HISTOIRE

3 RAISONS DE COMBATTRE MLP

 

Puisqu’on est presque à la veille d’un jour d’élection et que les sondages nous abreuvent de la percée de la Madone de Lampéduse, grande séductrice des électeurs UMP, voilà trois raisons pour laquelle je ne voterais pas pour son parti, ni pour l’un de ses candidats si j’étais dans un canton renouvelable.

La première raison c’est que je suis convaincu qu’en matière de sécurité et d’immigration, elle ne fera rien de plus que ce qui est fait par l’actuel gouvernement. Parce qu’il fait le maximum de ce qui peut être fait ! Parce qu’il est impossible de faire plus ! La lutte contre la délinquance est toujours à recommencer comme une course sans fin. Les prisons sont pleines, comme dirait Eric Zemmour. Des réseaux de drogue sont démantelés tous les jours et quand le gouvernement veut adapter la législation à la réalité, c’est le Conseil Constitutionnel qui censure. Je ne parle pas des juges qui sont pleins d’indulgence pour ces gentils sauvages pervertis par la société… La mise à jour de l’habitat des banlieues est bien entamée, mais il faudra plus d’un mandat pour en voir le résultat bénéfique, s’il y en a un. L’immigration est contrôlée, mais les lois françaises comme européennes, les accords de Schengen, les accords bi-nationaux avec tel ou tel pays dans le passé font que nous accueillons bon an mal an 200 000 immigrés légaux. Sauf à détricoter ce que l’Histoire nous a légué, je ne vois pas comment on peut y échapper. Et les illégaux, les sans-papiers aussitôt pris en charge par les comités Théodule,  on sait quelles difficultés le gouvernement rencontre pour les « reconduites » à la frontière ou dans le pays d’origine. Le positionnement de Marine Le Pen est habile mais c'est une supercherie.

La deuxième raison tient dans son programme économique. Il est frappé d’obsolescence dès qu’on en prend connaissance. C’est l’économie sous-marine, le plongeon assuré. En fait de vague bleu marine, ce sera un tsunami pour notre économie. Marine veut mettre la France au Régime Vichy : amaigrissement assuré ! le volet économique et financier commence par un allégement général de la pression fiscale, la prise en charge par l’Etat jusqu’à 200 € par mois de la part salariale des cotisations sociales en deça de 1,4 SMIC, une augmentation du SMIC accompagnée d’une hausse générale des salaires. Il prévoit un grand ménage dans les allocations et dans les dépenses liées à l’immigration… En face de cet alourdissement des charges, on cherche la contrepartie financière : une lutte sans merci contre la fraude fiscale, et comme les dépenses publiques donneront la priorité à l’investissement, toute la réponse tient dans le « choc fiscal qui créera les conditions d’une croissance retrouvée ». Une manière de présenter une relance par la consommation dont on connaît les effets ravageurs sur notre balance commerciale. Et évidemment le tout est agrémenté de droits de douane protecteurs et de contingents, et s’il le faut la « francisation » des entreprises menacées (on peut dire aussi nationalisation). La sortie de l’Euro  complète la tragédie. Et la dette ? Quelle dette ? … Ce mélange sent étrangement le national-socialisme des années 30. Là, on connaît la suite !

La troisième et dernière raison est plus prosaïque : elle n’a aucune chance d’être élue. Elle peut arriver en 2nde position. Rien n’est impossible, encore que Nicolas Sarkozy n’ait pas dit son dernier mot. Mais si c’était le cas, elle serait battue au 2ème tour à plate couture par le candidat qui lui serait opposé. Elle n’obtiendra jamais le vote des voix de la droite modérée et du centre. C’est au moins 70% de voix assurée pour son adversaire. Autrement dit, voter Marine Le Pen, c’est voter socialiste. Je vois bien qu’il y a des électeurs de droite, embrigadés dans des combats pour le compte de ceux qui veulent entretenir des luttes intestines et qui veulent « punir » le Président. La belle affaire : ils se feront peut-être plaisir, mais c’est se tirer une balle dans le pied. En récompense, ils auront la gauche qui défera tout, qui régularisera les sans-papiers, qui sortira le chéquier des dépenses sociales, et continuera de ruiner un peu plus le pays. Sans avoir comme le gouvernement actuel, l’excuse de la crise.

Autrement dit, le vote Front National, c'est pratiquer la politique du pire.


 


LA MADONE DE LAMPEDUSE

 

  Le_Radeau_de_La_Meduse


C’est tout ? … « L’Europe n’a pas les moyens de vous accueillir » a-t-elle lancé aux tunisiens fraîchement débarqués. On ne peut pas dire que Marine Le Pen avait grand-chose à annoncer en se rendant sur l’île de Lampedusa. On sait maintenant qu’en dehors des coups de menton, elle n’a pas de solution. Ceux qui attendent d’elle d’être le rempart pour « protéger le sol sacré de la patrie » de l’arrivée massive des étrangers en seront pour leurs désillusions.

Le déplacement sur l’île est une gesticulation bien dans la ligne de la politique de son parti. Dénoncer, protester, crier au scandale : pas de problème. Mais une fois au pied du mur, que ferait-elle de plus ? C’est qu‘il ne suffit pas de dire « qu’on se fait fort de… », il faut aussi respecter les traités et les accords qui encadrent, tant au niveau européen que français, tout ce qui touche à l’immigration. On ne détricote pas les textes du jour au lendemain. Marine Le Pen le sait bien. Donc elle ment !

Les deux mamelles qui alimentent son discours sont l’insécurité et l’islam. Sur la première, elle ne pourra pas faire plus que ce qui est fait par le gouvernement actuel. Là encore, les écueils sur lesquels on bute ne sont pas près d’être éliminés : juges laxistes, lutte contre la délinquance toujours à recommencer, prévention inefficace… Quant à la religion musulmane, il faut l’aider à mieux s’organiser pour qu’elle soit en mesure de s’adapter à la loi de 1905. Il ne s’agit pas de promettre de renvoyer des gens dans leur pays, quand la plupart, d’ailleurs, sont Français.

Pour faire reculer l’insécurité, sans diminuer les efforts de lutte contre toutes les délinquances, il faudrait un peu de croissance. Pour faciliter l’assimilation, il faut garder la main tendue et de la fermeté en même temps. Le débat sur la laïcité de l’Etat sera utile s’il montre clairement où sont les limites de l’acceptable pour tout le monde. Dans les deux cas, on n’a pas besoin de Marine Le Pen.

 


« Supprimer l'ISF pour réduire les inégalités »

 

Je verse au débat sur la réforme fiscale cette intéressante prise de position de Pierre Méhaignerie, réputé pour sa fibre sociale et son sens de l’équité, publiée aujourd’hui dans « Les Echos » (Propos recueillis par Pierre-Alain Furbury).

Pierre Méhaignerie

Pierre Méhaignerie est le Président UMP de la commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale.

Des deux scénarios avancés par l'exécutif, un allégement de l'ISF ou son remplacement par une taxation de l'enrichissement, lequel a votre préférence ?

Le débat n'est pas clos. Techniquement, je ne vois pas comment faire pour taxer l'enrichissement. C'est une usine à gaz. En ce qui me concerne, je souhaiterais la suppression totale de l'ISF, ou à défaut la suppression de l'ISF sur les entreprises familiales et le capital productif. Je suis d'ailleurs convaincu que, en cas d'alternance, le PS ne reviendrait pas sur cette mesure. Cette réforme peut tout à la fois accroître notre efficacité économique, créer plus d'emplois et, par là même, réduire l'inégalité majeure qui est, en France, le chômage. L'ISF limite la capacité des PME familiales à s'agrandir. J'ai vu trop d'entreprises être vendues lors du changement générationnel, lorsque les enfants n'assurent pas la gestion de l'entreprise et doivent payer l'ISF. Or maintenir la pérennité des entreprises familiales est le meilleur moyen de conserver et d'accroître nos emplois. En outre, l'ISF accélère les délocalisations, toujours au détriment de nos emplois. La perte de recettes annuelles dues au départ des capitaux représente davantage que les recettes annuelles de l'ISF. Alors que nous avons tous les atouts d'une nation prospère, l'ISF, tel qu'il est appliqué, est un des obstacles à la croissance.

Mais cette suppression de l'ISF ne serait-elle pas mal perçue par l'opinion publique ?

Je sais qu'il n'est pas facile de dire à la France des salariés et des ouvriers, à ceux qui ont des fins de mois difficiles, que la suppression de l'ISF est un des éléments qui permettra à notre pays d'avoir un chômage réduit et une plus forte croissance. Mais c'est pourtant la vérité, à condition bien sûr que la perte de recettes n'aggrave pas nos déficits et qu'elle soit compensée, à l'euro près, non pas par la classe moyenne mais par les catégories les plus favorisées. Lorsque, dans les réunions publiques, l'on explique que l'ensemble des pays européens ont supprimé l'ISF et que les seuls pays qui l'ont maintenu - la Norvège et la Suisse -ne l'imposent que sur l'immobilier et pas sur l'entreprise, ça fait réfléchir les gens... Il est vrai que, à quelques mois des élections, la pédagogie est difficile à faire. Les slogans salivaires martelés ont davantage d'impact.

L'exécutif a-t-il eu tort de lancer cette réforme si tard dans le quinquennat ?

Il aurait bien sûr fallu la faire plus tôt.

Comment financeriez-vous la suppression de l'ISF ?

Le coût n'est pas excessif. Elle serait financée en partie par la disparition du bouclier fiscal, la création d'une nouvelle tranche d'impôt sur le revenu pour les hauts revenus, et un plafonnement encore plus sévère des niches fiscales et sociales. Il est aussi possible de taxer davantage certaines formes d'épargne aujourd'hui exonérées.

Mais le gouvernement a exclu une nouvelle tranche d'IR, au nom de la valeur travail...

Au-dessus de 150.000 ou 200.000 euros, une part importante du revenu vient du patrimoine et pas du travail.

La percée de Marine Le Pen dans les sondages est-elle préoccupante ?

C'est bien sûr inquiétant. Il faut démontrer à nos concitoyens que le programme financier et économique défendu par Marine Le Pen ne tient absolument pas la route et aurait de graves conséquences, notamment pour les catégories populaires. Par ailleurs, qui, aujourd'hui, peut affirmer que c'est en sortant de l'euro et en fermant les frontières qu'on réglera les problèmes de notre pays ? Ceux qui se déclarent en faveur de Marine Le Pen veulent surtout exprimer un mécontentement, une insatisfaction vis-à-vis des élites politiques et économiques qu'ils jugent trop éloignées de leurs préoccupations, ainsi que certaines craintes face à la mondialisation et à l'immigration.

Que doit faire la majorité ?

Nous ne devons pas sous-estimer ces préoccupations concrètes et devons y apporter des réponses rapides et efficaces, dans le respect des valeurs républicaines. Il faut faire de la pédagogie et surtout obtenir des résultats concrets en matière économique, ce qui est difficile en période de crise. Angela Merkelen Allemagne ou Barak Obama aux Etats-Unis ont aussi des difficultés avec leur opinion publique. Je pense que la France a beaucoup d'atouts, pourtant, dernièrement, un sondage faisait apparaître que les jeunes Français étaient parmi les plus pessimistes au monde. Nous devons lutter contre cette tendance et leur donner des raisons d'espérer. Faisons preuve de davantage d'optimisme.

….


PROMESSES TENUES

Baroin

7 milliards d’économies d’ici fin 2011

L’enseignement majeur du nouveau rapport d’étape de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), rendu public le 9 mars à l’issue du cinquième Conseil de modernisation des politiques publiques précise qu’en mars 2011, 86 % des mesures engagées depuis 2007 avancent conformément aux objectifs initiaux, 10 % ont nécessité des “actions correctrices” et 4 % accusent des retards importants.

