BONNE ANNEE !
31 décembre 2009
Qu'elle vous apporte joies multiples et réussites de toutes sortes !
Qu'elle vous apporte joies multiples et réussites de toutes sortes !
Le Calepin vous souhaite de passer de joyeuses fêtes de fin d'année et un Joyeux Noël en famille.
Nous nous retrouverons en 2010 pour des commentaires toujours au plus près de l'actualité.
A très bientôt,
Ce n’est
pas le fiasco, mais il n’y a pas de quoi faire cocorico non plus. L’accord
conclu à Copenhague, c’est mieux que rien, mieux que pas d’accord du tout. Mais
on est cependant loin du compte. En matière de réchauffement climatique, la
référence aux 2 degrés n’est qu’un point de repère sans grande valeur et aucune
mesure contraignante ni les moyens pour les imposer n’ont pu être décidés. La Chine
a démontré qu’elle était une puissance qui pouvait imposer sa façon de voir, à
savoir qu’on ne verrait rien chez elle. Et Barak Obama lui-même, bien que plein
de bonne volonté, était venu les mains ligotées puisqu’il ne peut rien décider
en la matière sans un accord du Congrès, qu’il n’a pas.
COPENHAGUE. « happening » attendu pour
le final d’une conférence qui s’enlise face au blocage des deux géants pollueurs
que sont la Chine et les Etats-Unis. Nicolas Sarkozy a secoué le prunier en
arrivant, mais cela sera-t-il suffisant pour éviter un fiasco, rien n’est moins
sûr. On pourra toujours se consoler avec les détracteurs du réchauffement climatique
qui conteste la part de l’Homme. Et cela ne devrait pas nous empêcher d’œuvrer pour
la croissance verte, car l’épuisement des ressources naturelles et les méfaits
sanitaires des pollutions, eux, sont bien réels. Mais peut-être demain matin au
réveil quand nombre d’entre vous lirez ces lignes….
Mille sabords.
Oui, y’a un
problème. Le débat sur l’identité nationale a au moins le mérite de le faire
émerger. Si on voulait savoir ce que pensent les Français, nous voilà
renseignés. Si le thème de l’immigration revient de façon récurrente, ce n’est
sûrement pas le fait du hasard ni d’une quelconque manipulation politicienne
voulue par tel ou tel qui y aurait intérêt. Il ne sert à rien de se voiler la
face en adoptant le ton sentencieux comme le fait M. Moscovici. Beaucoup des
propos plus ou moins « convenables » qu’on peut lire sur le net, l’interprétation
qu’on fait d’une phrase retirée de son contexte prononcée par Nadine Morano, mais
que des dizaines de personnes auraient pu prononcer de la même façon, montrent
assez bien que notre pays est malade de son immigration.
A force de faire passer Nicolas Sarkozy pour un super
excité autoritaire, on aurait presque fini par oublier que c’est au contraire
un homme qui consulte beaucoup et qui s’entoure de beaucoup d’avis avant de
trancher. Il est même capable d’évoluer dans son point de vue. Le « grand
emprunt » en est un exemple. Il avait envisagé une enveloppe beaucoup plus
importante et de lever l’argent par l’appel à l’épargne populaire. Le montant
ne sera que de 35 milliards d’euros et l’emprunt sera levé sur le marché, ce
qui le rendra beaucoup moins coûteux. Au demeurant, la somme véritablement
empruntée s’élèvera à 22 milliards, le reste étant couvert par l’argent que les
banques vont rembourser à l’état. C’est raisonnable et c’est bien joué. Tant
pis pour l’habillage politique que certains souhaitaient.
Mais l'opposition ne veut voir qu’une
opération de séduction très coûteuse à long terme, ce qui n’est même pas vrai.
Les exemples de pays surendettés comme la Grèce et l'Espagne devraient
dissuader la France de creuser encore plus son déficit : voilà qui prouve
une fois de plus que le PS, ou bien méconnaît totalement le positionnement de
la France en matière de dette, ou plutôt, ce que je crois, cherche à faire peur
aux Français pour en tirer des bénéfices électoraux à court terme. Il faudrait
pourtant que ses dirigeants expliquent comment avec 15 milliards d’euros qu’ils
récupéreraient de l’abrogation de la loi TEPA et des niches fiscales, ils
feraient pour, tout à la fois, relancer la croissance, diminuer la dette,
augmenter le nombre des fonctionnaires, équilibrer les comptes sociaux et
distribuer du pouvoir d’achat, comme ils le prétendent. Ce sont des magiciens…du
verbe !
