L’ECOLOGIE POPULAIRE
10 décembre 2009
Lors du Conseil national du 28 novembre 2009, Xavier Bertrand a montré combien
sur cette thématique le parti était décomplexé : « Aucun gouvernement, sous aucune législature, n’aura fait autant pour
l’environnement que celui de François Fillon et de Nicolas Sarkozy. »
peut légitimement affirmer le Secrétaire Général.
Ecologie populaire « humaniste » car nous pensons que l’écologie est
au service de l’homme et non que l’homme est au service de l’écologie. Pas de
religion de la croissance pour la croissance ni de religion pour la
décroissance. Les richesses, nous en avons besoin pour financer les
dépenses liées au vieillissement de notre société et pour améliorer la vie de
nos citoyens. Une vision de l’écologie qui tourne le dos à celle des Verts dont
on attend qu’ils aient le courage de dire qu’elle entraînerait la réduction des
ressources de notre système social.
Ecologie populaire
« juste », c’est « une écologie pour tous », une écologie
pour le peuple, une écologie qui ne renchérit pas le coût de la vie, notamment
pour les plus modestes.
Ecologie populaire du « progrès scientifique », celle des panneaux
solaires, des biocarburants de deuxième génération, du nucléaire de quatrième
génération. Là aussi, il faut avoir le courage de dire que ceux qui
veulent arrêter le nucléaire fragiliseront notre indépendance énergétique. Mais
cela n’empêche pas l’investissement massif dans les énergies renouvelables dont
l’objectif est qu’elles couvrent plus de 20% de nos besoins d’ici 2020.
C’est pourquoi une
partie du Conseil national, sam
Vagues d’inondations, vagues de chaleur, intensification des
précipitations, hausse du niveau de la mer… Les perspectives tracées par
Rajendra Pachauri sont connues. Mais quand elles sont énoncées par le Docteur
Rajendra Pachauri, co-lauréat du prix Nobel de l’environnement en 2007 avec Al
Gore, elles prennent une incarnation toute différente. Parce que il préside le
Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Et que
la richesse et la pertinence de ses travaux sont aujourd’hui la référence.
Invité d’un débat sur le réchauffement climatique animé par Frédéric
Lefebvre et Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Rajendra Pachauri
a sensibilisé l’auditoire du Conseil national au fait que la « diversité
d’impacts nécessite l’attention de tous les pays ». Pour exemple, dès
2020, 75 à 250 millions de personnes subiront un stress hydrique en Afrique.
Pour le scientifique international, une « justice climatique doit guider
les actions en faveur des pays en voie de développement ». Il y a urgence
dans un certain nombre de pays, dont ceux du continent africain (malnutrition,
pénuries d’eau, pandémies et conflits générés par ces problèmes). « Nous
devons protéger nos populations et notre bien être national », estime le
Docteur Pachauri pour qui il est « très important de prendre des mesures
pour diminuer les émissions de gaz à effets de serre et de convertir les pays
en développement aux énergies renouvelables ».
Toujours pour le prix Nobel 2007, la France « accomplit énormément de choses grâce à
cette vision verte ». Pour lui, l’énergie nucléaire, le TGV, la r
Le prochain sommet de Copenhague représente « une énorme opportunité,
remarquable ». Impératifs nécessaires : prises de mesures pour
permettre de gérer les transformations climatiques ; coopération vers les
pays pauvres et marginalisées.
L’écologie populaire sera aussi au cœur de la campagne des
régionales.
Commentaires