LA PIEUVRE ROSE
12 mars 2014
L’affaire des écoutes concernant Nicolas Sarkozy est un pur scandale. Elle est une démonstration, s’il en était besoin que notre pays n’en finit pas d’être étreint par la pieuvre rose dont les tentacules enserrent toutes ses fonctions. Avec l’arrivée de François Hollande, elle a étendu son pouvoir tentaculaire jusqu’à la tête de l’exécutif. Elle détient tous les pouvoirs : le gouvernement, ses ministères et l’ensemble des services où l’on n’a pas hésité à mettre en place les personnes adéquates, jusqu’aux rouages régionaux et départementaux par le jeu des chaises musicales dans les directions et les préfectures ; le pouvoir législatif, naturellement avec une majorité aux ordres, même si au Sénat, ça regimbe ; elle gouverne toutes les régions sauf une, où elle s’est empressée de renouveler là aussi les personnels, les deux tiers des départements, 55% des villes de plus de 9 000 habitants. Cette sorte de mafia vit grassement sur le dos des Français. Il suffit de lire l’ouvrage « Heureux comme un socialiste en France » pour s’en convaincre si besoin était.
Ainsi les Français doivent s’adapter au nouvel ordre que la mafia rose veut leur imposer. Elle a, à sa disposition, un arsenal de moyens à commencer par le plus pernicieux : elle s’est érigée en gardienne de la vertu républicaine.
La morale rose.
C’est un paravent grand teint à l’abri duquel elle peut ensuite manœuvrer en toute impunité. Les ressorts sont connus par coeur tant ils sont revendiqués avec véhémence. Le pouvoir rose incarne la République, la vraie, la Démocratie, la Justice, la Laïcité. Elle se veut gardienne exigeante de la séparation des pouvoirs. On imagine ces parangons de vertu menant une vie austère. Les derniers exploits du Président nous montrent bien que non. Car derrière le paravent, la manière d’agir est inversement proportionnelle à la vigueur avec laquelle les principes sont énoncés. Ces gens-là mentent, font preuve de la démagogie la plus vile, cultivent un clientélisme éhonté dans les collectivités qu’ils gèrent, connaissent des dérives affairistes comme dans le Nord-Pas-de-Calais ou les Bouches du Rhône dont on ne parle guère.
Le fascisme rose de M. Valls.
La manière dont notre ministre de l’Intérieur exerce sa responsabilité en est une bonne illustration. Sa manière de réprimer est sélective selon la couleur des manifestants, on l’a bien vu. Les moyens les plus brutaux ont été réservés aux moins violents, ceux de la manif’ pour tous, parfois en des affrontements à la limite du ridicule, notamment contre les « veilleurs ». Le procédé utilisé pour manipuler la jeune étudiante russe en lui demandant d’espionner la manif’ en échange d’une naturalisation est odieux, mais relève de la même logique. Est-on respectueux de la liberté quand on met des dizaines de jeunes en garde à vue, sans motif ? Il faut faire respecter l’ordre « rose » !
L’inquisition rose de Mme Taubira.
Le dernier épisode nous aura au moins amusés : la Garde des Sceaux prise en flagrant délit de mensonge. Comme si, à son poste, elle n’était pas informée des dossiers sensibles, alors qu’elle avait tout récemment exigé le contraire par circulaire. Et puis, il y a une telle porosité entre son cabinet et le Syndicat de la Magistrature, que le soupçon sur la réalité de la séparation des pouvoirs peut être porté. La connivence idéologique est telle qu’elle pourrait même être factice. Avec les écoutes, elle devient la grande prêtresse de l’inquisition bien-pensante. Ces agissements font vivre la France dans un climat étouffant. On le doit à une justice devenue détestable à cause du soupçon de partialité idéologique : des juges qui traquent et des moralistes qui les approuvent, qui instruisent uniquement à charge et qui n’hésitent pas à recourir à l’espionnage. Cela rappelle une triste époque. Quand le secret n'est plus possible entre un avocat et son client, la tyrannie n'est pas loin !
Les Khmers rose à l’Education.
Avec M. Peillon et Mme Vallaud-Belkacem, nous sommes servis. Ils ont décidé de rééduquer les Français. En commençant dès la maternelle. La crèche, même s’ils pouvaient. Avant d’apprendre à lire, écrire et compter, nos chers bambins doivent d’abord assimiler les codes de la nouvelle société dans laquelle on décide à la place de leurs parents, ils devront vivre. Comme la théorie du Genre a commencé à faire scandale, les deux ministres ont fait procéder à un lifting du vocabulaire pour rendre l’opération plus soft. Il faut lutter contre les stéréotypes de genre de façon quasi obsessionnelle. Et apprendre aussi l’égalité, jusqu’à l’absurde égalitarisme qui nivelle tous les talents. Si on arrêtait les délires ? Ce qui fait peur, ce sont les certitudes dont ces gens-là sont remplis.
Les médias roses.
Autrefois, nous avions des journaux d’opinion. Des vrais. Aujourd’hui, même au Figaro, de nombreux journalistes sont de gauche. C’est ainsi. C’est une corporation qui vote à 90% à gauche. Cela n’empêche pas, évidemment d’avoir des médias clairement affichés à gauche, mais ce sont des journaux. Dans les médias audio-visuels on reconnait la couleur au discours du journaliste, car elle n’est jamais revendiquée. On ne s’étonnera donc pas de la connivence : elle est naturelle. Et la complaisance va avec. L’information est donc forcément orientée.
Et la boucle est bouclée !
On en vient à l’affaire Sarkozy qui resurgit opportunément sur la scène publique à moins de quinze jours des municipales. On apprend, par une indiscrétion, qu’il était sur écoute depuis un an dans le cadre de l’affaire de l’hypothétique financement par la Lybie de la campagne de 2007. Cette affaire avait été lancée par Médiapart avec un document qui s’est avéré être un faux. Cela a conduit l’ancien président à porter plainte contre le site en question. Et voilà que c’est lui qui est écouté ! Fort, non ? Que donc tous ses interlocuteurs ont été écoutés. Et comme on ne trouve rien, les écoutes s’étendent au-delà de toute mesure. Pour finir par trouver un misérable prétexte à ouvrir une information pour un possible trafic d’influence. Car c’était ça le but : l’engluer dans une nouvelle affaire pour l’empêcher de revenir en politique. Et qui nous dit que l’article du Point sur les surfacturations de Bygmalion n’a pas été inspiré par des propos relevés dans ces écoutes parmi les nombreux interlocuteurs de Nicolas Sarkozy et qui auraient opportunément fuitées pour créer le trouble dans l’UMP au moment où le parti d’opposition est en posture de remporter une victoire électorale ? Car à n’en pas douter, l’ancien président est un dangereux malfaiteur qui justifie que 10 magistrats s’occupent de son cas, 50 policiers et 4 agents d’écoute 24 heures sur 24 ! Pire qu'un complot !
Et si on commençait à couper une partie des tentacules le 23 mars ! Electeurs de droite, ne nous faisons pas avoir par la mafia rose !