C’était le
slogan que chacun d’entre nous a pu lire en 4mx3 sur les grandes affiches
apposées dans toute la région par le Conseil Régional et Jacques Auxiette. On
serait tenté d’ajouter : « mais elles vident nos portefeuilles ! »
Jugez-en.
Dès son arrivée
à la présidence du Conseil Régional,
Jacques Auxiette s’est en effet empressé de donner forme à « l’autre politique régionale »
annoncée tout au long de sa campagne. Celle-ci devait prendre le contrepi
OBSCENE ? MONSTRUEUSE ?
On n’a guère entendu de voix s’élever pour vilipender la prime de ….
(combien déjà ?) 600 ou
700 000 € dévolue à M. Domenech pour son « coaching »
inénarrable de l’équipe de France de foot. Sans parler des suppléments royaux
que les joueurs vont toucher à chaque sélection du mondial. Ah, s’il s’agissait
d’un patron, là on aurait entendu les klaxons ! La gauche a ses raisons
que la raison ne connaît pas.
Mille sabords !
Lors du Conseil national du 28 novembre 2009, Xavier Bertrand a montré combien
sur cette thématique le parti était décomplexé : « Aucun gouvernement, sous aucune législature, n’aura fait autant pour
l’environnement que celui de François Fillon et de Nicolas Sarkozy. »
peut légitimement affirmer le Secrétaire Général.
Ecologie populaire « humaniste » car nous pensons que l’écologie est
au service de l’homme et non que l’homme est au service de l’écologie. Pas de
religion de la croissance pour la croissance ni de religion pour la
décroissance. Les richesses, nous en avons besoin pour financer les
dépenses liées au vieillissement de notre société et pour améliorer la vie de
nos citoyens. Une vision de l’écologie qui tourne le dos à celle des Verts dont
on attend qu’ils aient le courage de dire qu’elle entraînerait la réduction des
ressources de notre système social.
Ecologie populaire
« juste », c’est « une écologie pour tous », une écologie
pour le peuple, une écologie qui ne renchérit pas le coût de la vie, notamment
pour les plus modestes.
Ecologie populaire du « progrès scientifique », celle des panneaux
solaires, des biocarburants de deuxième génération, du nucléaire de quatrième
génération. Là aussi, il faut avoir le courage de dire que ceux qui
veulent arrêter le nucléaire fragiliseront notre indépendance énergétique. Mais
cela n’empêche pas l’investissement massif dans les énergies renouvelables dont
l’objectif est qu’elles couvrent plus de 20% de nos besoins d’ici 2020.
C’est pourquoi une
partie du Conseil national, sam
Vagues d’inondations, vagues de chaleur, intensification des
précipitations, hausse du niveau de la mer… Les perspectives tracées par
Rajendra Pachauri sont connues. Mais quand elles sont énoncées par le Docteur
Rajendra Pachauri, co-lauréat du prix Nobel de l’environnement en 2007 avec Al
Gore, elles prennent une incarnation toute différente. Parce que il préside le
Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Et que
la richesse et la pertinence de ses travaux sont aujourd’hui la référence.
Invité d’un débat sur le réchauffement climatique animé par Frédéric
Lefebvre et Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Rajendra Pachauri
a sensibilisé l’auditoire du Conseil national au fait que la « diversité
d’impacts nécessite l’attention de tous les pays ». Pour exemple, dès
2020, 75 à 250 millions de personnes subiront un stress hydrique en Afrique.
Pour le scientifique international, une « justice climatique doit guider
les actions en faveur des pays en voie de développement ». Il y a urgence
dans un certain nombre de pays, dont ceux du continent africain (malnutrition,
pénuries d’eau, pandémies et conflits générés par ces problèmes). « Nous
devons protéger nos populations et notre bien être national », estime le
Docteur Pachauri pour qui il est « très important de prendre des mesures
pour diminuer les émissions de gaz à effets de serre et de convertir les pays
en développement aux énergies renouvelables ».
Toujours pour le prix Nobel 2007, la France « accomplit énormément de choses grâce à
cette vision verte ». Pour lui, l’énergie nucléaire, le TGV, la r
Le prochain sommet de Copenhague représente « une énorme opportunité,
remarquable ». Impératifs nécessaires : prises de mesures pour
permettre de gérer les transformations climatiques ; coopération vers les
pays pauvres et marginalisées.