« Nous sommes en ligne avec notre objectif d’économies de 7 milliards, annoncées au titre de la RGPP pour la période 2009-2011. Les résultats sont au rendez-vous et de nombreux chantiers entrent désormais dans leur dernière ligne droite » précise François Baroin. qui souligne l’ampleur de réformes structurelles qui touchent tous les ministères.

La règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite aura ainsi permis, pour la période 2009-2011, de supprimer 100 000 postes. Et en 2012, le nombre de fonctionnaires d’État devrait revenir à son niveau de 1990, soit une réduction de 7 % sur la durée du quinquennat. Ces efforts de productivité ont bénéficié aux agents puisque la moitié des économies générées leur a été reversée, comme promis, soit 1,4 milliard d’euros pour la période 2009-2011.

Le rapport fait aussi le point sur les restructurations majeures entreprises depuis 2007, qui ont notamment conduit à supprimer 10 % des postes de directeurs d’administration. Ainsi, au ministère du Budget, la fusion des réseaux de la direction générale des impôts et de la direction générale de la comptabilité publique se poursuit à un rythme supérieur aux objectifs et d’ici fin 2011, la totalité des 100 directions locales uniques et des 750 guichets fiscaux uniques seront en place.

La réforme du service des achats de l’État a déjà permis une économie d’au moins 100 millions d’euros en 2010, notamment via des plans ministériels de réduction du parc automobile, qui, avant 2013, sera réduit de 10 000 véhicules. En matière d’immobilier, les surfaces occupées par l’État ont baissé depuis 2007 de 3 %, soit une économie annuelle d’environ 100 millions d’euros sur les loyers.

Cependant plusieurs “feux rouges” sont adressés aux ministères. La Justice est ainsi en retard en matière de simplification de l’aide juridictionnelle, de mutualisation des fonctions support de ses services déconcentrés et de rationalisation de ses implantations immobilières parisiennes. Le ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale n’a pas encore fait suffisamment d’efforts pour simplifier les demandes de droits pour les personnes handicapées et l’Intérieur doit accélérer la sécurisation de la délivrance du passeport et de la carte nationale d’identité. Le ministère des Affaires étrangères doit accentuer ses efforts pour adapter le réseau consulaire.

 


EGALITE HOMME-FEMME

 

Pour la "journée de la femme", le calepin se devait de mettre une femme à l'honneur. J'ai choisi Françoise Guégot, Députée UMP de Seine-Maritime.

Françoise guégot

Hier lundi, veille de la Journée de la femme, la députée UMP Françoise Guégot a remis au Président de la République, son rapport sur l’égalité entre hommes et femmes dans la haute administration. Des propositions pourraient être reprises dans le cadre de l’examen du futur projet de loi sur la précarité.

Chez les fonctionnaires d’État, la part des femmes au sein des emplois de direction représente 16,1 %, selon le récent rapport annuel 2009-2010 sur l’état de la fonction publique. C’est probablement pourquoi parmi les préconisations fortes de ce rapport, figure l’instauration d’objectifs clairs et contraignants, avec pénalités en cas de non-respect par les administrations.

Le rapport Guégot, qui porte sur les trois fonctions publiques (État, territoriale, hopistalière), met aussi l’accent sur les différences de salaires entre les hommes et les femmes, avec une moyenne globale de 7 % de moins pour ces dernières, à poste équivalent. Un écart “non expliqué”, selon la députée de Seine-Maritime.

Parmi les propositions, figure aussi l’obligation pour chaque administration de rédiger chaque année un rapport de situation comparée, comme c’est le cas pour les entreprises, sur la situation des conditions d’emploi et de formation des hommes et des femmes.

Encouragée par le Secrétaire d’État chargé de la Fonction publique, Georges Tron, Françoise Guégot espère une traduction législative et réglementaire de ses propositions. La fenêtre de tir est réduite, compte tenu du calendrier parlementaire chargé et de la proximité des élections de 2012. Le projet de loi en préparation sur la précarité pourrait donc servir de véhicule législatif pour certaines mesures, sous forme d’amendements.

Mais  l’important est d’aller vite. Tout dépendra de la négociation avec les partenaires sociaux, notamment sur les contraintes chiffrées. « Dans mon rapport, je propose par exemple 40 % de femmes pour les emplois nommés en Conseil des ministres d’ici 2017. Il n’est pas acceptable que la proportion de cadres dirigeants féminins reste inférieure à 20 % dans la fonction publique de notre pays » affirme François Guégot.

Nicolas Sarkozy lui a confirmé que ce sujet était important pour lui et qu’il fallait prendre les mesures adéquates pour faire avancer les choses rapidement. Il a indiqué qu’il y aurait des travaux interministériels sur cette question et des négociations seront ouvertes avec les partenaires sociaux.

 


VOUS AVEZ AIME NICOLAS …

 

                                                VOUS ADOREREZ MARINE !

 

La percée de Marine LE PEN n’est pas le fruit du hasard. Les commentateurs se sont empressés de désigner le coupable : c’est forcément Nicolas Sarkozy qui à force de jouer avec le feu en voulant débattre de l’identité nationale ou de la laïcité et de la place de l’Islam, a fait le lit du FN. La gauche, Bayrou, les verts, tout le monde y est allé de son couplet.

L’explication est un peu facile. Non pas que je veuille dédouaner le Président. S’il porte une part de responsabilité c’est plus dans ses erreurs de comportement du début du mandat que dans sa gestion des affaires ou sa volonté de traiter les vrais problèmes. Et une grande part de son impopularité vient d’une somme de petits mécontentements engendrés par les nombreuses –et nécessaires- réformes qui ont été menées.

Le gros du problème tient plutôt dans la montée du populisme partout en Europe. La France n’y échappe pas. C’est le contre coup de la crise et la lenteur de la reprise économique qui en sont plus sûrement les causes. Il est alors facile de dénoncer pêle-mêle, comme au café du coin : le chômage c’est l’Europe, la baisse du pouvoir d’achat, c’est l’Euro, l’insécurité c’est les immigrés, etc… en se gardant bien de proposer des solutions viables. Réponses de faux bon sens que le peuple bien naîf peut facilement assimiler.

L’Histoire est pleine de ces exemples de crise morale accompagnant les sorties de crise économique. Or, nous venons d’en subir une comme le monde n’en avait pas encore connu par sa violence et son ampleur. Comment s’étonner qu’une partie du peuple cherche dans de nouvelles expériences, les solutions que ceux qui sont au pouvoir ne semblent pas, à leurs yeux, en mesure de les trouver, et que l’opposition, empêtrée dans ses querelles intestines ne semble pas capable de proposer les alternatives.

Enfin, la gauche a une large part de responsabilité dans la montée du FN. Ce n’est pas une première. Mais à force de diaboliser Nicolas Sarkozy et d’attaquer en permanence le Gouvernement en inventant des affaires, en procédant au dénigrement systématique, en utilisant la violence verbale, ils récoltent ce qu’ils ont semé. Quand on veut se proclamer les gardiens de la vertu, il faut être irréprochable soi-même. Or tout le monde sait qu’au PS on ment, on triche et on affirme des contre-vérités avec la pire mauvaise foi, comme hier M. Désir qui osait affirmer sans sourciller à JM Apati  qu’en France « le chômage explose ».

N’en déplaise, nous continuerons d’affirmer qu’il faut débattre : il faut lever le doute identitaire, il faut rétablir la mixité de l’habitat, et si l’Islam n’est pas un problème, le manque de lieux de culte en est un, le contrôle du financement de leur construction en est un autre, et la formation des imams un troisième. Posons-nous les vraies questions et apportons-y des réponses concrètes. Quant aux donneurs de leçons, qu’ils se demandent eux-mêmes pourquoi ce n’est pas eux qui profitent du mécontentement dont bénéficie la chef de file du parti d’extrême-droite. Pour l’instant !

 

 


ARCHIBALD EN LIBERTE

 

  Longue vue 2 Longue vue 2


INTERNATIONAL

ET DE 7 !  Le roi des Belges, Albert II vient de nommer un 7ème  négociateur pour tenter de trouver une sortie de l’impasse dans laquelle se trouve son pays, le compromis impossible avec les irréductibles nationalistes flamands. Pendant ce temps la barbe de Polvoorde pousse. Comme on dit, « il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ! »

CALIGUFI. En libye, le sang coule. Le tyran n’hésite pas à utiliser son armée de mercenaires et ses troupes tribales pour tirer sur le peuple, nous abreuvant de discours tous plus « hallucinés » les uns que les autres. On pense aussitôt à Caligula, cet empereur qui  s’abreuvait du sang des romains jetés aux pires jeux sanglants dans l’arène…. Pour en tirer une jouissance.

NATIONAL.

RIFIFI. Comme c’est drôle, au moment où la « Sainte de Poitiers » prêchait sur la nécessité du retour de la morale et de la vertu, Montebourg publiait un rapport interne du PS au vitriol sur la fédération des Bouches-du-Rhône et la gestion « Guérini ». Il faut dire que les soupçons de trafic planent sur la famille. Voilà qui promet !

RESISTIBLE ASCENSION. Il ne s’agit pas d’Arturo Ui, mais de Marine qui bénéficie ce dimanche d’un sondage alambiqué qui la crédite de 23% d’intention de votes. Même si le cas de figure est surtout cathodique, Il vaut mieux prendre le résultat comme un signal et que ce soit maintenant plutôt que dans un an. Un «averti » en vaut deux.  J’aurai l’occasion de vous faire part de mon point de vue à son sujet.

COUP DE POMPE. Le prix des carburants n’en finit  pas de monter dès que le prix du baril prend un centime de plus. A la remonte, ça répercute illico. En sera-t-il de même à la baisse, si toutefois ça se produit ? Le Gouvernement serait bien inspiré de prendre des mesures d’écrêtement avant que la grogne ne gagne le bon peuple. Avant les cantonales, un geste sur le plafonnement de la taxe, ça ne ferait pas de mal, non ?

PSCHIIIIT ! L’affaire d’espionnage chez Renault semble tourner en eau de boudin. Il a l’air fin aujourd’hui le Carlos. Il semble même que l’argent versé aux quidams qui devaient enquêter pour financer des indicateurs n’aurait pas été dépensée. Les ingénieurs mis à pied rigoleraient s’ils n’avaient pas de sérieuses raisons de se plaindre.

LOCAL

« COCORISCO ». Le club angevin, dont la gouvernance est en délicatesse avec la justice, ne semble pas s’émouvoir pour autant, et c’est une belle et franche victoire par 3 buts à 0 qu’il est allé chercher à Grenoble pour se qualifier aux dépends de Chambéry, en demi-finale de la Coupe de France. Le prochain adversaire, c’est du lourd : le PSG, tenant du titre ; Mais c’est sur ses terres à Angers.  Alors ici, que voulez-vous, on croit à l’exploit. « Allez les petits ! », aurait dit « Roger ».

CARAMBA, ENCORE RATE ! La semaine dernière des « indiscrétions » publiées dans la presse faisaient savoir que la nomination de Marc Laffineur à un poste de Secrétaire d’Etat était imminente. Aux « Anciens Combattants », précisait-on.  Finalement, cela n’aura pas encore été pour cette fois-ci. Le temps se réduit comme peau de chagrin pour le député-maire d’Avrillé de se voir siéger un jour au Gouvernement, même sur un strapontin… Pas de regrets, il peut espérer mieux !

MEGOUALOMANIA. Le maire de Trélazé à piqué une colère mégalomaniaque après le directeur de la salle Amphitéa qui avait osé s’étonner de l’intérêt de son projet de construire une salle de spectacle de 7-8000 places à Trélazé. Le chou lui enfle tellement qu’il se voit bientôt à la tête d’une commune dont le renom fera pâlir d’envie la Préfecture toute proche. On dira alors Angers près Trélazé ! Les logements-casernes qu’il construit à tour de bras sur sa commune pour élargir son assiette fiscale et éponger son endettement ne lui suffisent pas. Une salle pour cultiver "l'hommes des casernes", quoi !

