Christelle Morançais présente 3 ans de mandat à la Région !
20 décembre 2018
Commençons par le commencement.
Deux mots à ces journalistes qui nous prennent pour des c..s et qui d’une semaine sur l’autre sont capables d’oublier ce qu’ils ont écrit. Ainsi je me souviens d’un titre en une du Courrier, pour ne pas le nommer, qui nous disait en gros, que la gauche allait gagner. On nous expliquait que faute de réserves, la droite était partie à la pêche aux voix tandis que le PS pouvait compter sur le renfort arithmétique et substantiel des voies vertes et des autres partis de gauche. Comme si la politique c’était de l’arithmétique ! La vérité, c’est que ce « brave » (je suis poli) type prenait ses désirs pour des réalités. Vaine tentative pour manipuler l’opinion publique. On l’a vérifié en découvrant la large victoire de Bruno Retailleau. Alors que, sans fausse modestie, un simple quidam comme moi avait annoncé dès dimanche dernier par un simple calcul et un peu de connaissance du terrain politique, le score effectivement réalisé : 42-37 ! Un peu mieux même. Les journaux locaux feraient bien de recruter des plumes qui aient un minimum de connaissances du terrain politique local. Au moins, c’est dit !
Passons aux choses sérieuses.
Donc la droite a remporté sept régions, mais n’aurait pas gagné, enfin, pas vraiment. Et même, le grand perdant serait Sarkozy. La gauche en aurait sauvé cinq, et ce serait un exploit obtenu grâce à la mobilisation citoyenne… Quant à la Corse, ayant échappé au dilemme Front National par le truchement des indépendantistes, elle a disparu des écrans radars. Tout ce que j’entends dans les débats, que ce soient entre politiques ou venant des experts en politologie, me semble bien convenu. A aucun moment on ne met en avant le « machiavel » qui gîte rue du faubourg Saint-Honoré. Car quoi ! Si le FN s’est retrouvé en tête dans six régions (effet loupe de mon article précédent), c’est bien à cause du bilan catastrophique de son action auquel il faut ajouter l’effet « 13 novembre » et sa cerise « 40 000 chômeurs de plus ». De quoi manifester de la colère, pas vrai ?
Et voilà les grandes manœuvres.
On se retire dans trois régions, au nom des grands principes, pour « faire barrage », et on calcule finement qu’on peut remporter les autres grâce aux triangulaires. Il faut dire que ça a failli marcher. A peu de voix près c’était le « jackpot » pour pépère : 3 ou 4 régions pour la Droite, les deux abandonnées à leur triste sort plus les Pays de la Loire considérés comme perdus, et le reste pour la gauche ! On imagine la Bérézina ! Fort heureusement, la campagne sérieuse menée par ses candidats de valeur, les listes Républicains-UDI ont pu se sortir du piège en Auvergne Rhône-Alpes, en Normandie, en Ile-de-France où Valérie Pécresse voit ses efforts enfin couronnés de succès. Ce sera donc sept régions pour la Droite. Et encore il s’en est fallu de peu, moins de 0,5%, qu’on remporte le Centre Val de Loire. En fait, si la gauche conserve la grande région Poitou-Charentes-Limousin et Midi-Pyrénées-Languedoc Roussillon, c’est surtout grâce à un découpage politicien très favorable. D’ailleurs, soulignons que les Républicains ont été bien inspirés de maintenir la liste de Dominique Reynié, car un retrait aurait très probablement libéré des électeurs qui seraient allés grossir ceux du FN, autant par dépit que par rejet d’un système clientéliste dont ils ne veulent plus.
L’arbre qui cache la forêt.
La vérité, c’est que sans les événements et sans redécoupage, la gauche aurait bien subi un immense revers électoral. Elle a limité les dégâts, mais c’est l’arbre qui cache la forêt. Le PS est en pleine décomposition et si à droite, la guéguerre des chefs appelée pudiquement « primaire » va battre son plein, à gauche, chacun aiguise son couteau qu’il cache soigneusement sous sa houppelande, car, j’en mettrais ma main au feu, les « petits meurtres entre camarades » ne vont pas tarder à commencer, au nom des « grands sentiments »…
La campagne pour les élections régionales est lancée.
Dans le Maine-et-Loire, notre tête de liste de l’Union de la droite et du centre, Paul Jeanneteau a entrepris avec son binôme UDI, Isabelle Leroy, et les membres de sa liste, de sillonner le département en visitant tous les cantons avec réunions publiques tous les soirs vers 19H. Une tâche harassante mais exaltante : visites d’entreprises, rencontre des acteurs du territoire de toutes sortes, découvertes parfois étonnantes, même pour des candidats pourtant enracinés dans leur territoire. Les campagnes ont ceci d’utile qu’elles sont en prise directe avec la réalité. Pourtant la fréquentation des réunions publiques est comme le temps : variable.
