HISTOIRE
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août 2024

ECONOMISER 200 MILLIARDS SUR DIX ANS, C’EST POSSIBLE !

Barnier

Voilà une affirmation qui intéressera Michel Barnier, notre nouveau Premier Ministre.  Et ça n’est pas une plaisanterie. L’interview de l’ancien gouverneur de la Banque de France énonce des pistes qui pourraient servir de chemin possible au nouveau gouvernement. Jacques de la Rosière a 94 ans et n’a pas perdu sa lucidité puisqu’il publie un nouvel ouvrage : « Le déclin français est-il réversible ? ».  Selon notre sage de la finance, ex-directeur général du FMI et membre de l’Académie des Sciences morales et politiques, il est possible de réduire la dette sans toucher aux dépenses sociales.  Mais il appelle d’abord à un sursaut pour en finir avec les politiques du déni et de la facilité monétaire et budgétaire.  Et ça tombe bien, ce sont justement les principales préoccupations de Michel Barnier. Pour relever le défi, il faut d’abord identifier les causes du déclin de la France.

Les signes du déclin.

Sans entrer dans de trop longs développements techniques, on peut en citer quatre :  d’abord, la perte de compétitivité économique caractérisée par une perte de près de 30%  de capacité industrielle, la France ayant choisi une politique de stimulation continue de la demande intérieure très coûteuse au détriment de l’investissement productif, et entraînant des délocalisations massives à l’étranger ; ensuite, la permanence depuis près de vingt ans du déficit important de la balance commerciale, lié à la hausse des produits importés générés par ce qui précède ; à cela vient s’ajouter le déclin dangereux de notre système éducatif, qu’illustrent les statistiques de  l’OCDE, et que des politiques discontinuent n’arrivent pas à redresser ; enfin, le dernier signe en est l’état déplorable de nos finances publiques avec une dette qui a plus que doublé depuis vingt ans, passant de 50%  du PIB à 112%. Le budget n’est que le reflet des choix stratégiques qui ont été opérés.

Il faut mettre fin à la doxa bien pensante.

Nous nous sommes endettés à la faveur de très bas taux d’intérêts, en pensant favoriser la croissance. Mais on ne peut emprunter indéfiniment et aujourd’hui nous sommes confrontés à une double peine : l’abondance d’argent facile a conduit aux mauvaises dépenses et le retour de la hausse des taux d’intérêts commence à faire peser une charge qui pourrait devenir rapidement insupportable. Le niveau de l’endettement public qui va approcher les 120% du PIB fait que la charge de son coût est déjà supérieur au budget de la défense nationale. Les placements spéculatifs ayant remplacés les investissements productifs dont le retour est plus lent, la France souffre d’une économie qui s’affaisse et de comptes publics non maîtrisés. Il est temps que les dépenses de consommation, en fait subventionnées, laissent la place à l’augmentation des crédits pour la recherche et l’Education nationale. L’euro nous a protégés des dévaluations qui accompagnent toujours les politiques expansives.  Le seul reproche que l’on peut faire à l’Union européenne, c’est de n'avoir pas fait respecter le plafond de la dette fixé à 60% du PIB.

Il est possible de réduire les dépenses publiques.

Pour Jacques de la Rosière, il est réaliste de trouver 200 milliards d’économies sur dix ans, sans toucher aux dépenses sociales et sans provoquer une déflagration politique. Elles passent par le maintien de l’allongement de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, une révision de notre « millefeuille » territorial, une réduction du coût exorbitant de l’apprentissage (12 milliards d’euros) via une participation des entreprises. Il faut s’attaquer au sureffectif de la fonction publique (85 fonctionnaires pour 1000 habitants contre 56 en Allemagne) : le non-remplacement des départs à la retraite permettrait de réduire le surcoût estimé à 75 milliards d’euros. Il importe de faire comprendre que la France doit restaurer sa capacité à produire et retrouver sa « compétitivité budgétaire européenne ». Rien ne se règlera par de l’endettement supplémentaire. L’Etat a à sa disposition les rapports de la Cour des comptes. Pourquoi ne pas leur donner l‘autorité qui leur manque en rendant leurs préconisations incontournables, un peu comme une règle d’or qui interdirait à l’Etat de présenter un budget en déficit.

