IDENTITE FRANCAISE (1)
18 novembre 2009
Le fondement de l’identité
qui fait la spécificité de la France en tant que nation se trouve dans la
Révolution de 1789 et la Déclaration des Droits de l’Homme. Il faut y ajouter l’héritage
du « siècle des lumières » dont est née notre conception de la
liberté individuelle et ce que l’on appelle les libertés fondamentales :
liberté de penser, de croyance, d’expression, de réunion et qui a permis l’éclosion
de la République et de la démocratie. La France, c’est la patrie des Droits de
l’Homme, dans sa dimension universaliste.
L’identité nationale se
traduit par des signes visibles qui en sont les symboles : le drapeau, le
buste de Marianne, l’hymne national : « la Marseillaise », et par
une devise : « Liberté, Egalité, Fraternité », inscrite au
fronton de toutes nos mairies. Il y a peu, elle se concrétisait encore pour les
jeunes hommes par l’obligation de faire le service militaire. Etre « Français »,
c’est se référer à cet ensemble purement formel et en même temps, cela veut
dire qu’on est capable d’en interpréter le sens et d’en assumer les devoirs
autant que les droits, ce qui donne une responsabilité essentielle à l’éducation.
Et puis, il y a la langue. A
la fois signe fortement signifiant et vecteur indispensable à la pratique de la
démocratie, de la liberté d’expression, elle est indispensable pour participer
à tous les aspects concrets de la vie quotidienne, pour étudier, se cultiver,
travailler, se distraire, connaître les règles de la vie commune.
Un autre aspect de notre
identité, révélé par la confrontation avec des anglo-saxons ou des germaniques,
réside dans notre approche cartésienne des problèmes : pour faire court, un
Français théorise d’abord avant d’expérimenter alors que ses voisins partent de
l’observation pour en tirer une règle. L’exemple de notre enseignement des
mathématiques ou de la musique sont à cet égard particulièrement frappants.
... (à suivre demain)
Commentaires