On sait que nos concitoyens sont attachés à leurs collectivités territoriales et que la grande majorité d’entre eux sont conscients des évolutions organisationnelles qui les touchent. Mais voilà, tout a été fait pour leur brouiller l’idée qu’ils se faisaient de « leur région ». Nombreux sont ceux qui regardaient depuis son origine cet échelon de la décentralisation comme un ovni, plutôt lointain, au rôle obscur. Mais les 22 régions avaient fini par entrer dans le paysage, et la plupart ont fini par se forger une identité comme les Pays de la Loire, quand d’autres comme la Bretagne ou l’Alsace bénéficiaient d’une évidence existentielle par leur Histoire. Mais loin d’atténuer le manque d’incarnation des régions, le récent redécoupage, auquel le Français moyen n’a rien compris, l’a aggravé. Ainsi l’Aquitaine, le Limousin et Poitou-Charentes n’ont aucune racine commune depuis le fond des siècles et pourtant sur un coin de table « on » a décidé de les fusionner sans autre forme de procès. Avec de bas calculs électoraux comme motivation, bien évidemment. S’il s’agit de bâtir « des stratégies territoriales » on en cherchera vainement les vecteurs dans cet assemblage hétéroclite de territoires dont les populations n’adhèrent pas au redécoupage qu’ils considèrent comme un mariage forcé au sein d’une entité artificielle.Pas étonnant alors que les Français manifestent un faible intérêt à l'égard des élections du mois de décembre. Seuls 60% d'entre eux savent qu'elles ont lieu et 45% seulement déclarent avoir de l'intérêt pour elles, ce qui laisse présager une participation électorale faible. Quand en plus 49% veulent en profiter pour manifester leur désapprobation à l''égard du gouvernement, on peut parier sur un effondrement des positions régionales de la gauche, qui de surcroît, part en ordre dispersé !
D’ailleurs, les Français sont majoritairement critiques à l’égard de cette réforme territoriale.
Seulement 27% d’entre eux considèrent que c’est une « bonne chose » ! Et ils sont 59% à penser que la création des grandes régions aura des conséquences négatives sur « l’identité locale du territoire » et 56% « sur la capacité de celui-ci à tenir compte des besoins des populations locales ». « Pessimisme sur les finances publiques » et « réticences » sont les deux épines d’une réforme improvisée et ratée. La loi NOTRe (pompeusement nommée Nouvelle Organisation du Territoire de la République) n’a pas complètement clarifié les compétences dans l’enchevêtrement du "mille-feuille" territorial pas plus que l’opacité de la fiscalité locale. Comment comprendre qu'on confère aux régions une compétence exclusive en matière de développement économique sans leur confier la politique de l'emploi sur laquelle l'Etat, pourtant en échec flagrant, veut garder la main. Enfin le mode de scrutin proportionnel de listes contribue à tenir les élus régionaux éloignés de leur terrain et leur nom est rarement connu des habitants. En toute logique cette réforme, trop partielle et inaboutie, va se retourner contre ceux qui l’ont promue, le vote sanction et le désintérêt sont les deux formes de comportements qui transparaissent dans les études d’opinion. Les 9 et 16 décembre prochain, c’est plus en vertu du climat politique national (ce que les récents sondages semblent attester), qu’à raison des programmes des listes en matière de lycées ou de TER, que les électeurs vont se prononcer. Et c’est peut-être tant mieux, mais c’est aussi dommage.
Certainement, il faudra reprendre le découpage inepte de plusieurs des nouvelles régions. Bien sûr, il faudra encore resserrer les compétences et leur donner davantage de cohérence et aller plus loin dans la logique économique. Evidemment, il faudra doter chaque échelon d’une fiscalité clairement identifiable. Mais dès à présent, les Régions vont avoir un rôle renforcé en matière de développement économique et d’aménagement du territoire, d’éducation et d’apprentissage. Ce sont là des leviers d’action majeurs pour lutter contre le chômage, pour améliorer le cadre de vie, la capacité à se déplacer, rendre le territoire attractif à travers son environnement et son écosystème économique … Les programmes ne sont donc pas anodins et une politique n’en vaut pas forcément une autre. Les citoyens devraient donc y regarder à deux fois avant de voter, car c’est de leur vie quotidienne dont il est question, beaucoup plus qu’ils ne l’imaginent. Ils devraient penser « Région » quand ils prennent du carburant, quand ils conduisent leur fiston au lycée, quand ils pestent contre le changement d’horaire de leur TER…Et là aussi, un vote sanction des sortants de gauche s’impose, car leur bilan s’apparente à celui du gouvernement : gaspillage de l’argent public, montée du chômage, explosion de la dette, imposition maximale, gestion sectaire. Et en Pays de la Loire, région naguère en tête pour le nombre des apprentis, on enregistre une baisse de leur nombre, ce qui est en soi, un exploit dont on se serait bien passé !
