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LE VERBE EN TEMPS COMPTE

LA NOUVELLE EUROPE QUI NAIT


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Une nouvelle ère commence pour l’Europe. Pas seulement en conséquence de la crise. Aussi grâce à la nouvelle diplomatie américaine impulsée par l’administration démocrate de Barak Obama. La conférence de Munich sur la sécurité qui a préparé le sommet de l’OTAN en a montré les principaux axes : une Amérique qui écoute et consulte, une Russie moins tendue, un renforcement stratégique franco-allemand dont l’implantation d’un bataillon allemand à Illkirch, près de Strasbourg est le symbole.

Dans ce contexte, on comprend mieux le dessein stratégique du Président de la République. Le retour de la France dans le commandement intégré n’est pas un pari sur une européanisation de l’OTAN, comme certains l’ont dit, mais le souci d’accompagner une réalité. Il s’agit de renforcer l’Europe de la défense en consolidant le pilier européen de l’Alliance atlantique. 

N’en déplaise aux vieux gaullistes, au PS et au Modem, mais le « symbole fort » de la diplomatie française ressemblait plus à un mythe qu’à une réalité et l’exception française de « l’indépendance stratégique » un anachronisme depuis que les missiles du plateau d’Albion ont été neutralisés. Le « cul entre deux chaises » de la France au sein du « bras armé de l’Alliance » faisait au mieux « sourire » nos amis et présentait plus d‘inconvénients que d’avantages.

La France est l’alliée des Etats-Unis, cela personne ne le remet en question. Elle l’est encore davantage avec l’arrivée d’OBAMA aux affaires, qui partage notre vieille revendication de multilatéralisme sur les questions de sécurité. Et, on ne le répétera jamais assez, la France n’a jamais quitté l’OTAN, elle participe avec plus de 4 000 hommes à toutes ses opérations. Puisque Washington est favorable à une place plus grande pour le vieux continent, il est donc logique que notre pays reprenne tout son poids dans les décisions que l’OTAN va  devoir prendre en matière d’objectifs stratégiques, sur l’élargissement de l’Alliance, dans ses relations avec la Russie et en matière de lutte contre le terrorisme. Dans son sillage, c’est tous les autres pays européens de l’Union qui en profiteront. « L’européanisation » de l’OTAN n’est pas un mirage.

La grandeur de la France n’est pas bradée. C’est l’intérêt de notre pays de contribuer à l’émergence d’une politique européenne de défense suffisamment crédible et apte à instaurer une nouvelle ère de coopération de l’Atlantique à l’Oural. La force de l’Europe passe aujourd’hui par l’OTAN… en attendant qu’elle soit pleinement maîtresse de sa défense.

C’est donc la bonne décision au bon moment !


                                                                              

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