HISTOIRE

C’EST BON POUR LE MORAL !


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Vertou, 19H : la salle est bondée. Près de 1500 personnes se pressent dans la salle trop petite. Ce n’est pas un meeting de l’UMP, mais de la majorité présidentielle avec toutes ses composantes rassemblées près de Nantes pour la circonstance. Sur l’estrade fleurissent autour de Christophe BECHU les personnalités du banc et de l’arrière banc : Michel BARNIER, le grand coordonnateur et européiste jusqu’au bout des ongles, Xavier BERTRAND, le patron de la rue La Boétie venu apporté sa caution si besoin en était, Jean-Pierre RAFFARIN, le voisin sénateur de Poitou Charente pour la caution libérale et Pierre MEHAIGNERIE, en voisin lui aussi, pour la caution centriste et enfin, cerise sur le gâteau, entouré de ses ministres Christine ALBANEL et de Jean-Marie BOCKEL, François FILLON soi-même, visiblement en pleine forme (comment fait-il ?) et heureux d’être là.

Comme une mécanique bien huilée désormais, la réunion commence après les mots d’accueil par une forme de dialogue : chaque intervenant devant répondre à une question venue de la « base ».  Procédé un peu « téléphoné » mais efficace. Christophe BECHU aura d’abord chanté les vertus des Pays de la Loire et du Grand Ouest, cette grande région agricole où la filière agro-alimentaire doit être soutenue, et exprimé ses convictions européennes en phase avec l’équipe qu’il mène et le programme proposé.

P1050328  Michel BARNIER reprendra le propos qu’on lui connaît déjà, humour en plus quand il s’agit de brocarder le PS, emmêlé dans ses disputes internes : savoir s’il y aura une photo AUBRY-ROYAL », c’est un peu court comme programme. Il développe le thème de l’Europe qui agit et qui protège, l’Europe sans laquelle la France ne siègera pas à la table des grandes nations dans 20 ans, l’Europe dont les Français ont besoin pour être acteurs de leur avenir et pas seulement spectateurs.

P1050335  Et puis c’est le tour de Jean-Pierre RAFFARIN. Fidèle à lui-même, c’est un discours de puncheur qui n’a pas pris une ride. Il s’empare des micros avec la jouissance visible du baroudeur. Il décrit les « Europe » dont on ne veut pas, celle qui serait nuisible par ses décisions, l’Europe dirigiste appelée par les socialistes qui rêvent d’un SMIC européen (aligné sur la moyenne ?) et celle des technocrates qui décident de la fabrication du vin rosé, l’Europe consensuelle qui avance à petits pas, en passant par les modifications institutionnelles qui font perdre de vue la destination… Non, il nous faut une Europe politique, comme celle qu’on a vue à l’œuvre avec la présidence française, qui prend des initiatives, qui résout les problèmes. Et puis il vante la nécessité de la construction de cette Europe véritable modèle humain pour lequel les élus du grand Ouest peuvent apporter celui de sa vie locale à taille humaine, de son modèle économique aussi et de son environnement : apporter à l’Europe, leur esprit d’ouverture et de tolérance, et le grand vent de l’Atlantique ! Envolée lyrique garantie grand teint « Raf ».

P1050340 Xavier BERTRAND prend le relais. Son rôle, à lui, c’est d’être le général à la tête de ses troupes : il se place sur le plan politique, celui du combat et de la mêlée. La voix va avec la rondeur (apparente) du personnage. Il est là pour assumer la politique du gouvernement et la défendre si besoin est, une sorte de porte parole dont la tâche est bien plus aisée que celle d’un Benoit HAMON qui est celui « d’un parti qui n’a rien à dire ». Il appelle les militants à faire campagne, il demande de se méfier des sondages car ils ne font pas l’élection, il faut être mobilisés jusqu’au bout… Il est le chantre du Président et on le sent à l’aise. Cette fois-ci, il n’a pas fait de « confidences » à nous faire, aurait-il abandonné son tic verbal ?....

P1050349  P1050355  Enfin, François FILLON est invité à conclure la réunion. Pendant 45mn, le Premier Ministre, en pédagogue consciencieux, avec juste ce qu’il faut d’effets oratoires, et en homme serein, va décliner tour à tour ses arguments : celui du rassemblement face à la division (pas difficile), celui de la crédibilité de ceux qui tiennent leurs engagements, soulignant au passage que le mandat des électeurs est plus légitime que celui des contestataires. Et il dresse le panorama de tout ce qui a été fait en deux ans, histoire de montrer que si la gauche attaque là-dessus, il y a de la matière pour répondre. Quand il parle de l’Europe, tout aussi méticuleusement, c’est pour affirmer qu’elle est aussi essentielle dans la crise que nous traversons que pour faire face au réchauffement climatique. Le problème institutionnel est aujourd’hui dépassé. Il démonte les arguments de ceux qui veulent une Europe plus libérale ou plus sociale, alors qu’elle est déjà les deux à la fois : ça n’est pas plus le sujet. Le vrai sujet, c’est l’Europe politique, dans laquelle le couple franco-allemand est le centre de gravité. Nous avons besoin de cette Europe pour relever le défi de la mondialisation : elle a le PNB le plus élevé, une monnaie forte, des chercheurs et des industries, une agriculture qui assure son autosuffisance alimentaire ; autant d’atouts qui peuvent être utilisés pour mener l’offensive sur la scène mondiale et pour protéger son espace contre les excès. Enfin l’Europe, c’est une culture, une identité, un humanisme que seule une dimension politique peut faire rayonner…

Fermer le banc. Tout est dit. On ressort d’un tel meeting, sereins et déterminés. Y’a pu ka dirait l’autre.

C’est le 7 juin, en votant pour la liste BECHU !

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LES COMMENTAIRES D’ARCHIBALD


                                                                        

 

18 !  Ce n'est pas seulement le numéro des pompiers, c’est aussi le nombre de panneaux électoraux qui s’alignent en vue de l’élection au parlement européen. C’est un des méfaits de la proportionnelle avec un seuil de 5% pour être élu. Comment l’électeur qui n’est déjà pas très motivé va-t-il s’y retrouver ? Le bon côté de la chose, c’est que c’est 17 contre 1. Tous contre Sarko (ou l’UMP). Comme le nombre des électeurs n’est pas extensible, les « contre » se bouffent entre eux, ce qui met leur « adversaire » largement en tête !

Liber…tasse. C’est le sort que pourrait bien connaître la liste conduite par Philippe de Villiers. Il faut dire qu’avec comme programme européen « le protectionnisme » et la « bruxellite aiguë », ça fait un peu court pour attirer les foules. Dommage, parce que le Vicomte ne manque pas de talent.

NATIXIS… La filiale du nouveau groupe BP-Caisses d’épargne ne se sort pas du gouffre où elle s’est plongée. Les pertes du 1er trimestre 2009 (1,8 milliard) imposent une nouvelle recapitalisation de 3,5 milliards d’€. Du boulot en perspective pour François Pérol, le nouveau patron.

Hôpital. La réforme votée par l’Assemblée nationale a été sérieusement retoquée au Sénat pour calmer quelques personnels hospitaliers, et les médecins parisiens en particulier. D’habitude pour l’hôpital, il faut du silence ! (Pas dans les rangs bien sûr). Mais les cris poussés, d’abord ne font pas l’unanimité de la profession et sont motivés par des intérêts particuliers dont on sait qu’ils contribuent à mener les établissements vers la banqueroute. Heureusement, malgré les concessions obtenues, l’essentiel de la réforme semble avoir été maintenu. La Ministre a su résister habilement au syndrome « Juppé ».

La Courneuve. Les policiers ont dû faire face à un guet apens et se sont fait tirer dessus à la mitraillette. Les éternels aboyeurs prompts à condamner la politique sécuritaire y ont vu un échec pour le Gouvernement. Ils devraient ajuster leurs lorgnons. C’est justement parce que la police fait efficacement son boulot de lutte contre la délinquance et contre les trafiques de drogue, que les malfrats en sont réduits à ce type d’action. Il est vrai qu’avec des procédures de prévention jamais évaluées et des animateurs de rues, on réglerait mieux le problème. Le ministère de la parole contre des kalachnikov…

La bourse ou la vie… Alors, la bourse va-t-elle continuer à monter ou bien assiste-t-on à un feu de paille ? Avec des hausses de l'ordre de 30% à 35% en huit ou neuf semaines, les marchés boursiers ont paru déconnectés de la réalité. Le débat est vif entre les positions extrêmes : pour les uns, la hausse des huit semaines passées serait un " rallye dans un marché baissier ", pour les autres, les hésitations de ces tout derniers jours seraient une " correction technique dans un marché haussier ". En réalité, il faudrait des statistiques macroéconomiques très favorables et des perspectives de bénéfices des entreprises plus fortes pour que les cours boursiers reprennent leur marche en avant dès maintenant. Une phase de consolidation paraît donc le scénario à privilégier. Mais, au-delà des péripéties de court terme, l'hypothèse d'indices plus élevés en fin d'année qu'aujourd'hui est à envisager très sérieusement. J’y reviendrai.

Programme. Les socialistes on décidé de privilégier désormais la communication de leur « programme » pour l’Europe, plutôt que les attaques improductives contre Sarkozy. Il faut dire qu’ils y mettent seulement la dernière main. Il n’est jamais trop tard. Mais rien de neuf : ils préconisent un grand programme … de relance au niveau du continent, financé par…l’emprunt ! Incorrigibles !


Tonnerre de Brest !

                                                                       


FAUT PAS S’ABSENTER !


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Vraiment, il ne faut pas tourner le dos. L’actualité en profite aussitôt. Et à peine revenu, les sujets vous tombent sur le dos comme les obus à Gravelotte. Les Universités mises à mal par leurs apprentis talibans et leurs mollahs entêtés (on va y revenir), la réforme de l’hôpital confrontée au lobby médical et à la frilosité des Sénateurs (pas tous), le nouveau plongeon de Natixis, la vampirisation des électeurs de gauche par François BAYROU… voilà de quoi alimenter les colonnes du bloc-notes, dans les jours qui viennent, et pour commencer, dès demain, les commentaires « d’Archibald ». 

Je devrais ajouter à la liste le « ronron » de la campagne pour l’élection européenne qui peine à prendre son rythme et les palinodies au PS du genre « viendra-viendra pas ».

A vrai dire, la campagne, je l’ai rencontrée à Rome : débauche d’affiches comme chez nous il y a trente ans, stands des partis au coin des rues, occupation par les militants de lieux emblématiques qui nous font un jour le Capitole hérissé de ballons jaunes de toutes tailles et à toutes les hauteurs ou une place Navone envahie par les sympathisants en rouge et vert du PD (Parti Démocrate). Au moins, à défaut de comprendre le système qui propose une multitude de candidats de chaque parti, on constate un effort visible pour aller au contact de la population. Les Italiens seront-ils plus nombreux à aller voter que les Français ?  Bien malin qui pourra le dire, mais ils auront fait le « job ».

