HISTOIRE

QUELQUES RAISONS D’ESPERER + UNE (suite)

                                                                                      

                                                                                      

Il y a encore deux bonnes nouvelles dont on ne fait pas suffisamment état dans les milieux de la majorité, comme quoi, on y est modeste.

                                                                         

D’abord, c’est la dépréciation de l’euro qui était manifestement surévalué par rapport au dollar et qui plombait notre commerce extérieur européen, surtout celui de la France. La crise du crédit est venue se greffer sur une situation déjà détériorée du fait de la baisse du pouvoir d’achat occasionnée par la hausse du coût de l’énergie, des matières premières et des produits alimentaires. La dépréciation de notre monnaie et la chute des prix de ces mêmes matières premières causée par le ralentissement économique a pour effet d’éteindre le feu de l’inflation.

                                                                        

Baisse de l’euro et disparition de l’inflation constituent une bouffée d’oxygène inattendue qui va probablement amortir le choc de la récession, sous réserve que la monnaie ne reparte pas à la hausse et que le crédit redevienne normalement accessible. Rien que la baisse du prix de pétrole de 150 à moins de 50 §, correspond à 2 ou 3 % de PIB, c’est pratiquement un plan de relance ! La traduction en gain de pouvoir d’achat serait de l’ordre de 4%. Toutefois, il ne faut pas minimiser le risque de déflation et la politique monétaire doit en tenir compte. La baisse des taux de la BCE devrait aussi aider les entreprises qui peuvent, dans ce contexte, reconstituer plus facilement leurs marges. 

                                                                                                                    

L’autre effet intéressant, c’est le constat du rôle protecteur de l’euro. Jusque chez les anglais les plus sceptiques, le « bouclier de l’euro » fait maintenant des émules. Et en prime, la crise a soudé les membres de l’euroland, au point de réunir une sorte de conseil de gouvernance, une première historique : réunir les chefs d’Etat et le gouverneur de la BCE pour décider de la politique à suivre. C’était à l’Elysée, le mois dernier.

                                                                                  

Enfin, en 2009, les actions seront très attractives. Malgré les incertitudes et les interrogations, l’année 2009 pourrait voir le retour de la croissance et le rebond des bourses. Le corollaire étant l’arrêt de la hausse du chômage. D’après le Fed, les cours en bourse devraient en moyenne doubler aux Etats-Unis.  Les prévisions du FMI sont réalistes car elles s’appuient sur le constat de la fragilité du système bancaire qui peut créer un cercle vicieux où faillites, pertes bancaires et rationnement du crédit s’additionnent. Ce mouvement peut être contrarié par la réactivité des plans de relance par l’investissement, la baisse spectaculaire du prix de l’énergie et la baisse des prix agricoles. La recapitalisation des banques devrait progressivement faciliter le financement de l’économie. Bref, l’environnement qui s’annonce reste favorable aux grandes entreprises des pays industrialisés. Comme le souligne Warren Buffet « les actions vont certainement faire mieux que les placements monétaires au cours de la prochaine décennie, avec une marge substantielle… »

                                                                                                                                                     

Evidemment, tout cela n’est pas écrit dans le marbre. Mais plutôt que de broyer du noir, autant être optimiste, puisqu’il y a quelques raisons de l’être.  Comme disait mon député hier soir, « passez de bonnes fêtes, et le meilleur moyen de conjurer la crise, c’est encore de consommer… ». Pour ceux qui en ont les moyens, bien sûr, mais ne sont-ils pas les plus nombreux ?

                                                                                                                                                             

                                                                                    

                                                                             


QUELQUES RAISONS D’ESPERER + UNE

                                                                                                 

En ce jour où l’on fête les Daniel, et au moment où les fêtes se rapprochent, je vais tenter de faire preuve d’un peu d’optimisme. Dans toute crise, il n’y a pas que le mauvais côté des choses. Comme toute médaille a son revers, il y a quelque chose à prendre de positif dans le tourbillon qui a bloqué presque toutes les économies de la planète. Entre le foie gras et les marrons, voyons ce que les entrailles de la dinde de Noël pourraient nous annoncer.

                                                               

Comme le bonheur nous vient toujours d’Amérique, je parle d’économie et non du Coca ou du paquet d’Hollywood, il est important de constater que la dette américaine trouve toujours de quoi s’alimenter, ce qui permet au président OBAMA d’envisager une relance substantielle. Une occasion pour les Etats-Unis d’accélérer leur mutation et de renforcer la productivité des secteurs de pointe des hautes technologies tout en régénérant l’industrie classique par une adaptation à la nouvelle donne. Exemple : le secteur automobile qui va revoir de fond en comble sa production, avec le soutien des fonds publics. Quant aux pays dits « émergents », ils ne peuvent pas encore se passer de la consommation des Américains. N’oublions pas non plus que le déficit fédéral n’est abyssal que pour nous, car en fait il ne représente que 3,2% du budget en 2008, comme celui de la France. Et même chose pour la dette américaine qui se situe à 10 000 milliards de $, mais dont la partie détenue en bons du trésor ne représente que 42% du PIB. On voit que le Président américain a de vraies marges de manœuvre, celles qui nous manquent terriblement en France. Comme l’affirme Marc de SCITIVAUX, les Etats-Unis restent « la meilleure signature du monde ».

                                                           

Le bonheur peut aussi venir des pays émergents comme la Chine, l’Inde ou le Brésil. Le pessimisme à leur égard paraît exagéré pour nombre d’observateurs économiques. Concernant la Chine, la croissance ne devrait pas tomber en-dessous des 8% (excusez du peu) grâce à un plan de relance massif qui représente 7% de son PIB. L s’agit pour elle d’absorber 15 millions de nouveaux travailleurs. Et sans emprunter, parce qu’elle a les excédents budgétaires et commerciaux qui lui permettent de financer ses objectifs. Cela ne veut pas dire que tout est rose (ou rouge) au pays des mandarins. Globalement, la Chine a les moyens de passer le cap. Sans entrer dans le détail, Chine, Inde, Brésil feront la croissance mondiale de l’an prochain, même si ce n’est pas de nature à « tirer » l’occident, ce sera suffisant pour ne pas connaître la même déprime.

                                                      

La baisse du prix du pétrole nous arrange. C’est même une bouffée d’oxygène inespérée. Personne n’aurait parié qu’après avoir crevé le plafond des 150 §, il percerait le plancher des 50 § le baril six mois plus tard ! C’est vrai aussi pour la plupart des matières premières. Et pour des raisons faciles à comprendre, ne serait-ce que d’assurer la continuité de rentrées financières dont ils ont impérativement besoin, ces pays seront tentés d’augmenter leur production assurant des prix bas sur une période assez longue. Ce choc pétrolier qui avait amputé notre pouvoir d’achat, avec la baisse actuelle c’est près de 4 point qui sont regagnés, de quoi donner un coup de pouce à la consommation… qui en a bien besoin. Avec l’inflation en moins ! De quoi favoriser la reconstitution des marges et le retour de la confiance sur les marchés financiers avec le rebond des actions qui l’accompagnera. Même si elle n’a qu’un temps, cette bouffée d’oxygène est plus que bienvenue.

                                                                   

A suivre : le rôle de l’Euro, le marché boursier….

                                                     

                                                                              

                                                             


LA GUERILLA DES « NON-A-TOUT »

 

                                                                                     

                                                          

Comme si le gouvernement n’avait pas assez à faire avec la crise économique et la mobilisation syndicale –logique- qui l’accompagne. Les syndicats sont dans leur rôle et l’on comprend bien qu’ils défendent comme ils peuvent les salariés, notamment ceux que la crise touche directement soit par le chômage partiel soit par les licenciements. 

                                                                       

Il faut qu’en plus viennent se greffer la petite guerre que mène le PS sur l’audiovisuel public. Même s’il est complètement en porte-à-faux comme on l’a vu l’autre soir à « Mots croisés », il fait de ce sujet un prétexte pour exister dans l’hémicycle, faute de pouvoir s’en prendre au gouvernement sur la politique sociale dont les principales dispositions qui ont été prises correspondent à celles qu’il aurait lui-même préconisées.  On assiste à tout : procès d’intention, mémoire courte, obstruction par l’utilisation de tous les arcanes procéduriers, invectives, chahut… Quel spectacle démocratique en effet !  Ils auront réussi à retarder le vote pour tenter d’empêcher la loi de s’appliquer en janvier. Puéril !  Moi, je les ferais siéger pendant le réveillon !

                                                                               

Et puis il y a les enseignants. Ah, ceux là, on ne pouvait pas les oublier. Ils sont sur le tarmac depuis l’élection de Nicolas Sarkozy. Ils n’arrivent pas à s’habituer. Depuis, ils cherchent sans discontinuer le moyen de mobiliser les troupes pour empêcher les réformes nécessaires, tout propriétaires qu’ils se croient du système éducatif. Mais un moyen qui ne leur coûte pas, parce que depuis 2003, ils ont été échaudés. Alors, le mieux c’est de blinder les élèves pour les envoyer à leur place dans la rue, ou de manifester les jours de congés, appuyés par la roue de secours de la FCPE. Une étape vient d’être franchie. Sont probablement entrés en scène les groupuscules gauchistes de Tintin, experts en désinformation, propagation de rumeurs et fausses nouvelles pour jeter les étudiants dans la rue. Attention Danger !

                                               

On ferait bien de se bouger un peu dans les Ministères, parce que la petite guéguerre des grecs pourrait bien donner des idées à nos gauchos en mal de révolution. La situation est suffisamment compliquée comme ça. Il faudrait peut-être occuper un peu plus les plateaux télé et apporter les explications au bon peuple que l’on gave en ce moment à coups de « micro-trottoirs » plus délirants les uns que les autres….

                                                                             

                                                                                         

                                              


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

 

                                                                                                 

                                

Tramgique. C’est un néologisme né de la contraction de « tramway » et de « tragique ». Encore un accident mortel dans la longue liste des sinistres du tramway natais. Cete fois-ci, encore, c’est une jeune femme qui s’est fait écharper par le croisement de deux rames alors qu’elle marchait dans l’espace entre les deux voies. Inconscience ? Problème de signalisation ? A 40 km/h, il faut 40 m au train pour s’arrêter. Très compliqué à gérer pour la sécurité.

               

Choix cornélien.  C’est une vraie difficulté quand les effectifs scolaires fondent et qu’il faut se résoudre à fermer une école. Laquelle choisir ? Normalement, la localisation de la population scolaire doit permettre de prendre une décision. C’est vrai ? Mais en partie seulement. La question qui se pose aussi est celle de la réutilisation des locaux et de la capacité d’accueil pour faire face à une éventuelle remontée des effectifs, tant il vrai qu’une école fermée ne se rouvre pas d’un claquement de doigts. Alors faut-il privilégier la logique spatiale de la meilleure répartition sur le territoire de la commune ou celle de la capacité des locaux ? C’est à ce choix que sont confrontés les élus de Saint-Barthélemy, sans parler de ceux qui ne veulent pas entendre parler de fermeture du tout !

                      

Energie. EDF et GDF ont encore des beaux jours devant elles. Les anciennes « nationalisées » profitent d’une outrageuse position dominante où tout est fait pour faire peur aux clients qui voudraient aller voir ailleurs. Ils ne sont en effet que 515 000 à avoir sauté le pas, pour l’électricité avec une légère accélération ces derniers temps…. sur près de 30 millions de clients ! Ah, quand même !

                       

71%. C’est le nombre de Français qui estiment que le PS n’a pas de projet pour la France. Un peu de patience, ça va venir. En attendant, il y en a qui votent toujours pour ses candidats, au point de les élire. Comme quoi, à gauche on est sans rancune.

                   

Sièges éjectables. Les soldes ne commenceront pas le 7 janvier pour tout le monde. A la direction de l’UMP, on subodore des changements à la direction, suite à la nomination de Patou comme ministre de la relance. Il est bien possible qu’à cette occasion, le père Jean-Pierre soit appelé à d’autres responsabilités, ailleurs….Tout cela pourrait être valisé par un Conseil National en janvier. A moins que le Président (le vrai, celui du faubourg Saint-Honoré) ne décide d’accélérer le mouvement.

                               

Purge. Au PC ça ne rigole pas ! Le prochain congrès s’ouvre dans un climat qui rappelle la période bénie du stalinisme. Autrement dit tout ce qui ne s’aligne pas sur la pensée officielle risque bien d’être mis à l’écart ou tout simplement viré. C’est Jean-Claude GAYSSOT qui le dit et selon lui c’est « du jamais vu, sauf à l’Est ». Donc, ceux qui penchent pour une refondation de l’extrême gauche avec les autres partis comme BRAOUZEC OU ZARKA, risquent bien d’être éliminés des organes dirigeants du PC. Déjà que Robert HUE a pris ses distances, on se demande qui va rester avec Marie-Georges…

                          

Dis-po-ni-ble !  Il ne suffit pas d’être disponible, encore faut-il s’entendre. Apparemment ça n’est pas le cas au PS. La semaine a donné lieu à un sketch digne d’une farce de Molière entre Martine et Ségolène. D’ailleurs tout était écrit dès samedi dernier : l’une sortant dans sa voiture, vitres fermées sans rien lâcher de l’entretien, l’autre à pied, entourée de ses courtisans, prenant soin d’alimenter les journalistes avec un message bien frappé : « nous sommes disponibles… », histoire de prendre date, comme d’habitude. Dès lors tout était dit. On savait qu’il n’y aurait pas d’entente. D’ailleurs pouvait-il y en avoir une ? La direction du PS se fera donc sans ROYAL !

