses années. Face à ces dérives, une éthique et une philosophie du capitalisme mondialisé émergent. Elles consistent notamment à résister aux tentations du laisser faire et à la fascination des modes et des mythes. Cette volonté de résistance, je ne la dissocie pas des valeurs gaullistes qui fondent mon engagement, cette synthèse entre efficacité économique et justice sociale, dans laquelle l'Etat joue un rôle d'arbitre entre les impératifs du long terme et les pulsions du court terme,» a-t-il continué.

   

François Fillon, pointant du doigt les « poisons et délices » du capitalisme qu'il faut conjurer veut réhabiliter « la responsabilité, la transparence, l'éthique » dans l'économie, a rappelé les avancées récentes :

- sur la régulation des bonus distribués aux opérateurs de marché, le G20 de Pittsburgh avait repris les positions françaises;

- dans la lutte contre les paradis fiscaux, de nombreux pays ont décidé de mettre fin au secret bancaire et il sera « difficile aux récalcitrants de revenir en arrière ». Le G20 a décidé que des sanctions pourront être adoptées à partir de mars 2010 contre les Etats qui violent les règles internationales ;

-  sur la régulation des banques, François Fillon a rappelé les progrès réalisés en France : création d'une autorité unique de contrôle des banques et des assurances, dotée notamment de nouveaux pouvoirs leur permettant de sanctionner les politiques de rémunération qui conduisent à une politique de prise de risque inconsidérée.

D’autre part, les systèmes de protection des épargnants seront renforcés grâce à une taxe assise sur les bonus, a également rappelé François Fillon.

Pour ne pas retomber dans la routine des égoïsmes nationaux, le Premier Ministre propose de « créer une nouvelle règle du jeu mondial fondée sur la coordination des politiques économiques ». « Il n'est pas possible que la prospérité repose durablement sur les déficits abyssaux des uns et les excédents de balances de paiement des autres. Il est donc impératif de mieux se coordonner dans au moins trois domaines » et de :

- faire en sorte que les parités monétaires reflètent davantage les fondamentaux économiques. Pour François Fillon, il serait souhaitable, dans cette optique, d'intégrer la régulation des marchés de change dans l'agenda du G20 ;

- coordonner les stratégies nationales d'assainissement des finances publiques. « Le risque est réel de voir certains pays aller trop loin dans les déficits », a-t-il souligné ;

- poursuivre les efforts menés dans le cadre de l'OMC pour limiter les barrières protectionnistes et développer les accords de libre-échange ;

- raffermir les enceintes de coordination des politiques économiques : G20, FMI et Banque mondiale, ces deux derniers étant dotés de vrais pouvoirs d'évaluation et de régulation et représentant mieux les pays émergents. « En novembre 2008, a-t-il rappelé, la France a obtenu que, pour la première fois de son histoire, le G20 se réunisse au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement ».  Le sommet de Pittsburgh a depuis confirmé l'institutionalisation du G20 comme instance de pilotage de l'économie mondiale.

  

« Ce que je crois, c'est qu'un nouveau capitalisme fondé sur une éthique de progrès est possible », a-t-il poursuivi, rejetant les nouveaux dogmes de la décroissance, une vision « illusoire, rétrograde et pour tout dire défaitiste ». Le  grand emprunt national va dans ce sens. « Ce goût de l'avenir, c'est à 27 qu'il faut l'avoir », a conclu François Fillon, appelant l'UE à « initier une vraie politique de croissance » et les Etats membres à mettre sur pied un « véritable gouvernement économique européen sans lequel aucune coordination des politiques, ni aucune réassurance des chocs internes ou externes de la zone euro ne peut exister ».

 


DES REGIONALES CAPITALES

Livre-noir-regions-2009

C’est sûr, pour la majorité présidentielle, la partie ne sera pas facile. Pour le Président comme pour le gouvernement, il n’est pas évident de vendre à des Français désemparés par la crise les résultats de la politique menée depuis 2007. « Travailler plus pour gagner plus », « la sécurité », « le retour au plein emploi en allant chercher la croissance avec les dents », « la réduction de la dette publique »… rien de tout cela n’est au rendez-vous, même si le chemin en a été pris : les résultats sont masqués par les effets de la crise. Même l’excellente gestion de la crise pendant cette période n’est pas non plus évidente et le fait d’avoir réussi à maintenir une situation moins mauvaise que nos voisins n’est pas de nature à satisfaire une opinion publique qui ne voit que ce qui la touche de près : le chômage et son pouvoir d’achat.

  

La gauche a beau jeu de surfer sur cette vague défavorable au pouvoir en place à qui tout semble échapper, même l’engagement dans le développement durable avec le semi fiasco de Copenhague et la censure de la taxe carbone.

 

Même le réformes engagées, dont tout le monde s’accorde pour dire qu’elles sont nécessaires, n’ont pas suffisamment abouti pour pouvoir en tirer un quelconque avantage. En un mot, la majorité est le dos au mur. C’est peut-être sa chance : au fond elle n’a rien à perdre.

 

Dans ce contexte, l’enjeu régional paraît bien mince. Ce sont les thèmes nationaux qui vont animer la campagne. Parce que la gauche veut faire de l’échéance régionale une sanction contre Nicolas Sarkozy et des Régions les contre pouvoirs pour tenter d’annihiler les efforts consentis au niveau national. Même si ce n’est pas dans les compétences régionales, le social sera au cœur des discours, avec la litanie sur l’éducation, le bouclier fiscal, l’emploi. On connaît les solutions : les faux emplois qu’on appelle « tremplins » alors qu’il s’agit de « toboggans » et la « justice » qui passe par une politique fiscale délirante.

 

Et les électeurs de la majorité auraient bien tort de ne pas se mobiliser. Les réformes engagées sont vitales pour l’avenir de notre pays. Là où l’opposition ne voit que des arrière-pensées, préférant la tactique à l’intérêt général pour ménager ses intérêts, il y a de vraies nécessités : simplifier notre administration territoriale, réactualiser l’organisation de la justice, mener à bien la plus grande réforme de la santé que notre pays ait connu, diminuer le nombre de nos fonctionnaires, réduire les dépenses publiques en supprimant les dépenses superflues, les gaspillages et les doublons, rénover les quartiers, le système éducatif, permettre à La Poste de s’adapter sans périr…

  

La majorité est unie, c’est sa chance. Simplement, il faut qu’elle mène une campagne incisive et qu’elle mette la gauche et ses solutions éculées au pied du mur. Comme on le voit, il y a de quoi faire. L’important c’est de maintenir le cap et de ne pas douter de son bien fondé. L’audace sera communicative. La gauche veut faire le grand chelem. Elle pourrait bien perdre L’Ile de France, Poitou Charentes, les Pays de la Loire, la Lorraine… Mais le premier tour sera décisif !

 

 


L’ACTU HO

                                       


La polémique du moment c’est évidemment celle des vaccins et de la vaccination. Les professeurs « yavéka » ne manquent pas pour donner des leçons à Roselyne Bachelot, et tenter de l’éreinter en critiquant ses achats, sa campagne médiatique, l’organisation de la vaccination, j’en passe … jusqu’à une demande d’enquête parlementaire de l’inénarrable PS auquel se joint le non moins incontournable Modem. A croire que les députés n’ont pas autre chose à faire. Que répondre ? Ce que Laurent Cayrol a dit hier soir à « C dans l’Air » sur la 5 : « Le gouvernement a fait son devoir en prenant l’option de précaution maximaliste, et ceux qui disent maintenant qu’on pouvait faire autrement sont des guignols ». Il visait notamment Benoit Hamon et sa conférence de presse en s’étonnant qu’on puisse affirmer que 30% de gens vaccinés constituaient une barrière suffisante. « Je ne sais pas où il a pu trouver ce chiffre là ! » a-t-il continué. Comme je pense la même chose, il n’y a rien à dire de plus. Si : il faut continuer à se faire vacciner. Comme ces médecins hospitaliers qui se sont précipités pour le faire quand ils ont vu arriver les premiers cas en soins intensifs... La grippe A continue encore de tuer ici et là sans qu’on sache pourquoi, et un nouveau pic épidémique n’est pas à exclure au cours de cet hiver. La campagne va s’étendre comme prévu aux grandes entreprises et les médecins généralistes, comme la Ministre l’avait annoncé en novembre, vont pouvoir commencer à s’impliquer dans le dispositif. Rien d’étonnant à ce qu’elle ait résilié la moitié de la commande française dans la mesure où le virus n’a pas muté et où une seule injection suffit. Comme depuis le début et comme il se doit, le pilotage se fait au gré des événements avec la réactivité adaptée. Reste qu’on voudrait bien se faire vacciner, mais comment faire quand on n’a pas encore reçu les bons de la sécu ?

