A écouter Laurent Fabius l’autre
soir dans « Mots croisé », on pouvait le penser tant son
discours était alambiqué. Mais sa clarification hier soir dans le 20H de TF1
est bien plus convaincante. Elle a raison de poser le débat en terme d’années
de cotisations. Elle veut garantir le principe de la répartition, sans fermer
la porte à des régimes complémentaires. Elle pense que les organisations
syndicales sont les plus habilitées à parler en premier. Elle veut qu’on prenne
en compte la pénibilité dans le calcul du temps de travail. Autant de points sur
lesquels on ne peut être que d’accord.
Reste le problème de l’âge
légal sur lequel les socialistes font une fixation. Qu’ils veuillent défendre
une mesure emblématique du mitterrandisme, on peut le comprendre. Mais vouloir
figer l’âge de départ à 60 ans de façon immuable est évidemment discutable si
on veut tenir compte de l’allongement considérable de la durée moyenne de la vie.
C’est pourtant une focalisation inutile. Ce qui compte, c’est la durée de cotisation.
Ce critère, à lui seul suffit pour les générations à venir. Ils sont tellement
nombreux ceux qui commencent à travailler après 20 ans, que cette limite légale
pour partir avec une pension à taux plein deviendra rapidement obsolète.
Un autre point d’accord
réside dans le taux d’occupation des jeunes et des séniors. Toute réforme doit
s’accompagner de mesures significatives pour en augmenter les pourcentages. D’une
part parce qu’ils représentent un gisement de cotisations, d’autre part parce
qu’il serait pour le moins inconvenant de reculer l’âge légal de départ sans
avoir réglé auparavant le problème des retraites « anticipées ». Mais
pour cela il faut des emplois, donc de la croissance.
Avec le rapport du COR
(Conseil d’Orientation sur les Retraites), plusieurs pistes vont être proposées.
Jacques Chérèque a des idées intéressantes, Laurence Parisot aussi. Le débat ne
fait que s’ouvrir.
Dans nombre de professions, la retraite est fixée à 65 ans. Et il ne s'agit pas toujours de boulots peinards... Médecins infirmières libérales,, vétérinaires ect, ect...
Tiens, pendant qu'on y est, j'entends ce matin à la radio que la SNCF va encore être le cadre d'une grève pur Quoi déjà ? Et pourtant, comme disait Clémenceau : les fonctionnaires sont les meilleurs maris du monde car quand ils rentrent chez eux le soir, ils ne sont pas fatigués et ils ont d&j) lu le journal !
Rédigé par : jibe124 | 28 janvier 2010 à 19:10