                                              

                                               

Tonnerre de Brest !

                   

 

                            

                                                                           


LES SOUS DOUES

                                                                             

 

La gauche est au-dessous de tout. Que ce soit à l’Assemblée nationale dans le débat sur l’audiovisuel public, ou dans ses réactions au plan de relance de l’économie.

                                         

Grand prix de Guignol accordé à Noël Mamers très présent pour jeter son venin et étaler ses procès d’intention qui suent la haine de Nicolas Sarkozy. Des arguments au-dessous de la ceinture dont il est familier. On frémit à l’idée qu’il pourrait être un jour au pouvoir.

                                                                          

Grand Prix de la démagogie à « Ségo d’Arcilor ». Elle a crevé le plafond ! Comment peut-on faire croire qu’on pourrait distribuer par milliers les euros pour injecter du pouvoir d’achat. Méconnaissance de l’économie ? Dangereux de faire croire au peuple que de telles largesses saupoudrées sont possibles alors qu’elles ne pourraient être qu’illusoire par leur caractère unique sans parler des dégâts sur l’emploi … Non, il faut faire croire au peuple qu’on a de meilleures réponses, en le flattant bassement.

                                                           

Prix d’excellence de la démagogie à Martine Aubry qui reprend l’antienne du « paquet fiscal » pourtant démenti par les faits et qui nie au plan proposé sa dimension économique et sociale, alors que les commentateurs sérieux le trouvent équilibré et bien ciblé. Mais attention, derrière ce « socialisme archaïque » il y a la « gauche fossile » de Besancenot qui est prête à capter les désillusions du peuple pour l’enfermer dans la dictature de ses stéréotypes qui ont échoué partout : il n’y a qu’à voir dans quel état est la Corée du Nord ou sont encore les pays européens de l’Est.

                                                                 

Prix de la mauvaise foi à Jean-Marc Ayrault qui ne recule pas devant les exagérations et ose parler de « régression démocratique » le fait d’avoir recours à la majorité des 3/5ème pour valider la décision du chef de l’état (droit de choisir les patrons de l'audiovisuel public)! Je parie que si la gauche reprenait le pouvoir elle ne changerait pas une virgule au projet voté. On verrait alors ce qu’elle en ferait et c’est bien pour cette raison que personnellement, je suis réticent sur cet article du projet. D’ailleurs ceux qui hurlent sur le retrait de la pub sont les mêmes qui assuraient naguère que son introduction tuerait le service public en le soumettant aux puissances d’argent. Enfin on aura tout entendu : "Fait du prince", "coup d'Etat audiovisuel", "naissance d'une télévision d'Etat", "lettre de cachet", "retour à la télé d'Etat".

                                                                             

Ce n’est pas en faisant de l’obstruction parlementaire qu’on élève le débat. On cherche vainement des arguments recevables et étayés, en dehors des divers procès d’intention sur les recettes et les nominations… 

                                                                               

En attendant dès janvier, la soirée commencera à 20H30 sur les chaînes publiques, pour les émissions de « prime time » et à 22H30 au lieu de 23H15 pour la seconde partie. Personnellement, j’apprécie et je ne suis pas le seul !

                                                                                                   

                                                                               


LE PLAN DE RELANCE POUR L’ECONOMIE

                                                                                

Sarko Douai  

                                                 

                                                               

Lors de son déplacement aujourd’hui à Douai, le président de la République a détaillé son plan de relance pour l’économie. Le chef de l’Etat a donné la priorité à l’investissement pour "soutenir l’activité d’aujourd’hui et préparer la compétitivité de demain". Montant global du plan : 26 milliards d’euros.

                                               

Nicolas SARKOZY a choisi la relance par l’investissement en privilégiant les secteurs fortement utiles au pays, de telle sorte que l’aggravation des déficits qui vont forcément s’en suivre, soit au moins compensée pour les générations futures par un retour sur investissement. Il s’agit en même temps de préserver l’emploi dans des secteurs où les menaces les plus graves pèsent sur les salariés. C’est enfin l’occasion pour le Président de faire jouer à l’Etat un rôle moteur dans les nombreux changements que la situation mondiale nous impose, particulièrement dans le domaine de l’écologie. C’est pourquoi le plan vise en priorité les secteurs cruciaux de l’automobile et du logement.

                                                         

Revue rapide des principales mesures :

Accélérer les investissements publics. Quelque 10,5 milliards d’euros d’investissements supplémentaires de l’Etat (4 milliards), des grandes entreprises publiques (4 milliards) et des collectivités locales (2,5 milliards) vont être mobilisés pour accélérer divers programmes d’équipements publics. Sont notamment concernés les équipements de défense, l’université et la recherche, la remise en état du patrimoine de l’Etat et les infrastructures routières, fluviales et ferroviaires.

La réalisation du canal Seine Nord Europe et la construction de quatre lignes de TGV sur la période de 2010-2014 font partie de ces investissements.

Soutenir le secteur de l’automobile. La prime à la casse fixée à 300 euros pour les particuliers qui mettront à la casse un véhicule de plus de 10 ans pour acheter un véhicule neuf non polluant passera à 1 000 euros. Elle sera étendue aux véhicules utilitaires légers. Coût estimé : 200 millions d’euros. De plus, l’Etat s’engage à ouvrir aux organismes de crédit une ligne de refinancement d’un montant de un milliard d’euros pour accorder des crédits aux acheteurs.

Les constructeurs automobiles et les sous-traitants bénéficieront d’un fonds d’investissement doté de 300 millions d’euros pour les aider à restructurer la filière.

Renforcer les entreprises. L’Etat remboursera début 2009 par anticipation leurs dettes aux entreprises à hauteur de 11,5 milliards : le crédit impôt recherche normalement remboursable sur trois ans sera reversé en une seule fois début 2009. Il en sera de même pour les crédits de TVA.

Mais le président de la République a précisé qu’"il n’y aura pas de sauvetage" d’entreprise "sans contrepartie", "pas d’aide sans engagement à ne pas délocaliser".

Stimuler l’emploi. Les entreprises de moins de 10 salariés bénéficieront d’une exonération de cotisations sociales jusqu’à 1,6 fois le Smic pour toute nouvelle embauche en 2009. Le coût estimé de cette mesure est de 700 millions d’euros. Le chef de l’Etat a rappelé que l’Etat financera à hauteur de 500 millions d’euros les mesures en faveur de l’emploi annoncées le 25 novembre à Valenciennes. Il s’agit, entre autres, de l’extension des contrats de transition professionnelle de 7 à 25 bassins d’emploi en difficulté. Pour la formation professionnelle, Nicolas Sarkozy a prévenu que faute d’accord entre les partenaires sociaux au 31 décembre, l’Etat prendra ses responsabilités et légiférera dès le début 2009.

Investir pour le logement. Le chef de l’Etat a annoncé la construction de 70 000 logements sociaux auxquels s’ajoute l’achat à un prix décoté par les bailleurs sociaux de 30 000 logements dont les travaux n’ont pas été lancés faute de certitude sur les ventes. Pour aider les Français à accéder au logement, le prêt à taux zéro sera doublé pour l’achat dans l’immobilier neuf. Au total pour la période 2009-2010, 1,8 milliard d’euros supplémentaires seront dévolus au logement.

Autre mesure : les contraintes liées au droit de l’urbanisme seront "temporairement et considérablement assouplies" avec une prorogation d’un an des permis de construire.

Soutenir les ménages modestes. Le Président a annoncé une aide spécifique pour les familles les plus modestes. Dans l’attente de la mise en œuvre du revenu de solidarité active, l’Etat versera à la fin mars 2009 une prime de 200 euros à quelque 3,8 millions de ménages modestes. Le coût de la mesure est estimé à 760 millions d’euros.

Alléger les procédures d’appel d’offres. Le seuil de passation des marchés publics sera réhaussé. Le niveau d’exemption totale de procédure sera remonté de 4 000 à 20 000 euros.

                                                   

Ce plan de relance de l’économie sera conduit dans un programme dédié avec un budget spécifique, et un ministre sera chargé d’en suivre la mise en œuvre. Le volet soutien du pouvoir d’achat est volontairement limité. J’y vois deux raisons : d’abord, il plus important de concentrer les moyens sur le soutien à l’emploi en aidant les secteurs en difficultés ; ensuite, il est connu que lorsque l’on donne des primes de pouvoir d’achat, on crée un effet d’aubaine et elles sont consommées en produits importés, ce qui aggrave notre balance commerciale ou, pour ceux qui le peuvent, immédiatement thésaurisées dans un bas de laine en prévision de jours difficiles. Le vrai maintien du pouvoir d’achat c’est celui que l’on obtient en permettant aux entreprises de conserver tous leurs emplois. Réamorcer la spirale vertueuse !

                                           

                                                          

                                                                           


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

                                                                             

                                                                              

Sainte huile. Les pirates somaliens ont le droit de s’attaquer à toutes les proies qu’ils veulent pourvu qu’elles n’appartiennent pas à un pays musulman. Le Sirius Star qui transporte du pétrole puisé dans la terre sainte d’Arabie Saoudite fait l’objet d’un contentieux avec les miliciens islamistes shebabs. Il faut dire que le précieux liquide représente 25 millions de dollars. De quoi attiser les appétits « religieux »….

                                                                      

Mélamine. Produit très courant en Chine. Magique, puisqu’on la retrouve pratiquement dans tout ce qui se fait dans le grand empire céleste. Sert de plus en plus de complément alimentaire et pas seulement dans le lait et les bonbons. Il y en a même dans les tourteaux de soja « bio ». Faut l’faire ! Chez nous, on s’en sert uniquement dans la fabrication du « Formica «  ou si vous préférez le plastique stratifié.

                                                                       

Accueil obligatoire. Quand on met en place une usine à gaz, il ne faut pas s’étonner si ça ne marche pas. C’est ce qui arrive au « droit d’accueil obligatoire » dans les écoles les jours de grève. Comment les communes peuvent elles mobiliser du personnel qualifié que la plupart n’ont pas, qui plus est épisodiquement, et en étant prévenues du nombre de grévistes 48 heures à l’avance, sans savoir combien d’enfants se présenteront réellement…. Un dispositif bien lourd et bien difficile à mettre en place, avec la meilleure volonté du monde.  Si obligation d’accueil il doit y avoir, elle ne peut que reposer sur le service public lui-même.

                                                   

Bombay. A croire que les terroristes islamistes ont choisi le lieu de leur attaque à cause du nom de la ville. Mais quand on voit la jeunesse de leurs visages, on ne peut être qu’effrayés par le machiavélisme de ceux qui les manipulent en leur fourrant dans la tête les idées qui les conduisent à de tels actes. Monstrueux ! Personne ne peut croire qu’Allah soit ce dieu si exigeant et si assoiffé de sang, fût-il d’infidèles.

                                                                                 

Prétexte. La Chine renonce à venir au sommet Europe-Chine qui devait se tenir le 1er décembre à Lyon. Elle manifeste ainsi sa mauvaise humeur au sujet de la rencontre entre Nicolas SARKOZY et le Dalaï-Lama en Pologne, le 6 décembre prochain.  En fait, on peut penser qu’elle ne souhaitait pas s’exposer en France  au moment où tant de ses produits  trafiqués font parler d’eux. Cela dit, c’est une posture inacceptable qui n’a aucune chance d’influer sur l’agenda du Président. Encore heureux !

                                                                      

Surenchère. A gauche, ce sera bientôt le trop plein de partis. De l’ultra gauche avec le NPA de Tintin, à la Gauche Moderne de Jean-Marie BOCKEL situé dans la majorité présidentielle, en passant par le « parti de gauche » de Jean-Luc MELENCHON, sans parler du PC qui voit partir son ancien Secrétaire Général, Robert HUE, le moins qu’on puisse constater c’est que le PS est en bonne compagnie. Pour exister dans ce conglomérat, il va falloir que « Martine » assure plus que 35 heures hebdo….

                                                                               

Echelons. Il y a sept échelons administratifs en France. C’est un empilage auquel plus personne ne comprend rien. Pour le constat, tout le monde est d’accord. Par contre quand on demande lequel il faudrait supprimer, là, on commence à toucher aux « écharpes » et ça devient nettement plus compliqué. Et pourtant, tout le monde sait que les départements sont étriqués, nos régions trop petites à l’échelle de l’Europe, que l’intercommunalité est venue mettre son grain de sel….Et surtout que les compétences doublonnent avec un effet « guichet » non négligeable que les petits malins savent exploiter pour se financer. Que de gaspillages !                                                                                                                                                 

Iconoclaste. Il n’a pas son pareil, Gilles BOURDOULEIX pour mettre les pieds dans le plat. Voilà qu’il veut supprimer les congés du 8 mai et du 11 novembre : ces jours de commémoration où l’on ne voit guère que les officiels (et encore, parfois ils envoient des seconds couteaux) et les représentants des associations d’anciens combattants, venir se pencher devant les monuments aux morts ou recevoir (tardivement) une décoration.  Journées de repos plus que du souvenir, c’est sûr. Sur le fond, il n’a pas tort. J’en connais qui sont plus préoccupés par l’occasion de faire le pont pour aller à la plage que de réfléchir à la signification de l’armistice du 8 mai 1945. Quant à la mise en œuvre, je lui souhaite bien du plaisir. Il n’y a plus d’anciens combattants de 14-18, mais il peut compter sur la solidarité de tous les autres pour s’opposer à son idée.