Deuxième sujet : la taxe carbone. J’y reviens brièvement. D’abord, le gouvernement fait preuve d’une grande sagesse en se donnant le temps jusqu’à l’été pour repositionner le projet de loi. Il y a quand même une chose qui m’intrigue : dans tous les débats que j’ai pu suivre depuis trois jours, il n’est jamais fait mention du « chèque vert », sauf par le jeune responsable du WWF. On fait généralement passer la taxe carbone comme une taxe de plus, alors que ce n’est pas le cas : elle sera payée par un surcoût sur les énergies mais remboursée forfaitairement par un chèque du trésor public, ce qui est une incitation à moins consommer. La part réellement payée par les ménages résultera du différentiel entre le surcoût généré par la taxation du fuel, gazole, gaz et autres carburants et le chèque encaissé. En plus ou en moins. L’objectif est bien de générer des comportements vertueux.

Troisième sujet : le débat sur l’identité nationale. Eric Besson rappelle à la réalité ceux qui veulent ne voir ou entendre que ce qui leur convient. Je continue de penser qu’il est utile. Comme il n’est pas inutile d’entendre l’inquiétude des Français sur le devenir de cette identité. Là encore, Laurent Cayrol a fait état d’études d’opinions qui montrent, bien que par ailleurs le racisme ait beaucoup baissé, que 50% des Français sont inquiets face à l’Islam. D’où les « dérapages » s’il y en a eu, en dehors des inévitables provocations. Mais c’est donc bien un sujet qu’il faut traiter. Parmi tous les autres. Moi, ce qui m’intéresserait, c’est que l’on aborde la dimension européenne dans ce débat, en posant la question : « serons-nous bientôt des Européens d’origine française ? »… Ce que je pense être déjà pour une part, avec une épouse née de parents espagnols et une fille mariée à un français né de parents hollandais…

 


 


TAXE CARBONE : UN MAUVAIS COUP ?

Pollution air

Les motifs selon lesquels le Conseil Constitutionnel, saisi par le PS, rappelons-le, a annulé la taxe carbone sont certes recevables. Le principe d’égalité devant l’impôt n’aurait pas été respecté, et il y aurait eu trop d’exemptions, ce qui est évident. Ils n’en sont pas moins discutables. Un exemple : vouloir taxer l’industrie électro nucléaire quine rejette pas de carbone paraît un peu scabreux et surtout contre productif. L’objectif étant de promouvoir des comportements vertueux moins polluants, où va-t-on si l’on se met à taxer ce qui n’émet pas de gaz à effets de serre. Pourtant le Conseil d’Etat, consulté, n’avait pas trouvé à redire. Bizarre ! Je dirais même plus : bizarre autant qu’étrange !

On peut aussi se demander si les parlementaires, sous la pression des lobbies de toutes sortes, ne sont pas allés un peu trop loin dans les exemptions. On sait que nombre d’entre eux ne sont en rien convertis au verdissement de notre fiscalité, et ils ont trouvé lors de la discussion de la loi un beau terrain de jeu. La nouvelle constitution ayant donné de l’espace aux députés et sénateurs, ils l’utilisent. Cela anime la vie parlementaire mais complique celle du gouvernement. Toujours est-il que le résultat est là : il va falloir retoquer la loi et perdre un temps précieux, et au passage, le petit coup de pouce à la consommation que constituait le « chèque vert » que le gouvernement avait prévu de verser en février. C’est la gauche qui peut se réjouir.

Dans cette affaire, le Président de la République ne fait que subir les effets des réformes qu’il a lui-même voulues. Comme quoi on n’est jamais vraiment remercié en politique.  Il y trouvera un argument contre ceux qui n’arrêtent pas de crier au pouvoir personnel. Gageons néanmoins qu’il se serait bien passé de ce revers, surtout après les résultats calamiteux du sommet de Copenhague, dont il n’est en rien responsable, mais qui le privent de l’aura écologique qu’il espérait.

Pourtant, la manière dont l’annonce de la censure de la loi sur la taxe carbone a été faite par le Conseil Constitutionnel interroge. Une surprise soigneusement tue jusqu’à la veille du jour de l'an par Jean-Louis Debré dont on sait qu’il ne meure pas d’amour pour l’actuel président. La recherche de l’effet d’annonce est manifeste. La volonté de retarder le dispositif en en rajoutant dans un calendrier parlementaire déjà lourd, plausible. Comme par hasard, Jacques Chirac n’était pas là au moment du vote ce qui fait que certains y voient une signature… Le microcosme en frémit ! La vie politique est aussi faite de ces petits cadavres exquis, surtout en terre parisienne où l’on assassine volontiers dans les dîners.

Le 20 janvier, le gouvernement remettra un nouveau projet sur le tapis. Espérons que les parlementaires auront la sagesse d’esprit de comprendre qu’il ne faut pas tergiverser. De toute façon, l’inénervable François Fillon les convaincra une nouvelle fois de voter. Et Nicolas Sarkozy aura compris le message : parions qu’il ne perdra pas de temps, lui, pour adapter sa méthode. D’ailleurs n’a-t-il pas commencé en mettant à plusieurs reprises le Premier Ministre en première ligne ?



Y’A UN PROBLEME !

Mosquée de Paris

Oui, y’a un problème. Le débat sur l’identité nationale a au moins le mérite de le faire émerger. Si on voulait savoir ce que pensent les Français, nous voilà renseignés. Si le thème de l’immigration revient de façon récurrente, ce n’est sûrement pas le fait du hasard ni d’une quelconque manipulation politicienne voulue par tel ou tel qui y aurait intérêt. Il ne sert à rien de se voiler la face en adoptant le ton sentencieux comme le fait M. Moscovici. Beaucoup des propos plus ou moins « convenables » qu’on peut lire sur le net, l’interprétation qu’on fait d’une phrase retirée de son contexte prononcée par Nadine Morano, mais que des dizaines de personnes auraient pu prononcer de la même façon, montrent assez bien que notre pays est malade de son immigration.

Ce que j’entends autour de moi est du même tonneau. Et ce n’est pas le fait de gens « extrémistes ». Il y en a même qui votent à gauche ! Le sentiment qui prévaut est que notre identité française est menacée. C’est peut-être stupide, mais c’est comme ça. Les gens voient bien que la loi républicaine ne s’applique pas partout et savent bien que des coutumes incompatibles avec notre code civil sont souvent pratiquées de moins en moins clandestinement. C’est une difficulté de plus pour les Français qui ne conçoivent  l’intégration que comme une assimilation, persuadés qu’ils sont au fond d’eux-mêmes qu’ils sont les héritiers du siècle des lumières et de ses principes universels, voire universalistes. Ils ne peuvent concevoir une France pluriculturelle qu’à travers ce filtre universel symbolisé par les « Droits de l’Homme ».

C’est l’Islam qui est mis en cause la plupart du temps, parce que la partie visible en donne une lecture trop souvent déformée de la réalité vraie. Et le constat est vite fait : si tu t’appelles Garcia ou Pietrangelli, le problème ne se pose pas. Il commence à se poser, notamment à l’embauche, si tu portes un nom maghrébin ou africain. Il va donc falloir déployer beaucoup de pédagogie pour convaincre que les enfants d’immigrés de la troisième génération, non seulement ne sont pas une menace pour notre identité, mais sont Français, comme vous et moi, ont des talents et constituent une vraie richesse qui ne demande qu’à s’exprimer. Et Il va falloir donner beaucoup plus de crédits à Fadéla Amara pour que son plan « Espoir-Banlieues » débouche sur des réalités plus gaies, et des emplois pour les jeunes qui y vivent, sans quoi, aucun progrès d’intégration ne sera possible.

Si au moins le débat lancé par Eric Besson sert à cela, ça ne sera déjà pas si mal.


 


UN GRAND EMPRUNT TRES RAISONNABLE

Fortune_100

A force de faire passer Nicolas Sarkozy pour un super excité autoritaire, on aurait presque fini par oublier que c’est au contraire un homme qui consulte beaucoup et qui s’entoure de beaucoup d’avis avant de trancher. Il est même capable d’évoluer dans son point de vue. Le « grand emprunt » en est un exemple. Il avait envisagé une enveloppe beaucoup plus importante et de lever l’argent par l’appel à l’épargne populaire. Le montant ne sera que de 35 milliards d’euros et l’emprunt sera levé sur le marché, ce qui le rendra beaucoup moins coûteux. Au demeurant, la somme véritablement empruntée s’élèvera à 22 milliards, le reste étant couvert par l’argent que les banques vont rembourser à l’état. C’est raisonnable et c’est bien joué. Tant pis pour l’habillage politique que certains souhaitaient.

Il n’en demeure pas moins que par sa dimension, c’est le plus grand emprunt d’Etat jamais vu sous la Vème république. Et si j’en crois les commentaires entendus hier soir à « C’ dans l’air » des gens compétents réunis autour d’Yves Calvi, comme Elie Cohen que l’on ne peut suspecter de sarkozysme zélé, il est particulièrement bien taillé et ciblé. Mêmes les procédures, à quelques poils près, semblent faire l’unanimité. Cet emprunt va donc servir à doper notre enseignement supérieur qui en a bien besoin, à financer des investissements pour faire émerger les « campus du 21ème siècle », la recherche, les PME ou encore le développement durable. « Il nous faut investir pour rattraper le retard dû à la crise. C'est de l'investissement que naît le progrès technique, moteur de la croissance ».