Evidemment, on découvre le chemin à parcourir. 

Avec le discours de la gauche, dans le déni constant avec son insatiable désir de relance de la demande, mécanisme qui a conduit là où on en est, il faut souhaiter bien du courage aux nouveaux ministres qui devront faire face à ce déluge de démagogie. Non seulement Michel Barnier ne bénéficie d’aucun état de grâce, mais il va être confronté à une épreuve très dure s’il assume de tenir un discours de vérité pour mettre devant leurs responsabilités la classe politique, les partenaires sociaux aussi bien que les citoyens. Vérité, notamment sur les retraites qui mobilisent déjà 14,4% du PIB et dont le déficit se creuse. Le redressement des comptes publics conditionne et nécessite en même temps un nouveau pacte politique, économique et social. Il est bon de rappeler au passage à ceux qui ont voté pour eux, que la gauche révolutionnaire (NFP) et droite nationaliste (RN), ont en commun un programme économique délirant dans lequel les dépenses sont certaines mais les recettes hypothétiques. Il revient donc au nouveau gouvernement de les convaincre que la priorité est désormais de soigner les trois plaies de l’économie française que sont la dette, la situation tragique de notre commerce extérieur et la productivité en baisse si l’on veut que notre pays retrouve des marges de manœuvre. Il faudra gouverner selon des objectifs de long terme, en réalisant des économies plutôt qu’en multipliant les dépenses stériles et donner la priorité au travail, à la production et à l’innovation.

On verra si rétablir le dialogue avec le peuple français ça marche.  En tout cas, c’est le seul chemin qui vaille.

 


LE NFP A MATIGNON, vu par Samuel Fitoussi.

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Amusons-nous un peu.

Emmanuel Macron aurait dû nommer Lucie Castets Première Ministre. Voilà ce que cela aurait donné, selon Samuel Fitoussi, chroniqueur au Figaro. Le bloc-notes se devait de partager ce point de vue humoristique avec ses lecteurs.

« Chaque semaine, pour Le Figaro, notre chroniqueur pose son regard ironique sur l’actualité. Aujourd’hui, il imagine l’avenir radieux que promettrait la formation d’un gouvernement issu du Nouveau Front populaire.

1) On peut chipoter sur les détails du programme du NFP, mais on ne peut nier que son diagnostic général est le bon : la France manque de dépenses publiques, d’impôts et d’immigration.

2) Les JO furent un magnifique succès, et prouvèrent que la France, quand elle y met du cœur, peut retrouver sa grandeur d’antan, illuminer le monde de son génie. Le NFP a retenu les leçons de ce triomphe, et pourra en prolonger le souffle : tous les mercredis dans la cour de Matignon aura lieu un défilé de drag-queens obèses à barbe. Les dimanches, à l’heure de la messe, un discours de Daphné Burki, diffusé depuis la tour Eiffel, retentira dans le ciel de Paris.

3) Contrairement au gouvernement actuel qui, trop longtemps, a laissé prospérer les discours dangereux, le NFP sera intransigeant avec les ennemis de la République : CNews sera interdit. Quant à la justice laxiste d’Éric Dupond-Moretti, c’en sera fini : les fauteurs de troubles seront enfin mis hors d’état de nuire. Élisabeth Badinter sera emprisonnée et partagera une cellule avec Sophia Aram, Abnousse Shalmani, Caroline Fourest et Maïwenn. Quant à la lutte contre l’antisémitisme, elle sera enfin menée avec sérieux : Hitler et Jean-Marie Le Pen seront régulièrement critiqués.