Nous avons la chance d’avoir un territoire régional inchangé.
Profitons des prochaines élections pour remercier les locataires actuels. Les Pays de la Loire ont besoin d’un nouveau souffle. Qui mieux que Bruno Retailleau, qui a fait ses preuves en Vendée, peut le lui apporter. Le camp le plus mobilisé remportera le scrutin. Pour l'instant, c'est celui de la droite et du centre, mais cette mobilisation n'est pas totale. Il faut donc faire campagne sans relâche.
Message de Bruno Retailleau :
« Chers Amis,
Après les succès de la droite et du centre aux municipales, aux sénatoriales et aux départementales, une nouvelle bataille nous attend. Les 6 et 13 décembre prochains, les Français éliront leurs conseillers régionaux.
J’ai l’honneur d’avoir été désigné pour conduire les listes de la droite et du centre pour cette dernière échéance avant l’élection présidentielle. Notre Région Pays de La Loire sort affaiblie de 11 années de socialisme. Le temps de l’alternance est venu !
La campagne qui commence doit nous permettre d’aller à la rencontre des habitants de nos 5 départements pour les convaincre que le socialisme, qu’il soit à Paris ou à Nantes produit les mêmes effets et les mêmes désillusions.
Le défi qui attend la droite et le centre sera exigeant et cette campagne sera difficile. C’est pourquoi nous avons besoin de vous tous.
Avec Yannick Favennec et les autres têtes de liste départementales, je vous propose de nous retrouver avant l’été pour une journée conviviale et militante :
SAMEDI 4 JUILLET
Esplanade de la Mairie de Sainte Luce sur Loire
A partir de 12h00
pour un déjeuner champêtre
Je compte sur votre présence, n’hésitez pas à relayer cette invitation autour de vous et à venir en famille ! »
BRUNO RETAILLEAU
Le temps fort : la présentation des têtes de liste départementales.
Chers amis,
En complément des analyses que je vous ai livrées, je vous invite à lire celle de Paul Jeanneteau, notre député de la 1ère circonscription de Maine-et-Loire.
LES LEÇONS D’UNE DÉFAITE
"Les élections régionales ont été marquées par un taux d’abstention sans précédent. C’est un message fort envoyé au pouvoir en place mais aussi à l’ensemble des partis politiques qui n’ont pas su mobiliser leurs électeurs.
Le moins que l’on puisse dire c’est que le débat sur le rôle, ou l’action, des Régions, a été escamoté, l’opposition ayant réussi à le déplacer au plan national. La critique systématique de la politique menée par Nicolas SARKOZY et François FILLON à l’évidence porté ses fruits.
Pour autant, cela ne constitue pas un programme de gouvernement. Il faudra bien, un jour ou l’autre, que les socialistes et leurs alliés fassent des propositions concrètes et expliquent aux français comment ils les financeront.
A ce moment là, il pourra y avoir un vrai débat, projet contre projet !
Le 21 mars, l’UMP a connu une lourde défaite. On pourrait trouver plusieurs raisons à cela :
- crise économique internationale très dure qui touche de nombreux français,
- élections de mi-mandat toujours défavorables au pouvoir en place,
- manque de lisibilité des Régions …
Mais, toutes ces explications ne sont pas suffisantes.
Notre camp doit faire face à ses responsabilités.
Depuis 2007, nous avons réformé en profondeur notre pays pour le moderniser et l’adapter à la concurrence internationale. Deux exemples parmi tant d’autres : la levée de la contrainte des 35 heures de travail hebdomadaire et l’autonomie de gestion donnée à nos universités. Mais, le rythme et la multiplication des réformes n’ont pas permis, n’ont pas laissé le temps à la majorité parlementaire de les expliquer, de leur donner sens et lisibilité. Bien des Français s’en sont trouvés déstabilisés.