Il s’agit en effet de « préparer la France aux défis de l'avenir ». Cet emprunt est un événement important pour notre pays que les Français auraient bien tort de prendre à la légère en écoutant les balivernes de l’opposition, qu’Elie Cohen qualifiait hier soir de « skizophrénie de la dette ». Il devrait au contraire faire consensus ne serait-ce que par le caractère très pluraliste de la commission qui a présidé à sa définition, dont Alain Juppé et Michel Rocard ne sont que la partie voyante.

Mais l'opposition ne veut voir qu’une opération de séduction très coûteuse à long terme, ce qui n’est même pas vrai. Les exemples de pays surendettés comme la Grèce et l'Espagne devraient dissuader la France de creuser encore plus son déficit : voilà qui prouve une fois de plus que le PS, ou bien méconnaît totalement le positionnement de la France en matière de dette, ou plutôt, ce que je crois, cherche à faire peur aux Français pour en tirer des bénéfices électoraux à court terme. Il faudrait pourtant que ses dirigeants expliquent comment avec 15 milliards d’euros qu’ils récupéreraient de l’abrogation de la loi TEPA et des niches fiscales, ils feraient pour, tout à la fois, relancer la croissance, diminuer la dette, augmenter le nombre des fonctionnaires, équilibrer les comptes sociaux et distribuer du pouvoir d’achat, comme ils le prétendent. Ce sont des magiciens…du verbe !

Les efforts finiront par payer, car hors crise, les dépenses de l’Etat sont tenues. Il faut garder le cap. Demain sera meilleur qu’aujourd’hui. Plus que jamais, je crois à l’essor de la France dans les dix ans qui viennent. L’emprunt est une pierre de plus qui en renforce l’augure.

 


« NOS VALEURS NE SONT PAS COTEES EN BOURSE ! »

 

C’était le slogan que chacun d’entre nous a pu lire en 4mx3 sur les grandes affiches apposées dans toute la région par le Conseil Régional et Jacques Auxiette. On serait tenté d’ajouter : « mais elles vident nos portefeuilles ! »

Jugez-en.

Dès son arrivée à la présidence du  Conseil Régional, Jacques Auxiette s’est en effet empressé de donner forme à « l’autre politique régionale » annoncée tout au long de sa campagne. Celle-ci devait prendre le contrepied de la politique menée par François Fillon. Au vu du bilan qui s’annonce, on peut dire que la promesse a été tenue : face à des réalisations concrètes du verbiage, face à une politique d’économie et de maîtrise des dépenses, la folie des dépenses.

Quelques exemples illustrent les choix de la coalition socialistes-verts-communistes. L’éclairage du palais régional : 500 000 € !(aussi réussi que le château d'Angers, pas peu dire !) Organisation des vœux 2008 : 300 000 € !Tout pourrait être dit. Mais entrons dans le détail des budgets. On s’aperçoit que le budget de communication a augmenté de 157%, passant de 9 millions à 23 millions par an, que le personnel a augmenté de 204 personnes hors de tout transfert de compétences, que les voyages à grands frais se sont multipliés : à Pékin au moment des Jeux Olympiques,  au Burundi, … Le dernier voyage à Bruxelles des 24 et 25 mars 2009 avec vingt cadres et membres de l’équipe de direction a été totalement pris en charge par le contribuable pour le déplacement, l’hébergement et la restauration. Dans le même temps les dépenses réellement destinées aux politiques de la compétence de la Région n’ont augmenté que de … 28%.

Evidemment, pour financer une telle gabegie, il a fallu augmenter les impôts. Les recettes fiscales ont doublé passant de 918 millions d’€ en 2004 à 1 804 millions € en 2008. Les cartes grises ont pris 20%, les impôts fonciers et la taxe professionnelle réunies près de 40%, la Tipp régionale socialiste a augmenté de 87%.... Au résultat, les dépenses de fonctionnement qui s’élevaient à 140 €/habitant en 2004 sont passées à 206 €/habitant en 2008. Mais comme ce n’était pas suffisant, les emprunts se sont envolés eux aussi : ils ont été multipliés par trois. Le cumul de la dette a bondi de 384 millions d’€ à 795 millions depuis l’arrivée des socialistes. Elle dépassera le milliard d’€ en 2010.

Et « ils » osent donner des leçons au gouvernement ?

 


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

 

OBSCENE ? MONSTRUEUSE ?  On n’a guère entendu de voix s’élever pour vilipender la prime de …. (combien déjà ?)  600 ou 700 000 € dévolue à M. Domenech pour son « coaching » inénarrable de l’équipe de France de foot. Sans parler des suppléments royaux que les joueurs vont toucher à chaque sélection du mondial. Ah, s’il s’agissait d’un patron, là on aurait entendu les klaxons ! La gauche a ses raisons que la raison ne connaît pas.

IDENTITE. Il paraît que le débat dérape. C’est le point de vue de ceux qui ne font pas l’effort d’en avoir un. Pour moi, ça se résume en une phrase : « nos valeurs républicaines ne sont pas à vendre ». Le seul défi qu’il faut s’attacher à relever c’est celui de l’égalité : elle existe en droit, il faut la faire passer dans les faits. Mais le respect de la loi n’est pas négociable.

PIQUE-ASSIETTES. Le Maire d’Angers a déclenché un beau raffut en déclarant que les intervenants au festival du Scoop étaient des « pique-assiettes » parisiens. D’abord, il est toujours mal venu de s’en prendre à des représentants des médias : on est sûr de s’en prendre plein la « poire » en retour. Mais la qualité du festival et son audience valait mieux que ces propos. Quand on est maire, on ne s’exprime pas comme le premier « poivrot » venu.

ACCROCS D’AUTOS. Les Français ne sont pas prêts à abandonner le volant de sitôt. Pour eux la voiture reste le moyen de transport le plus pratique et une source de plaisir intarissable. Selon l’Insee, elle représente 65% des déplacements, et est surtout utilisée pour des motifs professionnels, pour les loisirs, pour faire les courses, pour accompagner les enfants… Et plus de 80% des conducteurs affirment qu’ils prennent du plaisir à conduire, même s’ils sont 88% à penser qu’ils sont plus prudents que la moyenne. Autrement dit ceux qui ont décidé de nous faire monter comme des moutons dans des transports en commun hypercoûteux à réaliser ont du souci à se faire. Finalement, c’est Béchu qui a raison pour les voies sur berges d’Angers, n’en déplaise à M. Antonini, mais c’est lui le ringard bobo !

DEPOUILLE. Va-t-on assister à une bataille de chiffonniers pour l’utilisation du sigle UDF ? (Lequel, au fait ? Lettres blanches sur fond orange ou lettres noires verticales inscrites dans un hexagone tricolore ?) A voir comme les choses s’engagent, le spectacle risque bien d’être assuré pour un moment. Il ne faudrait pas qu’il nous fasse oublier l’essentiel : dans la nébuleuse centriste éclatée, il y a bel et bien un « centre droit » qui persiste dans lequel Bayrou n’a plus rien à faire. Je me demande si le jeu en vaut la chandelle.

SEGO LOCALE. A lire les dernières déclarations de notre capiste 21 angevine, en l’occurrence la Bernadette (qui n’est chouette que dans la chanson), elle me fait de plus en plus penser à notre Royal nationale : même ambition, même culot, même inconsistance mais une habileté politicienne consommée. Au fait, vous savez, elle vise la mairie en 2012.

SEGO, C’EST BON ! Par contre notre Royal nationale est sévèrement condamnée par les Français. Ils sont 74%  à penser qu’elle est un handicap pour son parti. 62%pensent qu’elle devrait soutenir les positions du PS et 45% pensent même qu’elle devrait arrêter la politique.

 

                                                                       Mille sabords !



L’ECOLOGIE POPULAIRE

Terre

Quand on parle d’écologie, on pense tout de suite aux « Verts ». C’est vrai, ils ont l’ancienneté du combat politique. Pourtant, le premier ministre de l’environnement a été nommé dans les années 70 sous un gouvernement de droite. On était encore loin de ce qu’on appelle aujourd’hui « écologie ». De fait, c’est aujourd’hui, on pourrait dire un « thème transversal » qui entre dans les programmes de la plupart des partis politiques. Les « Verts » se réservant la part de l’intransigeance pour ne pas dire « l’intégrisme ».

Cette préoccupation est devenue la quatrième dimension du « politique », après l’administration, l’économie et le social. Le réchauffement climatique contribue puissamment à sa prise en compte. Mais chacun a sa manière d’aborder le sujet. A l’UMP, on prône « l’écologie populaire », et quand on observe les efforts déployés par le Président de la République, on comprend que ce n’est pas qu’un simple slogan.

