HISTOIRE

ARCHIBALD EN RIT ENCORE

 

Haddock se marre bis

Ces affaires dont on parle peu : Le PS se fait discret tout comme les médias habituellement friands de ce genre d’infos. Les « affaires » fleurissent avec le printemps : Sylvie Andrieux condamnée à un an de prison ferme ce qui n’est pas rien (et 2 de plus avec sursis) et 100 000 € d’amende pour corruption. Jean-Pierre Kuchéida s’est pris 30 000 € pour abus de biens sociaux. Sans parler des affaires  Guérini,  Cahuzac et maintenant Dallongeville qui continuent leur chemin judiciaire.

Lagarde ne se rend pas : Par contre cette affaire-là, on en a entendu parler. Pensez donc, une ancienne ministre de drôâte devant répondre aux juges… On a entendu Bayrou qui s’était pourtant fait tailler en pièce par Tapie lors de l’audience  de l’intéressé à l’Assemblée Nationale ; On a entendu les habituels procureurs de la gauche, toujours prêts à pourfendre, alors que dans l’affaire du Crédit Lyonnais, à l’origine de l’arbitrage contesté, ils n’ont pas les fesses propres. Qu’on l’aime ou non, Tapie avait bien été spolié !

Lagarde (suite) : c’est presque sur le ton de l’incrédulité et quasiment tristes qu’elle ait « échappé » à la mise en examen que les médias ont commenté son statut de « témoin assisté ». Ah, ils voudraient bien que ça remonte jusqu’à Sarkozy, cette épine dans le pied de la gauche dont elle n’arrive pas à se débarrasser. Mais l’avocate internationale n’a rien fait à la légère, et a une ligne de défense en béton !

Zéro pointé : Didier Migaud n’est pas tendre avec notre système éducatif. Hollande a tout faux avec ses 60 000 postes. Unr apport détaillé qui mérite une synthèse approfondie. Il n’y a que la perfide Belkicem pour y voir un procès du quinquennat précédent. Même le nez dans le caca…

Petite musique… : Nicolas Sarkozy, reçu en grande pompe en Israël, de quoi faire baver le pingouin. C’est évidemment autre chose quand il se déploie. Il montre qu’il a gardé son aura internationale et que son avis compte encore. Une manière d’occuper le terrain et d’entretenir l’attente. La petite musique du retour quoi …

Sévère, et … pas tendre : face aux rodomontades pathétiques du sombre Ayrault et du faux dur de l’intérieur, Valls-le-guignolo, venus nous entretenir de leurs conseils puérils pour dissuader les familles d’aller à la manif’ dimanche, c’est Ségolène qui a remis les pendules à l’heure : avec son projet à elle, on n’en serait pas là, elle préconisait l’union civile sans pma ni gpa… C’est la loi Taubira qui crée les tensions !  Elle ne rate pas une occasion, l’ex !

Excessif : Guillaume Peltier devrait apprendre la culture du dialogue et la tolérance. La droite forte n’est pas le seul courant de l’UMP. L’anathème jeté contre NKM n’est pas acceptable. Le rappel à l’ordre par le bureau politique est justifié. D’ailleurs, il y a bien trop de gens qui s’expriment. Ceux qui trouvent que l’UMP n’est pas crédible, en général concourent à son discrédit par leurs déclarations. Cela s’appelle se tirer une balle dans le pied. Que de talents gâchés bêtement.

Démocratie : voilà un pouvoir qui ne s’encombre pas de fioritures. Les candidats sont choisis par les gardiens de la révolution, comme ça, pas de dérapage possible. Cela se passe en Iran, inutile de le préciser.

Redressement : Borloo a beau multiplier les rendez-vous et battre le pavé, son idée d’une « équipe de redressement national », composée de techniciens et d’hommes de terrain, ne rencotnre pas beaucoup d’adeptes. Il faut dire qu’il propose une dissolution de l’Assemblée nationale. Et ça, ça refroidit les enthousiasmes ! Avec le consensus républicain incluant la gauche, il devrait savoir que ce sont toujours les mêmes qui sont les cocus. Un peu naïf, le nordiste !

Courbe : pour le chômage, notre Mosco-guignol qui affirme ne pas voir de problème de gouvernance à Bercy, la courbe du chômage va s’inverser avant la fin de l’année ; ce que ne prévoient les prévisions de l’Unedic qui tablent sur une augmentation du nombre des demandeurs d’emplois jusqu’à fin 2014… a moins de tripatouiller les chiffres comme le fait Sapin dans ses démonstrations.

Incorrigibles : il faut que la gauche défasse, même ce qui marche. Ainsi la loi Fioraso va transformer à nouveau les universités en pétaudières en mettant à mal l’autonomie qui avait été mise en place par Valérie Pécresse à la grande satisfaction des Présidents. Cette fois-ci, leur pouvoir va être à nouveau paralysé par les nouvelles instances « démocratiques »… En attendant, on cache le cactus avec un débat puéril sur l’enseignement en anglais !

Interdit de manifester : Valls fait preuve d’une grande autorité. Il a fait embarquer une soixantaine de manifestants devant le lycée Buffon, la plupart des mères de famille, avant l’arrivée du Pingouin. Il est vrai qu’elles offrent moins de résistance que les petits voyous du Trocadéro ! Attitude scandaleuse et sectaire de gens qui donnent des leçons, de démocratie mais qui ne supportent pas la contradiction.

Le Pen : La Marine a tendance à tourner en dérision la « manif’ pour tous ». En fait elle a la trouille que le mouvement empiète sur ses plates-bandes.  Elle se trompe quand elle affirme qu’il n’aura pas de suite politique. Comme toujours, elle prend ses désirs pour des réalités.

Manif’ : Il se trouve que posté sur un banc à la recherche de nos amis angevins, nous avons vu défiler devant nous tout le cortège parti de la place Dauphine : pratiquement trois heures d’une foule dense. Manque de pot, la banderole d’Angers était la dernière du cortège. Pour nous occuper, nous avons fait un petit comptage : des rangs de 20 en moyenne, souvent plus, un rang à la seconde : 20 x 3600 x 3 = 216 000 personnes ! Voilà pour un cortège. Il y en avait trois ! Alors au moins 600 000 au total. Pas 150 000 comme l’affirme ce farceur de Valls !

Salaire des patrons : le gouvernement renonce à faire une loi pour encadrer leurs salaires. Explications obscures à la clé. En fait, la plupart de ceux qui avaient un salaire « à encadrer » sont partis sous d’autres cieux. Donc : plus rien à encadrer… Ceci explique cela.

Social-démocrate  et social gaucho : En Allemagne, le pingouin s’est déclaré social-démocrate sans le dire en faisant l’éloge des réformes Schröder. Mais pendant ce temps-là, le sombre Ayrault se réclamait du socialisme de Jaurès pour rassurer sa gauche… Répartition des rôles évidemment. Comme toujours, on entretient le « flou ». Et quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup (dixit Martine Aubry)… Social-démocrate comme moi je suis évêque !

courbe : à défaut d'inverser celle du chômage, le pingouin a réussi à retrouner celle de sa chute au tréfond de l'opinion publique. Il regagne 4 points en mai. Il faut dire que depuis sa conférence de presse, pas un jour ne se passe sans qu'on le voie à la télé. Information ou propagande ? Le choix est vite fait.  On comprend que quelques esprits de gauche se laissent avoir par cette tentative de lavage des cerveaux. Que n'aurait-on dit si Sarkozy ... Mais non, ça ne pouvait pas arriver, ils étaient tous contre lui !

                              Tonnerre de Brest !

 


LE RETOUR DES PERSECUTIONS ET DE L’INQUISITION ?

Dragons

Le pouvoir socialiste glisse insidieusement dans la persécution des manifestants hostiles au mariage homo. De nombreux faits l’attestent. Un autre penchant inquiétant réside dans le durcissement de la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, qui confine, dans les méthodes, à l’inquisition. Non pas qu’il ne faille pas mener les actions de maintien de l’ordre ou de recherche des fraudeurs, mais c’est l’excès avec lequel les procédures sont entamées qui interpelle.

Le Moyen Age n’est pas loin. Le socialisme serait-il devenu une religion ?

On savait le PS archaïque, mais pas à ce point-là. Il est vrai qu’avec les commentaires de la porte-parole du gouvernement et sa manière de tordre le coup à la réalité pour qu’elle s’adapte à sa manière de voir, on pourrait y voir une sorte de grande prêtresse d’un ordre nouveau.

Malheur à qui ne pense pas droit.

 Un père de famille qui se promenait dans le jardin du Luxembourg emmené au poste pour le simple port d’un maillot arborant le sigle de la « manif’ pour tous », mêmes mésaventures pour des personnes qui se promenaient sur un boulevard parisien, pour les jeunes veilleurs assis pacifiquement, malmenés par les forces de sécurité alors qu’ils ne menaçaient personne, … « Ce sont les consignes », se sont parfois excusés les policiers chargés de les mettre en garde à vue.  On a même envie de sourire quand on voit la disproportion des forces de police mobilisées pour rien d’un côté, et celles, trop peu nombreuses, mises en œuvre Place du Trocadéro avec la suite que l’on connaît.

Médiatiquement, le pouvoir s’emploie à disqualifier l’objet de la manif’ de dimanche prochain, jouant sur deux registres. Tantôt la menace des dérapages violents qu’elle fait courir, alors que jusqu’à maintenant, ils ont été plutôt le fait des « hétérophobes » pro-mariage-pour-tous, tantôt, l’argumentaire que la loi a été votée après un long débat : autrement dit circulez, y’a rien à voir !

Le débat parlons-en ! S’il a eu lieu, c’est avec un mur. Pas un amendement qui aurait pu déboucher sur une conciliation n’a été pris en compte. La loi Taubira est un tout, et il n’y a rien à en retrancher. C’est par ce comportement outrancier et autoritaire que la contestation a grossi. Les opposants ont été maltraités, aussi bien dans l’hémicycle que dans les auditions. Alors, ceux qui manifestent encore sont forcément de mauvaise foi et il faut les traiter comme tel. Raison de plus pour manifester.

Même votée, une loi peut être contestée. Ce qu’a fait une majorité peut être défait par une autre majorité : ce qui arrivera forcément puisque le point de consensus qui aurait pu en assurer la pérennité n’a pas été atteint. Il faudra donc réécrire une partie du texte pour arriver à un meilleur équilibre.

Fraudeurs potentiels, attendez-vous au pire !

Le gouvernement, accusé de laxisme au sujet du compte en banque à l’étranger de Jérôme Cahuzac, s’apprête à intensifier la lutte contre l’évasion fiscale, qui pourrait valoir jusqu’à plusieurs années de prison ferme aux contrevenants. Malmenés par l’affaire Cahuzac et les imprécisions de Garcimosco qui pourrait bien avoir tenté d’étouffer le scandale, les pouvoirs publics réagissent en annonçant qu’ils vont renforcer la répression contre l’évasion fiscale, ce qui sera approuvé par la majorité des Français, mais risque aussi de tourner à l’inquisition. L’obligation pour tous les ministres, les élus et les personnalités du monde économique, de publier leur patrimoine, relève de cette démarche, alors qu’elle ne garantit en rien contre la fraude. Pour cela elle a donné lieu pourtant à de vives critiques.

La hausse des impôts de 2012, la suppression du bouclier fiscal, le fait, révélé il y a deux jours, que 8000 ménages ont payé au fisc l’an dernier plus de 100 % de leurs revenus, une injustice scandaleuse, constituent autant d’encouragements à l’exil ou au transfert de certaines fortunes à l’étranger. Aussi, le discrédit moral, l’accusation d’incivisme, la menace de sanctions judiciaires plus lourdes n’ont pas réussi, jusqu’à présent, à faire reculer le phénomène. Un système d’imposition réformé et plus juste est peut-être difficile à mettre en œuvre qu’une répression aveugle. Le pourvoir qui en est conscient, a préféré pratiquer le matraquage fiscal, plus facile à appliquer. Bien entendu, le gouvernement, l’année dernière, n’a pas résisté à la tentation. On entre alors dans un cercle vicieux.

Les services de répression du fisc ont été renforcés et ont des consignes de sévérité. Tous les chefs d’entreprises contrôlés sont susceptibles de redressement. D’ailleurs les statistiques annuelles font état d’une progression importante des rentrées fiscales dans ce chapitre.

La transparence remise à plus tard.

La nouvelle unité affichée par le couple franco-allemand sur l’emploi des jeunesn'a pas vraiment réussi à débloquer le dossier de l'évasion fiscale. Malgré les belles déclarations d'intention des uns et des autres, les Européens ont échoué à faire plier le Luxembourg et l'Autriche. Ces deux irréductibles du secret bancaire ont seulement tendu la main, en admettant qu'il pourrait accepter de signer la révision de la directive sur la fiscalité de l'épargne, si Bruxelles obtient les mêmes concessions de la Suisse, du Liechtenstein, de Monaco, d'Andorre et de Saint-Marin. Cette directive élargit le champ de l'échange automatique d'informations des comptes d'épargne individuel aux fonds d’investissements anonymes. Jean-Claude Juncker, le Premier ministre luxembourgeois se contente de botter en touche en affirmant : « à la lumière de ces négociations, on verra en décembre dans quelle mesure les champs d'application pourront être élargis ». sur ce sujet, pendant que François Hollande se montre plus affirmatif, assurant que « la directive sera adoptée à la fin de l'année », quel que soit le résultat des négociations avec les pays tiers, la chancelière tempère, en parlant d'une « possible percée » et d'un consensus commun pour échanger des informations sur « toutes les sortes de revenus » à la lumière des résultats obtenus avec la Suisse.

Globalement, chacun joue la montre, puisque le sujet est renvoyé à décembre. Et du côté de la fiscalité des entreprises, la discussion a été maigre. Le Premier ministre britannique David Cameron, a répété hier sa volonté de trouver une voie au niveau du G8 pour lutter contre les comportements fiscaux « agressifs » et en a appelé à l'éthique des entreprises… Toujours terre à terre, Angela Merkel a déclaré que ce serait évidemment mieux si les entreprises payaient des taxes là où elles sont implantées… Tout en admettant que le sujet de l'harmonisation fiscale de l'impôt sur les sociétés n'a pas été du tout abordé par les leaders européens ! 

De quoi inquiéter un peu plus les Français qui doivent craindre l'arbitraire d'une répression de plus en plus aveugle !  De quoi descendre dans la rue !!!


MAUVAISE FOI, MENSONGE ET CAMOUFLAGE

 

Hollande an II

Le Pingouin de l’an II nous a fait hier une belle démonstration de son talent d’enfumage de la réalité. Le mode d’emploi est simple : nous sommes tous des gogos, et nous allons tous prendre ses vessies pour des lanternes. Mais c’est raté. Aussi brillant soit-il dans l’exercice, le baratin ne peut pas marcher. Plus personne ne croit ce qu’il dit parce que les contre-vérités sont trop évidentes. C’est du vent. Rien de concret. Que des mots et des intentions, et cela ne suffit pas pour en faire une politique qui traite de la réalité. Des réalités. Un propos en trois temps : le bilan de l’année écoulée, l’offensive de l’an II, le projet pour l’Europe. De quoi étaler mauvaise foi, mensonge et illusions par le camouflage.

Mauvaise foi sur la situation qu’il a trouvée en arrivant. Elle était certes dégradée, mais il n’était pas obligé par des mesures inadaptées de la transformer en catastrophe. Forcément, c’est la faute à Sarkozy qui a fait une mauvaise politique. On ne rappellera pas qu’après la récession de 3% en 2009, la France a fait plus +1,7% en 2010 et +2% en 2011 de croissance, grâce à la gestion avisée du gouvernement d’alors. Si la croissance est retombée à zéro en 2012, c’est bien au Pingouin qu’on le doit !

Mauvaise foi encore sur les réformes engagées en 2012 : un travail énorme essaie-t-il de nous faire croire. Deux réformes, en fait. Un accord sur l’assouplissement du marché du travail, obtenu par la négociation des partenaires sociaux et transposé dans la loi, dont la démarche avait été initiée par Nicolas Sarkozy. Le résultat n’est pas une révolution et les avancées restent timides. La mise en place du Cice, ce dispositif étatisé de soutien à la compétitivité qui peine à démarrer, et qui vient corriger partiellement le choc fiscal de plus de 30 milliards qui n’a pas touché que les riches et qui a plombé les entreprises et les investissements. Malgré cela, les finances ont continué de déraper et le déficit 2012 s’est accru. Résultat, le chômage qu’on peinait à endiguer, puisqu’il faut au minimum 1,2% de croissance pour y parvenir, a explosé. Et la baisse du pouvoir d’achat ? Il n’en dit mot, évidemment. C’est bien au Pingouin qu’on doit le chômage et la baisse de notre niveau de vie !

