HISTOIRE

« UN AVENIR QUI NOUS RASSEMBLE »


Vendredi dernier, j’ai passé une journée complète de campagne électorale dans les pas de Christophe BECHU, profitant de son passage sur la 1ère circonscription.


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Dès 10H15, il arrive sur le lieu du 1er rendez-vous. Le temps de partager un café avec Paul JEANNETEAU qui l’accueille sur son territoire et on attaque le vif du sujet par une rencontre à la mairie de Tiercé avec les représentants du « comité de ligne » et les maires du secteur.  Thématique : les transports. Echange, écoute attentive et propositions. La tête de liste n’hésite pas à utiliser le tableau et le  feutre pour expliciter son raisonnement....


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POUR ETRE SUR !

                              Urne

 

Le suffrage universel est ce qu’il y a de mieux en démocratie. Mais encore faut-il que la sincérité du vote soit garantie. Elle pourrait l’être facilement avec des urnes électroniques. Mais notre pays en reste aux vieilles méthodes : le vote avec listes d’émargements, enveloppes et bulletins en papier. Il oblige donc à de nombreuses manipulations, sources possibles d’erreurs quand ce n’est pas de fraudes. Il est encadré par des procédures strictes consignées dans un code électoral rarement respecté à la lettre. Et il n’y a qu’une manière de s’assurer que le scrutin est honnête : la surveillance contradictoire.

 

C’est là où le bât blesse. Nos concitoyens sont de moins en moins enclins à venir consacrer du temps à tenir les bureaux de vote et à les surveiller. Les présidents courent après des assesseurs, les partis politiques en désignent mais pas suffisamment : pensez donc, rien que pour Angers, il y a plus de 100 urnes à tenir et à surveiller. Or, une surveillance effective et continue, la seule qui soit opérationnelle à 100%, nécessiterait 3 personnes par bureau pour qu’elles puissent assurer une présence continue et se relayer jusqu’au dépouillement, pour lequel il faudrait une personne derrière chaque table.

 

Certains me diront : tricher est difficile. Grave erreur. Au contraire, c’est très facile dès lors que la surveillance n’est pas assurée. Ils me diront encore : les gens qui tiennent les bureaux sont des citoyens honnêtes. La plupart du temps, c’est vrai, heureusement. Mais dans les grandes villes, où le militantisme est plus virulent, ça demande à être vérifié. Les possibilités de fraudes sont nombreuses et je ne vais pas entrer dans le détail de celles (au moins une dizaine) qui sont citées dans tous les manuels de surveillance de bureaux de votes. Sachons simplement que déplacer dix, vingt ou cent voix dans un bureau peut être un jeu d’enfant. Améliorer un vote de 1000 ou 2000 voix sur une grande ville n’est pas une vue de l’esprit. Et impossible de recompter les bulletins, ils ne sont plus joints aux feuilles de décompte dès lors qu’elles sont signées. La tentation peut être grande quand l'enjeu est important.

 

C’est le 2ème tour qui pose le plus de problèmes, quand il ne reste que deux listes en présence. Il n’y a plus que deux camps pour surveiller le scrutin. C’est là que les fraudes peuvent-être décisives. Rien qu’à Angers, il faudrait donc être en mesure de mobiliser 300 personnes pour les 14 et 21 mars. L’UMP n’y est jamais arrivée jusqu’à maintenant. Au scrutin municipal, qui était doublé du scrutin cantonal, j’ai vu des bureaux tenus uniquement par du personnel municipal, sans personne pour surveiller…Que dire ? Si ça se trouve, Christophe Béchu avait peut-être gagné (il suffisait de "déplacer" 300 voix)....

 

Le seul moyen d’être sûr, c’est de surveiller. Alors si vous vous en sentez l’envie, surtout ne vous gênez pas. Contactez la permanence de l’UMP, je suis certain que vous serez le bienvenu.

 

 


LE COMPLEXE DE « CRESUS »

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Les Français sont-ils comme François Hollande, celui qui « n’aime pas les riches » ? Vieil héritage du puritanisme et d’un catholicisme moralisateur, c’est vrai qu’en France, « gagner de l’argent » n’a jamais été vécu sereinement. Pas plus que l’on aime ceux qui réussissent trop vite parce qu’ils en ont le talent. Le plus curieux, c’est que c’est notre Parti Socialiste, peut-être par le truchement de « Témoignage Chrétien », qui est aujourd’hui l’héritier de ce vieux fantasme franco-français.

