SORTIE D'IMPASSE
19 octobre 2007
Avec l'accord de Lisbonne, les européens viennent de sortir l'europe de l'impasse constitutionnelle dans laquelle le double "non" français et néerlandais l'avait plongée.
Ce n'est plus une constitution, mais ça en a tout l'air. L'essentiel de la constitution Giscard a été conservé en matière d'organisation des pouvoirs : un président élu pour deux ans et demi, un haut commissaire pour la politique étrangère et la sécurité, une commission réduite, les pouvoirs du parlement accrus, le renforcement du contrôle des parlements nationaux. Le texte est allégé des titres encombrants qui l'entouraient.
Demain l'Europe sera gouvernable et c'est le plus important. Il a fallu en passer par quelques concessions aux Polonais (encore !) et aux Italiens (ma que !...) pour finalement sceller un accord qui doit beaucoup à l'opiniâtreté d'Angela MERKEL et à l'initiative de déblocage mise en oeuvre par Nicolas SARKOZY. Le Président français peut légitimement s'enorgueillir d'avoir obtenu rapidement le résultat qu'il recherchait et qui faisait parti de son programme électoral.
La ratification se fera par la voix parlementaire. Le recours au referendum, le Président de la République a dit maintes fois qu'il ne l'utiliserait pas. Son projet de ratification parlementaire a été validé par son élection. Il n'y a pas à y revenir. C'est un simple traité. La constitution ne l'oblige pas à recourir au referendum.
Un seul regret : la préparation de ce traité et son contenu n'associent pas suffisamment le peuple à la construction européenne. Il faut absolument réfléchir aux moyens de faire participer davantage les populations à l'élaboration de leur destin. Il y va de l'avenir de l'union sur le long terme.
Ce traité qui relance la "dynamique" de l'UE n'ai que le ralliement des élites à l'abandon de notre souveraineté au bénéfice de ce machin dont on ne sait pas où il va nous mener.
Sarkosy a trahi le peuple en parlant d'un mini traité alors que le traité de Lisbonne n'est ni plus ni moins sur le fond que la Constitution rejetée. J'abandonne définitivement l'UMP, ce parti mondialiste et démissionnaire incapable de réformer notre pauvre pays depuis des années.
Rédigé par : besson | 20 octobre 2007 à 15:16