Je vous confirme toutefois que nous n’étions pas à Rome pour faire campagne avec les amis de Berlusconi, mais bien pour aller à la rencontre d’un passé aussi glorieux que phénoménal.


                                                             

 


LA REPRISE POINT A L’HORIZON AMERICAIN


   Drapeau US                                                                   

 

Ce n'est pas encore la fin des mauvaises nouvelles. Une hirondelle ne fait certes pas le printemps, mais toute bonne nouvelle sur l'économie mondiale n’est-elle pas bonne à prendre ? Voilà que l'économie américaine donne des signes de stabilisation. Les chiffres de production industrielle et de confiance des consommateurs ont atteint en avril leur plus haut niveau depuis respectivement huit mois et plus de deux ans. Et même un observateur aussi écouté et respecté que Warren Buffett entrevoit une sortie de crise pour l'immobilier.

Les faits :

L'indice « ISM » du mois dernier, qui mesure la production industrielle, s'est établi à 40,1. Tant qu'il reste en dessous de 50, il signale une contraction de l'activité manufacturière. Cependant, il se trouve à son niveau le plus élevé depuis septembre 2008 quand la crise financière a pris toute sa dimension. Plus significatif encore, l'indice reflétant les nouvelles commandes se situe à 47,2, non loin du seuil des 50. "C'est le premier rapport depuis un moment que nous pouvons juger encourageant", estime Norbert Ore, le président du bureau d'étude qui calcule l'indice ISM. "Il semble que le pire est dernière nous", ajoute-t-il.

La confiance des consommateurs, calculée par l'indice Reuters/Université du Michigan, est remontée à 65,1,  son meilleur niveau depuis plus de deux ans. Il s'agit aussi de sa plus importante progression en un mois depuis octobre 2006. La forte baisse des taux d'intérêts des crédits immobiliers, la baisse des prix de l'énergie et de l'essence et même la remontée de la Bourse de New York depuis deux mois semblent soutenir le moral des ménages américains quand bien même ils font face à une augmentation rapide du chômage.

Il semble aussi que les efforts pour relancer la machine et notamment le marché du crédit commencent à avoir un impact. « Nous sommes probablement en train de toucher le fond en ce moment », explique Larry Kantor, responsable de la recherche de la banque Barclays. La stabilisation des dépenses de consommation, qui représentent 70% du Produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis, le plan de relance de 787 milliards de dollars du gouvernement fédéral et le niveau très faible des stocks des entreprises expliquent le sentiment grandissant que l'économie américaine est proche d'un redémarrage.

« Nous pensons que la récession se terminera au milieu de cette année », écrit Bruce Kasman, économiste en chef de la banque JP Morgan dans une étude publiée à la fin de la semaine dernière. Lakshlan Achuthan, le directeur de l'Institut de rechercher sur les cycles économique de New York (Economic Cycle Research Institute) est plus précis encore : il prévoit un retour à la croissance en septembre. « Nous allons commencer à voir un enchaînement de facteurs positifs pour les différents moteurs de l'économie », explique-t-il.

La numéro un des conseillers économiques de la Maison Blanche, Christina Romer, aperçoit "des lueurs d'espoir" d'une reprise de l'économie. La première économie du monde a connu une contraction de son activité au premier trimestre à un rythme annuel de 6,1%, la pire récession depuis 1957-1958. Les stocks des entreprises sont tombés au niveau sans précédent de 103,7 milliards de dollars lors des trois premiers de l'année et les dépenses des consommateurs ont augmenté de 2,2% en rythme annuel sur la même période après avoir connu leur plus forte baisse depuis près de trois décennies.

Mais même Warren Buffett, 78 ans, surnommé le grand-père du capitalisme américain et dont l'opinion a une grande influence, commence à voir une stabilisation du marché du logement aux Etats-Unis. « Au cours des derniers mois, il y a eu un réel redémarrage des transactions, évidemment à des prix très bas », a-t-il déclaré.


Pour Alan Greenspan, l'ancien président de la Réserve fédérale, le signal d'une reprise de l'économie américaine sera la stabilisation des prix des logements. Elle seule permettra enfin au système bancaire d'évaluer exactement ses pertes sur les prêts immobiliers à risques (subprimes), ses besoins en capitaux et de pouvoir recommencer progressivement à distribuer des crédits aux consommateurs et aux entreprises.

 

Si le reprise est là, elle ne sera donc pas extraordinaire dans un premier temps.



                                                                                 



QUAND FRANCOIS REND HOMMAGE A NICOLAS…


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Le 6 mai, pour les deux ans de l’élection de Nicolas Sarkozy, François Fillon et 12 ministres du gouvernement se sont rassemblés autour de Xavier Bertrand pour rappeler les résultats de deux ans d'action menée au service des Français. 

Plus de 1 500 nouveaux adhérents de l'UMP avaient été réunis pour cette occasion, salle Gaveau à Paris.

 

"N'en déplaise à l'opposition, Nicolas Sarkozy continue d'incarner le camp de l'initiative et de l'audace" a affirmé François Fillon. Il a rendu hommage à un Président de la République qui « a du relever un triple défi » : le défi des réformes, le défi de la présidence de l’Union européenne et le défi de la crise financière et économique la plus grave depuis 1929.

Malgré la crise, le gouvernement a en effet maintenu son effort de changement : "cet élan réformiste ne s'arrêtera pas" a affirmé le premier Ministre. Car les lendemains de crise verront s’opposer les nations gagnantes et les nations perdantes a-t-il expliqué : « les gagnantes seront celles qui auront l’audace de se transformer dans la crise pour en faire un tremplin ».


A un mois des élections européennes, le premier ministre a enfin tenu à remotiver les forces de la droite. « J’ai besoin de vous pour faire de la cause européenne une cause nationale ». Il a fustigé une opposition sans programme qui se contente d’essayer de conduire les citoyens vers un vote-sanction, "contre Nicolas Sarkozy". Mais est-ce là un programme ? On en est loin. « Dans leur course à l’opposition systématique, l’enjeu européen est un enjeu politicien », a-t-il conclu ce sujet.

 

                                                                                                                           



LA GRANJA


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Il existe au pied de la Sierra del Guadarrama, à quelque 80 km au Nord de Madrid, un palais royal tout à fait curieux. C’est à San Ildefonso. Il s’appelle « la Granja » (la Grange ?).  Il a été construit par Philip V de Bourbon qui souhaitait pouvoir se retirer loin du public. Le lieu est, en effet, propice au repos et le cadre très agréable avec les sommets enneigés qui le surplombent.

 

P1040736 P1040764 P1040766   Le roi, qui avait la nostalgie de son enfance à la cour de France, a voulu recréer un Versailles en miniature. La géographie des lieux est bien sûr très différente, mais le palais s’inspire de son homologue français, toute proportion gardée. Le parc surtout, avec sa géométrie à la Française, ses allées et carrefours peuplés de statues évoquant tous les personnages de la mythologie et enfin les nombreuses fontaines d’où peuvent jaillir des jeux d’eaux spectaculaires. Pour les alimenter, un lac de retenue, en haut du parc, accumule l’eau nécessaire et la gravitation fait le reste. Coup de chance, le jour de notre visite elles fonctionnaient. 

Aujourd’hui, le roi n’y vient pas. Il préfère les plaisirs nautiques…C’est donc un musée. A noter que toutes les pendules qu’il contient sont à l’heure : continuité de la monarchie oblige.

San Ildefonso est à deux pas de Ségovie…. Pour les amateurs. On peut y visiter une fabrique de verre et cristal, qui fait en même temps musée.

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LA LISTE !


  Parlement européen   Drapeaux européens                    


Et voici la liste pour l’élection européenne, conduite par Christophe BECHU. Une large place est faite aux élus de terrain avec une volonté affirmée de renouvellement. Elle est représentative de la majorité présidentielle dans son ensemble, de l’UMP à la Gauche Moderne en passant par le Nouveau Centre et propose une composition équilibrée entre tous les départements de la circonscription.

 

CIRCONSCRIPTION "OUEST"
Bretagne - Pays de la Loire - Poitou-Charentes

 

1 – Christophe BECHU (Maine et- Loire) - Président du Conseil général de Maine-et-Loire. Investi le 24 janvier 2009.
2 – Elisabeth MORIN (Vienne) –Député européen, Conseillère régionale de Poitou-Charentes. Investie le 24 janvier 2009.
3 - Alain CADEC (Côtes d’Armor) - Conseiller général des Côtes d’Armor, 1er Adjoint au Maire de Saint-Brieuc.
4 - Agnès le BRUN (Finistère) - Conseillère générale du Finistère, Maire de Morlaix.
5 - Bruno DRAPRON (Charente-Maritime) - Conseiller municipal de Saintes. Candidat du Nouveau Centre.
6 - Danielle RIVAL (Loire-Atlantique) - Conseillère régionale, Maire de Batz-sur-Mer, Vice-présidente de la communauté de communes Cap-Atlantique.
7 - David LE SOLLIEC (Morbihan) - Conseiller régional, Maire de Gourin, Secrétaire départemental de la Fédération UMP du Morbihan.
8 - Sylvie MARCILLY (Charente-Maritime) - Maire de Fouras.
9 - Richard CHAMARET (Sarthe) - Candidat du Nouveau Centre.
10 - Doris MADINGOU (Ille-et-Vilaine) - Conseillère municipale de Rennes. Candidate de la Gauche Moderne. Présidente des Jeunes de la Gauche Moderne.
11 - Vincent YOU (Charente) - Vice-président du Forum des Républicains Sociaux, Chef de cabinet de Christine BOUTIN.
12 - Stéphanie LEMONNIER (Sarthe)
13 - Guillaume CHEVROLLIER (Mayenne) - Conseiller municipal de Château-Gontier, Secrétaire départemental adjoint de la Fédération UMP en Mayenne.
14 - Françoise LOUARN (Finistère) - Conseillère Régionale de Bretagne.
15 - Marcel ALBERT (Vendée) - Maire des Herbiers.
16 - Anne LE DIRACH (Morbihan) - Adjointe au Maire de Vannes.
17 - Michel HUNAULT (Loire Atlantique) - Député. Candidat du Nouveau Centre.
18 - Séverine VACHON (Deux-Sèvres)


Le 7 juin, je vote ....


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DEJA DEUX ANS

   Sarko elysée                                                                

 

Déjà deux ans : le temps passe vite et la crise semble l’accélérer. Avec une telle conjoncture, et alors que s’annonce une échéance électorale, d’aucuns pouvaient imaginer un Président dans les 36èmes dessous, mis en lambeaux par les effets d’une crise majeure et les feux croisés de tous ses adversaires. Rien de tout cela, ou … si peu. Des feux de ses adversaires nous n’avons que l’outrance et la vacuité, ce qui d’ailleurs contribue à solidifier le socle d’électeurs sur lequel il s’était appuyé au premier tour de 2007 : une remarquable stabilité qui ne décolle pas des 30% et qui fait que selon un sondage d’un quotidien du Sud Ouest, si l’élection avait lieu cette année, il aurait été (à nouveau) élu triomphalement. 