L’écologie populaire devenue « valeur à part entière », le « Mouvement populaire » va  la porter et la développer lors des élections régionales de mars 2010. Portée par Jean-Louis Borloo, Chantal Jouanno, Eric Diard et Xavier Bertrand, l’écologie populaire a pour principales caractéristiques d’être « humaniste », « juste » et favorable au progrès scientifique.

Lors du Conseil national du 28 novembre 2009, Xavier Bertrand a montré combien sur cette thématique le parti était décomplexé : « Aucun gouvernement, sous aucune législature, n’aura fait autant pour l’environnement que  celui de François Fillon et de Nicolas Sarkozy. » peut légitimement affirmer le Secrétaire Général.

Ecologie populaire « humaniste » car nous pensons que l’écologie est au service de l’homme et non que l’homme est au service de l’écologie. Pas de religion de la croissance pour la croissance ni de religion pour la décroissance. Les richesses, nous en avons besoin pour financer les dépenses liées au vieillissement de notre société et pour améliorer la vie de nos citoyens. Une vision de l’écologie qui tourne le dos à celle des Verts dont on attend qu’ils aient le courage de dire qu’elle entraînerait la réduction des ressources de notre système social.

 

Ecologie populaire « juste », c’est « une écologie pour tous », une écologie pour le peuple, une écologie qui ne renchérit pas le coût de la vie, notamment pour les plus modestes.

Ecologie populaire du « progrès scientifique », celle des panneaux solaires, des biocarburants de deuxième génération, du nucléaire de quatrième génération. Là aussi, il faut avoir le courage de dire que ceux qui veulent arrêter le nucléaire fragiliseront notre indépendance énergétique. Mais cela n’empêche pas l’investissement massif dans les énergies renouvelables dont l’objectif est qu’elles couvrent plus de 20% de nos besoins d’ici 2020.

 

C’est pourquoi une partie du Conseil national, samedi 28 novembre, a été consacrée, à quelques jours du Sommet de Copenhague, au réchauffement climatique.

Vagues d’inondations, vagues de chaleur, intensification des précipitations, hausse du niveau de la mer… Les perspectives tracées par Rajendra Pachauri sont connues. Mais quand elles sont énoncées par le Docteur Rajendra Pachauri, co-lauréat du prix Nobel de l’environnement en 2007 avec Al Gore, elles prennent une incarnation toute différente. Parce que il préside le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Et que la richesse et la pertinence de ses travaux sont aujourd’hui la référence.

Invité d’un débat sur le réchauffement climatique animé par Frédéric Lefebvre et Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Rajendra Pachauri a sensibilisé l’auditoire du Conseil national au fait que la « diversité d’impacts nécessite l’attention de tous les pays ». Pour exemple, dès 2020, 75 à 250 millions de personnes subiront un stress hydrique en Afrique.

Pour le scientifique international, une « justice climatique doit guider les actions en faveur des pays en voie de développement ». Il y a urgence dans un certain nombre de pays, dont ceux du continent africain (malnutrition, pénuries d’eau, pandémies et conflits générés par ces problèmes). « Nous devons protéger nos populations et notre bien être national », estime le Docteur Pachauri pour qui il est « très important de prendre des mesures pour diminuer les émissions de gaz à effets de serre et de convertir les pays en développement aux énergies renouvelables ».

Toujours pour le prix Nobel 2007, la France « accomplit énormément de choses grâce à cette vision verte ». Pour lui, l’énergie nucléaire, le TGV, la redéfinition de la croissance avec le critère du bien-être sont de bonnes réalisations dans le cadre de cette préoccupation environnementale.

Le prochain sommet de Copenhague représente « une énorme opportunité, remarquable ». Impératifs nécessaires : prises de mesures pour permettre de gérer les transformations climatiques ; coopération vers les pays pauvres et marginalisées.

 

L’écologie populaire sera aussi au cœur de la campagne des régionales.

 




LA CHRONIQUE D’ARCHIBALD

 

DEUX FERS AU FEU

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PEUT-ON FAIRE DU NEUF AVEC DU VIEUX ?
(C’est le cas de le dire). Le souci du Nouveau Centre de reprendre le « label » UDF, avec l’opportunité que pourrait lui apporter Hervé de Charette –ce qui reste à vérifier-,  est une fausse bonne idée. D’abord parce que cette nouvelle UDF ne serait qu’un parti « croupion » par rapport à sa devancière qui, rappelons-le, rassemblait les libéraux des RI (Républicains Indépendants puis Parti Républicain), les centristes du CDS et les Radicaux Valoisiens du Parti Radical. A ceux-ci étaient venus s’agréger des adhérents directs. On est bien loin aujourd’hui d’une telle architecture. Une grande partie de l’électorat n’a pas connu cette UDF, disparue il y a maintenant près de quinze ans. Alors ça intéressera qui ? La référence à Giscard fait plus sourire qu’autre chose. Interrogez autour de vous ! Et puis, la démarche d’Hervé de Charette n’est pas très crédible. Elle est entachée d’un soupçon : aurait-il eu cette attitude si la place qu’il revendiquait sur la liste UMP lui avait été accordée ? Et on sait qu’il est « attendu » dans le Maine-et-Loire où, au Nouveau Centre, il ne compte que des « amis », c’est bien connu.

 
Assemblee (intérieur)
LES DEPUTES UMP DECONNENT ! (désolé, je n’ai pas trouvé d’autre mot). Ils n’étaient qu’une poignée hier dans l’hémicycle pour le débat sur l’identité nationale. Inadmissible. Et les interviewes que j’ai entendues à la sortie, propos sélectionnés de Villepinistes notoires, ne m’ont pas mis de meilleure humeur. En étant absents, ils commettent deux erreurs : la première c’est de dire (et de croire) que le débat n’intéresse pas les Français ce qui est faux. Ils n’ont qu’à aller se promener dans les « quartiers », et ils verront qu’il y a une attente de réponses. En se défaussant du Président de la République, ils donnent raison à la gauche. Seraient-ils rendus sourds du martelage de ses idées au point de sombrer dans le syndrome de Stockolm ? (la gauche fait du terrorisme intellectuel en permanence). La deuxième erreur, c’est que par leur attitude, ils confortent dans leur envie les électeurs qui doutent, de retourner voter pour le FN. Après tout, ces députés UMP n’ont peut-être pas envie de gagner en 2012… On se demande à quoi sert Copé.


                                                        Mille sabords !



PAPY FAIT DE LA RESISTANCE…. LE SCOOP !

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Hervé de Charette quitte l’UMP. Ce sera annoncé demain matin par l’intéressé à 7H50 sur RTL. Officiellement, la motivation est politique : l’UMP serait trop à droite pour lui. Mais ce n’est pas un scoop. La rumeur courait déjà au Conseil National de l’UMP, l’autre samedi. Rejoindra-t-il le Nouveau Centre ou l’Alliance centriste de Jean Arthuis ?  Evidemment, l’artifice du discours saute aux yeux comme la puce affamée sur le dos d’un chien, et on peut se demander ce qui a bien pu pousser notre ancien ministre des Affaires étrangères, encore au premier rang de la convention régionale de l’UMP, à changer de crèmerie.

Je ne vois qu’une hypothèse plausible : la constitution de la liste régionale et le renouvellement que souhaite Christophe Béchu qui le met « en réserve de la République ». Ce n’est pas facile à avaler pour quelqu’un comme lui qui ne manque pas de talent et qui n’a certes pas démérité. Mais que voulez-vous à bientôt soixante douze ans … ? Effectivement, la seule question qui vaille est : « Sa présence garantit-elle autant de voix que son absence pourrait en retirer ? » et je n’ai pas la réponse. C’est à Christophe Béchu de l’apprécier. Le taux d’usure d’un homme politique ne se mesure malheureusement que lorsqu’il est battu. On dit alors : «C’était l’élection de trop ». Mais ce n’est vrai que du scrutin uninominal…

Je suis bien placé pour connaître l’amertume de voir une liste se constituer sans qu’on y soit. En 1998, le même Hervé de Charette m’avait alors sacrifié sur le même autel du « renouvellement ». Je n’avais pas un âge canonique et même pas atteint celui de la retraite, mais voilà, il considérait qu’on m’avait assez vu. En bon soldat discipliné, j’avais accepté sa décision et même surmonté ma déception en participant activement à sa campagne. J’aurais pu alors faire d’autres choix et répondre à des sollicitations qui considéraient que je pouvais être encore utile à la Région. J’ai préféré la fidélité à mon parti plutôt que de verser dans la cuisine politicienne.

Aussi, je ne peux pas croire qu’après un parcours admirable, il soit mû par un souci aussi terre-à-terre que celui d’être élu coûte que coûte à la Région, et négocier son ralliement à un parti, même cousin, où les mauvaises langues disent qu’il arriverait avec un joli cadeau sous le bras : un morceau du sigle « UDF » tant convoité par les centristes hors Modem. Lequel parti, au demeurant sympathique, lui apporterait en échange l’assurance d’une place de choix sur une liste, et même peut-être bien, une tête de liste départementale.