4) Le patriarcat sera démantelé : avec le NFP, fini le règne des mâles blancs incompétents ! Place à la compétence féminine. Sandrine Rousseau à l’Intérieur, Mathilde Panot à l’Éducation, Marine Tondelier à l’Écologie, Ersilia Soudais à la Justice, Danièle Obono aux Affaires étrangères.

5) Nommé à Bercy, Louis Boyard saura dialoguer avec le FMI et les banques centrales du monde entier, calculer l’élasticité-prix de nos exportations pour évaluer l’impact d’une dévaluation de l’euro, concevoir des politiques de quantitative easing asymétriques pour éviter les trappes à liquidité, déployer une stratégie de couverture contre les risques de change dans un cadre d’arbitrage de portefeuilles d’actifs souverains, surveiller les écarts de rendement entre les obligations françaises et allemandes pour anticiper les tensions sur les taux. Le tout en animant « Fort Boyard».

6) Contrairement aux électeurs de droite, qui, Lucie Castets l’a brillamment analysé la semaine dernière, « ont voté pour le RN parce qu’ils adhèrent à des thèses racistes, qui sont non pas le fruit de leur expérience du quotidien mais du fait qu’ils regardent CNews, chaîne qui explique que les Arabes et les Noirs sont méchants(1)  », les électeurs du NFP, eux, tirent leurs opinions de leur expérience, de leur connaissance profonde et intime du territoire, et non du fait qu’ils écoutent France Inter, qui explique que l’immigration ne pose absolument aucun problème en France.

7) Les méthodes du NFP ont fait leurs preuves localement. Les députés de Seine-Saint-Denis comme Éric Coquerel et Thomas Portes, ou ceux des quartiers nord de Marseille comme Sébastien Delogu, pourront appliquer à l’échelle nationale les recettes qui fonctionnent si bien pour leurs administrés. À terme, la France entière ressemblera à leurs circonscriptions.

8) Avec le NFP, les squatteurs pourront reprendre une vie normale. Aujourd’hui, il arrive parfois qu’après deux ou trois ans de procédure, une décision de justice les déclare en situation irrégulière dans leur lieu de vie, pour qu’au bout de cinq ou six ans, ils en soient cruellement expulsés. Comment concevoir des projets à long terme dans ces conditions ? Le NFP mettra fin à cette situation inique.

9) L’inaction diplomatique de la France prendra fin. Les femmes afghanes seront soutenues avec des livraisons de burqas en polyester synthétique. Les femmes iraniennes, elles, pourront assister par internet à une formation contre l’islamophobie dispensée par un maître de conférences en théories queers postcoloniales à l’université de Rennes II.

10) Le NFP s’engage à une cohabitation pacifique et apaisante. Le président et ses collègues devront simplement accepter de déménager dans un entrepôt désaffecté en Seine-Saint-Denis, pour que l’ambassade de Palestine puisse s’installer à l’Élysée. »

Bon, finalement, je préfère  Michel Barnier !

 


MELUCHE, TU NOUS FATIGUES !

Mélenchon Bastille 2013

Enfin, Macron a trouvé un Premier Ministre.

Ce sera Michel Barnier, homme d’expérience s’il en est. Evidemment, il n’est pas parfait et pour la gauche, il a l’insigne défaut de venir de la droite modérée.  Un péché majeur. Une occasion de plus de hurler au déni de démocratie, au prétexte que c’est au Front populaire que devait revenir le poste, avec en justificatif un mensonge proclamé dès la première minute des résultats du second tour des législatives, au prétexte que le Nouveau Front Populaire était arrivé en tête. Comme aucune formation n’a obtenu la majorité absolue, ça n’en fait donc pas un gagnant pour autant.

Le  mensonge.

