HISTOIRE

TOUS ENSEMBLE, TOUS ENSEMBLE ....

Si vous passez par là....

Puisque les perturbations et la galère continuent, soyons très nombreux :

Contre_les_blocages_2dimanche à 15H                             Place de la République                                     à Paris

Nous aussi : TOUS ENSEMBLE !

Vous pouvez aussi coller une feuille blanche sur votre fenêtre ou sur une vitre de votre voiture pour manifester votre mécontentement.

A lundi...                                                                                                         


LE POINT SUR LES REGIMES SPECIAUX

Il est toujours bon de le rappeler, parce que sinon, on ne sait pas de quoi on parle. Quand j'entends un gréviste affirmer au journal de TF1 qu'"il n'est pas vrai que son régime de retraite plombe la Sécurité sociale"... on s'aperçoit que même les concernés (cernés de cons -facile-) ne savent pas qui leur paie leur pension. C'est l'Etat. C'est-à-dire le contribuable. On sait qu'ils coûtent à l'Etat plus que les cotisations versées.

Les principaux régimes spéciaux concernent (chiffres 2006) la SNCF : 178 770 actifs pour 316 000 pensionnés, EDF : 153 782 actifs pour 143 955 pensionnés, les marins : 37 000 actifs pour 122 000 pensionnés, les clercs de notaires : 10 398 actifs pour 47 353 pensionnés, la RATP : 41 949 actifs pour 42 591 pensionnés. Il y a aussi la Banque de France, les Chambres de commerce, l'Opéra, la Comédie française, les Mines.... Au total : 500 000 actifs pour 1,1 million de retraités. Ils cotisent moins longtemps (37,5 ans) et peuvent partir pour la plupart avant 60 ans, beaucoup avant 55 ans. Mais ces régimes sont organisés et fonctionnent de façon très différentes d'une entreprise à l'autre. Il y a près de 300, peut-être plus, régimes minuscules qui ne sont pas recensés officiellement. les taux de cotisations salariales sont variables selon les entreprises, par exemple : 7,85% du salaire à la SNCF et à la RATP. Pour Electricité et Gaz de France, leur régime a été réformé par un adossement de leur caisse nationale au régime général du privé moyennant une soulte payée par l'entreprise et une taxe additionnelle (eh oui) sur le transport de l'électricité et du gaz. Mais rien n'a changé concernant les "droits" des affiliés. Le régime qui pose le plus de problèmes, en raison du rapport défavorable actif/pensionnés de l'ordre de 1 pour 2, est celui des cheminots dont les cotisations couvrent à peine 40% des dépenses. L'Etat verse une subvention d'équilibre de 2,8 milliards d'€ en 2007 ! De leur côté, grâce à un adossement de leur caisse, les mineurs bénéficient des transferts de compensation des autres régimes : 1,4 milliard d'€... Voilà pourquoi il est urgent de les réformer. Et aussi c'est une question d'équité vis-à-vis de tous les autres salariés.

Je ne vous parle pas des multiples avantages que leur statut procure aux salariés de plusieurs entreprises en matière de soins, de primes, d'avantages matériels... Ils ne veulent pas qu'on dise qu'ils sont privilégiés. Disons qu'ils sont pas mal gâtés, les copains.

Compte tenu de la dette et du déficit chronique du budget de l'Etat, il y a urgence à endiguer cette hémorragie liée à un manque de volonté politique depuis de nombreuses années. Tout le monde se souvient de la tentative JUPPE de 1995....

Espérons que François FILLON aura la possibilité d'aller jusqu'au bout. Je ne parle pas de volonté car je sais qu'il l'a chevillée au corps.

                                                                                                             


JULLIARD JUS DE BOUDIN

Pas clair le Bruno. Le président de l'UNEF est contre le blocage des Universités, il ne demande pas le retrait de la loi Pécresse, mais elle ne lui convient pas, mais le retour à la situation antérieure n'est pas mieux, cependant il appelle à l'amplification du mouvement... Comprenne qui pourra. Ah si, il veut plus de moyens financiers pour les Universités dans le budget qui sera voté: évidemment, suis-je bête !

En attendant, par son discours clair comme du jus de boudin, il conforte les radicaux de la coordination étudiante, qui eux, réclament le retrait pur et simple de la loi PECRESSE. Le fait qu'ils soient hyper minoritaires ne les dérange guère : ils sont pour la dictature des mââââsses !

Pour une fois que les Présidents des Universités sont unanimes, tout de même, on ne va pas céder à ces ringards !!!!

                                                         


YAPUCA

Grèves : le Premier ministre précise le cadre des négociations

Fillon2François Fillon a déclaré, lors des questions au Gouvernement à l’Assemblée Nationale, avoir demandé à Xavier Bertrand d’adresser une lettre aux syndicats. Ce document fixe notamment la méthode de négociation au sein des entreprises qui devra impérativement intégrer la présence d’un représentant de l’État.
Le chef du Gouvernement a répété que ces négociations porteraient sur "les revenus, les salaires, en particulier en fin de carrière, les conditions de travail, la pénibilité, le régime additionnel, [et] aussi l’aménagement des fins de carrière des salariés. Tous ces sujets sont du ressort de la négociation dans l’entreprise, parce que les entreprises sont différentes et que les régimes spéciaux ne sont pas les mêmes."
Le 13 novembre, François Fillon avait annoncé, au journal télévisé de TF1, qu’il avait demandé à Xavier Bertrand de recevoir, après la CGT, chacune des organisations syndicales. Objectif : "recueillir leurs propositions et voir comment on peut, dans les meilleurs délais, faire cesser cette grève et rentrer dans ce cycle de négociations dans les entreprises que le Gouvernement appelle de ses vœux".

Xavier BERTRAND a ainsi reçu, les 13 et 14 novembre, l’ensemble des représentants syndicaux, en présence des entreprises et des représentants de l’Etat. Un accord a été trouvé.

Mais les syndicats des cheminots exigent une nouvelle réunion tripartite pour préciser le cadre des négociations, le calendrier, le contenu.... le beurre et l'argent du beurre, si possible la crémière par-dessus le marché. Le Ministre du travail leur a poliment répondu qu'il fallait arrêter la grève pour ouvrir les négociations qu'il continue à mener d'ailleurs avec les non-grévistes... Dialogue de sourds diront certains. Le problème c'est que la surdité passagère des leaders syndicaux leur est imposée par une base jusqu'au boutiste. Opération délicate pour eux, donc. Mais il fallait expliquer avant au lieu de faire croire qu'on négocierait globalement, n'est-ce pas M. THIBAULT...

En attendant, c'est la galère pour tous ceux qui bossent et qui en ont pour 40 annuités, eux. Avec une retraite calculée sur les 20 meilleures années et pas sur les 6 derniers mois, eux.

Je devais prendre le train samedi pour aller fêter l'anniversaire de mon fils et de mes petits enfants parisiens -Grenelle oblige- eh bien j'irai comme d'hab' en voiture ! Tant pis pour la planète.

                                                    


CONFIANCE

Le choc de confiance existe, l'économie l'a rencontré. Après la baisse du chômage, voici une croissance meilleure que prévue par les économistes.

Le produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé de 0,7% au troisième trimestre, pour un acquis de croissance qui s'établit à 1,8% à fin septembre, selon les premiers résultats des comptes trimestriels publiés mercredi par l'Insee.
Misant sur "un troisième trimestre d'excellente qualité, bien supérieur au deuxième trimestre", la ministre de l'Economie, Christine LAGARDE, et le Premier Ministre, François FILLON, ont maintenu l'objectif du gouvernement d'une croissance légèrement supérieure à 2%.
Dans sa note de conjoncture d'octobre, l'Insee estimait que la croissance française devrait revenir à un rythme de croisière au quatrième trimestre pour s'établir à 0,5%.