DU VENT ! Quoi de plus facile à réaliser que des promesses qui portent sur des choses qui existent déjà. C’est le programme du PS pour les cantonales du Maine-et-Loire. Sur 44 propositions, 35 sont déjà entrées dans les faits, 3 sont hors compétences du Conseil Général, 1 est en cours de réflexion dans la Majorité départementale, 2 ne sont pas vraiment prioritaires, 1 a été mise en oeuvre dans les départements voisins et s’est soldée par un échec…La dernière est une proposition de la Majorité sortante. Mais comme les électeurs ne sont pas au courant, pourquoi se gêner. On peut toujours faire croire !

VERBATIM.

IL L’A DIT ! François Bayrou, parlant de ce qu’il connaît bien : « Rassembler les centristes, c’est comme conduire une brouette pleine de grenouilles : elles sautent dans tous les sens ! » C’est sûrement de là que vient l’expression « grenouiller » en politique.

 

 


LE PS MARCHE SUR LA TETE

 

Martine Aubry a trouvé le moyen de sortir du débat sur la multiplicité des candidatures en imposant l’idée du « programme d’abord » auquel devra se référer le candidat qui sera désigné par les primaires. Une drôle de manière qui est à l’inverse de l’esprit de l’élection qui veut qu’un candidat se présente devant les électeurs avec son programme, et soutenu par un ou plusieurs partis.

En posant le problème à l’envers, elle veut donc imposer, ce qui est bien dans sa nature, la prééminence du parti sur le candidat : une manière de le ligoter, voire de mettre la France sous la tutelle idéologique du Parti Socialiste. Elle voudrait verrouiller ainsi le débat à son profit qu’elle ne s’y prendrait pas mieux, car aucun autre candidat, sauf peut-être Benoit Hamon, n’acceptera de jouer un jeu aussi réducteur.

Ainsi elle pense tuer, en premier, la candidature DSK qu’on n’imagine pas se soumettre à un tel scénario, lui qui rêve au contraire d’un boulevard sans primaires pour « y aller ». Mais on ne voit pas non plus François Hollande dont l’aura monte progressivement et dont les positions sont bien plus intelligentes que la compilation des promesses sorties des conventions cornaquées par le porte-parole maison. Et encore moins « Ségolène la rebelle » qui y verra une injure à son inspiration messianique.

Ce serait aussi une duperie de plus. Car une fois élu qui empêchera l’ancien candidat de s’affranchir d’un carcan programmatique irréaliste qui viendra se fracasser sur le mur des réalités, comme le programme socialiste de Papandréou en Grèce qui a fait long feu au bout de 48H.

La démarche de Sarkozy était plus honnête, quand en 2007, il avait bâti son programme  à partir des propositions de l’UMP mais demandé solennellement lors de la convention de son investiture, « la liberté » d’agir et d’aller au-delà de sa famille. Cela lui a permis ensuite de faire l’ouverture à des personnalités de gauche qui sont entrées dans le gouvernement.

 


CACHEZ CET ISLAM QUE JE NE SAURAIS VOIR

 

Burqa

Le procès en sorcellerie intenté par la gauche sur la volonté du gouvernement de débattre de la place de l’Islam dans notre pays et des rapports que la religion doit avoir avec la République relève de l’hypocrisie. Ou plutôt c’est Tartuffe qui refuse de voir l’échec du multiculturalisme que pratique « l’amère de Lille » dans sa commune.  C’est en niant les réalités qu’on amène des voix au Front National, mais cela devrait dispenser au moins de donner des leçons.

Il est grand temps en effet de réaffirmer nos racines chrétiennes. Non pas sur le plan religieux, mais en ce qu’elles ont conduit à la civilisation dans laquelle nous vivons, et quelque part inspiré le type de démocratie que nous avons choisi. L’UMP organise début avril un débat sur la place de l’Islam : c’est un sujet qu’il ne faut pas laisser à l’extrême droite qui s’en sert pour alimenter la protestation, sans jamais proposer de solutions, autres que l’exclusion. Il est bon que  nous proposions cette réflexion, parce que c’est le rôle de la Majorité et sa responsabilité.

Le Premier Ministre en a fixé le cadre avec sérénité et dignité. Il ne s’agit pas de stigmatiser les musulmans mais de trouver les voies d’un apaisement qui ne confond pas les extrémistes avec l’immense majorité de ceux qui pratiquent dans des conditions tout-à-fait compatibles avec nos valeurs. Il nous revient par contre de préciser ce cadre et de dire clairement où sont les limites de ce que nous ne sommes pas prêts à accepter, comme l’expliquait si bien l’autre jour Alain Finkielkraut sur la 5. La France est un pays d’accueil qui a ses traditions et sa culture. Celles-ci peuvent s’enrichir d’apports extérieurs comme cela a toujours été. Encore faut-il que ceux qui souhaitent y vivre se les approprient eux-mêmes ainsi que son histoire.

Il est important d’en débattre, et j’espère, pas seulement entre nous.

 

 


FISCALITE : L'IMPASSE ?

 

Contribuable détroussé

Le Gouvernement souhaite abolir le bouclier fiscal que les hurlements de la gauche ont fini par rendre impopulaire et inefficace, alors qu’il n’était qu’un bricolage pour atténuer les effets pervers de l’ISF. En confiant la mission de réformer à François Baroin, il lui a été aussi spécifié que la réforme devait se faire à recettes constantes. Autrement dit c’est un exercice de haute voltige pour pas grand-chose : trouver environ 4 milliards de recettes. C’est sans commune mesure avec le fond du problème que l’on peut résumer en deux exigences : la hausse des impôts et la diminution des dépenses pour alléger le poids de la dette publique.

Comment s’étonner alors qu’aucune des pistes examinées par le Ministre du Budget ne se soit révélée réellement satisfaisante : ou bien elles réintroduisent des injustices sous prétexte d’en finir avec celles de l’ISF, ou bien elles ne rapportent pas assez pour compenser la recette qu’il génère. Il a fallu abandonner la piste de l’imposition sur la plus-value des résidences principales, il est vrai limitée à celles dont la valeur dépasse 1,2 million d’euros ; Il n’est pas question non plus d’alourdir un peu plus les impôts sur les plus-values mobilières. La baisse des taux d’intérêt ne permet pas d’entamer davantage le revenu des obligations sinon à mettre en péril le marché des actions encore en partie déserté par les épargnants. On a voulu se rabattre sur l’assurance-vie et le débat fait rage. S’il est vrai que cet investissement est relativement épargné, son rendement a énormément baissé depuis deux ans.

Au fond, le bouclier fiscal n’a pas empêché l’exil des capitaux. C’est en grande partie dû à la violence des attaques de la gauche qui en a fragilisé l’impact. Peu importe. Le Président a probablement tort d’écarter la création d’une tranche d’imposition sur les revenus à 46% (41% actuellement). C’est une recette qui ne ruinerait guère les plus riches et aurait l’avantage de produire une recette substantielle. D’abord parce que l’austérité et la rigueur doivent pouvoir s’appliquer à ceux qui ne se priveront que du superflu et d’autre part parce qu’une telle mesure bouclerait le bec à la gauche.

On va donc se résoudre à un énième bricolage. Alors qu’il faudrait une réforme d’ampleur de l’ensemble du système fiscal, ne serait-ce que pour le rendre stable. Car le principal problème de la fiscalité française c’est qu’elle change tout le temps.

 



C’EST SUR, EUX, ILS SAVAIENT…

 

Les événements du monde arabe donne l’occasion une fois de plus à l’opposition et la gauche plus généralement de céder à cet exercice dans lequel elle excelle : donner des leçons. Et le remaniement annoncé hier est évidemment une occasion de plus dans laquelle elle s’est immédiatement vautrée. Et nous avons eu droit au défilé des Moscovici et autre Hamon de services pour nous délivrer leurs inepties inspirées. Pour l’un le nouveau gouvernement est « baroque ». Il oublie qu’en matière d’art, ce fut l’un des plus riches. Il oublie aussi qu’en la matière la famille à laquelle il appartient donnerait plutôt dans le style décadent du début du 20ème siècle connu sous le nom de style « nouilles ». Quant au porte-flingue du PS, il nous a habitués à ses jugements aussi méprisables que définitifs. On n’attendait pas que la politique du chef de l’état trouve grâce à leurs yeux. Je leur demanderai bien de dire à Martine Aubry qu’il faudrait qu’elle se renouvelle un peu, parce qu’affirmer à chaque saillie que Nicolas Sarkozy est à bout de souffle, ça fait un peu méthode Coué. Comme si elle essayait surtout de s’en persuader elle-même.

Il est évident qu’on se serait bien passé de l’épisode de la remise en ordre à laquelle il a bien fallu procéder. Sortie désolante et inévitable pour MAM, mais convenons qu’elle s’est elle-même enferrée par ses imprudences et ses omissions. Elle devrait pourtant savoir que les chacals qui animent une certaine presse sont toujours prêts à salir et aussi qu’en ce début de 21ème siècle, plus rien ne peut être caché. Raison de plus pour être très vigilant quand on occupe des postes aussi exposés que celui de Ministre des affaires étrangères de la France. Je profite de l’occasion pour me réjouir du retour d’Alain Juppé au Quai d’Orsay et de l’arrivée à la Défense de Gérard Longuet. Les tâches qui les attendent ne seront pas de tout repos en cette année préélectorale. Je suis certain qu’ils les assumeront avec compétence et détermination.

Les propos du Chef de l’Etat ont bien situé le débat et les enjeux d’une situation internationale très mouvante. Il a dit tout haut ce que tous les Français pensent tout bas, à mille lieues de l’optimisme béat des « pro-révolutions » illusionnés par l’idéologie. C’est sûr, ils avaient une boule de cristal : ils avaient vu les événements venir, ils auraient anticipé, ils auraient porté haut le soutien de la France aux peuples en lutte pour leur liberté. Que n’en ont-ils rien dit au mois de décembre pour la Tunisie, au mois de janvier pour l’Egypte, etc… Et pourquoi ont-ils attendu le dernier moment pour exclure ces « tyrans » de l’Internationale socialiste à laquelle leurs partis gouvernementaux appartenaient. Ces éternels donneurs de leçons n’ont pas la conscience aussi pure qu’ils veulent le faire croire et leurs cris sont d’autant plus forts qu’ils veulent faire oublier ce qui fait désordre. Ils sont incorrigibles. Mus par l’antisarkozysme comme unique programme, ils en oublient leurs propres faiblesses. Si la France tombait entre leurs mains, ce serait tout simplement catastrophique.

 

 


LES INDISCRETS D’ARCHIBALD

 

MON PETIT DOIGT M’A DIT … Selon les médias, DSK aurait profité de son passage en France pour rencontrer discrètement François Hollande et connaître ses intentions au cas où il (DSK) serait candidat. Je sais ce que François lui a répondu. Vous voulez le savoir ?  … « J’aime pas les riches ! »

AMBIANCE. Au cas où « l’amère de Lille »  se retirerait pour laisser la place à DSK, « l’habitée du Poitou »  a fait savoir qu’elle demanderait à la 1ère secrétaire du PS la plus stricte neutralité dans la campagne des primaires. La confiance règne ! J’ajouterai « chat échaudé craint l’eau froide ». Elle sait bien que son élection à la tête du parti a été le résultat d’un complot contre elle de DSK et Fabius.

SOLITAIRE. Sur le perron de l’Elysée, l’ancien 1er Ministre a étalé sa grandiloquence habituelle et avait pris bien soin de faire savoir quelques jours avant qu’il quittait l’UMP, pour que sa visite ne soit pas interprétée comme un ralliement. Mais derrière les grands mots, qu’y a-t-il ? – du vent ! « J am a poor lonesome candidat, and it’s a long way from élection… ». quant à sa décision de quitter l’UMP, Chirac aurait dit : « ça m’en touche une sans faire bouger l’autre ! »

FUITES. A droite aussi, on pratique les petits meurtres entre camarades. Ainsi, de source ministérielle non identifiée, on assurait que MAM serait éjectée du gouvernement ce dimanche, sans que l’intéressée, toujours la dernière informée, en soit prévenue. Cela lui aurait évité ses dernières affirmations devant les caméras. Toujours charitables, les copains. Et c’est tellement facile de tirer sur une ambulance… mais pas très élégant.