 

Alors vous pensez bien que la polémique sur le salaire de M. Proglio que notre Président a eu l’honnêteté d’assumer devant tous les Français a fait des dégâts. Si on y ajoute ses erreurs antérieures d’affichage de son goût pour le luxe « bling-bling » et le yacht de Bolloré qu’il aurait pu éviter, en passant par le cas de son fils Jean qui « s’voyait déjà »…. Tout cela habilement monté en épingle suffit à créer le brouillard qui nous empêche de voir l’essentiel.

 

Au nom du complexe de Crésus (il est permis d’être riche, mais faut pas l’dire, ni l’montrer), nous sommes condamnés à être jetés dans les bras du couple infernal Aubry-Strauss, chouchous des médias jusqu’à la prochaine tournée. Pendant que la cote de Sarkozy baisse, celle d’Aubry monte. Les Français ne sont pas rancuniers : avec ses 35 heures, elle est responsable du quart de la dette, si ce n’est du tiers, et l’autre mesure emblématique non financée qui s’avère être aujourd’hui un boulet, la retraite à 60 ans, est à l’origine de la moitié. Le reste est dû à l’incurie des gouvernements qui se sont succédé sans avoir le courage de corriger le tir, soumis qu’ils étaient à la pression électorale d’un pays qui vote presque tous les ans.

 

Le spectre de la réforme va coûter une défaite électorale largement programmée à ceux qui soutiennent le gouvernement. Mais qu’importe. L’essentiel est que le travail de fond se fasse. Le jour n’est plus bien loin où l’on verra que ce gouvernement a été bien plus vertueux que tous ceux qui l’ont précédé, y compris sur les déficits. La remise à l’heure de la France pour l’inscrire dans le 21ème siècle ne pouvait pas se faire sans douleur : la notion de proximité n’est plus la même qu’au 19ème siècle et c’est pourtant à celle-là que s’accrochent par démagogie ou par aveuglement nostalgique une gauche qui confond emploi public et service public. Quand on sait qu’un emploi public créé coûte 1,2 emploi privé…

 

Enfin, si nos électeurs avaient un éclair de lucidité pour se mobiliser et aller voter, ce serait mieux. Il manque aujourd’hui 5 points à la majorité présidentielle, ce n’est pas une catastrophe et il est encore temps de se réveiller pour faire en sorte que les régions qui devraient revenir dans son giron ne soient pas roses le 21 mars.

 





3 QUESTIONS A…

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Avec ses 27 ans, elle est la benjamine de la liste. Sandrine Vilchien a suivi des études de droit à Angers et acquis une solide formation avec un DEA de droit public national et international complété par un DESS de juriste linguiste. Au détour d’une phrase elle glisse qu’elle a été « Major» de sa promo, sans s’en faire une gloire plus que ça. Elle a goûté à « Erasmus » qui lui a permis d’effectuer une partie de son parcours au Pays de Galles où elle s’est consacrée au droit constitutionnel, et elle est déjà forte d’une expérience d’attachée parlementaire auprès d’un parti écossais, à Edinbourg. Elle s’est intéressée très tôt à la politique et trouve que les jeunes, en général,  ne s’engagent pas assez. Elle a choisi de militer au sein des Jeunes Pop’ où elle apporte son dynamisme. Elle pense que c’est à son âge qu’on doit rêver l’avenir et cite volontiers Einstein : « L’imaginaire est plus important que le savoir, car si le savoir concerne tout ce qui existe, l’imaginaire concerne tout ce qui existera».

Une bonne manière de mettre en adéquation ses études et son engagement politique ! 

Une pointure, comme on dit…

 

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Petit journal des régionales en Pays de la Loire (et ailleurs)


 

COMMENT DECOLLER ? C’est la question que s’est posée François Bayrou en venant en Loire-Atlantique proclamer qu’il ne fallait pas faire N-D des Landes ! Deux arguments chocs : le survol de Nantes ne pose pas de problèmes de sécurité et l’aéroport actuel n’est pas saturé. Sur le premier point, il a raison tant qu’un avion n’est pas tombé sur la tour Bretagne. Et sur le second, on pourrait lui faire remarquer qu’au rythme où on réalise les projets dans ce pays, il sera peut-être saturé quand N-D des Landes sera opérationnel… Surtout, on s’aperçoit qu’il est prêt à faire flèche de tout bois pour décoller. Il faudrait commencer par élever le débat.

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3 QUESTIONS A ….


 

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eanne ROBINSON, candidate au Conseil Régional sur la liste Béchu.