L’écologie populaire sera aussi au cœur de la campagne des
régionales.
DEUX FERS AU FEU
PEUT-ON
FAIRE DU NEUF AVEC DU VIEUX ? (C’est le cas de le dire).
LES DEPUTES
UMP DECONNENT ! (désolé, je n’ai pas trouvé d’autre mot)
Mille sabords !
Sans tomber
dans le discours catastrophiste, force est de constater que le changement
climatique est en marche. L’évolution est même si rapide qu’elle est désormais
palpable à l’échelle du temps humain, et c’est ça le plus inquiétant. Nous
assistons à une accélération d’un phénomène qui ne dépend pas que de l’Homme. En
effet, il est facile de constater que le niveau des mers a monté depuis l’Antiquité :
le port antique de Marseille où d’Alexandrie en sont des exemples mesurables. Depuis
la dernière glaciation, il y a 20 000 ans, la Terre s’est constamment
réchauffée. De ce fait nous nous rapprochons inexorablement de la prochaine. Simplement,
à cause de l’effet de serre qui se renforce par le gaz carbonique et le méthane
que nos activités dégagent, la part de l’homme s’est considérablement renforcée
et contribue à accélérer le phénomène à un rythme qui ne permet pas à la
planète de s’adapter. Voilà l’enjeu.
A Copenhague,
il ne s’agit pas d’empêcher un phénomène naturel qui correspond au mouvement de
la Terre et à sa situation dans l’espace, à un rythme qui dépasse l’échelle
humaine par sa lenteur, un espace temps qui n’est pas le nôtre. Il n’est
question que de notre propre misère : serons-nous capables, nous, les Hommes, tous ensemble, de faire l’effort suffisant pour préserver la planète et
la laisser vivre à son rythme naturel en réformant nos modes de vie et rendre
notre empreinte écologique compatible avec ce qu’elle peut nous offrir.
Si nous ne
sommes pas capables de nous entendre, alors de graves périls menacent le genre
humain et la biodiversité, d’une manière générale, et à cela à court terme. Les
signaux sont nombreux : fonte accélérée de la calotte arctique, incendies
en Australie, désertification accrue en Afrique, multiplication des tempêtes
tropicales toujours plus dévastatrices et peut-être jusqu’à des phénomènes
météorologiques jamais connus comme celui qui pourrait être à l’origine de l’accident
de l’Airbus Rio-Paris au-dessus de l’équateur. Entendons-les !
Car le
réchauffement climatique a déjà un coût : celui des dégâts que les tempêtes
occasionnent, des adaptations des cultures au changement du temps, celui des
migrations humaines de réfugiés climatiques qui seront toujours plus nombreux….
La France n’est
pas parfaite, mais elle fait partie des pays qui font des efforts et qui
montrent l’exemple. L’Europe est présente avec un « paquet commun »
de négociation. Les Etats-Unis semblent enfin bouger dans le bons sens grâce
aux efforts de Barak Obama. Mais les pays pauvres qui n’ont pas les moyens, les
pays émergents qui veulent leur part d’accès au développement, la Chine dont
les propositions ont toutes chances d’être annihilées par la masse de ses « consommateurs »,
présentent autant d’écueils que la mer d’Iroise. Une seule évidence : rien
ne se fera de déterminant qui ne soit commun à tous. Les solutions ne sont pas
nationales ni continentales, elles seront planétaires où ne seront pas.
Copenhague,
c’est Kyoto à la puissance 10 !
Hervé de
Charette quitte l’UMP. Ce sera annoncé demain matin par l’intéressé à 7H50 sur
RTL. Officiellement, la motivation est politique : l’UMP serait trop à
droite pour lui. Mais ce n’est pas un scoop. La rumeur courait déjà au Conseil
National de l’UMP, l’autre sam
COPENHAGUE. Le sommet mondial commence demain. Un enjeu terrible pèse sur
ce grand rassemblement des nations pour tenter de trouver un accord : se
donnera-t-on les moyens d’enrayer le réchauffement climatique ? A Johannesburg, Jacques Chirac s’était exclamé :
« la maison brûle et nous regardons ailleurs ! ». Depuis, elle
a continué de brûler, mais la prise de conscience est plus forte : on la
regarde brûler, le seau d‘eau à la main. Sera-t-elle suffisante à Copenhague
pour qu’on se décide à éteindre l’incendie ? Réponse dans 15 jours.