Mais ce qui est usant c’est l’obstination avec laquelle Mélenchon et ses acolytes le répètent, comme si à force, ça allait devenir une vérité. Et le coup énorme de Mélenchon à 20H01, de crier victoire avant même de connaître les résultats définitifs, a marché puisque pour 3 Français sur 4, en nommant Michel Barnier à Matignon, Emmanuel Macron n’a pas tenu compte du résultat des élections. Le mensonge, voilà le principal ressort de cette gauche marxiste dont les pseudos intellectuels n’apprennent jamais rien de l’Histoire. Car le remède qu’ils nous proposent, est le pire.  Jamais nulle part il n’a fonctionné. Toujours, où il a été et est appliqué, il a été semeur de mort et de pauvreté et fossoyeur de la liberté. Rappelons-nous Staline et ses goulags et ses 50 millions de morts, Mao et sa révolution culturelle et ses 100 millions de Chinois supprimés, encore aujourd’hui Xi Jinping et ses disparitions inexpliquées, ses camps d’internement pour les Ouïgours, Kim Jung Il et son peuple martyrisé et affamé… Vous en voulez encore : Maduro qui refuse d’admettre sa défaite électorale, qui fait tirer sur les manifestants qui protestent et se retranche dans son palais. Le peuple vénézuelien n’en peut plus de la pauvreté qui s’est abattue sur lui à cause du gaspillage des richesses, de l’incurie et de la corruption des gouvernants communistes. De tout temps et à toutes les époques, la même idéologie produit toujours les mêmes effets.

Le « gaucho » se reproduit.

Le problème, c’est que des illuminés continuent d’endoctriner nos jeunes dans nos universités et nos grandes écoles au mépris des réalités. Et le plus grave, c’est qu’une partie de la jeunesse continue de croire au « grand soir ». J’aurais donc vécu la moitié du 20ème siècle et bientôt le quart du 21ème avec le même débat. Les propagandistes changent, chantres enthousiastes d’abord puis obligés de se rétracter ensuite devant les évidences, une fois les miasmes de la propagande évaporés. C’est André Glucksmann, le père de Raphaël qui fait amende honorable, c’est Simon Leys qui démonte chez Bernard Pivot la pasionaria italienne de Mao … Mais en attendant, combien de temps aura-t-on vécu avec Georges Marchais et le « bilan globalement positif » de l’URSS, avant que celle-ci s’écroule sur elle-même minée par l’incurie de son régime.

Cette idéologie née au 19ème siècle a la vie dure.

Elle renaît sans cesse, parfois en changeant de couleur comme on peut le constater avec nos « verts » plus marxistes qu’écologistes, pratiquant le mensonge et les affirmations erronées avec véhémence. Marine Tondelier n’a rien à envier à Jean-Luc Mélenchon. Mais comment expliquer que la théorie de Karl Marx, qui pouvait trouver quelques fondements il y a 150 ans, continue de prospérer malgré les ravages qu’elle a causés ? Probablement y a-t-il dans le communisme, une forme de croyance obscurantiste dans les « lendemains qui chantent » et que la dictature transforme en galère dès qu’elle s’applique.

Alors de grâce, Méluche, épargne-nous tes incantations et tes appels à l’émeute. Tes flots de mensonges et tes vérités déguisées, tes accusations biaisées et tes faux-semblants. Avec toi, les Français vivraient en enfer, eux qui sont tant attachés à la liberté. Tout ce que tu sais faire, c’est appeler à l’émeute, à la manif’, car en vrai marxiste, tu rêves toujours du « grand soir », du chaos, de la révolution, du cauchemar romantique de la prise du pouvoir par la rue. Evidemment, il y aura toujours des gogos pour te suivre. Mais enfin, tu nous fatigues. A 73 ans, prends donc ta retraite !

En attendant, Michel Barnier s’est mis au travail.

Le mensonge du NFP arrivé en tête est démenti. Avec ses 180 députés, il est largement dépassé par les 225 du bloc central qui constitue désormais le 1er groupe à l’Assemblée nationale. 40% des Français pensent que la nomination de Barnier est une bonne chose contre 26% une mauvaise, et 52% pensent qu’il réussira à construire un gouvernement de rassemblement. Retour sur terre !

 


CIOTTI A TOUT FAUX !

Ciotti

Une UDR bien factice.