 

 

Derrière la jeune femme pétillante qui m’accueille, je perçois d’emblée la personnalité affirmée de Jeanne. Arrivée au cabinet de Marc Laffineur avec l’expérience de la collaboration parlementaire de plusieurs députés dont François Fillon, elle s’est forgée à l’expérience formatrice de la FAGE, des associations étudiantes et des Crous. Autrement dit, la carrure perce dans le regard clair, à peine masquée par un sourire de bon aloi. Elue comme adjointe à l’urbanisme, elle est récemment devenue  la 1ère adjointe de Marc Laffineur. Elle mord à pleine dent dans son mandat d’élue avrillaise. Manifestement, elle appartient à une catégorie recherchée dans la classe politique : celle des « décideurs ».....

 

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Petit journal des régionales en Pays de la Loire (et ailleurs)

Territoiresnews   AGIR région béchu


Les inepties d’Aubry. « Les Régions ont besoin de la gauche » répète-t-elle à chaque occasion, en guise de slogan. Elle devrait plutôt dire : « La gauche a besoin des Régions » … pour vivre, comme le montre le lièvre soulevé par Xavier Bertrand la semaine dernière avec le financement de la campagne contre la réforme des collectivités territoriales.

Grincements. L’union est un combat, c’est vieux comme le monde. Comme les listes ne sont pas extensibles, il a bien fallu faire de la place aux « partenaires » de la majorité présidentielle. Jamais agréable pour ceux qui ont dû laisser leur place. Et puis, on renouvelle. N’est-ce pas une bonne nouvelle ? Pour une fois que la démonstration est faite que l’UMP est un parti démocratique capable de majorités raisonnables…

Cap à … l’ouest ?  Changement brutal de stratégie du Président qui ne va pas s’impliquer autant que certains l’auraient souhaité, dans la campagne des Régionales. Le pari de relocaliser sera-t-il payant ? Rien n’est moins sûr. D’autant plus que le PS ne va pas se gêner pour continuer à donner une ampleur nationale au scrutin. Comme dans l’affaire Clearstream, quoiqu’il fasse, il sera toujours responsable.

Homéopathie. C’est la dose de candidats de Cap 21 sur la liste d’Europe Ecologie : deux ! Ne demandez pas les noms. Cela sera-t-il suffisant pour atteindre l’objectif de 15% et plus que se fixe le leader de la liste, Jean-Philippe Magnen ? Dans le programme des propositions fortes telles que « un pacte de responsabilité écologique et sociale conditionnant l’attribution d’aides publiques ». C’est « Europe idéologie » qu’il faudrait plutôt dire.

Coup de pied de l’âne ! Il a été donné par Hervé de Charette qui, fort mécontent d’être exclu de la liste régionale, s’est cru obligé de voter le budget en donnant son pouvoir à … Jacques Auxiette. Comment a-t-il pu faire cela ! Quand je pense que je me suis décarcassé pour le faire venir en Maine-et-Loire. Je vais être obligé de faire comme Ségolène Royal : demander pardon à tous ceux qui ont cru en lui, à un moment ou à un autre.

Le compte est bon ! Enfin, la liste régionale de Christophe Béchu est bouclée. Et le compte est bon !  Il avait promis de rassembler et il a réussi son pari. Il avait annoncé qu’il renouvellerait et il y est parvenu. Voilà de quoi donner du souffle à l’action régionale. En Maine-et-Loire, les électeurs UMP n’auront pas de raisons majeures pour bouder leur bulletin de vote. Il ya sûrement à la marge le grief sur la présence de tel, ou l’absence d’untel. Frustrations inévitables. Il faut voir l’essentiel : le dosage est proche de la réalité de ce que chacun peut apporter. Maintenant il faut s’activer pour que cela se traduise en suffrages. Tout autre discours est superfétatoire.


                                                                       A bientôt.

 


Petit journal des Régionales en Pays de la Loire


Tempête au centre. Jean Arthuis a renoncé. L’obstination de François Bayrou venu à Angers pour confirmer son cap privilégiant l’alliance rose-verte, réduit l’alliance centriste à elle-même, puisque le Nouveau Centre est déjà engagé avec l’UMP. Les sondages lui donnant un petit 8% loin d’être assuré, c’est trop peu pour mener une liste à la bataille. Il ne restait plus qu’à rejoindre Christophe Béchu en faisant monter les enchères et revendiquer 30% des places.

Les déçus du Modem. Ils sont de plus en plus nombreux. Tout un électorat ex-UDF se retrouve en jachère. Le devoir de la majorité est de les accueillir. Laurent Gérault a logiquement décidé de quitter le Modem. C’est courageux de sa part. Ce faisant, il est cohérent avec la ligne qu’il avait suivie aux Municipales. Il a toute sa place sur la liste de Christophe Béchu où il contribuera à renforcer la sensibilité centriste. Et on ne peut que se réjouir de voir qu’il sacrifie son rôle de leader de parti au profit de ses convictions.