Comme toujours, ce sont les dépenses de consommation des ménages qui ont tiré la croissance à la hausse, souligne l'Insee. Elles ont accéléré (+0,8% contre +0,6% au deuxième trimestre 2007) et contribuent pour 0,4 point à l'évolution du PIB.
Le commerce extérieur, qui avait lourdement pesé sur la croissance au deuxième trimestre (-0,3 point) y contribue cette fois-ci légèrement (+0,1 point) grâce à une forte accélération des exportations (+1,7% après +0,7% au deuxième trimestre) parallèlement à un ralentissement des importations (+1,4% après +1,8%).

Troisième pilier de la croissance, l'investissement total a progressé de 0,6% (+0,4% au trimestre précédent). L'investissement des entreprises non financières a enregistré une nette accélération (+1,0% contre +0,5% au trimestre précédent) tandis que celui des ménages a ralenti, ne progressant que de 0,1% contre 0,4% au deuxième trimestre.

Les variations de stocks n'ont pas contribué à la croissance du PIB au troisième trimestre, alors qu'elles lui avaient fait gagner 0,1 point au trimestre précédent, conclut l'Insee.

Comme quoi la morosité est entretenue plus par les médias que par la réalité.

                                                               


REVIREMENT

Mais qu'est-ce qui a bien pu décider Bernard THIBAULT de la CGT à changer son fusil d'épaule et à accepter de négocier par entreprises, chose qu'il refusait encore avant hier. Il a peut-être pris conscience que la situation n'était pas très favorable à un durcissement. L'état des lieux de la grève moins suivie que le 18 octobre, la FGAAC qui continue de négocier et qui obtient des avancées, la CFDT prête à quitter le radeau de la grève à la première occasion... et surtout le sondage qui tue : 58% des Français désapprouvent la grève, 69% sont persuadés que Nicolas SARKOZY ne cédera pas : voilà de quoi se raviser.

Le Gouvernement a saisi la perche et démontré sa volonté de négocier, contrairement à ce qui était affirmé. Finalement les syndicats auront un mois pour aboutir dans leurs entreprises avant que les textes ne soient publiés. Comme quoi la situation n'était bloquée que dans la tête de ceux qui la voulaient telle.

Maintenant, il est urgent que le trafic se rétablisse et que chacun puisse vaquer à ses activités en toute liberté.

                                                                     


AU NOM DE LA REPUBLIQUE !

Le blocage des universités par quelques dizaines d'énergumènes endoctrinés, prêts à tout pour parvenir à leurs fins, télécommandés par les KRIVINE, BESANCENOT et consorts, n'est pas acceptable. On connaît la méthode des AG manipulées où l'on agite des certitudes mensongères pour convaincre les étudiants gogos, c'est-à-dire les plus vulnérables :" demain on paiera 5000€ de frais d'inscription..." Plus c'est gros plus ça passe ! le vote à bulletins secrets s'exprime très clairement contre ? Ils n'en ont cure. Ils imposent le blocage par la force, armés de battes de base-ball et de barres de fer. Cela me ramène 40 ans en arrière, quand je collais des affiches pour le candidat que je soutenais et que je m'étais retrouvé avec mon équipe face à 4 costauds du PC armés de barres de fer.... C'était à Trélazé, cité rouge. L'époque a changé, pas eux ! Mêmes discours, mêmes mots, mêmes méthodes.

Face à ces petites frappes qui font régner la terreur, comme à Rennes, la République a le devoir de protéger ses enfants ! Ce n'est tout de même pas aux étudiants calmes et soucieux de réussir leurs études d'aller donner du poing contre ces voyous. Ces gauchistes en mal de "mai 68" et qui rêvent d'un 3ème tour révolutionnaire, ont appelé à occuper les gares dès hier : ils n'ont pas été suivis et étaient trop peu nombreux pour réaliser leur fantasme. Le Gouvernement a le devoir de garantir le libre accès aux établissements publics. Sortons-les des facs "manu militari" avant qu'ils ne causent encore pour des milliers d'€uros de dégâts qui viendront grever des budgets qui n'ont pas besoin de ça. Leur démocratie des "soviets" n'est pas la nôtre, ni celle de la grande majorité du peuple français. VIRONS-LES !

Il est tout de même cocasse que "certains étudiants" n’aient toujours pas compris que seuls les travailleurs sont en mesure de déclarer et faire une grève dans la mesure où ils ont un travail. Faut-il leur rappeler qu’un étudiant n’est pas encore un travailleur, et il ne le sera jamais s’il ne se donne pas la peine de choisir des filières d’enseignement supérieur qui lui apporteront une réelle qualification. Les étudiants les plus virulents sont inscrits dans des filières qui n’offrent aucune perspective de débouchés. Autrement dit, la collectivité se paie le luxe d’entretenir des individus dont l’utilité ne saute plus aux yeux alors qu’elle n’en a plus les moyens aujourd’hui. Et ces derniers boycottent leurs cours sans voir qu’ils sont en train de scier la branche sur laquelle ils s’excitent. Un excellent sujet de réflexion pour développer leur "esprit critique", comme ils le revendiquent.

                                           

Il y en a qui vont penser : "HOULLE, il vire facho"... Non, je dis tout haut ce que tout le monde murmure tout bas autour de moi. Tout simplement.

                                                                                                                  


"ON DIRAIT QUE LE VENT TOURNE"

Je répercute ce texte arrivé par courriel :

"Nous n'en pouvons plus!!!

Il est grand temps que cesse la domination de la société par une minorité qui impose ses choix à une majorité. Nous venons d'élire un président de la république et une majorité gouvernementale qui pour la première fois depuis 20 ans ont décidé de s'attaquer aux problèmes de notre pays et qui se sont fait élire sur un désir profond de réformes.

Nous ne pouvons laisser agir une minorité d'agitateurs corporatistes qui ne pensent qu'à défendre leurs intérêts aux dépends de notre pays. Nous ne pouvons laisser agir sans crainte un petit nombre de personnes animées d'un désir de revanche politique, ou de désir de désordre social.

Les Français dans leur grande majorité sont pour ces réformes, et ont voté il y a six mois en toute connaissance de cause.

A la veille de grèves en tout genre, qui ne visent qu'à prendre la grande majorité des Français en otage, qui n'ont pour but que de défendre des acquis sociaux d'un autre temps, ou de quelques étudiants d'extrême gauche pénalisant la grande majorité des étudiants qui ne souhaitent qu'étudier, nous ne laisserons pas faire.

Non, nous ne laisserons pas faire!

Que tous ceux, quelles que soient leurs pensées politiques, qui se sentent convaincus des réformes nécessaires pour notre pays, qui ont envie de soutenir le gouvernement en place, et qui font partie de cette grande majorité des Français qui ne font jamais grève, et qui ne peuvent plus supporter tous ces mouvements sociaux se tiennent prêts.

Le temps va venir de se regrouper en masse, et manifester le plus nombreux possible notre soutien au gouvernement, et aux dirigeants politiques qui travaillent dans le sens des réformes.

Le temps va venir de démontrer qu'une majorité de Français tient à faire avancer notre pays, sur la voie des réformes nécessaires, sur l'abolition des corporatismes, sur l'anéantissement des privilèges d'une minorité.