Nous avons pris de nombreuses mesures sociales :
- je pense au RSA, que je suis fier d’avoir voté alors que les partis de gauche, Parti Socialiste en tête, se sont abstenus,
- je pense à l’accès à l’accession à la propriété pour les ménages les plus modestes (avec le Pass Foncier notamment),
- je pense à la prime à la cuve pour l’achat de fuel,
- je pense à la suppression de 2 tiers provisionnels pour 6 millions de foyers,
- je pense au chèque-emploi service universel qui permet à 1 300 000 familles d’être aidées à domicile,
- je pense au fonds d’investissement social, proposé par la CFDT et repris par le Gouvernement, destiné aux demandeurs d’emploi et aux jeunes qui souhaitent décrocher une formation adaptée,
- je pense à l’indemnisation du chômage partiel portée à 90 % du salaire net,
- je pense au minimum vieillesse augmenté de 6,9 % et qui atteindra + 25 % d’ici à 2012,
- je pense aussi à l’augmentation de 4,4 % de l’allocation versée à 814 000 adultes handicapés, avec l’engagement pris là aussi d’une revalorisation totale de 25 % en 5 ans …
Je pourrais encore multiplier les exemples.
Et pourtant, aujourd’hui les Français ont le sentiment que notre politique favorise les classes sociales aisées, parce que notre message est pollué par le montant du salaire d’Henri PROGLIO, ou encore par le bouclier fiscal. A ce propos, et je l’avais dit au moment de la mise en place du RSA, et je le réitère aujourd’hui, il me paraît plus que jamais nécessaire de sortir la CSG et le RDS de ce bouclier fiscal.
Alors, que faire à présent ?
Sombrer dans l’immobilisme ? Ce serait particulièrement dangereux pour notre pays et l’avenir des Français.
D’abord, il faut gagner la bataille de l’emploi. La lutte contre le chômage doit être en 2010 la priorité de nos priorités !
Ensuite, notre travail législatif doit se recentrer sur quelques réformes absolument indispensables :
- la sauvegarde de nos retraites qui à ce jour ne sont pas financées à long terme. Cette réforme sera d’autant mieux acceptée par les Français qu’elle sera juste et équitable, prenant en compte la pénibilité du travail, l’emploi des seniors, les carrières longues, et la réduction des inégalités (avec la diminution drastique des retraites chapeaux) ;
- la création d’une 5ème branche pour mieux prendre en charge la perte d’autonomie due au handicap ou à l’âge. C’est un véritable choix de société auquel nous sommes confrontés avec l’allongement de l’espérance de vie ;
- la réforme des collectivités territoriales, pour qu’elles soient plus efficaces, pour supprimer des doublons administratifs et ainsi mieux gérer vos impôts. Le scrutin de ces derniers dimanches prouve, presque 30 ans après les grandes lois de décentralisation, que le rôle des Régions n’est toujours pas identifié. Il faut donc donner plus de proximité, plus de clarté à nos différents échelons territoriaux et simplifier notre mille-feuille administratif. Qui peut dire ce que fait au quotidien chaque collectivité territoriale pour nos concitoyens ? Qui est capable de nommer les élus auxquels il peut se référer sur son territoire ?
- la lutte contre les déficits publics : on ne peut pas continuer à vivre au dessus de nos moyens et laisser nos enfants et petits-enfants une dette de plus en plus lourde. Il s’agit là d’un enjeu intergénérationnel ;
Écouter les Français, répondre à leurs attentes, tout mettre en œuvre pour sortir au plus vite de la crise, expliquer nos réformes, nous recentrer sur quelques projets essentiels et, comme l’a souligné François FILLON « Ne pas trahir nos engagements », tels sont quelques unes des clés qui nous permettront de reconquérir la confiance de nos compatriotes."
On se souvient que la « mémère de Lille » a fait campagne en voulant en faire « un referendum contre Sarkozy ».Eh bien on pourrait croire que ça a marché à lire les « unes » des journaux ou en écoutant les commentateurs : ça n’est pas le cas. Comment expliquer sinon que seulement une partie des électeurs de gauche se soient rendus aux urnes ? Rien que dans la région des Pays de la Loire, le candidat socialiste avec 54% a perdu 60 000 voix par rapport à son score de 2004 (51%) alors qu’il y avait 180 000 électeurs supplémentaires. Alors que dirait-on si on comparait avec le score du candidat de gauche en 2007… Le vote « anti-Sarkozy » ne concerne qu’une partie de la gauche seulement, celle qui est allée voter, soit le ¼ du corps électoral.
L’électorat traditionnel a été indisposé par l’évolution de la dette, l’ouverture à gauche et les récentes nominations, le style du président qui a voulu être sur tous les fronts, quelques réformes qui ont heurté les intérêts privés de quelques clans ou corporations comme les médecins ou les professions du droit, et aussi la crise profonde du monde agricole.