Le Nouveau Centre. Le parti de Christian Gillet s’inquiète pour ses places. Il a un accord pour 20%. C’est vrai qu’avec 30% pour les amis d’Arthuis, ça commence à faire beaucoup. D’autant plus que Christophe Béchu est assailli des demandes de toutes les cabines téléphoniques du coin, dont les revendications en nombre de candidats sont inversement proportionnelles au nombre de leurs électeurs. Comment peuvent-ils croire que les électeurs de l’UMP vont être dupes ? Il y a des limites à l’Union !!!!

Gallerneau. La tête de liste régionale du Modem a un parcours politique étonnant. Venant de très loin à gauche, certains citent le PC, elle a été candidate pour le Parti Socialiste. La voilà maintenant au Modem avec enthousiasme. Où finira-t-elle ? Son nom évoque le vent de galerne… et ça n’augure rien de bien.

La liste du PS. Sur 21 candidats en Maine-et-Loire, la liste de Frédéric Béatse compte 11 membres fonctionnaires ou issus du monde associatifs. Une homogénéité qui laisse rêveur. C’est le gage d’une certaine vision des problèmes … La France abritée en action !

Hyperbole. « La gauche en action est en marche, rien ne l’arrêtera ! » a tonné le maire des Ponts de Cé en ouvrant le meeting du PS. Joël Bigot  a donc des hallucinations. Il oublie une chose : la grève qui arrête les fonctionnaires…

Engagements. Jacques Auxiette n’est pas avare de promesses. Des engagements en veux-tu en voilà, tous plus démagogiques les uns que les autres. Seulement, comme le PS devra composer avec ses concurrents en cas de 2ème tour (ce qui est le plus certain) ils n’ont aucune chance d’être tenus. Alors pourquoi se gêner !

Dévoiement. La gauche veut faire des régions des « contre pouvoirs » au gouvernement. Ce n’est évidemment pas un enjeu régional. Au contraire, cela ne peut nuire qu’à leurs habitants. Le rôle des régions n’est pas de créer des postes de fonctionnaires quand le gouvernement s’efforce d’en limiter le nombre pour alléger la charge de l’Etat.

 


LE FEDERATEUR

Béchu andard

Christophe Béchu est en train de gagner son pari. Il va réussir à réunir sur une même liste toutes les composantes de la droite et du centre, et peut-être même un peu au-delà. De quoi changer la donne dans une campagne où les concurrences et les rabibochages de deuxième tour sont toujours périlleux.

François Bayrou en venant confirmer à Angers, terre de centrisme modéré par excellence, ses choix absurdes d’alliance de second tour avec les écologistes et la gauche, a fermé la porte à la possibilité d’une liste d’alliance autour de Jean Arthuis et mis Laurent Gérault dans l’obligation de choisir. Et comme Laurent est un homme de centre droit depuis toujours, il ne lui restait plus qu’à renoncer à mener la liste du Modem. Un accord de l’UMP avec l’Alliance centriste est non seulement souhaitable mais indispensable et serait même logique. Quoi d’anormal que ceux qui ont toujours été dans le même camp se retrouvent sur une même liste ? Et il faut que Laurent Gérault en soit.

Il reste que l’exercice reste délicat. Il faut à la fois ne décevoir personne et respecter les équilibres indispensables pour que la « martingale » fonctionne, que les électorats suivent. Mais, il vaut mieux une seule liste définitive qu’une liste qu’on remanie entre deux tours. Et il vaut mieux un programme défini une fois pour toute et qui sera appliqué, que des promesses qui devront passer à la moulinette des petits arrangements dans les négociations d’un soir de premier tour. A chacun d’être raisonnable et de ne pas perdre de vue l’objectif final : la victoire !

Il faudra encore que pendant la campagne, tout le monde tire dans le même sens, et que chacun respecte ses partenaires. Banal que de le dire, sachant que la « bête » électorale est capricieuse et souvent susceptible. Et puis il y a du terrain à ramarrer face à des adversaires qui cette fois-ci sont les sortants : de quoi fédérer les énergies, faire ressortir ce qui unit plus que ce qui différencie.

La tête de liste a un talent indéniable. Christophe n’est pas qu’un orateur. Il a une force de conviction qui ne se limite pas au dialogue à deux, elle s’épanouit dans les défis collectifs. Il fédère parce qu’il aime unir et parce qu’il sait montrer un chemin. Il sait comment amener ceux qu’ils rencontrent et qui regardaient son doigt, à tourner leur regard vers ce que celui-ci montre… Tout un programme.

