HISTOIRE
QUAND « L’ART DU DEAL » TROUVE SES LIMITES !

LA DROITE RETROUVE DES COULEURS

Gaulois2

 

Comme un vent de printemps.

La belle victoire de Bruno Retailleau, confortée par les victoires successives dans les partielles législatives, dont la dernière en Saône-et-Loire avec Sébastien Martin face au candidat RN, redessine un espoir de renouveau pour les prochaines échéances municipales et présidentielle. Mais tout reste à faire !

Authenticité, pugnacité, constance…

D’abord, il est de bon ton d’insister sur son « conservatisme », comme si être catholique était aujourd’hui rédhibitoire pour exercer les plus hautes responsabilités. Mais on peut aussi considérer que cette authenticité est un gage de crédibilité. Davantage inspiré par Hannah Arendt que par Rihanna, par la lecture que par les réseaux sociaux, le Vendéen ne se prend pas pour autant pour un intello déconnecté de la réalité, ou un boy-scout égaré en politique. Il ajoute simplement à une ambition affirmée des qualités qui trop souvent manquent aujourd’hui : la solidité des convictions, l’intégrité dans la fonction et la constance dans le travail. Ce sont ces vertus toutes simples qui lui ont valu depuis sa nomination Place Beauvau la sympathie d’un nombre grandissant de Français ; c’est cette ligne claire qui lui a permis, sans esbrouf, de l’emporter largement sur Laurent Wauquiez. Si bien qu’on en vient à penser que Bruno Retailleau n’a pas besoin de parler : on sait ce qu’il pense. Et ça n’est pas pour rien qu’il a fait sienne la devise des écuyers du Cadre Noir De Saumur, où il a suivi sa formation d’officier de réserve : « En avant, calme et droit ! » Cela tombe bien, car elle lui sera bien utile pendant les deux ans qui nous séparent de l’élection présidentielle, tant il lui faudra de volonté et de constance pour ramener la droite « raisonnable » en pôle position, faire revenir les voix perdues dans l’abstention ou égarées tant au RN que chez les macronistes.

Un parti pour rassembler.

Ce qu’on attend de Bruno Retailleau, c’est bien sûr qu’il refonde un parti viable, qui serve de point d’ancrage lisible pour rassembler une majorité de Français et d’outil performant pour mener à bien les campagnes électorales qui réclament démultiplication des relais et des efforts. Il bénéficie pour ce faire d’une fermeté de convictions que l’on n’avait plus rencontrée depuis longtemps chez un ministre de droite en exercice, qui constituent aujourd’hui, le socle de sa légitimité, rencontrant l’assentiment d’une proportion de Français qui va bien au-delà de l’électorat de Marine Le Pen. C’est là l’essentiel : dans les temps que nous traversons, il ne s’agit pas nécessairement d’encarter à tout prix, même si c’est important, il s’agit d’entraîner, de donner envie, d’incarner de l’espoir en l’avenir qui manque tant dans le paysage politique. Le monde politique devrait se réjouir en ces temps où la politique tourne de plus en plus au carnaval, de la naissance d’une proposition fondée sur le sérieux, la compétence, la clarté des idées et le courage de les défendre. Avec Bruno Retailleau les Français tendent l’oreille parce que revient une parole intelligible et ferme associée à l'action. Le nouveau patron des LR veut devenir le porte-voix des honnêtes gens.

Un projet pour tous les Français.

Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Eviter à la France les deux périls qui la menacent : LFI, en premier et son fou-furieux de chef, Mélenchon, ersatz de dictateur, marxiste nostalgique, prêt à tout pour grapiller jusqu’aux voix des pires ennemis de la République -les islamistes radicaux- afin d’assouvir sa soif inextinguible de pouvoir absolu. Bruno Retailleau ne se trompe pas, il fait de la « gauche mélenchonisée » son principal adversaire : « C’est à eux que nous devons réserver nos coups. » De l’autre côté de l’échiquier, le Ministre de l’Intérieur écarte aussi toute perspective de rapprochement avec le Rassemblement national, soulignant à juste titre que le programme économique de ce parti est clairement de gauche. Derrière la façade ripolinée et « dédiabolisée » se cache toujours un simili « national-socialisme » qui ne dit pas son nom mais qui se décline discrètement dans les positions qu’il brandit au Parlement européen et dans son penchant poutinien. Son arrivée au pouvoir serait aussi une catastrophe pour notre pays. La bataille qui commence sera très difficile. Pourtant, le moment semble venu, profitant d’une voix enfin audible, de proposer aux Français un chemin global que seule la droite libérale traditionnelle peut proposer, en dehors des solutions simplistes des populistes qu’on trouve aux extrêmes. Bruno Retailleau, parce qu’il a la réputation de parler vrai et de faire, peut proposer un projet qui décline aussi bien la maîtrise de l’immigration, la lutte contre l’islamisme radical, le retour de la sécurité que le redressement de nos finances publiques et la débureaucratisation, la libération de l’économie avec le retour de la croissance pour tous.

Bref, remettre la France à l’endroit ! Avec un atout supplémentaire, celui qu’apporte un personnel expérimenté au service de l’Etat et des collectivités. Un savoir-faire que l'on peut observer aussi bien au gouvernement que dans les collectivités qu'il gère.

 

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