Hélas, je sais aussi qu’on trouve toujours de bons arguments stratégiques pour justifier ce type d’accommodement. Mais comment sera interprété dans sa circonscription un tel geste que celui de jeter aux orties l’UMP après s’en être servie ? J’aurais préféré l’idée, conforme à l’image que j’ai de lui, que, en fin politicien qu’il est, il confortât la campagne de Christophe Béchu du soutien de son expérience et du renfort de sa présence active, qu’il soit ou pas dans la liste… comme je l’avais fait moi-même pour lui. Le meilleur moyen de battre la gauche !

Malheureusement, il semble que ce ne soit pas le chemin qu’il ait choisi…

 

 


AUBRY : DU PS EN BOIS (de rose) SUPER LIGNEUX !

Martine Reims

Ce n’est pas moi qui le dis, mais un journaliste qui le constate. Le langage de Martine Aury reste dans la pure tradition politicienne de la langue de bois. Même quand elle fait un discours fleuve et en appelle aux mânes des ancêtres, fussent-ils célèbres.

Sans « décliner le projet des socialistes pour 2012 », qui est encore et toujours en chantier, elle a appelé, à l'issue de sa tournée de deux mois dans huit villes, à « changer », « réinventer les réponses aux défis de la mondialisation, des chocs démographiques, écologiques et technologiques ». Appel bien tardif, quand le projet sera bouclé, tous les défis auront déjà été relevés.


« C'est une nouvelle donne que nous devons proposer, une nouvelle donne économique et durable » avec un « Etat stratège qui devra donner trois directions : mutation écologique de notre industrie, révolution numérique de nos services, transformation biologique et raisonnée de notre agriculture ». Elle en est encore à la conception archaïque de l’Etat « grand architecte de la vie économique et sociale ». Que ne participe-t-elle pas au vote à l’Assemblée nationale des lois du Grenelle de l’environnement, à la mise en place de la taxe carbone qu’elle critique, et pourquoi ne l’informe-t-on pas sur la réforme et la modernisation de l’Etat. Quant à la transformation de notre agriculture elle est largement en route sous la double pression des lois environnementales et des consommateurs. Martine, tu arriveras trop tard.

Prônant une « social-écologie », elle souhaite « une nouvelle donne sociale fondée sur un autre partage des richesses avec une sécurité sociale professionnelle tout au long de la vie ». Voilà un grand classique de gauche : la « social-écologie », comme il y avait la « sociale-démocratie ». Mais derrière les mots, on trouve les mêmes concepts qui consistent à matraquer par l’impôt pour répartir les richesses, ce qui s’est toujours révélé le système le plus coûteux et surtout le moins efficace par les inerties qu’il génère. Quant au parcours professionnel sécurisé, désolé, mais François Fillon est déjà passé.

Il faut aussi « une nouvelle donne démocratique face à un président autocratique » explique-t-elle en s'en prenant à Nicolas Sarkozy sans le nommer, « qui au nom de l'identité nationale, tente de diviser les Français au lieu de les unir ». La, on touche le fond du langage polémique politicien. On peut effectivement reprocher à juste titre au Président de se mêler de trop de choses, du détail et de l’accessoire, mais cela n’a rien à voir avec l’autocratie, dont Mme Aubry ne connaît apparemment pas le sens. Ou plutôt, comme je ne lui ferai pas cette injure là, j’y vois une manifestation de franche mauvaise foi. Celle de faire croire qu’on vit sous une dictature, alors que les libertés n’ont jamais été aussi grandes. La preuve en est, c’est qu’elle puisse prononcer de telles énormités sans être inquiétée. La Maire de Lille, qui autorise les créneaux spécifiques dans ses piscines pour les femmes voilées, est libre de trouver normal qu’on siffle la Marseillaise, que l’esprit civique se perde, que la violence s’installe à la sortie des stades, qu’on ne respecte plus les prof. Et que toutes ces fissures de plus en plus perceptibles dans notre socle républicain qui est le ciment de la nation française ne méritent pas qu’on s’y arrête, ne serait-ce que pour dire « stop, attention, ça c’est inaliénable ? »

 

Manifestement, la « France que nous aimons » n’est pas la même !



QUI, MIEUX QUE LUI ?

Sarko relance 2

Oui, qui mieux que lui peut faire le bilan du plan de relance et de la gestion de la crise, sinon le Président de la République ? Il ne peut guère compter sur les médias audio-visuels, et excepté quelques journaux qu’on compte sur les doigts de la main, la presse n’est pas très objective non plus. Quant à l’opposition, elle se cantonne dans la caricature et l’excès, puisqu’elle accuse régulièrement Nicolas Sarkozy de menteur.

Qui ment, en effet ? Celui qui reprend à son compte ce que les observateurs internationaux constatent : que la récession a été moins forte en France qu’ailleurs, que le plan de relance a été bien ajusté, que la prime à la casse a été très efficace pour soutenir l’un de nos principaux secteurs industriels, que la gestion de la crise bancaire a été parfaite avec les moyens qu’il fallait. Tout cela est incontestable !

Chiffres en main, l’opposition n’a pas le droit de dire que rien n’est fait pour les Français touchés par la crise. Elle a détruit près de 400 000 emplois et 530 000 chômeurs supplémentaires se sont inscrits à Pôle Emploi, et de nombreuses entreprises ont connu des baisses d’activité qui auraient pu conduire à des licenciements. C’est près d’un million et demi de personnes qui ont bénéficié des mesures gouvernementales pour un surcoût de deux milliards et demi d’euros supplémentaires pour les financer. Deux d’entre elles ont été particulièrement efficaces : l’aide à l’activité partielle et l’exemption de charges à l’embauche pour les très petites entreprises (650 000 personnes concernées). Les contrats aidés ont touché 326 000 personnes et 115 000 conventions de reclassement personnalisé ont été mises en place… Oui, personne n’est resté sur le bord du chemin.

Il ne s’agit pas de faire du triomphalisme avant l’heure. La BCE vient de relever fortement ses prévisions de croissance pour la zone Euro, mais il y a encore du chômage devant nous avant que la situation ne se stabilise. Le gouvernement tient un discours lucide là-dessus. Ceux qui mentent aux Français, ce sont ceux qui font croire qu’on pourrait augmenter le pouvoir d’achat tout en augmentant les impôts. Ils font croire qu’ils aiment les Français. Par leurs discours,ils laissent entendre qu'avec leur politique, il n'y aurait pas de chômage : il suffit de regarder ce qui s'est passé en Espagne pour comprendre ! Enfin, est-ce honnête de parler comme s'il n'y avait pas de crise ?  En fait, ce sont des gens de peu de foi qui exploitent la misère des gens à des fins partisanes, ce qui n’est pas la même chose.



« La France change, ma région doit changer aussi »

Territoiresnews


C’est sous ce slogan qui assume le volontarisme réformateur de Nicolas SARKOZY et du gouvernement depuis juin 2007, que la Majorité Présidentielle va faire campagne.  Une campagne nationale, évidemment, pour ne pas rééditer l’erreur de Chirac et Raffarin en 2004, avec les conséquences désastreuses que l’on sait.  Ce qui n’empêchera pas de décliner en propositions locales les principaux thèmes mis en avant, érigés en "priorités" nationales  pour le scrutin des 14 et 21 mars : fiscalité, sécurité, identité nationale, immigration, entreprises et "valeur travail".

 

Cette campagne nous allons la mener activement. Naturellement le « calepin » en sera un support quotidien et engagé. Un objectif : reprendre la région des Pays de la Loire que nous n’aurions jamais dû perdre, en hommage à la gestion exemplaire que François Fillon avait pratiquée et aussi pour faire honneur à la mémoire d’Olivier Guichard qui en avait été le « père fondateur » et le gérant sourcilleux et avisé.

 

Nous aurons donc l’occasion de nous retrouver pour décliner les thèmes nationaux, un à un et montrer combien la transformation de la France qui est en cours est porteuse d’avenir. Et le spectateur attentif de la vie politique que vous connaissez bien maintenant vous fera profiter des échos, des évènements, des rendez-vous qui jalonneront le parcours jusqu’au mois de mars.

 

Nous aurons à démonter les arguments de nos adversaires qui, contrairement à la Majorité présidentielle, partent divisés, à la fois pour des raisons partisanes mais aussi à cause de clivages et de désaccords sur des sujets sensibles et des projets structurants.

 

Dans ce contexte, Christophe BECHU, avec des équipes rénovées et rajeunies dans tous les départements, a toutes ses chances de l’emporter. Cette campagne ce sera le mouvement contre l’immobilisme, le dynamisme de la jeunesse contre la sclérose et le conservatisme de personnes aux affaires depuis plus de trente ans ! C’est pourquoi nous ne lui compterons pas notre temps et notre disponibilité !



LA GRANDE A DU TALENT !