Le temps va venir où la France du travail, des valeurs humaines, du désir de réussite va se lever et marcher comme un seul homme.

La lutte de la majorité ne fait que commencer, et que chacun se tienne prêt à le manifester dans les jours prochains.

Des points de ralliements vous seront communiqués au fur et à mesure des événements.

Faites passer ce message au plus de gens possible afin que la portée soit maximum."

                                                                  


AH, LE BON SAMARITAIN

Qu'il est bien brave, ce Monsieur HOLLANDE de donner ses conseils au gouvernement. Tout en se gardant bien de se positionner sur la grève (hypocrite!), il l'attaque sur la méthode :"s'il y a grève, c'est parce que Nicolas SARKOZY veut une épreuve de force !".  Il oublie tout simplement de dire que lorsqu'ils étaient au pouvoir, les socialistes avaient tout loisir de réformer les régimes spéciaux. S'ils connaissaient la méthode, que ne l'ont-ils fait ? Fallait pas se gêner ! D'ailleurs, avant de s'avancer sur ce terrain miné où l'on sait bien que c'est la CGT et les gauchistes de "Sud" qui veulent l'épreuve de force, il ferait bien d'accorder les violons dans son parti. J'ai cru comprendre qu'un certain nombre de ses amis, comme FABIUS et HAMON, donnaient dans la démagogie du soutien au mouvement. Sont-ils pour le retour (suicidaire pour la répartition) aux 37,5 annuités, comme le postule la CGT ?

C'est une posture politicienne. Vraiment, quand on a si peu à proposer, il vaut mieux se taire.

Le discours sur la méthode, c'était DESCARTES. Le 1er Secrétaire du PS est en retard de plusieurs siècles.

                                                                        

                                                       


POUR ROMPRE AVEC LE DISCOURS AMBIANT

Semaine noire pour le climat social, volonté d'affrontement et refus du dialogue, baisse du pouvoir d'achat, Sarkozy aurait-il perdu sa "baraka", le pétrole tue notre croissance... j'en passe. Les médias se vautrent dans la sinistrose comme un épagneul dans la crotte pour sentir "bon" : avec délices. Pourtant, AIRBUS continue de vendre des avions -une année record même- avec des contrats mirifiques aux "Emirats" de 220 avions.

Cela pour rappeler que notre pays a des atouts considérables. Que le différentiel Dollar-Euro ne nous aide pas vraiment, surtout sur les exportations hors Union européenne, c'est une évidence. Mais il est des secteurs où notre savoir-faire technologique compense largement ce handicap, et des travaux de proximité assurés par des PME au savoir faire inégalable, qui ne sont pas délocalisables.. Surtout, le pays en a assez de l'impuissance politique, et c'est pour montrer qu'avec de la volonté et du courage on peut avancer, que Nicolas SARKOZY multiplie les gestes "volontaristes". Les succès qu'il engrange sur la scène internationale, encore aujourd'hui en Allemagne, doivent nous redonner confiance. Une confiance bien nécessaire pour casser les efforts de ceux qui s'activent à l'intérieur et qui voudraient l'échec de sa politique par intérêt politicien.

C'est parce qu'il est persuadé que la France a la capacité de rebondir qu'il tient bon sur les réformes. Les visibles, mais aussi les autres, moins apparentes et néanmoins essentielles. Pour faciliter le virage de l'industrie française qui doit se tourner davantage vers les prochaines innovations, et la spécialisation qui est vitale si l'on ne veut pas avoir à produire et vendre à des prix chinois. Il faut développer l'accession à la propriété pour libérer le locatif. Une part de la protection sociale pourrait basculer vers la CSG et la TVA sociale, de même que la taxe carbone serait compensée par une baisse des charges sur l'emploi. Révolution de notre contrat social fondé sur un système à bout de souffle. La pente peut être remontée. Mais comme disait le Président de la République aujourd'hui à des lycéens berlinois :" ...Donne moi un travail, donne moi un logement, donne moi un transport... Oh, donne-toi un peu de mal !"

En attendant, le chômage continue de reculer en France pour toucher le seuil des 8%.

                                                                                    


POUR REPONDRE A SEGO....

Elle avait dû faire son deuil de l'élection présidentielle. Il faut croire que sa période de veuvage est terminée puisque la voilà de retour sur la scène (médiatique de préférence). Pour dire que les promesses de son adversaire ne sont pas tenues... Un peu tôt ma chère !

C'est comme Fafa  qui parlait début septembre d'un choc de défiance. Avec près de 60% de cote de popularité pour Nicolas SARKOZY et un sondage à 55% si on revotait, c'est évidemment un peu court comme discours. N'empêche... Bon, alors voilà de quoi les aider à suivre :

                                                                                      

                             http://tableaudebord.u-m-p.org/     (cliquez sur le lien)

Comme ça, ils ne pouront plus raconter n'importe quoi.

                                                                  


ET SI NOUS AUSSI...

ON DESCENDAIT DANS LA RUE !!!

A partir de mardi 20H, les cheminots seront en grève. Pas tous, les conducteurs de la FGAAC sont à la table des négociations et ne se joignent pas au mouvement qu'ils dénoncent d'ailleurs comme "politique". Dans ces conditions, on ne voit pas bien quel jeu joue la CGC : ira, ira pas... Mais ce qui est sûr c'est que les gauchos de Sud Rail et la CGT feront tout pour que la grève soit dure. Iront-ils jusqu'à empêcher le droit de travailler de s'exercer ? Ce n'est pas impossible. La position de Bernard THIBAULT est insoutenable. Comme peut-il accuser le Gouvernement de refuser le dialogue, alors que son organisation ne fait aucune proposition et en est encore à vouloir discuter du principe de l'alignement des durées de cotisation. Autant dire que c'est lui qui refuse la négociation. D'ailleurs pour l'intérêt que ça présente : la CGT ne signe jamais les accords.

Ce qui est inadmissible c'est que la grève a déjà coûté 50 millions d'€ à l'entreprise publique la dernière fois et que cette fois-ci, si elle dure, elle pourrait coûter quatre fois plus : 200 millions d'€. Et bien entendu, c'est le contribuable qui sera appelé à la rescousse si à la fin de l'année la SNCF est dans le rouge ! Il paie déjà pour des régimes qui sont fortement déficitaires ! Alors RAS-LE-BOL !!!

Et je n'oublie pas tous les "Franciliens" qui vont devoir galérer pour aller au boulot. Une journée, ça peut aller : on prend une RTT. Mais inscrire une grève dans la durée, c'est vouloir aussi faire le chantage à la croissance économique, et prendre, non seulement les salariés, mais les entreprises en otages! Double RAS-LE-BOL !!!

Les étudiants trotskistes essaient par tous les moyens d'entraîner les étudiants dans un mouvement revendicatif avec un prétexte on ne peut plus "troué" : l'autonomie (qui date de 1969) serait une privatisation déguisée ! Les Présidents d'université sont satisfaits de la nouvelle loi et ils le disent. Ils n'ont pas la réputation d'être de droite, que je sache. Non, ce qu'on cherche c'est semer le désordre pour contester le pouvoir en place, faute d'avoir pu gagner les élections. Et comme ils n'arrivent pas à être très suivis, ils appellent à bloquer les gares. Ce qui est grave c'est que la gauche institutionnelle, PS en tête est inexistante, ce qui laisse du champ à toutes les surenchères. Le vide est à combler : c'est à qui l'occupera.