En deux années à l'Elysée, Nicolas Sarkozy s'est taillé une place prépondérante sur l'échiquier national, dominante sur la scène internationale, importante dans les médias. Si sa popularité est en baisse, c’est qu’elle est plombée par les effets d'une crise économique historique.  Mais les Français jugent encore que Nicolas Sarkozy a de fortes qualités personnelles : « dynamique » pour 85%, « courageux » pour 75%, « capable de prendre des décisions difficiles » pour 66%, et avec « le sens de l’état » pour 60%. Bien des présidents rêveraient d’un tel portrait !

Mais il y a le revers de la médaille et la crise alimente des sentiments contrastés chez nos compatriotes : ainsi ils sont 55% à penser qu’il ne fait pas un « bon président » parce qu’il n’est « pas assez à leur écoute » (73%) et « n’apporte pas les solutions à leurs problèmes » (67%). 54% pensent même « qu’il n’a pas de vrai projet pour la France ». En fait, les Français voudraient avoir un magicien comme Président, et ils prennent pour de l’indifférence l’inertie que les rouages de l’état imposent à toutes les décisions qui sont prises. Le temps de la mise en oeuvre politique est confronté à l’impatience d’en voir les résultats. Comment ne pas excuser la myopie de gens qui perdent leur emploi ou qui sont inquiets pour leur avenir !

Nombreux sont ceux, et pas seulement dans son camp, qui lui reconnaissent sa volonté de faire bouger les choses. SARKOZY, c’est l’action et le mouvement. Plus de 90 réformes lancées. Certes, toutes les promesses ne sont pas tenues, même si le volontarisme reste d’actualité. Il est vrai cependant que les  difficultés nées de la crise compliquent tout. Tout a déjà été dit sur ce président hyperactif, super-présent, toujours en mouvement, prenant la parole à chaque instant et semblant décider de tout. De déplacements dans l'hexagone en visites à l'étranger, il a fait voler en éclats l'image « jupitérienne » d'un chef de l'Etat rare, donc forcément sage et respecté.


Ceux qui ne voyaient dans cette agitation qu'un feu de paille de début de mandat en ont été pour leur frais. Nicolas Sarkozy a du souffle. Et loin de l'apaiser, la tempête économique qui s'est abattue sur le monde à l'automne dernier nourrit son énergie. Depuis qu'il a décrété la mobilisation générale contre la crise, le chef de l'Etat multiplie les sorties pour décliner le même discours : « les difficultés qui nous attendent en 2009 seront grandes mais pas question de rester immobiles », répète-t-il à qui veut l’entendre, et loin de les stopper « la crise appelle à continuer les réformes, et grâce aux réformes, nous sortirons plus forts de la crise ».

 

Il a fallu adapter les priorités. Véritable leitmotiv de sa première année de mandat, le fameux « travailler plus pour gagner plus » est provisoirement mis de côté. Avec pragmatisme il a privilégié la relance par l'investissement, pour mettre en face du dérapage inévitable des déficits publics, des réalisations concrètes. Il reste par contre solidement campé sur ses positions, à juste raison, en refusant de puiser dans l’endettement pour financer un  soutien à la consommation, en refusant d’augmenter les impôts ou en renonçant au fameux « bouclier fiscal ». Il a encore le temps de devenir le « président du pouvoir d’achat », pouvoir d’achat qui a d’ailleurs repris des couleurs avec la baisse du prix de l’énergie et la disparition de l’inflation.

 

Face à l’empilement des difficultés : la longue crise sociale dans les Antilles, la polémique sur la nomination contestée de son collaborateur François Pérol à la tête du groupe Banque populaire/Caisse d'épargne, l’inexorable montée du chômage et des plans sociaux, la violence qui en découle, Nicolas Sarkozy affiche une foi inébranlable dans sa politique et sa méthode, relayée par un premier ministre qui la met scrupuleusement en musique.

 

Face à un PS qui a radicalisé son discours, qui peine encore à panser les plaies de ses divisions, et à un François Bayrou esseulé, et qui les uns comme les autres n’ont rien d’autre à proposer que leur « antisarkozysme » primaire (aurait dit Geogeo), il a de bonnes raisons de rester confiant. Et ceux qui le soutiennent avec !


                                                                                



L’EUROPE SELON SARKO


 Sarko Nimes                                                      Badge-bechu-120

 

A cinq semaines du scrutin, Nicolas Sarkozy a fait son entrée mardi à Nîmes dans la campagne électorale européenne en plaidant, en tant que chef de l'Etat, pour « une autre Europe avec de grandes ambitions », et en justifiant sa politique contre la crise.

 

Comme il l'avait fait pour défendre ses choix économiques fin mars à Saint-Quentin dans le fief électoral du patron de l'UMP, Xavier Bertrand, le Président de la République a choisi une autre ville tenue par son parti, Nîmes, pour y défendre sa vision de l'Europe.

 

Devant une salle de 4.000 personnes, la « réunion républicaine » voulue comme non partisane, il a alternativement coiffé ses casquettes de chef de l'Etat et de la majorité pour appeler à « changer l'Europe », à préférer une Europe « qui décide et protège » à la place d'une Europe « de l'impuissance qui subit », e, écho du thème de campagne de l’UMP : « 

Quand l'Europe veut, l’Europe peu ». Devant cet auditoire acquis à sa cause, le président a réaffirmé sa conviction qu’ « une autre Europe est possible, une autre Europe est nécessaire ». « Et cette Europe-là peut peser dans les destinées du monde », a-t-il lancé. reprenant à son compte le célèbre slogan altermondialiste.

 

A l'appui de son propos, Nicolas SARKOZY a longuement énuméré les succès de « sa » présidence européenne : « Si la Géorgie n'a pas été rayée de la carte, si un cessez-le-feu a pu intervenir à Gaza, si l'Europe n'a pas cédé au sauve qui peut et au chacun pour soi quand le système bancaire a menacé de s'effondrer, c'est parce que la France, alors qu'elle exerçait la présidence de l'Union européenne, a pris ses responsabilités pour mettre l'Europe en situation d'agir ». Il a également exalté « l'Europe des pères fondateurs », une Europe « qui unit les Français au lieu de les diviser », allusion au "non" français au traité constitutionnel en 2005. Sous un tonnerre d'applaudissements, il a rappelé son hostilité à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, estimant qu'elle ne devait pas « se diluer dans un élargissement sans fin ».

 

Parmi les grandes ambitions pour réconcilier les Français avec l'Europe, il a redit sa conviction de la nécessité d’une « gouvernance économique de l'Europe », et sa volonté de garder une politique agricole commune. Il s'est également prononcé pour « une vraie politique de l'énergie », proposant une « centrale européenne d'achat de gaz » afin de renforcer sa position vis-à-vis de son fournisseur russe, pour l'instauration par Bruxelles d'une « taxe carbone » et d'un « comité des régulateurs bancaires avec de vrais pouvoirs de sanction ».

 

Alors que la campagne commence à prendre son rythme, Nicolas Sarkozy n'a pas manqué l'occasion de donner un petit coup de main à l’UMP en défendant son action face à la crise.

Devant le coordinateur national de l'UMP pour le scrutin du 7 juin, Michel BARNIER, le Président a défendu une nouvelle fois son plan de relance, critiqué par la gauche et les syndicats : « Augmenter les impôts aurait été une folie… Quand on fait le choix de la relance par l'investissement, on creuse le déficit mais on prépare l'avenir ».

 

Après Nîmes, Nicolas Sarkozy poursuivra sa campagne européenne dimanche à Berlin, au côté de la chancelière Angela MERKEL.



                                                            


PRINTEMPS MADRILENE

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Sous un soleil radieux, qui ne nous a pas quittés pendant tout notre séjour, nous avons atterri à Madrid. Le temps de récupérer notre valise dans le dédale des « tapis » du nouvel aéroport « Barajas », et nous retrouvions le cousin madrilène qui nous attendait à la sortie. 

P1040669 P1040663 Madrid, ce n’est pas à proprement parler une ville touristique, comme peuvent l’être Séville ou Barcelone. Mais c’est une ville attachante. C’est une capitale administrative et politique au cœur d’une Espagne très décentralisée. Mais le boom économique des vingt dernières années est très présent : nœuds autoroutiers, buildings en tout genre jouxtant des immeubles plus anciens dans une promiscuité parfois déroutante.

P1040609 P1040622 P1040624 Visiter Madrid, c’est d’abord flâner dans le cœur de ville au milieu d’une foule plutôt zen. La « Puerta del sol » bat au rythme des badauds qui sortent des bouches de métro ou qui arpentent les rue piétonnes, le long des devantures colorées. Une halte s’impose sur la « Plaza Mayor » pour « una cerveza fresca » et quelques bricoles à grignoter, accompagnée par les guitares virtuoses d’un flamenco endiablé tout en admirant les fresques de la « Casa de la Panaderia ». C’est une jolie place rectangulaire à taille humaine au milieu de laquelle la statue équestre de philippe III sert de perchoir aux pigeons. Puis on glisse vers le sud vers l’église San Isidro avant d’atteindre le Palais Royal et la cathédrale de la « Almudena », impressionnante de modernité. Pour le Palais Royal on fera « chou blanc » pour cause de visite officielle. Non, ce n’était pas Nicolas SARKOZY, mais la Présidente de l’Inde. En consolation on a eu la parade de l’escorte royale à cheval et de la Rolls héritée de Franco.

Je ne peux pas terminer ce rapide tour d’horizon sans évoquer la « Gran Via », artère commerçante emblématique avec ses immeubles hausmanniens datés « grand siècle ».

P1040667 P1040711 Mais que serait Madrid sans la « Castillana », cette artère majestueuse bordée de frondaisons qui coupe pratiquement la ville en deux ?  Tout au long défilent les bâtiments importants : banques, Ministères, stade Bernabeu, … entre des ronds points où trônent des sculptures et jaillissent des fontaines exubérantes.

P1040709 La vie en Espagne c’est aussi le soir pour « ir de tapas », comme disent les Madrilènes. Et nous ne nous en sommes pas privés : chorizo, jamon iberico, calamars ou chipirones, queso manchego, accompagnés de l’inévitable « ensalada mixta ». Que ce soit dans une bodega au fond d’une ruelle du centre où sur les hauteurs près du Pardo, le plaisir est le même.