                                                                                   

Tonnerre de Brest !

                                                                            

                                                                                         

 


CONTRE SENS

                                                                              

                                                                                  

                                                                                             

Je vais vous raconter l’histoire d’un Français sympathisant de gauche qui sort d’un long coma. Il s’enquiert de la situation politique et on lui dit que la gouvernement venait de faire voter le RSA, qu’il est décidé à réformer l’audiovisuel public en le libérant de la quête des finances publicitaires et donc de la dictature de l’audimat sur les programmes, qu’il a fait récemment adopter une réforme constitutionnelle donnant, entre autre, plus de pouvoir au parlement,…. et que l’opposition s’est cantonnée dans le refus ou l’abstention. « C’est donc la gauche qui gouverne, alors ! » s’exclame-t-il, joyeux, tellement il lui paraissait logique que ces décisions aient été prises par un pouvoir de gauche.

                                                                                  

Eh bien non ! C’est un gouvernement de droite, qui a pratiqué l’ouverture, qui est à l’origine de ces réformes. Heureusement, sur bien d’autres sujets, les sympathisants de droite peuvent s’y retrouver. Mais n’est-ce pas ainsi gouverner pour l’intérêt général ?

                                                                                      

                                                                              

                                                       


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

                                                                                        

                                                                    

Avec un jour de retard pour cause de péhècite aiguë.

                                                  

Reims.  A la sortie du G20, la semaine dernière à Washington, un journaliste interroge DSK. « Vous avez suivi Reims ? – Pas vraiment, pas vraiment… » Et il enchaîne : « Reims contre qui ? » … Rapporté par la presse, je n’invente pas, je vous jure.

                                                

Ramage. On la voit beaucoup notre Secrétaire d’Etat aux « Droits de l’Homme ». Dans presque toutes les émissions cultes de bavardages politiques. Et elle se défend bien. Notre Rama YADE, n’est pas que jolie. Elle a aussi une sacrée culture, une dialectique solide et un sang froid à toute épreuve, sans parler d’un sens inné de la répartie. On ne s’étonnera pas qu’elle soit bien cotée dans les baromètres de popularité. J‘oubliais l’important : elle vient de commettre un ouvrage intitulé « les droits de l’Hommes expliqués aux enfants de 7 à 77 ans ». En Tintinomaniaque averti, j’apprécie le clin d’oeil !

                                                                              

Immortelle. Un parcours fait de courage, de conviction, d’abnégation parfois, de lucidité et de grande générosité. C’est comme cela que je vois Simone VEIL. Sa vie aurait pu être un roman. Mais, en ce qui la concerne,  la réalité a dépassé la fiction. Elle reste pour nous tous une conscience, l’espérance faite femme. Son entrée sous la « coupole » ne pouvait faire que l’unanimité. Un hommage tellement mérité ! A défaut d’être éternelle, la voilà en tout cas « immortelle ».

                                                                                

Et de vingt-cinq !  La suède vient de ratifier le Traité de Lisbonne. C’est le 25ème pays de l’Union à approuver le texte. Sur 27 !... Donc, l’Europe avance. A propos, si on redemandait aux Irlandais ce qu’ils en pensent aujourd’hui, continueraient-ils de dire non ? 

                                                                                           

UBS !! Non, ce n’est pas un hoquet, mais ce pourrait-être de l’étonnement. UBS, c’est la banque fédérale N°1 de la Suisse.  Elle a dû être recapitalisée elle aussi par la Confédération Helvétique (47 milliards de dollars de pertes liées aux subprimes). Comme quoi tout se perd. Si on ne peut plus faire confiance même aux banques suisses, où va-t-on ? Du coup, elle ne versera aucun bonus à ses dirigeants cette année. Privés de Noël ! Normal.

                                                            

Flèches. Notre Ministre de l’Education, Xavier DARCOS, est certainement exaspéré par les grèves à répétition des enseignants. C’est vrai que ça ne fait pas avancer le « smilblick ». Mais pourquoi cette ironie mordante sur les antennes contre les manifestants ? Venant d’un homme qui nous avait habitués à son urbanité, c’est plutôt surprenant. Surtout, ce mépris n’est pas de nature à soigner le grand corps malade. Pour faire une bonne réforme, il faut l’adhésion de ceux qui sont appelés à l’appliquer. On ne me fera pas croire que tous les syndicats sont à mettre dans le même sac.

                                                                             

Tapis. L’ancien homme d’affaire qui s’éclate aujourd’hui dans le théâtre, Bernard TAPIE, a l’intention d’utiliser l’indemnité qu’il a perçue à la suite de son litige avec le Crédit Lyonnais, pour créer « un fonds de placement pour entreprises à la peine ». Elles iront à TAPIE pour ne pas aller au tapis. Et si c’est le Modem ?

                                                                               

Super glue. Une commission a la lourde tâche de vérifier le comptage des voix obtenues par les deux rivales du PS. « le récolement » dit-on avec un brin de « technocratité » dans la voix. Ce que le vulgum a tout de suite traduit par « recollement ». Et dire qu’il faut recoller les pots cassés est un doux euphémisme. On espère qu’ils ont pris de la colle forte. Y a des surdoués qui disent que c’est tout ce que le PS a trouvé pour occuper le devant de la scène. De ce point de vue, c’est plus que réussi !

                                                                        

Tonnerre de Brest !

                                                                         

                                                                                   

                                                 


Piètre Spectacle…

                                                                                                           

                                             

                                                          

…. ou « Parti Suicidaire », « Pire Scénario », « Présomptueuse Ségolène », « Parties Sectaires »…. On déclinerait à l’infini les initiales d’un parti à la dérive. Les adhérents devaient trancher. Ils l’on fait dans les pires conditions. Le plus inquiétant c’est le spectacle auquel on assiste : un drame familial où plus personne ne se fait confiance et où chacun s’accuse de gruger l’autre. Mais s’ils ne se font pas confiance eux-mêmes, s’ils leurs militants sont prêts à tout pour arriver à leurs fins, que penser du comportement de tels militants quand ils ont entre leurs mains les urnes des scrutins nationaux. C’est à peine si la pensée m’effleure que peut-être l’élection municipale d’Angers…

                                                                             

Je reconnais qu’il est facile d’ironiser sur une telle déconfiture démocratique. Eux qui nous donnent tant de leçons en ce domaine ! Comme si le PS avait le monopole de la démocratie ! C’est qu’on n’en aurait presque oublié que d’autres partis pratiquent aussi la démocratie interne.  Excusez du peu, mais je préfère encore la pratique qu’on en a à l’UMP. Il est vrai que les procédures par vote électronique et commission de contrôle, pour l’élection des organes nationaux, permettent infiniment moins de contestation (il y en a toujours) que ces procédures d’un autre âge auxquelles le PS est resté fidèle. L’UMP renouvelle actuellement dans la sérénité ses instances locales et départementales. Il y avait plus de 150 militants pour voter dans la 1ère circonscription. Il y avait notamment 5 candidats pour 2 sièges au Conseil National. Un scrutin avec émargement comme il se doit, vraies urnes et contrôle contradictoire… Bref, la démocratie dans toute sa simplicité.

                                                                               

Ce qui arrive au PS, c’est tragique pour l’ensemble de notre vie démocratique. La majorité n’aura jamais autant de légitimité que par la présence d’une opposition qui contrôle, critique, propose d’autres voies. Pour l’instant le PS est dans l’impasse. Et la haine transpire entre les cheftaines qui s’affrontent. Il n’est pas trop fort d’affirmer que les résultats trop serrés de cette élection, après un congrès de Reims complètement raté, avec les rebondissements des corrections apportées ici où là au gré des fédérations et les convulsions contestataires, provoquent une véritable et profonde déchirure.  Le parti est coupé en deux, partagé entre deux lignes quasi inconciliables que le choc des égos complique à l’extrême.

                                                   

Ségolène ROYAL ne lâchera rien. Elle excelle dans le rôle de martyre. Elle poussera la victimisation jusqu’au bout afin d’en prendre prétexte pour garder intacte sa volonté d’être la « candidate ». Car il n’y a que cela qui lui importe. Plus que jamais elle est la « candidate-de-dans-quatre-ans » et veut le rester. D’ailleurs, élue à la tête du PS, elle en aurait confié la gestion à Vincent PEILLON. C’est dire si ça l’intéresse ! Elle a en face d’elle une Martine AUBRY droite dans ses bottes. Elle avait l’arithmétique pour elle. Elle doit tout de même être déçue de ne pas avoir eu tous les reports. Mais elle ne lâchera pas non plus. Face à l’imprévisible baronne du Poitou, elle incarne la ligne claire : celle d’un parti, certes renouvelé, mais fidèle à sa tradition militante et à son ancrage bien identifié à gauche. Quoi qu’il arrive, l’une comme l’autre ne représente que la moitié du champ électoral que le PS doit couvrir par le jeu des alliances, en rassemblant  de la gauche au centre pour espérer l’emporter. Et le leader charismatique qui pourrait relever ce « challenge » n’existe pas pour l’instant.

                                                                               

La semaine qui s’annonce nous réserve sûrement encore bien des surprises, car manifestement, le vaudeville n’est pas terminé.

                                                                                

                                                                                       

                                       


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

                                                                                      

                                                     

11 novembre. Nicolas SARKOZY avait choisi de fêter ce 11 novembre, 90ème anniversaire de l’armistice, à Douaumont, dans le cadre impressionnant de l’ossuaire et du cimetière immense qui l’entoure. Une cérémonie emprunte d’une grande solennité à laquelle l’Europe était associée. L’occasion de célébrer les bienfaits de la paix qu’il a traduit dans les faits et concrétisé par ce geste inédit d’un président français allant se recueillir dans un cimetière de soldats allemands. Ces tombes sont si semblables ….

                                                                                        

Malencontreux. Au moment ou des psychiatres manifestent leur hostilité contre la « rétention de sûreté » à travers une pétition, un schizophrène réputé non dangereux sorti d’un hôpital sans autorisation poignarde et tue un jeune étudiant, à Grenoble. « Ce patient ne posait aucune difficulté »… C’est tout ce que l’on peut opposer aux parents de la victime. Et un neuropsychiatre de rajouter « si on empêchait les gens de sortir, on ne soignerait personne ». Le problème, c’est que l’individu n’en était pas à son coup d’essai et qu’il avait déjà poignardé deux personnes, heureusement sans que ce soit mortel. Tant que la médecine psychiatrique en sera à de telles certitudes, il revient à la société de se protéger. J’aimerais seulement que ces psychiatres se sentent un peu responsables. Un tout petit peu.

                                                                    

Barbarie. Une lycéenne d’origine algérienne a été victime de sévices de la part de sa mère et de ses deux sœurs pour avoir refusé d’être mariée en Algérie avec un homme de trente ans. Elles lui ont lacéré le visage et le corps…. Mais que fait-on pour mettre fin à ce scandale permanent que constituent les mariages forcés des jeunes filles originaires du Maghreb ou d’ailleurs. Quand le droit français primera-t-il sur ces coutumes communautaires d’un autre âge ? Fadela, au secours, dépêche-toi !

                                                                     

Yoyo. La bourse de Paris, suivant en cela les autres places financières de la planète, n’arrête pas de monter et descendre au gré des prises de bénéfice, des rumeurs pour spéculer, des informations sur la récession ou les aléas des banques. Ce n’est pas fini. Après un choc comme celui que l’on vient de connaître, il va s’écouler plusieurs mois avant que la situation ne se stabilise. En attendant les boursicoteurs essaient de se refaire une santé en achetant le matin et revendant le soir ou l’inverse, au gré des tendances. Et puis il y a ces fameux produits « dérivés » dont personne ne sait plus à quoi ils correspondent qui continuent de polluer les marchés. Pour moraliser ça, y’a du boulot !

                                                                            

AFPAPA. Des salariés de l’AFPA étaient en grève l’autre jour. En cause une réforme qui fait passer leur financement d’une logique de subvention à une logique d’appels d’offre, de mise en concurrence. Comme d’habitude on met en avant la « casse du service public » pour cacher le confort d’une situation acquise. Sans se poser la question de savoir si la mise en concurrence n’aurait pas quelque effet bénéfique en provoquant de salutaires remises en causes de pratiques ou de contenus…

                                                                                

Dopage. L’état dope l’immobilier des Pays de la Loire. Il compte faire financer par les HLM 1200 à 1800 logements sociaux sur les 3000 projets suspendus par les promoteurs en raison de la crise. Les autorités constatent par ailleurs que les collectivités locales n’annoncent pas de difficultés auprès des banques pour financer leurs projets. Mais, surtout ne le répétez pas,  l’heure est au catastrophisme.