La semaine suivante, ce sont les fonctionnaires qui arrêteront de fonctionner, rejoints par les gaziers et les électriciens qui se croient encore au temps de l'entreprise publique "intouchable". Attention aux dégâts !

Face à cette marée bien organisée, nous pourrions dire, nous aussi, haut et fort :

"A BAS LES PRIVILEGES !",     "REFORME = EQUITE",     "EGALITE DES DROITS DEVANT LA RETRAITE !" ...

Moi, je suis prêt à descendre dans la rue pour soutenir François FILLON et Nicolas SARKOZY. Et vous ? N'hésitez pas à le dire.                    Il y a des projets de manif' en gestation.                                                 Mobilisons-nous !

                                                                


RETROUVAILLES

Pendant que nos activistes de gauche de tout poil, depuis les gamins des universités jusqu'aux "poilus" des vieilles luttes syndicales, s'évertuent à faire monter la pression revendicative dans leur "machine à manif'", Nicolas SARKOZY s'est payé un petit voyage triomphal aux "States".

Une visite historique à bien des égards : par le programme proposé, par la chaleur de l'accueil qui lui a été réservé, par le ton employé pour parler aux élus et au peuple américain.

Le programme : peu de visiteurs ont droit à s'exprimer devant le Congrès et à être reçu dans la Maison de George WASHINGTON. Parler de réconciliation serait abusif. Pour cela il aurait fallu que nous soyons fâchés. Evoquons plutôt des retrouvailles réussies.

La chaleur de l'accueil réservé à Nicolas SARKOZY, aussi bien du Président BUSH -mais il lui était difficile de faire autrement- que par le congrès qui lui a fait une "standing ovation" à la fin de son discours, marque un nouveau type de relation entre la France et les Etats-Unis, à la fois plus plus détendu et plus direct. Des malentendus ont été levés, la reconnaissance de la France a été rappelée, ses appels ont été entendus.

Le ton qu'a employé Le Président de la République pour s'adresser aux américains, moins diplomatique et moins conventionnel, à la fois emprunt de respect et de conviction, était de nature à leur plaire. Le style de Nicolas SARKOZY est ancré dans notre époque, et il sait faire passer ses messages. Cette visite a permis de refonder les relations transatlantiques sur des bases plus sereines. La diplomatie de l'action succède à la diplomatie de la remontrance et des certitudes. Amie, alliée mais pas  alignée, telle est désormais la position à la fois équilibrée et exigeante de la France.

Etape après étape, la France prend un nouveau visage sur la scène mondiale. Elle parle de nouveau, elle est porteuse d'un message, qu'il s'agisse du terrorisme ou du réchauffement climatique, dans lequel on retrouve une détermination et une vision. Faire bouger le monde....

                                                            


LA CONFIANCE REGNE !

Avec la chute des feuilles viennent aussi les manif'. Presqu'aussi nombreuses que les feuilles qui jonchent nos trottoirs et nos caniveaux. Le pétrole augmente, et c'est les pêcheurs qui se fâchent et bloquent les ports avant de prendre en otage les raffineries. La semaine dernière c'était les carabins "à cause qu'on voulait les empêcher de s'installer là où c'est le plus facile", et les ambulanciers pour réclamer eux aussi. Et puis il y a les fonctionnaires -ah les fonctionnaires, on n'les attendait pas ceux-là- qui vont manifester pour cause de proposition de progression de salaire insuffisante (eux ils voudraient gagner plus en travaillant moins ! sauf que ça c'est difficilement possible) bientôt rejoints par les étudiants "trosko" en mal de manif' et qui n'ont pas digéré la loi sur l'autonomie des universités : qu'est-ce qu'ils vont aller raconter comme mensonges pour mobiliser les "masses" des facs de lettres (de préférence)... Et puis, évidemment, la mobilisation contre la réforme des "régimes spéciaux" !!!!

On nous expliquera après qu'une grande partie du retard de développement économique est due à l'absence de confiance réciproque entre les citoyens d'une société. C'est la très sérieuse étude de Kenneth ARROW.

Chez nous y'a du boulot !!! En effet, il explique doctement que les "Français se distinguent de leurs voisins, notamment scandinaves, par leur incivisme et leur défiance à l'égard de leurs concitoyens et de leurs institutions (justice, parlement, syndicats, ...)" . Il continue : "Si entre 2000 et 2003, les Français avaient fait preuve d'autant de confiance mutuelle que les suédois, le PIB du pays se serait ACCRU DE 5% !!!". Je vous passe les explications fort intéressantes qui justifient cette évaluation tout-à-fait sérieuse. En effet pallier le déficit de confiance par des règles formelles est coûteux, agit comme une taxe sociale sur l'activité économique et explique les mauvaises performances de notre marché du travail en entravant le dialogue social... Les conséquences sont multiples et se traduisent jusque dans le budget de l'Etat providence qui favorise les corporatismes par des financements "segmentés" et une redistribution au sein des corporations de métiers et de statuts plutôt que des riches vers les pauvres. Vous me suivez ? On est en plein dans le sujet.

On comprend mieux le discours qu'a tenu aujourd'hui le Président de la République devant la Cour des Comptes pour en faire le bras armé de la République. Rétablir la confiance, c'est la priorité des priorités. Et en premier lieu dans nos institutions en les rendant transparentes, comme son salaire. C'est le message qu'il devrait tenir aussi demain aux pêcheurs : dans ce pays, on a pris l'habitude de crier d'abord et de négocier après ! La solidarité nationale sera d'autant plus facile à mettre en oeuvre quand les Français ne se sentiront plus pris au piège par d'autres Français.

Petit rappel : 55% des Français lui font toujours confiance. C'est une base qui permet de travailler !

                                                                              


OBRAS...

Il y a une quarantaine d'années quand on trouvait un panneau avec cette inscription sur le bord de la route, on s'attendait au pire. C'était en Espagne, et dans ce pays où les routes sont le principal moyen de communication, elles étaient toujours en travaux. Avec des moyens parfois rudimentaires : on y épandait les gravillons avec des paniers tressés. Plus tard, les gros moyens sont venus. Mais la durée des travaux n'a guère changé.... C'est comme au Parti socialiste.

Avez-vous remarqué comme le Parti Socialiste est absent du paysage politique ? On entend bien de temps en temps un soupir ou un petit cri de François HOLLANDE ou de l'un de ses porte-paroles, pour déplorer que le Président soit partout, mais c'est un moyen d'oublier leur absence sur tous les grands dossiers. Ils en sont toujours à répéter leur refrain sempiternel de l'injustice du paquet fiscal (qui date maintenant un peu). Même face à la réforme des régimes spéciaux, on ne les entend guère ! Et ce qui est paru aujourd'hui dans le Journal du Dimanche n'est pas fait pour leur redonner le moral : si les Français votaient à nouveau pour la présidentielle, avec les mêmes candidats, on aurait un résultat du type 55/45.

Le PS est en travaux et à la recherche de son nouveau congrès d'Epinay. Maintenant que la "Génération Mitterrand" est sortie du paysage, que reste-t-il des "éléphants" : DSK s'est reconverti dans l'International, bien aidé par Nicolas, Lionel JOSPIN a été renvoyé sans ménagement à sa retraite, Laurent FABIUS en est réduit à animer un "groupuscule" et ses positions sur le traité européen ne vont pas amélorer son audience, Jack LANG s'éloigne de plus en plus du parti. Pour autant, la génération qui prétend rénover, si elle ne manque pas de personnel, n'en est pourtant pas aux jeunes perdreaux de l'année. Tous ou presque ont bourlingué dans les allées du parti ou de la politique depuis deux ou trois décennies. S'il y a bousculade pour les places, par contre, les intéressés ne sont pas d'accord sur grand chose. De la ligne "droitière" de Manuel VALLS à Benoit HAMON qui campe aux marges de la gauche-gauche, on trouve autant de stratégies que les couleurs de l'arc-en-ciel : Arnaud MONTEBOURG, Vincent PEILLON, Gaëtan GORCE,... ils ont tous une idée de ce qu'il faut faire, mais sont pris au piège de leurs contradictions et de leurs rivalités. Ils posent en fait plus de questions qu'ils n'apportent de réponses. Comment alors définir un projet ?

