ARCHIBALD EN APARTE : LE RETOUR DE CRUELLA
19 novembre 2009
L’égo de Royal est intact. Et la voilà de retour dans son meilleur rôle : celui de la femme fragile cruellement persécutée. Un moyen de combler le vide tragique de sa pensée politique et la gestion calamiteuse de sa région, érigée en « modèle par la preuve ». On ne peut pas mieux dire ! Elle a réussi au moins une chose : faire parler d’elle avec un moyen des plus simples dont elle sait que les médias sont friands : mettre le « bin’s » dans son parti et manifester son autorité, pardon, son autoritarisme. Il n’en faut pas plus pour que chacun de ses déplacements se fasse entouré d’une nuée de journalistes aux aguets et gourmands. Mais Vincent Peillon connaît mieux que personne la « bête » et n’a pas l’intention de se laisser faire. Il a même dit tout haut sur un plateau télé ce que d’aucuns pensent tout bas et que Frédéric Lefebvre avait déjà énoncé : son comportement relève du « psychiatrique ». Un peu fort, mais il est mieux placé que quiconque pour l’affirmer. Défense facile pour l’intéressée qui aussitôt le compare au porte-parole de l’UMP, ce qui évidemment relativise l’effet dans le camp de la gauche. Mais enfin, virer les gens alors qu’ils sont élus, n’est-ce pas le summum de la démocratie. A côté, Nicolas est un enfant de chœur !
Mille sabords !
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