MA CHERE ECHARPE. Plusieurs centaines d’élus ont
manifesté sam
BAYROU-ROYAL. Le duo nous épate encore. Leur vaudeville
s’est enrichi d’une nouvelle scène sur l’ouverture-fermeture. Bayrou met la
barre à gauche, mais veut tenir le volant. Royal offre des places pour une
alliance qui l’arrangerait bien dans sa région. Mais le co-voiturage façon
gascon c’est « je veux bien qu’on
monte dans ma voiture mais je ne veux pas monter dans la voiture des autres ».
Et puis… si Ségolène était battue, ça l’arrangerait bien, non ?
LA TENTATION UDF. La constitution des listes régionales donnent toujours lieu à des pas chassés et des entrelacs. Celui qui a inventé ce mode d’élection devait être un pervers. Toujours est-il que, conformément à la tradition, on risque de voir se constituer en Pays de la Loire, une « liste des recalés » à côté de celle de Christophe Béchu qui tient mordicus à « renouveler ». Alors les « jeunes » de 70 ans et plus…. Hervé de Charette et Jean-Luc Harrousseau seraient sur le point de ressusciter feue L’UDF pour la circonstance, en rejoignant Jean Arthuis. On a envie de crier : « Debout les morts ! ». Mais L’électeur centriste va-t-il y retrouver ses petits entre le Nouveau Centre, le Modem, l’Alliance centriste, et maintenant l’UDF ? Comme quoi on peut vouloir préparer le futur en faisant de l’archéologie politique.
Ce n’est
pas moi qui le dis, mais un journaliste qui le constate. Le langage de Martine
Aury reste dans la pure tradition politicienne de la langue de bois. Même quand
elle fait un discours fleuve et en appelle aux mânes des ancêtres, fussent-ils
célèbres.
Manifestement, la « France que nous aimons » n’est pas la même !
Oui, qui
mieux que lui peut faire le bilan du plan de relance et de la gestion de la
crise, sinon le Président de la République ? Il ne peut guère compter sur
les médias audio-visuels, et excepté quelques journaux qu’on compte sur les
doigts de la main, la presse n’est pas très objective non plus. Quant à l’opposition,
elle se cantonne dans la caricature et l’excès, puisqu’elle accuse
régulièrement Nicolas Sarkozy de menteur.
20 CENTIMES… pour sortir couvert. Des
préservatifs à moins de 20 centimes d'euro vont être disponibles début 2010
dans les universités et résidences universitaires. C'est Valérie Pécresse qui a eu cette bonne idée pour lutter contre le sida : la ministre de
l'Enseignement supérieur et de la recherche souhaite ainsi s'attaquer au fléau
du sida. Voilà du concret qui fait plus que les plaintes du Berger. Une
première vague de 500 distributeurs sera installée dans les premiers mois de
l'année 2010. La ministre s'engage à ce que le paquet de 12 préservatifs soit
vendu 2 euros. Aujourd'hui, les prix varient entre 8 et 12 euros pour les
modèles classiques vendus en pharmacie. Commentant cette mesure, Valérie
Pécresse précise : « Notre
engagement à tous est de tout mettre en oeuvre pour que les jeunes, les
étudiants, ne refusent pas le préservatif pour la pire des raisons - parce
qu'ils sont trop chers ».
CAFTAGE. De mon temps
« cafter », c’était pas digne et dans la cour de récréation celui qui
le faisait risquait gros. Aujourd’hui, c’est le sport préféré des petits
rapporteurs de ragots pour faire les choux gras des buzz d’internet. Le dernier
en date a, lui, plutôt fait chou blanc. Il concernait une petite phrase de
Jacques Chirac susurrée privativement à l’oreille d’Alain Juppé où il était
question de « né-natif ». De l’humour évidemment. Mais est-ce la
popularité tardive de l’ancien président, il semble que la formule n’ait pas
rencontré beaucoup d’écho. Tout de même, « marre » de ces caftages et
de ceux qui passent leur temps à fliquer les autres. Feraient bien de se
regarder le matin dans une glace, ils y verraient leur « conscience jaune encore de sommeil dans le
coin de leur œil, un honneur chiffonné, des scrupules en deuil ! »
VELIB’ : VIABLE ? Tous les vélos parisiens de
« vélib’ » ont été volés ou détériorés depuis 2007. Cela veut dire
qu’il a fallu intégralement remplacer le parc. Coût 8,5 millions d’€, chaque
vélo valant 610 € pièce. Compte tenu du nombre de kilomètres parcours estimés,
cela revient à 7,16 € le voyage, rien que pour l’amortissement du matériel.