ChristineLagarde

Christine Lagarde, née le 1er janvier 1956 à Paris, est une avocate, femme d'affaires venue récemment à la politique. Après des études à Sciences Po et à la Holton Arms School de Bethesda, cette ancienne championne de natation synchronisée s'installe à Chicago et rejoint les rangs de « Baker and Mac Kenzie », un célèbre cabinet d'avocats d'affaires dont elle prend la tête quelques années plus tard.
 
Appelée au gouvernement en juin 2005,  elle décide de mettre ses compétences au service de la France. Son poste de ministre délégué au Commerce extérieur lui permet de déployer tous ses talents de négociatrice, en s'impliquant dans les pourparlers de l'Organisation Mondiale du Commerce et en s'efforçant de promouvoir les exportations françaises.
 
Brièvement ministre de l'Agriculture et de la Pêche dans le premier gouvernement Fillon, elle devient, à l'occasion du remaniement de juin 2007, la première femme ministre de l'Économie en France. Sa nomination est unanimement saluée par la presse internationale. La ministre est  déjà élue en 2006, 30ème  femme la plus puissante du monde par le magazine « Forbes». 

La Ministre française de l'Economie vient d’être désignée « Ministre des Finances de l'année en Europe » par un jury du Financial Times (FT), qui la qualifie de « star » dans le monde de la finance, pour sa pugnacité pendant la crise. Les membres du jury ont apprécié ses performances au niveau international en ce qui concerne la régulation et l'avenir du secteur bancaire. « Aucun autre ministre des Finances d'une économie importante du monde est parvenu à traverser cette année test dans une telle forme » commente le journal, soulignant que la ministre française était en queue de classement il y a deux ans.

 

Le Financial Times estime que l'économie de la France s'est avérée l'une des plus résistantes du monde industriel. « Elle est également bien équilibrée, ne dépendant ni des exportations, ni d'un secteur immobilier hypertrophié et disposant d'un important secteur public qui contribue à l'équilibre de l'économie », précise encore le journal qui estime que les mesures prises par le gouvernement français ont permis d'éviter « une récession encore plus marquée ». Un canard que les socialistes feraient bien de lire !

 

Il ressort de l’analyse que Christine Lagarde a joué un rôle déterminant dans la gestion de la crise au niveau international, faisant preuve d'une grande détermination pour apporter une réponse coordonnée.

 

C'est la quatrième fois que le quotidien accorde ce prix.

 

Voilà qui devrait rassurer les Français. Les finances du pays sont entre de bonnes mains et on peut mesurer chaque jour, les qualités d’une Ministre qui sait s’engager mais aussi écouter et dialoguer. Ainsi, devant le Sénat, elle a su utiliser les mots qu’il fallait pour défendre son projet et prendre en compte les critiques sur le texte de la réforme de la taxe professionnelle, en assurant qu'elle voulait prendre sur cette mesure phare, « le temps de l'examen » mais aussi « le temps de l'erreur » et « nous sommes tout à fait d'accord pour avoir une clause de rendez-vous à la mi-année pour corriger", "vérifier sur la base des simulations", a-t-elle précisé.

Ce qui fait que, quoi qu’on dise, la démocratie fonctionne. Et les sénateurs ont voté le texte de la réforme de la taxe professionnelle….



AU PS ON N’A QU’UNE IDEE !

Martine Reims Rose brisée Royal Reims                                        
A suivre la chronique politique quotidienne, on s’aperçoit rapidement que du côté du PS, les jours se suivent et se ressemblent. En dehors du harcèlement monomaniaque quasi psychiatrique contre Nicolas Sarkozy, dont l’affaire des sondages de l’Elysée est le dernier épisode avant le prochain, et bien qu’il se soit mis au travail, pour l’instant on n’a rien vu. Enfin, le Parti n’a rien produit de neuf.

Remarquez, il n’a pas besoin d’idées nouvelles pour occuper la une des médias. Les (d)ébats de Ségolène et Vincent sont un spectacle de choix. De ce côté-là, il y aurait pourtant à exploiter pour la majorité, si elle voulait se situer à la hauteur du débat que mène la gauche, c’est-à-dire en-dessous de la ceinture. On pourrait gloser sur l’arrogance de la « sainte nitouche » de Poitiers, qui a entraîné le départ de tous ses collaborateurs et découragé nombre de ses partisans à force de provocations, comme si elle était partout indispensable. L’ancienne candidate n’est en fait qu’une éléphante de plus qui allie le cynisme à l’insolence. Seulement derrière chacune de ses déclarations ou de ses fats et gestes, on perçoit assez facilement la forte dose d’hypocrisie qui lui est coutumière. Et finalement, cela ne fait jamais qu’une rechute mensuelle pour le PS. Vous avez dit crédible ?

Du côté de la direction, on balance entre l’absence, le dos rond et les déclarations ringardes. Martine Aubry n’a guère le choix. Si c’est Benoit Hamon qui s’exprime, il le fait plus souvent au nom de son courant que du parti tout entier, ce qui ajoute à la confusion. Alors elle nous ressort ses bonnes vieilles idées, bien roses et aussi bien défraîchies. Chassez le naturel, il revient au galop. Ainsi, Martine Aubry s’est exprimée sur la contribution du Parti Socialiste au débat sur l’identité nationale et a appelé à la régularisation massive de toutes les personnes sans-papiers sur le territoire français ! Voilà : après les présidentielles, les législatives et les exemples ratés des pays européens de gauche qui ont appliqué ces régularisations massives, le PS n’a toujours pas compris que les Français n’en voulaient pas ! Nul doute qu’elle va bientôt nous ressortir… Les 35 heures ! On parie ?

Idées ou pas : le PS s’isole de plus en plus. Alors pour oublier, il y en a qui se mettrait à boire. Ses dirigeants, eux, attaquent de plus belle, non pas le Président (nuance) mais Nicolas Sarkozy, érigé en bouc émissaire de leur misère intellectuelle.


 


L'ENVOL DE LA FRANCE DANS LES ANNEES 2010


En 2012, Nicolas Sarkozy sera jugé sur son bilan à la sortie de la crise. Aujourd'hui, il n'est pas complètement lisible parce que toutes les réformes n'ont pas encore produit leur effet et le volet économique est parasité par la crise. La France a mieux résisté que ses voisins parce que le Gouvernement a vu juste à la fois dans la dimension de la relance et les cibles visées, et aussi grâce aux réformes fiscales même si celles-ci restent un point de fixation obsessionnel pour l'opposition. Ce relatif succès rend d'ailleurs obsolète l'autisme de la gauche.

Mais notre pays reste traditionnellement fragile et lourd à la manoeuvre dans les phases de reprise. Ce ne devrait pas être le cas cette fois-ci. Pour deux raisons : la première, c'est que le gouvernement fait une nouvelle fois le bon choix de mettre au second plan les finances publiques, notamment en laissant la Sécurité sociale jouer pleinement son rôle d'amortisseur social face au chômage, tout en tenant fermement les dépenses de l'état ; la seconde, c'est de maintenir la relance avec la suppression de la taxe professionnelle avec effet à court terme tout en lançant un emprunt national de 35 milliards d'euros pour prendre le relai à moyen et long terme en investissant massivement dans les secteurs d'avenir quelque peu délaissés. Plutôt que la consommation directe qui favorise les entreprises chinoises, Nicolas Sarkozy et François Fillon misent tout sur les entreprises françaises pour favoriser leur compétitivité et corollairement la création d'emplois qui est le meilleur vecteur de pouvoir d'achat. On échappe ainsi à la lourdeur de la relance étatique gaspilleuse par inertie de précieux deniers publics que préconise l'opposition.

Voilà pourquoi, avec un état délesté de ses emplois budgétivores, une économie redynamisée, un volontarisme fort de réindustrialisation et d'investissement dans la recherche-développement, une administration remise à plat et en accord avec son siècle par la mise à jour de sa répartition sur le territoire, qu'il s'agisse de la justice ou de la santé, un système fiscal qui permettra au PME de se développer et de se renforcer, aux fonds exilés de revenir... la France, non seulement sera en capacité de faire face à sa dette et de résorber ses déficits, mais aussi de reprendre sa place de pays exportateur, véritable gage d'enrichissement. Les Français seront mieux formés grâce à la réforme réaliste du lycée et reprendront goût au travail car il sera vraiment possible de "gagner plus". 

Ce qui permet de dégager une telle perspective c'est la politique qui est menée, tour à tour interventionniste et libérale, avec pragmatisme. Plus que jamais, en ce début de 21ème siècle, il faut de la souplesse pour s'adapter en permanence. Moins on y met d'idéologie, mieux cela vaut ! La crise a permis, de manière fort paradoxale, de dégager des marges de manoeuvre budgétaires et l'ampleur des pertes de recettes et des déficits minimisent le coût des réformes, en comparaison. Déjà, les spécialistes révisent, mois après mois, leurs prévisions de croissance pour 2010. N'ayant pas vu venir la crise, ils sous-estiment la vigueur de la reprise parce qu'ils mesurent avec des instruments dépassés.