DEVANT. Une analyse approfondie des récents sondages le montre assez bien. S’il y a une percée de Marine Le Pen, il n’y a toujours pas de désir de gauche. Non seulement, les Français ne font pas confiance à la gauche à 66%, mais les chiffres parlent d’eux-mêmes : quand Martine Aubry est la candidate, les candidats de droite totalisent 51,5% (Bayrou à part) contre 39,5% pour la gauche ; Et quand c’est DSK , le total des voix de droite est encore à 47,5%  contre 45,5% à la gauche. Chaque fois la droite domine sans présumer du comportement des électeurs du Modem. Plus que jamais, la Présidentielle se joue à droite !!!!

Cela devrait appeler les personnalités de gauche à un peu de modestie dans leurs commentaires.

LOCAL :

SCO (SUITE) : On le découvre maintenant, la ville d’Angers n’a pas été suffisamment vigilante, c’est le moins qu’on puisse dire, dans le suivi des finances du club professionnel. Notamment en n’appliquant pas tous les moyens qui étaient contractuellement prévus pour vérifier l’utilisation des subventions substantielles. L’adjoint Houdebine se débine. L’opposition si exigeante ailleurs, devrait ici réclamer sa démission pour… laxisme.

VACHARDS. L’Express a fait un encart spécial consacré à Christophe Béchu, le Président du Conseil Général, assez bien documenté, il faut le dire. L’intéressé est amené à dire le jugement qu’il porte sur ses adversaires et le fait avec modestie et hauteur de vue. On ne peut pas en dire autant du Maire d’Angers ou de la tête de file socialiste à l’assemblée départementale, qui ne peuvent pas s’empêcher d’égratigner au passage, en termes où la méchanceté pointe. Pour la grandeur d’âme, il faut s’adresser ailleurs, chez eux c’est toujours petit bras !

 

LA PROVOC. J’ai suivi avec beaucoup d’intérêts sur la 5 l’interview d’Alain Finkielkraut par Nicolas Demorand. Sur tous les thèmes abordés, le philosophe a montré avec pertinence la justesse de ses appréciations, sur l’identité nationale, les enjeux de l’immigration, les causes de la montée de Marine le Pen et pourquoi il faut la combattre et aussi l’aveuglement de la gauche à nier ces sujets. Mais pourquoi Demorand n’est-il jamais peigné ?

VERBATIM. D’Eric Zemmour : «  Avec les propos qu’elle tient sur son blog, Anne Sinclair nous ramène trente ans en arrière quand la bourgeoisie de gauche se parait des atours rutilants d’un antiracisme médiatique et moralisateur qui niait la réalité vécue par les petites gens… »

 

 


LES BRAS M’EN TOMBENT

 

Qu’un quotidien comme France-soir fasse sa « Une » pour épingler un voyage du 1er Ministre dans la Sarthe en avion est pour le moins stupéfiant. Il faut que les journaleux n’aient vraiment rien à raconter. C’est vrai, il pourrait prendre le TGV ou sa voiture. Mais voilà, Il n’est pas un quidam comme tout le monde. Les règles de sécurité à ce niveau de l’état sont impitoyables : déminage du train avant le départ, dégagement de l’autoroute pour s’assurer que la voie est ouverte… autant d’opérations lourdes propres à emmerder justement les quidams.

Que le 1er Ministre, comme le Président de la République utilise l’avion pour des raisons évidentes de sécurité et de rapidité est tout-à-fait justifié, sauf à faire croire à nos concitoyens qu’au plus haut niveau de l’état, on est un citoyen ordinaire qui n’aurait à subir que des contraintes sans bénéficier des moyens imposés par leurs nombreuses tâches. Simplement idiot !

Tout est bon pour jeter le discrédit sur Nicolas Sarkozy et François Fillon. Ces donneurs de leçons sont-ils aussi irréprochables que cela ? ne bénéficient-ils pas, eux aussi de quelques prébendes et avantages en rapport avec leur profession ? N’y en a-t-il pas quelques-uns qui n’hésitent pas se « gaver », condition nécessaire pour écrire un bon article… Sinon à quoi serviraient les « déjeuners en ville », de préférence dans les restaurants étoilés.

Ce qui est grave, c’est qu’on instille insidieusement dans le peuple le mépris des élites. Le retour de bâton pourrait bien être le vote populiste avec à la clé un bon musellement de la presse. Vous savez, quand on crache en l’air, …

 

 


POURQUOI STRAUSS-KHAN N’IRA PAS

   Dominique-strauss-kahn

D'abord, pour tout vous dire,  je l'ai trouvé vieilli, voûté, les sacoches sous les yeux accusant les heures de vol. Visiblement, ce n'est plus un perdreau de l'année et on peut y voir les marques de la vie intense, voire infernale que son poste l'oblige à mener. A côté, Sarkozy fait jeune premier.

Les exégètes ont cru discerner un début d’esquisse d’ébauche de commencement d’une démarche de candidat à la Présidentielle dans les propos de DSK. Ils confortent leur analyse par la soudaine montée en puissance du blog de Madame. Tout cela n’est pas faux. En effet, stimulé par des sondages flatteurs, qui ne serait pas tenté ? Comme disait un journaliste sur une radio périphérique parodiant Knock : « ça vous gratouille ou ça vous chatouille ? ».

Bien sûr qu’il est tenté. Mais…

D’abord ne faisons pas abstraction des haines tenaces et recuites qui perdurent entre quelques éléphants et « il » sait bien qu’ils ne lui céderont rien. A commencer par Ségolène Royal, voire François Hollande. Il n’a toujours pas digéré sa défaite dans les primaires en 2007 et surtout d’avoir été battu par celle qu’il considérait comme une « oie ». Ses ennemis ne sont pas qu’à la gauche du PS, ils sont aussi à l’intérieur. Et puis il y a ces foutues primaires qui ne sont pas faites pour plaire à la personnalité internationale qu’il est devenu. Ce sont des postes qui donnent la « gonflose ». Et il n’est pas faux de dire comme l’a constaté Jean-François Copé, que DSK est apparu hautain et un rien méprisant. Aussi on comprend qu’il soit ravi du cirque médiatique qui se fait autour de lui et qu’il en joue. Tout cela n’est que de la comédie, content qu’il est de jeter le trouble dans le marigot et de provoquer des réactions.

Je suis persuadé qu’il n’a pas encore pris sa décision.

Il n’a aucune raison de se précipiter. Il lui suffit d’entretenir la flamme, au cas où. Car il ne se décidera que si toutes les conditions les plus favorables sont réunies. D’abord faire en sorte que les primaires PS soient annulées, ce qui n’est pas gagné d’avance, même si quelques artilleurs sont à la manoeuvre. Ensuite que l’opinion continue de « l’appeler » massivement car il a très envie de jouer les « hommes providentiels », et cela n’est pas certain non plus d’autant  que sa cote doit beaucoup à la droite. Enfin il faudrait qu’il soit assuré que tout le parti serait en ordre de marche derrière lui, car il connaît son point faible : il n’aime guère faire campagne. Et là, on sait que la rose à des épines.

Il n’a pas non plus beaucoup d’intérêts à quitter son poste où il fait jeu égal avec les puissants que sont les Présidents américain ou chinois. Son salaire royal de Directeur du FMI assorti de nombreux avantages font de la condition de Président de la République française une bien dérisoire situation en comparaison. Mais par-dessus tout, il perdrait tout son crédit auprès des puissants à déserter son poste en pleine négociation du G20, et son départ serait vécu comme une véritable trahison par nos partenaires européens et par la France qui a soutenu sa candidature. Il a donc beaucoup à perdre. Vraiment, à sa place on n’hésiterait même pas…

Certains me diront que ce n’est pas possible, car un tel jeu nuit à son parti. Et si c’était le but ?

 


L’ACTUALITE A LA MODE ARCHIBALD

Longue vue 2 Longue vue 2 Longue vue 2


DSCas. A l’occasion de la réunion des Ministres des finances du G20, Le Directeur du FMI est donc de passage à Paris où il participe aux travaux. De quoi mettre toute la sphère « bobo-microcosmique » en émoi et mobiliser tout ce que la presse compte de « babas » à l’affût de l’indice. De deux choses l’une : où les médias sont décidément imbéciles et ils ne comprennent pas que la petite phrase ne peut pas venir en raison du devoir de réserve impitoyable que la fonction impose au « sphinx-candidat », où ils veulent absolument le piéger et lui faire dire ce qui ruinerait immédiatement sa carrière, la phrase à 200 000 $*(manque à gagner s’il se prononçait en juillet). Ce dérapage est hautement improbable.

* Le salaire annuel de DSK est de 495 000 $

DSK. Les attaques venant de la Majorité sont maladroites. D’abord parce qu’il n’est pas utile de taper en-dessous de la ceinture. Le personnage ne le mérite pas. Il serait bien plus judicieux de l’étreindre. Le meilleur service à lui rendre ne serait-il pas de le couvrir d’éloges pour le travail remarquable qu’il mène à la tête du FMI ? Surtout si ceux-ci venaient des rangs de la droite. Enfin, c’est pourtant facile à comprendre !

RECORD BATTU. 250 jours sans gouvernement. La Belgique vient de battre un drôle de record, que les Belges qui ont le sens de l’autodérision ont fêté par une grande fête de la « moule-frites ». Une manière de montrer à leurs politiques que l’esprit national existe et est transversal aux Flamands et Wallons. Les hommes ont décidé de laisser pousser leur barbe. Il ne reste plus que les femmes se décident à faire la grève de l’oreiller…

FNE. C’est à une bien triste et inutilement provocante campagne d’affiches que France Nature Environnement s’est laissée allée dans les stations du métro parisien. Je croyais cette association sérieuse. La voilà qui passe dans les « extrémistes » de l’environnement, ces ayatollahs qui croient détenir à eux seuls la vérité. Ils oublient simplement que l’agriculture qu’ils dénoncent, a, certes, parfois ses excès, mais elle a permis à la France de devenir autosuffisante sur le plan alimentaire, puis une grande nation exportatrice de produits agricoles, un pays où les industries agroalimentaires procurent des dizaines de milliers d’emplois. En même temps, l’espérance de vie n’a cessé de progresser. Si nos produits étaient si mauvais, vivrait-on aussi vieux ? Un peu de modération que diable !

NAIFS. On a bien compris que dans « l’affaire » de gestion du SCO, la ville d’Angers n’avait pas eu tous les documents entre les mains, enfin ceux qui ont déclenché l’enquête qui mène au procès de son Président le 8 avril. La ville s’en est émue auprès de la procureure en charge du dossier : « Mais pourquoi ne les a-t-on pas informés ? » La réponse est toute simple… et toute bête : le secret de l’instruction. Ilest vrai que celui-ci est tellement violé quand il s’agit de personnalités politiques (suivez mon regard), que peut-être on pensait ici que ça n’existait plus. Mais comment peut-on être aussi naïfs ?

TROP CHAUD ! Baissez donc un peu le chauffage, on a trop chaud dans nos appartements. Pourtant il fait – 30° dehors et c’est à Moscou. Mais voilà, le chauffage des immeubles est collectif et il est impossible de régler correctement d’un pâté d’immeubles à l’autre. Ce qui est sensé être gagné en économie d’échelle est largement reperdu en déperditions et difficultés de réglages. Certains pensent que c’est pour continuer de s’entraîner à résister aux chaudes températures (+ 40°) de l’été.

CasDAFI. Le leader libyen n’a pas l’intention de se laisser faire. La révolte gronde aussi en Libye, mais le Colonel qui tient le pays depuis 40 ans n’a pas l’intention de plier ses gaules comme son voisin. D’ailleurs l’état dans lequel il se trouve aujourd’hui à la suite d’un AVC ne pousse pas à l’imitation. Combien faudra-t-il de morts pour qu’il cède ? On parle déjà de 100. C’est sûrement bien plus. Les temps sont durs pour les dictateurs.

