LES SOUS DOUES
05 décembre 2008
La gauche est au-dessous de tout. Que ce soit à l’Assemblée nationale dans le débat sur l’audiovisuel public, ou dans ses réactions au plan de relance de l’économie.
Grand prix de Guignol accordé à Noël Mamers très présent pour jeter son venin et étaler ses procès d’intention qui suent la haine de Nicolas Sarkozy. Des arguments au-dessous de la ceinture dont il est familier. On frémit à l’idée qu’il pourrait être un jour au pouvoir.
Grand Prix de la démagogie à « Ségo d’Arcilor ». Elle a crevé le plafond ! Comment peut-on faire croire qu’on pourrait distribuer par milliers les euros pour injecter du pouvoir d’achat. Méconnaissance de l’économie ? Dangereux de faire croire au peuple que de telles largesses saupoudrées sont possibles alors qu’elles ne pourraient être qu’illusoire par leur caractère unique sans parler des dégâts sur l’emploi … Non, il faut faire croire au peuple qu’on a de meilleures réponses, en le flattant bassement.
Prix d’excellence de la démagogie à Martine Aubry qui reprend l’antienne du « paquet fiscal » pourtant démenti par les faits et qui nie au plan proposé sa dimension économique et sociale, alors que les commentateurs sérieux le trouvent équilibré et bien ciblé. Mais attention, derrière ce « socialisme archaïque » il y a la « gauche fossile » de Besancenot qui est prête à capter les désillusions du peuple pour l’enfermer dans la dictature de ses stéréotypes qui ont échoué partout : il n’y a qu’à voir dans quel état est la Corée du Nord ou sont encore les pays européens de l’Est.
Prix de la mauvaise foi à Jean-Marc Ayrault qui ne recule pas devant les exagérations et ose parler de « régression démocratique » le fait d’avoir recours à la majorité des 3/5ème pour valider la décision du chef de l’état (droit de choisir les patrons de l'audiovisuel public)! Je parie que si la gauche reprenait le pouvoir elle ne changerait pas une virgule au projet voté. On verrait alors ce qu’elle en ferait et c’est bien pour cette raison que personnellement, je suis réticent sur cet article du projet. D’ailleurs ceux qui hurlent sur le retrait de la pub sont les mêmes qui assuraient naguère que son introduction tuerait le service public en le soumettant aux puissances d’argent. Enfin on aura tout entendu : "Fait du prince", "coup d'Etat audiovisuel", "naissance d'une télévision d'Etat", "lettre de cachet", "retour à la télé d'Etat".
Ce n’est pas en faisant de l’obstruction parlementaire qu’on élève le débat. On cherche vainement des arguments recevables et étayés, en dehors des divers procès d’intention sur les recettes et les nominations…
En attendant dès janvier, la soirée commencera à 20H30 sur les chaînes publiques, pour les émissions de « prime time » et à 22H30 au lieu de 23H15 pour la seconde partie. Personnellement, j’apprécie et je ne suis pas le seul !
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