Sans rupture d'orientation et une ligne politique claire, le PS est condamné à la paralysie qui le caractérise aujourd'hui. Il faudra à un Bertrand DELANOE, dont on pressent l'ambition et l'impatience, beaucoup d'énergie pour réussir une refondation qui transcenderait la pyramide des âges de la maison. Mais au fait, où sont les trentenaires ? Ils ont aujourd'hui plus de quanrante ans et n'ont pas -semble-t-il- été remplacés....

Comme celle de la France, la pyramide des âges des leaders du PS ressemble à une montgolfière.

                                                                      

                                                                                                               


LA "DAL" ACADEMY...

BoutinLoger toute la misère du monde n'est pas facile, surtout lorsque celle-ci se concentre là où il est le plus malaisé de trouver des logements : Paris. On peut comprendre l'impatience de ces personnes qui travaillent et qui ne trouvent pas un toit correct. Mais le tapage auquel on assiste avec "star du show-biz" en renfort, BALASKO and c°, est trop bien orchestré pour ne viser qu'à trouver une solution à quelques dizaines de pauvres diables ou diablesses. C'est la gauche "caviar-bobo" dans toute sa splendeur. Et quand je vois DEPARDIEU venir sur les écrans pour s'indigner, grands sentiments en bandoulières et "honte de son pays" jetée à la cantonade, je me demande si sa motivation est si pure qu'elle en a l'air -la récup' est toujours possible-, mais franchement on a envie de lui dire :"ouvre donc ta maison, montre l'exemple !".

J'applaudis quand Christine BOUTIN remet tout ce joli monde à sa place. Chacun son job. Pour ma part, connaissant les convictions de notre ministre et sa volonté d'aboutir, je lui fais confiance pour trouver des solutions. Gardons nous pourtant de ne pas créer par des actions inconsidérées de nouvel appel d'air à une immigration que l'on endigue déjà à grand peine ! 

                                                                   


SARKO GARDE LE RYTHME

Sarko_elyseIl était déjà redoutable avant. Maintenant qu'il est redevenu officiellement célibataire, il va être encore plus sur tous les fronts. D'ailleurs l'accélération est déjà visible. On peut dire tout ce qu'on veut, mais nous avons à faire à un personnage hors norme. Bien sûr, l'opposition voudrait bien prendre ses désirs pour des réalités en annonçant trop tôt donc sans grand risque que les mesures sur le pouvoir d'achat (les heures sup') n'ont pas produit leur effet. Au début de l'année prochaine, là-dessus, on commencera à avoir une tendance. Mais pour le reste, c'est le Président qui réussit : le traité européen, le Grenelle de l'environnement qui ouvre bien plus de chantiers qu'on ne l'imagine, même les propositions de réforme des institutions surprennent et vont ouvrir un débat dans lequel les socialistes vont avoir du mal à ne pas paraître divisés.

J'écoutais la semaine dernière Fadela AMARA parler de Nicolas : avec sa franchise coutumière, elle a campé le personnage que je connais pour avoir participé à des réunions restreintes de l'UMP. Il parle clair, il est franc, il écoute, il donne la parole, il ne tient pas rigueur si on est en désaccord avec lui, mais il trouve toujours le moyen d'avoir le dernier mot, en toute logique... Et en conclusion elle ajoute : "je l'aime bien" ! Je buvais encore du petit lait à écouter l'autre soir, "Jack" dire toute sa satisfaction des travaux de la commission à laquelle il a participé et visiblement fait passer certaines de ses idées.

Après six mois de travail intensif, certes la cote du Premier Ministre s'est un peu dégradée -comment pourrait-il en être autrement- mais que de travail accompli ! Et ce n'est pas fini : la réforme des régimes spéciaux est sur les "rails" (d'accord, un peu facile), avec des syndicats divisés comme jamais face à une opinion toujours ferme dans son idée que la justice c'est tout le monde au même nombre d'annuités. Le service minimum commencera à s'appliquer à partir du 1er janvier. La réforme de l'Université : réglée, celle du système judiciaire va entrer aussi dans les faits. Avec quelques remous. Mais comment justifier une juridiction avec un seul magistrat quand on demande de prendre des décisions collégiales. La réforme de la santé avance et le budget proposé par Roselyne est passé avec les "franchises"...

Quel Gouvernement de ces vingt dernières années peut se vanter d'avoir autant fait bouger les choses en si peu de temps. La France vit une véritable bourrasque réformatrice avec un flegme remarquable. C'est que le retard pris était tellement criant !

Rappelez-vous, "il" part à fond et ensuite "il" accélère....

                                                            


PASSEPORT BIOLOGIQUE S'IL VOUS PLAIT !

P7090096Ce n'est pas un effet de la loi sur l'immigration dont je vais vous entretenir. Non, il s'agit du nouveau contrôle antidopage que Roselyne BACHELOT a réussi à faire entériner au sommet international contre le dopage. La partie n'était pourtant pas gagnée d'avance car les relations de Pat Mac Quaid, président de l'UCI et de Dick Pound, son homologue de l'AMA, tenaient du "je t'aime, moi non plus !". Mais le savoir-faire de notre Ministre a su réaliser le miracle : tout le monde s'est mis à tirer dans le même sens au point que les médias n'hésitent pas à mettre ce 23 octobre dans les annales comme une "date fondatrice de l'histoire du cyclisme".

Validé scientifiquement, le passeport biologique sera exigé de tous les coureurs qui prendront le départ du Tour de France. Enfin, un système fiable (ou presque) pour provoquer ce que Roselyne appelle "un changement de moeurs" dont le "cyclisme doit avoir un caractère précurseur". Il était en effet grand temps. Les affaires du dernier Tour en ont fait un des plus calamiteux, au point que le public, bien qu'encore présent, ne croit plus beaucoup à l'honnêteté des performances réalisées. Un sport en danger de mort faute de crédibilité et à cause des tricheurs malheureusement trop nombreux.

"500 à 700 passeports seront complets au 1er juillet" annonce Roselyne BACHELOT. Pour les réaliser il faudra procéder à des prélèvements sur les coureurs dès le 1er janvier. Le passeport sera basé, pour commencer, sur le suivi des paramètres sanguins de chaque coureur avant de s'étendre plus tard à son profil stéroïdien. Toute variation anormale par rapport aux paramètres établis  pour chacun pourra faire l'objet de sanctions (interdiction de départ ou suspension).

Ce n'est pas encore l'arme fatale, mais c'est un réel progrès. Ce projet novateur, notre Ministre de la Jeunesse et des Sports y tenait particulièrement : elle est aussi Ministre de la Santé !

Sarko veut des résultats : en voilà !

A chaque jour suffit sa peine. Aujourd'hui elle a, semble-t-il, trouvé un accord avec les internes grévistes.

photo DH : Le tour de France 2004 passe à Saint-Barth.  .....                                                                                                                                             


FIL A COUPER LE BEURRE, EAU CHAUDE....