                                                                                     

Moins mal. Au troisième trimestre, la France a produit + 0,14 de croissance. Inattendu ! Elle n’est donc pas tout-à-fait en récession et fait nettement mieux que ses voisins qui sont à -0,5 en général. « Moins mal », c’est toujours mieux que « moins bien ». Et « pan » pour les autistes qui contestent encore et toujours le bien fondé des mesures prises depuis l’été 2007.

                                                                               

Tonnerre de Brest !

                                                                              

                                                                                   

                                                                                         


LA MILITANTE, L’ICONE ET LE PETIT JACOBIN ILLUSTRES

                                                                                                                                    

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La bouteille de champagne distribuée à tous les participants n’a pas produit d’effet salvateur ni éclairci les consciences. Bien sûr, les uns et les autres s’appliquent à minimiser l’impasse dans laquelle a sombré le congrès de Reims. « Les militants trancheront ». Il n’empêche que ce qui s’est passé est bel et bien un échec retentissant puisque rien n’en est sorti, sinon, le retrait de Bertrand DELANOE. Il reste donc trois prétendants en lice : Benoit HAMON qui avait annoncé sa candidature depuis longtemps et qui, conforté par un score flatteur pour lui, n’en démords et campe sur une ligne qui incarne le socialisme archaïque, jacobin et centralisateur, Ségolène ROYAL qui a dégainé la première en arrivant à Reims et qui continue à se présenter devant les militants avec ce discours décalé et « inspiré » teinté de populisme, et enfin Martine AUBRY qui voulait incarner un front militant au cœur des luttes sociales mais qui est contrainte de le faire sans le soutien des autres motions proches de la sienne.

                                                                                                           

Nous attendrons donc le résultat du vote des militants. Mais d’ores et déjà, Ségolène ROYAL  a remporté une première victoire. En procédant de la sorte, le PS se retrouve dans une situation inédite : ce n’est plus une ligne définie par le congrès à travers une motion de synthèse que l’élu qui sortira vainqueur devra appliquer, mais l’inverse, c’est sur la légitimité de son élection que le futur premier secrétaire imposera au parti sa ligne d’action. Mais avec le risque de voir éclater une crise larvée entre un Conseil National et un bureau exécutif élus à la proportionnelle en désaccord avec son chef élu par les militants.  Si Ségolène gagne, c’est une bonne nouvelle pour François BAYROU. N’oublions pas qu’il a fait son score présidentiel sur le rejet d’un certain nombre de socialistes de la candidature de Ségolène ROYAL. Si c’est Martine AUBRY, son positionnement très à gauche offre un boulevard à François BAYROU. Ne parlons pas de Benoit HAMON. Sa désignation est pratiquement impossible. Sa candidature est surtout faite pour maintenir la pression de l’ancrage à gauche et monnayer des places avant le probable second tour.

                                                                                                                          

Parti de masse, présidentialisation, médiatisation du leader contre parti de militants, doctrinaire privilégiant la lutte sur le terrain… Deux thèses s’affrontent qui vont modeler le PS des prochaines années. Deux styles aussi : d’un côté, Ségolène l’icône, dont le langage quasi mystique et compassionnel traduit en fait son mépris des idéologues qui la combattent mais qui montre une technique de conquête du pouvoir impressionnante ; de l’autre, Martine, qu’on ne peut pas taxer d’ambitieuse, et qui est probablement la plus sincère dans son désir de remettre son parti dans le mouvement des luttes sociales et que la vocation « présidentielle » n’obsède pas. Quant à Bertrand, lui qui s’y voyait déjà, son amertume transpire par tous ses pores et explique la position qu’il a prise.

                                                                                                                                    

En attendant, le PS reste illisible et inaudible pour le Français moyen, ce qui explique la sévérité des jugements portés à son égard dans les sondages. Finalement, le gagnant du congrès de Reims, c’est François BAYROU. Jamais il n’aura eu autant de « publicité » gratuite, et quel que soit le résultat, il aura la possibilité d’en tirer un profit pour son parti. Incapable de gagner son pari tout seul, ce coup du pouce du PS pourrait bien être décisif pour l’avenir du MODEM.

                                                                                                                                                     

                                                                                                        


AU PIED DU MUR

                                                                                                     

 

Le congrès du PS s’engage dans le brouillard. De conciliabules en réunions, les rivaux s’épient, se jaugent, avant de s’affronter peut-être. La question qui vient à l’esprit de beaucoup d’observateurs pour traduire ce climat est : « comment se débarrasser de Ségolène ? »

                                      

Mais au-delà de la question de la désignation d’un patron, c’est toute la démarche des socialistes qui est en cause. A cause de leurs statuts, et par un goût du débat qui va parfois jusqu’à l’absurde –quand il est improductif-, ils doivent désigner leur Conseil National sur la base de motions ou de synthèses de motions, avant le Premier Secrétaire, qui lui sera élu quelques jours plus tard, au risque le plus vraisemblable d’avoir une superposition ingouvernable. Avec toujours le même souci qui revient : privilégier les idées avant les personnes. Louable, mais hors sujet.

                                                                                     

Ils ont doublement faux. Le PS est resté de tradition parlementaire. Il n’a toujours pas intégré son rôle de parti présidentiel. Car c’est cette élection qui décide de tout. Il faut donc un parti qui fasse émerger un leader.  S’il est vrai qu’il doit clarifier sa ligne politique entre les partisans de la social-démocratie qui sont majoritaires et une aile gauche de tradition plus étatiste (pour ne plus dire marxisante) que les événements actuels renforcent, il doit surtout se doter d’un patron (ou patronne). Chacun sait que la préparation de la prochaine présidentielle passe par le poste de 1er secrétaire pour avoir des chances d’être désigné candidat.  D’où l’affrontement, par motion interposée, des « égos ». Le PS cumule le handicap de son fonctionnement avec celui d’avoir trop de prétendants à le gouverner.

                                                                                      

Cette situation le conduit à une inexistence dramatique dans le jeu politique national et international.  Alors que la crise financière a apporté à Barack OBAMA un stimulant décisif, le PS, en France, n’en profite pas, d’une part parce que Ségolène ROYAL a prononcé à ce sujet des jugements hâtifs et d’autre part parce que Martine AUBRY nous ressasse un discours vieux de vingt ans (pour rester courtois) : un ensemble inaudible quand le Président  SARKOZY engrange les satisfecit sur les initiatives  pragmatiques qu’il prend.

Encore faudrait-il que ce grand parti de « gauche » ait compris que la gauche à elle seule n’est plus majoritaire.  Entre la tentation du gauchissement, au risque de perdre une fois de plus, la chance de gouverner, et la tentation centriste qui seule pourrait lui ouvrir les portes majoritaires, le chemin est fait de plus d’épines que de roses. Pourtant, la pire des choses qui pourrait nous arriver, c’est l’éclatement du Parti Socialiste. Notre pays a besoin d’une vraie opposition démocratique, qui suppose un parti d’alternance crédible. Sinon, c’est le champ laissé à la gauche protestataire de BESANCENOT et à toutes ses violences et ses excès.

                                                                                   

Espérons donc que la raison l’emporte à Reims. La candidature de Ségolène ROYAL, ce soir, oblige tout le monde à se découvrir, et sa proposition de créer un poste dévolu à Vincent PEILLON est susceptible de calmer le jeu.

                                                                           

Le champagne a peut-être parmi ses vertus, celles de rétablir la paix et l’harmonie familiales. Qui sait ?

                                                                                               

                                                                                                           


L’IMMOBILIER EN CRISE

                                                                                                 

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Le cycle de hausse des prix de l’immobilier arrive à son terme. Le mouvement était amorcé depuis au moins un an. La baisse affecte en premier la province qui avait connu depuis 10 ans un fort mouvement de hausse des prix, aussi bien du neuf que de l’ancien. Toute la question est de savoir quelle sera l’ampleur et la durée de ce mouvement de correction  du marché. L’immobilier est comme la bourse : il connaît des cycles. Evidemment, quand le réajustement est à la baisse, c’est moins agréable.

                                               

Ce qui est sûr, c’est que le mouvement va s’accentuer en 2009. Certains prévoient un recul autour de 8% en 2009, avec des variables d’une région à l’autre. Le pouvoir d’achat en berne, le resserrement du crédit et le retour du chômage n’incitent pas à l’optimisme. On le voit au nombre de transactions qui sont en chute libre : - 34% par rapport à la même période de 2007 ! Et dans l’ancien, les ventes ont diminué de 25% au premier semestre. De fait, les primo accédants se retrouvent éjectés du marché et ceux qui peuvent investir attendent que les prix baissent encore, certains que l’étiage n’est pas atteint. D’autant plus que nombreux sont ceux qui ont un crédit relais à rembourser : ces crédits qui permettent de faire la jointure entre l’achat d’un bien et la vente d’un autre représentaient fin 2007 12% des crédits à l’habitat.

                                                                             

Cependant, cette crise présente des particularités qui la différencient des précédentes. D’abord les promoteurs ne se sont pas lancés dans des programmes en blanc, sans réservation préalable, et anticipant le ralentissement de l’activité, beaucoup ont réduit leurs programmes (les mises en chantier de locaux professionnels ont diminué de 21% au 3ème trimestre). D’autre part, il existe des investisseurs de long terme qui misent sur l’immobilier, avec des fonds propres qui constituent une force de rebond importante. Enfin l’augmentation des prix n’était pas due à une spéculation mais à un mouvement des particuliers qui voulaient devenir propriétaire, profitant de la baisse des taux d’intérêt et de l’allongement de la durée des prêts. D’ailleurs dans le même temps, les loyers ont aussi progressé. Et là encore, les promoteurs ont aussi anticipé le retournement par une diminution des mises en vente de logements neufs (-26,4% au deuxième trimestre) et des mises en chantier (-28,2%). Si le ralentissement est inéluctable, un krach apparaît peu probable. Ceux qui jouent l’effondrement des prix pourraient faire chou blanc. Les « fondamentaux » restent sains et il y a peu de créances douteuses, c’est pourquoi la reprise pourrait intervenir en 2011, s’appuyant sur le déficit de logements qui n’est pas comblé et le dynamisme de la population dans un pays où les ménages ne sont pas très endettés.

                                                                                          

Mais les investisseurs ne maîtrisent pas deux données : la durée et l’ampleur du ralentissement dont dépendront en grande partie le revenu disponible des ménages et l’attitude des banques… C’est pourquoi le gouvernement ne reste pas les bras croisés. Il a pris plusieurs mesures qui visent à soutenir les mises en chantier. Ainsi les HLM rachèteront l’an prochain à des opérateurs privés 30 000 logements dont la construction était programmée mais pas enclenchée. Le « pass-foncier » sera étendu aux appartements, et devraient profiter à 30 000 bénéficiaires. Enfin, les banques sont incitées à rouvrir les vannes du crédit, et le plafond de ressources ouvrant droit aux prêts PAP sera fortement relevé permettant à 60% des ménages de devenir éligibles (20% actuellement).

                                                                                          

                                                                                                           


1914

 

                                                                                                        

 

Drapeau français

                                                                            

En ce jour de mémoire, je vous livre ce texte écrit de la main de cet oncle que je n’ai pas connu, qui rend bien compte de l’état d’esprit de nos compatriotes à l’époque. 1914, c’est déjà la revanche de 1870….

                                     

           1914

  

Sous les ordres du sanguinaire empereur

Les troupes allemandes s’apprêtent aux combats

L’entrain manque car les boches ont peur

Des coeurs ennemis qui eux sont de vrais soldats

Guillaume parle à sa troupe amollie

Voulant en cela aussi singer Napoléon

Soldats ! leur crie-t-il, partons, notre ennemie

Nous attaque, que chacun se batte comme un lion

Sus à la France, Sus à l’Angleterre

Sus à la Russie, que rien ne vous arrête

Qui donc sera le maître sur la terre

Si la grande Allemagne ne peut lever la tête

La campagne sera belle et Paris

Verra dans ses murs avant le mois prochain

L’empereur Guillaume avec tous ses amis

Célébrer la victoire Boulevard Saint-Germain

Allez ! soldats, la Belgique impatiente

Vous attend pour la libérer de ces maudits

De ces damnés, de ces vaches. Elle tente

Mais en vain de repousser ses ennemis

Liège vous tend les bras. Namur vous recevra

En fête et à Bruxelles je m’installerai

Car ce pays ami désormais s’appellera

Province prussienne ; pour elle je choisirai

Un gouverneur parmi les grands de ma cour

Puis nous irons tout droit jusqu’à Paris

Et la France paiera tous les frais. A ce jour

Nous prendrons du repos dans la joie et le ris

La fière Albion, la patrie perdue

Londres sera accusée après quelques jours

Elle comptait sur la France : la France s’est abattue

Elle appelle Nicolas à son secours

Mais avant qu’il ne soit prêt à marcher contre nous

Avant que le premier cosaque ait franchi

La frontière ne craignant rien derrière nous

Nous quitterons Bruxelles, Londres et puis Paris

Pour voler à Petersbourg et puis à Moscou

Maître absolu de l’Europe entière

J’aurais enfin atteint le rêve de nos aïeux

L’Allemagne par-dessus toute la terre

Frémira aux récits de vos exploits glorieux.