Le septennat était une course de demi-fond. Le quinquennat est un "sprint" avec trois ans utiles. Voilà pourquoi le Président est pressé. Le "train de sénateur" n'est pas adapté. Fidèle à sa maxime :"on part à fond, ensuite on accélère !", il mène toutes les réformes de front car il sait que le temps est compté. Mais c'est aussi le seul moyen de sortir la France de l'ornière dans laquelle des années d'inertie-polka (trois pas en avant, deux en arrière) l'ont plongée.

Je rêve ? Peut-être ! Mais je prends les paris...



IDENTITE FRANCAISE (2)


Marianne

Mais si le socle forgé par l’histoire et ses principes irrévocables sont intangibles, il y a aussi la part d’évolution qui touche à la culture, à la manière de raisonner, le rapport à l’autre, par le frottement avec les apports de population successifs. Il y a ce que nous partageons avec d’autres peuples (identité européenne) et ce qui est propre au génie français qui n’implique pas que les deux se superposent mais se recoupent : la conception de la laïcité, héritage de notre histoire des relations entre la religion et l’état, est typiquement française et n’existe nulle part ailleurs en Europe. Cela fait partie des principes intangibles de notre République. Par contre, certains voudraient inclure les services publics à la française dans l’identité nationale, alors qu’ils sont battus en brèche par les lois de l’Union. L’évolution dans ce cas est inévitable, même s’il est normal qu’elle donne lieu à un débat politique. On trouve là une limite à l’expression de notre identité.

Cette part de l’identité nationale reste inachevée, et c’est logique, parce qu’elle est en perpétuel mouvement. Et pourtant il y a problème pour qu’on éprouve le besoin de lancer un débat, une réflexion. 

Depuis deux siècles et demi, la France a tout fait pour apporter à la société qui vit sur son sol l’égalité et la fraternité, qui se traduit aujourd’hui par la « solidarité ». Elle y est parvenue dans les principes mais pas toujours dans les faits. Par exemple tout le monde a le même accès à l’école laïque gratuite et obligatoire, voilà pour les principes mais les divers handicaps de certaines populations ne permettent pas réellement l’égalité des chances, voilà pour les faits. Malgré cela, elle a assimilé, non sans mal quantités d’immigrants venus de partout en Europe, du Maghreb et d’Afrique. Jusqu’à ce que la machine s’enraye, il y a une bonne vingtaine d’années. Les accueillants ont essayé d’assimiler les accueillis qui ont voulu garder dans leur propre identité les éléments qu’ils importaient ou que leurs ascendants avaient importés. Ils se sont alors repliés sur leur propre culture parce que l’assimilation n’a pas fonctionnée.

Du sang étranger coule dans les veines d’une grande partie de la population française. Et il ne vient à l’esprit de personne, excepté quelques xénophobes impénitents, de nier à quiconque les droits dont nous bénéficions, pour peu que l’on  accepte les devoirs qui les accompagnent. C’est là que le bât blesse. C’est qu’en souhaitant conserver certaines de leurs traditions, des immigrés, qui par ailleurs se revendiquent Français, heurtent de front ce socle intangible décrit plus haut au nom de quoi il est interdit de pratiquer la polygamie, l’excision, le mariage forcé, et s’imposent la liberté de croire ou ne pas croire, le respect de la femme. Le port de la burqa est évidemment une double provocation en terme d’égalité et d’identité au sens propre du terme.

Et aussi, nous ne réussirons jamais l’intégration des immigrés si nous continuons d’être submergés par l’arrivée de dizaines de milliers de nouveaux venus, qui compliquent la tâche d’assimilation. Notre pays est généreux et accorde la nationalité par le droit du sol. Encore faut-il que celui qui souhaite y vivre fasse l’effort suffisant d’adaptation à nos lois et à nos codes, ensemble de devoirs correspondant au versant des droits dont il jouit sans obstacle, comme la sécurité sociale ou les allocations diverses et variées que l’état verse sans distinction d’origine.

Cela mérite bien un débat national, même si certains ne peuvent s’empêcher d’y voir une ficelle politique, et après ? ...  



ARCHIBALD EN APARTE : LE RETOUR DE CRUELLA

Royal Reims

L’égo de Royal est intact. Et la voilà de retour dans son meilleur rôle : celui de la femme fragile cruellement persécutée. Un moyen de combler le vide tragique de sa pensée politique et la gestion calamiteuse de sa région, érigée en « modèle par la preuve ». On ne peut pas mieux dire ! Elle a réussi au moins une chose : faire parler d’elle avec un moyen des plus simples dont elle sait que les médias sont friands : mettre le « bin’s » dans son parti et manifester son autorité, pardon, son autoritarisme. Il n’en faut pas plus pour que chacun de ses déplacements se fasse entouré d’une nuée de journalistes aux aguets et gourmands. Mais Vincent Peillon connaît mieux que personne la « bête » et n’a pas l’intention de se laisser faire. Il a même dit tout haut sur un plateau télé ce que d’aucuns pensent tout bas et que Frédéric Lefebvre avait déjà énoncé : son comportement relève du « psychiatrique ». Un peu fort, mais il est mieux placé que quiconque pour l’affirmer. Défense facile pour l’intéressée qui aussitôt le compare au porte-parole de l’UMP, ce qui évidemment relativise l’effet dans le camp de la gauche. Mais enfin, virer les gens alors qu’ils sont élus, n’est-ce pas le summum de la démocratie. A côté, Nicolas est un enfant de chœur !

                    Mille sabords !




IDENTITE FRANCAISE (1)

Drapeau français

 

Le fondement de l’identité qui fait la spécificité de la France en tant que nation se trouve dans la Révolution de 1789 et la Déclaration des Droits de l’Homme. Il faut y ajouter l’héritage du « siècle des lumières » dont est née notre conception de la liberté individuelle et ce que l’on appelle les libertés fondamentales : liberté de penser, de croyance, d’expression, de réunion et qui a permis l’éclosion de la République et de la démocratie. La France, c’est la patrie des Droits de l’Homme, dans sa dimension universaliste.

L’identité nationale se traduit par des signes visibles qui en sont les symboles : le drapeau, le buste de Marianne, l’hymne national : « la Marseillaise », et par une devise : « Liberté, Egalité, Fraternité », inscrite au fronton de toutes nos mairies. Il y a peu, elle se concrétisait encore pour les jeunes hommes par l’obligation de faire le service militaire. Etre « Français », c’est se référer à cet ensemble purement formel et en même temps, cela veut dire qu’on est capable d’en interpréter le sens et d’en assumer les devoirs autant que les droits, ce qui donne une responsabilité essentielle à l’éducation.

Et puis, il y a la langue. A la fois signe fortement signifiant et vecteur indispensable à la pratique de la démocratie, de la liberté d’expression, elle est indispensable pour participer à tous les aspects concrets de la vie quotidienne, pour étudier, se cultiver, travailler, se distraire, connaître les règles de la vie commune.

Un autre aspect de notre identité, révélé par la confrontation avec des anglo-saxons ou des germaniques, réside dans notre approche cartésienne des problèmes : pour faire court, un Français théorise d’abord avant d’expérimenter alors que ses voisins partent de l’observation pour en tirer une règle. L’exemple de notre enseignement des mathématiques ou de la musique sont à cet égard particulièrement frappants.

Et enfin, notre pays se distingue par sa conception unique de la laïcité issue d’un long combat de rivalité de pouvoir entre le politique et le religieux qui jouissait d’une position exorbitante engendrée par des siècles de monarchie de droit divin.

                                                       ... (à suivre demain)




INTER…NET OU PAS NET !

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Il manquait au palmarès d’internet et tous les « buzz » qu’il permet, celui de l’émeute : pari réussi avec l’épisode malheureux et absurde du coup de pub’ en forme de distribution de billets de banque. Internet fait partie de notre univers quotidien. Il n’est pas question ici de regretter l’ invention ou l’outil qui rend par ailleurs de multiples et vrais services. Mais le meilleur y côtoie le pire et pour séparer le bon grain de l’ivraie, il faut des qualifications que tout le monde n’a pas.

Aujourd’hui, 83% de nos concitoyens disposent d’un ordinateur à leur domicile et ils l’utilisent jusqu’à 24 heures par semaine. C’est ce que nous apprend une étude publiée par le Ministère de la Culture. On comprend mieux pourquoi il n’est pas possible de résister à internet, comme il aurait été absurde il y a vingt ans de se passer de la télévision. Du petit dernier de la fratrie jusqu’au papy ou la mamy, tout le monde « surfe sur le net » ! Le réseau est devenu un moyen de communication instantané et pratique, d’autant plus pratique qu’il est instantané.