Et autres inventions connues !

CartableCette semaine : le cartable trop lourd.

La FCPE relance la lutte éternelle contre le poids des cartables des élèves de sixième. Comme si on n'y avait pas pensé avant ! Personne n'a constaté comme les cartables étaient lourds en 6ème et étrangement minces et légers en 3ème. Que s'est-il donc passé entre temps. Ce devrait être le contraire, pas vrai ?

Toute ma carrière, j'ai dû lutter contre ce fléau, que même Madame ROYAL avait voulu éradiquer. Visiblement, elle n'y est pas parvenue. Combat perdu d'avance. Pourquoi ? Allez savoir : c'est dans la tête des gamins. De la psychologie. Tout simplement parce qu'un(e) élève de 6ème doit se distinguer visuellement d'un(e) élève de CM2. Il le fait en ayant un cartable plus gros. Il n'y a rien à faire. Dans mon établissement, nous avions uniformisé les pratiques pour éviter les gros classeurs, les gros cahiers, les livres inutiles, mis en place un suivi de familiarisation avec l'emploi du temps. Des résultats étaient obtenus... le temps que la surveillance opérait. Mais on ne peut pas passer toute l'année à faire ouvrir tous les cartables de la classe chaque matin. Certes, on peut utiliser les casiers, mais les devoirs ne sont plus faits : "j'ai oublié mes affaires dans le casier !". On peut doubler les livres : bonne idée, comme ça on pourra travailler correctement, parce que les livres oubliés à la maison, bonjour... mais qui paiera ? Si c'est sur les crédits d'enseignement, je plains nos prof'. Franchement, que les parents fassent leur boulot chaque soir en veillant à la préparation du cartable pour le lendemain, et le problème sera résolu. Ce ne sont pas les réunions de concertation avec les enseignants qui manquent au cours desquelles on explique de A à Z le fonctionnement de la discipline enseignée et les pratiques utilisées. Dès la 5ème, le phénomène commence à disparaître. Le look commence à compter : il faut plaire et ne pas avoir l'air trop "intello". Alors, le cartable : un sac plutôt mince, de préférence, qui doit taper sur les fesses, sinon, ça le fait pas !

Quant à faire changer de classes tous les prof, au lieu que ce soit les élèves, excepté celui de Français ou de math (et encore), ils ont tous besoin de salles équipées de matériel intransportable. Il est fini le temps où on n'utilisait que la craie : donc, mission impossible.

Comme quoi on peut faire de la mousse avec pas grand chose. Même avec le poids d'un cartable !

                                                                               


ROSELYNE C'EST VICHNOU !

P1000655P1000653                                                                                                                

                                                                                                                                                                                                                                                                                 

Non que je place notre Ministre de la santé dans un quelconque panthéon, mais je veux faire simplement référence aux quatre bras du dieu hindou. Encore que le rôle de protecteur accordé généralement à ce dieu irait fort bien à la fonction qu'elle occupe.

De passage pour un déjeuner éclair avec les cadres de l'UMP de la 1ère circonscription, en présence de Paul JEANNETEAU, elle a néanmoins pris le temps de brosser en quelques mots les différents dossiers qu'elle a "en mains".... Et là, il en faut effectivement quatre. Ma mère disait volontiers : "j'ai pas quat' bras !" quand elle était débordée. Ce n'est pas le cas de Roselyne : elle fait face et elle assume, dût-elle y passer ses jours et ses nuits. Petite revue, en passant les détails? de ce qu'elle mène à bien : le projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui arrive sur le bureau de l'Assemblée et qu'elle devra défendre, concocter la réforme nécessaire et de grande ampleur qu'appelle le déficit de la santé avec l'obligation de trouver les financements supplémentaires, de penser la modernisation des agences hospitalières qu'il faut transformer en agences régionales, de trouver la voie de la responsabilisation des malades, tout en assumant les mutations imposées par les nouvelles technologies... et assurer la permanence des soins : vaste ambition pour une population vieillissante aux habitudes plus consuméristes (ça, c'est moi qui le dit) que citoyennes.

En même temps elle a mis au point le "Sommet Mondial Contre le Dopage", travaille avec le Comité Olympique Français et suit attentivement la préparation des jeux olympiques. D'ailleurs le budget 2008 des sports est déjà monté. Elle prévoit déjà la charge de travail que va lui imposer la présidence français de l'Union, avec la tenue d'un Conseil des Ministres de la Santé de l'Union Européenne en Anjou (scoop). Et elle donne de sa personne comme on dit, que ce soit avec l'équipe de France de rugby dont elle est la mascotte ou en judo pour goûter les joies du tatami...

Quelques mots sur les prochaines échéances, notamment cantonales puisque c'était l'objet de la réunion. Fermez le ban. "Ciao les amis"... Et la voilà déjà dans sa voiture pour être à l'heure à son prochain rendez-vous en attendant le soir, la finale de la Coupe du Monde de Rugby... Une journée ordinaire, quoi.

Vishnu

         

                                        

            

                                                                           


LIRE OU NE PAS LIRE....

Le Président de la République, le jour de sa prise de fonction a tenu à faire lire en sa présence, près de la cascade du bois de Boulogne, à l'endroit où furent fusillés des résistants, la lettre que Guy MOQUET écrivit à ses parents avant d'être passé par les armes dans la carrière de Chateaubriant.

Quelle signification voulait-il donner à ce geste symbolique ? Le contenu de la lettre dans sa simplicité et son émotion montre une grande lucidité devant la mort. Pas un seul instant le moindre regret de la part de ce jeune résistant. Qu'il fût communiste n'a guère d'importance. Les idéaux qu'il représentait en résistant à l'occupant nazi, ce sont les nôtres. C'est ce qui donne à sa lettre une valeur universelle. Oui, il était un temps où des jeunes étaient capables de se mobiliser pour défendre les idéaux de liberté et de dignité de l'Homme face à la barbarie. Se mobiliser au risque de mourir. Cela mérite bien d'être pris en exemple dans une époque où la liberté nous semble si familière que l'on serait tenter d'oublier qu'on la doit à d'autres qui sont morts pour qu'en en bénéficie. Vouloir ramener cette lettre à la seule exaltation patriotique n'a guère de sens. C'est que la liberté ne va pas de soi, encore aujourd'hui.

Aussi, la demande du Président pour qu'on lise cette lettre dans tous les établissements, à tous les élèves, ne mérite pas tout le débat auquel on assiste. Qu'il y ait des enseignants pinailleurs, on ne le sait, qu'il y en ait qui s'oppose systématiquement dès lors qu'il ne s'agit pas d'une demande syndicale, on le sait aussi ! Pour moi, la question ne se poserait même pas. Chaque fois que le Président MITTERRAND a souhaité qu'un texte soit lu, je l'ai fait en fonctionnaire discipliné et dans le respect que l'on doit à la fonction présidentielle. Je ne comprends donc pas que certains refusent de satisfaire à cette demande. L'idéologie les aveugle-t-elle à ce point ?  Ce serait bien triste.

Il suffit de voir comment le fanatisme fait avancer sa cause en poussant les hommes à se sacrifier en se faisant sauter au milieu de foules innocentes et anonymes. Ce fanatisme est une menace pour nos libertés. Un temps viendra peut-être où la question de la liberté se reposera dans les mêmes termes que pour Guy MOQUET. Alors il faudra que des hommes (et des femmes) risquent à nouveau leur vie pour défendre les idéaux qui fondent notre civilisation. Espérons qu'ils auront encore suffisamment foi en eux. L'exemple du jeune résistant que l'on veut mettre à l'honneur comme le souhaite Nicolas SARKOZY prend tout son sens.