N’est-ce pas prohibitif ? Après on s’étonne que Delanoë augmente les
impôts des parisiens. Et le meilleur, c’est qu’on étend l’expérience à la
banlieue…
Mille sabords !
Voici une petite page d'histoire.
Le 2 décembre 1805, un an jour pour jour après son sacre, l'empereur
Napoléon 1er remporte à Austerlitz sa victoire la plus éclatante autour du petit village d’Austerlitz en Europe centrale au
cours de la plus extraordinaire bataille des temps modernes. En quelques
heures, sous un soleil hors saison, il vainc les deux autres empereurs,
Alexandre 1er, tsar de Russie, et François II de Habsbourg, empereur romain
germanique (ou empereur d'Allemagne). Avec sa « Grande
Armée », Napoléon défait les deux plus puissantes armées du moment,
faisant preuve d’une stratégie brillante qui deux siècles plus tard est encore
enseignée dans les écoles militaires du monde entier, de Saint-Cyr à Sandhurst.
« Soldats
! Lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité
de notre patrie sera accompli, je vous ramènerai en France. Là vous serez
l’objet de mes tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie et il
vous suffira de dire : j’étais à Austerlitz, pour qu’on vous réponde : Voilà un
brave ! » Napoléon Bonaparte.
Evidemment, certains ont cru que c'était une phrase extraite d'un discours de Nicolas Sarkozy.(réponses reçues par mel)
Eh bien non ! C'est une citation de Charles.... (mais non, pas De Gaulle non plus !) Aznavour
Citée récemment dans un hebdomadaire qui privilégie le "poids des mots et le choc des photos"...
Le traité de Lisbonne entre en application aujourd’hui. Un
pas de plus dans la construction de l’Europe, qui va permettre de mieux parler
d’une seule voix. Après un long processus de ratification, et grâce aussi à l’action
déterminée de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel, les nouvelles dispositions qu’il
prévoit vont enfin pouvoir donner leur mesure. Inspiré de feue la constitution
de Giscard, il en reprend les principales lignes de force.
C’est d’abord une clarification. Les compétences qui reviennent à l’Europe
et aux états membres sont réparties selon trois types de sujet : ceux qui
appartiennent exclusivement à l’Union, ceux qui sont partagés entre l’Union et
les états, ceux qui restent de l’exclusivité des états. Aux états de faire
savoir ce « qui fait quoi » !
C’est ensuite une capacité d’action accrue sur la scène internationale.
Le vrai défi est là : La première tâche de la nouvelle représentante pour
la politique étrangère et la sécurité, Catherine Asthon, est à coup sûr la mise
en place d’une « diplomatie commune », tâche r
C’est aussi plus de pouvoir pour les
citoyens et leur
représentation. Le nouveau président de l’Union a au moins un mérite : il
donne un visage à l’Europe, même si, comme le disent les plaisantins, c’est celui
d’un cierge. Pendant deux ans et demi, il n’aura qu’un « job », celui
de représenter l’Europe. De leur côté, les citoyens pourront invoquer devant
les tribunaux la protection de la « Charte européenne des droits
fondamentaux » et ils peuvent même être à l’origine de propositions
soumises au Conseil et au Parlement européen, à condition de recueillir l’assentiment
d’un million d’entre eux.
En fait, la vraie nouveauté réside dans le rôle des deux
nouveaux personnages qui viennent s’ajouter au Président de la Commission et au
Président du Parlement européen. L’Europe ne peut avancer, et n’a toujours
avancé, que sur des consensus. Ils étaient longs à trouver avec les « présidences
tournantes » et les procédures trop lourdes avec l’unanimité sur tous les
sujets. Avec le traité de Lisbonne, elle s’est dotée « d’accélérateurs de
consensus » avec le Président et le Haut Représentant pour les
affaires étrangères, et d’un allégement des modes de prises de décisions dans
51 domaines pour lesquelles ce ne sera plus l’unanimité mais la « double
majorité » (55% des états représentant 65% de la population).
On attend
le film avec impatience !