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LE CAS CAMIF

                                                                        

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L’emblématique coopérative des « instituteurs » devenue, par obligation légale,  une entreprise de vente par correspondance comme les autres, se retrouve en faillite aujourd’hui. Ce n’est pas une surprise. Cela fait des mois qu’elle bat de l’aile. La crise aura peut-être précipité le mouvement, mais elle n’en est en rien responsable.    

                                                                                 

Issue de la MAIF, celle qui était une coopérative prospère tant qu’elle évoluait dans l’univers clos de son « métier », à savoir le monde enseignant et ses satellites, avec un profil de produits bien adaptés et des points forts sur les meubles et les équipements de loisirs, s’est retrouvée comme un naine face aux géants de la distribution en VPC que sont « La Redoute » et « Les Trois Suisses », avec ce que cela comporte comme difficultés pour rester compétitive.

                                                                                                               

La CAMIF a vu ses difficultés aggravées par des erreurs de gestion de ses dirigeants marquées par des investissements inutiles et mal pensés et une trop tardive adaptation à la vente par internet. Le recadrage sur le cœur de métier, à savoir les meubles est venu tardivement et n’a fait qu’accentuer la descente aux enfers. Et puis, banalisée, la coopérative a été abandonnée en grande partie par sa clientèle autrefois « captive » : les enseignants. C’est qu’aujourd’hui, ils ne sont plus aussi fidèles qu’autrefois à l’enseigne qui arbore encore de façon un peu surannée la référence au métier d’instituteurs devenus « professeurs des écoles ». Les salaires étant ce qu’ils sont, surtout pour les débutants, ils vont au meilleur marché sans se soucier de la coopérative ou de l’assureur « militants »….. Quant aux anciens, ceux qui sont les sociétaires historiques, ils consomment évidemment moins, parce qu'ils ont tout. Et puis il y a ceux dont la commande est payée et ne sera pas honorée.

                                         

On peut comprendre le désarroi des salariés qui se retrouvent sur le carreau, leur colère même. Mais la crise n’est pas pour grand’ chose dans leur malheur, et le gouvernement encore moins. Aussi, on ne voit pas l’intérêt que nous aurions à renflouer avec nos impôts une entreprise structurellement inadaptée au marché ; et l’état n’a pas vocation à intervenir pour empêcher les faillites d’entreprise du secteur marchand.

                                                                                                                                                             

Reste le problème social posé par la faillite. On ne peut pas abandonner ces 700 salariés privés d’emplois dans ces conditions brutales. Tout doit être fait pour leur reclassement et les aider à retrouver un travail ou toute autre solution. Cela passera peut-être par un soutien affirmé au bassin d’emploi niortais, à sa reconversion peut-être, ce qui suppose la mobilisation de tous les acteurs de l’état, de la région et des collectivités locales. Pour les « camif », le ciel leur tombe sur la tête au plus mauvais moment, tant il est vrai que le contexte ne va pas faciliter la tâche au "pôle emploi"  et aux politiques qui commencent à venir se pencher sur leur situation.

                                                                             

                                                                                                  

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