Avec un peu d’audace, la victoire est à portée de main !

 


POUR UNE CAMPAGNE OFFENSIVE


Territoiresnews
 

L’incident « Peillon » doit nous ouvrir les yeux. En réclamant la démission d’Arlette Chabot et de l’équipe des journalistes de France 2, il nous donne une petite illustration de la chasse aux sorcières que les socialistes n’hésiteraient pas à mener pour « tenir » l’information (la « rendre démocratique » qui diraient) s’ils revenaient au pouvoir. Cela doit amener la Majorité Présidentielle à faire une campagne sans concession, et d’abord convaincre ceux de nos parlementaires quelque peu défaitistes que les meilleures campagnes sont celles qui se font quand on n’a rien à perdre. Avec 20 régions à regagner, les Régionales sont de celles-là.

La cote du Président ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. D’abord, compte tenu des circonstances, elle n’est pas mauvaise du tout. Simplement, il faut que la majorité fasse comme l’opposition : marteler quelques messages simples, toujours les mêmes. Depuis Coué, on n’a rien inventé de mieux pour convaincre. Quelques exemples auxquels notre électorat soit sensible : sortir quelques bons points du bilan des trois ans de présidence (le RSA, l’autonomie des universités, les peines plancher, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux…), rappeler la gestion exemplaire de la crise et les réussites du plan de relance (l’auto-entreprise, le zéro charges...), le pari gagné du maintien de la consommation. Que sais-je ?

Il faudrait aussi montrer de la conviction face aux réformes en cours qui ne demandent qu’à être populaires : la réforme territoriale et celle de la taxe professionnelle.

Enfin, mettre en avant les efforts pour tenir les dépenses publiques et ne pas laisser la gauche faire croire qu’il y a une fuite en avant de la dette. Faire la part des choix politiques pour financer la crise en laissant jouer les amortisseurs sociaux, et la réalité du budget hors effets de la crise. Les recettes manquent à l’appel, mais les dépenses de l’Etat ont été tenues. Sans quoi, on n’aurait pas le déficit moindre que prévu qui est constaté aujourd’hui. Il faut mettre un terme définitif au débat sur le bouclier fiscal. Si j’étais le président, je profiterais de l’interview de lundi prochain pour mettre clairement sur la table tous les arguments qui plaident en sa faveur. Les gens de gauche évoquent toujours les gros chèques rendus aux contribuables fortunés… en oubliant que ceux-ci versent la moitié de leurs (gros) revenus et en oubliant que la clause joue aussi en faveur de propriétaires à petits revenus, comme à la Réunion.

Une fois ce travail fait, en rangs serrés, en ne perdant jamais une occasion de répéter tous ces arguments, sur tous les plateaux, à toutes les inaugurations, sur toutes les ondes, il sera temps de décliner les ambitions à afficher pour nos Régions : la formation professionnelle, l’emploi, la mobilité, l’éducation dont la gauche n’a pas l’apanage.

La gauche avait gagné en 2004 sur le thème du « KO social », la Majorité peut gagner cette fois-ci sur la dynamique du mouvement : « les réformes pour éviter le KO ». Les Régions ne doivent pas être autant de « baronnies » conservatrices dont l’objectif serait d’empêcher de les réaliser. Il faut donc rééquilibrer la balance. Rappelons-nous qu’on a perdu à cause d’une douzaine de triangulaires ici ou là et de quelques voix ailleurs, face à un électorat hyper mobilisé.

A nous de montrer qu’on est capable d’en faire autant !



DANS LA LORGNETTE D’ARCHIBALD


 

ZERO DE CONDUITE. M. Peillon a voulu faire un coup médiatique en boycottant le débat face à Eric Besson dans des conditions qui le mettent au degré zéro de la politique politicienne. Sa conduite inqualifiable rendrait impossible toute confrontation démocratique si tout le monde l’adoptait. Elle ne fait d’ailleurs pas l’unanimité dans son propre camp. C’est rassurant.

 

800 000 EMPLOIS…C’est le résultat en 2009 de la disposition « zéro charges » mise en place pour les très petites entreprises qui créent un emploi. Avec le statut de l’auto-entrepreneur, c’est plus de un million d’emplois qui ne sont pas venus s’ajouter au nombre des chômeurs. Un résultat positif de la politique menée par le Gouvernement.