Mensonge quand il affirme le « sérieux budgétaire », alors que les mesures dépensières inutiles se sont accumulées. Embauches de fonctionnaires, retrait de la journée de carence des fonctionnaires, suppression de l’AME, sans parler des cadeaux électoraux comme l’augmentation de la prime de rentrée scolaire…. Ce sont des millions d’euros qu’il faut trouver à chaque décision. Et comme les caisses sont vides, c’est l’emprunt qui flambe. Le résultat c’est que les dépenses de l’Etat diminueront de 1,5 milliards en 2014, pour un déficit de 60 milliards… Vous croyez que c’est sérieux ?

Mensonge quand il affirme que tout sera fait pour améliorer la compétitivité et faciliter les investissements des entreprises, alors que les mesures de baisses des charges, des taxes et des impôts qui les pénalisent, ne sont pas à l’ordre du jour. Que peut-on attendre de la réorientation d’une petite partie de l’assurance vie vers le financement de l’entreprise ? Il ne suffit pas d’utiliser les mots de la droite pour être cru. En dehors de ses outils de soutien public à l’emploi, dont la portée est faible, et mobilise de toute façon des fonds publics qu’on n’a pas, il ne propose pas grand’ chose d’autre, sinon de recourir à un plan d’investissement sur dix ans. Financé comment ? L’offensive de l’an II du quinquennat pourrait bien être du même type que celle du Général Nivelle en 1916 : entêtement sur des certitudes et des centaines de milliers de morts en quelques semaines. Nous, ce sont les chômeurs !

Après la faute à Sarko, c’est maintenant la faute à l’Europe. Pour le Pingouin, la récession ne peut pas être de son fait. Elle est importée d’Europe. Cela évite de regarder les causes qui proviennent de chez nous. Il ne se pose jamais la question de savoir si les effets désastreux de sa politique n’ont pas contribué à accélérer la récession chez nos partenaires ! Par la magie du verbe, il transforme même un échec cuisant : l’incapacité à atteindre l’objectif de 3% de déficit budgétaire dès cette année, en victoire. Grâce à lui, on a obtenu un sursis de 2 ans. Une manière savante d’occulter la pression exercée par nos partenaires pour qu’il s’engage dans de vraies réformes !

Il poursuit l’art du camouflage jusque dans ses propositions de relance de l’Europe politique en reprenant à son compte ce que Nicolas Sarkozy avait obtenu, mais que le Pingouin avait laissé de côté depuis son arrivée et combattu avant. Des orientations habiles dont la réalisation reste soumise à bien des aléas. Autre tour de passe-passe : les beaux projets d’investissements, comment allons-nous les financer ? Puisque nous n’avons pas d’argent, nous allons nous tourner vers l’Europe pour qu’elle apporte les fonds. C’est-y pas beau ? Mais si c’est pour s’exonérer de faire les « efforts » nécessaires d’assainissement de la situation de la France, c’est un très mauvais calcul qui se retournera rapidement contre lui, et contre nous.

Sondages au plus bas, chômage au plus haut, recul officiellement constaté de l’activité économique : un an après son élection, beaucoup de Français font rimer les mots déception et récession quand ils dressent un premier bilan de l’action du gouvernement socialiste. Dos au mur, le Pingouin n’a pas d’autre solution que de nous raconter des histoires pour tenir jusqu’à… ce que la croissance veuille bien revenir, comme si elle allait tomber du ciel par la grâce du Saint-Esprit ou plutôt de St Jean (Jaurès) ou autre St François … En attendant, il garde la même équipe. On ne change pas une équipe qui perd. Il est prisonnier des savants dosages picrocholins imposés par les courants du PS au risque de voir s’effondrer le peu d’appui qui lui reste à gauche.

Il pourrait être le Schröder français. Il en a l’opportunité. Mais le Pingouin n’en a ni l’envergure, ni le courage, ni la volonté. Et on voudrait qu’il nous rassure ?

 


ARCHIBALD SE MARRE

Haddock se marre

PSG : Le nouveau champion de France voulait faire une fête à  « tout casser ». Ben, on a été servis ! Le plus « frappant », ç’aura été le commentaire du Maire de Paris qui a trouvé aue la fête n'avait pas été gâchée. Comme aveuglement pour ne pas voir la réalité, difficile de faire mieux. Un expert en mauvaise foi, rien de surprenant. Quant au ministre de l’Intérieur, il a eu du mal à retrouver ses esprits.

Roms : voilà le gouvernement face à un casse-tête. Pris même à son propre piège, puisque sa première préoccupation a été de pondre une circulaire en août dernier qui le paralyse aujourd’hui : il ne peut pas démanteler un squat ou un campement sans proposer une solution de remplacement. Argument aussitôt exploité par les intéressés et tous les couillons qui les soutiennent. Moralité : toujours plus de Roms en France ! Sauf que, bizarrement, les incendies se multiplient dans les campements illégaux, sur lesquels le pouvoir reste discret.

Harcèlement : il est plus facile de pourchassé les anti-mariage homo qui font l’objet de mises en garde à vue systématiques quand ils sont assis pacifiquement en rond tout en chantant des slogans, que les voyous de la place  du Trocadéro. Une sévérité étonnante qu’on ferait bien d’appliquer d’abord à ces « sauvageons » qui polluent de leurs incivilités les entrées des immeubles, par exemple …

Garcimosco : le magicien a encore frappé. Il assure doctement que la croissance peut revenir d’ici la fin de l’année. Il faut vraiment qu’il arrête de fumer la moquette. Il fait rire tout le monde. Même son patron n’y croit pas, c’est tout dire.

Candidat : la candidature de l’ancien député de Villeneuve sur Lot semble se préciser. Une démarche que les socialistes n’apprécient guère, puisqu’il s’agit de Jérôme Cahuzac. Un vrai boulet pour le PS ! Il oblige tout le monde, au plus haut niveau, à se dédouaner, ce qui semble l’amuser beaucoup. Mais qu’a-t-il donc derrière la tête ? Surtout que du côté des électeurs ce n’est pas forcément le rejet…

Chères retraites : Ben oui, la réforme de 2010 ne tient pas ses promesses. Calculée sur les recommandations du COR avec une croissance moyenne de 1,5%, à l’époque, alors qu’en 2011 la France a progressé de  2%, avec la performance de 2012 à 0% et celle de 2013 qui annonce une année de récession, le trou se creuse à 15 milliards. Il faut donc d’urgence le boucher. Voilà pourquoi, le pingouin nous promet une réforme qui, forcément, sera « juste ». Cela veut dire que la durée de cotisation va s’allonger, que le taux va augmenter et que les retraités actuels vont être mis à contribution ; Il n’y a qu’une chose de certaine : on ne touchera pas à l’âge légal qu’il faudrait pourtant reculer au moins de deux ans. L’idéologie s’y oppose. Et les syndicats aussi !

Statuts : les commentateurs semblent déçus que Fillon et Copé se soient mis d’accord sur la rénovation des statuts de l’UMP. Mieux, il semble bien que les deux soient aussi d’accord pour qu’on ne revote pas en septembre. Pourtant ce qui arrive était largement prévisible pour qui connait le fonctionnement de la famille gaullo-centriste. Voilà donc le parti quasiment en ordre de marche pour les prochaines échéances dans l’unité retrouvée. On comprend que ça ne fasse pas plaisir à tout le monde.

Excessif : tout ce que dit JF Copé est considéré comme « excessif », ou comme « dépassant les limites », dès qu’il critique le bilan du Président et du gouvernement. Il ne fait pourtant que rétablir la vérité face à la désinformation systématique organisée par le pouvoir et ses relais, qu’il s’agisse du vrai bilan du quinquennat de Nicolas Sarkozy ou des effets catastrophiques de la politique suivie depuis un an. Le pingouin, son gouvernement de bras cassés et ses parlementaires nous ont mis dans la merde mais ils sont les seuls à trouver que ça sent bon ! Il faut bien que quelqu’un dise la vérité. Comme chantait Guy Béart : « Où étions-nous ? – dans la merde ! Où sommes-nous ? – dans la merde ! Où allons-nous ? - vers la merde ! »  … C’était en 1982 ou 83. Une autre période rose !

                                                Mille sabords !

 


NON, C’EST PAS DROLE ! ENCORE QUE…

Valls-Montebourg-Champs-Elysee bis

 

A la mairie de Paris, les ordinateurs mettent entre 10 et 25 mn pour s’allumer. A croire que des « petits nègres » (politiquement incorrect) pédalent dans les caves pour produire l’énergie. Une note interne préconise même  d’aller faire un tour à la machine à café en attendant. Quand on multiplie par les 30 000 postes, on se dit : qu’il doit falloir des hectolitres de café produits par une pléthore de machines et que ça fait près d’un million d’heures perdues par an minimum, soit l’équivalent de … 700 emplois à taux plein ! Mais peut-être que le maire fait partie de ceux qui pédalent (sic) et qu’il y tient. 

Pendant ce temps-là, Arnaud Montebourg prend de la hauteur. A défaut de redresser la production, il arpentera les pentes raides de la roche de Solutré pour inaugurer le classement de la roche « mitterrandienne » comme « grand site de France » et enchainera avec l’escalade du Mt Beuvray où Vercingétorix unifia les Gaulois… Tout un programme pour notre gaucho-poujadiste-à-marinière qui voudrait dominer la situation mais qui prend des coups de pied au cul en rafale dès qu’il se pointe sur un dossier.

Pendant ce temps-là, aussi, Jérôme Cahuzac se promène sur le marché de Villeneuve-sur-Lot pour « prendre la température ». La rumeur  se répand que le fraudeur « number one » aurait loué un local « de campagne » … au cas où. Le suffrage universel est suffisamment stupide pour le réélire, ça on n’en doute pas. De nombreux exemples existent. Je vous laisse en faire la liste. Rien n’est interdit dans notre époque sans morale (même laïque).

Et puis, il y a ceux qui parlent pour ne rien dire. Comme ce Monsieur Cambadélis qui se permet d’affirmer que la première année du quinquennat a été mise à profit pour « passer la serpillère sur le mandat Sarkozy ». Le « deuxième souffle du quinquennat commence » affirme-t-il très sérieusement.  Sauf qu’on cherche le premier. Et puis l’héritage a le dos large. 500 000 chômeurs de plus en cinq ans contre 500 000 en dix mois : cherchez l’erreur !

Et me revoilou ! Coucou, c’est Ségolène ! Accrochée à la manche de Hollande comme le sparadrap du capitaine Haddock, elle revient sur la scène avec un bouquin. Avec elle, on n’en a jamais fini. Bon gars, il lui avait concocté un plan pour en faire la présidente de l’Assemblée nationale : foiré avec le tweet ! Alors il l’a propulsée à la vice-présidence de la BPI où elle a aussitôt mis des bâtons dans les roues du patron. La voilà maintenant qui court les plateaux pour promouvoir sa prose. Alors, bientôt un maroquin ? On n’a pas fini avec le vaudeville !

Vous savez ce qu’est le CRAN ? Depuis peu, on en entend parler. C’est le Conseil Représentatif des Associations Noires. A l’occasion de la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage, son président annonce qu’il veut poursuivre la Caisse des Dépôts en justice pour demander réparation des sommes encaissées à l’occasion de la « traite négrière ». J’espère qu’il n’y a plus de Romains pour nous demander réparation  de la guérilla d’Astérix et Obélix ! On croit rêver.

J’ai cru comprendre à la succession des émissions télé relatives à l’anniversaire de l’accession à la présidence du pingouin, que ses déboires étaient surtout dus à un manque de pédagogie et de communication. Si ce n’était que ça ! Vous ne trouvez pas qu’ils sont un peu gonflés les politiquo-médiateux ? A force d’argumentaires tronqués et vérolés, ils essaient de nous faire croire qu’avec le temps… tout s’arrangera, comme dans la chanson de Léo. Il a besoin de temps ! Ce temps que les socialistes ont toujours refusé à son prédécesseur, évidemment. Comme dit Bouvard, c’est un gros nul. Il suffit de regarder sa cravate pour comprendre que tout va de travers !

La nouvelle marotte du gouvernement en mal de réformes, c’est celle des retraites. Non pas qu’il faille faire quelque chose, mais ce n’est certainement pas la plus urgente. Ce qui est inquiétant, c’est qu’il écarte des hypothèses, d’emblée, celle qui apporterait à coup sûr la bonne réponse : reculer l’âge légal de la retraite. Trop gros à faire avaler aux petits copains de gauche et syndicalistes. Alors on finasse  entre augmentation des cotisations (merci le pouvoir d’achat), l’allongement de la durée de cotisation (hypocrite), et la baisse des pensions (pour punir un électorat qui n’a pas vraiment voté pour Hollande).  Si avec ça, on n’a pas du monde dans la rue le 26 mai …

Ainsi va la France du pingouin.


D’UN 6 MAI A L’AUTRE …

 

Hollande trempé

Il y a un an.

Au soir du 6 mai, il s’en était fallu  d’à peine un million de voix pour que Nicolas Sarkozy l’emporte. Si peu, au regard du nombre total des voix. Sa fin de campagne fut époustouflante. Une semaine de plus et … qui sait ! Les voix de Le Pen et Bayrou ont préféré le pire. On le constate aujourd’hui.

Nicolas Sarkozy était battu de peu par un candidat dont l’unique programme était de l’empêcher de continuer. Il nous fallait un homme fort, un irrésolu lui succède. Nous avions besoin de gens expérimentés, ce sont des amateurs qui ont pris la place. Ce 6 mai, le président quittait la scène sur un discours d’une grande dignité, sain, fort, républicain, une déclaration que seul les hommes d’état sont capables de produire. Il quittait le pouvoir après un quinquennat chahuté comme jamais par une avalanche de crises. Les Français n’ont pas eu la conscience de se rendre compte à quel point sa politique les avait protégés. Maintenant, on sait.

Nous pouvons être tristes, en ce 6 mai 2013. Que de rendez-vous manqués en un an ! Tristes de voir toutes les réformes si difficiles à faire avaliser, mises à mal par le pouvoir actuel, non parce qu’elles sont inefficaces, mais par idéologie ou pour répondre à des lobbies. Oui, un an après, nous ne pouvons avoir que des regrets.

L’état actuel de la France est inquiétant.

Les conditions d’un retour à la croissance, sans quoi le chômage ne reculera pas, sont loin d’être réunies. La ponction fiscale pratiquée sur les créateurs de richesse a atteint le niveau d’asphyxie : les prélèvements sur les entreprises sont une fois et demie plus élevés que la moyenne européenne, l’imposition sur les plus-values l’est deux à deux fois et demie. Le taux de marge des entreprises est au plus bas (28%) tandis que les faillites explosent. Quand on est dans une économie ouverte, cette approche ne peut produire que des catastrophes. L’investissement productif est cassé, comme on peut l’observer trimestre après trimestre. Or, la faiblesse des profits d’aujourd’hui fait la pénurie d’investissements de demain qui fera le chômage d’après-demain…

Le choix de réduire les déficits publics essentiellement par l’impôt, dans un pays déjà champion des prélèvements obligatoires, est la source principale de notre perte de compétitivité par son caractère excessif. Le sérieux budgétaire du gouvernement n’est qu’une illusion : il suffit d’observer que le dérapage du budget 2012 vient principalement des dépenses. Nous sommes passés du déclin relatif au déclin absolu, à cause du déni de la crise. Le choc fiscal de 2% du PIB  nous a fait passer d’une croissance de 1,7 à 2% à la récession. Tous les moteurs de l’activité sont inversés avec le recul simultané  de la consommation  sous l’effet de la baisse historique du pouvoir d’achat (- 0,4%), de l’investissement (- 3%) et des exportations. La courbe du chômage atteint des sommets record. Illusion qui transparait aussi  dans l’augmentation du déficit public qui atteindra 4% en 2013 et la dette qui s’envolera jusqu’à 95% du PIB au lieu des 90% où elle devait être contenue. Bref, « Moi, Président, j’ai plongé durablement l’économie française dans la déflation… »

La France n’a pas de cap.

Ces déficits nous ont forcés à demander un délai de grâce pour les réduire. Et voilà, cerise sur le gâteau, qu’on assiste au débat surréaliste très franco-français sur l’austérité qui nécessiterait d’urgence une pause. Au moment où l’on célèbre cet anniversaire lugubre de l’an 1 du Hollandisme, marqué paraît-il par des choix économiques d’une hardiesse sans pareil, nous offrons au monde qui nous regarde médusé, le spectacle d’un pays qui refuse obstinément de voir la réalité telle qu’elle est. Il est vrai qu’au sein du gouvernement les factions s’affrontent ouvertement au mépris des intérêts de la nation. Quant au groupe parlementaire socialiste il est entré dans une rébellion anarchique alimenté par les soubresauts éruptifs de ses différentes composantes. Le pouvoir donne une image assez proche de celle d’un gouvernement de la quatrième république. On s’étonne ensuite que sa politique soit illisible.

