HISTOIRE
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VENDS DEGUISEMENT DE CENTRISTE.... et autres échos angevins

PRISE D'OTAGES XXL

Des millions de Français, demain ne pourront pas vaquer normalement à leurs occupations pour cause de grève des transports publics, ou plus prosaïquement des cheminots de la SNCF et des agents de la RATP. Mais dans 25 grandes villes le réseau sera aussi paralysé.

Pour le cas où vous n'auriez pas compris, France Info s'est fait le relais de l'évènement version Tam-Tam. Ainsi, bien conditionné vous avez peut-être pris la décision de rester chez vous. Et on nous annonce une grève très dure. Le service minimum n'étant pas encore entré en application, il faudra faire avec... le peu de moyens de transports circulant.

Qu'est-ce qui justifie cet important mouvement de protestation ? La défense du service public, monsieur, qui est menacé par un gouvernement sans coeur qui a décidé de réformer les régimes spéciaux de retraite. Surtout, ne parlez pas de privilégiés ! On vous demontrera par A+B que ce ne sont que des pauvres malheureux qui sont usés avant l'heure par la pénibilité de leur tâche, et que le régime dont ils bénéficient est un avantage acquis chèrement au cours des âges ! Quant au financement, c'est tout simple, s'il y a plus de retraités que de cotisants, c'est la faute de l'Etat qui n'a pas développé suffisamment les transports publics et donc l'emploi qui va avec. L'accroissement de la durée de la vie qui augmente le nombre des ayant-droits parce qu'ils vivent plus longtemps, ils n'en ont pas entendu parler. Bref, il y a sûrement d'autres solutions, aux frais de la princesse, que l'équité qui consiste à appliquer à ces régimes la même règle qu'à tous les autres: au moins la même durée de cotisation, dès lors que les particularités qui ont justifié naguère cet avantage, ont disparu.

Oublié aussi, le fait que le projet a été largement validé par le vote des Français ! Mais la démocratie, dont ils ont plein la bouche, ils s'en battent....

C'est surtout un prétexte pour affronter le gouvernement : on retrouve Bernard THIBAULT à son affaire. Il prévient que la CGT ne  négociera pas si le gouvernement maintient son projet. De toutes façons, son organisation syndicale ne signe jamais aucun accord. Alors... En attendant il peut faire chanter à ses grévistes : "tous ensemble, tous ensemble...", c'est le refrain préféré, et la manif' leur culture de la négociation.

Il se peut que le peuple pris en otage en ait marre ! D'ailleurs si on lui disait toute la vérité sur les fameux avantages acquis, avec autant d'insistance qu'on nous a annoncé la grève, il y aurait probablement moins de Français à éprouver de la sympathie pour leur mouvement.

Et si on nous demande d'aller manifester pour soutenir le gouvernement, nous irons. Au nom du principe d'égalité !!!

                                                            

Commentaires

Adrien

Voici, en partie, sans déflorer l'histoire familiale, l'histoire d'une de mes arrière-grand-mères née en 1870 et décédée en 1961 :

D'une famille de paysans modestes, elle avait perdue sa mère jeune, ce qui avait entrainé comme conséquence qu'elle avait été à l'école des soeurs sans doute un peu plus tôt et/ou un peu plus longtemps que ses amies de l'époque; elle en était sortie avec une certaine instruction et une morale assez établie, que l'on devine religieuse.

Elle n'a jamais eu beaucoup de biens, elle a peut-être même moins léguée qu'elle n'avait reçue...

Mes grands-parents la recueillèrent avec son mari alors qu'elle avait l'âge de la retraite : 67/68 ans?
Puis vint un jour, son mari était décédé depuis des années, elle toucha sa première pension de retraite.
C'était en 1952, elle avait 82 ans!

Effectivement, le régime de retraite des agriculteurs était tout neuf et elle n'avait personnellement jamais cotisé. Mais ces enfants cotisaient pour elle, ils découvraient les premières dépenses (et l'administration qui va avec), dont ils ne savaient que penser.
Mon arrière-grand-mère n'entendait pas faire l'aumône et il était inconcevable pour elle que d'autres lui donnent de l'argent à ne rien faire, quelque soit la modicité de la somme, nous imaginons.
Elle pria donc sa fille, ma grand-mère, de porter l'argent au curé de la paroisse qui l'utiliserait comme bon lui semblera!
Le curé en question propose à ma grand-mère de garder l'argent pour elle, étant donné qu'elle supporte la charge de sa mère.
Arrivé à la maison, ma grand-mère fait état de sa discussion avec le bon père curé.
"Tu redonnes l'argent au prêtre; donner c'est donner, reprendre c'est voler" telle fût la réponse de mon aïeule.

Je veux rendre hommage à cette femme que je n'ai pas connu, qui ne nous pas laissé de fortune mais dont la morale force le respect.

Evidemment, autres temps, autres moeurs...Mais bon quand même, si les grévistes d'aujourd'hui avaient connaissance de cette histoire, peut-être réfléchiraient-ils à deux fois avant de réclamer l'inacceptable?
Ou prendraient-ils mon aïeule comme leur icône de l'exploitation de l'homme?
Ou la prendraient-ils pour une simple d'esprit?

Finalement, ne leur racontez pas...

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