 

Les « Brèves » du dimanche

« Débile » : adjectif qualificatif attribut du sujet la France, pour sa politique envers la Tunisie. Employé par Mamère (en un seul mot) ; toujours prêt aux compliments et aux mots doux, le Noël. Et son attitude , ne cherchez pas, il a trouvé le bon mot.

« Ridicule » : autre adjectif qualificatif, épithète de « agitation », pour le tapage organisé autour de la venue de DSK à Paris. Employé à bon escient par François Bayrou, observateur impitoyable de nos meurs politiques.

« Dévastatrices » : encore un adjectif qualificatif, épithète du nom « primaires » pour qualifier les élections organisées par le PS pour désigner le candidat de la gauche réduite au PS et au PRG. Employé par Michel Vauzelle, Président de la Région PACA. Une bonne analyse d’un connaisseur de la vie interne de la gauche française et du PS en particulier.

« faire plaisir aux racistes » : locution verbale employée par Eva Joly pour commenter la décision de Nicolas Sarkozy de relancer le débat sur la laïcité en France. La Suédoise montre ainsi de façon flagrante qu’elle n’a pas notre culture « combiste » de la séparation des églises et de l’Etat.  Il faut prendre des leçons de « citoyenneté française » madame l’ex-juge. On peut-être laïciste et ne pas être raciste, c’est quoi ce langage réducteur et culpabilisateur ?

 

                                                           Mille sabords !

 

 


MIGAUD NE MEGOTE PAS

Migaud1

Dans son rapport annuel 2011, qui a été rendu public aujourd’hui, la Cour des comptes décerne pour la première fois des cartons rouges aux organismes publics qui persistent à ignorer ses recommandations. Plusieurs organismes publics sont pointés :“La Cour alerte sur des urgences à fort enjeu : le grand port de Marseille, Chorus (le programme informatique unique de comptabilité déployé dans les ministères) et les systèmes d’information financière de l’État et le Centre national de la fonction publique territoriale” (CNFPT), font savoir les sages de la rue Cambon.  

“Résolument constructive dans ses observations et recommandations, la Cour est aussi énergique et tenace dans le suivi des actions correctrices, particulièrement lorsque ces actions “tardent à venir”.

Le port de Marseille est particulièrement visé à propos “des urgences à fort enjeu ou sur des changements inéluctables” qui ne sont pas encore intervenus malgré les recommandations de la cour qui réagit aux conditions de travail des conducteurs de grues et de portiques, qui n’effectueraient que douze heures de travail hebdomadaire effectif à Marseille pour une rémunération mensuelle comprise entre 3 500 et 4 500 euros net.

La Cour des comptes délivre aussi des satisfecit “lorsque des progrès tangibles ou des avancées prometteuses” ont été constatés, précise son président. Parmi eux, les services publics d’eau et d’assainissement et les organismes faisant appel à la générosité publique.

Comme chaque année, le rapport s’ouvre sur un panorama des finances publiques que le gouvernement a promis d’assainir. Ainsi, selon les magistrats de la cour, le déficit public ne reviendra pas sous la barre des 3 % du PIB en 2013 sans mesures de redressement supplémentaires. Ils estiment que les économies et les hausses d'impôts annoncées par le gouvernement à partir de 2012 sont floues. Dans un précédent rapport sur la masse salariale de l'État, la Cour avait en effet souligné que la seule stabilisation en valeur des salaires des agents de l'État exigeait de geler la valeur du point de la fonction publique jusqu'en 2013 et de plafonner strictement les coups de pouce salariaux. Facile de faire comme si l’élection présidentielle n’existait. Selon Didier Migaud, le gouvernement est encore loin de l'effort de 20 milliards d'euros de réduction du déficit structurel recommandé par la Rue Cambon en juin dernier pour stabiliser puis réduire la dette publique. La diminution de 1,7 point de PIB du déficit prévue pour 2011 tient d'ailleurs en majeure partie à la fin des mesures exceptionnelles de relance et à une hypothèse de croissance optimiste de 2 %.

Les questions relatives aux dépenses fiscales (les niches fiscales) sont abordées : la prime pour l’emploi, dont bénéficient 8 millions de ménages, ou la compensation des charges du service public de l’électricité qui figure sur la facture de chaque consommateur.

La Cour des comptes s’est aussi intéressée aux politiques publiques de l’emploi et de la santé, au soutien aux exportations ou à la gestion du musée national du Sport.

Un rapport qui présente d'autant plus d'intérêt qu'on connaît la philosophie du Président de la cour.



ET SI ON PARLAIT DES CANTONALES ?

Pour_des_territoires_forts_efficaces_et_responsables_large

Les élections cantonales auront lieu dans à peine plus d’un mois, les 20 et 27 mars. Elles ne concernent que la moitié des cantons de France, et pour la première fois depuis longtemps, elles ne seront accompagnées d’aucune autre élection locale. Dans beaucoup de départements, l’enjeu sera considérable : François Hollande ou Dominique Bussereau en savent quelque chose, eux qui ne doivent leur majorité qu’à un siège.

Comme toujours, l’opposition voudrait faire de ces élections de gestion locale un test de portée nationale contre le Président principalement. Tentant à un an des présidentielles. Elles ne sont pourtant que des élections de Conseils Généraux dont les compétences dépendent beaucoup des transferts de l’Etat, comme le financement du RSA par exemple.

Cette élection est aussi particulière par le mandat écourté de trois ans au lieu de six qui sera accordé aux élus. Tous les cantons doivent se retrouver sur la même ligne de départ en 2014 pour l’élection des Conseillers Territoriaux.

Troisième particularité, qu’il ne faut pas oublier et qui lui confère une importance majeure : les conseillers généraux qui seront élus participeront au renouvellement du Sénat à l’automne prochain, et selon leur couleur politique, ils pourraient faire basculer la haute assemblée à gauche. Un détail qui devrait mobiliser l’électorat de la majorité.

La Gauche détient déjà toutes les Régions sauf deux. Elle est à la tête de près de 60% des départements. Si elle faisait basculer le Sénat et gagnait ensuite la Présidentielle et dans la foulée la majorité à l’Assemblée nationale, nous aurions une France pratiquement monocolore. Cela n’est certainement pas souhaitable. Aussi, ce serait bien que les électeurs de la majorité qui boudent traditionnellement les élections locales, et en particulier les cantonales, se déplacent cette fois-ci. Il y va de l’équilibre de nos institutions.

Pourtant, politiquement, chaque camp marche sur des oeufs. Anticipant des résultats médiocres, l'UMP met en avant le caractère local du scrutin et s'interdit toute campagne nationale. Mais son secrétaire général multiplie les amorces de débats qui sont certes passionnants mais pas forcément judicieux sur le plan de la stratégie électorale. C’est ainsi que devant le bureau politique, Dominique Bussereau s'est emporté : « Vos débats sur les 35 heures ou les fonctionnaires, c'est bien gentil, mais nous on a des élections dans (deux) mois ; provoquer une mobilisation de la gauche n'est pas le meilleur moyen de nous aider. » Le PS, de son côté, souligne à l'inverse que la gauche avait tellement progressé dans cette série en 1998 et 2004 (10 départements gagnés à chaque fois) qu'il lui sera difficile d'accroître son avance actuelle (58 départements métropolitains contre 37). Mais elle veut en faire quand même un test antisarkozy. Une vingtaine de départements seront regardés à la loupe. L'UMP mise sur la reconquête de deux départements franciliens, la Seine-et-Marne, et le Val-d'Oise, du Vaucluse, du Cher, de la Somme, de l'Allier et du Doubs. Le PS lorgne sur les Hautes-Alpes, la Vienne, le Jura, la Côte-d'Or, la Loire, les Pyrénées-Atlantiques, voire le Rhône, présidé par le garde des Sceaux Michel Mercier, et même la Sarthe, le département de François Fillon.

Pendant ce temps-là, les colonnes des journaux locaux commencent à se remplir des multiples candidatures de tout poil, où le dûment labellisé côtoie le sans-étiquette modéré divers quelque chose. Election particulière au scrutin uninominal, où l’étiquette politique n’assure pas grand-chose, sauf en ville. Aux urnes citoyens !

 

 


LES BREVES D’ARCHIBALD

Longue vue 2

Confidences. La femme de DSK a ruiné le voyage de la 1ère secrétaire en Afrique au FSI. Par sa petite phrase selon laquelle elle ne souhaitait pas que son mari fasse un 2ème mandat au FMI, elle a « fait » la une des médias microcosmiques. Se serait-elle mise d’accord avec Carla qui avait fait il y a quelques temps la même confidence au sujet de son mari ? Personne n’a relevé la similitude. C’est curieux comme aussitôt certains sont prêts à croire que ce sera le cas avec DSK. Un signal envoyé pour enrayer la chute dans les sondages ?

Fait divers. C’est le meurtre de Laëtitia vu par Benoit Hamon : « un fait divers exploité à des fins politiciennes ». Un simple fait divers, vraiment ? Choquant, tout simplement. L’antisarkozysme les rend autistes.

Minoritaire. Le facteur est minoritaire dans son propre parti. Le NPA n’arrive pas à décoller et se perd en querelles intestines entre groupuscules gauchistes. Des lendemains qui déchantent.

Fracasser. Pierre Méhaignerie pense que le programme socialiste se fracassera sur les réalités si la gauche l’emporte en 2012. « Il ne tiendra pas 48h, comme celui de Papandréou en Grèce», commente un économiste à "C’ dans l’air". De fait, la Grèce va devoir « privatiser » pour 50 milliards d’euros, d’ici 2015, « effort indispensable pour rester dans les clous du redressement ». Ceci sous l’égide du FMI, entre autre. C’est-y pas drôle ! Hamon devrait s’inspirer de l’exemple grec et des directives de son copain DSK pour rédiger le programme du PS, n’est-il pas ?

 

LES LOCALES ANGEVINES

 Ça déménage. Il ne sera pas possible de déménager le jour, dans la rue de la Roë à Angers, à cause du passage du tramway (en voie unique). La "Maireparinterim" a trouvé la solution : pour notre "Caillemomo", il faudra déménager la nuit, tout simplement. Tout ça parce qu’on a voulu faire passer à tout prix un tramway en voie unique dans une rue en pente très étroite. La connerie n’a pas de limite, mais là, ça déménage dur !

SousSco. Notre club professionnel a beau briller en Coupe, la mise en garde à vue de son président sur des irrégularités financières fait désordre. Selon la presse, il se serait même versé un salaire de 49 000 € par mois…Inutile de nous tourner vers les collectivités qui subventionnent, elles n’ont rien vu ou n’ont pas eu les documents. A la ville d’Angers, ça sent le laxisme si les manipulations relevées dans les comptes sont vérifiées. Tout le monde se débine…On en saura plus en avril. On a hâte de savoir !

Casse-pipe.  Dans le centre ville d’Angers, les autos ne sont pas les bienvenues. Il faut privilégier les transports doux, dont la bicyclette. Le hic, c’est que les cyclistes se prennent les roues dans les rails du tramway et l’on ne compte plus les chutes. Comme quoi les dessous du doux sont durs. Qu’en pense la "Caillemomo" ("maireparinterim" et adjointe aux déplacements) ? Elle a sûrement une solution qui décoiffe du genre : « pas de problème, le tramway passe devant l’hôpital, ils n’auront qu’à le prendre » !

 

 


APRES SARKO

 

  P1080316   P1080320

  

Je n’ai pas à vous dire si j’ai été convaincu par le Président. Je l’étais avant et j’ai retrouvé dans ses explications autant de raisons de continuer à l’être. Aussi, plutôt que m’attarder sur ses réponses aux questions posées, je voudrais vous livrer les quelques réflexions que l’émission m’a inspirées.