(La suite de l’analyse : demain)
On peut comme fait Martine Aubry, transformer la campagne du 2ème tour en croisade anti Sarkozy. Comme si le résultat de dimanche prochain pouvait avoir une influence sur la suite. Le taux d’abstention, même s’il diminue un peu sera toujours là pour qu’on puisse affirmer que le nombre des votants ne permet pas d’en tirer ce type de conclusion. C’est donc un détournement de scrutin pour cacher la misère. Les programmes bricolés verts-roses risquent de ne pas être très aguichants pour les reports de voix.
Alors, pourquoi ne pas sortir de la politique politicienne pour s’intéresser plutôt au programme, justement. Parce que c’est tout de même là que se situe le sens de cette élection : quelle équipe élire et pour quoi faire à la Région pendant quatre ans ? Et alors une évidence apparaît : le programme de Christophe Béchu est particulièrement bien fait. Parce qu’il s’est nourri des nombreuses rencontres sur le terrain, il correspond à des attentes réelles. Parce qu’il rassemble depuis le début des sensibilités différentes, il est équilibré. Parce qu’il est assis sur l’expérience, il est réaliste.
Derrière des têtes de chapitre d’apparence banales comme l’emploi, l’environnement ou l’éducation, on découvre des propositions concrètes et des engagements dont ou peut être certains qu’ils seront tenus. Sans entrer dans le détail, en voici quelques-unes qui me paraissent frappées au coin du bon sens : la création d’un « éco-pôle » dans chaque département pour mettre en évidence nos filières d’excellence, la mise en place d’un pôle unique d’orientation assorti d’un site internet qui regroupe toutes les formations professionnelles avec toutes les modalités utiles directement en ligne, complété par une banque régionale des stages, l’instauration de la gratuité totale des transports scolaires pour rétablir l’équité entre le rural et l’urbain en matière d’accès aux études…. L’engagement de réaliser une centrale solaire pour répondre aux préconisations du Grenelle de l’environnement satisfera ceux qui ont la fibre écologique, ainsi que la mise en place d’un titre unique de transport multimodal. Enfin, la volonté d’anticiper la réforme territoriale en supprimant dès maintenant tous les doublons administratifs avec les départements va dans le sens de la nécessaire économie des deniers publics.
Christophe Béchu a pris comme slogan « agir vraiment ». Le programme qu’il propose en est l’illustration. Nous avons tout à gagner qu’il soit le 21 mars le nouveau président de notre Région.
Il ne sert à rien de nier la réalité. La gauche vient de remporter les élections régionales et arrive largement en tête dans presque toutes les régions. La Majorité présidentielle n’a pas réussi à mobiliser son électorat suffisamment. Elle n’a pas su trouver les mots ou pas su envoyer le message attendu. Y en avait-il un ?
Après le débat d’hier soir, où chacun a pu se rendre compte de la capacité de Christophe Béchu à assumer la fonction, du réalisme de son programme, il n’est peut-être pas inutile de revenir sur les résultats du premier tour : oui, dimanche prochain est une nouvelle élection ;les compteurs ont été remis à zéro. Voilà pourquoi. J’emprunte à Jean-Noël Amadéi une analyse pertinente au plus haut point.
On peut comme fait Martine Aubry, transformer la campagne du 2ème tour en croisade anti Sarkozy. Comme si le résultat de dimanche prochain pouvait avoir une influence sur la suite. Le taux d’abstention, même s’il diminue un peu sera toujours là pour qu’on puisse affirmer que le nombre des votants ne permet pas d’en tirer ce type de conclusion. C’est donc un détournement de scrutin pour cacher la misère. Les programmes bricolés verts-roses risquent de ne pas être très aguichants pour les reports de voix....
Lire la suite dans le "journal des régionales" (cf. ci-contre)
C’EST LA CRISE ! Elle n’a pas arrangé les affaires de la
Majorité. On peut aisément comprendre que nombre d’électeurs qui ont cru au
slogan « travailler plus…. » et se retrouvent aujourd’hui dans la
galère quand ce n’est pas au chômage, n’aient pas eu envie d’aller voter et
soient désabusés. La crise prend cette promesse complètement à contre-pi
ETHIQUE EN TOC. Les socialistes ont fait campagne sur leurs « valeurs » qui ne sont pas cotées en bourse… J’en passe et des meilleures. Les Ecologistes nous ont abreuvés de leurs grands principes qui devaient sauver la planète. Mais voilà, aujourd’hui ils marchandent tous leurs convictions pour s’assurer des places de Présidents, vice présidents avec les voitures de fonction. Des convictions contre des places. Les électeurs vont-ils continuer d’y croire ?