Ainsi parla Guillaume dans sa démence

Soumettre l’Europe ! Quel but ? ne sait-il pas

Qu’il en coûte à un empereur de France

D’avoir fait parcourir l’Europe à ses soldats.

Entendant les fières paroles de leur kaiser

Les lourds soldats allemands, cavaliers ou fantassins

Crurent que déjà ils tenaient la victoire

Ils se voyaient en Champagne, buvant le vin.

Liège tint bon, Namur résista. Ah ! tremblez

Ulhans, lanciers, fantassins, hussards de la mort

Tremblez, vous êtes trompés ! Le peuple français

Debout vous attend conscient, calme et fort.
Là-bas les Anglais viennent à la rescousse

Tandis que déjà les russes arrivent à Berlin

Tremblez ! Vous allez sentir la secousse

Des peuples dressés pour la défense de leur bien.

Les lâches ont peur de la mort et de la mitraille

Comment arrêter les balles meurtrières

Oh ! ils prennent tout : vieillards, hommes, marmailles,

Et ils les offrent aux fusils de leurs frères.

Est-ce là une guerre, dis-moi, Guillaume

Est-ce ainsi que tu te venges de ces gens

Qui refusent de t’obéir ? Es-tu homme

Ou bourreau ? Tu n’es pas empereur mais tyran.

Honte à toi qui a déchaîné cette guerre

Honte à toi pour qui le sang humain n’est rien

Honte à toi qui sème partout la misère

Honte, honte à toi Guillaume le vaurien…

                                           

            Gabriel HOULLE

            

Instituteur de la République

            Sous-lieutenant au 101ème régiment d’infanterie, 10ème compagnie

            Mort pour la France le 27 mai 1917 à Moronvilliers (Marne)

            Chevalier de la Légion d’Honneur

 

                                                                                                                                      

                                                            


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

 

                                                                                             

                                       

Fusion. La ville d’Angers et l’agglo réorganisent leurs services. Ainsi les services « communication » et  les « cabinets » des deux entités ne feront bientôt plus qu’un. Un moyen de décharger les finances municipales sur le dos des autres communes ? Car il est rare que ce genre de manip’ aboutisse à des économies. A surveiller donc !

On se demande bien à quoi va bientôt servir le conseil d’Angers étant donné que la plupart des décisions se prennent au conseil communautaire. Une coquille de plus en plus vide. Comme il n’y a pas d’opposition constituée à l’agglo, où les conseillers sont placés par ordre alphabétique, c’est très commode pour l’exécutif. Un déni de démocratie, oui !

                                                                         

Autoroute. Il y a probablement des frustrés du contournement nord qui espéraient passer leur temps à contempler le trafic. Las, le tunnel de couverture est venu contrarier leur espoir. Un esthète (de l’art) a pensé à eux : grâce à un éclairage astucieux sur la façade de la maison de l’architecture, ex-bâtiment de l’armée de l’air, ils pourront compter les flux lumineux symbolisant le passage de chaque véhicule, et dans chaque sens, if you please ! Seul inconvénient, il faut être insomniaque, parce que ça n’est bien visible que la nuit….

                                                                      

La vie après la vie. Les bouddhistes pensent qu’à la mort, on se réincarne dans un animal. Les animistes pensent qu’il y a une âme dans tout ce qui vit, y compris les végétaux. Une jeune femme de Savennières, constatant que la crémation tend à remplacer l’inhumation et que beaucoup ne savent pas trop quoi faire de l’urne du défunt, a conçu une urne en osier. L’intérêt c’est que, remplie des cendres du mort et partiellement mise en terre, l’osier germe et l’arbre se met à pousser…. Autrement dit, on renaît par l’intermédiaire de la plante. Ce qui ouvre sur un autre débat : que se passera-t-il quand il faudra tailler la plante ? On imagine déjà la discussion : « tu vas pas faire souffrir mémé, non ? »….

                                                                       

Trains à l’heure. 7% des trains arrivent en retard. Sur les 800 TGV qui circulent chaque jour, 8 accusent un retard d’au moins une heure. Sur les causes c’est « nouss-nouss »  entre les ratés de la SNCF (caténaire, grève, panne…) et causes extérieures (suicide, accident, intempéries, malveillance). Au moment où le train connaît un regain de fréquentation, la multiplication des actes de malveillance et des suicides rend chaque voyage incertain. Il est prudent de prendre ses précautions en cas de correspondance.

                                                                 

Lagarde…. se rend mais ne meurt pas ! Le 1er adjoint du maire d’Avrillé a rendu son tablier. Officiellement, trop de boulot peu compatible avec la charge d’un 1er adjoint. C’est toujours ce qu’on affirme dans ce cas-là. Cependant il en a trop dit : on a compris qu’il avait du mal à travailler avec certains élus…. Des noms ! des noms ! des noms !!! Il ne sera pas remplacé, a fait remarquer le 1er magistrat de la ville. Comme ça le problème est réglé. On espère simplement pour lui que ce n’est pas le premier d’une longue liste.

                                                                       

Celle que j’préfère… c’est la guerre de 14-18. C’est ce que pourrait nous chantonner le Bartholoméen Luc REVILLON, passionné de BD (je suis un gamin à côté de lui), auteur d’un ouvrage intéressant sur les rapports entre la grande guerre et les vignettes qu’on retrouve chez nombre d’auteurs, y compris contemporains. Comme quoi, chacun de nous a en tête une image de la « grande boucherie » des tranchées. Pour en savoir plus, reportez vous au livre qu’il a concocté avec Bruno DENECHERE : « 14-18 dans la bande dessinée », collection La Bulle au carré, éditions Cheminements (24€).

                                                                     

Superlatifs. Le Vendée-Globe, 6ème du nom est l’édition des super-plus. Plus de concurrents (30), plus de champions (dont 2 anciens vainqueurs), plus de bateaux neufs (20), plus de village (9 000 m2), plus d’animations, plus de spectacle (dont un son et lumières présenté tous les soirs). Avec une fréquentation record : 650 000 personnes sont passées sur les pontons, plus de 300 000 ont assisté au départ, 150 000 internautes étaient connectés dimanche à 13H02 ; le départ a été retransmis par toutes les télés, relayé par 1200 journalistes ; 400 embarcations ont suivi les opérations sur la mer… Et, cerise sur le gâteau, un PC course s’installe au pied de la Tour Montparnasse  pendant toute la durée de l’épreuve. Si vous n’avez pas entendu parler de la Vendée…. 

                                                                                                                       

C’est mon ponton, d’abord !  Samedi, l’accès des pontons était réservé aux skippers et à leurs invités. A cette occasion, Yann Elies avait la visite de Zinédine ZIDANE, le parrain de son bateau « Générali ». Plus haut, derrière les barrières, la foule s’était amassée et scandait : « Zizou ! Zizou ! ». Comme le ponton à la hauteur du bateau était bloqué, Philippe de VILLIERS, empêché de passer comme il souhaitait, a piqué une grosse colère, à quelques mètres des deux sportifs médusés, criant « la patron, ici, c’est moi !... ». Oui, mais voilà la foule ne criait pas : « Fi-fi !  Fi-fi ! ». Gros jaloux !

                                                                                   

Tonnerre de Brest !

                                                                                   

                                                                                      


ET MAINTENANT ?

                                                                                                          

                                                                                 

Le nouveau président américain s’est mis au travail. Il s’est attelé à la composition de son équipe et procède aux premières nominations. Il prendra ensuite connaissance des dossiers tandis que les services secrets commencent à lui transmettre leurs rapports…. 77 jours de quasi vacance du pouvoir, même si le sortant garde jusqu’au bout la plénitude de ses pouvoirs. Une situation délicate à gérer alors que dans le même temps la crise s’étend à l’économie réelle et que le monde soit se retrouver la semaine prochaine à New York pour prendre d’importantes décisions.

                                                                                   

Maintenant que le « rêve américain » est à nouveau « réveillé », que nous avons à la tête de la première puissance mondiale un homme à l’esprit ouvert sur le monde et prêt à œuvrer pour le rendre meilleur, il serait utile que l’Europe  ait la capacité de tenir sa place comme elle a su le faire dans la crise géorgienne.

                                                                                        

La situation dans laquelle se trouve l’Amérique poussera son nouveau président à se tourner vers nous, vers sa vieille alliée, « ce vieux pays » avait dit Dominique de Villepin, pour partager un peu le fardeau que Les USA portent sur la scène mondiale où son prédécesseur avait pris l’habitude d’imposer ses choix, quitte à pratiquer l’unilatéralisme. Nous attendons que l’Europe ait des propositions unifiées et concrètes pour résoudre la crise financière, mais aussi sur la politique de sécurité, sur l’attitude à avoir face à la Russie du tandem Medvedev-Poutine dont on vient de voir les dernières rodomontades, mais aussi face à l’Iran, etc…

                                                                               

L’élection de Barak OBAMA peut réconcilier les Etats-Unis avec le monde, mais en même temps place l’Europe devant ses responsabilités. « La balle est dans son camp » et si elle en a la volonté, une chance, inespérée encore hier, de jouer un rôle de premier plan dans la mondialisation. A l’Europe d’en avoir la volonté et l’ambition.

                                                                              

L’Amérique vient de nous donner une magistrale leçon de tolérance, pourquoi l’Europe n’en profiterait-elle pas pour proposer sa vision, ses valeurs, ses modèles de pensée, avec la sagesse qui caractérise le vieux continent ?

                                                                            

Le résultat de l’élection américaine interpelle l’Europe sur notre destin.

                                                                               

                                                                                                          


PAS DE MAGIE DANS MAC CAIN !

                                                                                       

Drapeau US 

 

                                                                           

Je ne sais pas quel sera le choix des Américains. Mais ce qui est édifiant, c’est le choix que fait le reste du monde : Barak OBAMA y remporte sans conteste le challenge, et largement.

Comment en est-on arrivé là ?

                                                             

La crise financière que les Etats-Unis ont transmis à l’ensemble des pays de la planète est le coup de grâce donné à 8 ans de gestion républicaine entre les mains de G.W. BUSH. Pendant toutes ces années, le géant américain a imposé au monde, avec plus ou moins de diplomatie, parfois avec le mensonge fabriqué, sa vision de l’ordre mondial : le refus du protocole de Kyoto, l’échec de la conférence de l’OMC, l’enlisement du processus de paix au Proche-Orient… La guerre contre l’Irak entamée alors que celle d’Afghanistan n’est pas terminée, justifiée par un prétexte dont on cherche encore une parcelle de réalité, a contribué fortement à dégrader l’image des Etats-Unis. Mais ce qui est le plus grave, c’est qu’aux yeux de beaucoup, la guerre a été menée sur des motifs quasi religieux : la lutte du bien contre le mal qui se résumerait dans le terrorisme islamique. L’occident en sort globalement affaibli, car même nos soldats sont assimilés par les musulmans radicaux aux « croisés » américains.

                                                                           

Sur le plan économique, le choix de la course à la consommation en libérant le crédit à tout va, a donné aux américains l’illusion de la prospérité alors que c’est l’Asie qui s’enrichissait… pour aboutir à la débâcle que l’on connaît aujourd’hui. Et la panne de croissance s’étend progressivement au monde entier. Ce que les américains perçoivent comme un mandat calamiteux sur le plan intérieur au point que le président sortant n’a été associé à aucun meeting, ce qui est du jamais vu, le reste du monde l’exprime par une espérance de changement fort que le candidat démocrate incarne.

                                                                

Le candidat républicain a eu beaucoup de mal à positionner sa campagne. Il a besoin des voix des modérés mais en choisissant Sarah PALIN comme vice-présidente, il essaie de se concilier les milieux religieux les plus conservateurs. Enfin, ses arguments de fin de campagne, comptent implicitement sur le réflexe raciste pour espérer l’emporter.

                                                              

Il aurait fallu un magicien pour réussir devant une telle accumulation de déboires et un très talentueux adversaire. Mais il n’y a pas de magie dans MAC CAIN !

                

                    

                                                                                      


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

 

                                                                      

Blanchi. Finalement DSK s’en est bien sorti. Il aura pourtant été bien imprudent et il aurait dû se garder de tout faux pas moral, étant entendu que de nos jours, on finit toujours par tout savoir des activités publiques ou privées des VIP.  Blanchi de la suspicion de népotisme, il n’en demeure pas moins que son « écart » le discrédite dans l’Amérique puritaine, qui ne se soucie guère de règles morales dans les attaques de la campagne électorale mais qui se scandalise pour ce que Poelvoorde dans le film « Podium » appelle un « p’tit coup de bite ».

En France, où ce genre d’incident fait plutôt sourire, ni dans la majorité (il a été le candidat de Nicolas Sarkozy), ni dans l’opposition (on attendait qui allait faire l’erreur de le critiquer), on a jugé bon d’accorder de l’intérêt à l’incident. Et puis, on ne pouvait pas ajouter à la crise financière, une crise à la tête du FMI, où sa compétence n’est pas contestée.

                                                                                    

Contrôle. Un nouvel appareil ultra perfectionné est mis en service pour la sécurité à l’embarquement dans les aéroports. Un portique d’un genre nouveau muni d’un scanner qui vous met totalement « à poil ». Ce qui a suscité l’émoi bien compréhensible des gens bien pensants. Alors quoi, plus moyen de cacher même ses " bijoux de famille " ?