P1040695  P1040692  P1040712  P1040716 Et puis, il y a les musées. Nous nous sommes contentés du Prado, histoire de nous retremper dans Goya, pour ne citer que lui. Enfin, si vous vous arrêtez à Madrid, ne repartez pas sans avoir goûté aux charmes du jardin du « Retiro ». Cet immense espace vert est le lieu de promenade préféré des Madrilènes. Il offre ses ombrages, son lac, ses pelouses au soleil, ses monuments nombreux dont le Palais de Glaces,  pour satisfaire tous les tempéraments, sans oublier la possibilité de prendre un rafraîchissement confortablement installé à une terrasse. Avant de quitter les lieux, n’oubliez pas de faire un petit tour au « jardin du souvenir ». C’est un espace qui a été spécialement aménagé en mémoire des victimes de l’attentat de la gare d’Atocha, toute proche.

Nous avons été surpris par la propreté de la ville, particulièrement dans les quartiers d’habitation. Ici, la vie de quartier a gardé tout son sens. Pourtant l’habitat y est dense, les immeubles compacts et serrés. Mais, des commerces, des restaurants en animent le pied. Peu ou pas de tags ou de graffitis, comme on en voit tant dans nos banlieues. Certes, la police semble très présente, surtout dans le centre, mais à aucun moment nous n’avons perçu de violence, ce que nous a confirmé notre cousin.

P1040606 Nous avons logé dans un hôtel très accueillant, le « Caballero Errante », au confort agréable pour un prix très abordable. Avec l’avantage d’être tout près de la porte de l’Europe, véritable nœud de communications avec taxis, métro et bus.


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Photos DH. Cliquez dessus pour les voir en grand....

                                                                                                                  

 

 


ABUS D’EXCES

                                                                              

                         

 

A cinq semaines des élections européennes, le patron du Modem, François Bayrou, tente son grand retour sur le devant de la scène politique en publiant « Abus de pouvoir », un pamphlet contre Nicolas Sarkozy et ce qu'il appelle sa  «nouvelle monarchie».

Avec ce livre, il se pose en premier opposant au Président. En même temps que les élections européennes du 7 juin, il voudrait déjà préparer sa place pour le second tour de la prochaine élection présidentielle. « François Bayrou veut faire du test des européennes un nouveau tremplin vers 2012 », analyse Pierre-Marie Vidal dans un édito pour le magazine Profession Politique.

Une stratégie qui serait payante, si l'on en croit les récents sondages selon lesquels le nouvel « IZNOGOUD » obtiendrait 19% à 20% des voix, soit quasiment le même score que Ségolène Royal, si une élection présidentielle se tenait aujourd'hui. Nicolas Sarkozy arriverait certes toujours en tête avec 28 % à 30%, un score légèrement en retrait par rapport à son 1er tour des Présidentielles, mais que le contexte peut fort bien expliquer.

La popularité du Béarnais et les critiques incessantes dont sont l'objet à la fois le gouvernement et les socialistes, permettent à certains d’imaginer celui-ci en successeur de Nicolas Sarkozy en 2012. C’est aller un peu vite en besogne.

C’est oublier qu’il a fait le vide dans son camp et ses anciens amis, aujourd’hui dans la majorité, ne lui font pas de cadeaux. Et comme en réponse à son pamphlet, Dominique Paillé publie aussi un portrait acerbe du président du MoDem, qu'il dépeint comme un « conservateur obnubilé par son ambition élyséenne », prêt à « sacrifier les valeurs du centrisme ».

Enfin, même si elle divise encore les leaders socialistes, la question d'une alliance entre le PS et le MoDem est de plus en plus au cœur du débat. Pour certains, c'est la seule chance de victoire pour les centristes comme pour les socialistes. Mais pour IZNOGOUD ce n’est concevable que s’il est devant.


Evidemment !


                                                             


 


LA SEMAINE D’ARCHIBALD


                                                           

 

IZNOGOUD.  Dans une célèbre BD, c’est celui qui voulait être « calife à la place du calife ». François BAYROU, avec son dernier livre, s’est emparé du rôle. Je laisse à son ancien ami Maurice LEROY, le soin de le commenter. Le député de Loir-et-Cher et porte-parole du Nouveau Centre, affirme : « Abus de Pouvoir », le livre de François Bayrou est une imposture politique ! Ce qui nous avait été annoncé comme devant être un nouveau «  Coup d’Etat permanent », ne se réduit même pas à un coup d’éclat ! N’est pas François Mitterrand qui veut. François Bayrou aura bien du mal à faire croire que la France est une dictature. A force d’être excessif son « abus de pouvoir » devient insignifiant. Dans cet ouvrage, le président du Modem omet de rappeler que lui même, ministre de l’éducation nationale, en voulant modifier la loi Falloux, avait mis dans la rue plus de Français que Dominique de Villepin avec son CPE ! Difficile après de s’ériger en donneur de leçons du dialogue social ! Pas une ligne sur son projet de société ! Où est le projet alternatif du modem ? Où sont ses propositions concrètes pour sortir de la crise ? Les Français ne sont pas dupes de cette imposture politique. C’est l’anti-sarkozysme permanent de François Bayrou qui est un « abus de pouvoir ».

FONDAMENTALISTES.  Vous croyez que je vais vous parler de religion. Non ! C’est de politique. Je veux évoquer le comportement des gens de gauche à propos de la « justice sociale ». Ils en ont une conception figée, correspondant à une vision née il y a près de deux siècles et ne peuvent admettre que les conditions aient pu changer. D’où leur discours sur le « bouclier fiscal » qui revient en « boucle », les inégalités qui s’accroissent alors que c’est le contraire… Et en bons fondamentalistes, il n’y a qu’eux qui détiennent la vérité.

AYATOLLA. Le président PS de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Didier Migaud, a dénoncé jeudi le fait que les cent plus gros bénéficiaires du bouclier fiscal aient reçu, selon lui, 1,5 million d'euros en moyenne.  « Si on prend les cent plus grosses restitutions (effectuées dans le cadre du bouclier fiscal), 1.550.000 euros ont été perçus en moyenne", a-t-il déclaré à l'occasion de l'examen d'une proposition de loi socialiste visant à supprimer le bouclier fiscal. « Sur un remboursement total de 458,3 millions d'euros, qui a bénéficié à environ 14.000 personnes, un peu plus de 150 millions est donc allé à cette centaine de personnes", a ajouté le député socialiste à propos du bouclier 2008. Où est l’injustice ? Il y a donc 300 millions qui ont été reversés a des personnes beaucoup moins riches, c’est-à-dire les 2/3 des restitutions. Je serais curieux de savoir ce que pensent les RMIstes qui ont bénéficié du bouclier fiscal !

RONDE. Des enseignants chercheurs qui tournent en rond : la dérision est trop facile. J’ai envie de dire : « je ne vais pas tirer sur une ambulance ». Voilà en effet 1000 heures qu’ils sont une poignée à se relayer pour tourner en rond sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris. Le motif : tenir tête « obstinément » au gouvernement pour qu’il retire sa réforme des universités. Vous avouerez que « des chercheurs qui tournent en rond », l’image est belle ! Espérons tout de même qu’ils n’ont pas les deux pieds dans le même sabot …

MERKEL KEBIR. Vous l’avez vue au JT ! La publicité outre Rhin ne mégote pas. Voilà qu’on découvre, en plein centre de Berlin, la chancelière sur un panneau en grand format portant de jolis sous-vêtements mauves. "Nous faisons tout pour soutenir la demande" proclame le texte d'accompagnement. Un message subliminal pour dire que la crise met les Allemands « à poil » ?

INTROUVABLE. En ce 1er pont de notre joli mois de mai, c’est la crise qui est introuvable : kilomètres de bouchons sur les autoroutes, affluence sur les plages, restaurants pleins sans attendre la baisse de la TVA, … C’est oublier tout simplement que la crise ne touche que 10% d’entre nous et que les autres continuent de vivre « comme avant ». Et comme le carburant a retrouvé un prix « normal », que l’inflation a disparu, le « pouvoir de jouir » s’est relancé de lui-même. De quoi mettre du mou dans les rangs des manif’ de la fête du travail. Que voulez-vous, entre un week-end à se la couler douce et battre le pavé, le choix est vite fait pour tous ceux qui n’ont pas la fibre revendicative chevillée au fond d’eux-mêmes.

Tonnerre de Brest !

                                                                           



DIPLOMES EN BOIS


Sorbonne

                                                                    

 

Une année pour rien ! C’st le cri de désespoir de nombreux étudiants étrangers venus étudier chez nous dans le cadre d’Erasmus. « On ne nous y reprendra pas ! », « Nous ne conseillerons pas de venir en France ! »…. On les comprend. Certaines Facs sont bloquées par quelques irréductibles depuis plusieurs mois. Même en rattrapant le maximum de cours, il sera difficile de boucler les programmes, et organiser les examens relève du casse-tête chinois. Autant dire que le cru 2009 sera particulièrement dévalorisé et difficile à « vendre » sur le marché de l’emploi. D’ailleurs, pour arranger les choses, la « coordination » ne demande rien moins que des diplômes « à blanc », sans épreuves. 

La crise des universités débouche sur un affaiblissement dont elles auront du mal à se relever. Et au bout du compte, on peut se demander quelle réforme en sortira. Même si on peut avoir diverses opinions sur la qualité des mesures préconisées par le gouvernement, le résultat obtenu par les étudiants contestataires, largement minoritaires avec leurs revendications plus obsessionnelles que réalistes, aura été de ruiner leur outil d’apprentissage. 

Et pourtant, personne ne niera la nécessité de réformer la « vieille dame ». Ce sur quoi tout le monde s’accorde. Mais entre le renforcement étatique souhaité par les contestataires, étudiants comme professeurs, et la volonté de rendre autonome les établissements, comme cela se fait partout dans le monde avec succès, il y a un précipice infranchissable. Dès lors, toute réforme est impossible dans le consensus. C’est bien cela le fond du problème.  Le mal qui ronge notre université, c’est l’idéologisme dans laquelle elle baigne. 

Pourtant l’état n’a pas l’intention de faire financer l’enseignement par les entreprises du jour au lendemain. Il prévoit une concurrence entre les établissements qui en fait hurler beaucoup. Mais en accordant aux universités une autonomie progressive, on voit se développer la créativité et la qualité de l’enseignement parallèlement. Les conseils d’administration seront responsables à 100% de leur budget, ce qui signifie qu’elles devront afficher leurs résultats. C’est une méthode qui crée des risques et des incertitudes, d’autant plus que les financements privés sont proportionnels au penchant qu’ont les entreprises pour la formation. C’est tout dire. Comme les enseignants et certains étudiants haïssent ce système, on n’est pas rendu au bout du chemin. Qui plus est, la loi de 2007 transfère aux présidents d’universités la gestion des carrières des personnels, ce qui entraîne l’épineuse question de l’évaluation de chaque enseignant. Des compromis ont été trouvés et partiellement acceptés.