A la différence de l’année dernière, je l’ai trouvée sereine et j’ai apprécié la courtoisie des interlocuteurs. Même quand on sentait les désaccords percer, le respect de la fonction est resté présent, et c’est bien. Par contre, ils ont été trop timides dans l’exposé de leurs questions. On ne peut guère le leur reprocher, ce ne sont pas des professionnels mais ce que l’on gagnait en authenticité on le perdait dans leur émotivité. C’est la limite de la formule. Je ne suis pas fan de ce genre de prestations où l’on fait intervenir le quidam de la rue, fût-il sélectionné (sur quels critères ?) et qui ne sort que difficilement de sa problématique personnelle. On en arrive rapidement à la démocratie selon Mme Michu.

Les réponses de Nicolas Sarkozy ont été trop longues. Là encore, la gravité et l’importance des sujets abordés nécessitaient des développements argumentés, exercices sur lesquels il est parfaitement rôdé. Depuis longtemps on sait qu’il connaît ses dossiers, et par ses déplacements répétés en province, on voit bien qu’il a une expérience approfondie du terrain. Et pourtant, il n’a fait qu’effleurer bien souvent des problématiques, qu’avec l’aide d’un professionnel bien documenté, on aurait pu mener dans leurs recoins.

Du coup, l’émission a paru trop convenue. C’est dommage. Nicolas Sarkozy a-t-il convaincu ? Comme d’habitude à gauche on ironisera, et à droite on se réjouira. Postures convenues, elles aussi. Je retiens une idée de cette rencontre, que chacun pouvait toucher du doigt et comprendre : c’est quand le Président a évoqué « l’immédiateté qu’imprime l’actualité et la rapidité des événements » alors que les réponses politiques ont besoin d’un temps long pour faire leur effet. Bien vrai, c’est d’ailleurs tout le paradoxe d’avoir réduit le septennat en quinquennat. A ce principe, personne n’échappe, pas même Obama. Il s’applique aussi à notre opposition qui tente de nous faire croire tous les jours qu’elle détient une baguette magique !

 


 


INQUISOPPOSITION

   P1080292

François et Michèle n’ont rien fait de choquant ni de délictueux. Ils sont victimes d’un concours de circonstances habilement exploitées par les habituels requérants de châtiments expéditifs. Les chiens aboient, la caravane passe. Je leur garde estime et confiance.

Nous voilà revenus une fois de plus au temps de l’inquisition. Quel spectacle grandiose de voir Jean-Marc Ayrault, les bras levés dans l’hémicycle, en appeler à la République, comme si la « gueuse » allait s’écrouler demain ! De qui se moque-t-on ?  Alors si demain le vent de révolte se lève au Maroc verra-t-on les mêmes âmes sensibles fustiger les vacances de DSK ou de Ségolène Royal ? N’ayons que mépris pour ces pourfendeurs de vent, ces déclencheurs de tempête dans un verre d’eau et ces fouineurs de bas étages (à sens unique). Querelles dérisoires de gens sans horizon ni projet : prêts à Marat, ils sont prêts à Tibère !

D’ailleurs, comme l’amère de Lille s’est crue autorisée à commenter les vacances de notre premier ministre, je crois pouvoir vous livrer un scoop : elle aurait commandé une collection de robes de bures pour le cas où elle gagnerait l’élection présidentielle pour en imposer le port obligatoire aux ministres du gouvernement qui sera nommé. Mamère en moine, vous voyez un peu le tableau ??!!! C’est bien tout ce qui leur pend au nez, car avec toutes les leçons qu’ils donnent en ce moment, ils peuvent s’attendre à un train de vie monacale pour ne pas s’attirer la pareille : cellule drastique obligatoire, port des sandales sans chaussettes, déplacements interdits hors du périmètre de leur ministère autrement que pedibus cum jambis.

Il n’empêche, nous n’oublierons pas. Nous serons aussi exigeants qu’ils l’auront été pendant tout le quinquennat, si par hasard ils arrivaient aux affaires, ce que je ne souhaite pas pour notre pays.

Un conseil aussi à l’usage de tous les responsables politiques qui voyagent dans les pays susceptibles de connaître des révoltes (et même les autres) : munissez-vous d’une boule de cristal, car si vous y séjournez et qu’ensuite des événements se produisent, il pourra vous être reproché une compromission ou un manque de lucidité.

Un mot encore à destination de ces journalistes parisiens qui refont le monde à partir de leur microcosme « bobo-petit-bourgeois », pour leur dire qu’ils nous gonflent !  Il suffit de voir les sondages pour comprendre que le peuple s’en tape !

 

 


LES BREVES D’ARCHIBALD

Longue vue 2

Tourisme particulier ! Il n’y a pas que les politiques qui ont du mal à anticiper les événements. Cette semaine, l’hebdomadaire « Femme actuelle » proposait dans ses pages tourisme « l’Egypte à la voile ». Originale la descente du fleuve en « dahabiya », « voiles blanches et dais de coton au-dessus des différents ponts, une dizaine de cabines à peine… » : de quoi rêver pendant que la révolte gronde au Caire. Fort heureusement, l’itinéraire prévu précise « loin des foules »…. Plutôt drôle non ? MAM à côté fait ringarde avec sa petite excursion tunisienne.

Oubli. Le PS, par la voix de son porte-parole, de ses barons, quand ce n’est pas du président de son groupe parlementaire, ne s’est pas gêné pour critiquer l’attitude du président de la République et le retard à réagir face à la crise tunisienne. La manière dont ils en rajoutent sur les vacances de notre Ministre des Affaires étrangères, malencontreuses il est vrai, est trop lourde  pour être innocente. Ben oui, on sait maintenant : il fallait faire oublier que le Président Ben Ali faisait partie de l’Internationale Socialiste. Tout comme Moubarak, d’ailleurs. On n’attend maintenant que la responsable française de la dite internationale – Mme Royale- demande pardon (c’est une experte en la matière) pour avoir si longtemps accepté de tels tyrans dans leurs rangs.

Trop fort pour être honnête. Le mouvement de réprobation des juges contre les propos du Président de la République, qui n’a fait que dire tout haut ce que toute la France pense tout bas, est un prétexte. Les magistrats ne supportent pas les réformes qui leur sont imposées. S’il est vrai que notre justice souffre d’un manque de moyens, ce n’est pas nouveau et c’est par un effort de longue haleine qui passe aussi par la modernisation de son organisation qu’on parviendra à la  remettre à niveau. Mais cela n’exonère pas les magistrats de rendre des comptes.  Depuis Outreau, on sait que c’est un corps hermétique aux sanctions. Leur grève est risible.

Mécomptes. Le rapport de la cour des comptes sur le fonctionnement du port de Marseille tombe à point nommer. On y apprend que les grutiers travaillent 12 à 14H par semaine pour un salaire de 3500 à 4500 € net ! Et il faudrait leur financer une préretraite à 56 ans sur fonds publics ! La CGT locale –fossile stalinien- peut protester. C’est tout simplement immoral. Quand est-ce qu’on les vire !

Gros momo.  Furieux le père Mauroy. Il vient d’être condamné pour l’emploi fictif de Mme Cohen Solal, aujourd’hui élue de la capitale. On est heureux d’apprendre que ça existait aussi à gauche : ça alors !

Guéguerre. Les Sénateurs de la majorité passent un temps fou à essayer de contrecarrer les projets du Président de la République. Ils retoquent tous les projets qui leur passent entre les pattes. Pour pas grand’chose puisque la plupart de leurs modifications sont rétablies en seconde lecture par l’Assemblée nationale. Croient-ils qu’ils vont sauver leur majorité en agissant ainsi  ? Que nenni. Le résultat des élections sénatoriales est directement lié aux grands électeurs issus des élections régionales, cantonales et municipales, qu’on a perdues depuis 2007. Avec les prochaines cantonales, ça craint !

Pétrole vert. Youpieee ! Grâce à une invention franco-espagnole, on va bientôt pouvoir se passer du pétrole des émirs. Grâce aux micro algues et au gaz carbonique on va pouvoir fabriquer du pétrole et des omégas 3, tout en purifiant l’atmosphère de notre planète. Les « majors » s’y intéressent fortement. Le moteur à explosion a encore de beaux jours devant lui !

 

                                                Mille sabords !


QUE LA DROITE SOIT DONC ELLE-MEME !

 

La stratégie mise au point par Nicolas Sarkozy a réussi en 2007, mais depuis, l’audience qu’il avait obtenue sur son volontarisme qui prenait en compte les inquiétudes d’une partie de la population, a été reperdue en grande partie par les effets de la crise et sur son style de gouvernance au début du mandat. Tout le monde a bien conscience que le même calcul ne peut pas être refait pour 2012. Chat échaudé craint l’eau froide.

Pour le parti présidentiel, l’équation est simple : le seul moyen de regagner la part d’électorat qui fait défaut pour être majoritaire au deuxième tour, c’est-à-dire refermer le boulevard populiste qui s’ouvre à Marine Le Pen et ramener les escadrons de centristes de centre droit de toutes couleurs dans son giron, c’est d’être soi-même.

L’UMP doit redevenir le parti de l’équilibre qui réaffirme avec force sa confiance dans l’intégration, qui n’hésite pas à s’emparer du débat sur les racines sociales des maladies actuelles de notre société, qui s’investit dans une vraie réforme fiscale susceptible de redonner confiance aux classes moyennes. Cela passe par une riposte savamment dosée entre force et éducation à la terreur que quelques voyous font régner dans les quartiers. Cela passe par un débat décomplexé sur la délinquance. Cela passe aussi par la réaffirmation de nos valeurs et les avantages qu’elles procurent à notre société, qu’il s’agisse de la foi dans l’Europe et sa monnaie, de l’esprit de responsabilité notamment face à la dette publique, de l’attachement au dialogue social, ou de la liberté d’entreprendre en bénéficiant d’une compétitivité rétablie. Un parti libéral, social et européen.

Le « charme » de Marine Le Pen n’est pour rien dans la progression du FN dans les sondages. C’est un phénomène européen alarmant qu’on ne peut pas ignorer et qui exige des explications franches, la reconnaissance objective des dangers, la recherche de remèdes en cohérence avec nos voisins et partenaires. Laissons le discours de la peur de l’autre à l’extrême droite. D’ailleurs, consciente qu’il ne suffit pas, la nouvelle patronne du FN n’hésite pas à faire de la « disruption » comme en témoigne sa déclaration sur les « camps nazis » qui vise à lui redonner une virginité en la matière et à la rendre plus acceptable aux électeurs de la droite classique.

Le désir de gauche, les études d’opinion en attestent, n’existe pas dans le corps électoral. Et ce n’est pas la multiplication des primaires : primaires vertes, roses, rouges, qui va y changer grand-chose. De plus, on est assuré du vide jusqu’en juillet, date à laquelle on connaîtra le paysage au moins pour le PS. Ce n’est pas le « bouclier territorial » inventé par Martine Aubry pour battre la campagne qui peut le combler. Il n’est que le « bouclier du conservatisme » qui sert à masquer l’immobilisme d’un parti resté profondément ancré dans le siècle dernier, quand ce n’est pas le précédent.

Mais pour créer un désir de droite, il vaudrait mieux éviter d’allumer des mèches à tout bout de champ, de lancer des débats sans lendemains, qui plus est, sans donner les clés pour que les Français puissent comprendre. Ce qu’on attend c’est une démarche ordonnée du gouvernement, du groupe parlementaire et du parti majoritaire, en mettant les égos de côté, pour un travail en profondeur. La droite a tout à y gagner, parce que la France est majoritairement à droite.

 


LE DIABLE NE PEUT PAS ETRE « DE GAUCHE »

 

  Demon

Quand on compare les discours de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélanchon, le moins qu’on puisse dire, c’est que l’une comme l’autre n’hésitent pas à utiliser les ficelles du « populisme ». Leurs programmes sont communs pour dénoncer l’Europe, l’Euro, la défaillance de l’Etat et s’ils divergent, c’est parce que l’une se réfère à un national-socialisme affadi qui ne dit pas son nom et l’autre à l’internationale prolétarienne marxiste et bien stalinisante quand il hurle « qu’ils s’en aillent tous » en parlant des riches.