                                                                                  

Plaques. A partir du 1er janvier 2009, les automobilistes pourront faire figurer sur leurs plaques d’immatriculation le département de leur choix. Mais pour du beurre. C’est ce qu’a obtenu un collectif d’élus ringards qui se battaient pour le maintien des références départementales dans l’immatriculation. Ce sera marginal et aléatoire puisqu’un parisien pourra choisir la Corrèze ou le Var. Cela va servir à quoi ? Bah, s’ils sont contents….

                                                              

Longueur. Le plus long fleuve du monde est le Nil ! Vous avez perdu. C’était vrai, ça ne l’est plus. Grâce aux progrès de la technique, on a pu comptabiliser correctement le chemin parcouru par l’Amazone. Eh bien, il est plus long que le Nil. Près de 200km de plus ! Tout bouge, tout change !

                                                    

Indélicats. L’enquête sur le piratage de comptes bancaires de Nicolas Sarkozy  a conduit à l’arrestation de trois suspects qui ont été mis en examen. Mais l’enquête a permis d’établir aussi que près de 150 personnes à l’intérieur de la banque avait pu consulter les comptes. Voilà un voyeurisme inquiétant et pour le moins indélicat.

                                  

Attentes. Un récent sondage nous apprend que 70% des musulmans en France sont favorables au port du voile et 66% ont le sentiment qu’il existe dans notre pays « une hostilité à l’Islam ». Ceci explique cela non ? d’autant plus qu’une forte minorité (17%) pense que la « charia » doit s’appliquer intégralement, quel que soit le pays. Ce qui rend les initiatives comme celle du Cerdi, à Angers, très utiles. On le voit, le dialogue est plus que jamais nécessaire.  (Le Cerdi, c’est le Centre de rencontres et de dialogues interreligieux)

                                                     

Dispensés. Une étude nous fait savoir que 7000 ménages aisés, déclarant plus de 97500€ de revenu fiscal (2007) n’ont payé aucun impôt sur le revenu en bénéficiant des niches fiscales. On nous les présente comme des favorisés. Je pense que c’est abusif. S’ils ont bénéficié de dégrèvements, c’est qu’ils ont investi et peut-être en prenant des risques, dans des secteurs où l’état voulait attirer des capitaux, comme par exemple la construction de logements dans les départements d’outre mer. Si on supprime les « niches », il faut savoir que l’état devra investir lui-même. En a-t-il les moyens ? On ne peut pas tout avoir. L’étude ne dit pas combien de Français sont dispensés de l’impôt en raison de la faiblesse de leur revenu. C’est dommage.

                                        

En 4. Le PS se met en 4 pour son congrès. En fait il y a 6 motions qui seront soumises au vote des militants. Jamais le parti n’a été aussi divisé. La campagne accentue les clivages. Martine AUBRY fait sa percée, Bertrand DELANOE tient la corde mais commence à s’inquiéter, Ségolène ROYAL reste en embuscade par motion interposée et Benoit HAMON joue la carte de la gauche de la gauche. Après la course au recentrage, la crise pousse tout le monde vers la gauche. Et si un accord AUBRY-HAMON intervient avant le premier tour, c’est le maire de Paris qui pourrait être éliminé…. Ambiance.

                                                                          

 

 

Tonnerre de Brest !

                                                           

                                                                     


LE CAS CAMIF

                                                                        

 Logo camif 

                                                                               

                                                                                     

L’emblématique coopérative des « instituteurs » devenue, par obligation légale,  une entreprise de vente par correspondance comme les autres, se retrouve en faillite aujourd’hui. Ce n’est pas une surprise. Cela fait des mois qu’elle bat de l’aile. La crise aura peut-être précipité le mouvement, mais elle n’en est en rien responsable.    

                                                                                 

Issue de la MAIF, celle qui était une coopérative prospère tant qu’elle évoluait dans l’univers clos de son « métier », à savoir le monde enseignant et ses satellites, avec un profil de produits bien adaptés et des points forts sur les meubles et les équipements de loisirs, s’est retrouvée comme un naine face aux géants de la distribution en VPC que sont « La Redoute » et « Les Trois Suisses », avec ce que cela comporte comme difficultés pour rester compétitive.

                                                                                                               

La CAMIF a vu ses difficultés aggravées par des erreurs de gestion de ses dirigeants marquées par des investissements inutiles et mal pensés et une trop tardive adaptation à la vente par internet. Le recadrage sur le cœur de métier, à savoir les meubles est venu tardivement et n’a fait qu’accentuer la descente aux enfers. Et puis, banalisée, la coopérative a été abandonnée en grande partie par sa clientèle autrefois « captive » : les enseignants. C’est qu’aujourd’hui, ils ne sont plus aussi fidèles qu’autrefois à l’enseigne qui arbore encore de façon un peu surannée la référence au métier d’instituteurs devenus « professeurs des écoles ». Les salaires étant ce qu’ils sont, surtout pour les débutants, ils vont au meilleur marché sans se soucier de la coopérative ou de l’assureur « militants »….. Quant aux anciens, ceux qui sont les sociétaires historiques, ils consomment évidemment moins, parce qu'ils ont tout. Et puis il y a ceux dont la commande est payée et ne sera pas honorée.

                                         

On peut comprendre le désarroi des salariés qui se retrouvent sur le carreau, leur colère même. Mais la crise n’est pas pour grand’ chose dans leur malheur, et le gouvernement encore moins. Aussi, on ne voit pas l’intérêt que nous aurions à renflouer avec nos impôts une entreprise structurellement inadaptée au marché ; et l’état n’a pas vocation à intervenir pour empêcher les faillites d’entreprise du secteur marchand.

                                                                                                                                                             

Reste le problème social posé par la faillite. On ne peut pas abandonner ces 700 salariés privés d’emplois dans ces conditions brutales. Tout doit être fait pour leur reclassement et les aider à retrouver un travail ou toute autre solution. Cela passera peut-être par un soutien affirmé au bassin d’emploi niortais, à sa reconversion peut-être, ce qui suppose la mobilisation de tous les acteurs de l’état, de la région et des collectivités locales. Pour les « camif », le ciel leur tombe sur la tête au plus mauvais moment, tant il est vrai que le contexte ne va pas faciliter la tâche au "pôle emploi"  et aux politiques qui commencent à venir se pencher sur leur situation.

                                                                             

                                                                                                  


DATI L’INFLEXIBLE

                                                                              

Rachida dati 

 

La ministre de la justice a conduit avec détermination une réforme particulièrement difficile qui soulève de très vives résistances. Et elle a agi avec une sorte de certitude que les changements qu’elle apportait au système judiciaire devaient être appliqués par tous sans sourciller.

                                                              

Son zèle, celui d’une ministre éperdument loyale au Président, tient autant de la reconnaissance qu’elle porte à son mentor que de la volonté de réformer vite, quitte à bousculer et à déplaire. Et il ne lui déplait pas d’avancer comme un bulldozer. Elle se fâche autant qu’elle fâche. De fait, elle a accompli ce que peu de ministres auraient accompli dans le même temps. Mais le revers de la médaille c’est un front commun de magistrats, d’avocats, de personnels pénitentiaires que l’attitude de leur ministre démoralise ou exaspère.

                                                                         

Il peut y avoir de bonnes raisons. Mais le manque de diplomatie de Rachida n’est-il pas un bon prétexte pour manifester contre une loi qui dérange, qui défait des habitudes, qui oblige à se remettre en question ?  C’est vrai que l’on aurait pu éviter ce jeu absurde du chat et de la souris avec les magistrats : je boycotte votre réunion, nous séchons votre rendez-vous…Tout le monde n’est pas innocent, et le syndicat de la magistrature n’est pas vraiment connu pour ses sympathies droitières. On peut comprendre que ses membres soient idéologiquement contre la répression. Peuvent-ils comprendre à leur tour que contester Rachida DATI, c’est remettre en cause le Président de la République auquel elle s’identifie.

                                                                         

Peut-on lui reprocher la tragédie des prisons ? Ce serait oublier un peu vite qu’elle a hérité en gestion d’un réseau de prisons vétustes et surpeuplées, dans lesquelles la dignité humaine est bafouée tous les jours.  Le problème c’est que sa réforme dans ce domaine achoppe sur les moyens. Depuis trop longtemps notre justice souffre de budgets étriqués. Seulement la France d’aujourd’hui n’a pas plus de moyens à y consacrer. Il faut faire avec.  

                                                               

La réforme ne peut pas se faire sans les personnels et les acteurs du monde judiciaire. Encore faudrait-il ne pas faire de la ministre une victime expiatoire d’une politique inspirée par le Président de la République lui-même, dont certains, avec délectation, veulent faire payer sa proximité avec lui. Ces personnels seraient plus crédibles dans leur contestation si dans le même temps on n’assistait pas à ces bourdes monumentales qui remettent les criminels en liberté.

                                                                  

Tout le monde ne jure que par le remaniement ministériel qui verrait son départ de la chancellerie. C’est possible, car le congé de maternité fournit un bon prétexte. Ce n’est pas certain  pour autant. Nicolas SARKOZY aura à cœur de calmer le jeu. Ira-t-il jusqu’à désavouer sa ministre emblématique ? Rien n’est moins sûr. Il n’aime pas les manières de la magistrature et il appelle de ses voeux un parquet obéissant. On peut imaginer qu’il arrondira les angles mais qu’il ne cédera pas sur l’essentiel. A moins que Rachida remplace Michelle à l’intérieur… De la balance au glaive, qui correspond mieux à son tempérament.

                                                                    

Mais c’est de la politique-fiction !

                                                                       

                                                                                            


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

                           

1 sur 5. C’est le nombre d’écoliers qui bénéficient du soutien personnalisé à l’école. La mise en place est laborieuse révèle le rapport d’étape et les heures se font en général le midi ou le soir après la classe. Curieusement la possibilité d’utiliser le mercredi matin a été laissée de côté….

                                                        

Paradis. Avec Jean-Marc AYRAULT, le héraut des députés socialistes, le procès d’intention n’est jamais loin. Ainsi, accusant Nicolas SARKOZY de se contenter de bonnes paroles, il demande ce qu’attend le président pour dénoncer la convention qui lie la France à Monaco. La réponse est toute simple : à quoi cela servirait-il si dans le même temps on ne règle pas le sort du Luxembourg, de San Marin, du Liechtenstein, sans parler de la Suisse et des autres paradis extra-européens ? Quand on sait que le Luxembourg et la Suisse ont annoncé qu’ils ne viendraient pas à la réunion internationale sur les paradis fiscaux organisée à l’initiative de la France et de l’Allemagne ….  C’est tellement facile de conseiller d’aller plus vite que la musique !

                                        

Grenelle. La loi « Borloo 1 » a été votée à une large majorité, le groupe socialiste ayant rejoint la majorité à cette occasion. Voilà qui va donner de la force à la mise en application des mesures qu’elle prévoit. C’est aussi un signal fort envoyé à nos partenaires européens au moment où l’Europe doit se prononcer sur les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique.

526 voix pour, 4 contre et 21 abstentions ( la plupart des « verts » : jusqu’au-boutistes ?).

                                                  

Taxosac. L’amendement de Charles de COURSON qui propose de taxer les « sacs plastiques » de 15 centimes ne plaisait pas à la grande distribution, ni au Ministère de l’écologie, ni aux écologistes, pour des raisons diverses. Chacun y voyait un inconvénient majeur. Le Ministre du Budget a fait en sorte qu’il ne soit pas adopté. De toute façon c’est un faux débat. La solution c’est leur disparition, comme de nombreuses grandes surfaces l’ont déjà fait !

                              

Déprime. Pendant que les industriels broient du noir, les Français consomment : + 0,6% en septembre. Comme si la fièvre acheteuse était le meilleur moyen de valoriser son argent dans la crainte qu’il soit victime de la crise. Alors, pendant qu’on peut encore, on change la voiture, on s’habille en profitant des prix cassés, on équipe son logement des fois que cela ne soit plus possible demain. On nous dit que les économistes ne s’expliquent pas ce phénomène. Mais sont-ils capables d’expliquer grand-chose ?

                           

Halte !  C’est Roselyne BACHELOT qui siffle la fin des supputations qui allaient bon train ces temps derniers. Il n’est pas question qu’elle se présente à Paris. Et je parie qu’elle pense très fort à se présenter pour conduire aux destinées de « sa chère région ». D’autant plus que le père François (Fillon) a fait savoir que la place était vacante.  Reste à savoir quelle sera la règle du jeu. D’ici là, en effet, Nicolas aura fait voter la réforme des collectivités territoriales. En tout cas, c’est une bonne nouvelle. « We need Roselyne » !

                       

« Dupé ». Le Maire de Trélazé, Marc GOUA, n’en est pas revenu. Sa DUP pour son lotissement de la « Quantinière-Guérinière » qui prévoyait 75 ha de constructions diverses et variées avec une large place pour l’habitat social a été annulée par le tribunal de Nantes. En cause : « une motivation insuffisante dans la délibération ». Mais le point de départ c’est la contestation de propriétaires qui considéraient qu’à 5,50€ le m2, ils étaient spoliés. Pas dupes, d’autant plus que tout près, sur Saint-Barthélemy, un expert avait estimé les terrains non viabilisés à 44€ du m2. La ville de Trélazé se retrouve avec seulement la moitié des terrains en sa possession. La crise aidant, on n’est pas près de voir sortir les murs de terre. A Saint-Bart, qui aurait supporté l’essentiel du trafic généré par les logements, on ne s’en plaindra pas ! 