Mille sabords
« La liste de Christophe arrive dans un
mouchoir de poche avec celle d'Auxiette alors que partout en
France les scores sont exécrables pour notre tendance politique.
- Christophe gagne presque
1 point par rapport à 2004,
- Auxiette perd 3
points par rapport à 2004 (alors qu'il était inconnu il y a 6 ans et
qu'il est sortant), ...
Lire la suite dans le journal des régionales (cf ci-contre)
Y’alla !
CURE DE JOUVENCE. J’ai
enfin eu dans ma boite aux lettres le document de Jacques Auxiette, celui où il
apparaît la main tendue pour ramasser l’argent qu’il nous pique. Ayant siégé
dans la même assemblée que lui en d’autres temps, je sais bien que comme pour
tout le monde, le temps ne l’épargne pas. Et là, miracle : s’est-il
réconcilié avec le clergé et a-t-il fait une cure de l’abbé Soury ?
toujours est-il que sur son document, son portrait, savamment retouché, accuse
vingt ans de moins ! Le voilà frais comme un gardon. A-t-il peur à ce
point que ces 69 balais soient un handicap face aux 36 de son adversaire ?
Pas très honnête quand même.
SUPER MEETING. A
Nantes, la salle était comble pour accueillir François Fillon, venu avec
Archibald.
Elle est n°2 de la liste du Maine-et-Loire derrière Christophe Béchu, et à ce titre chef de file départementale pour la campagne. Son talent, j’ai déjà eu l’occasion de l’évoquer à propos du débat avec les autres chefs de file locaux. Faire le tour de tous les candidats de la liste de la Majorité Présidentielle n’était pas possible sauf à avoir commencé quand la liste n’était pas connue. Par contre, en toute logique, je ne pouvais pas clore la série sans donner la parole à celle qui incarne la liste dans notre département.
Parallèlement, elle a mené une thèse universitaire en histoire
médiévale. Son itinéraire professionnel l’a ensuite conduite à occuper les
fonctions de collaboratrice parlementaire auprès du Député de la 14e
circonscription du Nord, avant de rejoindre en 2006 le Cabinet du Député-Maire
de Cholet en tant que Directrice de Cabinet et de la Communication de la Ville
et de la Communauté d’Agglomération....
Lire la suite dans le "journal des régionales" (cf ci-contre)
"L’INSUFFISANCE ENVIRONNEMENTALE"
Royal dans toute sa splendeur. Et il y a encore des gogos pour croire à sa « politique par la preuve ! ».
DOUBLE STUPIDITE !
Pour la journée de la femme, je me devais de donner la parole à une colistière. J’ai donc choisi une candidate dotée d’un solide palmarès qui fait honneur à la gent féminine : 10 ans Maire de Bouchemaine, elle a été aussi Vice Présidente de l’agglo d’Angers, et pendant 5 ans elle a présidé l’Association des Maires du Maine-et-Loire. Conseillère Régionale sortante, siégeant à la commission de l’environnement, elle n’a connu que les « menus plaisirs » d’être de la « minorité ». Enfin elle est Secrétaire Départementale de l’UMP, ce qui, dans notre département qui compte nombre de personnalités, n’est pas une sinécure bien que le poste soit bénévole.
DH : Que retenez-vous de ce mandat qui se termine ? ...
RENDONS A CESAR. J’avais accusé notre grand quotidien de l’Ouest de partialité. En fait je m’étais trompé au sujet du billet consacré à Jacques Auxiette que j’attribuais à l’interview de FR3 alors qu’il s’agissait d’Angers 7. Cette semaine, c’est Christophe Béchu qui a eu les honneurs du directeur de rédaction. Comme de plus, ces derniers jours, la balance des articles a été largement favorable à la tête de liste de la majorité, je ne peux que faire mon mea culpa. Je rends volontiers cette justice à Sébastien Grosmaître que j’ai accusé de porter des gros sabots…. un peu vite.
Lire la suite dans "le journal des Régionales" (cliquer sur le titre de l'article ci-contre à gauche)
ennuyeuse. Chaque
candidat a su respecter son temps de parole et aucun n’a glissé dans
l’invective. Au contraire, l’écoute réciproque aura été l’élément marquant de
cet échange où l’humour et le rire ont servi souvent d’exutoire aux différends.
Chapeau !
....
Lire la suite en pages "Régionales" ci-contre (cliquer sur le titre pour que la page s'affiche).