Mais, tant qu’on n’a pas éprouvé le système, on ne peut pas dire qu’il est bon ou pas bon. Ce qui gêne dans la contestation, c’est qu’elle exprime une opposition par principe, à tout changement, sauf celui qu’elle souhaite : augmenter les effectifs et ne rien changer au fonctionnement. Le gouvernement a fait de nombreuses concessions dont va pâtir en profondeur la réforme, sans pour autant faire taire les manifestants. La porte de sortie est étroite et la montagne risque d’accoucher d’une souris, uniquement parce qu’un carré d’irréductibles a décidé de faire « plier SARKOZY » à tout prix. Pari perdu d’avance. Perdu aussi pour l’Université française et perdu pour les étudiants.

Puisse la volonté affichée des pouvoirs publics, même si la réforme n’a pas toute la force souhaitée, servir de leçon aux entêtés de la contestation. Les derniers sondages concernant le score du président, si l’élection avait lieu maintenant devraient les faire réfléchir.


                                                                                                     




FILLON INOXYDABLE

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Parler du 1er Ministre, un soir de 1er mai, ce sera interprété comme du plus mauvais goût par certains. Ce n’est pourtant pas si iconoclaste qu’il y paraît. Au soir d’une journée de manifestations, certes bien suivies, mais en demi-teintes pour ceux qui espéraient un « grand soir », le pays aborde le mois de mai et ses quatre ponts, dans une situation sociale qu’on aurait pu imaginer plus tendue.

Il suffira de constater que le discours des responsables syndicaux, quand on fait la part  inévitable de la posture, se cantonne dans la modération. Tous les syndicats ont choisi de défiler ensemble : autre facteur rassurant. C’est le moyen le plus sûr pour couper court à toutes les tentations gauchistes. Il reste maintenant à leur donner du grain à moudre pour tenir la distance dans ce climat plus consensuel que vindicatif. Mais il ne faut guère attendre de relance par le pouvoir d’achat si la consommation se maintient.

Cette situation, on la doit en grande partie à la perception qu’ont les Français de leur Premier Ministre. D’abord, la cote du Président ne s’est pas effondrée, et la sienne ne se porte pas mal non plus. Après deux ans de cohabitation, le Président et le Premier Ministre ont trouvé la bonne répartition des rôles et le moindre des paradoxes tient dans ce que c’est peut-être le second qui rassure le plus. Sérieux, présent juste ce qu’il faut, respecté par ses Ministres, il donne l’image qu’attendent les Français de leur chef de gouvernement : du travail, du travail, du travail. Il est l’élément stabilisateur indispensable et l’intendant sur lequel le Président peut se reposer.

C’est pourquoi il restera à son poste. Comme rien ne les divise sur la marche à suivre, François FILLON, malgré la crise, va continuer d’assumer les réformes qu’il faut absolument achever. Avec lui, Nicolas SARKOZY a l’homme de confiance dont il a besoin pour combattre la crise avec efficacité. Il est rare, en effet, d’avoir un Premier Ministre sans aucune arrière-pensée, et notamment celle de vouloir être le vizir à la place du vizir. S’il y a des Ministres qui ambitionnent des places, ce n’est pas le cas du chef du Gouvernement.

Ce tandem est une chance pour la France. Sa solidité est gage de réussite. Le remaniement attendu permettra peut-être au Président quelque surprise dont il a le secret, mais il ne devrait pas changer sensiblement la donne. Face à toues les inquiétudes, Nicolas SARKOZY, en maintenant François FILLON à son poste, offre aux Français de la certitude : celle d’être gouvernés avec fermeté et sagesse.


                                                                                   


Meeting de Rueil-Malmaison :

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La majorité présidentielle pour une Europe politique.

 

L’essentiel du discours de François FILLON.

 

Mardi soir, le Mouvement Populaire était à Rueil-Malmaison accueilli par Patrick Ollier. C’est dans le stadium que 2000 personnes se sont réunies pour soutenir le projet européen de la majorité présidentielle.

Entourés de Xavier Bertrand, Michel Barnier, Rachida Dati, Bruno Lemaire, Patrick Devedjian, Nathalie Koscisko-Morizet, Christine Boutin et Patrick Ollier, les présidents des jeunes de l’UMP et du Nouveau Centre animent, en préambule, un jeu de questions réponses en interaction avec le public.

Puis François Fillon arrive et rejoint les leaders de la majorité : la majorité présidentielle est en route pour les européennes.

François Fillon nous rappelle qu’après avoir vécu un demi-siècle de guerre civile et militaire, « l’âme européenne » a réussi le mariage entre le modèle libéral et le modèle social, et c’est pour approfondir l’Europe politique que la majorité présidentielle doit se battre à Bruxelles et Strasbourg :

« …Jacques faisait partie de ces gaullistes historiques qui avaient combattu pour la France. Il croyait à l'Europe qui rassemble les peuples. Imaginons que nous fassions revivre ceux qui furent victime des idéologies les plus barbares, et que nous leur annoncions que l'Europe est en paix, a une monnaie commune, des institutions et une démocratie commune, je crois qu'ils ne pourraient pas croire à un tel miracle politique.
N'oublions pas d'où nous venons. Nous nous sommes massacrés pendant des décennies : 6 nations, puis 12, puis 27, se sont rassemblées sans tirer un seul coup de feu. Les jeunes ont le privilège aujourd'hui de pouvoir traverser les frontières au lieu d'aller les défendre.
L'Europe, avec ses 500 millions d'habitants, avec un PIB bien supérieur à celui des Etats-Unis, à la Chine !
Je vous demande de porter l'idéal européen.
Pourquoi vous plus que d'autres? Rares sont ceux qui nourrissent de véritables ambitions pour l'Europe. A l'extrême gauche, de vieilles théories marxistes. A l'extrême droite, l'Europe ne sera respectable que lorsque seront r
edressées partout les frontières, autant dire lorsqu'elle n'existera plus.

Il ne faut pas se tromper de combat. L'Europe mérite un débat de fond. Il ne s'agit plus de se prononcer pour une Europe fédérale ou une Europe des Etats. Le débat institutionnel est derrière nous!
Pour nous, le seul sujet qui vaille, c'est l'Europe politique. Une Europe capable d'équilibrer la mondialisation et de la repenser.
Sous la direction de Nicolas Sarkozy, j'ai vu l'Europe se dresser et prendre ses responsabilités.
J'ai vu l'Europe peser de tout son poids sur la réorganisation et la moralisation du système financier international.
J'aimerais que l'Europe consacre plus d'energie à développer la voiture du futur que de nous réprimander lorsque nous cherchons à soutenir notre secteur automobile.
Construire de grands champions industriels européens. Défendons avec netteté nos intérêts stratégiques en affirmant clairement le principe de réciprocité. L'Europe doit être ouverte mais pas naïve!
Nous voulons une Europe qui incarne le modèle où l'économie, le social, le développement durable s'enrichissent mutuellement. Nous n'accepterons pas une Europe construite sur le moins-disant social.

Je crois en une Europe qui déjoue le funeste scénario du choc des civilisations, qui impose sa médiation entre l'occident et l'orient.

L'Europe ce n'est pas qu'un marché économique, qu'une monnaie unique. L'Europe c'est une âme partagée, ce ne peut pas être une ambition désincarnée. L'Europe c'est Madrid, c'est Prague, c'est Rome, c'est Berlin, c'est Athènes. Je vois l'Europe comme une rencontre charnelle entre des nations millénaires, brillantes. Notre capacité à promouvoir une identité commune: on peut l'appeler culture, héritage, civilisation. L'humanisme, la tolérance, la liberté de conscience. L'individu pris comme référence; l'Etat de droit seul fondement du pouvoir.
L'élargissement sans fin ne peut pas être un objectif en soi. Il faut des frontières à l'Europe. Notre refus d'accepter l'adhésion de la Turquie n'est pas une hostilité vis à vis de cette prestigieuse nation, qui doit être associée à l'Europe.

Ces élections européennes ce n'est pas seulement l'occasion de parler de la France que nous aimons et de l'Europe que nous voulons. C'est aussi l'occasion d'offrir à l'Europe une part de notre coeur.
 »

 

Enfin, pour reprendre les mots de Michel Barnier, il conclut : « soyez volontaires, sans complexe et surtout ne vous excusez pas » de soutenir Nicolas Sarkozy.



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EUROPE

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Le 7 juin,  je vote !


                                                                                                               


« Je ne mangerai plus de cerises en hiver… »



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Alain JUPPE nous propose, derrière ce titre évoquant sa fibre écologique, un récit au ton juste où la sincérité transpire derrière chaque mot. Ceux qui le trouvent distant découvriront la réalité de l’homme dans toute son épaisseur humaine ; ceux qui le connaissent déjà apprécieront de partager d’un peu plus près une dizaine d’années de son parcours.

 

Ce qui frappe dans son récit, c’est la lucidité teintée parfois d’autodérision et d’humour d’un homme qui pouvait prétendre (et peut-être encore) à de hautes responsabilités. C’est en même temps un récit aux accents poignants quand il évoque la mauvaise farce qui lui est tombée dessus avec le procès qu’il a dû subir et le châtiment disproportionné de la première instance.

 

Mais son ouvrage, et ce n’est pas le moindre de son intérêt, en même temps qu’il nous ouvre la porte de sa vie personnelle, toujours avec retenue et pudeur, nous livre la tempête sous un crâne d’un responsable politique passionné par la chose publique, en prise avec les évolutions du monde, les transformations nées des progrès technologiques et la nécessaire modification de nos comportements face au réchauffement climatique.

 

Certes, il faut éviter de « manger des cerises en hiver ». Mais à travers ce livre, on sent que c’est son attachement à sa ville de Bordeaux dont il est au moins aussi amoureux que de sa femme qui reste le centre de gravité. Lien exacerbé par l’exil canadien, lien renoué avec impatience et la complicité des Bordelais. Lien existentiel finalement. En lisant je me surprenais à entendre la voix chaude au léger accent gascon prononcer ces formules qui n’appartiennent qu’à lui, pour les avoir entendues tant de fois dans ses discours.

 

Reste une énigme. Parmi toutes les personnalités qui jalonnent ce parcours, il y en a une qui n’est jamais citée, alors qu’elle a occupé un poste éminent : Hervé de CHARETTE, Ministre des Affaires Etrangères de 1995 à 1997, quand l’auteur était Premier Ministre. Cela n’a qu’un intérêt anecdotique, mais c’est étonnant.

 

La parole libère. L’écriture aussi. Il fallait, en effet, oser refaire ce parcours comme Alain JUPPE nous en prévient en introduction. Et je n’ai pas fait le chemin pour rien.

 

Merci Alain !

 

 

Alain Juppé, « Je ne mangerai plus de cerises en hiver », chez Plon.