Ces gens-là sont diaboliques au sens où les remèdes qu’ils proposent tiennent autant de la purge que de l’amputation avec des relents de totalitarisme. Le bien-être des Français bien qu’il soit la finalité de tous leurs discours, les intéresse peu en fait, prisonniers qu’ils sont de leurs postures et de leur idéologie. C’est pourquoi, on les situe généralement aux extrêmes : à l’extrême-droite pour l’une, à l’extrême gauche pour l’autre. Une manière de souligner le caractère excessif de leurs positions.

Pourtant, il faut faire une différence. La diabolisation ne peut en rien concerner M. Mélanchon qui trouve que Mme Aubry est courageuse et qui en retour vient à son secours en précisant que lui faire le même sort qu’à Marine Le Pen était une incongruité. Le diable ne peut pas être à gauche, pensez donc ! C’est ainsi depuis Pétain et la collaboration. L’extrême droite n’est pas fréquentable, l’extrême gauche si. C’est toujours le même cours de morale. La ficelle est un peu grosse.

Je ne partage pas l’analyse étonnamment sereine que font certains médias de l’évolution du FN, comme s’il s’agissait d’un parti classique. Il ne l’est pas. Se hisserait-il au pouvoir, qu’il réduirait nos libertés, se concentrerait sur les persécutions des immigrés ou de leurs descendants, cultiverait les peurs nationales, engagerait de surcroît un programme inapplicable fondé sur l’autarcie et le retrait de la France de l’Union européenne. On ne voit pas en quoi cela pourrait rétablir nos comptes !

Pas plus qu’on ne peut compter sur le nivellement généralisé, l’emprunt forcé sur les riches, le « tout état » protecteur et big brother derrière chaque citoyen, prôné par son rival qu’est le Parti de Gauche.

Mais la crise qui traîne à s’en aller, la persistance du chômage et l’insécurité plus voyante et plus violente leur donnent des ailes et les rendent plus dangereux que jamais.

Il faut simplement savoir que quand on dîne avec le diable, il vaut mieux avoir une longue cuillère en bois.

 



COMMENT REDONNER CONFIANCE AUX FRANCAIS ?

La mondialisation représente une chance pour 91 % des jeunes Chinois, 87 % des jeunes Indiens et 81 % des jeunes Brésiliens, suivant une toute récente étude de la Fondapol. Dans le même temps, près d'un jeune Français sur deux (47 %) juge qu’elle est une menace. Toute la mesure d’un peuple démoralisé qui lit sa décadence dans ses dettes publiques et son confort factice à crédit. Confort relatif puisque près de 4 millions de Français connaissent la précarité ou le chômage.  C’est aussi l’aveu d’un renoncement. Certes, la situation économique depuis 2008 n'a guère favorisé l'optimisme en conduisant à établir, assez insidieusement, une relation de cause à effet entre le chaos financier mondial et les difficultés nationales. Mais notre civilisation, à coups de joujoux électroniques, de rtt, de congés rallongés, a plus développé le goût de la paresse, qui est le penchant naturel de l’être humain, que celui de l’effort. Et alors que nos jeunes ont à leur disposition l’accès gratuit au savoir, par un maillage serré d’établissements publics et privés, transports compris s’ils en sont éloignés, alors qu’ils n’ont qu’à vouloir, ils se complaisent trop nombreux dans l’absentéisme, le refus d’apprendre et le chahut, avec la complicité passive de parents trop peu présents ni attentifs.

Et pourtant, c’est la France qui préside le G8 et le G20, et entend jouer pleinement son rôle au niveau mondial en apportant sa contribution à la sortie de crise. Les efforts du gouvernement n’ont pas été vains : la crise y a été amortie autant que possible et les mesures prise ont pu enrayer rapidement la récession. Alors, faut-il  voir dans cette défiance des jeunes au monde, une réaction de repli face à la montée en puissance de concurrents redoutés, à moins que ce ne soit la crainte de l'appauvrissement qu’il perçoive comme déjà bien engagé ? De fait, la France est, de tous les pays du G20, celui dans lequel cette appréhension est de loin la plus grande.

Aussi, à côté des réformes de fond de la société française que le gouvernement a entrepris de réaliser, un travail psychologique de fond s’avère aujourd’hui la tâche la plus importante à laquelle devrait se consacrer toute la classe politique : faire prendre conscience à nos concitoyens de leurs capacités, de leurs forces, de leurs atouts. Pour leur redonner confiance. Encore faudrait-il que tout le monde tire dans le même sens et que les uns et les autres, à gauche comme à droite, cessent de donner le triste spectacle de chamailleries dignes de cours de récréations, spectacle qui contribue à accentuer le désarroi que le sentiment d’impuissance du politique à corriger les effets de la crise, malgré son volontarisme, produit inévitablement.

Il ne reste plus qu’à espérer que la présidence du G20 et du G8 favorisera, grâce à des résultats significatifs et lisibles, la réconciliation des jeunes Français -et de leurs aînés -avec la mondialisation. Sinon, comme en atteste une récente étude du Cevipof, un large boulevard est ouvert aux populistes les plus bruyants.



ET SI DSK N’ETAIT QU’UN MIRAGE ?

  Dominique-strauss-kahn

Une bonne cote ne fait pas l’élu. Beaucoup d’hommes politiques sont payés pour le savoir. Encore plus quand celle –ci trouve son socle dans le camp d’en face. Il arrive alors l’instant de vérité pour s’apercevoir que les bons scores fondent comme neige au soleil dès que les choses se concrétisent. J’ai encore en mémoire la vertigineuse descente aux enfers de Simone Veil quand elle prit la tête d’une liste pour l’élection au Parlement européen. Il était temps que la campagne s’arrête. Elle obtint tout juste le résultat que sa famille politique pouvait espérer, l’UDF de l’époque, en l’occurrence.

Le phénomène DSK y ressemble beaucoup. Alors ira ou ira pas ? La seule chose qu’il pourrait dire aujourd’hui c’est qu’il n’y va pas. Toute autre réponse lui vaudrait de sérieux ennuis avec l’institution qu’il préside. Mais visiblement les petits cailloux blancs qu’il sème par l’intermédiaire de son entourage ne sont plus suffisants. La nature a horreur du vide et la primaire socialiste provoque le trop plein de candidats : dans ce théâtre particulier, les absents ne peuvent pas jouer leur rôle ! Et donc la cote s’effrite. Plus DSK attendra et restera silencieux, plus ceux qui aimeraient voir sa candidature prendre corps vont en douter.

S’il attend le mois de juillet, le paysage risque bien d’avoir sérieusement changé. Déjà, des sondages annoncent que Martine Aubry lui passerait devant dans un 2ème tour de la primaire. Le pilonnage en règle du « méluche » et consorts, les petits traquenards « amicaux » qui lui sont tendus par « Chabrichou » du Poitou, finissent par produire leur effet, en particulier sur l’électorat de gauche. De quoi le faire reculer au moment de franchir le Rubicon. Et « con » il a oublié de l’être. La question que tout le monde se pose tient en effet à sa condition actuelle en regard de celle qu’il pourrait trouver : pourquoi irait-il lâcher un poste où il se « régale » et réussit plutôt bien, assuré pratiquement de son renouvellement, largement plus lucratif que la modeste fonction de Président français, pour une campagne de « merde » où il est assuré finalement de ne pas passer le tour de chauffe ?

S’il garde le silence, c’est probablement pour que Martine Aubry garde les coudées franches et deviennent la candidate incontestée dans son camp. C’est le seul avantage que l’on peut comprendre, parce qu’il joue contre lui. Or La 1ère Secrétaire a encore besoin de temps pour s’imposer. Et surtout elle espère gagner les cantonales ce qui l’auréolerait un peu plus et lui permettrait d’entrer en lice dans de bonnes conditions.

Quant à DSK, comme le calendrier de la primaire est pour lui un vrai traquenard, il pourra toujours arguer de ses hautes responsabilités et de l’importance d’être encore en place pour le G20 qui se tiendra à l’automne en France.

Mon avis : il faudrait vraiment que tout s’écroule à gauche et qu’il soit appelé en « sauveur » pour qu’il se mette dans le bain infernal. Etre « l’Homme providentiel », ça, ça flatte l’égo !

Les choses peuvent encore changer. Le monde étant ce qu’il est et à la vitesse où les chefs d’Etats sont « dégagés »…. On ne peut être sûr de rien !



LA SEMAINE D’ARCHIBALD

Longue vue 2

RIFIFI A VENIR. Voilà un sondage qui met du piment dans la compétition. Dans la primaire PS : DSK serait battu par « l’amère de Lille » au 2ème tour. De quoi mettre des ailes aux ambitions de la 1ère secrétaire et refroidir les ardeurs du Président du FMI. Pendant ce temps-là, après le Tontonthon de Jarnac, nous avons le Ségotour des vœux.

RECORD. 130 000 logements sociaux construits en 2010. Le Secrétaire d’Etat au Logement soulignait avec malice qu’on en n’avait jamais construit autant et bien plus que sous la gauche où l’on ne dépassait guère les 40 à 50 000. C’est la loi de Rénovation urbaine qui a permis ce petit miracle en permettant la synergie de tous les acteurs pour le financement, en commençant par l’Etat. Et le logement apparut, constate le Benoit !

AU TOP. La Chine renoue avec la croissance : 10,3% en 2010 pour atteindre un PIB d’environ 6.000 milliards de dollars. L'économie chinoise a bénéficié à la fois d'une solide dynamique de son commerce extérieur (on s’en passerait bien) et d'une forte demande interne (ça c’est mieux). L'inflation reste forte et devrait entraîner logiquement un nouveau relèvement des taux d'intérêt cette année.

DEPENDANCE. Ne pas confondre avec « handicap ». Il s’agit de se concentrer sur le cas des personnes âgées. Roselyne Bachelot ne veut pas mélanger les deux problèmes dans un « melting pot » qui deviendrait infinançable.

JOUER UTILEMENT. La BCE veut se faire pédagogue en matière d’économie. Elle se fait éditrice de deux jeux pour s’initier à ses ressorts : « Economia » pour piloter une économie en maintenant un taux bas d’inflation, et « Inflation Island » qui présente en jeu des vidéos et des photos montrant comment l'inflation et la déflation ont affecté certains pays à travers les années et le joueur peut tester ses connaissances et déceler les scénarios inflationnistes présentés. A conseiller aux Français, réputés nuls en économie.

Le bonnet d’âne : à Michel Rocard qui préconise de rouvrir le débat sur la durée du travail mais pour passer « en-dessous » des 35 Heures. Il fallait selon lui allonger la durée de vie au travail avec en corollaire baisser le temps hebdomadaire. Ne pourrait-on pas considérer qu’on a fait le travail mais dans l’autre sens ?

Il vaut mieux en rire : « portez la discorde ! » c’est la consigne du Méchanlon donnée à ses troupes pour animer le débat de sa précampagne. Le candidat du Front de Gauche pour tenter de provoquer le « grand soir » dont il rêve ne s’aperçoit même pas que son chaudron est vieux et que ça colle au fond.

 


LA GREVE DE TROP

Grues portuaires

La CGT s’est lancée dans un nouveau bras de fer en relançant la grève des dockers dans les ports pour tenter d’imposer un accord sur la pénibilité qui contourne allégrement la réforme des retraites.

Ce mouvement de grève se révèle très pénalisant au Havre. Après cinq jours de grève la semaine dernière, le travail devait en principe reprendre mardi dans les ports. Mais avant même la fin de ce premier round, la Fédération nationale des ports et docks (FNPD), la CGT des dockers, à l'origine du mouvement, envisageait de revenir à d'autres formes d'action, variables selon les terminaux (pas d'heures supplémentaires, pas de vacations de nuit, arrêts de travail tournants...).