Ecrasée par un secteur public démesuré et prisonnière d’un modèle social qui la ruine, la France n’a engagé aucune réforme en profondeur que lui réclament à cor et à cri les Européens. Le nombre des fonctionnaires reste extravaguant, le mille-feuilles des collectivités n’est pas amendé, les prestations sociales restent d’une générosité largement au-dessus de nos moyens et continuent d’étouffer les entreprises sous les charges. Et ne parlons pas du maquis réglementaire et de l’ineptie des 35H qui continuent de coûter 20 milliards par an. Et bien pis, on se paie le luxe de faire un procès à l’Allemagne qui serait à l’origine de tous nos maux pour avoir eu le courage de s’adapter à la mondialisation il y a dix ans. Alors que c’est elle qui a raison. Voulue et réalisée par De Gaulle et Adenauer, la réconciliation franco-allemande est le cœur et le ciment de l’Europe. Quoi qu’on en dise, François Hollande est le premier Président à porter un coup à l’entente historique entre la France et l’Allemagne.

« Moi, Président de la République… »

Tout le monde se souvient de la belle anaphore du débat avec Nicolas Sarkozy. Elle revient dans la poire du Président comme un boomerang. En voilà la nouvelle version, un an après : « Moi, président de la République, j’ai transformé la France en bateau à la dérive, par mon indécision et mon double langage , Moi, président de la République, je n’ai pas fait de mon Premier Ministre un collaborateur, j’ai dissous ses fonctions en les confiant à un ectoplasme, Moi, président de la République, j’ai nommé un fraudeur patenté comme ministre du Budget, Moi, président de la République, j’ai recouru au spoil système systématique et nommé mes camarades de la promotion Voltaire à tous les postes clés , Moi, président de la République, j’ai accepté de ratifier un traité budgétaire européen que je n’avais cessé de dénoncer, Moi, président de la République, je n’ai cessé de cultiver la haine contre les riches et ai profondément divisé la nation en déstabilisant la famille. J’ai divisé l’Europe et marginalisé la France dans le monde du fait de son déclin économique dont je suis grandement responsable »…

Nous sommes très loin du compte. La France prend la tête de l’Europe du sud, celle du chômage et de la pauvreté.

Tout reste à faire !

 


ARCHIBALD FAIT LE PONT

 

Haddock cons BIS

La déclaration de Tokyo : rompant avec la tradition, de moins en moins respectée, qui consiste à ne pas parler de politique intérieure quand on voyage à l’étranger, François Fillon a éprouvé le besoin d’exister à partir de l’extrême orient. Mais bien qu’il ait été décoré de l’ordre du « Soleil Levant » par l’Empereur, sa candidature à la primaire UMP n’est pas une nouveauté. Le résultat de cette déclaration bizarre et excentrée est plutôt négatif car il manifeste un besoin d’exister à tout prix, comme s’il avait peur qu’on l’oublie d’ici 2017. Ce qui ne risque pas d’arriver.

Outrances ? la porte-parole du gouvernement qualifie « d’outrances » les déclarations musclées de JF Copé à Nîmes Il est vrai qu’en la matière, nous avons avec elle une fine connaisseuse.

Désert : … ou bien désaffection. Si vous avez regardé les cérémonies du 8 mai à la télé, vous aurez remarqué que les abords de l’Arc de Triomphe et les Champs Elysées étaient particulièrement vides. Les parisiens auraient-ils boudé le Pingouin ? Vous me direz, il a l’habitude d’être seul !

Insultes : selon Désir, JF Copé a insulté les Français, en parlant du « printemps des cons ». Dommage qu’on ne l’ait pas entendu sur le même registre pour le « mur des cons » du Syndicat de la Magistrature.

Irritations : l’UMP et sa « révolution civique » donne des boutons à la gauche. Accuser le parti d’opposition de vouloir « endoctriner les jeunes » en proposant des cours de soutien donnés par des adhérents volontaires, et venant de gens qui font du prosélytisme jusque dans les classes, cela ne manque pas de sel. Les experts en propagande  n’aiment pas qu’on aille sur leurs plates-bandes.

Garcimore : Notre mauvais magicien de Ministre de l’économie a encore sévi auprès des instances européennes qui l’adjurent de presser le tempo des réformes en France. Malgré le dérapage financier avéré, il continue de dire que tout va bien et que les efforts sont en cours…. Personne n’est dupe : la preuve, la France a deux ans de plus pour parvenir au résultat initialement attendu à la fin de l’année !!!!

An II : la révolution avait ses soldats, aujourd’hui nous avons les « pingouins ». Ils ont trouvé une solution géniale pour résoudre la crise : un plan sur dix ans ! Après les commissions, les plans. Cela me rappelle l’époque où le PC proposait comme solution au chômage… de venir à la prochaine manif’ !

Solitaire : Bayrou multiplie les offres de service. Quand ce n’est pas l’union nationale pour réunir les « réformateurs des deux rives » (sic), il fait appel aux verts pour ouvrir des listes communes aux municipales… Mais qui veut de Bayrou ?

Et un de plus : un nouvel assassinat à Marseille. Le Ministre de l’intérieur ne sait plus quoi dire. Ce n’est plus du savon de Marseille qu’il faut pour nettoyer les quartiers, mais du savon noir !

 


ARMISTICE ?

Francois-Fillon profilCopé pouce


Il n’y a plus de guerre entre Jean-François Copé et François Fillon. La signature d’un communiqué commun à propos de l’attitude du PS envers l’Allemagne marque même une volonté d’apaisement. Cela ne veut pas dire que tout est réglé, mais on en est probablement à la paix armée, ce qui est toujours un progrès. Il faudra rapidement passer à la paix tout court s’ils veulent tous les deux que l’UMP retrouve une crédibilité complète. L’avancée des travaux sur les statuts la laisse augurer, un accord pour renoncer à un nouveau vote en septembre la scellerait.

Cela n’empêche pas chacun de jouer sa participation. Cacophonie ? Non, mais répartition naturelle des rôles. L’ancien premier ministre utilise son expérience et son autorité  pour occuper la posture de critique acerbe du bilan socialiste sur un ton retenu, alors que Jean-François Copé  enfourche sa monture caracolante  chargeant sabre au clair sur les erreurs de l’exécutif et ses résultats désastreux. La sagesse d’un côté, la fougue de l’autre.

Face à un exécutif qui a atteint en un temps record un sommet d’impopularité, l’UMP passe à l’offensive pour le premier anniversaire de l’élection de François Hollande Des affiches et des tracts avec un chef de l’Etat ruisselant de pluie le jour de sa prise de fonctions barrés de « l’échec. » sont placardées dans tout le pays. Jean-François Copé a adressé un message vidéo aux adhérents de l’UMP, dans lequel le président du parti dénonce un « immense gâchis ». Il organise des meetings en pagaille et notamment, celui qu’il a animé à Nîmes, où il a développé tous les sujets de « l’échec cuisant » de cette première année et proposé de bâtir « une autre politique ». Une convention du parti se réunira le 15 mai pour traiter du bilan de cette première année. Ce constat, est partagé en interne. François Fillon a stigmatisé, lui aussi, en en déclinant toutes les facettes, un « échec économique, politique, moral et européen ».

Nous avons besoin des deux.

Une partie de nos électeurs aiment le discours ferme et sans concession de François Fillon qui ne passe rien au pouvoir en place, tout en cherchant, par la forme utilisée, interviewes écrites au monde, au 20H de TF1 ou à la radio, sa stature d’homme d’état. Il ne fait pas mystère de son ambition : il vise 2017. La partie la plus active des adhérents de l’UMP se reconnait dans l’activisme du président du parti. La campagne d’affichage, les meetings, les initiatives pour préparer les municipales, accompagnées de déclarations violentes et de formules choc comme « le printemps des cons » ont pour objectif de mobiliser le plus grand nombre, de retenir ceux qui seraient tentés par le FN, et même de marcher sans le dire sur les plates-bandes du parti d’extrême-droite.  L’un veut séduire largement et peut être entendu des modérés du centre. L’autre est davantage susceptible de plaire aux jeunes et à ceux qui attendent un discours identitaire plus tranché et explicite. Mais à bien y regarder, si on fait abstraction du style, ils disent tous les deux, peu ou prou, la même chose. Ce sont les deux faces d’une même médaille.

Le lien avec Nicolas Sarkozy reste fort.

Reste que même sans sa querelle des chefs, l’UMP et l’électorat de droite restent majoritairement attachée à Nicolas Sarkozy qui trouble quelque peu le jeu par les signaux qu’il envoie. Dans les derniers sondages d’intention de vote, Nicolas Sarkozy a même retrouvé son niveau du premier tour de 2007.

Du coup, le travail du parti et les propositions qu’il élabore passe au second plan et il ne semble pas engranger les dividendes des difficultés de l’exécutif. Même s’il a gagné toutes les législatives partielles depuis un an. C’était dans des circonscriptions « historiquement de droite », souligne Jérôme Fourquet, directeur du département opinion publique de l’Ifop. En détail, les personnalités de droite caracolent à un très haut niveau de popularité, Nicolas Sarkozy en tête, mais aussi Alain Juppé ou François Fillon. Sans que l’UMP en bénéficie. Le fait que l’ancien président, à l’écart de l’UMP, soit celui qui incarne le leadership, est une faiblesse pour un grand parti de la Vème République dont l’objectif est d’être porteur d’un projet présidentiel. En tant que formation politique, il n’a pas donné, avec la crise de l’automne 2012, une image valorisante et peine aujourd’hui à incarner une alternative crédible. « Sarkozy aurait fait mieux », les Français sont catégoriques, mais si on demande si « l’opposition aurait fait mieux », ils ne sont plus que 38% à l’affirmer. Jean-François Copé l’a bien compris qui manifeste, à chaque occasion sa fidélité à l’ancien président, au contraire de François Fillon qui cultive sa différence.

Une stratégie de reconquête.

C’est donc uns stratégie sage de reconquête avec répartition des rôles qui a été mise en place rue de Vaugirard. Reste à espérer que le rouleau compresseur fera son office, car l’UMP est malgré tout une grosse machine bien implantée dans tous les départements. Il faut éviter d’être pris en tenailles entre un pouvoir socialiste qui va se recentrer et faire des réformes et un Front national en ascension, pour gagner le pari de la « vague bleue » aux municipales. Le temps passe vite, il ne faut plus en perdre.

 


FACE A LA SURENCHERE POPULISTE…

Mélenchon Bastille  Le-pen-01-05-2013


Jean-Luc Mélenchon, devant plusieurs dizaines de milliers de manifestants, a durci le ton hier contre François Hollande et sa politique d’austérité. Jamais il n’a été aussi hargneux contre les socialistes au pouvoir, jamais il n’a autant bénéficié de la tribune offerte par les médias, jamais l’alternative politique qu’il offre depuis la campagne électorale et qui n’a pas changé depuis, n’a semblé aussi peu crédible. « La période d’essai est terminée ! » a-t-il proclamé à la Bastille précisant qu’il n’avait pas changé d’avis, ne voulait pas de la finance au pouvoir, n’acceptait pas les politiques d’austérité ». Beaucoup de décibels pour un discours protectionniste d’inspiration marxiste, beaucoup de formules, beaucoup d’images symboliques comme la chemise blanche et le foulard rouge, mais un poids politique à relativiser qui ne décolle pas : les sondages ne lui sont pas favorables et son « parler dru et cru » passe mal dans l’opinion. Le leader du Front de Gauche ne se nourrit en réalité que des déboires de la majorité, confrontée à une crise sans précédent. A croire que les Français ont la tête ailleurs.

Marine Le Pen, de son côté, poursuit son entreprise de dédiabolisation du FN, sans renoncer aux thèmes traditionnels. A moins d’un an des municipales, la présidente du Front national, Marine Le Pen, poursuit l’entreprise de dédiabolisation de son parti. La présidente du FN a promis le 1er mai : « Nous serons les garants de la libre expression, du libre débat, de la libre pensée, de la diversité des opinions dans les médias et dans la presse ! ». Un discours qui visait à présenter le FN comme la seule formation cherchant à revenir aux fondamentaux de la République, avec le triptyque « liberté, égalité, fraternité ». Près d’un an après l’élection de François Hollande, elle a fustigé le bilan négatif de la gauche et attaqué avec virulence Nicolas Sarkozy, se targuant d’être la seule à avoir une « vision du monde ». Elle a promis « la lumière de l’espoir » pour le peuple français frappé par la crise. Il faut « remettre des frontières, stopper l’immigration, renvoyer les clandestins », affirmant que lorsque sévit le chômage de masse croissant, la priorité nationale s’impose. L’emploi, la protection sociale, le logement doivent d’abord servir les Français. » Une antienne qu’on reconnait bien.

On constatera que FG plus FN pèsent aujourd’hui près du tiers de l’électorat, ce qui justifie qu’on s’interroge sur les solutions qu’ils proposent. On retiendra principalement le déni de la mondialisation et comme principale recette, le protectionnisme à la mode étatique soviétiforme côté Mélenchon, ou en version national-étatique côté Le Pen. On a le choix entre Moscou années 20 et Rome années 30. On connaît la suite… Les deux ont aussi un problème avec l’euro.

… ENCORE FAUT-IL SE POSER LES BONNES QUESTIONS !

Peut-on faire comme si la mondialisation n’existait pas ?

Ce serait méconnaître les traités auxquels nous participons au sein de l’OMC. Ce serait surtout nier une réalité incontournable, les moyens modernes d’échange et de communication sautant allégrement les frontières. Enfin ce serait oublier que nous sommes nous-mêmes un puissant exportateur de biens et de services et que nous sommes dépendants de nombreux dans le monde, par nos échanges. Il faut donc faire avec !

L’Europe est-elle une chance ou un boulet ?

Nous avons souvent contribué à présenter nos maux comme trouvant leur source dans la bureaucratie bruxelloise. C’était tellement commode. Pourtant nous devons à l’Europe unie 60 ans de paix. Si aujourd’hui, elle ne nous protège pas suffisamment, c’est parce que nous n’avons pas eu l’audace d’aller plus loin dans la « souveraineté partagée ». Si notre pays connait des difficultés c’est aussi parce que nous n’avons pas respecté nous-mêmes les règles que nous nous étions données pour faire vivre l’euro (les critères de Maastricht). Mais elle reste notre seule chance si nous voulons continuer d’exister dans le monde d’aujourd’hui face aux grands ensembles émergents.

Et évidemment la sortie de l’euro.

Elle est souvent présentée comme la bonne solution pour s’affranchir des contraintes de l’austérité. Cette proposition des partis protestataires gagne du terrain dans l’opinion, en France notamment. L’idée d’une sortie de l’euro est facile à instiller dans l’opinion car elle s’appuie sur la défiance ressentie par beaucoup vis-à-vis de l’Europe.

Aucune loi économique, aucun précédent historique comparable ne la justifie pourtant. Il faut tout d’abord observer que les opinions contraires sont peu audibles. La défense de l’euro est en effet difficile, le sujet est technique et donc quasiment interdit de médiatisation. Il faut pourtant combattre cette utopie. C’est un faux remède dont les effets secondaires indésirables ne sont pas connus de l’opinion. La sortie de l’euro, ce serait la liberté retrouvée, et surtout la liberté de dévaluer pour nous dégager des inconvénients de l’euro fort et de la discipline budgétaire assurent ses partisans. La preuve de l’efficacité du remède serait que la France en a fait autrefois ample usage. C’était une époque où les exportations et les échanges financiers n’imprégnaient pas comme aujourd’hui l’activité nationale.

Des conséquences incalculables.

Nous ne vivons plus, dans le même monde, en effet. Deux chiffres illustrent la transformation radicale du contexte économique et financier depuis 1980. Selon de directeur de l’OMC, la composante importée des produits exportés, de 20 % à l’époque, est aujourd’hui de 40 % et devrait atteindre 60 % en 2030. Et surtout le volume de ce que l’on appelle les capitaux volants a été multiplié par 130, passant de 500 milliards de dollars à 67.000 milliards de dollars aujourd’hui. Dans un tel contexte, les effets indésirables d’une dévaluation seraient dévastateurs.

Une dévaluation de 20% du franc par rapport à l’euro augmenterait notre endettement et donc la charge d’intérêt dans les mêmes proportions. Elle renchérirait d’autant le prix des produits importés incorporés dans nos exportations. Le résultat serait au plan commercial, un effet prix amoindri et surtout, au plan financier, la menace de ne plus trouver de prêteur sauf à payer des taux d’intérêt extravagants. L’étranglement financier serait immédiat et la nécessité s’imposerait d’un effort sans pareil des contribuables français pour rembourser la dette. On imagine le chaos politique et social créé par la hausse du prix des carburants, des impôts, par l’inflation importée.

La forte imbrication de la France dans le commerce et la finance mondiale a permis un incontestable enrichissement. Par notre appartenance à l’Europe et à l’euro, le déclin économique et industriel de notre pays peut encore être enrayé. Un cavalier seul le rendrait inéluctable.

Nous n’avons pas le choix : il faut s’adapter à la mondialisation et ne pas en avoir peur, nous devons faire avancer l’Europe pour garantir notre avenir. A cet égard, l’axe franco-allemand est un passage obligé.

 


FIASCO : LE LOGICIEL DE HOLLANDE EST PERIME !

 

Hollande trempé

Une année de présidence « normale » s’achève...

