SARKOMAGNE
15 décembre 2008
La Présidence Française de l’Union européenne s’achemine vers sa fin. Le bilan en est impressionnant. On peut affirmer sans se tromper et sans exagérer que jamais l’attelage n’aura été tiré à une telle allure, avec autant de dossiers en charge, de crises à gérer. Nicolas SARKOZY a tout mené de front, sans pour autant négliger les affaires de notre pays. Qui le voyait le matin en province pour égrener les mesures d’une réforme le retrouvait l’après-midi à l’autre bout de l’Europe pour une séance de travail.
Sans vouloir vexer personne, le commun des mortels pourrait être tenté de comparer sa r
Sans tomber non plus dans l’énumération fastidieuse, et mon intention n’est pas de lasser le lecteur, citons quelques-uns des dossiers traités, dont, je vous le rappelle, la plupart soulevait le scepticisme des médias sur la possibilité de trouver un accord…. unanime, puisque le traité de Lisbonne ne s’applique toujours pas. L’union s’est prononcée sur la politique d’immigration, sur la l’Union Pour la Méditerranée, sur le « paquet climat ». Le Président a porté la parole unanime de l’Europe face à la Russie et contribué à la mise en place d’un cessez le feu rapide sur le front géorgien. De la même façon, il a réussi à parler au nom de l’Europe sur la scène mondiale en pleine tourmente financière, et s’est trouvé le principal moteur d’une réforme du système financier international au sommet de New-York, avec des résultats tangibles par les actions engagées. On le retrouve à la manœuvre pour la coordination de l’action de relance sur le vieux continent… Même pour l’Irlande, il a réussi le tour de force d’obtenir les compromis qui permettront aux adeptes de la Guinness de revoter avant juin 2009.
Les esprits chagrins lui reprocheront de ne pas avoir abouti sur la TVA réduite pour la restauration. Echec provisoire puisqu’il semble que cela devrait se faire au printemps prochain.
Mais la présidence tournante est ce qu’elle est. Il faut bien en prendre son parti en espérant qu’après le trop plein, ce ne sera pas le grand vide. Normalement, le principe du pacte ternaire de la présidence assistée sur trois exercices (celle qui quitte, celle qui a précédé et celle qui suit), devrait assurer une cohérence à toutes les actions engagées.
Nous n’en sommes pas encore à l’Europe de Charlemagne, mais pendant six mois, on aurait pu s’y croire.
Pitié Daniel, ne rejoignez pas les laquais, valets et courtisans, admirateurs zélés d'un homme qui s'agite mais ne pense pas.
Cet homme n'a aucune vision, son incompétence n'a d'égale que sa vanité.
Où en sont les modèles économiques américains et btitanniques qu'il admire (admirait) tant ?
Où en sont les subprimes qu'il voulait imposer en france, les crédits sur 50 ans ? Où en est la france de propriétaires, où est le pouvoir d'achat, où est la croissance qu'il devait aller chercher "avec les dents" ? Le voilà le vrai bilan !
Et ne me dites pas que la crise financière et la crise immobilière n'étaient pas prévisibles, beaucoup l'avaient vu arriver, il suffit de lire les commentaires de votre blog...
J'en viens à regretter Chirac, c'est dire...
Rédigé par : Lucien Martin | 16 décembre 2008 à 07:28
J'oubliais une chose : lisez la presse étrangère, vous verrez que les compte-rendus faits par la presse qui n'est pas aux ordres n'est pas du même tonneau. L'amitié franco-allemande a été taillée en pièces, nous nous sommes mis à dos toute l'Europe. Quel résultat impressionnant, effectivement !
Rédigé par : Lucien Martin | 16 décembre 2008 à 07:30
Je vois que Lucien a toujours les mêmes lunettes déformantes. Mais un peu de nuance tout de même. On peut trouver l'action du Président de la République efficace -ce que tout le monde reconnaît- sans être servile. je suis persuadé que Nicolas Sarkozy a beaucoup plus d'épaisseur que vous ne le pensez. Mais je ne plaide pas. Je sais que ne ne vous convaincrai pas.
Daniel
Rédigé par : Daniel Houlle | 16 décembre 2008 à 18:33
Non non Daniel, tout le monde ne reconnaît pas l'efficacité du Président de la République, c'est même le principal reproche que je lui fais : brasser du vent et passer à autre chose.
Vous vous rappelez la fameuse 'moralisation des milieux financiers' qui allait arriver, c'était sûr, on allait voir ce qu'on allait voir ?
Et puis il est passé à autre chose, as usual, le journal télévisé n'attend pas. Du vent, du flan...
Rédigé par : lucien martin | 17 décembre 2008 à 06:48