                                                

Crise. Il n’y a pas un seul jour sans que les médias, radios, télé et autres, ne se consacrent à la « crise » : éditoriaux, débats, interviewes…. Mais qu’est-ce qu’on entend comme âneries, énoncées notamment  par des journalistes. Erreurs de vocabulaire, ignorance du sujet, approximations, naïveté des questions, absence d’écoute… sont le lot quotidien. Encore, s’il y avait l’excuse de l’idéologie : mais même pas ! Si bien que j’en arrive à penser que les médias c’est trop souvent « la bêtise humaine avec un porte-voix » !

                

Tonnerre de Brest !

 

                                                                                                              


RABBI …. TOP !

Rabbi Hier soir, j’ai assisté au Palais des congrès à Paris, à la comédie musicale montée par Patrick TIMSIT, « RABBI JACOB », tirée du film  éponyme. J’avais été séduit par la série de reportages que France 2 avait consacrée au montage du spectacle dans ses éditions du journal de 13H.  Mais c’est avec un peu d’appréhension que nous abordions la séance. En effet, depuis son lancement, j’avais eu l’occasion de lire des critiques plus ou moins favorables et plusieurs éreintaient proprement le spectacle, le traitant de « nase », avec des décors « poussiéreux » et une mise en scène poussive, un critique avouant même être parti à l’entracte…. De quoi renoncer si nous n’avions eu les tickets en poche.  De fait la salle n’était pas pleine.

                                                                                                    

Et puis le rideau s’est levé. Pendant les deux heures et quelque chose de la comédie, nous avons été ravis. Des tableaux superbes, un jeu de décors mobiles à la fois amusant et vivant, des ballets rythmés et exécutés avec enthousiasme et précision, et puis…. Il y a le jeu d’Eric METAYER, incroyable « PIVERT » et de Marianne JAMES en extravagante épouse…. Et nous avons beaucoup ri ! 

                                                                                   

Le texte est sobre avec juste ce qu’il faut d’humour volontairement populaire, de jeu cocasse, de situation bouffonne. On reconnaît le film sans jamais vraiment le retrouver. Le « PIVERT » d’hier soir est époustouflant mais ne s’approche pas du jeu de DE FUNES à qui on n’est jamais tenté de le comparer.  Et le public ne s’y trompe pas qui fait un triomphe à la fin à tous les acteurs. Les centaines de personnes présentes sont sorties, visiblement satisfaites. Il suffisait de voir les têtes et d'entendre les commentaires. Vox populi ....

                                                                                          

Comment peut-on massacrer  à ce point un spectacle, qui sans atteindre des sommets n’en présente pas moins un divertissement de qualité ? Certes, cette comédie musicale n’est pas très « intello ». Elle cherche avant tout à nous amuser. Encore que le scénario, comme celui du film, soit un véritable plaidoyer contre la bêtise du racisme, pour le rapprochement des peuples, des religions et des cultures. Mais probablement à un niveau trop « popu » pour que les exégètes parisiens y acquiescent !

                                                                                              

Bref, si vous avez aimé le film, vous aimerez la comédie !

                                                                                                                              

                                                                                                            


DISTINGO

Il y a crise et crise. Les références à la grande dépression de 1929 reviennent souvent et font inévitablement penser à une crise qui s’étire en longueur avec des dégâts considérables sur l’économie réelle : chômage, pauvreté, inflation….

                                                                      

Rien n’est plus faux. Aucune crise n’a ressemblé à cette dépression majeure. Nous entrons en récession parce que le monde a connu une période de croissance. C’est un phénomène cyclique et récurrent de l’économie de marché. Ce ne sera ni la première ni la dernière de notre Histoire. Rappelons-nous 1973 et 1979 : crises pétrolières ; 1987 : krach boursier ; 1993 : crise de la guerre du Golfe ; 2001 : crise de la bulle internet…. qui avait vu la bourse dévisser de 65% !!!

                                                                               

La crise de 1929 était une crise de surproduction alimentée aussi par la spéculation, dans un contexte de stagnation du commerce mondial et de chute des prix. L’économie réelle de tous les pays était fragilisée. Elle a été longue à dépasser parce que les conséquences avaient été aggravées par des erreurs majeures au départ : restriction du crédit, dévaluations et concurrence des monnaies… Nous sommes loin de ce paysage. La crise financière n’est pas doublée d’une crise monétaire et les gouvernements ont réagi très vite pour alimenter le marché. De ce fait, l’économie réelle, qui n’est pas en surproduction, sans être totalement indemne –le blocage des flux financiers-, peut s’en remettre rapidement. La seule marge de manœuvre qui fait défaut à notre pays, c’est la possibilité d’une relance par la consommation, en raison du piètre état de nos finances (et le paquet fiscal n’y change pas grand-chose) qui résulte de 30 années consécutives de budgets déficitaires, faut-il le rappeler. Mais la croissance peut venir d’ailleurs, puisque nous sommes en économie qui reste ouverte.

                                                                                                

On pourrait aussi rappeler, comme le fait Hervé MARSEILLE, que, depuis le début des années 80 et la mondialisation, la proportion des ménages pauvres dans la population  mondiale a diminué de moitié, selon la Banque mondiale. Bah oui !

                                                                                        

                                                                                             


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

Objection…. Votre Honneur ! Alain MARLEIX, Secrétaire d’Etat aux Collectivités Territoriales était aussi secrétaire national aux élections à l’UMP. Etant chargé du redécoupage électoral dans le cadre de ses responsabilités, il y avait une ambiguïté qui n’a pas échappé à l’opposition. Objection accordée ! Et à juste titre. C’est donc Brice HORTEFEUX qui a plus que l’oreille du Président qui prendra en charge la préparation des élections dans la parti majoritaire. Ainsi, le Secrétaire d’Etat pourra travailler sereinement sans être soupçonné d’office de tailler des circonscriptions sur mesure à ses petits copains.

                                                               

IUFM. On va enfin mettre un terme à ces instituts qui confondent endoctrinement et formation professionnelle des enseignants. Mais dans le nouveau dispositif je n’ai pas vu de place pour la découverte pratique du métier. C’est pourtant essentiel. Plus que les diplômes, le passage dans une classe est déterminant pour savoir si on aimera ce métier. Dans le cas contraire, il vaut mieux faire autre chose.

                                                                             

Politicarde. La passe d’arme entre Bernadette CAILLARD et Gilles GROUSSARD à propos du pont du tramway nous confirme ce que l’on savait déjà. La 1ère adjointe qui dénonce à chaque occasion la politique politicienne se révèle être un specimen de la pire espèce : une « politicarde » toujours prête à polémiquer quitte à utiliser des arguments spécieux. Vous savez, le « pourvu que ça mousse !... »

                                                                                       

Valse. La nouvelle piste de danse a été inaugurée à la Gemmetrie, à Saint-Barthélemy. Conseillers Municipaux et membres du comité des fêtes se sont réunis pour l’occasion avec le bal du Comité qui avait lieu dans la foulée. Amateurs de tangos et de rockn’roll prendront plaisir à tester à nouveau le nouvel équipement pour la Saint-Valentin… Côté dépense, on nous assure que le Maire a veillé à ne pas faire valser les picaillons.

Pompe. L’ouverture des sarcophages de la place du ralliement a eu lieu en grande pompe, avec médias nationaux, écran géant, discours du Maire…. et grue de levage. Emouvants, ces instants où l’on découvre après 1500 ans de confinement, les squelettes qui y reposent. Reste l’énigme : le sarcophage principal recèle-t-il les restes de St MAURILLE ? Rien ne l’indique à première vue. Des os, rien que des os, comme dans les cercueils voisins. A la science maintenant de faire parler ces restes.

                                                                          

Putsch. Il y avait donc des rumeurs de putsch au Conseil Général. Christophe BECHU qui n’est pas tombé de la dernière pluie a tout de suite compris qu’il fallait y mettre un terme rapidement. Il a sorti l’artillerie lourde pour que les choses soient bien claires. C’est donc entouré de toute sa garde rapprochée qu’il a tenu conférence de presse pour mettre les choses au point. En filigrane on peut comprendre : « non, l’atmosphère au Conseil Général n’est pas aussi détestable qu’à la mairie… ». Mais c’est pour se faire agrafer aussitôt par le « Canard » sur ses indemnités « Dexia ». Mais qui donc veut absolument le flinguer ?

                                                     

Commencement. Premier redressement judiciaire pour un commerçant mis en difficulté par les travaux du tramway. Il s’agit d’un fleuriste. Il est à craindre, la crise aidant, que ce soit le début d’une longue liste. Certains parlent de près de 150 établissements actuellement au bord du gouffre…

                                                                    

Survoltage. Il y a toujours de l’électricité dans l’air à Montfermeil. Le dernier épisode est désolant. Luc BESSON devait faire un tournage avec des figurants pris sur place et la participation de TRAVOLTA. Las, dans la nuit, des petites mains qui ne veulent vraisemblablement pas que les choses s’arrangent, ont mis le feu à tous les véhicules techniques qui étaient garés sur le stade…. Tournage annulé ou reporté ! Les  cons ça existe et comme aurait dit Audiard, « ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnaît ! »

                                                                   

Tonnerre de Brest !

                                                                              

                                                                                               


LES GRANDS MOYENS

 

 

Enfin l’Europe existe. Elle vient de montrer sa capacité de réaction, certes un peu laborieusement au début, mais le résultat est là. Elle va mobiliser des moyens deux fois plus importants que les Etats-Unis qui sont pourtant à la source de nos ennuis. Face à la crise financière, l’Europe est unie. L’Euroland, d’abord, toute l’Union ensuite. On le vérifiera mercredi prochain,  avec le sommet convoqué en urgence. J’ai la faiblesse de penser que ce résultat extraordinaire, nous le devons en grande partie à l’énergie et au talent de négociateur de notre Président. Mais peu importe.

La réunion de dimanche soir faisait suite à celle des Ministres des finances du G7 et de l’assemblée du G20 au Fonds Monétaire International. Toutes les décisions ont été coordonnées à l’échelle de la planète : du jamais vu. C’est que la crise financière avec le gel des activités des banques, quand ce n’est pas leur débacle, était en train de déboucher vertigineusement sur une crise économique et une récession dramatiques. Car le problème le plus compliqué à résoudre dans cette sorte de crise c’est la dimension psychologique : il n’y a pas de rapports économiques sans la confiance. Et elle ne se décrète pas. Il faut donc rétablir le contexte suffisamment rassurant pour qu’elle se restaure. C’est ce à quoi toutes les mesures de garantie et de soutien qui viennent d’être décrétées sont destinées. Le rebond des bourses est un premier signe annonciateur positif. Il serait prématuré de croire que c’est gagné.

                                                                        

J’ai entendu à la radio bien des commentateurs raconter n’importe quoi après l’intervention de Nicolas SARKOZY. Ainsi sur France Info, il a été annoncé à plusieurs reprises que l’état allait « débourser » 360 milliards d’Euros. Erreur de vocabulaire lamentable. Il s’agit de fonds de garantie ! Il se peut très bien qu’il n’y ait aucune dépense. Des mairies votent tous les jours des garanties d’emprunt pour des dizaines de millions d’Euros sans pour autant qu’elles aient eu à en assurer le moindre denier. Ce sont des mesures prises pour rétablir la confiance ! Mais c’est sur ce type de message mal exprimé que se forgent des malentendus regrettables. Et que dire des sommes énoncées sur l’engagement des européens : de 1300 milliards à 1700 milliards d’euros, je crois que j’ai tout entendu. Il suffisait de changer de radio pour avoir un chiffre différent…. Et si les journalistes explicitaient un peu à quoi correspondent leurs chiffres ?

                                                                                      

Reste maintenant à passer à la mise en application. La loi va passer en urgence devant les instances parlementaires. Il est évident qu’un vote unanime des assemblées, en dehors de toute récupération politique puisque des gouvernements de gauche et de droite sont à l’origine du plan présenté, serait un signal fort envoyé aux citoyens et aux acteurs économiques pour le rétablissement de la confiance.

                                                                            

Si ça marche, il faudra bien revenir sur les causes de cette crise. Là-dessus on peut faire confiance au Président de la République, depuis le temps qu’il dénonce les dérives du capitalisme financier, il à là une occasion en or pour faire valoir sa conception entrepreneuriale du capitalisme et des règles qui doivent l’encadrer. Car ce qui nous menace c’est qu’après nous avoir appauvris, nous nourrissions une aversion contre le capitalisme qui nous priverait de ses avantages après avoir laissé ses inconvénients nous intoxiquer. Débat sur lequel nous aurons l’occasion de revenir dans un avenir proche.

                                                                                  

Une dernière remarque : la crise financière ne s’est pas doublée d’une crise monétaire. On le doit à la force de l’Euro. Imaginons seulement ce qui se serait passé si les monnaies nationales avaient été livrées à la surenchère et aux spéculations les plus imprévisibles ….