                                                                                                                


 


« Passage en force … »

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Dans son commentaire sur le rejet du PLU Angers Centre, Alain MACHEFER de Ouest-France, fustige à juste raison ces élus qui se croient tout permis et qui imposent leurs projets selon la règle du « passage en force », et, ajoute-t-il, craindre de la voir se généraliser dans les villes de gauche comme dans les ministères de droite. Clause de style, probablement, de façon à renvoyer dos à dos notre personnel politique.

 

Mais peut-on mettre sur le même plan des élus qui se doivent de respecter les lois et règlements, dans les villes gérées par la gauche comme par la droite, et ceux qui les font au Parlement, et qui ont reçu mandat de la majorité des Français pour procéder aux réformes ? Ce sont ceux alors qui se mettent en travers et veulent les empêcher qui cherchent à imposer le …. « passage en force » (à longueur de défilés).

 

Comme quoi, toute chose n’est pas comparable !

                                                     

                                                                                                                  


LE PLU A DEPLU !


  Logement                                                              

 

Décidément, pour Angers, c’est une habitude ! Après le Plan de Déplacement Urbain, le projet d’usine des eaux, les trous dans le dossier du tramway, voici que c’est le « Plan Local d’Urbanisme »  qui subit les foudres du Tribunal administratif de Nantes. Ainsi le document d’urbanisme le plus important dans la gestion d’une ville est purement et simplement annulé dans sa totalité.

C’était prévisible.

C’était pourtant prévisible, en effet, et l’action de l’association « la Sauvegarde de l’Anjou », dont on connaît le sérieux et l’implication dans de nombreux dossiers du département, aura été salutaire. Lors d’une conférence de Presse du Comité d’Angers de l’UMP, nous avions souligné les énormités de ce PLU, et affirmé : « c’est le document d’un maire qui n’aime pas sa ville ! ». En effet, peaufiné par un cabinet parisien, le PLU soumis à enquête publique présentait une grave méconnaissance de l’identité angevine et un zonage à l’emporte pièce. La procédure avait escamoté la concertation et privilégié l’opacité des décisions. La densification « à tout va » en rendant « tout constructible dans l’hyper centre » en était la préoccupation principale, avec des aberrations comme la mise en zone constructible de la place La Rochefoucault ou le jardin du Mail… Même l’ancien Maire, Jean Monnier s’en était ému.

« Antonini, démission ! »

Devant un tel camouflet, s’il avait un peu d’honneur, le maire démissionnerait. On atteint avec le rejet du PLU le summum de l’incompétence. Il ne sert de rien d’abreuver la presse de tous les noms d’oiseaux pour stigmatiser une association respectable qui ne demande pas autant de qualificatifs, et qui ne les mérite pas. Elle n’est que le miroir qui renvoie le maire à sa responsabilité. Par ses déclarations, il se déshonore en manquant du plus élémentaire respect autant à l’égard de la vie associative qu’à celui du Tribunal administratif. La catastrophe, ce n’est pas l’annulation du PLU. La catastrophe c’est lui, et elle est énorme pour notre agglomération ! (Il ne manque plus que les excuses de Ségolène…)

Refaire un vrai PLU.

L’intention manifestée par quelques responsables de l’agglo, alimentée par un maire atteint d’hystérie bétonneuse comme celui de Trélazé, ne me paraît pas aller dans le bon sens. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. En annonçant une procédure simplifiée pour essayer de rattraper le temps perdu et tenter de rétablir ce document de référence avant la fin de l’année, les élus vont au-devant de nouvelles difficultés et prennent les Angevins pour des veaux. Il serait plus utile de reprendre l’ensemble du document, d’en réexaminer les fondements au crible du développement durable, de l’évolution de la démographie et des modes de vie, d’un inventaire exhaustif du nombre de logements vacants, du patrimoine vernaculaire existant, et permettre à certaines communes comme Saint-Barthélemy d’y apporter des modifications essentielles… toutes choses qui prennent du temps. « Angers-centre » mérite mieux qu’un PLU rafistolé.

La crise a le dos large.

La crise est en train de servir de prétexte pour justifier l’injustifiable. Puissent nos élus, et en particulier les nôtres, en prendre conscience. De toute façon le mal est fait et les projets de construction seront retardés. L’avenir de l’agglomération mérite mieux que la précipitation dans le n’importe quoi au prétexte de la crise : c’est le long terme qui se joue. Ils feraient bien aussi de contrôler davantage le travail des services dont la technicité ne s’est pas vraiment affirmée, c’est le moins qu’on puisse dire, à cette occasion. Enfin, ils feraient bien encore de s’inspirer de l’interview de Jean-Marc JANCOVICI parue dans Ouest-France, dans laquelle le conseiller de Nicolas Hulot explique que « l’avenir c’est le repeuplement des campagnes »… A Marc GOUA d’en faire son miel !


                                                                       


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

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IMPUISSANCE. C’est bien le sentiment que l’on ressent devant les mesures proposées à Calais par Eric BESSON pour tenter de trouver des solutions au problème des clandestins. Une fois les campements de la « jungle » démantelés, qu’est-ce qu’on fait, quand on sait la difficulté à laquelle l’état est confronté pour les renvoyer à une frontière ? On ne peut même pas leur proposer de rester en France : c’est en Angleterre qu’ils veulent aller, c’est un comble ! La gauche qui critique n’a pas grand-chose à proposer non plus.

                                                          
ANADIPLOSE et ANTIPHRASE. C’est parce que beaucoup de gens ignorent le maniement de ces figures de style, et au premier rang, une ex-candidate à la présidence, que l’on se méprend sur les propos de Nicolas SARKOZY qui les utilise abondamment dans ses tournures de phrases. L’anadiplose consiste à commencer une phrase par l’expression qui a terminé la phrase précédente et dans un dialogue ça donne l’épisode « Karcher ». L’antiphrase utilise la négation pour renforcer le dire de la deuxième proposition de la phrase : « il n’est pas intelligent, mais il a gagné deux fois… ». Cette façon de s’exprimer est souvent affaire d’humour ou d’ironie, ou procède tout simplement de ce que l’on appelle en rhétorique « le renforcement du dire ». Joffrin devrait prendre des cours de Français.

              
130 kg. C’est le poids limite pour un homme qui volera sur RYANAIR. Au-delà, il faudra payer un supplément pour prendre en compte le surcoût énergétique occasionné. Enfin, c’est la mesure qui est préconisée par le tiers des clients de cette compagnie selon un sondage réalisé auprès de 100 000 d’entre eux. Jusqu’où ira-t-on avec la crise ?

                               

LABORATOIRE. Va-t-on enfin sortir du débat politique qui se cantonne dans l’accessoire, puisque l’opposition, excepté un antisarkozysme systématique, n’a rien d’autre à proposer. On peut l’espérer ! Encore qu’il faille faire preuve encore de patience. C’est que le PS a enfin installé son « laboratoire des idées ». Espérons qu’il soit plus productif que « l’atelier » de Jospin en 2002. Vingt groupes de travail doivent élaborer le programme du PS…dans la perspective de 2012. Il n’est pas dit s’il y aura des massages du bulbe pour stimuler les chercheurs ?

                                   
CARTON JAUNE. L’inspectrice d’Académie du Maine-et-Loirea écrit à tous les enseignants du primaire pour les rappeler à leur devoir de mettre en place le soutien individualisé.  Les inspecteurs de circonscription sont chargés de vérifier la manière dont ils le mettent en place. Rien que de normal puisqu’on sait qu’un certain nombre d’entre eux refusent par idéologie d’appliquer les directives ministérielles. Bien entendu, les intéressés vivent cela comme une intimidation et ont éprouvé le besoin de manifester. Il est vrai que si l’aide personnalisée n’est pas mise en place, ils risquent le retrait d’une journée de salaire… Comme le confirme l’Inspectrice, à juste titre, « un fonctionnaire n’a pas à décider de ce qu’il fait ou ne fait pas ! ». Dans une entreprise privée, la question ne se poserait même pas : direction la porte…

              
28% !  De quoi faire rire jaune tous ceux qui prennent leurs désirs pour la réalité. Eh oui, si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui, c’est Nicolas SARKOZY qui serait réélu et arriverait en tête au 1er tour avec 28%, devant Ségolène ROYAL 20,5% et François BAYROU 19%... Le constat intéressant de ce sondage IFOP c’est que le socle électoral sarkozyste est solide et tient bon.

                         
ENORMITES. La gauche, PS en tête, apporte son soutien aux « salariés désespérés » et dit « comprendre » les violences auxquelles ils se livrent, sans les approuver. Encore heureux. Mais à force de tenir un discours qui court derrière BESANCENOT comme un chien derrière un chat, on finit par souffler sur les braises et encourager ce que l’on condamne officiellement : c’est ir-res-pon-sable. A-t-on le droit de dire que le gouvernement «abandonne» les salariés frappés par la crise en faisant table rase de toutes les mesures de renforcement du filet social prises pour en atténuer le choc ?  Peut-on affirmer en toute bonne foi que le gouvernement est « responsable » de la montée du mécontentement, comme s’il décidait par plaisir cynique des licenciements ?  La suite logique ce sera le défilé côte à côte des sœurs ennemies le 1er mai. Comme s’il suffisait de défiler pour apporter des solutions.


                                                                     


J’AI ENVIE DE DIRE…

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Après quelques jours à Madrid, en visite familiale et touristique, je reprends contact avec l’actualité locale et nationale. Et j’ai envie de dire….

LES ESPAGNOLS.  Ah, la vie en Espagne, toujours aussi vivante et animée. Rien à voir avec nos rues désertes dès 7H du soir. Un vrai régal ! De quoi parlaient les Espagnols ? Pas de commentaires sur la fameuse petite phrase de Nicolas. Le débat porte plutôt sur le remplacement de leur ministre de l’économie, ou encore sur le « match » de sex-appeal « Carla-Laetizia » avec la venue à Madrid de notre président.

LES EXPERTS nous gâteraient le plaisir. Alors que le Point nous sort un dossier optimiste sur l’évolution de la situation –tout en restant prudent comme il se doit-, alors que la reprise des ventes dans l’immobilier se confirme, que la consommation s’est maintenue à +1,1% en mars… voilà que ceux qui n’avaient rien vu venir se permettent de jouer les mauvais prophètes : forte récession en 2009, reprise molle en 2010… preuve qu’ils n’ont rien compris et que l’économie, ce n’est pas que des chiffres et des statistiques, mais aussi de la psychologie humaine. Gardons confiance. Ceux qui se sont trompés hier, peuvent encore se tromper.

LES JUGES du CSM s’illustrent. Leur jugement sur leur collègue BURGAUD a de quoi nous interloquer. Que faut-il donc faire dans ce métier pour mériter une sanction ?  On finit par penser qu’on à affaire à une caste d’intouchables. La sanction exprime un insupportable mépris du justiciable et un souci d’indépendance qui confine à l’aveuglement. Si la motivation principale de la faiblesse de la sanction est de s’opposer à la demande du Garde des Sceaux, on tombe franchement dans le misérable.

