"L’INSUFFISANCE ENVIRONNEMENTALE"
Elle a beau vanter son « excellence environnementale »,
le bilan de la Madone du Poitou est plutôt vert pâlichon. Au classement, ce
serait un « baudet » d’honneur. Qu’on en juge : pour le
photovoltaïque elle est 9ème avec seulement 2,3 watt installés/hab. et
pour l’éolien sa région se classe au 14ème rang en watts
installés/hab. avec seulement 38,4 contre… 343,9 à la 1ère (La
Picardie). Ce bilan plus « vert que vert » n’existe que dans sa tête
et donc dans sa com’. De là être la région « championne d’Europe », comme
elle l’affirme, il y a une marge. On oscille entre le mensonge et l’hypertrophie
de l’égo. Mais il est vrai qu’elle se pavane dans une « Simply »
électrique verte ; ou plutôt vert-pâle comme son bilan. Là aussi elle promet
d’offrir une voiture électrique aux picto-charentais à 5 000 euros ! Du
plus haut comique quand on sait qu’il est actuellement impossible de fabriquer
des batteries pour moins de 8 000 €, on se demande comment elle fera, sauf à
faire une voiture….à pédales.
Royal dans toute sa splendeur. Et il y a encore des gogos pour
croire à sa « politique par la preuve ! ».
DOUBLE STUPIDITE !
Je trouve stupide qu’on impose une formation bac+5 pour
enseigner dans les écoles. Sauf à satisfaire le vieux fantasme du SNI qui
voulait des prof’ de la « maternelle à l’université », c’est à
mes yeux une dépense inconsidérée eu égard au savoir utile pour enseigner à ce
niveau. La licence permettait de donner amplement la compétence pour enseigner
jusqu’au lycée.
Je trouve encore plus stupide d’envisager de mettre les
jeunes diplômés directement dans l’arène sans un minimum de formation
pédagogique. Je comprends qu’on supprime les IUFM, plus universitaires que
pédagogiques qui n’apportaient pas grand-chose de concret aux futurs
enseignants, excepté peut-être un endoctrinement qui est à la pédagogie ce que
le dromadaire est au Pôle Nord. J’aurais préféré qu’on les remplace par des
centres pédagogiques départementaux au sein desquels pendant un an, les futurs
prof’ renforceraient leurs compétences directement utiles en orthographe,
grammaire, arithmétique, feraient des stages dans les établissements voisins,
écoles ou collèges, dans des classes d’application, pour se rôder à la pratique
de la classe. Une année qui pourrait être consacrée à la découverte de savoirs
spécifiques tels que la « gestion de la violence », la connaissance
des codes culturels selon l’origine des élèves, ou l’utilisation des NTIC dans
leur enseignement.
Après quoi, ils pourraient prendre un premier poste. Mais ce
que le Ministère s’apprête à faire n’est pas acceptable. On ne tardera pas à s’en
mordre les doigts. Et je comprends l’hostilité des organisations syndicales à
ce projet.
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