                                                         


SORTIE D'IMPASSE

Drapeau_europen Avec l'accord de Lisbonne, les européens viennent de sortir l'europe de l'impasse constitutionnelle dans laquelle le double "non" français et néerlandais l'avait plongée.

Ce n'est plus une constitution, mais ça en a tout l'air. L'essentiel de la constitution Giscard a été conservé en matière d'organisation des pouvoirs : un président élu pour deux ans et demi, un haut commissaire pour la politique étrangère et la sécurité, une commission réduite, les pouvoirs du parlement accrus, le renforcement du contrôle des parlements nationaux. Le texte est allégé des titres encombrants qui l'entouraient.

Demain l'Europe sera gouvernable et c'est le plus important. Il a fallu en passer par quelques concessions aux Polonais (encore !) et aux Italiens (ma que !...) pour finalement sceller un accord qui doit beaucoup à l'opiniâtreté d'Angela MERKEL et à l'initiative de déblocage mise en oeuvre par Nicolas SARKOZY. Le Président français peut légitimement s'enorgueillir d'avoir obtenu rapidement le résultat qu'il recherchait et qui faisait parti de son programme électoral.

La ratification se fera par la voix parlementaire. Le recours au referendum, le Président de la République a dit maintes fois qu'il ne l'utiliserait pas. Son projet de ratification parlementaire a été validé par son élection. Il n'y a pas à y revenir. C'est un simple traité. La constitution ne l'oblige pas à recourir au referendum.

Un seul regret : la préparation de ce traité et son contenu n'associent pas suffisamment le peuple à la construction européenne. Il faut absolument réfléchir aux moyens de faire participer davantage les populations à l'élaboration de leur destin. Il y va de l'avenir de l'union sur le long terme.

                                                                                                    


PRISE D'OTAGES XXL

Des millions de Français, demain ne pourront pas vaquer normalement à leurs occupations pour cause de grève des transports publics, ou plus prosaïquement des cheminots de la SNCF et des agents de la RATP. Mais dans 25 grandes villes le réseau sera aussi paralysé.

Pour le cas où vous n'auriez pas compris, France Info s'est fait le relais de l'évènement version Tam-Tam. Ainsi, bien conditionné vous avez peut-être pris la décision de rester chez vous. Et on nous annonce une grève très dure. Le service minimum n'étant pas encore entré en application, il faudra faire avec... le peu de moyens de transports circulant.

Qu'est-ce qui justifie cet important mouvement de protestation ? La défense du service public, monsieur, qui est menacé par un gouvernement sans coeur qui a décidé de réformer les régimes spéciaux de retraite. Surtout, ne parlez pas de privilégiés ! On vous demontrera par A+B que ce ne sont que des pauvres malheureux qui sont usés avant l'heure par la pénibilité de leur tâche, et que le régime dont ils bénéficient est un avantage acquis chèrement au cours des âges ! Quant au financement, c'est tout simple, s'il y a plus de retraités que de cotisants, c'est la faute de l'Etat qui n'a pas développé suffisamment les transports publics et donc l'emploi qui va avec. L'accroissement de la durée de la vie qui augmente le nombre des ayant-droits parce qu'ils vivent plus longtemps, ils n'en ont pas entendu parler. Bref, il y a sûrement d'autres solutions, aux frais de la princesse, que l'équité qui consiste à appliquer à ces régimes la même règle qu'à tous les autres: au moins la même durée de cotisation, dès lors que les particularités qui ont justifié naguère cet avantage, ont disparu.

Oublié aussi, le fait que le projet a été largement validé par le vote des Français ! Mais la démocratie, dont ils ont plein la bouche, ils s'en battent....

C'est surtout un prétexte pour affronter le gouvernement : on retrouve Bernard THIBAULT à son affaire. Il prévient que la CGT ne  négociera pas si le gouvernement maintient son projet. De toutes façons, son organisation syndicale ne signe jamais aucun accord. Alors... En attendant il peut faire chanter à ses grévistes : "tous ensemble, tous ensemble...", c'est le refrain préféré, et la manif' leur culture de la négociation.

Il se peut que le peuple pris en otage en ait marre ! D'ailleurs si on lui disait toute la vérité sur les fameux avantages acquis, avec autant d'insistance qu'on nous a annoncé la grève, il y aurait probablement moins de Français à éprouver de la sympathie pour leur mouvement.

Et si on nous demande d'aller manifester pour soutenir le gouvernement, nous irons. Au nom du principe d'égalité !!!

                                                            


TEST ADN

Quel débat ! Au point où l'amendement en est réduit, il vaudrait mieux le retirer, parce que le but poursuivi qu'il visait est désormais hors de portée. Je comprends qu'on puisse être réservé sur l'utilisation des tests génétiques. C'est mon cas. Mais c'est vrai aussi que les progrès de la science peuvent nous déranger dans notre confort intellectuel. A bien y réfléchir, nous sommes bien heureux quand les tests génétiques sont utilisés pour confondre un criminel. C'était peut-être un peu exagéré dans le cas d'une vérification pour bénéficier du regroupement familial. La question est alors de savoir quelle est la proportion de fraude, autrement dit : le regroupement familial est-il une filière d'immigration clandestine à ce point qu'il faille utiliser de tels moyens pour l'endiguer ? Si c'est le cas, qu'on nous l'explique clairement. Et que ceux qui condamnent un moyen d'y remédier proposent une alternative. Avec l'évolution des climats en Afrique, il faut bien qu'on se dise qu'on est au tout début d'une pression migrante qui ne fera que s'accentuer au fur et à mesure que la désertification s'étendra. Nous ne sommes donc pas au bout de nos peines !

Mais ce que je n'accepte pas c'est l'amalgame. Les condamnations que j'entends, proférées par les habituels défenseurs des clandestins de tous poils, appartenant à l'internationale anarchiste de préférence, assimilant les promoteurs de l'amendement à des nazis, avec la même volonté d'utiliser la génétique, sont des discours de propagande faits pour provoquer de l'agitation....et dénués de fondement ! Et je suis triste de voir que certains de nos amis tombent dans le piège et cautionnent la démarche. Evitons le mélange des genres. Autant je peux comprendre que pour des raisons philosophiques on y soit opposé, autant je trouve bien léger de cautionner un discours excessif qui prend en otage la thématique des Droits de l'Homme et la République. Que ces protestataires n'oublient pas que la République doit aussi se donner les moyens de protéger ses citoyens et qu'elle a le devoir d'entourer les procédures qu'elle met en place de toutes les précautions qui respectent la dignité. Et c'est le cas !

Si la gauche n'a pas d'autre solution pour exister que de se jeter dans les bras de Charlie Hebdo, elle est effectivement tombée bien bas.

                                                            


DETAIL

"détail : petit élément constitutif d'un ensemble et qui peut être considéré comme secondaire." Voilà la définition qu'en donne le Petit Larousse. Evidemment, on est loin de la redondance "lepénisée" que le mot a pris quand il est associé aux chambres à gaz.

