HISTOIRE
LE 21ème SIECLE PLONGE DANS L’OBSCURANTISME.

REVENIR EN ARRIERE POUR AVANCER A NOUVEAU !

école de la république

 

Niveau scolaire.

Clément Beaune a été nommé successeur de François Bayrou comme haut-commissaire au Plan.  Son haut-commissariat a rendu ce rapport : « Niveau scolaire : faut-il s’inquiéter ? » Selon Clément Beaune, « un enfant de cadre en 2017 a de moins bons résultats en calcul qu’un enfant d’ouvrier en 1987 ! » La France est en déroute à chaque publication des classements internationaux (Pisa, Timss ou encore Pirls). Les causes ? La note évoque « l’effet potentiellement nocif des écrans », les rythmes scolaires, les pédagogies insuffisamment explicites, l’instabilité des programmes scolaires ou encore un métier d’enseignant peu attractif surtout pour les meilleurs étudiants. Tout y est.

Le mal des écrans.

Ainsi, les collectivités, tels les Pays de la Loire, qui ont investi dans des programmes d’équipement des élèves en tablettes ou ordi, pour réduire la « fracture numérique » ont tout faux. Aujourd’hui, des universités bannissent les ordinateurs en cours. La raison est toute simple : selon de nombreuses études, l’écriture favorise davantage l’apprentissage que la prise de notes sur ordinateur. Les ordinateurs ont commencé à coloniser les amphithéâtres il y a quinze ans. Telle une espèce invasive, ils semblent avoir mangé tous les stylos. Le bruit des centaines de touches appuyées chaque seconde ressemble à une petite averse continue, au point qu’on a parfois l’impression d’avoir affaire à des jeunes robotisés, qui notent tout sans se poser de question. Or, écrire à la main renforce l’assimilation des connaissances dans le cerveau : on ne peut plus tout prendre : il faut sélectionner – et donc hiérarchiser – en direct. La prohibition des ordis est désormais en place à l’Ices (Vendée), l’Ircom (Angers et Lyon), l’IPC (Paris) et récemment à l’IEP de Rennes, et les élèves comprennent vite que c’est pour leur bien. On ne le répétera jamais assez, la lecture et l’écriture sont des passages obligés pour apprendre et structurer le cerveau. Les effets nocifs des écrans, utilisés trop souvent sans limites, ne sont plus à démontrer : troubles psychiques, capacité d’attention réduite, insuffisance cognitive, mémoire profonde affectée… Sans parler des contenus nocifs qui circulent sur les réseaux sociaux et leurs effets délétères. Le résultat est catastrophique : système éducatif en déroute, apprentissage des savoirs dans toutes les matières en régression continue. C’est l’avenir du pays qui est mis en danger, tant, dans le monde d’aujourd’hui, « être savant » est primordial. Il ne s’agit pas de condamner l’informatique, mais de la cantonner strictement à son rôle d’outil, en l’intégrant dans les stratégies pédagogiques là où elle est utile.

revenir aux "fondamentaux".

Alors oui, pour restaurer une éducation de qualité, il va falloir revenir aux bons vieux fondamentaux. D’autant plus que les neurosciences corroborent les démarches. On sait comment le cerveau apprend, alors profitons-en : comme la méthode syllabique est la meilleure pour apprendre à lire, il faut à nouveau privilégier l’écrit, imposer la lecture tout au long de la vie scolaire, revenir à l’entraînement de la mémoire par la récitation, et à l’utilisation du cerveau pour emmagasiner les connaissances… Il faut donc abandonner toutes les stratégies pédagogistes dont on constate aujourd’hui l’inefficacité et les résultats catastrophiques. Il faut à nouveau former des promotions de hussards de la République pour enseigner, formées dans des centres de formation organisés sur le modèle des « écoles normales » où le savoir-être sérieusement « formaté » côtoie la validation du savoir, où la pratique pédagogique concrète accompagne la connaissance théorique. La 3ème République avait mis en place un système éducatif fondé sur l’empirisme : s’il a réussi à former des générations d’élites et à réaliser l’ascenseur social aujourd’hui en panne, c’est parce qu’il s’est trouvé qu’il correspondait aux attentes du cerveau humain. C’est inattendu, mais les neuroscientifiques le confirment.

Revenir en arrière n’est donc pas rétrograde, au contraire, c’est reprendre le chemin qui garantit l’avenir. Alors, qu’attend-on ?

 

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