CONFIANCE
15 novembre 2007
Le choc de confiance existe, l'économie l'a rencontré. Après la baisse du chômage, voici une croissance meilleure que prévue par les économistes.
Le produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé de 0,7% au troisième trimestre, pour un acquis de croissance qui s'établit à 1,8% à fin septembre, selon les premiers résultats des comptes trimestriels publiés mercredi par l'Insee.
Misant sur "un troisième trimestre d'excellente qualité, bien supérieur au deuxième trimestre", la ministre de l'Economie, Christine LAGARDE, et le Premier Ministre, François FILLON, ont maintenu l'objectif du gouvernement d'une croissance légèrement supérieure à 2%.
Dans sa note de conjoncture d'octobre, l'Insee estimait que la croissance française devrait revenir à un rythme de croisière au quatrième trimestre pour s'établir à 0,5%.
Comme toujours, ce sont les dépenses de consommation des ménages qui ont tiré la croissance à la hausse, souligne l'Insee. Elles ont accéléré (+0,8% contre +0,6% au deuxième trimestre 2007) et contribuent pour 0,4 point à l'évolution du PIB.
Le commerce extérieur, qui avait lourdement pesé sur la croissance au deuxième trimestre (-0,3 point) y contribue cette fois-ci légèrement (+0,1 point) grâce à une forte accélération des exportations (+1,7% après +0,7% au deuxième trimestre) parallèlement à un ralentissement des importations (+1,4% après +1,8%).
Troisième pilier de la croissance, l'investissement total a progressé de 0,6% (+0,4% au trimestre précédent). L'investissement des entreprises non financières a enregistré une nette accélération (+1,0% contre +0,5% au trimestre précédent) tandis que celui des ménages a ralenti, ne progressant que de 0,1% contre 0,4% au deuxième trimestre.
Les variations de stocks n'ont pas contribué à la croissance du PIB au troisième trimestre, alors qu'elles lui avaient fait gagner 0,1 point au trimestre précédent, conclut l'Insee.
Comme quoi la morosité est entretenue plus par les médias que par la réalité.
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