HISTOIRE
FRANCE : LE MOTEUR TOUJOURS EN PANNE !
DU DENI AUX DELIRES...

GENRE : IL N'Y A PAS DE FUMEE SANS FEU !

 

 

Depuis quelques jours l'impayable Peillon se prend dans les dents le retour du boomerang qu'il a lui-même lancé en proclamant, à son arrivée au ministère de l'Education, qu'il se donnait pour mission "d'arracher l'enfant à tous les déterminismes" et notamment à celui qu'il considérait comme le  premier à éliminer, celui de la famille.

Et depuis, le gouvernement s'est attaché méthodiquement à une déconstruction de la famille à travers les nombreuses mesures qui viennent s'ajouter les unes aux autres : déconstruction sociale avec la loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe, expliquant qu'il n'y a plus un modèle de famille, mais "des familles" ; déconstruction financière dès la fin 2012 avec l'abaissement du quotient familial pour l'impôt sur le revenu avec 880 000 foyers concernés et bientôt dans le cadre du "pacte de responsabilité" un financement non assuré de la politique familiale...

Le troisième axe de cette politique de déconstruction concerne l'éducation. C'est une vieille chimère socialiste que de vouloir transformer la société en se servant de l'école comme levier. Qu'il le veuille ou non, à travers l'égalité garçon-fille, c'est bien la théorie du genre  qui reste le vecteur de la pensée interministérielle puisqu'on trouve au coeur de ce sujet, l'incomparable ministre des Droits des femmes, la vipérine Vallaud-Belkacem. Pour s'en convaincre, il suffit de lire la "convention interministérielle pour l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif 2013-2018", tout y est et je vous passe les détails, juste un passage :" donner aux élèves, étudiants et étudiantes, les outils nécessaires pour mieux appréhender le traitement du genre dans les médias...". D'ailleurs, la ministre s'en prévalait elle-même en 2011, expliquant "l'identité sexuelle des individus autant par le contexte socioculturel que par la biologie". Aussi, le "genre" a été introduit dans les manuels scolaires de SVT (sciences naturelles), le film "Tomboy" (garçon manqué), sorte d'initiation à l'homosexualité, a été projeté à 47 000 élèves en un an, à partir du CE2, l'introduction de livres orientés tel "Papa porte une robe", etc... Et quand la même ministre vient proclamer aujourd'hui, la main sur le coeur que le "genre" n'existe pas, c'est pour mieux nous tromper. Qui peut la croire ?  elle a simplement remplacé le mot qui dérange par une expression plus neutre : "lutte contre les stéréotypes" !!!

Il est normal que cette action insidieuse, qui confond éducation et endoctrinement, inquiète des parents d'élèves. L'école n'est pas là pour promouvoir de façon volontariste une nouvelle idéologie. Il faudrait que le ministre de l'éducation se soucie davantage de ce qu'ils attendent pour leur enfant : savoir lire, écrire et compter, comprendre la langue et pas leur fourrer dans la tête des théories fumeuses, contestables, effets d'une névrose obsessionnelle. Ils ne veulent pas de cette conception quasi religieuse de l'école laïque. Ils rejettent ce lavage de cerveau qui remplace l'apprentissage du calcul, de l'orthographe et des rudiments de notre histoire bien plus utiles à la formation de leur esprit et de leur devenir. D'autant plus que dans les propos et les écrits du ministre de l'éducation on peut découvrir des certitudes qui oscillent entre un "maoïsme doux à la façon khmer rose" et une "religion type inquisition", comme le dit si bien Jean d'Ormesson.

La liberté civilisée et la démocratie ne sont pas nées comme des champignons. Il ne suffit pas de se gargariser avec les grands mots de "république", de "démocratie, "d'égalité" pour justifier une dérive autoritariste, en trahissant la culture de liberté, en reniant les "lumières philosophiques". Dès lors que le principe de l'égalité est incontesté, que les progrès sont constants, il est inquiétant  de vouloir formater les mentalités dès le plus jeune âge. Toute différence n'est pas forcément porteuse d'inégalité. La chasse aux "stéréotypes" pour justifiée qu'elle soit, ne doit pas balayer d'un revers de main notre héritage culturel. Il faut en finir avec cette accusation systématique du passé : notre civilisation occidentale n'est pas réductible à une histoire faite de domination et de misogynie. Nous ne venons pas de rien et préoccupons-nous de donner à nos enfants la capacité à entrer dans le monde tel qu'il est et non pas tel que certains le rêvent. Il est faux de dire que dans la famille dite traditionnelle, on "formate" un enfant, on ne fait que l'introduire dans un monde qui est plus vieux que lui. Monsieur Peillon ne pourra pas changer cette réalité.

Nous ne voulons pas de ces nouveaux gourous de la pensée toute faite, cette nouvelle cléricature laïcarde qui confond égalité et égalitarisme. Leurs incantations transforment leurs mots fétiches "république, démocratie, citoyen" en formules creusent comme autrefois on processionnait sans y croire.

Dans ce qui est dénoncé aujourd'hui, il y a bien une réalité. Les "ABCD de l'égalité" servent effectivement à diffuser les postulats de l'idéologie du genre. Ces actions doivent être combattues jusqu'à ce qu'elle soient retirées !

 

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