Sur un fiasco monumental comme politique menée en a rarement connu. La faute à Sarko, la faute à Merkel, la faute à pas de chance, la faute à la crise, la faute à tout le monde, sauf celle du principal intéressé. Les Français ont compris. Jamais un chef de l’exécutif n’a connu par le passé un tel désaveu de l’opinion, aussi profond et aussi rapide : jusqu’à 21% seulement d’opinion positive !

Encore, s’il avait tenu ses promesses. Même pas. L’institut Thomas More qui avait noté Sarkozy lui accorde 7,5/20 sur la première année du quinquennat. Jugez vous-même. Il avait dit : « je ne m’occuperai pas de tout », mais la fonction et un premier ministre évanescent l’ont obligé à descendre dans l’arène ; il avait dit : « j’aurai un comportement exemplaire » mais sa concubine s’est chargée de transgresser le mot d’ordre ; il avait dit : « je rassemblerai les Français dans une France apaisée » mais la France est dans la rue, à droite comme à gauche, dans un pays divisé comme jamais … Le choc de confiance qu’il appelait de ses vœux s’est transformé en choc de mécontentement et de colère. Et la « République exemplaire » a sombré dans le mensonge éhonté et la fraude de Cahuzac et les mises en examende Guérini et Kucheida... sans parler du Sofitel de Lille.

Un an après, les Français n’en peuvent déjà plus.

Le chômage explose que la pauvrette « boite à outils » ne pourra enrayer, tel un cautère sur une jambe de bois, et servira davantage à aggraver le mal plutôt qu’à le soigner. Les échecs sont patents et sonnent comme autant de désaveux des moyens déployés : Florange, PSA Aulnay, Pétroplus, … pour ne prendre que les plus emblématiques. Montebourg se targue d’avoir sauvé 85 000 emplois : on se demande bien comment ! Il reprend à son compte l’action efficace des comités locaux d’expansions qui n’avaient pas besoin des « doublons » de ses « commissaires au redressement productifs ». Dans le même temps le pays a engrangé 500 000 demandeurs d’emplois supplémentaires : plus de 1 000 par jour !!

L’exil fiscal, s’il a donné lieu à quelques esclandres médiatiques, n’en est pas moins une réalité. Jamais autant de jeunes qui se voient désormais sans avenir n’ont quitté la France pour des cieux plus propice à l’expression de leurs talents. Si cela avait au moins redressé les comptes publics. C’est le contraire. Malgré les dénégations des membres du gouvernement et la communication de l’Elysée, c’est bien à un dérapage du déficit et de la dette auquel on assiste, comme viennent de le rappeler les chiffres des prévisions de la Commission européenne pour 2013 et 2014. A tel point qu’il faut donner deux ans de plus pour tenter d’atteindre ses objectifs. Rien ne sert de dénoncer l’austérité quand elle n’a pas encore commencé et qu'on continue de gaspiller l'argent public !

Le pouvoir d’achat est en berne, sous l’effet du choc fiscal à répétition, rebondissant de promesse avortée en promesse non tenue. On n’avait pas connu telle régression depuis trente ans. Même au plus fort de la crise de 2008-2009, Sarkozy-Fillon avaient réussi à le maintenir. Et encore n’en a-t-on pas encore fini avec la dégringolade puisque de nombreuses décisions ne vont prendre effet qu’à partir du 1er juillet, à l’automne et en janvier 2014. Notamment le relèvement de la TVA à 7% qui va passer à 10% ! Erreur magistrale qui consiste à taxer la consommation du marché intérieur au lieu d’augmenter celle à 19,6% qui prote pour une grande partie sur les produits importés. Nous n’avons donc pas fini de souffrir dans une spirale infernale qui nous tire vers le bas : consommation en baisse, investissements à l’arrêt, exportations en déficit… tous les moteurs d’une éventuelle croissance sont en panne. Chômage garanti !

Le crédit de la France en Europe et dans le monde est aussi touché. Le Chef de l’Etat a commencé par un mensonge : celui de faire croire qu’il avait renégocié le traité de stabilité, en y faisant ajouter un volet « croissance » qui y était déjà. Il a continué en soufflante le chaud et le froid avec l’Allemagne, ruinant totalement l’axe que  constituaient les deux pays, alliance nécessaire sans laquelle l’Europe fait du surplace. Il a tourné le dos à nos alliés en avançant le retour de nos troupes d’Afghanistan et ceux-ci lui ont rendu la monnaie de sa pièce au moment de l’intervention au Mali où nous nous sommes retrouvés bien seuls. De ses déplacements en Inde et en Chine, on cherche encore les avancées qu’il en a obtenues. Une politique à la godille qui balance d’un côté puis de l’autre et dont on cherche le cap.

Le gouvernement a passé son temps à défaire.

Un an passé aussi à défaire pour des raisons idéologiques ce qui marchait.  Insécurité, immigration, école, université, tout y est passé au mépris de la continuité de l’Etat. La France a reculé. C’est vrai de l’autonomie des universités qui donnait satisfaction à tous les présidents aujourd’hui à nouveau entamée. C’est vrai de l’école pour laquelle on recrute inutilement 60 000 postes et dont on défait le soutien personnalisé qui donnait de bons résultats. La réforme des rythmes scolaires mal préparée et coûteuse rencontre une résistance inattendue pour le Ministre. Du côté de la justice, c’est encore pire. Sous la houlette d’une Ministre gauchiste militante, c’est le culte du pauvre délinquant qui est célébré en oubliant les victimes. Tout ce qui pouvait accroître la répression a été démantelé pour raison de « crime sécuritaire » : rétention de sûreté, peines planchers, … Pour les étrangers, on supprime l’accès payant (modeste) aux soins médicaux (AME) alors que nos retraités se voient infliger une franchise de 50 €. Et concernant l’immigration, notamment le problème posé par les Roms, le ministre de l’Intérieur en est au double langage. Il aurait fallu privilégier les économies : c’est le contraire qui est fait avec l’augmentation (il est vrai modeste) du SMIC et de l’allocation de rentrée scolaire. Même démarche incompréhensible avec la suppression de la réforme des collectivités territoriales qui était pourtant votée. De même, il a mis fin à la convergence publique-privé en matière d’hospitalisation, qui était un bon moyen de rationaliser l’accès aux soins… Le gouvernement a passé plus de temps à défaire qu’à faire. Sans oublier les cadeaux électoraux insupportables comme la suppression du jour de carence pour les fonctionnaires au nom de je ne sais quelle idée de la « justice » !

Un an après, la France, ne va pas dans le mur. Elle est dans le mur ! Et il reste quatre ans pour aggraver la facture. Plus que jamais, la question n’est pas de savoir dans quel état la majorité de gauche a trouvé la France, mais celui dans lequel elle la laissera ! Le logiciel de la gauche est totalement inadapté au monde du 21ème siècle !

Une autre politique est indispensable.

D’urgence.

Mais elle est impossible avec le personnel actuel.

 


HOLD-UP SUR LA LUTTE DES CLASSES

 

Marine-Le-Pen présidentielle

Dans sa course à la dédiabolisation du Front National et sa recherche de label républicain irréprochable, Marine Le Pen se présente aujourd’hui comme la défenseure du prolétariat, consciente de la désaffection des ouvriers pour le Front de Gauche et le PC dont le discours ne fait plus recette dans leurs rangs, pas plus que celui de Besancenot. Trop de déconvenues sans doute avec la désindustrialisation, les fermetures maintenant avérées des hauts fourneaux de Florange, de la raffinerie Pétroplus et de l’usine PSA d’Aulnay. Il y a des promesses de réenchantement qui ne trouvent pas là leur pleine réalisation, si vous voyez ce que je veux dire !

Derrière les mots, il y a les maux.

Cependant, derrière la magie des mots, il y a les maux que la fille-à-son-père continue d’avoir du mal à cacher. Il ne suffit pas de proclamer que le FN, social et souverainiste, est « le parti des travailleurs » pour en faire une réalité. Il semble galvanisé, même s’il a mobilisé nettement moins que l’année dernière. Mais il en va de même des syndicats qui alignent de maigres défilés en ordre dispersé. Le FN fête Jeanne d’Arc, évidemment, mais il fête surtout le travail. Dans la droite ligne de l’esprit pétainiste qui avait présidé à sa création. Marine Le Pen s’engouffre dans l’espace laissé par les brouilles confédérales. « Nous sommes le parti des travailleurs », clame-t-elle dans son discours offensif qui s’adresse aux salariés « de l’établi ou de la boutique », à ce « peuple d’abord », comme l’indique l’immense affiche qui barre l’Opéra de Paris. Et à tous, elle oppose « les magnats de la haute finance », dans un élan aussi sincère que l’était celui de François Hollande au Bourget en 2012. Ces magnats dopés par « la mondialisation sauvage » et « l’individualisme prédateur ». C’est bien la lutte des classes ressuscitée. Quand il n’y a plus un syndicat pour rêver du « grand soir », Marine Le Pen n’hésite pas à s’emparer du discours révolutionnaire et à appeler le peuple à « se lever », sur les pas des « résistants de 1940 et du «non » au référendum de 2005 ».  En matière de récup’ on ne peut pas faire mieux : voilà un amalgame osé. La tonalité dominante est désormais sociale et souverainiste. Elle s’adresse aux « petits » et veut rassurer par la nation. Elle reste néanmoins identitaire et centrée sur l’immigration.

Marine Le Pen veut apparaître comme la seule défenseure des « oubliés ». Et profitant de leur incapacité à s’unir, elle n’hésite pas à faire des syndicats des acteurs du « système », au même titre que le PS et l’UMP, en affirmant que « Le Medef et la CGT ont sacrifié les travailleurs sur l’autel de la flexibilité », ce qui est partiellement inexact, puisque la CGT a justement refusé de signer l’accord sur le marché du travail. Mais qu’importe pour Marine Le Pen, pourvu que cela serve son objectif.

Une porosité qui inquiète à droite comme à gauche.

Face à cette offensive, l’UMP hésite sur l’attitude à observer. D’un côté, des anciens chiraquiens tel François Baroin regrettent que « les digues érigées entre la droite et le FN soient devenus poreuses », et, pour eux, le mot d’ordre électoral voulu par Jean-François Copé, « ni PS ni FN », qui tend à mettre les deux partis sur le même plan, constitue « une fissure » de cette fameuse digue. A l’inverse, le Président de l’UMP estime, à juste titre, que la droite ne pourra jamais ramener à elle les électeurs du FN sans cultiver un discours « identitaire ». De toute façon, les uns et les autres rejettent l’alliance électorale avec le parti d’extrême droite, alors que l’électorat de droite est beaucoup plus sensible aux sirènes nationalistes.

A gauche aussi, la porosité avec l’extrême droite inquiète. Luc Carvounas, chargé au PS des relations avec les autres partis de gauche, observe que lors des élections partielles, « le Front de gauche s’effrite électoralement ». Mais cela ne l’empêche pas, souligne-t-il, de « nourrir le doute et un vote de rejet », favorisant le FN !

Jean-Luc Mélenchon a radicalisé son discours dans l’espoir d’apparaître comme une alternative au PS. Marine Le Pen souhaiterait, elle, apparaître comme une alternative à l’UMP, et pour cela, elle lisse son propos. L’un et l’autre ont cependant au moins un point commun : ils constituent une épine dans le pied du PS et de l’UMP, qui doivent trouver la parade.

Paradoxalement, la « droitisation », n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre.

 


RUE DES CONS (RUDE ET CON... aussi)

 

Archibald en colère

Mur : le « mur des cons » du local du Syndicat de la Magistrature en dit long sur l’état d’esprit de ses membres : des névrosés haineux de tout ce qui pourrait ressembler à « la droite honnie ». On aura du mal à croire que ces gens-là n’aient pas d’aprioris dans leur mode de fonctionnement professionnel. On s’étonnera après que certaines instructions soient uniquement « à charge » ! La démarche est proprement scandaleuse : elle devrait conduire à la dissolution du syndicat et à une punition exemplaire des calomniateurs. Imaginons un seul instant un tel procédé dans une salle des prof’ avec les photos des élèves… Révoltant !

Mariage pour tous : la loi est votée sans aucune modification malgré les heures de débats et les manifestations. Et on ose nous parler de démocratie, de dialogue et d’apaisement alors qu’on se heurte à autisme et mépris. On n’a jamais juridiquement raison contre les consciences. Voilà pourquoi la loi continuera d’être attaquée et dénoncée.

Hétérophobie : l’agressivité avec laquelle les homos attaquent les responsables de la manif’ pour tous avec un procès en homophobie systématique alors qu’elle n’existe nullement, démontre surtout leur mépris pour les hétéros. La vulgarité de leurs slogans en atteste.

Les extrêmes : elles se touchent, c’est bien connu. La porosité électorale ne se fait pas entre le FN et l’UMP comme le dénonce le « laquais » Désir, mais entre le PC et le FN. D’ailleurs La Bleue Marine ne s’en cache pas !

Asexuel : vous saviez que ça existait ? Moi pas ! Et bien si, et les individus concernés viennent de se constituer en association. On se demande bien quel mariage ils (ou elles) vont revendiquer et quelle égalité, surtout !

Allemagne : c’est bien connu, après Sarko (le filon s’épuise), il fallait bien trouver un autre bouc émissaire pour expliquer l’échec économique épouvantable du gouvernement : c’est la faute à Merkel ! Comme ça, on évite de regarder chez nous ce qui cloche ! Un peu trop facile. Mais surtout dangereux. En réveillant le vieil antagonisme Franco-Allemand le PS joue avec le feu et met l’Union européenne en danger. Des irresponsables !

Ayraultport : les forces de police étaient soi-disant plus utiles pour protéger le pouvoir des dangereux manifestants contre le mariage homo. Aussi ont-elles disparues des environs de Notre-Dame des Landes, laissant le champ (c’est le cas de le dire) libre aux gauchistes de tout poil pour s’implanter. Cela s’appelle une débandade en rase campagne. Force devait rester à la loi, ah oui ? Cela ne serait-il pas baisser son pantalon ...

Sinisme : Flanby a tenté de mettre une patte sur la Chine (m'enfin !). Et les soixante patrons qui l’accompagnaient ont mouillé la chemise pour signer des contrats. Mais, pas de procès sur les droits de l’Homme, comme celui fait à Sarkozy. La gauche  est au-dessus de tout soupçon, voyons ! Même si elle est prise en flagrant délit de s’être assise sur ses principes. Bah, au point où elle en est après Cahuzac !

Record :  c'est bien triste, mais jamais la France n’a compté autant de chômeurs. L’explosion continue au rythme de 1000 de plus par jour (minimum). Tout est fait pour minimiser la responsabilité de ceux qui sont aux manettes. Les Français ne sont pas dupes. Et le pingouin veut nous faire croire qu'il va inverser le mouvement avec sa boite à outils de bricolo !

Meurtres : en Corse, la valse continue sans aucune élucidation. Le Ministre de l’Intérieur ne fait même plus le voyage. Il est vrai qu’à ce rythme-là, il lui faudrait un abonnement. Voilà qui devrait lui apprendre l’humilité.

 

                                   Mille sabords !

 


UN PRESIDENT AUX ABONNES ABSENTS

Flanby découragé

Le Parlement a adopté définitivement, avec le droit au mariage pour les couples homosexuels, l’une de ces réformes qui, à l’instar de la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse en 1974 ou de l’abolition de la peine de mort en 1981, changent la nature d’une société.

Ce débat politique majeur qui traverse les consciences, se sera déroulé en l’absence de celui qui l’a voulu. Il a fracturé la collectivité nationale sans qu’à aucun moment, sauf par deux ou trois phrases sibyllines au cours d’une interview fleuve, le chef de l’Etat n’ait cherché à expliquer aux Français les raisons de son engagement en faveur de l’union des personnes de même sexe. On aurait aimé l’entendre détailler les subtilités opaques d’une conviction qui le rend favorable au mariage des homosexuels, mais réservé sur leur droit à la procréation médicale assistée et franchement hostile à leur accorder la gestation pour autrui. On aurait aimé aussi l’entendre parler de ce sujet en conscience, autrement que pour évoquer, avant de se rétracter, la liberté des maires à ne pas célébrer ces mariages.

La France en crise ne comprend pas qu’un président élu sur la promesse de redresser le pays fasse du mariage la première grande affaire de son quinquennat. Pour tous, sauf pour lui-même, est-on tenté d’ajouter. Ses efforts de pédagogie, le chef de l’Etat les a réservés, jusqu’ici, à défendre ses choix économiques et ses mesures fiscales, dans l’espoir que les Français voient, derrière eux, une stratégie. Il a sous-estimé l’impact d’une réforme sociétale qu’il pensait faire passer comme une lettre à la poste et en négligeant autant qu’il le fait son accompagnement, il prend le risque de faire de l’exercice du pouvoir une pure tactique politique. Comme s’il suffisait, pour qu’une réforme soit acceptée par la société, qu’elle soit adoptée par le Parlement… Dans sa démarche, il a oublié le peuple. Comment s’étonner alors que celui-ci réagisse avec excès ?