LES MEDECINS hospitaliers s’opposent à la réforme de l’Hôpital de Roselyne BACHELOT sous prétexte qu’elle obéit à une logique mercantile ou comptable. Mais Combien y en a-t-il parmi eux qui  mesurent leur temps à l’Hôpital public pour mieux se consacrer à leurs activités privées, sans logique comptable pour les dépassements d’honoraires ?… Un peu de pudeur siérait.

L’HYPERTROPHIE DU MOI chez notre agitée « royale » devient patente. « La vérité est qu’ils craignent mon épaisseur intellectuelle et politique, ma force et ma présence sur la scène internationale »…dit-elle. On n’est jamais si bien servi que par soi-même. Bientôt elle parlera d’elle à la 3ème personne. Il faut dire que le nom est prédestiné. Mais enfin, comme disait mon auteur préféré : « les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît !». Je découvre que ça peut s’appliquer aussi aux femmes.


Voilà pour ce soir, en guise de reprise.   @+


                                                                             



PAUSE HISPANIQUE


                                                                                    


Pendant quelques jours, le bloc-notes ne sera pas alimenté. Nous partons à Madrid pour vérifier si les Espagnols acceptent le pardon demandé par notre iconne. Et accessoirement nous émerveiller devant les toiles de Goya....

Arriba !


                                                                                                                                         


LA BUSE ABUSE

                                                                  


La buse est un rapace carnivore qui comme tous ceux de son espèce se nourrit de petits rongeurs et de charognes.

Il en existe une espèce plus particulière en Poitou-Charente, reconnaissable à sa tunique généralement blanche. Elle se repaît le plus souvent de bribes de propos, tombés du perchoir présidentiel, sur lesquels elle se jette pour en faire son menu médiatique.

Pourquoi buse ? Parce que ce mot décrit bien la situation d’une personne qui fait feu de tout bois pour poursuivre le combat qu’elle a perdu et tenter de perdre à son tour celui qui lui a fait mordre la poussière. A défaut de pouvoir le faire, elle le poursuit de sa vindicte, et exploite même les ragots, comme dernièrement avec l’épisode « Zapatero ». Comme une buse en hiver qui, faute de pouvoir fondre sur une proie, se contente de nettoyer les charognes laissées par d’autres prédateurs. Buse aussi, parce que dans notre langue, les synonymes sont nombreux : crétin, cruche, gourde, sot, stupide…

Voilà pour la méthode.

Pour le contenu, il faudrait une psychanalyse pour être sûr de ce qui se passe dans la tête de l’intéressée. Sa fixation sur le Président dont elle épie les moindres faits et gestes, sa manière de procéder en cherchant à contester sa représentativité nationale alors qu’elle-même n’a aucun titre à parler au nom des Français, pas même ceux de sa Région, car son mandat n’est pas de représentation d’une population mais de gestion d’un territoire, relèvent davantage de la persécution que du positionnement politique.

Le discours, lui-même, « je vous demande pardon », devrait inquiéter. Elle prend soin de cultiver l’image qui va avec le discours : on la verra donc derrière le micro tout de blanc vêtue. La couleur de la pureté qui veut faire d’elle une « sainte en croisade ». Et comme elle se dit « habitée »…. Tous les ingrédients sont réunis : nous tenons là notre nouvelle Jeanne d’Arc, à moins que ce ne soit le Christ réincarné en jupons. Le discours christique, elle le pratique volontiers, on l’a bien vu au congrès de Reims. Mais quand elle l’utilise, la provocation est certaine, car il est l’expression même de sa perversité. Dans mon entourage, j'entends des gens dire qu'il faut qu'elle aille se faire soigner !

Mais l’émule de Machiavel a encore réussi son coup : elle attaque SARKOZY, et oblige son parti à la soutenir au grand dam de la 1ère Secrétaire. Et elle n’a pas fini de lui pourrir la vie. Pour le politologue Gérard Grumberg, spécialiste du PS : "les socialistes se sont sentis obligés de soutenir Mme Royal, d'autant qu'ils n'ont d'autre discours qu'une ligne centrale d'anti-sarkozysme. L'initiative contribue à installer Mme Royal comme  «l'opposante la plus déterminée à Sarkozy», ce qui est à même de plaire à une partie assez importante des Français très hostiles au président. Cependant, en s'appuyant "sur des on-dit", elle affaiblit son image de présidentiable ». On sait en effet, que les propos dont elle s’est servi pour écrire à Zapatero, ont été démentis par l’Elysée et des parlementaires présents, notamment socialistes….

Nous entrons en période de campagne électorale pour l’élection du Parlement européen. Probablement ulcérés de voir les intentions de vote en faveur de l’UMP supérieurs à ceux qui leurs sont attribués, les socialistes sont pris au piège par le volontarisme du chef de l'état, et tous les moyens vont être utilisés, notamment par une certaine presse sans éthique ni déontologie, pour tenter de décrédibiliser le Président de la République, principal support de la campagne du parti majoritaire. Cela promet pour les deux mois qui viennent, si le débat reste à ce niveau dans l’opposition.

Et maintenant pourquoi pas une lettre à Charles Aznavour et aux Arméniens pour le prochain pardon,  au nom des Turcs ? .. Pour ensuite soutenir leur candidature à l'Europe.


                                                                        

 


CANARD BOITEUX

 

 

                                                                        

 

    

Voilà un pavé dans "la mare au Canard" ! C’est le livre minutieux et très documenté écrit par Karl Laske et Laurent Valdiguié sur le « Canard enchaîné ». Il est d’autant plus intéressant qu’il est rédigé sans acrimonie. Ce n’est ni un réquisitoire ni un encensoir : une enquête au scalpel avec la précision d’un chirurgien. Et on y apprend plein de choses. Tous ceux qui s’intéressent à la vie politique, tous ceux qui ont pu être influencés à un moment ou un autre par les « dossiers » du Canard, devraient le lire. Du passé collaborationniste de certains de ses journalistes, à l’affaire des « diamants »  de Giscard, en passant par la contre enquête sur l’assassinat de Yann Pia, on découvre les « manipulations » et les « partis pris » d’un journal jamais innocent.

  

Que le Canard penche à gauche, ce n’est pas un secret. Mais quand il se dit lutter contre le bourrage de crâne, d’où qu’il vienne, là il faut être plus circonspect. On relèvera notamment sa grande mansuétude pour la « Mitterrandie » et certains de ses éléphants. L’origine et le parcours de ceux qui l’animent et le dirigent en dit long : transfuges du journal du PS « l’Unité », des journaux du parti communiste tel "l'Avant-Garde", entre autres. De fait, on ne peut pas attendre d’eux de pencher à droite  dans le boitillement du Canard. Mais je ne vais pas tout vous révéler. La lecture finie, on se demande tout de même qui « manipule » qui… tant certaines sources politiques relèvent d’une sorte de complaisance (Le journal de Carla B). Journal satirique, il l’est toujours, mais il a perdu de son mordant, comme si l’irrévérence journalistique avait atteint son âge « classique » puis s’était amoindrie. Sur le plan interne, on est stupéfait de trouver une structuration parfaitement opaque et verrouillée, qui n’a rien à voir avec l’idéal de démocratie à laquelle on aurait pu s’attendre pour sa gestion.

 

« En crise, le Canard ? On n’hésite pas à l’écrire à la fin de cette enquête. Quoi ? Le Canard enchaîné ? Celui à la santé financière provocante ? Celui aux 90 millions d’euros de réserve ? Celui qui vend insolemment près de 500 000 exemplaires chaque semaine à ses lecteurs fidèles ? Menacé d’une crise ? Une crise de rire, peut-être… Non.  Nous posons sérieusement le mot crise. Comme lecteurs du canard ; et comme journalistes aussi. C’est une crise de l’information  marquée par des silences assourdissants, de graves dérives, une connivence affichée, des nouvelles sans lendemain, des fautes escamotées, des connivences plus souterraines… » J’arrête là la citation de la conclusion des auteurs. Tout y est dit.

   

Alors, le Canard s’est-il réduit à une secte ? Par beaucoup de traits, cela y ressemble beaucoup. Enfermée dans ses certitudes, la rédaction ne semble pas prête à se remettre en cause. Pour ceux qui lui vouent un quasi culte, la déception devrait être grande, mais sont-ils capables d’en avoir conscience, aveuglés qu’ils sont par le confort intellectuel soigneusement formaté que le journal leur livre toutes les semaines.  Pour les autres, il leur suffira de savoir qu’au-delà du parti pris, il peut y avoir la mauvaise foi, voire le mensonge sinon direct au moins par omission, quand ce n'est pas la complaisance complice.

 

 

        

                                                                                                                                 


LE VERBE EN TEMPS COMPTE

                                                                              

 

 

 

Le Conseil d’Etat a ordonné au CSA de prendre en compte le temps de parole du chef de l’Etat et de ses collaborateurs dans la répartition du temps accordé à la majorité et à l’opposition. C’est la suite donnée à une requête de la gauche qui crie victoire. Ce pourrait bien être une victoire à la Pyrrhus.

Voilà un bon exemple qui montre bien que le beau principe d’égalité se trouve confronté à celui non moins plus beau de liberté. Ce type de débat n’existe dans aucun autre pays d’Europe. Il participe du génie de notre gauche viscéralement attachée à son idéologie égalitaire. Donc, on va minuter le temps de parole de chacun. Bon courage ! Pour la majorité, cela ne sera pas trop difficile. Encore que… sur un plateau de télé, faudra-t-il donner au représentant de l’UMP autant de temps qu’à tous les autres partis réunis ?  Et comment se fera la répartition du temps entre le PS, le PC et le Vert ? On imagine déjà la vie de l’animateur. On pensait jusqu’à maintenant que le Président et le Gouvernement pouvaient s’exprimer selon les nécessités et les événements, laissant le soin aux journalistes de gérer le pluralisme, en sollicitant notamment l’avis des opposants : ce qu’il me semble n’a jamais manqué de se produire.

 

En voulant confiner la parole du chef de l’Etat, l’opposition fait un mauvais calcul, à moins qu’elle ne projette d’y rester pour l’éternité. Elle oublie tout simplement qu’elle pourrait reprendre un jour le pouvoir. Elle fait aussi un mauvais calcul, parce que le minutage strict, compte tenu du nombre de parti qui la composent, va fragmenter le temps de parole des uns et des autres. Et comment va-t-on décider de comptabiliser les inclassables comme le MPF, un jour avec, le lendemain sans. La gauche acceptera-t-elle de gaieté de cœur que son temps soit amputé par le FN ou le Modem ? Car en appliquant le 50/50, le CSA n’a pas reçu du Conseil d’Etat le mode d’emploi. Comme en démocratie, on ne peut pas censurer un parti ou un chef de gouvernement qui s’adresse à la nation, nous serons en présence d’un temps d’expression fluctuant en permanence.