Mais voilà, le Premier Ministre a utilisé le mot tabou dans un contexte qui pourrait être "lepénisé" puisqu'il s'agit de la loi sur l'immigration et de son article sur le test ADN. Je ne suis pas suffisamment documenté sur les tenants et aboutissants de cette disposition et je me garderais bien d'émettre un avis. Je sais simplement qu'une quinzaine de pays d'Europe ont pris une disposition du même type sans se poser les problèmes de conscience qui agitent notre classe politique et certains de nos médias. Il n'en fallait pas plus pour que tous les directeurs de conscience (bonne de préférence) de l'hexagone se jettent sur le mot pour le livrer à la vindicte... et en faire l'exégèse bien qu'il ne fût pas extrait de la Bible.

Eh bien je vais vous dire : je connais le père François, il ne résiste pas à ce genre d'humour et je suis certain qu'il l'a fait exprès. Et je l'imagine en train de bien rire à voir tous ceux à qui il destinait le mot, se le disputer. Pendant ce temps-là, ils sont occupés !

Au Conseil National de l'UMP, il a fait une autre citation que seuls les initiés peuvent comprendre : "le tandem vous salue bien !", a-t-il dit en parlant de ses relations avec le Président. Référence explicite au "gorille" (en l'occurence Lino Ventura) et au film éponyme célèbre. Le nom du gorille dans le film, c'est Géo PAQUET : tout un programme pour le Premier Ministre. Je verrais bien maintenant dans ses prochaines interventions, pour stigmatiser ses adversaires et les grèves qui se préparent, quelques extraits de pur AUDIARD tirés des "Tontons flingueurs" du genre "les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît"...

                                                      


RATIONALISER L'ETAT

Entre 1982 et 2003, les effectifs des fonctions publiques ont augmenté beaucoup plus vite, en proportion,  que dans le secteur privé. La fonction publique territoriale, avec la décentralisation a grossi de 42%, pendant que celle de l'Etat, qui aurait dû diminuer du fait des transferts de compétence, prenait, elle, 14%. La fonction hospitalière publique de son côté a augmenté de 28%. Y a-t-il une logique ? La question mérite d'être posée parce que partout, on crie au manque de postes : autrement dit, il faut toujours plus de fonctionnaires ! Tout cumulé, cela fait tout de même plus de 5 millions de personnes.  Et on n'a pas assez de policiers, d'infirmières ; l'éducation ne fonctionne pas bien....

De deux choses l'une : où il y a des personnels qui se la coulent douce, ou ce sont les tâches qui augmentent. C'est probablement vrai dans la santé. Mais il est évident que les vases communicants entre l'Etat et les collectivités territoriales n'ont pas fonctionné, pour toutes sortes de raisons, à commencer par la principale : le sacro-saint statut. Tout de même on aura du mal à me faire croire qu'il y a toujours plus de travail au Ministère des Anciens Combattants. Il semble bien que ce qui manque à l'Etat, c'est une vraie gestion de la ressource humaine. Elle serait pourtant facile à organiser. Les ordinateurs permettent aujourd'hui ce qui était difficile hier. N'oublions pas que lorsque un fonctionnaire est titularisé, il est inamovible pour 40 ans et continuera d'émarger au budget de l'Etat pour sa pension. C'est une donnée qu'on doit prendre en compte au départ. Si je prends  le système éducatif, c'est bien le secteur ou tout est prévisible : on connaît le nombre des naissances, le temps de parcours des élèves, les taux de redoublement, la répartition par niveaux, la durée de la carrière des prof' et le nombre d'heures qu'ils produisent. On doit pouvoir en déduire le nombre de prof' nécessaires, année après année, non ? ..... et la politique de recrutement qui doit l'accompagner.

On voit bien qu'on bon coup de "jeune" est nécessaire. On devrait pouvoir faire mieux avec moins de fonctionnaires, mieux outillés et mieux payés. Il faut aussi un Etat mieux organisé, qui n'hésite pas à tailler dans les "doublons", et ils sont nombreux entre fonction publique d'Etat et territoriale. Il faudrait des cadres plus simples que la multiplicité des statuts qui existent actuellement et qui compliquent constamment la gestion. Au moment où la génération du baby boom va quitter la vie active, s'offre la possibilité d'ajuster relativement facilement les effectifs. Encore faut-il bien viser et bien "cadrer". De toutes façons, l'endettement de l'Etat est un puissant adjuvant.

                                          


SACRE CHARLEMAGNE !

"Qui a eu cette idée folle, un jour d'inventer l'école ? - C'est -ce-sacré Charlemagne....."

Le Ministre a tranché. Il n'y aura pas d'école le samedi matin à partir de la rentrée prochaine.  Enfin, l'institution se met en concordance avec le mode de vie de nos contemporains. Il en aura fallu du temps. C'est que pour mettre d'accord tout le monde dans notre pays.... Tout le monde y va de son avis et les médias ne sont pas les derniers pour aller dénicher dans un coin un témoignage d'un obscur contestataire de la décision. Les "y'a qu'a" et les "faut qu'on" sont toujours à l'oeuvre dans ce foutu pays de France.

Il ya d'abord les enseignants, jamais d'accord quand il s'agit de changer quoi que ce soit à leurs habitudes. Il y a les pychologues qui vont examiner le traumatisme provoqué par ce changement important de la vie quotidienne de nos chers petits : "vont-ils s'adapter à une telle semaine ?" . Il y a les "chronobiologistes" -mais oui, ça existe !- qui vont expliquer doctement que ce n'est pas ce qu'il fallait faire. Il y a les associations de parents -tendance opposition- qui vont trouver qu'on fait la part trop belle "aux riches qui partent en week-end"...Et puis il y a les Français qui ont leurs enfants à l'école et qui, eux, sont massivement d'accord. Comment en serait-il autrement ? Personne ne s'y retrouve entre ceux qui rentrent plus tôt avec la semaine de 4 jours, ceux qui ont un samedi sur deux.... Les vacances échelonnées qui ne permettent plus aux cousins de zones différentes de se voir... Bref, revenons aux fondamentaux. Mais un petit peu, pas trop à la fois !

Alors, maintenant, faut-il ou non faire travailler les élèves le mercredi matin, en compensation ? Autre débat. C'est comme les devoirs, il y a beaucoup d'avis divergents. Le Ministre semble dire que non. Toutefois, si on prend en compte le fait que, dans la plupart des cas, les deux parents travaillent, cela veut dire que les enfants doivent quand même se lever tôt. Alors autant qu'ils trouvent une activité scolaire qui pourrait alléger le reste de la semaine. Il n'est pas interdit de varier les plaisirs : un peu d'activité musicale, ou sportive, ou artistique et un peu d'apprentissage. Comme il faudra bien proposer des solutions aux parents qui travaillent le samedi, et il y en a plus qu'on ne le pense, dans notre société où les astreintes et les contraintes sont légions. La coopération avec les communes qui ont en charge la compétence des écoles s'avère décisive. L'école ouverte, c'est bien.

Quant aux trois heures libérées à consacrer aux 15% d'élèves en grande difficulté, je n'ai pas bien compris comment elles seront utilisées. Le dispositif me paraît bien flou. Cela veut-il dire que les enseignants qui n'en auraient pas dans leur classe feraient trois heures de moins ? J'ai trop vu dans ma carrière de tels dispositifs laissés à la discrétion du corps enseignant : un ou deux ans après, c'était bel et bien trois heures en moins dans leur emploi du temps.... C'est comme cela que les prof' de collège sont passés de 24H à 21H+3, puis 21H, puis 18H+3, puis 18H !

A suivre, donc !

post scriptum : j'ai enseigné 30 ans dans un collège qui avait choisi de travailler le mercredi matin et pas le samedi. Personne ne s'en est jamais plaint. Et il fonctionne toujours de la même façon. C'est le Collège Jean Vilar à Angers.