 

EURO TOC. C’est la crainte d’Angela Merkel qui s’inquiète du creusement des déficits publics dans de nombreux pays d’Europe dont l’abaissement de la notation renchérit les emprunts. La Grèce et le Portugal plombent la monnaie européenne pourtant surévaluée par rapport au Dollar. La dislocation de la monnaie commune n’étant pas à l’ordre du jour, c’est le retour de l’inflation qui est redouté par la Chancelière.

 

NAUSEABOND ? AH BON ? Le débat sur l’identité nationale est ainsi qualifié par « Mosco ». A force d’en rajouter, on reste au ras du caniveau. Que font-ils donc pour l’élever tous ces donneurs de leçons que cela gêne qu’on permettre aux Français de s’exprimer sur le sujet ? Ils n’ont pas d’idées, ou bien ils en ont mais ils ont peur qu’elles ne plaisent pas…Il est vrai que si c’est pour régulariser tous les sans papiers !!!

 

AUBRY.  Sa cote monte et selon les études d’opinion elle serait aujourd’hui la « Meilleure opposante ». Super ! On ne peut pas rêver confrontation plus claire. La mère des 35 heures est restée sur une ligne de « bloc des gauches » pure et dure. Cela la fait « frétiller ». Nous aussi !

 

FILLON DURABLE. La durée du Premier Ministre à la tête du Gouvernement continue d’étonner les exégètes peu habitués à voir le locataire de Matignon rester aussi longtemps en place. C’était au temps du septennat. Le mandat présidentiel de cinq ans a changé la donne en ne laissant que moins de quatre ans utiles pour agir. L’efficacité c’est de garder la même équipe en place. Nicolas Sarkozy et François Fillon ont pleinement tiré la leçon du changement constitutionnel.

 

LA MARTINGALE. La liste régionale en Maine-et-Loire tarde à sortir. Christophe Béchu doit mener des négociations complexes avec des partenaires gourmands. Trouvera-t-il cette fois-ci la bonne « martingale », celle qui additionne les voix sans en soustraire. Si l’on se réfère au poids électoral de chacun, le profil idéal de la liste serait 60% d’UMP (13 places sur 21), 30% de centristes toutes tendances confondues (6 places), 10% d’autres composantes de la Majorité Présidentielle (2 places). En tenant compte de la nécessaire segmentation : 7/14/21, (7 élus en cas de défaite, 14 en cas de victoire). Cela donne donc 4 UMP dans les 7 premiers, 4 UMP dans les 7 suivants + la 13ème ou la 14ème, et 4 dans les 7 derniers. Ce qui laisse 6 places dans les 14 premiers aux autres composantes : 4 centristes, 1 divers gauche (rad) 1 Chrétien Démocrate. La Gauche Moderne qui n’est pas implantée ne peut prétendre à une place éligible. C’est de la théorie, évidemment. Il faut tenir compte de tous les autres paramètres. La tête de liste a toutefois intérêt à présenter un assemblage convaincant pour l’électorat UMP dont la mobilisation reste le socle essentielle de la victoire. Bon courage !

 

 

Mille sabords !



UNE CONSULTATION POUR RIEN

 

 

L’autonomie offerte à la Guyane et la Martinique n’a pas fait recette. Le  « non » à la question posée a même été massif. Un scrutin dont l’opinion métropolitaine s’est désintéressé si l’on en croit la place qui lui a été faite dans les médias hexagonaux. C’est bien dommage, parce que d’une manière ou d’une autre, chacun d’entre nous est concerné par le choix des « outre-meriens ». Le passage au statut de collectivité d’outre-mer leur donnait pourtant plus d’autonomie. Alors, comment faut-il lire des résultats aussi massifs : pratiquement 70% de « non » en Martinique et près de 80% en Guyane. La Guadeloupe a demandé un délai de dix huit mois de réflexion avant d’être consultée.

On pourrait se réjouir d’un attachement si fort à la Métropole. Pourtant, et c’est grave, nos compatriotes ont désavoué leurs élus locaux. Peur de l’inconnu, dira-t-on, ou encore « manque de clarté du projet proposé » plaide certains autres…. Tout cela est bien attristant. On constate tous les jours l’inadaptation aux réalités locales des structures administratives actuelles. La référence à l’article 74 de la constitution ne permettait pas, d’autre part, de proposer en même temps un projet alternatif, ce qui serait allé à l’encontre du but recherché, puisque justement il s’agissait de laisser les collectivités locales déterminer le degré d’autonomie souhaité par une loi organique ultérieure. En votant « oui », ces collectivités territoriales d’outre-mer auraient bénéficié d’une plus grande maîtrise de leur destin grâce aux outils juridiques nouveaux qui auraient été mis à leur disposition, avec des institutions plus efficaces, tout en bénéficiant de garde fous substantiels comme le contrôle juridictionnel du Conseil d’Etat et du Conseil Constitutionnel. Le statu quo n’était pas souhaitable !

