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LA CHRONIQUE D’ARCHIBALD
LE CGTHON

L’ECOLOGIE POPULAIRE

Terre

Quand on parle d’écologie, on pense tout de suite aux « Verts ». C’est vrai, ils ont l’ancienneté du combat politique. Pourtant, le premier ministre de l’environnement a été nommé dans les années 70 sous un gouvernement de droite. On était encore loin de ce qu’on appelle aujourd’hui « écologie ». De fait, c’est aujourd’hui, on pourrait dire un « thème transversal » qui entre dans les programmes de la plupart des partis politiques. Les « Verts » se réservant la part de l’intransigeance pour ne pas dire « l’intégrisme ».

Cette préoccupation est devenue la quatrième dimension du « politique », après l’administration, l’économie et le social. Le réchauffement climatique contribue puissamment à sa prise en compte. Mais chacun a sa manière d’aborder le sujet. A l’UMP, on prône « l’écologie populaire », et quand on observe les efforts déployés par le Président de la République, on comprend que ce n’est pas qu’un simple slogan.

L’écologie populaire devenue « valeur à part entière », le « Mouvement populaire » va  la porter et la développer lors des élections régionales de mars 2010. Portée par Jean-Louis Borloo, Chantal Jouanno, Eric Diard et Xavier Bertrand, l’écologie populaire a pour principales caractéristiques d’être « humaniste », « juste » et favorable au progrès scientifique.

Lors du Conseil national du 28 novembre 2009, Xavier Bertrand a montré combien sur cette thématique le parti était décomplexé : « Aucun gouvernement, sous aucune législature, n’aura fait autant pour l’environnement que  celui de François Fillon et de Nicolas Sarkozy. » peut légitimement affirmer le Secrétaire Général.

Ecologie populaire « humaniste » car nous pensons que l’écologie est au service de l’homme et non que l’homme est au service de l’écologie. Pas de religion de la croissance pour la croissance ni de religion pour la décroissance. Les richesses, nous en avons besoin pour financer les dépenses liées au vieillissement de notre société et pour améliorer la vie de nos citoyens. Une vision de l’écologie qui tourne le dos à celle des Verts dont on attend qu’ils aient le courage de dire qu’elle entraînerait la réduction des ressources de notre système social.

 

Ecologie populaire « juste », c’est « une écologie pour tous », une écologie pour le peuple, une écologie qui ne renchérit pas le coût de la vie, notamment pour les plus modestes.

Ecologie populaire du « progrès scientifique », celle des panneaux solaires, des biocarburants de deuxième génération, du nucléaire de quatrième génération. Là aussi, il faut avoir le courage de dire que ceux qui veulent arrêter le nucléaire fragiliseront notre indépendance énergétique. Mais cela n’empêche pas l’investissement massif dans les énergies renouvelables dont l’objectif est qu’elles couvrent plus de 20% de nos besoins d’ici 2020.

 

C’est pourquoi une partie du Conseil national, samedi 28 novembre, a été consacrée, à quelques jours du Sommet de Copenhague, au réchauffement climatique.

Vagues d’inondations, vagues de chaleur, intensification des précipitations, hausse du niveau de la mer… Les perspectives tracées par Rajendra Pachauri sont connues. Mais quand elles sont énoncées par le Docteur Rajendra Pachauri, co-lauréat du prix Nobel de l’environnement en 2007 avec Al Gore, elles prennent une incarnation toute différente. Parce que il préside le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Et que la richesse et la pertinence de ses travaux sont aujourd’hui la référence.

Invité d’un débat sur le réchauffement climatique animé par Frédéric Lefebvre et Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Rajendra Pachauri a sensibilisé l’auditoire du Conseil national au fait que la « diversité d’impacts nécessite l’attention de tous les pays ». Pour exemple, dès 2020, 75 à 250 millions de personnes subiront un stress hydrique en Afrique.

Pour le scientifique international, une « justice climatique doit guider les actions en faveur des pays en voie de développement ». Il y a urgence dans un certain nombre de pays, dont ceux du continent africain (malnutrition, pénuries d’eau, pandémies et conflits générés par ces problèmes). « Nous devons protéger nos populations et notre bien être national », estime le Docteur Pachauri pour qui il est « très important de prendre des mesures pour diminuer les émissions de gaz à effets de serre et de convertir les pays en développement aux énergies renouvelables ».

Toujours pour le prix Nobel 2007, la France « accomplit énormément de choses grâce à cette vision verte ». Pour lui, l’énergie nucléaire, le TGV, la redéfinition de la croissance avec le critère du bien-être sont de bonnes réalisations dans le cadre de cette préoccupation environnementale.

Le prochain sommet de Copenhague représente « une énorme opportunité, remarquable ». Impératifs nécessaires : prises de mesures pour permettre de gérer les transformations climatiques ; coopération vers les pays pauvres et marginalisées.

 

L’écologie populaire sera aussi au cœur de la campagne des régionales.

 



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