Lors de la campagne présidentielle, le « mariage pour tous » avait été présenté comme un paisible symbole de la modernité culturelle. Il a, en réalité, rouvert la très ancienne fracture politique qui divise la France au moins depuis la loi sur la laïcité de 1905. Plus grave encore, il a réveillé les pires sentiments homophobes. Le mieux que l’on puisse espérer désormais eserait que l’actualité passe à autre chose, ce qui n’est pas avéré pour une réforme qui était au départ largement approuvée dans les sondages et qui ne l’est plus. La mobilisation qu'elle a suscitée ne retombera pas de sitôt.

Comment ce fin politique et habile manœuvrier a-t-il pu laisser enfler la vague protestataire sans tenter de la faire retomber ? Manque de conviction, peu de goût pour le sujet ? Les deux probablement, mais ce n’est pas suffisant face à la raison politique, et particulièrement au moment où il est au plus bas dans l’opinion publique, son silence contribuant d’ailleurs à accentuer un plongeon qui trouve son explication dans l’échec de la politique économique.

A moins que… Il y ait une autre explication. Le Monde du 5 avril a levé un coin du voile. Le lobby puissant qui œuvrait dans l’ombre pour le mariage des homosexuels avait trouvé, outre Pierre Bergé, un puissant allié pour influencer le président. Il s’agit de Jean-Jacques Augier, de la fameuse promotion Voltaire de l’ENA. Militant du mariage pour tous, pacsé avec son compagnon chinois, Xi Shu, patron de la revue Têtu, achetée à Pierre Bergé, éditeur, homme d’affaire et ancien patron de G7, c’est lui que François Hollande a choisi avec son ami Bernard Cottin, pour s’occuper du financement de sa campagne. Peut-on refuser quelque chose à quelqu’un qui vous trouve en quelques semaines 500 000 € pour votre campagne électorale ?

Ce qui pourrait expliquer à la fois le silence et la détermination à aller jusqu’au bout.

 

 

 

 


ATTENTION DANGER !

 

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 La parole à Paul Jeanneteau :

"Depuis quelques jours, le mouvement anti-Mariage pour Tous s’est radicalisé. De part et d’autre, des propos ont dérapé, des députés fatigués et à bout de nerfs ont failli en venir aux mains, des groupuscules que l’on croyait définitivement disparus se sont réveillés et harcèlent les forces de police. La violence des propos a pris le dessus sur la réflexion, sur l’argumentation.

Beaucoup plus grave, des excités à l’idéologie très limitée s’en sont pris à des homosexuels. Rien ne peut justifier que l’on agresse verbalement et encore moins physiquement des personnes en raison de leur orientation sexuelle. L’homophobie est un délit. Tous ceux qui le commettent doivent être très sévèrement sanctionnés, comme la loi le prévoit.

Si le discours s’est radicalisé, il faut en rechercher les raisons. Et elles sont nombreuses. Le gouvernement a largement sous-estimé à quel point nombre de Français ressentaient ce projet de loi comme une attaque en règle du fondement millénaire de la famille et par là-même de la société. Le point de rupture n’est pas la volonté de créer une égalité de droits patrimoniaux et successoraux  entre couples homosexuels et hétérosexuels mais bien le problème de la filiation. Les sondages montrent que c’est ce point qui cristallise l’opposition, qui heurte une majorité de français.

Sur un tel sujet, le Chef de l’État se devait d’intervenir pour expliquer aux Français son projet de société. A la place d’une explication, nous avons eu droit à la promesse de l’inscription dans le texte de loi d’une clause de conscience pour les maires. Promesse reprise dès le lendemain (!), après qu’il a reçu une délégation de l’Inter-LGBT. Pire, au moment où la structure familiale est remise en cause, le gouvernement annonce une diminution ou une fiscalisation des allocations familiales.

Mais ce qui a sans aucun doute radicalisé encore plus le mouvement, c’est le mépris avec lequel ont été traités les manifestants. Le 13 janvier, preuves à l’appui (photos, images vidéo), le Champ de Mars se remplit plusieurs fois dans l’après-midi. Le lendemain, le Préfet de Police de Paris annonce que l’on a compté  300 000 manifestants. De qui se moque-t-on ?

La veille de la 2ème grande manifestation, le même Préfet de Police prévoit 100 000 manifestants et refuse aux organisateurs plusieurs itinéraires. Résultat : l’Avenue de la Grande Armée ne peut contenir la foule immense qui s’y trouve parquée et celle-ci déborde sur la Place de l’Étoile et les Champs-Élysées. Sans retenue, les forces de l’ordre, mal commandées, aspergent de gaz lacrymogène des familles et des enfants. Que n’auraient dit les belles consciences de gauche à l’indignation sélective si un gouvernement de droite avait donné un tel ordre ?

Face à quelques centaines de manifestants à Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement met en place une commission de dialogue. Face à plusieurs centaines de milliers de manifestants, le 13 janvier au soir, le Président de la République déclare que : « la manifestation est consistante ». Comme s’il s’agissait d’une soupe ou d’une purée.

Mépris des manifestants le plus souvent présentés par les médias comme des catholiques réactionnaires et des jeunes NAP*. Au nom de quoi, catholique serait-il synonyme de réactionnaire ? Au nom de quoi les catholiques ne pourraient-ils pas défendre leurs convictions ? Au nom de quoi serait-ce condamnable ? C’est vrai, de nombreux catholiques ont défilé, mais il y a dans ces manifestations énormément de Français qui n’ont aucun lien avec l’Église. Pourquoi caricaturer les jeunes qui s’opposent à cette loi ? Pour avoir arpenté les rues de la capitale et d’Angers au sein de ces cortèges, j’ai été frappé par la présence de jeunes, en très grand nombre, de tout milieu, bien dans leur temps et représentatifs de leur génération.

Mépris des opposants de la part de Jean-Paul Delevoye, Président du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) qui n’a pas donné suite aux 700 000 pétitions qui lui ont été remises. Alors que les conditions de nombre et de forme étaient réunies pour obtenir la saisine du CESE et qu’il formule un avis sur les conséquences de cette loi sur la famille, comment peut-on rejeter d’un revers de main, près d’un million de signatures ? Qui peut raisonnablement imaginer que cette fin de non recevoir ne laissera pas de traces ?

Devant une telle opposition, pour toute réponse, le gouvernement a accéléré le calendrier législatif. Au Sénat, l’examen de ce texte s’est soldé par un vote à main levée. Est-ce sérieux pour un projet de loi aussi important qui emporte « une réforme de civilisation » selon les propres termes de la Ministre de la Justice ? Le Premier Ministre a alors décidé de faire passer, aussitôt, ce texte en 2ème lecture à l’Assemblée Nationale alors qu’il devait être réétudié fin mai. Une « bonne » façon de museler l’opposition qui n’avait pas le temps de préparer ses amendements et qui s’est vu imposer un temps de débat programmé de seulement 25 heures. Une telle précipitation marque la fébrilité d’un gouvernement qui veut se débarrasser au plus vite de cette patate chaude.

Exaspération des Français, enfin, face à l’attitude de la police. Le 14 avril, près de l’Assemblée Nationale, des jeunes occupent pacifiquement une petite place ; bilan : 67 interpellations. A Notre-Dame-des Landes, des centaines de manifestants blessent trois policiers ; bilan : 2 interpellations. Le lundi de Pâques, une douzaine de personnes sont verbalisées au Jardins du Luxembourg pour avoir porté un pull aux couleurs de la Manif pour Tous. Quelques jours plus tôt, huit femmes du mouvement Femen pénètrent, seins nus, dans la cathédrale Notre Dame de Paris. Elles repartent après un simple contrôle d’identité.

A force de mépris, le gouvernement a généré une forte exaspération dans le pays. A force de mépris, à force de ne pas être entendue, encore moins écoutée, l’opposition s’est déplacée des lieux de débat habituels dans une démocratie à la rue. Il y a un an, François Hollande promettait d’être le Président d’une France réconciliée. Il est aujourd’hui le Président d’une France déchirée. A une crise financière, économique, sociale, il prend la responsabilité d’ajouter une crise sociétale : attention danger !"

 

*NAP : Neuilly Auteuil Passy

 


LE PS : UN PARTI LARGUE

 

Rose brisée

Moins d’un an après, le constat est consternant. Le Président est au fond du trou après une chute vertigineuse (74% de mécontents) et les débats qui agitent le Parti Socialiste sont à l’image de la majorité de gauche : complètement à côté de la plaque.

Certains réclament la fin de l’austérité alors qu’elle n’a pas encore commencé sérieusement, les Mélenchonistes jouent la fracture avec en arrière-pensée de passer devant le PS aux européennes, les Verts réclament eux aussi de la relance… Les prélèvements continuent d’augmenter et la dette avec. Bref, on est en plein déni de réalité et les Français mesurent le décalage en le faisant payer plein pot : le Président perd 40 points dans l’électorat populaire.

Quand j’entends Jacques Julliard, interrogé l’autre soir sur les difficultés de l’exécutif et la virulence de l’opposition de droite, se réfugier dans l’argument du procès en légitimité, il fait fausse route. Dans aucune des manifestations contre le mariage pour tous on n’aura entendu de slogans remettant en cause l’élection présidentielle pas plus que le gouvernement. Faire croire que la droite conteste la légitimité du pouvoir de la gauche parce qu’elle a perdu est une vision de bobo soixante-huitard. Ce qui est vrai, par contre, c’est le procès en incompétence, mais là elle est dans son rôle.

Ce qui est dramatique, ce sont les discours de tous ces dirigeants, et particulièrement  ceux du PS, qui dénotent d’une grille de lecture du monde et des événements complètement erronée.

La grille de lecture du monde vu par la gauche.

L’exécutif gouverne comme si la France était un pays « hors sol ». A cause de son idéologie, cas unique en Europe, la gauche française se comporte comme si le monde était tel qu’elle voudrait qu’il soit. L’affaire Cahuzac l’a rappelée brutalement à la réalité : la planète est un village et les outils modernes de communication en gomment les frontières. Et comme les règles qui régissent les marchés ne sont pas celles de l’idéologie socialiste, le hiatus est inévitable. On en voit les résultats désastreux dans le plongeon de notre économie et le chiffre du chômage. Il nous aurait fallu privilégier l’entreprise et la compétitivité, nous avons eu la folie fiscale et la préservation des fonctionnaires…

La grille de lecture de la société vue par le PS.

L’erreur est flagrante quand on entend les commentaires de Mrs Désir et Assouline. Pour eux les manifestations contre le mariage homosexuel sont motivées par l’homophobie, ce qui n’est  pas vrai. Ils y voient une coalition de toutes les droites : encore faux. Il suffirait qu’ils viennent se mélanger au cortège pour constater qu’on y rencontre des gens de tous horizons et de toutes confessions, croyants et non croyants. Réduire les cortèges au peuple de droite relève d’une erreur fondamentale. Ce qui fédère ces personnes, c’est l’attachement à des repères communs que sont la conception de la famille et tout ce qui touche à la filiation, ayant pris conscience qu’on touchait là à un socle de notre vivre ensemble qu’ils n’ont pas envie d’abandonner. 

Pire, ils utilisent l’argument de la sédition, comme si les défilés pacifiques de la « manif’ pour tous » menaçaient la République et le chef de l’Etat. Stupide ! A aucun moment il n’a été question de « marcher sur l’Elysée ». Les personnalités qui y participent ne sont pas des factieux en mal de coup d’état. Vouloir le faire croire, c’est faire preuve d’une grande fébrilité. Les arguments manquent, alors on accuse de la rage !

Il est difficile de gouverner en temps de crise. Mais le PS est-il un parti de gouvernement ? Traversé par ses multiples courants, il a bien du mal à s’adapter à l’exercice du pouvoir. Surtout quand celui-ci est confronté à la dure réalité de la solidarité européenne. C’est tellement plus facile de s’opposer. Au moins pourrait-il profiter de l’occasion pour faire son aggiornamento idéologique en se mettant au diapason de la rumeur du monde telle qu’elle lui parvient.

Apparemment, ce n’est pas le cas. Je plains le Président de la République et le gouvernement. Avec une telle majorité, ils ne sont pas au bout de leurs peines.

Cela n’est pas rassurant non plus pour la France et le sort des Français.

 


COMPTES ET MECOMPTES

 

Elysée naturiste

Frappée par la récession économique, la France doit à la fois augmenter les impôts et diminuer la dépense publique. Le gouvernement s’en explique dans un document qu’il a remis à la commission de Bruxelles. Il avait promis de ne plus accroître la pression fiscale, mais celle-ci va néanmoins augmenter en 2013 et en 2014 dans l’espoir d’atteindre l’objectif (illusoire) d’un déficit budgétaire de 2,9 % à la fin de l’an prochain.

MOSCO-la-cigale réfute qu’il applique une politique d’austérité. De fait, la dépense publique continue d’augmenter bien que le programme qu’il présente comporte quelques 14 milliards d’économies : 7,5 sur les dépense de l’État, 1,5 sur les collectivités, 5 sur les régimes sociaux (1 allocations familiales, 1 retraites complémentaires et 3 assurance-maladie). Si ce n’est pas de l’austérité, ça y ressemble beaucoup avec des revenus amputés par les deux bouts : pour un foyer, la perte en pouvoir d’achat sera considérable puisqu’il devra payer plus pour sa santé, touchera moins d’allocations familiales et, sur le plan des impôts, il paiera une TVA plus élevée et pourra moins recourir à des niches fiscales.

On n’en est pas encore comme en Grèce où en Espagne à l’amputation des salaires et des retraites, mais cela ne va pas tarder.

Impôts identifiés, économies floues.

Le gouvernement court éperdument après la croissance, qu’il attendait pour cette année, mais qui ne se produira pas à cause de la panne européenne et surtout des mesures récessives du choc fiscal de 2012. Aussi fait-il payer aux contribuables son erreur de prévision et de stratégie en expliquant qu’il n’y a qu’un moyen de réduire le déficit public : une nouvelle hausse de la pression fiscale, l’une des plus élevées en Europe. Le second aspect de cette politique, c’est la clarté avec laquelle les hausses d’impôts sont annoncées et le flou artistique avec lequel le gouvernement nous promet des coupes dans les dépenses publiques. Un exemple : comment le pouvoir entend-il économiser 7,5 milliards sur les dépenses de l’État ? Le document rédigé pour Bruxelles ne serait pas détaillé sur ce point. Est-il sûr de trouver 3 milliards d’économies dans l’assurance-maladie ? C’est de l’enfumage aussi bien des autorités bruxelloises que des Français.

D’autant plus que, bardé d’un optimisme incorrigible, le gouvernement compte sur une croissance de 0,1 % en 2013 alors que les observateurs avertis nous signalent que nous sommes entrés en récession dès le dernier trimestre de l’année dernière et que nous ferons au mieux -0,1% (ce qui n’est pas +0,1) de croissance cette année. Alors que penser des 1,2 % qu’il prévoie pour 2014, là encore inaccessible sauf miracle ? Comme les autres pays européens en crise, nous sommes dans une spirale qui nous entraîne vers le fond : le niveau des impôts et la diminution de la dépense obèrent la croissance. La crise, cette année, s’étendra à toute l’Europe, y compris les économies performantes du nord. L’Allemagne commence à en subir les effets et parvient à peine à réduire sa dette, bien que ses déficits publics disparaissent,  un progrès que nous n’atteindrons même pas à la fin du quinquennat de François Hollande.

Le président à la ramasse.

Un an après son élection, le président semble encalminé. Dans les sondages, une large majorité de Français lui est désormais hostile. Selon le sondage Ifop-Fiducial-Europe 1, François Hollande lui-même semble très abîmé. Les « mécontents » de son action sont désormais 75 %, dont un noyau de « très mécontents » exceptionnellement haut (45 %). Sur tous les traits d’image liés à son aptitude au commandement, le locataire de l’Elysée obtient de très faibles scores. Seuls 20 % des personnes interrogées estiment qu’il « sait où il va », 18 % qu’il peut « rassembler », 14 % qu’il a de l’autorité. Et lorsque l’institut refait le match du premier tour de la présidentielle de 2012, le résultat est impitoyable. Nicolas Sarkozy obtient 30 % des voix (contre 27,18 % le 22 avril 2012), tandis que François Hollande fait jeu égal avec Marine Le Pen, à 22 % (contre 28,63 % pour le premier, 17,9 % pour la seconde). On voit à qui profite le plus la médiocrité du pouvoir actuel.

La faute à la crise économique, diront les indulgents, mais pas seulement. Notre pingouin manque de relais solides sur lesquels s’appuyer. Quand ils ne sont pas inexistants, beaucoup de ministres sont indisciplinés. Les parlementaires n’hésitent pas à contester les choix gouvernementaux, à commencer par Claude Bartolone, le président de l’Assemblée. Et le PS dirigé par l’ectoplasme Désir est incapable de faire son travail de pédagogie.

La France, risée de l’Europe et maillon faible.

