LA LONGUE MARCHE VERS LE SOMMET
07 mars 2014
Une journée dans les pas de Christophe Béchu en campagne.
Conquérir une grande ville, ce n’est pas une sinécure.
Cela, je le savais. Avec Christophe Béchu, l’exercice prend une dimension très particulière : c’est une tâche où chaque instant compte et donc chaque journée est programmée au millimètre. Départ dès 9 heures du matin pour une douzaine d’heures, voire plus, d’arpentage de la ville, dans un quartier où chaque visite a été soigneusement préparée. Rien n’est laissé au hasard. Tout ce qui doit donner lieu à contact est systématiquement exploité : entreprises, commerces, clubs, associations, structures sociales…
Il est 9H10.
Au café de la rue Saint-Léonard, les colistiers rattachés au quartier et les militants de service sirotent un café. Leur candidat a un peu de retard : il faut dire que le soir il termine la journée par un tour dans les bars, histoire de prendre la température. Enfin, il arrive. Il a les traits un peu tirés, mais l’énergie est là et se lit dans ses yeux. Un rapide point sur le programme et en route.
La matinée va être consacrée, pour commencer, à l’animation culturelle avec une rencontre de l’incontournable compagnie Jo Bithume installée à deux pas, et ses « satellites » : école du cirque et « La Paperie ». Christophe Béchu écoute, donne son point de vue, prend en compte, esquisse des solutions mais ne promet jamais rien sinon qu’il sera attentif et maintiendra le dialogue. On enchaîne avec le monde de l’entreprise et le village des entrepreneurs. Il n’hésite pas à pousser chaque porte. Echange rapide qui permet à chaque fois d’exprimer sa préoccupation double : le développement économique et le rayonnement de la ville. Le temps a passé vite. Entretemps, un rendez-vous imprévu est venu s’intercaler : il décide de filer vers le centre commercial Espace Anjou où il rencontrera ses interlocuteurs. En cause une inquiétude sur le passage de la seconde ligne de tramway du côté de la place La Rochefoucauld.
12H 45. Déjeuner avec l’équipe à la brasserie, sur place.
On échange sur l’actualité du jour, locale et nationale, en avalant le tournedos Rossini. L’ambiance est sereine. L’échéance approche, mais elle ne suscite aucune crispation. Evidemment, on aurait plutôt hâte d’y être. Et puis ce soir, le sondage d’Ipsos doit tomber. Sans y attacher trop d’importance, il donnera tout de même une indication.
14H. Le marathon reprend.
La première étape n’est pas trop fatigante. Le rendez-vous suivant se trouve au café à l’autre bout de la galerie marchande pour rencontrer les représentants des commerçants qui y sont installés. La discussion se fait autour d’un café. C’est fou ce que l’on boit comme café ! Christophe Béchu s’enquiert de l’activité et des travaux d’agrandissement en cours. La santé de ce pôle commercial qui voit passer 10 000 personnes par jour n’est pas sans intérêt. Puis c’est le retour vers Saint-Léonard, en commençant par le centre d’insertion de la rue des Noyers où chaque structure fait l’objet d’une visite, puis le foyer Adoma, les équipements sportifs, pour finir par les commerces de la place Saint-Léonard. Entre-temps, un autre rendez-vous a été calé dans un bar, tout près de là. Cela évite de faire des aller-retour à la permanence et fait gagner du temps. Un passage à la boule de fort servira de clôture à la partie « tournée du quartier ».
Pendant ce temps-là, une équipe de militants, blousons aux couleurs « d’Angers- Béchu », a distribué les tracts annonçant la réunion publique du soir à la salle Gabriel Lecombre. Les commerces ont été « assiégés » pacifiquement au moment de l’heure de pointe, notamment à midi. Un bon support aussi : les voitures en stationnement.
19H30. La réunion publique.
Après une courte pause, le candidat se présente pour animer la réunion publique, point d'orgue de la journée de quartier. La salle est comble. Il y a, bien sûr, des membres de la liste et des amis en soutien, mais le quartier est très présent. Du rarement vu dans cette salle, de mémoire de vieux militant. Une salle attentive écoute le court propos d’introduction, qui ne se perd pas dans les détails : quelques lignes fortes et claires sur les enjeux et les intentions. Les futurs élus référents sont présentés, puis Christophe Béchu passe rapidement aux questions. C’est le terrain qui l’intéresse, le vécu de la ville, la vibration de sa vie quotidienne au travers des préoccupations vraies des gens. Et il en profite, à chaque occasion, pour décliner un bout de son programme, dont on sent qu’il a été minutieusement mûri. Réponse à tout ? Il arrive qu’il n’ait pas de solution à proposer et il le dit franchement. Moment rare tant il connaît son sujet. Tout y passe, la propreté de la ville, l’état de la voirie, le tramway, la sécurité, l’emploi, la vie culturelle, les comités consultatifs, les impôts... Les habitants se préoccupent de leur quartier, mais pas seulement. La ville, l’agglo, les intéressent.
Il saute aux yeux, que le personnage habite déjà la fonction qu’il revendique. Le costume est taillé pour lui, il est même presque dedans. La passion de la ville irradie du personnage, elle est palpable dans le moindre de ses propos. Le public est conquis. De l’art ? Oui, du grand art, mais comme toujours, qui s’appuie sur un travail en profondeur, acharné, soucieux du moindre détail. Si on y associe les qualités d’écoute, de respect, et la rapidité de la réflexion, on aura presque tout dit. Quoi encore ? Le sourire et l’humour !
Le citoyen ordinaire n’a qu’une petite idée de ce qu’une campagne électorale impose comme efforts à un candidat, pour être à la hauteur. Une véritable ascèse ! Car hier, c’était une journée au même rythme et demain, dès potron-minet, ça recommence… C’est comme ça depuis le début de la campagne et ça continuera jusqu’au terme. Le service des autres n’a pas de limite ! Cela mérite le respect. Chapeau bas !
54% Béchu, 46% Béatse.
Justement, le sondage Ipsos est tombé : 54%. De quoi mettre du baume au cœur et donner envie de redoubler d’énergie !
La victoire se mérite. Mais elle est encore plus belle quand on a tout fait pour y parvenir.
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Mr BECHU
Quand vos adversaires inventent de fausses histoires pour vous salir c'est qu'ils ont pris conscience que votre parole était bien comprise par les habitants.
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Rédigé par : Richard VIAU | 12 mars 2014 à 17:12