QUELQUES RAISONS D’ESPERER + UNE (suite)
12 décembre 2008
Il y a encore deux bonnes nouvelles dont on ne fait pas suffisamment état dans les milieux de la majorité, comme quoi, on y est modeste.
D’abord, c’est la dépréciation de l’euro qui était manifestement surévalué par rapport au dollar et qui plombait notre commerce extérieur européen, surtout celui de la France. La crise du crédit est venue se greffer sur une situation déjà détériorée du fait de la baisse du pouvoir d’achat occasionnée par la hausse du coût de l’énergie, des matières premières et des produits alimentaires. La dépréciation de notre monnaie et la chute des prix de ces mêmes matières premières causée par le ralentissement économique a pour effet d’éteindre le feu de l’inflation.
Baisse de l’euro et disparition de l’inflation constituent une bouffée d’oxygène inattendue qui va probablement amortir le choc de la récession, sous réserve que la monnaie ne reparte pas à la hausse et que le crédit r
L’autre effet intéressant, c’est le constat du rôle protecteur de l’euro. Jusque chez les anglais les plus sceptiques, le « bouclier de l’euro » fait maintenant des émules. Et en prime, la crise a soudé les membres de l’euroland, au point de réunir une sorte de conseil de gouvernance, une première historique : réunir les chefs d’Etat et le gouverneur de la BCE pour décider de la politique à suivre. C’était à l’Elysée, le mois dernier.
Enfin, en 2009, les actions seront très attractives. Malgré les incertitudes et les interrogations, l’année 2009 pourrait voir le retour de la croissance et le rebond des bourses. Le corollaire étant l’arrêt de la hausse du chômage. D’après le F
Evidemment, tout cela n’est pas écrit dans le marbre. Mais plutôt que de broyer du noir, autant être optimiste, puisqu’il y a quelques raisons de l’être. Comme disait mon député hier soir, « passez de bonnes fêtes, et le meilleur moyen de conjurer la crise, c’est encore de consommer… ». Pour ceux qui en ont les moyens, bien sûr, mais ne sont-ils pas les plus nombreux ?