  

Au lieu d’un vote responsable, on a assisté à un vote de « panique » nous dit le sénateur président du Conseil Général Claude Lise. Ce qui a fait peur à nos compatriotes, et certains opposants au projet ne se sont pas privés de le rappeler, c’est de perdre tous les avantages que procure la situation de « département français » à part entière. En clair : les avantages sociaux, RMI ou RSA, allocations diverses, subventions et autres, indépendamment de la vie chère qui en est pourtant aussi une autre résultante, car le fait d’être un territoire de la république constitue aussi un carcan. Comme quoi la voix du peuple n’est pas toujours bien inspirée. Mais c’est la démocratie et il faut faire avec.

  

Dans quinze jours, les mêmes départements devront se prononcer sur la fusion entre Conseil Général et Régional en une collectivité unique. Une simplification indispensable pour une gestion moins embrouillée et plus rapide des dossiers. Un deuxième « non » serait un comble, mais serait alors le résultat d’une campagne du type « touche pas à mon mandat ». On chercherait du coup où est l’intérêt général dans cette affaire !

 


DES REGIONALES CAPITALES

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C’est sûr, pour la majorité présidentielle, la partie ne sera pas facile. Pour le Président comme pour le gouvernement, il n’est pas évident de vendre à des Français désemparés par la crise les résultats de la politique menée depuis 2007. « Travailler plus pour gagner plus », « la sécurité », « le retour au plein emploi en allant chercher la croissance avec les dents », « la réduction de la dette publique »… rien de tout cela n’est au rendez-vous, même si le chemin en a été pris : les résultats sont masqués par les effets de la crise. Même l’excellente gestion de la crise pendant cette période n’est pas non plus évidente et le fait d’avoir réussi à maintenir une situation moins mauvaise que nos voisins n’est pas de nature à satisfaire une opinion publique qui ne voit que ce qui la touche de près : le chômage et son pouvoir d’achat.

  

La gauche a beau jeu de surfer sur cette vague défavorable au pouvoir en place à qui tout semble échapper, même l’engagement dans le développement durable avec le semi fiasco de Copenhague et la censure de la taxe carbone.

 

Même le réformes engagées, dont tout le monde s’accorde pour dire qu’elles sont nécessaires, n’ont pas suffisamment abouti pour pouvoir en tirer un quelconque avantage. En un mot, la majorité est le dos au mur. C’est peut-être sa chance : au fond elle n’a rien à perdre.

 

Dans ce contexte, l’enjeu régional paraît bien mince. Ce sont les thèmes nationaux qui vont animer la campagne. Parce que la gauche veut faire de l’échéance régionale une sanction contre Nicolas Sarkozy et des Régions les contre pouvoirs pour tenter d’annihiler les efforts consentis au niveau national. Même si ce n’est pas dans les compétences régionales, le social sera au cœur des discours, avec la litanie sur l’éducation, le bouclier fiscal, l’emploi. On connaît les solutions : les faux emplois qu’on appelle « tremplins » alors qu’il s’agit de « toboggans » et la « justice » qui passe par une politique fiscale délirante.

 

Et les électeurs de la majorité auraient bien tort de ne pas se mobiliser. Les réformes engagées sont vitales pour l’avenir de notre pays. Là où l’opposition ne voit que des arrière-pensées, préférant la tactique à l’intérêt général pour ménager ses intérêts, il y a de vraies nécessités : simplifier notre administration territoriale, réactualiser l’organisation de la justice, mener à bien la plus grande réforme de la santé que notre pays ait connu, diminuer le nombre de nos fonctionnaires, réduire les dépenses publiques en supprimant les dépenses superflues, les gaspillages et les doublons, rénover les quartiers, le système éducatif, permettre à La Poste de s’adapter sans périr…

  

La majorité est unie, c’est sa chance. Simplement, il faut qu’elle mène une campagne incisive et qu’elle mette la gauche et ses solutions éculées au pied du mur. Comme on le voit, il y a de quoi faire. L’important c’est de maintenir le cap et de ne pas douter de son bien fondé. L’audace sera communicative. La gauche veut faire le grand chelem. Elle pourrait bien perdre L’Ile de France, Poitou Charentes, les Pays de la Loire, la Lorraine… Mais le premier tour sera décisif !