                                                                                            

                                                                                                                           


LA SEMAINE D'ARCHIBALD

BALOURDISE.  La FCPE de Maine-et-Loire en remet « un tas » sur le cartable trop lourd. La circulaire du Ministre n’est pas suffisante. Il faudrait un décret pour lutter contre ce fléau. Mais qui cela concerne-t-il ? Certainement pas les élèves de 3ème ni de 4ème qui rivalisent pour avoir le cartable le plus léger. Donc, il s’agit essentiellement des 6ème. Mais c’est un problème vieux comme l’école. Ces élèves-là remplissent leur cartable à bloc pour « faire plus grand » ! J’en ai connu qui y mettaient en plus de leurs affaires, leur Petit Larousse ! Des parents attentionnés veillant au remplissage suffiraient à résoudre le problème. Quant à réclamer des moyens pour l’achat de livres supplémentaires qui resteraient dans l’établissement, il y a tout de même mieux à faire. Et pourquoi pas une 3ème collection pour ceux (trop nombreux) qui sont en garde alternée….

                                                                                

VIDE-CABINET. L’automne est traditionnellement l’époque des « vide-greniers ». Histoire de faire le ménage dans tous ces objets ringards qui nous encombrent et dont on hésite toujours à se séparer. Christophe BECHU, lui, vient d’inventer un nouvel événement d’automne : c’est le vide-cabinet. Il faut dire qu’il a fait fort puisqu’il s’est séparé simultanément de ses trois plus proches collaborateurs au Conseil Général. Il est trop tôt pour décrypter le sens politique qu’il faut donner à cet exercice, mais la rumeur …

                                                                                        

CARDINAL. La boussole du Maire d’Angers fonctionne avec seulement trois points cardinaux. Il manque le Sud, dont il ne veut pas entendre parler. C ‘est un effet de sa grande largesse d’esprit et de sa tolérance sans limite. Mais, vous comprenez, « Sud », c’est trop chaud ! Ainsi, il est certain d’avoir raison. Puisque ce syndicat ne pourra pas présenter de liste, il continuera à ne pas avoir une présence « significative », comme il l’affirme. CQFD.

                                                                                    

DIXIT. «On ne peut rester assis sur sa chaise et laisser les gens crever, sous prétexte que les conditions ne sont pas toutes réunies ! »… « C’est une bouffée d’oxygène, l’équivalent d’un chariot hebdomadaire bien rempli pour quatre personnes » Qui a tenu ces propos au cours du débat sur le RSA ? Martin HIRSCH ?  Perdu !  C’est Patrick MARESCHAL et Alain ROBERT, Président et Vice-Président socialistes du Conseil Général de Loire Atlantique, vous savez là où il y a Nantes, la ville de Jean-Marc AYRAULT… Sont-ce les deux socialistes qui ont voté la loi ?

                                                                                    

AUTREMENT. Le mouvement des Jeunes Giscardiens est-il de retour ? Vous n’y êtes-pas, c’est Martine AUBRY, candidate au poste de 1ère secrétaire du PS au congrès de REIMS qui utilise le mot : « faire autre chose et autrement que ce que le PS a fait jusqu’à maintenant » … Vaste programme ! Mais enfin comme le PS ne fait pas grand-chose, ça ne sera pas trop difficile.

                                                                               

4 OCTOBRE.  Vous connaissez ? C’est le nom d’un collectif anti éoliennes. Il a organisé un rassemblement à Paris (1 000 personnes et une dizaine de maires) pour demander la suspension immédiate de nouvelles autorisations d’implantations d’éoliennes. Au nom du développement durable ! Pour eux, l’éolien n’est pas dans le vent.

                                                                                   

CITYSCAPE. A Dubaï, on n’a que le désert en patrimoine. Aussi les habitants sont-ils en admiration sur celui des grands pays industrialisés. Certes ils inventent a chéquier ouvert ( c’est connu le carnet de Check)  toutes sortes de bâtiments pharamineux propres à illustrer les livres de science fiction. Mais il est un projet plus étonnant : "Cityscape", sorte de Las Végas des dunes qui se propose de reproduire dans un ensemble immobilier les gratte-ciel de New York (attention à Houssama), la Tour Eiffel, et les pyramides, au milieu d’immeubles, de rues et de places… sur 270 ha ! après les Moines copistes, voici les Emirs copistes.

                                                                             

INIFINIMENT….. Je ne peux pas terminer cette semaine sans une pensée pour Jacques BREL, dont on fête le trentième anniversaire de sa disparition. Celui qui a enchanté mon adolescence et dont j’écoutais religieusement les disques sur mon « Teppaz » a encore sa place  dans ma CDthèque. Inutile de vous dire que j’ai suivi tous les 13H de JPP sur la une, pour, comme le chanteur, « rêver d’un impossible rêve… aimer jusqu’à la déchirure… atteindre l’inaccessible étoile ».....

                                                                       

Tonnerre de Brest !

                                                                                             

                                                                                                                               


DRAMWAY !!!!

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A Nantes, le tramway occasionne un accident grave un jour sur deux.  Cela, malgré tous les efforts pour sécuriser le parcours. Beaucoup d’accidents avec les voitures mais aussi les piétons. En chiffres : 180 collisions dont plus du quart d’accidents corporels pour 2007. Et le directeur de la Sémitan d’assurer : « Nous sommes dans la moyenne des réseaux de tramway équivalents en France ». Pas rassurant !

                                                                         

Pour sa première année complète d’exploitation, le « busway » présente un taux de collision deux fois moins élevé que celui du tramway, avec une vitesse commerciale supérieure.

                                                                         

Le principal problème du réseau de tramway c’est la cohabitation avec les autos. Il faut constamment renforcer la visibilité des voies par des terre-pleins, des couleurs, des feux rouge clignotants… Pas facile de rendre homogène tous ces procédés qui perturbent l’automobiliste qui finit par s’y perdre. Un autre problème grave est le rôle joué par les poteaux supports des lignes contre lesquels les voitures tamponnées par le tram viennent se broyer, occasionnant des blessures graves à ses passagers, voire le décès. Ainsi à Nantes, la Semitan prévoit d’en déplacer une quarantaine….

                                                          

Comme on le voit, le tramway n’a pas que des avantages.

                                                           

Avec une infrastructure beaucoup moins lourde à mettre en place, le busway présente une solution plus efficace et moins accidentogène. Oui mais voilà, c’est pas si prestigieux !

                                                             

                                                                                                                                         


LA SEMAINE D'ARCHIBALD

Rame. Notre Ministre des Sports a la Santé ! Comme promis elle est venue pagayer avec notre champion olympique local. Une occasion de montrer qu’elle sait ramer et tenir la cadence. Une fois de plus Chapeau ! Mais après le plan d’eau, c’est le « plan Santé » qu’elle doit faire adopter. Une autre paire de manches !

                                                    

Retoqué. Michel Rocard s’est fait remonter les bretelles par ses copains. Motif : il a osé dire que Nicolas SARKOZY appartenait à la « droite intelligente et réformatrice ». Il est interdit de dire tout haut ce qu’on pense quand il s’agit de compliments pour le camp d’en face. Le sectarisme pur et dur est toujours vivace à gauche.

                                                          

Ne pas confondre.  Il y a KAHN et KAHN !  Il y celui qui nous joue de la grande musique façon STRAUSS, au FMI. Et connaissant le talent du Monsieur, je ne doute pas qu’il a donné au Président de la République de bonnes idées pour réformer le système financier international. Et puis il y a le Jean-François, le joueur de pipeau-« je sais tout sur tout », qui nous fait passer en boucle sur France Info, sa démagogie à deux balles, sous prétexte qu’il a rejoint le Modem. Je ne suis pas sûr que BAYROU soit gagnant.

                                                                      

Béate. C’est le summum du cirage de pompes auquel s’est livrée Margaret PERY. Le Maire d’Angers ne doit pas en revenir. L’ancienne élue municipale de l’opposition nous avait habitués à ses déclarations détonantes (de ton, pas tonner) et étonnantes. Là, elle en fait trop. Elle doit avoir le "Jean-Claude" en photo au-dessus de son lit. A se demander qui l’a aidée à payer sa campagne….

                                                                                                 

Cime. Le débat entre les Modem et les ex-modem atteint des sommets. Rendez-vous compte : c’est M. COCHARD qui répond à Mme CAILLARD. Pourvu que Mme MICHU n’adhère pas, elle serait capable de donner son avis. Franchement ce qui se passe au Modem, tout le monde s’en tape.

                                                                                        

Dalle. On va casser la dalle. C’est sûr. Il s’agit de la place du Ralliement, évidemment. Cela n’a rien à voir avec le budget du tramway. Quelle idée !  Même si le tracé passe par la dite place. Mais le Maire à sa réponse : ce n’est pas ici qu’on en discute, c’est à l’agglo. Ah bon, parce que ce sont les communes de l’agglo qui vont payer la facture de la refonte de la place du Ralliement ? L’opposition a bien raison de dénoncer ces dépenses somptuaires par les temps qui courent et qu’on aurait pu éviter…. avec un autre parcours.

                                                                                     

O unica est !  C’est avec ces mots qu’il avait écrit sur un bord de nappe de restaurant lors d’une réunion, et qui me visaient parce que j’étais le responsable du Parti Républicain, que j’évoquerais la mémoire de Jean FOYER. Mais lui, il était unique pour bien d’autres raisons : Ministre de la Santé, Juriste hors pair… La Constitution de 1958 qui vient de passer le cap de ses 50 ans est définitivement orpheline.

                                                                           

Promoteur. Tous les projets immobiliers prennent du retard. C’est évident. Il y a un manque de crédit et surtout une chute des ventes. Alors les promoteurs deviennent prudents. Mais à Angers, les projets de l’équipe en place sont démesurés par rapport à un marché saturé depuis plusieurs mois, ce qui a été souligné dans de nombreuses revues spécialisées. Le plateau des Capucins, on n’est pas prêt d’en voir le bout. J’avais déjà souligné le caractère inadapté du PLH d’Angers. L’équilibre ville-campagne ne s’en portera que mieux !

                                                                             

Tonnerre de Brest !!!

 

                                                                                                                                              


LA SEMAINE D'ARCHIBALD

Gonflé ! C’est Lamine LAHAM, adjoint aux finances de Trélazé qui demande à Fadela AMARA si elle est venue avec une petite enveloppe dans la poche. L’Etat y est allé déjà de 44 millions d’Euros dans la rénovation urbaine des Plaines, obtenus d’ailleurs par …. Dominique RICHARD !

                                                                                                 

Saint-Maurille.  Bien pensif le maire d’Angers devant la tombe supposée être de Saint-Maurille, découverte place du Ralliement. Exister encore 1500 après, ça n’est pas rien ! Un rêve d’éternité a-t-il traversé son esprit ?

                                                                                                                

Poing. La presse ne cesse de citer le Maire d’Avrillé en proie à la colère à travers l’expression : « taper du poing sur la table». Pour Végépolys, pour l’Etas… A force de taper du poing, il va finir par se faire mal ! Hyperbole médiatique du journaliste ou volonté de manifester une autorité du Député-Maire? Quelle que soit la réponse, il n’est pas présenté à son avantage.

                                                                                                    

Solidarité patriotique. Une fois n’est pas coutume, Marc GOUA ne s’est pas aligné sur ses collègues dans le vote sur le maintien des troupes en Afghanistan. Il a voté « pour », en expliquant que nos soldats avaient besoin de sentir le soutien de la nation pour accomplir leur mission. Sachant qu’il n’y a pas d’autre choix possible… Une position qui a le mérite de la clarté.

                                                                                                        

Impôt vert. La semaine dernière a donné lieu a un vaudeville comme seuls les ministres du Gouvernement savent le jouer. Annonces de taxes par Jean-Louis BORLOO qui font "verdir" le Premier Ministre qui dégaine. C’est le Président lui-même qui remet les pendules à l’heure. Et on a en conclusion les commentaires enfarinés de la Secrétaire d’Etat à l'Ecologie…. En communication, on peut faire mieux.

                                                                                                

Phares.  Une idée abandonnée qui revient sur le tapis. Faudra-t-il allumer les phares des voitures en plein jour ? Seulement sur les véhicules neufs en 2011, si j’ai bien compris. Parce que sinon j’aurais manifesté mon mécontentement : allumer les phares en permanence raccourcit considérablement la durée de vie des ampoules, fort coûteuses, qu’il est impossible de remplacer soi-même sur la 307. Mais s’il y a des diodes à cet effet….

                                                                                                             

Fraternité. Le mot est squatté par la « Dame-qui-met-sa-candidature-au-frigo » (parce qu’elle était accueillie fraîchement). A la place du mot « solidarité » galvaudé par ses copains et copines. Un mot que la République a emprunté à l’époque à la phraséologie chrétienne qu'elle affectionne avec "aimez-vous les uns les autres". C’est fou comme le côté « Bernadette extatique » ou "Jésus en jupons" ressort dans le comportement de "l’ancienne-ex-future-et-de-toutes-façons-candidate" ! C'est sûr, elle est "habitée" !

                                                                                                                 

Tonnerre de Brest !