Le crédit de la France est ruiné : Bercy transmet ses prévisions de croissance pour 2014, elles sont aussitôt contestées de l’intérieur même par nos instances financières. Lors de sa confession télévisée, l’ancien ministre a glissé une petite phrase ambiguë – « j’ignore quel était le degré de connaissance » de François Hollande –, utilisée par l’UMP pour interpeller aussitôt le Premier ministre à l’Assemblée. L’affaire Cahuzac continue de tout polluer. Et, dans l’opinion, ce sont les opposants au mariage gay qui semblent tirer profit du climat électrique qui  s’est installé avec le gouvernement. Le gouvernement veut « parler des sujets qui préoccupent les Français » mais rien à faire, le courant ne passe plus.

Notre pays donne actuellement l’étrange spectacle du déchirement sur des problèmes secondaires (corruption, voyeurisme patrimonial, mariage homosexuel), alors que l’économie et l’emploi ont atteint la cote d’alerte. La faute à un pouvoir qui n’arrive pas à fixer un cap et à s’y tenir : entre la politique de la demande qui ne peut s’accommoder des lourds prélèvements sur le pouvoir d’achat et celle de l’offre qui ne peut se déployer dans un climat alimenté par les philippiques consternantes contre les entrepreneurs, bien malin qui pourra déterminer où est le choix. Ce n’est ni l’une, ni l’autre. Voilà pourquoi notre pays s’enfonce.

La question est : combien de temps ça peut durer ?

 


LA REVUE D’ARCHIBALD

Archibald en colère

Où est donc passé Montebourg ?

Pétroplus : liquidée !

Florange : les fourneaux sont éteints !

Armor Lux : l’entreprise perd son marché d’habillement de la police !

Le Ministre de l’affaissement productif jugé sur ses résultats : lamentables évidemment !

Confession : pathétique ? Non, médiatique, l’interview du pinocchio du budget. Cahuzac a commis une prestation millimétrée où l’assurance tenait lieu de son arrogance de naguère. De quoi faire pleurer la bergère dans les chaumières ! Mais on n’est guère avancé. Son pardon, on s’en tape, c’est pas nos oignons.

Fronde : le président de l’Assemblée part en guerre contre le projet de loi strip-tease pour les députés. Il semble qu’il soit assez suivi. Bartolone aurait-il d’autres ambitions ou simple barricade pour protéger son siège ?

Réserve : finalement la réserve parlementaire qui permet à chaque député d’attribuer des subventions aux projets de leur circonscription est maintenue. Sa suppression aurait été incompréhensible pour les députés, et ceux du PS en premier. C’était se tirer une balle dans le pied. (Il faut savoir tout de même que son utilisation est très contrôlée et que le député n’est jamais dans le circuit financier quand il fait une attribution).

Charge : comme les mots sont choisis par nos médias ! Quand Monseigneur Vingt-Trois s’exprime en dénonçant le « mariage pour tous » et la précipitation du vote, c’est une « charge » ! Pour moi, ce n’est que du bon sens exprimé clairement et sans agressivité. Il est dans son rôle. Est-ce trop de l’accepter ? Apparemment le bon sens devient une denrée subversive dans notre bon pays de France.

Tout faux : Mosco a présenté un scénario devant les instances européennes pour le retour à l’équilibre de nos finances publiques qui est contesté par les instances les plus éminentes : le FMI et dernièrement le Haut Conseil des Finances Publiques présidé par …Didier Migaud. Notre « grand » argentier n’a décidément pas la cote !

Feydaux : c’est à une scène de théâtre de boulevard à laquelle on a assisté lors du Conseil national du PS. Notre sombre Ayrault a été « exfiltré » in extremis juste avant l’arrivée de la tonitruante délégation des ouvriers de PSA, qui se sont fait applaudir par les délégués de la gauche du parti qui n’en demandaient pas tant. Il avait pourtant là une bonne occasion d’expérimenter son art du « dialogue social », le petit donneur de leçon nantais.

Factieux : les CRS ont dû s’opposer à l’entrée dans l’Assemblée nationale de personnages dangereux et prêts à tout. Pensez-donc, il s’agissait de députés de l’opposition sortis soutenir les manifestants opposés au projet de loi sur le mariage homo ! Valls, un facho qui cache de moins en moins son jeu. Plus facile de s’en prendre à des élus qu’à des dealers ou des voleurs à la tire !

Simplification : le choc pour l’instant c’est l’adoption à l’Assemblée Nationale par le seul PS d’une loi de réforme du scrutin des conseils généraux instituant un binôme homme-femme par canton, rejetée trois fois au Sénat. Le Conseil constitutionnel jugera !

Communarde : c’est en chantonnant le temps des cerises, chanson des communards de Paris que la Taubira-dégout à entamer la seconde lecture de la loi sur le mariage homo. Une provocation qu’elle poursuit en traitant de « factieux » et de « cracheurs de haine » les manifestants qui crient leur opposition. Elle insulte le peuple de France. En d’autre temps, elle aurait fini la tête tranchée et on aurait brûlé sa maison et jeté ensuite du sel sur le sol (C’est ce que Danton, partant à l’échafaud avait promis à Robespierre). Elle ne se rend même pas compte que c’est elle qui sue la haine par tous ses pores.

Insultes : le sombre Ayrault a perdu ses nerfs et a insulté l’opposition. Faute d’arguments, il n’a pu que vociférer contre les députés UMP, remâchant toutes les affaires qu’ils ont instrumentalisées contre Nicolas Sarkozy : Karachi, Bettencourt, sondages… Qui salit ? Qui insinue ? Qui dénigre ? A le voir s’agiter, on a envie de chanter « si j’avais un marteau… »

Triste gouvernement !

                               Mille sabords !

 

 

 

 


RIEN NE VA PLUS !

Roulette

Au moins si on était au casino, on aurait une chance de gagner : « rose, impair, passe et manque ! » Mais on n’est pas au casino. Néanmoins, les Français ont découvert qu’on pouvait être ministre de gauche et multimillionnaire. Pour des gens qui n’aiment pas l’argent et qui matraquent d’impôts, ça fait désordre. Mais cet effeuillage nous montre aussi de drôles de patrimoines : aucun n’a investi dans l’économie réelle. Idéologie ou prudence en ayant conscience des dégâts qu’ils occasionnent avec leur politique ? L’immobilier a leur préférence et pour certains, l’investissement est même concomitant avec leur entrée au gouvernement. De quoi les obliger à rester même s’ils ne sont plus d’accord… Mais laissons là ce chapitre.

Que voulait-on prouver ? On cherche encore, alors que les journaux rivalisent d’imagination pour ironiser sur le strip-tease gouvernemental. Si nos gouvernants avaient voulu « désespérer Billancourt » comme on disait autrefois, ils ne s’y seraient pas pris autrement. Même si la fortune étalée n’est pas exagérée, elle est quand même notablement au-dessus de la moyenne du bon peuple. Ce n’est pas anormal sauf pour ceux qui croient dur comme fer à l’égalitarisme. Le plus étonnant, c’est la situation de notre grand argentier : serait-ce une cigale ? Si c’est le cas, ce n’est pas rassurant pour nos finances, s’il les gère comme les siennes. Enfin, il y a de quoi susciter l’envie  ou l’amertume. D’autant plus que le strip-tease ne supprime pas le soupçon. Comment vont-ils prêcher la rigueur maintenant ? Mais que je suis bête ! Il n’y a pas de rigueur !

Pendant ce temps, nous découvrons que nos prisons sont des passoires grâce au laxisme imposé par Mme Taubira, que nos musées sont le terrain d’action favori des petits malfrats de la pègre roumaine qui y imposent leur loi et pillent les visiteurs avec une préférence pour les touristes. La rue et le métro ne leur suffit plus. Il faut dire que les forces de l’ordre sont fort occupées à surveiller et empêcher de nuire ces dangereux individus qui manifestent contre le mariage pour tous. Jugez-vous-mêmes : près de 70 jeunes ont été placés en garde à vue pour avoir tenté de camper pacifiquement devant l’Assemblée nationale, dimanche dernier.  Cela rejoint ce père de famille emmené au poste pour s’être promené dans le jardin du Luxembourg habillé d’un t-shirt au logo de la manif’. Mais quand ce sont des salafistes qui manifestent devant l’ambassade des Etats-Unis, il n’y a pas de garde à vue … Deux poids, deux mesures. Il ne fait pas bon être blanc et chrétien de surcroît, avec la police de Mr Valls !

Et pour les impôts, ça ne va pas s’arranger non plus. Le journal « les Echos » d’hier nous dévoile ce que Bercy nous concocte pour 2014. Déjà que ce ne sera pas triste à l’automne de cette année, quand les feuilles vont tomber, nous apprenons que nous ne serons pas à l’abri non plus en 2014. Les impôts, toujours, encore et encore. Après 20 milliards de plus en 2012, 24 en 2013, ce sera 10 milliards minimum en 2014. Le pacte de compétitivité est totalement annihilé par les nouveaux prélèvements. La dépense publique diminue dans le sens où elle augmente moins vite (!!!)  et les ménages supporteront 2,2 milliards de cotisations familiales, la hausse des cotisations retraite, 3,6 milliards de taxes écologiques, sans compter la taxe à 75% avec une assiette très large. Tout cela sur la base d’une croissance de 1,2% qui n’a aucune chance d’être atteinte. Ce qui évidemment conduira à rechercher de nouvelles recettes pour compenser le manque à gagner. Tout comme le 0,1 % de cette année qui est en train de se transformer en récession… Jamais le prélèvement des dépenses publiques sur le PIB n’aura été aussi élevé : 44,9% en 2012, 46,3% en 2013 et 46,5% en 2014 ! Nous ne sommes pas sortis de l’auberge !

Machiavel est à la manœuvre. Nous n’avons pas fini d’entendre des discours du « prince » sur les grands principes, les certitudes inoxydables de Mme Belkacem et les rodomontades du sombre Ayrault.

Pauvre France ! Oui, pauvre France ! De plus en plus pauvre !

 


UNE POLITIQUE BATIE SUR LE MENSONGE

  Pinocchio

« On ne nous dit pas tout ! » aurait dit « Radio Bistro ». Non seulement, mais en plus on nous ment. Le mensonge de Cahuzac confine à l’affaire d’état par l’amplitude de ses effets sur la classe politique à commencer par sa partie gauche. Une secousse qui touche d’autant plus qu’elle bouscule les « vertueux » dans leurs certitudes affirmées devant l’opinion publique et dans leur « sainte horreur » de l’argent qui corrompt. Pour laver l’affront et le diluer, autant jeter toute la planète politique dans l’opération de propreté que requiert un tel affront. Il faut rétablir la confiance. Je ne suis pas certain que le fait de publier le patrimoine de chacun des ministres soit le meilleur moyen pour y parvenir. Car au-delà de la curiosité plus ou moins saine que les uns ou les autres auront assouvie à aller « voir », rien ne nous dit que ce qu’on nous donne en pâture est sincère. Rien ne le prouve surtout ! les mauvais esprits y verront une diversion.

Pourtant, si le mensonge sur le compte caché est une imposture de la part d’un ministre qui avait en charge le budget, ce n’est pas le seul qu’il ait commis. Car il a sciemment menti à l’opinion publique quant à la possibilité de ramener à 3% du PIB le déficit en 2013. Un journal satirique affirme même que ç’aurait été sur ordre de l’Elysée. Le camouflage des comptes publics est un « mensonge d’Etat », hardiment pratiqué depuis que la gauche est au pouvoir. On pourrait encore prendre l’exemple  des réalités économiques savamment enjolivées comme affirmer que les emplois d’avenir sont un succès alors qu’ils ne décollent pas, ou celui de la prévision d’un taux de croissance hypertrophié (0,8%) comme base du calcul pour le budget de l’année suivante. On est à 0,1% et encore, ce n’est pas gagné. Et que dire du mensonge sur les économies dont on ne voit jamais la réalité venir ? En attendant on a fait prendre aux Français des vessies pour des lanternes.

Le maitre mot du jour c’est : transparence !

Effectivement, la transparence est le prix à payer s’il s’agit d’éviter les mensonges qui sapent la démocratie. Mais alors, il faut qu’elle s’applique à tous les sujets.

Quand le ministre de l’Economie s’exprime, il ment comme il respire. Il ment sur les perspectives, il ment sur les réalités. Enjoliver, gonfler, peindre en rose pour mieux faire passer la pilule ou faire oublier aujourd’hui en faisant rêver à demain qui sera meilleur : bien sûr c’est faire de la politique. Sauf que la situation de la France est bien trop dégradée pour rester dans le déni perpétuel des effets néfastes d’une politique qui nous emporte vers le gouffre. Le ministre de l’économie qui a bataillé de longs mois sur de fausses certitudes est-il encore crédible ?

Ainsi on oublie de nous dire que le coup de pouce de 0,6% accordé au sacro-saint SMIC, décidé l’été dernier, a conduit à supprimer entre 1900 et 2800 postes de travail (estimation OFCE).   

Ainsi, ceux qui veulent faire croire que la France vit une cure d’austérité dont il faudrait sortir ne disent pas la vérité. L’écart entre les dépenses et les recettes publiques s’élèvera cette année à environ 80 milliards d’euros et nous battons des records tant dans les prélèvements obligatoires que dans les dépenses collectives.

Ainsi, la situation financière des entreprises françaises est nettement moins bonne que ne le laisse croire le discours opposant leurs profits soi-disant mirifiques à la dégradation du pouvoir d’achat des ménages. Selon l’étude très détaillée qui vient d’être divulguée par Bruxelles, leurs marges sont les plus faibles de la zone euro.

On sait qu’une croissance zéro ne permet pas d’envisager des créations d’emplois sur le marché du travail. Alors à quoi bon nous bercer d’illusions sur une inversion de la courbe avant la fin de l’année. Tout faire pour y parvenir, ce ne peut donc être que d’en subventionner à coups de financements publics : le coût s’entend en milliards d’euros supplémentaires.

Ainsi, l’idée selon laquelle la crise ressemble aux précédentes et donc qu’il suffit de se contenter des remèdes classiques ne résiste pas à l’examen. Fin 2013, le niveau d’activité économique (PIB) sera encore moins élevé que celui atteint début 2008, six ans plus tôt. Un tel phénomène, ce n’était jamais arrivé.

« Le plus grand dérèglement de l’esprit, c’est de croire les choses parce qu’on veut qu’elles soient, et non parce qu’on a vu qu’elles sont en effet » disait Bossuet. On y est ! Seulement, les faits sont têtus,  mais le déni de réalité continue de sévir dans la tête de nos gouvernants. Il n’a donc pas fini de faire des ravages. Mensonge idéologique, mensonge par omission, mensonge par illusion… ainsi du véritable handicap de notre compétitivité, ainsi du climat si défavorable à l’entreprenariat, ainsi de la folie fiscale, autant de tabous contre-productifs qui ne sont pas près d’être levés. Sauf à leur faire suivre une psychanalyse, seul moyen de lever leurs inhibitions !

Le mensonge d’Etat n’est pas nouveau.

Jamais il n’avait pris une telle ampleur. La transparence qu’on nous propose, à grand renfort d’appels à la vertu et à la morale, n’est qu’un paravent d’autant plus inutile qu’il entend se servir d’une classe politique réputée comme une des plus honnête du monde.

Alors, rétablir la confiance ?  Sortir du mensonge et prendre la réalité à bras-le-corps.

 


LE BOUFFON NE FAIT PLUS RIRE

Hollande fiasco

On a envie de dire : « ça suffit ! ». La France tombe dans l’hystérie collective à force de nier la réalité et pour les dirigeants et l’opinion d’être incapable de l’affronter. Un gouvernant était corrompu et menteur : cela arrive partout et dans tous les camps. Il est poursuivi et sera condamné. Nul n’est besoin de nous sortir tout un arsenal législatif pour accentuer encore un peu plus la chappe qui pèse sur la liberté des Français. Notre pays n’est-il pas suffisamment un univers de contraintes qu’il faille en rajouter ? Et que nous propose-t-on ? Le pire des voyeurismes : tout le monde à poil et gare à celui qui aura la verge trop longue ou à celle qui aura les seins trop arrogants… La gauche nous gratifie d’un exercice dans lequel elle excelle : « montre-moi ce que tu as dans ta gamelle, et gare à toi si tu as plus que moi ! » Dommage que certains à droite se soient vautrés immédiatement dans cette exposition indécente. Il paraît que c’est le prix à payer pour réconcilier les Français avec la classe politique et faire litière du « tous pourris ! ». La ficelle est un peu grosse.

Pas besoin de moralisation !

D’abord parce que notre classe politique est constituée à 99% de gens honnêtes. C’est une certitude que les affaires en cours ne doivent pas occulter, même si les médias se précipitent dessus pour en faire leurs choux gras. Parce que depuis vingt ans, les lois successives ont considérablement limité les moyens de frauder et de s’enrichir, et particulièrement au niveau national. Reste qu’un voyou sera toujours un voyou.

Alors pourquoi tout ce chambard ? L’évidence, c’est que le pouvoir a de bonnes raisons de faire de l’affaire Cahuzac un cas exemplaire en entonnant les trompettes de Jéricho. C’est d’abord un moyen de faire oublier sa propre responsabilité d’avoir mis à un poste aussi emblématique un personnage qui se révélera est le dernier des dissimulateurs. C’est ensuite le souci de reprendre la main en se parant de toutes les vertus alors que la crise de confiance bat son plein. C’est enfin une nécessité intellectuelle pour effacer l’affront fait au « socialisme », car celui-ci se veut être une morale avant d’être une politique.