 

 


« NOS VALEURS NE SONT PAS COTEES EN BOURSE ! »

 

C’était le slogan que chacun d’entre nous a pu lire en 4mx3 sur les grandes affiches apposées dans toute la région par le Conseil Régional et Jacques Auxiette. On serait tenté d’ajouter : « mais elles vident nos portefeuilles ! »

Jugez-en.

Dès son arrivée à la présidence du  Conseil Régional, Jacques Auxiette s’est en effet empressé de donner forme à « l’autre politique régionale » annoncée tout au long de sa campagne. Celle-ci devait prendre le contrepied de la politique menée par François Fillon. Au vu du bilan qui s’annonce, on peut dire que la promesse a été tenue : face à des réalisations concrètes du verbiage, face à une politique d’économie et de maîtrise des dépenses, la folie des dépenses.

Quelques exemples illustrent les choix de la coalition socialistes-verts-communistes. L’éclairage du palais régional : 500 000 € !(aussi réussi que le château d'Angers, pas peu dire !) Organisation des vœux 2008 : 300 000 € !Tout pourrait être dit. Mais entrons dans le détail des budgets. On s’aperçoit que le budget de communication a augmenté de 157%, passant de 9 millions à 23 millions par an, que le personnel a augmenté de 204 personnes hors de tout transfert de compétences, que les voyages à grands frais se sont multipliés : à Pékin au moment des Jeux Olympiques,  au Burundi, … Le dernier voyage à Bruxelles des 24 et 25 mars 2009 avec vingt cadres et membres de l’équipe de direction a été totalement pris en charge par le contribuable pour le déplacement, l’hébergement et la restauration. Dans le même temps les dépenses réellement destinées aux politiques de la compétence de la Région n’ont augmenté que de … 28%.

Evidemment, pour financer une telle gabegie, il a fallu augmenter les impôts. Les recettes fiscales ont doublé passant de 918 millions d’€ en 2004 à 1 804 millions € en 2008. Les cartes grises ont pris 20%, les impôts fonciers et la taxe professionnelle réunies près de 40%, la Tipp régionale socialiste a augmenté de 87%.... Au résultat, les dépenses de fonctionnement qui s’élevaient à 140 €/habitant en 2004 sont passées à 206 €/habitant en 2008. Mais comme ce n’était pas suffisant, les emprunts se sont envolés eux aussi : ils ont été multipliés par trois. Le cumul de la dette a bondi de 384 millions d’€ à 795 millions depuis l’arrivée des socialistes. Elle dépassera le milliard d’€ en 2010.

Et « ils » osent donner des leçons au gouvernement ?

 


« La France change, ma région doit changer aussi »

Territoiresnews


C’est sous ce slogan qui assume le volontarisme réformateur de Nicolas SARKOZY et du gouvernement depuis juin 2007, que la Majorité Présidentielle va faire campagne.  Une campagne nationale, évidemment, pour ne pas rééditer l’erreur de Chirac et Raffarin en 2004, avec les conséquences désastreuses que l’on sait.  Ce qui n’empêchera pas de décliner en propositions locales les principaux thèmes mis en avant, érigés en "priorités" nationales  pour le scrutin des 14 et 21 mars : fiscalité, sécurité, identité nationale, immigration, entreprises et "valeur travail".

 

Cette campagne nous allons la mener activement. Naturellement le « calepin » en sera un support quotidien et engagé. Un objectif : reprendre la région des Pays de la Loire que nous n’aurions jamais dû perdre, en hommage à la gestion exemplaire que François Fillon avait pratiquée et aussi pour faire honneur à la mémoire d’Olivier Guichard qui en avait été le « père fondateur » et le gérant sourcilleux et avisé.

 

Nous aurons donc l’occasion de nous retrouver pour décliner les thèmes nationaux, un à un et montrer combien la transformation de la France qui est en cours est porteuse d’avenir. Et le spectateur attentif de la vie politique que vous connaissez bien maintenant vous fera profiter des échos, des évènements, des rendez-vous qui jalonneront le parcours jusqu’au mois de mars.

 

Nous aurons à démonter les arguments de nos adversaires qui, contrairement à la Majorité présidentielle, partent divisés, à la fois pour des raisons partisanes mais aussi à cause de clivages et de désaccords sur des sujets sensibles et des projets structurants.

 

Dans ce contexte, Christophe BECHU, avec des équipes rénovées et rajeunies dans tous les départements, a toutes ses chances de l’emporter. Cette campagne ce sera le mouvement contre l’immobilisme, le dynamisme de la jeunesse contre la sclérose et le conservatisme de personnes aux affaires depuis plus de trente ans ! C’est pourquoi nous ne lui compterons pas notre temps et notre disponibilité !