FRECHE AIME LA
« FRAICHE ». La pression
fiscale des Régions s'est amplifiée au fil des années. Et pas seulement parce
que les prix immobiliers ont augmenté. En dehors de la taxe professionnelle,
qui vient de disparaître, les Régions lèvent deux impôts : la taxe sur
le foncier bâti et celle sur le foncier non-bâti. Ainsi, les recettes des taxes foncières
ramenées par habitant dans les vingt-six Régions françaises ont progressé de 11
à 120 % entre 2004 et 2009. Celle du Languedoc-Roussillon affiche
la plus forte progression des recettes fiscales au cours des six dernières
années. Ce résultat de la Région présidée par Georges Frêche s'explique
surtout par un bond énorme des taux d'imposition entre 2004 et 2005 : ils sont
passés de 2,55 à 4,59 % (presque doublé !). Les années
suivantes, les augmentations se sont effectuées dans des proportions plus
modestes pour arriver à la somme de 48 euros par habitant en 2009 alors
qu'elle était de 22 euros par habitant en 2004. Vieille recette : on
augmente fortement la première année pour bénéficier de rentrées fiscales
supplémentaires pendant tout le reste du mandat (Taux du
foncier bâti en 2004 : 2,55
% ->>Taux du foncier bâti en 2009 : 4,86 %). De quoi financer et
fidéliser un électorat populiste à souhait.
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