Comme toujours, ce n’est pas l’outil qui est important, c’est l’utilisateur et ce qu’il en fait. A voir tous les dérapages auxquels on assiste, gageons qu’un jour il faudra un permis d’accès comme il existe un permis de conduire une automobile, ou un permis de pêcher. Car le recours à internet nécessite des compétences d’autant plus précises que les logiciels offrent des possibilités dans tous les domaines.  On peut tout faire… sans avoir besoin de sortir de chez soi, et c’est bien là le danger ! Il arrive que les compétences exigées par telle ou telle activité dépassent les limites des connaissances des utilisateurs, qu’il s’agisse d’aspects techniques ou de conscience morale : un apprentissage est donc nécessaire, comme en toute chose.

Internet s’ajoute à tous les moyens pratiques dont nous disposons mais ne doit pas devenir un moyen exclusif des autres. On peut « chater », mais cela ne dispense pas de la conversation de vive voix ; on peut se distraire mais cela ne remplace pas une soirée au théâtre ou au cinéma ; on peut lire et s’informer, mais cela n’est pas la même chose que lire un roman, ou un journal ;  etc…  C’est un vecteur extraordinaire de démocratie qui a l’avantage d’être gratuit et il permet à chacun de nous de s’exprimer. Mais les meilleurs logiciels ne procureront jamais l’intelligence et les connaissances nécessaires pour se servir correctement d’un ordinateur. Il suffit de suivre quelques « chats » pour s’apercevoir que nos contemporains manquent furieusement de culture générale, et ce ne sont pas les milliers d’illettrés (au sens propre du terme) produits par notre système éducatif qui vont arranger les choses.

Internet est donc la meilleure et la pire des choses. On y assiste à la collision permanente entre le vide (les lacunes) des internautes et leur hâte à s’adresser au reste du monde. A quoi bon écrire quand on ne sait pas aligner deux mots ou articuler trois phrases pour en faire un raisonnement ? Tout internaute doit savoir que les informations qu’on lui délivre et qui servent de base à un argument ne sont probablement pas vérifiées, que peut-être on cherche à le manipuler en multipliant des mensonges et en remplaçant les faits par de la propagande. Internet est le lieu de tous les excès : irresponsabilité des écrits, excès des passions, indécence des propos quand ce n’est pas l’insulte. Il en existe des utilisations frauduleuses avec des escrocs en tout genre, des experts du piratage de biens culturels (musique, films), des exploiteurs des dérives humaines sexuelles ou autres. Y mettre le pied, c’est entrer dans une jungle !

Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. On trouverait mille exemples à contrario des bienfaits  de cette invention qui bouleverse notre mode de vie dans ses aspects les plus concrets comme faire ses courses ou acheter un lave-linge, communiquer à distance avec ses proches, se tenir informé en temps réel, se cultiver en allant à la rencontre des gens savants… Simplement, il ne peut y avoir de bon internet qu’avec des internautes « qualifiés », sachant lire, écrire, concevoir, analyser, bref, ayant ce savoir indispensable à tout individu, qu’il se serve d’internet ou pas.

 


VACCINATION : ASSEZ DE SORNETTES !

Grippe

Il y avait débat hier soir sur la trois, après le journal du soir, pour faire le point sur la campagne de vaccination contre la grippe A. Des sommités étaient invitées pour l’occasion, deux franchement pro-vaccination, deux autres plus critiques. Mais les quatre se sont trouvées d’accord pour dire que le vaccin était « inoffensif » et le principe de la vaccination n’a jamais été mis en cause, sinon, son ampleur et son coût. On peu toujours trouver à redire, sinon nous ne serions pas en France. Ce que je retiens, c’est que la grippe A n’est pas si anodine et qu’il vaut mieux se faire vacciner.

Alors, c’est vrai que pour l’instant la grippe en question peut paraître si peu agressive qu’elle rende superfétatoire de se faire vacciner. Et si c’était un trompe l’œil ? Elle a tout de même fait 43 morts, dont certains ne présentaient aucun facteur de risque. C’est vrai aussi que les informations délivrées par les autorités ont pu paraître contradictoires en raison du décalage du calendrier de vaccination des femmes enceintes et des jeunes enfants, faute de vaccin sans adjuvant, infirmant l’urgence de la vaccination pour les autres. Le plus grave c’est l’attitude des professions de santé et les bruits qui circulent sur la dangerosité du vaccin préparé : une campagne savamment orchestrée dont on cherche la cible réelle.

Si l’épidémie n’a pas donné sa pleine mesure c’est tout simplement que la clémence des températures de cet automne particulièrement doux n’a pas créé les conditions les plus favorables à la propagation du virus. Comme il y a un temps de latence avant que la vaccin soit actif après son inoculation, on devrait mettre à profit ce répit au cas où l’épidémie reprendrait de plus belle avec des températures hivernales plus propices. De toute façon, il faut s’attendre à une deuxième vague pandémique, comme cela a toujours été constaté dans pareil cas dans le passé. Au lieu de se mettre à l’abri, les Français font des caprices d’enfants gâtés. On a la chance d’avoir un gouvernement qui a pris toutes les précautions et on n’en profite pas pour d’obscures raisons où l’irrationnel côtoie le ridicule : « il en fait trop ! » Il suffirait qu’il y ait dix morts « ordinaires » à la une pour qu’ils se précipitent tous dans les centres pour se faire piquer. Des moutons de Panurge aurait dit ma vieille mère !

Comme disait hier soir le député socialiste Gérard Baps : « la vaccination est un progrès pour l’humanité. Je me ferai vacciner sans hésitation dès que mon tour sera venu ». Pour moi aussi, c'est tout vu !



C'EST ARCHIBALD QUI VOUS LE DIT !


POURVU QUE CA MOUSSE... Ségolène que les sondages mettent dans les choux quand il s'agit d'élection présidentielle, se démène pour exister. La candidate de dans deux ans et demi ressort son « chèque contraception » dont elle veut pourvoir tous les lycées de sa région malgré les mises en garde du Ministre de l'Education et la réticence du « planning familial » qui y voit une démarche pour le moins risquée en faisant porter aux infirmières scolaires une responsabilité lourde. Il s'agit de prévenir les grossesses précoces... Pour ça, il y a les parents, non ? Comme ce n'est pas suffisant, elle s'est pointée à Dijon, chez Peillon qui réunissait ses amis avec le Modem et les Verts. La patronne de Désir d'Avenir n'y était pas désirée : bonjour l'ambiance ! « Je t'aime, moi non plus » est un air connu au PS.

AIE ! Notre prix Goncourt a trouvé un drôle de moyen de faire parler d'elle. Une publicité dont les promoteurs du prix se seraient bien passés. On a rappelé que ses propos n'engagent qu'elle, ce que nous ne contestons pas. Madame N'Diaye a le droit de s'exprimer, c'est sûr, mais elle a juste insulté le président que les Français ont élu démocratiquement, elle a juste dénigré la France alors qu'elle a choisi de vivre ailleurs, et nous on a juste le droit de boycotter son livre ! C'est monstrueux ?

INTERNET A GOGOS. En ce moment, Internet se révèle être de plus en plus un piège à gogos. Les grandes peurs sont revenues au point qu'on se croirait au Moyen Age. Après avoir véhiculé des informations qui ont déclenché une crainte irrationnelle contre la vaccination, on y annonce la fin du monde pour 2012 à grands renforts de fausses vérités. Pire, le site « mailorama.fr » avait annoncé la distribution de 40 000€ en petites coupures au pied de la Tour Eiffel. Résultat : une émeute avec des images d'une rare violence. L'annonce avait fait venir toute la racaille et il a fallu annuler l'opération. Quand l'immoral rencontre l'irresponsable...

FAVORI EN TROMPE L'OEIL. Un sondage des Français donne DSK favori à 52% de l'élection présidentielle en 2012. Mais, en même temps 49% jugent qu'il ne ferait pas un bon président et seulement 33% pensent qu'il serait capable de réformer le pays. Mais c'est vrai, 63% lui reconnaissent, à juste titre une « stature internationale ». Même Sarkozy s'en était aperçu…

L'ORDRE MET DE L'ORDRE. L'ordre des Médecins rappellent ses ouailles à leur devoir. En effet, quand on est médecin, on a le droit d'avoir un avis sur la vaccination, mais en même temps on ne peut ignorer les directives des instances de la médecine qui appellent à lutter contre la pandémie de grippe A H1N1, de l'OMS aux instances nationales en passant par les autorités européennes. Même Roselyne Bachelot a payé de sa personne. Ce n'est plus qu'une question de civisme ! Il faut montrer l'exemple et se prémunir contre la maladie pour être à la disposition de la population.

LES BLEUS A L'HONNEUR. Ces bleus nous ont fait honneur en livrant aux Springboks un match de légende. Il ne manquait que Couderc pour crier « Allez les petits !» Voilà une équipe qui n'a pas fini de faire parler d'elle. Les autres bleus, en Irlande nous ont donné un petit souffle d'air frais avec un petit but d'avance : un bol d'Eire, en quelque sorte, en attendant mercredi prochain le retour au stade de France. Il sera alors temps de crier victoire, si victoire il y a. Allez, Nous, on croise les doigts. Aux joueurs de se les sortir du …