Assez de leçons de vertu !

Le socialisme est irréalisable en tant que politique. C’est la deuxième fois en un demi-siècle que les Français en font l’amère expérience. C’est bien pourquoi il envoie partout des clercs pour nous faire la morale. Le Parti socialiste est un parti de prêtres : il suffit pour cela de se référer aux discours de Ségolène Royal (grande prêtresse inspirée et habitée), de François Hollande (morceau choisi sur la Finance) ou d’Harlem Désir. Ils excellent à prendre des airs indignés et inspirés et ils ont un art consommé de la condamnation, de l’indignation, de la censure, du bannissement, de l’anathème, de la mise à l’index voire même de la malédiction. Rappelez-vous les séances de l’Assemblée nationale au moment de l’affaire Woerth. Et comme la plupart des journalistes sont socialistes, nous entendons toute la sainte journée des leçons de vertu.

L’intensité du scandale vient donc du fait que le corrompu sort des rangs des professeurs de vertu, dont le discours sur la vertu représente la seule spécificité. On comprend que ça fasse désordre. Il faut donc conjurer ce mauvais coup par un arsenal répressif. Pourtant  si la faillite de Jérôme Cahuzac n’est que « la défaillance d’un homme » comme l’affirme le Président, qu’est-ce qui, alors, justifie un dispositif s’appliquant à tous, élus et gouvernants ? Tant pis si du coup, tout le monde est mis dans le même sac. Cependant, on ne le dira jamais assez, la morale est faite d’abord pour s’appliquer à soi-même. C’est bien pour cette raison qu’il y a des bo-bo : ces gens qui prêchent en permanence aux autres ce dont ils s’exemptent eux-mêmes. Cahuzac n’en est qu’un exemple exacerbé. Sauf qu’il n’y a pas de bo-bo de … droite.

Les paradis n’existent que par l’enfer !

L’opération transparence de la vie politique n’est donc qu’une diversion justifiée par la « morale » mise en cause par un seul. Il est permis de voir dans cette exigence de transparence ultime une régression démocratique, un oubli de cette vertu originelle du gouvernement par le peuple qui consiste à juger les élus non pas pour ce qu’ils sont ou ce qu’ils ont, mais pour ce qu’ils font. On va donc amplifier l’enfer pour lutter contre le paradis. En ne se posant jamais la bonne question : « les paradis fiscaux n’existent-ils pas à cause des enfers ? » à tel point que même dans l’entourage du chef de l’état on trouve des personnes qui pratiquent des opérations financières complexes (légales ?) dans les paradis fiscaux et des boites postales installées aux iles Caïmans. Curieuse façon d’un ancien inspecteur des finances… Ces cas ne sont pas isolés, il ne faut pas être naïf. On ne tardera pas à découvrir qu’il y en bien d’autres. Pour la simple raison que notre pays est devenu un enfer fiscal pour ceux qui créent la richesse, qui travaillent et gagnent de l’argent, pour ceux qui épargnent et veulent transmettre un patrimoine à leurs enfants.

Un pays qui marche sur la tête qui lance une vaste offensive contre les paradis fiscaux et se comporte en paradis fiscal pour des investisseurs qataris aimablement exonérés de toute plus-value immobilière, où l’on ne comprend plus qu’un patron puisse avoir 130 millions d’euros mais où l’on n’est pas choqué que quelqu’un puisse gagner la même somme à un jeu de hasard ou en jouant au foot…

Mais pendant ce temps-là, on ne s’occupe pas du chômage qui continue à faire ses ravages et quelles solutions nous sort-on en urgence ?

Mais pendant ce temps-là, on ne fait pas les réductions de dépenses publiques sans lesquelles le pays ne se relèvera pas.

Mais pendant ce temps-là l’économie continue de s’effondrer rendant chaque jour plus illusoire la reprise de la croissance.

Le pingouin, dans l’étrange lucarne, avait beau avoir les lèvres pincées du gourou offensé pour nous annoncer son attirail de décisions qui ne changeront pas grand-chose, sauf à dépenser des euros qui seraient bien utiles ailleurs, il ne convainc plus. Il serait temps qu’il dégage. La fête a assez duré ! Il nous fatigue !

 


L’ONDE DE CHOC DU CAS CAHUZAC

 

Cahuzac

Evidemment, il y a le mensonge. Un vrai mensonge, un gros mensonge, droit dans les yeux, dont les images tournent en boucle pour que nous puissions bien nous en imprégner. Comme si nous n’étions pas suffisamment sidérés qu’un tel aplomb puisse exister. En plus commis par le ministre du Budget au moment où le budget est affaire d’Etat plus que tout. Alors le mensonge d’un homme devient mensonge d’Etat. C’est la suite qui ne va pas ! Révèle-t-il comme on voudrait nous le faire admettre à la fois l’insalubrité politique de la France et la constitution d’une nouvelle nomenklatura qui se croit tout permis et notamment de faire ce qu’elle prétend anéantir. Jérôme Cahuzac ne serait pas un cas isolé ? On apprend aussi que l’ex-trésorier de la campagne de François Hollande en 2012 a créé deux sociétés aux îles Caïmans pour des marchés avec un partenaire chinois : il faudrait d’urgence trouver quelqu’un qui aille expliquer à Arnaud Montebourg l’on peut être de gauche et adorer la mondialisation ? L'ironie est tentante. Mais cela entache-t-il la classe politique toute entière ? C’est ce que voudraient nous faire croire les deux clowns qui nous gouvernent et leurs comparses pour s’exonérer de la responsabilité de fréquentations qui ne correspondent vraiment pas aux discours qu’ils tiennent. Le strip-tease fiscal qu'ils proposent ne constituera jamais un brevet d'intégrité et d'honnêteté. Le pingouin veut de la "transparence" : avec le sombre Ayrault, il est servi.

La réalité, c’est que des milliers de Français fuient le délire fiscal.

Il y a peut-être encore au gouvernement ou parmi les élus des Français qui, comme beaucoup d’autres, ont ou ont eu, un compte occulte à l’étranger. La réalité c’est que de très nombreuses familles, des milliers probablement, détiennent encore des sommes plus ou moins importantes accumulées à l’étranger depuis longtemps, pour des motifs divers et pas seulement fiscaux. Il ne sert à rien de le nier. Et à vouloir spolier les titulaires de ces comptes pour prix de leur faute, ceux-ci quitteront la France ou enfouiront leurs fonds encore un peu plus profond. D’ailleurs, il y aurait moins d’argent dissimulé si ceux qui le possèdent étaient moins taxés en France, s’ils y étaient moins vilipendés aussi pour leur fortune. Il vaudrait bien mieux profiter de l’occasion pour permettre à tous ceux qui ont encore des comptes à l’étranger de les rapatrier dans des conditions raisonnables, alors que désormais ils n’osent plus s’aventurer dans ces démarches, après que Bercy a supprimé l’anonymat et fermé l’accès à sa cellule dédiée à cet effet. S’il était proposé, par exemple, que toute régularisation engagée dans l’année soit traitée dans un délai court et à un coût égal à 50 % des revenus (intérêts, dividendes, plus-values) réalisés sur ces comptes depuis 2006, une telle mesure pourrait rapporter des milliards d’euros. Le budget français profiterait mieux de telles mesures concrètes que d’imprécations tonitruantes contre des pratiques surannées et irrégulières, mais courantes jusqu’à ces dernières années. N’est-ce pas le bon moment pour récupérer des sommes importantes tout de suite et élargir l’assiette fiscale pour l’avenir ? La politique et la morale ne trouveraient-elles pas leur compte à parler et à régler ouvertement ces questions qui fâchent ?

C’est aussi le symbole de l’échec d’une politique.

Car l’affaire Cahuzac intervient au pire moment. Celui où la France a besoin de rassembler ses forces pour rester dans la course de la mondialisation et trouver un minimum de consensus pour lancer les réformes nécessaires. La hausse massive des impôts décidée depuis l’été dernier s’est révélée contre-productive avant même que certaines mesures n’entrent en vigueur – le relèvement de la TVA en 2014. Chacun a-t-il conscience que la machine économique fait du surplace et même qu’elle a légèrement reculé ? Cela n’était pourtant jamais arrivé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette politique désastreuse avait néanmoins un semblant de justification si, pour redresser les comptes, une remise en ordre des dépenses publiques était en même temps engagée. Mais cela n’a pas été le cas jusqu’à présent. Alors nul besoin d’être grand clerc pour comprendre que l’opinion sera peu conciliante pour accepter des nouvelles augmentations d’impôt, diminuer les allocations familiales ou autres aides, quand Le ministre du Budget cachait de l’argent à Singapour… Un raccourci qui n’a aucun sens économique mais alimente les mouvements d’humeur de nos concitoyens. La question qui se pose est moins celle du petit jeu du « qui savait quoi et quand » que celle du climat délétère actuel, qui est une catastrophe pour la confiance, sans laquelle il n’y aura tout simplement pas de rebond. Il ne faudrait pas non plus que cette situation  donne des ailes à ceux qui pensent que le moment est venu de renoncer aux efforts, notamment en faveur de la compétitivité, déjà trop limités à l’heure actuelle. C’est sans doute le pire qui pourrait arriver : croire que l’on pourrait s’en sortir sans effort.

Les populistes sont en embuscade.

Il y a un autre danger. A vouloir jeter l’opprobre sur tous les élus, comme le fait Mélenchon, et comme s’y emploie dans un autre registre l’exécutif, on apporte de l’eau au moulin du populisme. Tout populisme, quelle que soit sa couleur, repose sur trois piliers : un programme démagogique, un ton tonitruant, un rejet hargneux et méprisant du « système » politique. L’occasion est trop belle. Pendant la campagne présidentielle, le candidat Jean-Luc Mélenchon avait annoncé une « opération nettoyage » contre le Front national et traité Marine Le Pen de « semi-démente ».Aujourd’hui il prêche pour un « grand coup de balai ». Mais à qui ce discours profite-t-il ? Même si ce constat fait hurler d’indignation ses partisans, on peut affirmer que le leader du Parti de gauche apporte de l’eau au moulin du FN. La récente élection législative partielle dans l’Oise n’en est qu’un signe parmi d’autres. Il existe des différences entre le programme du FN et celui de Mélenchon mais le citoyen lambda retient surtout leur condamnation commune des politiques nationale et européenne, la violence du discours et la diatribe contre la classe politique – le « tous pourris » (ou « tous salopards »). Sur ces deux points, tout se passe comme si Marine Le Pen avait sous-traité le travail à Jean-Luc Mélenchon : elle-même a adopté très adroitement un ton beaucoup plus modéré, pour accélérer la banalisation de son parti. Elle évite même les excès du discours « antisystème ». Pour résumer, on pourrait dire que Mélenchon amplifie les mécontentements et « chauffe la salle », mais c’est Marine Le Pen qui recueille les applaudissements…

Avec tout ce spectacle, on entre dans la catégorie « tragédie ». Car on meurt tous à la fin.

 


ARCHIBALD SE LACHE

Archibald en colère

SUR L’INTERVIEW :

Socialiste/pas socialiste : Hollande non/ Ayrault oui ! Donc nous avons un président de tous les Français et un ministre que pour les socialistes. Intéressant, non ? Comme ça, il pourra (peut-être) ouvrir au centre pour protéger sa place…

Oubliettes : même pas une allusion au sombre Ayrault. Faut-il qu’il soit nul pour ne pas être mentionné au moins une fois par son patron. L’intéressé feint l’indifférence.

285 : c’est le nombre de « je » prononcés. Comme retour au pouvoir personnel, c’est réussi. La présidence est de plus en plus normale. Mais c’est l’autorité du faible. Le roi au moins disait « nous voulons ».

Retraites : il faudra allonger la durée de cotisation à cause de l’allongement de la vie. Quelle découverte ! Le sombre Ayrault précise aussitôt, pour éteindre l’incendie à gauche : « on ne touchera pas à l’âge », c’est tabou. Sauf que l’allongement de la durée de cotisation ne suffit pas. Il faut les deux.

Chômage : il a une boite à outils. On savait bien qu’il bricolait. Dans sa boite, il manque apparemment un détecteur de mensonges.

Cumul : la loi sur le non cumul attendra 2017. Ben tiens, s’il fallait choisir entre leur mandat de maire et celui de députés, beaucoup choisiraient le premier ce qui ferait beaucoup de partielles perdues d’avance et le risque d’un changement de majorité…

Réactions : la plus niaise, celle de Désir qui voit dans son pingouin « un point d’appui des peuples » ; la plus drôle, celle de Méluche : «  l’Elysée est enlisé » ! ; la plus ambiguë, celle de Bayrou qui prêche pour avoir la place de PM.

Total : 66% des Français pas convaincus.

ACTU DE LA SEMAINE :

Recalé : Peillon et sa réforme ne font pas recette. Seulement 22,5% des élèves seront concernés à la prochaine rentrée. Les élus locaux préfèrent attendre après les municipales.

François : notre nouveau pape se veut être celui des pauvres. Le nôtre se veut à son service comme principal fournisseur.

Douche : elle est plutôt froide pour l’exécutif. La pluie de statistiques est même glaciale : recul de la consommation des ménages, dérapage du déficit 2012 plus fort que prévu, dette qui explose et dépasse 90% du PIB, baisse du pouvoir d’achat pour la première fois depuis 30 ans. C’est ça le changement !

Playmobile : le vrai, ne s’est jamais aussi bien porté. Lui, il échappe à la morosité avec 591 millions de Chiffre d’affaire et 61 millions de boites vendues.

Non lieu : c’est ce que s’apprête à requérir le procureur du tribunal de Bordeaux dans l’affaire Bettencourt en faveur de Nicolas Sarkozy. On saura vite si les juges poursuivent autre chose que des faits …

CAHUZAC :

Savait pas : si c’est vrai, c’est pas croyable. Si ce n’est pas vrai, c’est un scandale. Dans les deux cas, l’exécutif n’est pas crédible.

Corde raide : compliquées les explications de Mosco. A-t-il voulu aider à blanchir son ministre du budget ? Le doute subsiste. Au bout : la démission.

Magister : les socialistes toujours donneurs de leçons viennent de tomber du socle sur lequel ils campaient : celui de la morale. Cela n’étonnera que les naïfs. Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Il y a des véreux et des cons dans tous les partis. Il y a aussi beaucoup d’élus honnêtes. Simplement l’humilité et la modestie manquent trop souvent dans le débat politicien.

Nouveau jeu : c’est le « fais moi peur ! » du dictateur coréen qui menace d’un tir nucléaire les Etats-Unis. Le pire, c’est qu’il est capable de le faire. Les images qui viennent de ce pays font frémir tant elles rappellent l’époque de la guerre froide et celles des parades sur la place rouge. Pauvre peuple martyrisé sont le régime sert encore de référence à quelques illuminés chez nous.

 

                                                                       Tonnerre de Brest.

 

 


LA GAUCHE, LA MAIN DANS LE (CAHU)ZAC

  Cahuzac

Le cas Cahuzac met la « république exemplaire » dans le caca (tout court). Décidément, les mauvaises nouvelles s’accumulent pour le pingouin de l’Elysée. Rendez-vous compte, si même les Ministres de gauche se mettent à avoir des comptes en Suisse comme les riches tant honnis, c’est que tout est foutu ! Les moralisateurs toujours prêts à donner des leçons de morale républicaine viennent d’en prendre un bon coup dans la calebasse.

C’est qu’ils sont confrontés à la situation inédite d’un Ministre parjure qui a protesté devant les plus hauts instances du pays et devant la représentation nationale d’une innocence aujourd’hui démentie par des aveux tardifs. C’est évidemment très grave. Car le scandale tient au fait que le Ministre en question n’est pas n’importe lequel : celui du budget, en charge de la lutte contre la fraude fiscale. Et il rejaillit inévitablement sur l’exécutif mais aussi sur l’ensemble des élus que le citoyen lambda aura vite fait de mettre dans le même panier des « tous pourris ».

Et, comme de bien entendu, la gauche va nous surjouer la pucelle outragée en poussant des cris d’accusation et de protestation bien véhéments, ne serait-ce que pour couper l’herbe sous le pied à ceux bien légitimes de l’opposition. On l’a bien vu cet après-midi avec le sombre Ayrault qui n’a pas hésité à prendre le costume du chevalier Ajax et à faire un cours de morale républicaine. C’est osé, mais que pouvait-il faire d’autre pour qu’on oublie ses turpitudes ? Car bien des questions se posent sur les limites du mensonge, malgré le déluge de communication dans des médias peu curieux et souvent complaisants, pour circonscrire le péché.

Cet épisode affaiblit encore un peu plus le pouvoir socialiste. Les Français ne croient pas un mot des explications données, il suffit de voir les sondages instantanés. L’opposition républicaine ne doit absolument pas laisser le champ libre de la protestation, sinon c’est le Front National à qui le crime va profiter. Nous attendons qu’elle soit féroce et impitoyable avec ces faux redresseurs de torts qui n’ont pas hésité, naguère, à harceler Eric Woerth , dans des conditions proches de l’ignominie.