En créant une nouvelle version de l’UDR, Eric Ciotti persiste et signe. Je ne suis pas certain que la référence au sigle de l’ancien parti gaulliste soit pertinente et relèverait plutôt de la malhonnêteté intellectuelle en s’en servant pour concrétiser une alliance avec le Rassemblement national. Il y a bien des gaullistes qui doivent se retourner dans leur tombe. Je m’interroge même sur sa signification : que peut bien vouloir dire, en effet, Union « des Droites » pour la République ? De quelles droites parle-t-il outre la sienne ? Mais surtout, l’erreur est monumentale s’il s’agit de ranger le parti de Marine Le Pen dans cette catégorie.

Sans sombrer dans la diabolisation ni la caricature, le Rassemblement national n’est pas vraiment un parti de droite.  C’est un parti populiste au programme composite. De droite il n’a que ses postures radicales et véhémentes contre l’immigration et l’insécurité dont l’application concrète ne serait pas sans poser problème au regard de notre droit et de la cohérence avec les directives européennes. 

Qu’avons-nous de commun avec ce parti ?

En dehors de l’immigration et de la sécurité, pas grand-chose.

Sur le plan du programme économique, nous ne pouvons pas nous reconnaître dans les propositions démagogiques sur le renoncement à la réforme du financement des retraites, la hausse du SMIC, l’abandon de la loi Dutreil qui facilite la transmission des PME, la conception de « l’Etat stratège », version policée du dirigisme économique national-étatiste. A bien des égards, c’est un programme de gauche, ce que revendique Marine Le Pen quand elle affirme qu’elle n’est pas de droite.

Nous ne sommes pas du tout d’accord sur l’Europe. Le Rassemblement national préconise nombre de dispositions qui nous amèneraient à sortir de l’UE, bien qu’il se garde de le dire clairement. L’abandon des souverainetés que nous partageons avec nos partenaires, comme le rétablissement des frontières, en est l’expression la plus visible. Il y a peu encore, il voulait sortir de l’Euro.  Et que penser du rôle de Jordan Bardella qui a pris la présidence du groupe des nationalistes fondé par Victor Orban, principal allié de Poutine contre l’Ukraine et cheval de Troie de l’économie chinoise dans l’Union.

Ces divergences sont fondamentales et constituent, à mes yeux, des lignes rouges infranchissables, empêchant toute alliance. Et encore, je me garde de tout procès d’intention sur ce que serait une éventuelle prise de contrôle des médias, mise au pas de la justice ou prise en main de la police, au cas où il parviendrait au pouvoir. Si Orban est le modèle, ça craint. 

Je ne comprends pas la démarche d’Eric Ciotti.

Il a choisi un chemin de servitude. Désormais son sort est entre les mains de la famille Le Pen. Les messages qu’il nous envoie pour inciter à le rejoindre sont pitoyables et l’argumentation fallacieuse. La manière dont il a méprisé les instances des Républicains est honteuse. S’il y a une réalité qu’il faut bien prendre en compte, c’est l’échec du RN aux élections législatives. En votant à près de 75%, le corps électoral a clairement signifié qu’il ne souhaitait pas le voir gouverner. Je n’approuve pas pour autant le Front populaire mais personne n’a obligé les Français à voter et n’a tenu leur main dans l’isoloir.  Que le pays en ressorte ingouvernable, est une autre affaire.  Les comportements à la Ciotti n’y sont pas pour rien !

En refusant de confier au RN le gouvernement du pays, les Français ont montré qu’ils n’ont pas renoncé à rester fidèles à leur histoire et aux valeurs de la République. Surtout, les Jeux de Paris ont montré qu’ils étaient capables de se rassembler autour d’un objectif commun, d’étonner le monde par leur créativité, leur efficacité et leur sens de la fête, de rivaliser avec les meilleures nations au plan de l’organisation comme des performances sportives. La réussite des JO fournit des clés utiles pour sortir de l’impasse politique et engager le redressement de la France. On aura l’occasion d’y revenir.