Maire de Saint-Sauveur de Landemont depuis de nombreuses années, André Martin est aussi président de la Communauté de Communes de Champtoceaux et Président du Pays des Mauges qui regroupe 71 communes (123 000 habitants). C’est dire si son expérience d’élu local est ancrée dans la réalité du terrain. La problématique du monde rural, il en connaît tous les rouages et tous les enjeux. C’est cette connaissance qu’il met au service de la liste de Christophe Béchu
DH : A votre
expérience de Maire vous joignez celle du Pays des Mauges. La Région est-elle
pour vous un interlocuteur important ?
AM : effectivement, mon expérience du terrain me
permet d’affirmer que la Région est un partenaire incontournable notamment pour
le monde rural, parce qu’elle est l’échelon qui a pour mission de structurer le
territoire et de mettre en place les infrastructures stratégiques pour le
développement économique, qui est lui-même une de ses principales compétences.
Nous sortons d’un mandat qui a été décevant. Il a manqué une volonté essentielle
pour diversifier et densifier les activités de nos territoires : celle de
« faire sauter les verrous ». Le franchissement de la Loire,
notamment pour les Mauges, en est un. C’est une clé essentielle pour le
développement de l’interland en arrière de Saint-Nazaire et de Notre-Dame des
Landes et pour la communication vers Rennes. Le département a développé ses
« Ecoparcs ». Il faut que la Région développe des
« Ecopoles ». Je n’ai pas trouvé cette vision stratégique....
Lire la suite en page "Régionales" ci-contre (cliquer sur le titre pour que la page s'affiche)
Christophe BECHU
Tête de liste de la Majorité
Présidentielle pour les Pays de la Loire
Laurent
DEJOIE Elisabeth DOINEAU
Tête de liste pour la Loire-Atlantique Tête
de liste pour la Mayenne
Fabienne LABRETTE-MENAGER
Antoine CHEREAU
Tête de
liste pour la Sarthe Tête
de liste pour la Vendée
et l’ensemble des candidats de la liste
« Agir Vraiment »
vous invitent au grand meeting
régional
en présence de François FILLON, Premier Ministre
Jeudi 11 mars 18 H à Nantes
Parc des expositions de la Beaujoire
...
Lire la suite en page "Régionales" ci-contre (cliquer sur le titre pour que la page s'affiche)
DH : Vous êtes
conseiller sortant. Quelle expérience tirez-vous de ce mandat passé dans
l’opposition à la gestion de gauche ?
DR : Le
Conseiller Régional est élu sur une liste et à la différence du Conseiller
Général, il ne représente pas un territoire. Cela ne lui laisse guère de moyen
d’exister, il a peu de moyens d’agir dans une majorité très préoccupée de
servir les copains...
Lire la suite en page "Régionales" ci-contre (cliquer sur le titre pour que la page s'affiche)
Mille sabords !
CE SOIR, CHRISTOPHE BECHU EST A 19H
SUR FRANCE 3
Vendr
Dès 10H15, il arrive sur le lieu du 1er rendez-vous. Le temps de partager un café avec Paul JEANNETEAU qui l’accueille sur son territoire et on attaque le vif du sujet par une rencontre à la mairie de Tiercé avec les représentants du « comité de ligne » et les maires du secteur. Thématique : les transports. Echange, écoute attentive et propositions. La tête de liste n’hésite pas à utiliser le tableau et le feutre pour expliciter son raisonnement....
Lire la suite dans le journal des régionales (cliquer sur le lien ci-contre à gauche)
Ce soir à 23H15, sur France 3, DEBAT DES REGIONALES : LES PAYS DE LA LOIRE avec la participation de CHRISTOPHE BECHU.
Le suffrage universel est ce qu’il y
a de mieux en démocratie. Mais encore faut-il que la sincérité du vote soit garantie.
Elle pourrait l’être facilement avec des urnes électroniques. Mais notre pays
en reste aux vieilles méthodes : le vote avec listes d’émargements,
enveloppes et bulletins en papier. Il oblige donc à de nombreuses manipulations,
sources possibles d’erreurs quand ce n’est pas de fraudes. Il est encadré par
des procédures strictes consignées dans un code électoral rarement respecté à
la lettre. Et il n’y a qu’une manière de s’assurer que le scrutin est honnête :
la surveillance contradictoire.
C’est là où le bât blesse. Nos
concitoyens sont de moins en moins enclins à venir consacrer du temps à tenir
les bureaux de vote et à les surveiller. Les présidents courent après des
assesseurs, les partis politiques en désignent mais pas suffisamment :
pensez donc, rien que pour Angers, il y a plus de 100 urnes à tenir et à
surveiller. Or, une surveillance effective et continue, la seule qui soit
opérationnelle à 100%, nécessiterait 3 personnes par bureau pour qu’elles
puissent assurer une présence continue et se relayer jusqu’au dépouillement,
pour lequel il faudrait une personne derrière chaque table.
