POUR ROMPRE AVEC LE DISCOURS AMBIANT
12 novembre 2007
Semaine noire pour le climat social, volonté d'affrontement et refus du dialogue, baisse du pouvoir d'achat, Sarkozy aurait-il perdu sa "baraka", le pétrole tue notre croissance... j'en passe. Les médias se vautrent dans la sinistrose comme un épagneul dans la crotte pour sentir "bon" : avec délices. Pourtant, AIRBUS continue de vendre des avions -une année record même- avec des contrats mirifiques aux "Emirats" de 220 avions.
Cela pour rappeler que notre pays a des atouts considérables. Que le différentiel Dollar-Euro ne nous aide pas vraiment, surtout sur les exportations hors Union européenne, c'est une évidence. Mais il est des secteurs où notre savoir-faire technologique compense largement ce handicap, et des travaux de proximité assurés par des PME au savoir faire inégalable, qui ne sont pas délocalisables.. Surtout, le pays en a assez de l'impuissance politique, et c'est pour montrer qu'avec de la volonté et du courage on peut avancer, que Nicolas SARKOZY multiplie les gestes "volontaristes". Les succès qu'il engrange sur la scène internationale, encore aujourd'hui en Allemagne, doivent nous redonner confiance. Une confiance bien nécessaire pour casser les efforts de ceux qui s'activent à l'intérieur et qui voudraient l'échec de sa politique par intérêt politicien.
C'est parce qu'il est persuadé que la France a la capacité de rebondir qu'il tient bon sur les réformes. Les visibles, mais aussi les autres, moins apparentes et néanmoins essentielles. Pour faciliter le virage de l'industrie française qui doit se tourner davantage vers les prochaines innovations, et la spécialisation qui est vitale si l'on ne veut pas avoir à produire et vendre à des prix chinois. Il faut développer l'accession à la propriété pour libérer le locatif. Une part de la protection sociale pourrait basculer vers la CSG et la TVA sociale, de même que la taxe carbone serait compensée par une baisse des charges sur l'emploi. Révolution de notre contrat social fondé sur un système à bout de souffle. La pente peut être remontée. Mais comme disait le Président de la République aujourd'hui à des lycéens berlinois :" ...Donne moi un travail, donne moi un logement, donne moi un transport... Oh, donne-toi un peu de mal !"
En attendant, le chômage continue de reculer en France pour toucher le seuil des 8%.
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