Le mécontentement du syndicat majoritaire trouve son origine dans le refus de l'Elysée et de Matignon d'entériner les négociations sur la pénibilité engagées en 2008 dans le cadre de la mise en place de la réforme portuaire et de l'élaboration d'une nouvelle convention collective. L’accord de branche arrêté entre la FNPD, l'Union des ports français (UPF) et l'Union nationale des industries de la manutention (Unim) en octobre dernier devait rendre possibles les départs en retraite anticipée jusqu'à quatre ans pour 5.000 à 6.000 agents portuaires.

Evidemment, la réforme des retraites, promulguée début novembre dernier, est venue changer le contexte. La fermeté du gouvernement provient du fait qu’il redoute les effets de contagion et entend limiter à deux ans les départs anticipés. On ne comprendrait pas que le premier accord sur la pénibilité après la réforme des retraites aboutisse à faire partir les salariés avant soixante ans alors que l'âge légal va passer à soixante-deux ans !

Les services du  secrétaire d'Etat aux Transports mettent également en avant le coût du projet qui se dessinait entre les partenaires sociaux : 140 millions d'euros, à la charge des sept ports nationaux, une charge financière très élevée pendant plusieurs dizaines d'années. A l'Unim, on accepte mal la position du gouvernement, dont l'attitude est perçue comme une « remise en cause du principe d'autonomie de la négociation collective » et met en danger le projet de convention collective des établissements portuaires, pièce maîtresse de la réforme de 2008.

L'épilogue de la réforme portuaire semble encore loin. Une réunion convoquée au secrétariat d'Etat chargé des Transports, mercredi, à laquelle participaient des représentants du gouvernement, des ports, le patronat des entreprises de manutention et les syndicats de main d'oeuvre portuaire, n'a débouché sur aucun résultat concret et la Fédération nationale des Ports et Docks CGT n’y a pas trouvé de raisons de lever ses appels à la grève pour vendredi, samedi, dimanche et lundi.

En attendant, pris entre deux feux, certains ports voient leur activité lourdement pénalisée par le conflit. Pour celui du Havre, le plus touché, ces cinq jours de grève ont conduit à l'annulation de vingt-six escales de porte-conteneurs, selon sa direction. Une situation qualifiée d’extrêmement préjudiciable à toute la communauté portuaire, y compris aux dockers et aux portiqueurs.

Comme il y a peu de chances que le gouvernement transige sur les départs anticipés de 4 ans, pierre d’achoppement, voilà un conflit qui va droit dans le mur. Une fois de plus Bernard Thibault qui souhaitait peut-être y trouver une santé, en sera pour ses frais. Le plus grave, c’est le préjudice encouru qui ruine nos ports. Les dockers se mettront alors en grève à cause du chômage qu’ils auront créé.

Pendant que les dockers sont au pied des grues, les clients font le pied de grue pour débarquer...



LA GAUCHE LA PLUS BETE DU MONDE ?

 

Ce n’est pas moi qui pose la question. En tout cas, je ne me la pose pas parce que pour moi la réponse est évidente. Non, c’est la couverture du « Courrier international ». J’ai pensé que cela méritait le détour, curieux de connaître comment vingt journalistes étrangers décryptaient les raisons de son naufrage annoncé.

« divisée, nombriliste, impuissante, décevante… » un tableau navrant  mais tellement réaliste. On trouve dans l’argumentaire la guéguerre de ces petits partis exclusivement préoccupés de leur survie, le PS qui ne dit ni oui, ni non et est incapable de réagir sur les questions essentielles, l’absence de leader incontesté qui rend la gauche impuissante, stérile et sans imagination, quand ce n’est pas la tentation du « nombrilisme » qui la gagne.

Les socialistes y sont présentés comme incapables de défendre leurs réformes, agités de divisions qui sont le meilleur moyen de perdre l’élection présidentielle, dirigés par une Première Secrétaire qui voudrait se « Merkeliser » mais qui doit encore tout prouver de son aptitude à gouverner, avec dans les pattes une Ségolène Royal encore et toujours candidate, prête à tous les stratagèmes pour y parvenir. Elle incarne la « gauche à maman », avec comme concurrent son ex-mari, François Hollande, présenté comme le « brillant sans éclat ». Naturellement, le suspense « strauss-kahnien » est décortiqué avec une liste impressionnante de handicaps qu’il devra surmonter s’il se décide, à commencer par « son vrai talent à se disqualifier lui-même ». Quant à la primaire elle est présentée comme une bonne idée devenue une pantalonnade…

Mais il n’y a pas que le PS qui est habillé pour l’hiver. Et justement, il fait froid. Les Verts français ne sont pas les …Grûnen, autrement dit il leur manque encore beaucoup pour peser sur la vie politique, comme en témoigne les sondages accablants d’Eva Joly. On y souligne le talent de Cécile Duflot mais aussi son manque d’expérience, le « bellicisme » de Cohn-Bendit dépeint comme « gauche caviar bio » dans une troupe chaotique.

Le Front de gauche se voit interdit de gouverner pour cause d’incompatibilité congénitale entre un PCF encore trop dogmatique et un Parti de gauche entre les mains entreprenantes du nouveau « missionnaire » Mélanchon, qui ne conçoit pas que l’union ne puisse se faire autrement que sur son nom. Sur la gauche de la gauche, le NPA végète à cause de la masse des trostskistes rigides de Lutte Ouvrière qu’il a attiré dans ses rangs.

L’article qui conclut la série a un titre prémonitoire : « Le jour où le PS implosera ». Je précise que lorsque le journal est sorti, Manuel Valls n’avait pas encore dégoupillé sa grenade sur les 35H ! Et en cerise sur la gâteau, un dessin humoristique qui présente deux affiches : « 2012, la droite et l’extrême droite au second tour, un film catastrophe » et « 2012, la gauche et l’extrême gauche au second tour, un film de science-fiction ». …

Fermez le ban.

Si vous avez du temps, ne vous privez pas. C’est une lecture passionnante.

 



UNE HIRONDELLE AU FN, VRAIMENT ?

Marine-le-pen-le-17-janvier-2011
 
 

Non, ce n’est pas le printemps. On est bien resté en hiver : les premières déclarations de Marine ne changent guère de celles de Jean-Marie. L'élection de Marine Le Pen, ce week-end, à la tête du Front National, après un suspense « insupportable », n'est pas synonyme de changement profond pour le parti d'extrême droite présidé sans discontinuer depuis sa création, par son père, Jean-Marie, en 1972. La preuve en est que la majorité des cadres élus en même temps sont pro-Gollnisch. Au-delà de la rénovation de l'image personnelle de son chef de file, la structure des soutiens du Front national ne change pas. La crainte de voir le FN changer de visage en changeant de tête est alimentée par la poussée de popularité dont jouit Marine Le Pen qui donne de son parti une image forcément rajeunie et féminisée.

Elle reste pourtant confrontée à une impopularité massive (67 %) sans autre équivalent que celle de Ségolène Royal. Et la cote qu’elle a atteinte récemment (27%) ne prouve pas grand-chose. Son père avait flirté avec les 26% en juin 2006 dans un contexte plus clément que celui d’aujourd’hui sur le plan économique. Et il n'y a aucune raison qu'elle-même échappe à la loi de dissociation des courbes de popularité et d'intentions de vote comme le montre les scores électoraux de son père qui n’ont jamais été corrélés à sa cote de popularité.

Le discours de Marine Le Pen s'élargit à des domaines où l'argumentation est autant économique et sociale qu'idéologique. L'euro n'est plus combattu au seul nom de la souveraineté nationale mais en raison de son effet supposé sur le pouvoir d'achat des Français. Elle étend la thématique frontiste à la lutte contre le libéralisme, laquelle cohabite, avec le rejet de l'étatisme dans une confusion intellectuelle hasardeuse. Et côté «idées sociales » on flirte avec la démagogie nationale-socialiste d’avant guerre.

La progression de l'adhésion aux idées du Front national reste d’ailleurs décevante en regard des efforts déployés pour les rendre plus acceptables à un électorat de droite traditionnelle, même si les références se font plus discrètes sur la nostalgie colonialiste ou l’anti-gaullisme qui alimentaient la rhétorique paternelle. Il se voudrait plus détaché aussi des racines xénophobes et antisémites communes aux extrêmes droites européennes sans rompre avec les fondamentaux du parti (préférence nationale, politique sécuritaire...) -en atteste sa provocante comparaison entre l'Occupation et les occupations de rues par des musulmans en prière -. Une bien difficile équation. Le discours ne s’adoucit qu’en apparence.

Le pouvoir d'attraction exercé par Marine Le Pen sur l'électorat UMP reste limité comme le montre les études d’opinion sérieuses. D'ailleurs, entre deux tiers et trois quarts des Français selon les enquêtes, estiment que le parti de Marine Le Pen ne sera pas différent de celui de son père. Et en banalisant son discours elle est amenée à faire du « Sarko » en plus pâle, c’est-à-dire sans le talent. Toutefois, grâce à un certain savoir-faire, elle pourrait prétendre élargir son aire d'attraction auprès de deux catégories dans lesquelles le parti d'extrême droite connaît un fort déficit : les femmes et les jeunes. Mais le pari ne pourrait être gagné qu’en renonçant à une radicalité qui agit, on le sait, sur ces électeurs comme un repoussoir. Or c'est l'affirmation de cette identité extrémiste qui lui permet aujourd'hui de préserver, par-delà le retrait du chef charismatique, l'unité du Front National jusque dans ses composantes les plus dures.

Quant au programme, n’ayant jamais été en responsabilité de gouverner et n’ayant aucune chance de jamais y parvenir, il peut tout promettre sans jamais dire comment on ferait. On a déjà la même chose à gauche, mais là c’est plus grave parce qu’elle pourrait être amenée à gouverner.

Et si l’engouement pour la Marine n’était tout simplement qu’un « bouillonnement médiatique » de journalistes de gauche qui voudraient bien piéger le Président sortant… ?


QUELQUES SUJETS … D’ETONNEMENT

 

COUP DE JARNAC. Ils sont venus, ils sont tous là, Y’a même Ségo la toupie maudite, … C’était pour commémorer l’anniversaire de la mort de « Miteux » (aurait dit Le Luron). Et pas tous désintéressés les copains ! Tous les candidats déclarés ou non  à la candidature se pressaient pour figurer sur la photo de famille. Il y en a qui ont du repartir avec un de ces mal de pied ! Comme d’habitude le coup de Jarnac est venu de la Daronne du Poitou avec distribution d’un petit ouvrage signé Ségo et discours vantard de 1ère bourre. Au point que Mazarine a montré sa gêne devant tant d’indécence. Passe d’arme feutrée avec l’amère de Lille, encore plus amère de s’être fait doubler une fois de plus. Décidément on va pas s’ennuyer jusqu’au mois de septembre !

CARTON JAUNE. Décidément, ils sont en forme nos compères Jacob et Copé. L’un veut aborder la modification du statut des fonctionnaires, l’autre relance la discussion sur les 35 heures.  Deux sujets hautement explosifs à deux mois des cantonales. Inconscience ? On voudrait fâcher définitivement les classes moyennes avec la majorité qu’on ne s’y prendrait pas mieux !  Et si on gardait des munitions pour 2012 ? Heureusement, François Fillon a remis les choses à leur place. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation…

BOUDIN. La CGT boude. Elle a décidé de ne pas venir assister à la cérémonie des vœux du chef de l’Etat. Au moins comme ça, on ne pourra pas accuser Thibault d’être le complice de Sarko. Mais si c’est tout ce que la centrale syndicale a trouvé comme mode d’expression après le fiasco de son entêtement sur les retraites, c’est  bien faiblard. Les absents ont toujours tort.

BONNE NOUVELLE : pour finir, un rayon de soleil. D’après une étude qui sera rendue publique lors de Vinexpo à Bordeaux, la France a repris sa 1ère place de production de potion magique, je veux dire de vin, avec 419 millions de caisses en 2010. Cétipabo ça monsieur ? Mais attention, les Français boivent moins…