Certains me diront : tricher
est difficile. Grave erreur. Au contraire, c’est très facile dès lors que la
surveillance n’est pas assurée. Ils me diront encore : les gens qui tiennent les bureaux sont des citoyens
honnêtes. La plupart du temps, c’est vrai, heureusement. Mais dans les grandes
villes, où le militantisme est plus virulent, ça demande à être vérifié. Les
possibilités de fraudes sont nombreuses et je ne vais pas entrer dans le détail
de celles (au moins une dizaine) qui sont citées dans tous les manuels de surveillance
de bureaux de votes. Sachons simplement que déplacer dix, vingt ou cent voix
dans un bureau peut être un jeu d’enfant. Améliorer un vote de 1000 ou 2000
voix sur une grande ville n’est pas une vue de l’esprit. Et impossible de
recompter les bulletins, ils ne sont plus joints aux feuilles de décompte dès
lors qu’elles sont signées. La tentation peut être grande quand l'enjeu est important.
C’est le 2ème tour qui
pose le plus de problèmes, quand il ne reste que deux listes en présence. Il n’y
a plus que deux camps pour surveiller le scrutin. C’est là que les fraudes
peuvent-être décisives. Rien qu’à Angers, il faudrait donc être en mesure de
mobiliser 300 personnes pour les 14 et 21 mars. L’UMP n’y est jamais arrivée
jusqu’à maintenant. Au scrutin municipal, qui était doublé du scrutin cantonal,
j’ai vu des bureaux tenus uniquement par du personnel municipal, sans personne
pour surveiller…Que dire ? Si ça se trouve, Christophe Béchu avait peut-être gagné (il suffisait de "déplacer" 300 voix)....
Le seul moyen d’être sûr, c’est de
surveiller. Alors si vous vous en sentez l’envie, surtout ne vous gênez pas. Contactez
la permanence de l’UMP, je suis certain que vous serez le bienvenu.
Alors vous pensez bien que la
polémique sur le salaire de M. Proglio que notre Président a eu l’honnêteté
d’assumer devant tous les Français a fait des dégâts. Si on y ajoute ses
erreurs antérieures d’affichage de son goût pour le luxe
« bling-bling » et le yacht de Bolloré qu’il aurait pu éviter, en
passant par le cas de son fils Jean qui « s’voyait déjà »…. Tout cela
habilement monté en épingle suffit à créer le brouillard qui nous empêche de
voir l’essentiel.
Au nom du complexe de Crésus (il est
permis d’être riche, mais faut pas l’dire, ni l’montrer), nous sommes condamnés
à être jetés dans les bras du couple infernal Aubry-Strauss, chouchous des
médias jusqu’à la prochaine tournée. Pendant que la cote de Sarkozy baisse,
celle d’Aubry monte. Les Français ne sont pas rancuniers : avec ses 35
heures, elle est responsable du quart de la dette, si ce n’est du tiers, et l’autre
mesure emblématique non financée qui s’avère être aujourd’hui un boulet, la
retraite à 60 ans, est à l’origine de la moitié. Le reste est dû à l’incurie
des gouvernements qui se sont succédé sans avoir le courage de corriger le tir,
soumis qu’ils étaient à la pression électorale d’un pays qui vote presque tous
les ans.
Le spectre de la réforme va coûter
une défaite électorale largement programmée à ceux qui soutiennent le
gouvernement. Mais qu’importe. L’essentiel est que le travail de fond se fasse.
Le jour n’est plus bien loin où l’on verra que ce gouvernement a été bien plus
vertueux que tous ceux qui l’ont précédé, y compris sur les déficits. La remise
à l’heure de la France pour l’inscrire dans le 21ème siècle ne
pouvait pas se faire sans douleur : la notion de proximité n’est plus la
même qu’au 19ème siècle et c’est pourtant à celle-là que
s’accrochent par démagogie ou par aveuglement
nostalgique une gauche qui confond emploi public et service public. Quand on sait
qu’un emploi public créé coûte 1,2 emploi privé…
Enfin, si nos électeurs avaient un
éclair de lucidité pour se mobiliser et aller voter, ce serait mieux. Il manque
aujourd’hui 5 points à la majorité présidentielle, ce n’est pas une catastrophe
et il est encore temps de se réveiller pour faire en sorte que les régions qui
devraient revenir dans son giron ne soient pas roses le 21 mars.