                          

Une autre question se pose pour les médias audiovisuels, qui ne se pose pas pour la presse écrite. On n’imagine pas en effet, qu’un journal d’opinion comme le Figaro, ou encore le Monde, soit obligé d’équilibrer ses colonnes en fonction des opinions qui y sont émises… à moins de vouloir leur mort certaine. Et internet : va-t-on comptabiliser les tendances des blogs ? Sur quelles bases ?  Les médias tels que chaines de télé ou radios représentent un vrai pouvoir, mais si on n’a rie trouvé d’autre pour les « contrôler » que le minutage du temps de parole, c’est que quelque part on ne leur fait pas confiance sur les plans éthique et déontologie. Et là, j’ai du mal à comprendre la gauche, parce que les chaines publiques, pour ne parler que d’elles, dont les personnels ne cachent pas leurs opinions, lui sont diablement favorables. En fait, le comptage du temps de parole méprise la liberté d’expression et ceux qui ont en charge de la médiatiser, dont le plus grand nombre fait preuve de professionnalisme dans leur métier. Et puis, l’auditeur et le téléspectateur ne sont pas si bêtes.

        

Enfin, le talent entrera-t-il en ligne de compte ? Car les prestations devant les caméras, de ce point de vue ne seront jamais égales. Entre un SARKOZY qui excelle comme personne à s’approprier la caméra, un BESANCENOT à la gueule d’angelot dont la dialectique coule de la bouche comme du sirop de grenadine et une AUBRY laborieuse et péremptoire, il n’y aura jamais photo. Et le temps qui s’écoule n’y peut rien. Car le pouvoir du verbe n’est pas qu’une question de temps !

 

 

                                                                        


LA NOUVELLE EUROPE QUI NAIT


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Une nouvelle ère commence pour l’Europe. Pas seulement en conséquence de la crise. Aussi grâce à la nouvelle diplomatie américaine impulsée par l’administration démocrate de Barak Obama. La conférence de Munich sur la sécurité qui a préparé le sommet de l’OTAN en a montré les principaux axes : une Amérique qui écoute et consulte, une Russie moins tendue, un renforcement stratégique franco-allemand dont l’implantation d’un bataillon allemand à Illkirch, près de Strasbourg est le symbole.

Dans ce contexte, on comprend mieux le dessein stratégique du Président de la République. Le retour de la France dans le commandement intégré n’est pas un pari sur une européanisation de l’OTAN, comme certains l’ont dit, mais le souci d’accompagner une réalité. Il s’agit de renforcer l’Europe de la défense en consolidant le pilier européen de l’Alliance atlantique. 

N’en déplaise aux vieux gaullistes, au PS et au Modem, mais le « symbole fort » de la diplomatie française ressemblait plus à un mythe qu’à une réalité et l’exception française de « l’indépendance stratégique » un anachronisme depuis que les missiles du plateau d’Albion ont été neutralisés. Le « cul entre deux chaises » de la France au sein du « bras armé de l’Alliance » faisait au mieux « sourire » nos amis et présentait plus d‘inconvénients que d’avantages.

La France est l’alliée des Etats-Unis, cela personne ne le remet en question. Elle l’est encore davantage avec l’arrivée d’OBAMA aux affaires, qui partage notre vieille revendication de multilatéralisme sur les questions de sécurité. Et, on ne le répétera jamais assez, la France n’a jamais quitté l’OTAN, elle participe avec plus de 4 000 hommes à toutes ses opérations. Puisque Washington est favorable à une place plus grande pour le vieux continent, il est donc logique que notre pays reprenne tout son poids dans les décisions que l’OTAN va  devoir prendre en matière d’objectifs stratégiques, sur l’élargissement de l’Alliance, dans ses relations avec la Russie et en matière de lutte contre le terrorisme. Dans son sillage, c’est tous les autres pays européens de l’Union qui en profiteront. « L’européanisation » de l’OTAN n’est pas un mirage.

La grandeur de la France n’est pas bradée. C’est l’intérêt de notre pays de contribuer à l’émergence d’une politique européenne de défense suffisamment crédible et apte à instaurer une nouvelle ère de coopération de l’Atlantique à l’Oural. La force de l’Europe passe aujourd’hui par l’OTAN… en attendant qu’elle soit pleinement maîtresse de sa défense.

C’est donc la bonne décision au bon moment !


                                                                              


RAPPEL


   Drapeau européen  Drapeaux européens                                         

Le 7 juin, je vote !!!

Mieux, je vote BECHU....

Encore mieux, je fais voter BECHU !

Pour une Europe volontaire et puissante dans le monde.
                                              
                                                                                                                    




LES COMMENTAIRES D’ARCHIBALD


                                                                         

 

MOINS = PLUS !    Tout dépend du côté selon lequel on se place. Ainsi quand la ville d’Angers ferme une école, c’est un plus, parce que cela renforce le réseau scolaire du quartier. Dixit l’adjoint. Mais si le Conseil Général décide de fermer le collège Jean Vilar qui voit fondre le nombre de ses élèves comme neige au soleil, c’est insupportable. Pourtant, sur Angers il y a 6070 places pour 4400 élèves ! Allez comprendre !

VIL…PINIOUF. Il y a autre chose à faire que des basses querelles de famille. C’est du moins ce que le quidam de base pourrait penser en ces temps de crise. Mais les haines sont solides et s’affranchissent de ce genre de considérations. Aussi, le grand bellâtre a-t-il profité de la décision de rejoindre l’OTAN pour lancer ses flèches acérées sur celui que, paraît-il, il surnommait le « nabot ». Il ne suffit pas d’admirer Napoléon pour en avoir le talent.

NOSTALGIQUES. Les manif’ ne sont plus ce qu’elles étaient viennent se plaindre nos « p.c.istes » angevins après le voyage à Strasbourg. Il faut dire qu’avec les « black-blocks » ils ont été servis. Le « Mouvement pour la paix », vieille roue de secours du PC contre l’OTAN du temps de la guerre froide et de l’URSS, fait aujourd’hui pâle figure à côté des contestataires anarchos. Cela n’empêche pas nos bons samaritains d’entonner leur sempiternel refrain sur la répression dont ils ont été victimes. Si on les écoutait, on pourrait croire qu’il n’y avait à Strasbourg que des enfants de chœur. Se sont-ils aperçus seulement que l’OTAN, ce n’est pas la guerre, mais l’outil qui assure notre sécurité !

MISERABLE. Voilà à quoi le PS en est réduit : cacher quelques députés derrière des poteaux pour entrer brusquement en séance et faire le surnombre pour voter contre une loi, celle qui devait réglementer les téléchargements, en l’occurrence. Misérable manœuvre qui les rend complices des « voleurs ». A n’y rien comprendre, d’ailleurs. Je pensais que tous ces gens du monde de la création artistique votaient à gauche. Ils ont dû apprécier.

PAS SERIEUX.  Tout de même, nos députés ne sont pas sérieux. Ils auraient pu attendre le vote de la loi avant d’aller à la gamelle. A quoi sert le président du groupe ? Et quelle image donnent-ils du Parlement au moment où l’on voudrait revaloriser son travail et  rééquilibrer le pouvoir législatif face à l’exécutif. Après on s’étonnera que les Français donnent dans l’antiparlementarisme.

MORALES,MORALES… Benureau va pouvoir revoir son sketch ! Avec un nouveau thème : celui de la grève de la faim d’Evo Moralès. Cela dit, il a le temps, parce que le gaillard a de la marge pour maigrir.

BON CHOIX. Allez, un peu de positif pour terminer. C’est la nomination par ses pairs, d’André LARDEUX, notre sénateur de Maine-et-Loire, au Haut Conseil de la Famille, organe chargé de conseiller le gouvernement en matière de politique familiale. Si l’on en croit la direction de la CNAF, c’est un fin spécialiste en la matière, qui connaît ses dossiers sur le bout des doigts. On connaît depuis longtemps le sérieux du bonhomme. Souhaitons lui beaucoup de réussite dans ce nouveau mandat.

 

TONNERRE DE BREST !


                                                                 



CONFIANCE

 

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C’est le mot clé pour la sortie de crise. Rétablir la confiance, voilà le problème. Confiance des banques entre elles pour que l’argent circule à nouveau, sans que les états aient à s’en mêler. Confiance des épargnants pour qu’ils sortent tout l’argent figé dans les livrets A, dont le taux commence à ressembler à « peanuts ». Confiance des ménages pour qu’ils reprennent leurs projets d’investissements en biens de consommation ou d’immobilier….

Mais pour rétablir la confiance, il faudrait y voir clair. D'accord, le G20 a apporté sa petite note d’optimisme. Bien sûr, quelques signes positifs encore timides nous viennent d’Amérique. Certes la bourse commence à aller mieux… Mais tout cela ne constitue pas un engrenage encore suffisamment fort pour tirer dans le bon sens. D’autant plus que les mauvaises nouvelles, grossies par les médias, continuent d’obscurcir le paysage : licenciements, carnets de commande anémiques, faillites…

Ce qu’il faudrait c’est un agenda, un calendrier de la reprise. Essayons de nous y coltiner. Tout commence par l’assainissement du secteur bancaire, sans quoi rien ne peut vraiment se faire. En effet, en Europe, le financement de nos entreprises se fait à 70% par les banques et 30% par le marché. La récente baisse des taux de la BCE peut aider en rendant les emprunts moins coûteux, d’autant plus que l’inflation n’a jamais été aussi faible. On peut espérer que les banques auront digéré leurs actifs toxiques d’ici l’été, et seront alors à nouveau pleinement en ordre de marche. Sauf mauvaise nouvelle ou catastrophe imprévue. 

Dans la foulée l’immobilier, aidé par les plans financés par l’état, et les particuliers reprenant leurs achats, pourrait redémarrer à l’automne et tirer la croissance : quand le bâtiment va… L’autre secteur fortement touché, c’est le marché de l’automobile : c’est aussi un secteur qui concerne des milliers d’emplois. Avec le soutien des primes à la casse et les efforts des constructeurs, il pourrait se maintenir mieux que prévu. La reprise de la consommation dans ce secteur est forte en Allemagne et soutenue en Espagne, sous l’effet des mêmes incitations.

Dans le même temps, le gouvernement, Président de la République en tête, a eu raison de ne pas augmenter les impôts ni de toucher au bouclier fiscal, tant il est vrai que ces mesures préconisées par certains, si elles peuvent avoir un impact psychologique sur le plan de la « justice sociale », n’en seraient pas moins un puissant incitatif à la délocalisation de l’épargne, et par tant contribueraient à une délocalisation du travail. Au moment de la reprise, c’est le marché de l’emploi qui dira merci.

Et voilà comment on pourrait aborder le début de l’année 2010 sous de nouveaux « auspices ». Je choisis à dessein ce mot pour ce qu’il comporte d’espoir et d’incertitude.

Mais voilà, qui peut annoncer un tel calendrier ?