Ce qui m’étonne le plus, c’est que personne ne pense à souligner l’essentiel, qui est le fond du problème : pourquoi, même quelqu’un comme Cahuzac a-t-il eu recours à un compte en Suisse ? Il est temps de remettre en cause une fiscalité  délirante et confiscatoire qui fait que les fortunes qui restent en France se comptent sur les doigts d’une main, qui fait que les beaux immeubles de l’avenue Foch appartiennent à des étrangers, émirs ou autres, que nos crus prestigieux du bordelais sont achetés par des Chinois… sans parler de nos grands hôtels de prestige. Comment se fait-il qu’il n’y ait plus en France de gens assez riches pour  investir dans le patrimoine de luxe ? Notre pays attire les investisseurs, nous dit-on. La belle affaire, ceux-ci ne s’investissent pas majoritairement dans les entreprises pour créer des richesses et des emplois, mais dans notre patrimoine pour en tirer le meilleur et l’emporter chez eux.

Voilà qui devrait ouvrir les yeux. Sauf que la gauche a des œillères et préfère continuer la chasse aux riches, puisque être riche c’est forcément immoral !  Ce n’est pas avec la taxe à 75% qu’on va progresser.

 


L’IMPASSE HOLLANDE

 

Hollande fiasco

Depuis presqu’un an maintenant, la France s’est engagée dans une impasse. L’intervention du président l’a mis involontairement en lumière sans son intervention jeudi dernier.

Quand un gouvernement manque d’axe clair, les événements décident pour lui. Il est impuissant à court terme pour inverser la tendance, et d’ici la fin de son mandat, s’il garde la même ligne politique, le pays continuera de s’enfoncer. Parce que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. La période que nous traversons, que l’on appelle « crise », mais qui est en fait une mutation mondiale profonde avec de nouveaux équilibres entre les continents, devrait nous obliger à adapter notre modèle économique et social.

Les recettes du siècle passé.

Ce n’est pas en appliquant les recettes du siècle passé de la gestion administrative de l’économie par l’Etat qui nous permettra de faire face. On constate que la recette keynésienne de relance de l’économie par la consommation en injectant de l’argent public ne fonctionne pas. Pour deux raisons : d’abord, nous sommes obligés d’augmenter les prélèvements et d’emprunter pour le faire et donc nous aggravons notre endettement en diminuant notre compétitivité, et ensuite nous ne produisons plus en grande partie ce que nous consommons ce qui conduit à aggraver notre balance commerciale, autre source d’appauvrissement. Quoi qu’on en dise, même avec un ministre du Budget encensé pour son réalisme économique, Jérôme Cahuzac, le « démissionnaire » n’a pas réussi à éviter une nouvelle dérive du déficit et à engager de réelles économies structurelles.

J’avais annoncé, comme d’autres, qu’avec les décisions prises en juillet 2012, complétées par le vote du budget 2013, en faisant peser l’effort d’ajustement du déficit essentiellement sur l’impôt alors qu’il aurait fallu privilégier les économies sur les dépenses, on planterait l’économie. C’est ce que constate aujourd’hui l’OCDE : nous sommes entrés en récession au 4ème trimestre 2012 avec – 1,2% de recul du PIB, et un – 0,6% au 1er trimestre 2013.  Les impôts ont fait chuter le pouvoir d’achat et la chasse aux riches a découragé l’investissement et provoqué un choc de thésaurisation. Quand on fait tout à l’envers, il ne faut pas s’attendre à des miracles. Surtout quand on s’accroche aux mêmes vessies pour en faire des lanternes : ainsi de la taxe à 75% qui est destinée maintenant aux entreprises qui n’en demandaient pas tant. On affirme vouloir les soutenir en paroles, mais les actes font le contraire.

La boite à outils, c’est du bricolage.

Vouloir susciter l’espoir avec la « boite à outils » pour enrayer le chômage, relève de la même imposture. Celle-ci ne contient en effet que des recettes éculées qui créeront de l’emploi artificiel soutenu par la dépense publique, et en quantité forcément limitée face à un océan de suppressions d’emplois. Comment les Français pourraient-ils croire de telles fariboles ? Car c’est bien du bricolage qu’on leur propose.

Mais l’hôte de l’Elysée peut-il changer de logique économique ? Prisonnier de sa majorité, Le « grand méchant flou » n’a guère de marge de manœuvre. Sur sa gauche les communistes et Mélenchon parient sur son échec, faisant le boulot pour Marine Le Pen. Le PS est en plein désarroi, que les atermoiements sur l’application de la taxe à 75% (au foot, pas au foot) ne rassure pas, d’autant plus que le désaveu des Français se creuse sondage après sondage. La grande peur de perdre ses places fortes au moment des municipales commence à faire des ravages dans les rangs des hiérarques du parti. Il ne comprend pas non plus la montée de l’exaspération qui se cristallise dans la foule des manifestants contre le mariage pour tous. Le PS est d’autant plus déboussolé qu’il doit faire face à un choc de réalités pour lequel il n’est pas préparé comme en témoigne le débat sur l’âge de la retraite et la durée des cotisations, un tabou qu’il a du mal à faire tomber. C’est une double décennie de déni qui s’écroule. Dur, dur d’être aux affaires !

Il faudrait renoncer pour de bon au socialisme.

Et pourtant il faudrait d’urgence changer de politique économique. Pour sortir du chômage et relancer l’économie, on n’a pas essayé depuis plus de 30 ans la seule chose qui le permettrait : sortir du socialisme, affirmé quand la gauche est au pouvoir, larvé quand c’est la droite. La preuve : les prélèvements obligatoires et les réglementations n’ont jamais cessé de croître. Le vrai choc serait d’alléger les cotisations sociales de plusieurs dizaines de milliards en finançant cela par la baisse des dépenses publiques. Il faudrait faire le choix de favoriser l’emploi hautement qualifié pour relancer notre industrie. Et dans un premier temps débloquer les embauches là où les besoins existent, sans mobiliser d’argent public. Le plan d’aide au logement va dans cette direction mais il est marqué par l’idéologie et est trop restreint pour avoir un effet salutaire. De nombreux secteurs pourraient être sollicités pour peu qu’on modifie l’environnement réglementaire qui agit comme un frein.

Mais c’est à une nouvelle vague de prélèvements qu’il faut s’attendre, la cible étant les « allocations familiales ». C’est tout ce que le gouvernement a trouvé pour baisser la dépense publique. En fait il s’agit de financer les mesures sociales en faveur des plus démunis…

Le cercle vicieux mis en place va donc continuer d’aggraver la situation. Et notre population active qui va continuer d’augmenter de 0,52%/an jusqu’à 2030 !!!

Nous sommes dans une impasse et les gens qui pilotent n’ont pas de marche arrière.

 


EN ATTENDANT LES CLOCHES…

Paques

Hier soir, je n’ai pas regardé. Et j’ai eu raison car à voir les commentaires, j’aurais perdu mon temps.  Nous avons un gros nul à la tête de l’état, et il a étalé une fois de plus sa nullité, d’abord en transformant les 45 mn initialement prévues en 1H15 d’un entretien dont on peut conclure pour le moins qu’il n’a pas l’esprit de synthèse. Tous les sondages effectués ce matin donnent partout 85% de « pas à la hauteur ». C’est le roi du « flou » et comme dit Martine Aubry, « quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup ! ».

Le Pingouin aurait pu nous faire un mea culpa. Moi, président, je vous avais promis plus de pouvoir d’achat, moi qui ai tant dénoncé sa baisse quand il augmentait, mais pour la première fois depuis 30 ans, il baisse vraiment. Moi président, je vous avais promis plus d’emplois, mais depuis que j’ai mis en place ma politique, le chômage explose comme jamais. Moi, président, je vous avais promis de redresser le pays en faisant payer les riches pour faire reculer le déficit du budget et la dette, mais le déficit augmente, l’objectif pour fin 2013 ne sera pas tenu et la dette continue de croître pour atteindre 90% du PIB. Moi, président, je vous avais promis d’apaiser la société mise en tension par les provocations inqualifiables de Sarkozy, mais j’ai jeté dans la rue 1,5 million de Français à cause d’une loi stupide sur le mariage voulue par une infime minorité capricieuse. Moi, président, je vous avais promis de renégocier le traité de stabilité pour y ajouter un volet « croissance », mais c’est le texte initial que le parlement a dû entériner faute d’avoir obtenu la moindre concession de nos partenaires. Moi, président, je vous avais promis de réenchanter le rêve français, mais c’est un cauchemar que je fais vivre à des dizaines de milliers de nos compatriotes privés d’emplois, jetés sur les chemins de l’exil parce que spoliés par le fisc, expatriés volontaires pour cause de désespoir dans un avenir national…

La caste médiatique bien pensante essaie maintenant de nous « vendre » sa ligne sociale-démocrate. Voilà un bien grand mot pour décrire un brouillon de politique économique que François Langlais a bien résumé en « politique du sapeur Camembert », et c’est une insulte à celle qu’ont pu mener des Helmut Schmidt ou Gerhard Schröder. Quand j’entendais Peillon, ce matin, je continuais de penser qu’il est vraiment « impayable ». Ces gens-là prennent les Français pour des billes. Car au-delà du verbe et des intentions, où sont les faits ? On annonce comme une ritournelle la baisse des dépenses, mais si on cherche une mesure qui y corresponde, on n’en trouve aucune ! On annonce une politique en faveur de la compétitivité des entreprises, mais c’est une usine à gaz bureaucratique qu’on met en place en forme de crédit d’impôt, et on continue de charger la barque de leurs impôts, le dernier épisode étant la taxe à 75% qui va finalement leur revenir. C’est Tartuffe doublé de Diafoirus !

Les études d’opinion sont toutes convergentes. La cote du locataire de l’Elysée plonge à n’en plus finir. La question est : combien de temps va-t-il pouvoir tenir ? Que fera-t-il quand arrivé à fin 2013, la courbe du chômage ne se sera pas inversé ?

Il serait temps que le pingouin prenne conscience de la colère qui gronde dans le peuple. Son interview d’hier soir est surréaliste, il masque son impuissance sous une apparence de fausse certitude, qui, comme dans la pièce de Jean Anouilh, attend la croissance comme on attend Godot … qui ne viendra jamais. On a un président qui passe son temps à chercher à passer entre les gouttes, genre où il excelle, alors que nous en voudrions un qui se mouille vraiment !

Mais c’est la trêve pascale. Dimanche les cloches reviennent de Rome avec leur message d’espérance. Nous sommes nombreux à savoir ce qu’on mettra dedans.

 

 

 


ARCHIBALD SE LÂCHE

 

Archibald en colère

Pendant que le pingouin pérore sur la 2 …

Mépris : la marée humaine de dimanche dernier c’est … « une poignée d’individus ». La demande du collectif pour être reçu : fin de non-recevoir. C’est la raideur du faible. L’Intérieur confirme 300 000 personnes, c’est tout simplement risible. Le résultat : le mouvement va se radicaliser. Comme pour Louis XVI, demain il sera peut-être trop tard pour se raviser.

Exploit : le pouvoir socialiste a réussi ce qu’aucun autre gouvernement n’avait réussi à faire depuis 30 ans, mettre le pouvoir d’achat en berne avec un recul (excusez du peu) de 0,8% au 4ème  trimestre 2012 et - 0,4 sur l’année ! Voilà un effet tangible de la folie fiscale.

Paix : le candidat Hollande voulait apaiser les Français. Gagné : 150 crimes et délits par jour sur le réseau ferré Ile-de-France. En janvier 2013 : + 43% de vols à la tire. Et on va nous dire encore que c’est la faute à Sarko. Mais que fait Manuel Valls ?

Juste ! : pour la retraite, le public part toujours plus tôt (57,1, ans) que le privé (61,9 ans). C’est même 55 ans à la RATP et 54,4 ans à la SNCF. Plus tôt et mieux payés ! C’est ça la justice ? Mais à quoi sert Lebranchu ?

Cri du cœur : la France est gouvernée par un Conseiller général, il serait temps qu’il devienne président. C’est un député PS qui s’est lâché en demandant qu’il « change de braquet ». Faudrait d’abord qu’il se mette à pédaler.

Examen : Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour abus de faiblesse sur Mme Bettencourt… en 2007, alors qu’André Bettencourt était encore vivant. D’après son avocat qui réclame la publication des comptes rendus d’auditions, celles-ci lui ont toutes été favorables. Alors pourquoi la mise en examen ? Le juge a ses raisons que la raison ne connait pas… Gentil, ce n’est que le nom.

Simple : l’ancien président ne serait qu’un simple citoyen. En droit, bien sûr. Mais en fait, tout le monde sait bien que ce n’est pas le cas. Sinon comment expliquer les prébendes auxquelles qui lui sont accordées : gardes du corps, bureaux… Alors, assez d’hypocrisie ! Un ancien président de la République n’est pas un homme comme les autres.

Insignifiant : on le dit de ce qui est excessif. Les propos du merluchon de gauche entrent dans la catégorie. Dérapage volontaire pour attirer la lumière sur lui, à la manière d’un … Le Pen. Même procédé, même faconde. En insultant Mosco avec des propos limites racistes, il veut provoquer la rupture avec le PS. Stratégie du pire avant les municipales. Dans l’Oise, on a vue qu’elle profitait essentiellement au … FN. Tiens donc ! Mais où est Désir ?

Moutarde : elle monte au nez de Parisot (ouaf !) qui dénonce ceux qui veulent faire du Medef un outil de combat. Perdu. Sa colère n’a pas suffi et elle n’a pas obtenu la modification des statuts indispensable pour une 3ème candidature. Mais pourquoi s’accroche-t-elle ? Je croyais que c’était réservé aux politiques ce genre de comportement.

Souriez … vous êtes filmés. Les Français plébiscitent les caméras et ils aiment ça pour la sécurité. Il est vrai que par les temps qui courent. Manuel a montré ses muscles en organisant descentes et arrestations… à la veille de l’interview du pingouin. Mais c’est le hasard.

Joli coup : sur proposition de deux sénateurs UMP, Christophe Béchu et Catherine Deroche, le Sénat a voté à la quasi unanimité la décision de retirer les allocations familiales aux parents à qui on soustrait leurs enfants judiciairement. Ce n’est que moralisation. Un camouflet pour le gouvernement. Que va faire l’Assemblée ?

74 000 : ce sont les destructions d’emplois prévues par l’Insee dans le secteur privé au 1er semestre 2013. Mais que fait le sombre Ayrault ?

Sœur Anne … pour la croissance, l’Insee ne voit toujours pas de reprise à l’horizon. Croissance nulle au 1er trimestre, puis 0,1 % au deuxième. Il faudrait 0,2% au troisième trimestre puis 0,3 au quatrième pour obtenir une moyenne de 0,1 sur l’année. Peu probable, surtout quand on sait que l’Insee fait en général des prévisions optimistes revues ensuite à la baisse avec la réalité.  

 


LE CHÔMAGE : CE CANCER…

Chômeur pro

Le chômage atteint des niveaux dramatiques. Ce n’est pas rien de le dire. Car les 3,2 millions d’inscrits en catégorie A sont l’arbre qui cache la forêt. Le chiffre est pourtant déjà énorme, mais pour être honnête, en comptabilisant toutes les formes de camouflage des demandeurs d’emplois, c’est près de 5 millions de personnes qui sont concernées. Et encore, il faudrait y ajouter les chômeurs en formation, en reclassement, en stage, en maladie… soit 750 000 encore en plus. 5, 75 millions de chômeurs en France, c’est du jamais vu.

On a le droit d’accabler le gouvernement actuel dont les choix économiques, le choc fiscal, la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires, le discours anti-chefs d’entreprises ne sont pas pour rien dans la flambée des derniers mois. L’excuse de la persistance de la crise économique ne vaudrait que si on s’était donné de vrais moyens pour la conjurer au lieu de l’aggraver. Le sombre Ayrault peut bien appeler à « la mobilisation générale pour l’emploi », ce qu’il propose n’est qu’une temporisation de la situation en renforçant le traitement social du chômage avec de faux emplois à coups de millions d’euros que nous n’avons pas. Le recours à ces emplois financés sur fonds publics qui n’ont que peu à voir avec l’économie réelle et la création de vraie richesse, ce sont 150 000 emplois d’avenir sur deux ans, 500 000 contrats de génération sur cinq ans, 500 000 contrats aidés par an dans le secteur non marchand… on attend que la providence fasse revenir la croissance comme un don du ciel, parce que ce ne sont pas les décisions politiques qui ont été prises qui peuvent la relancer. Il est possible même qu’on aille encore plus loin, et qu’on nous ponde une loi pour interdire les licenciements. Summum d’une conception archaïque du marché du travail, nié en tant que tel. Et c’est bien là qu’est le problème.

Notre pays qui croule sous les normes paralysantes, une fiscalité infernale, des collectivités superposées qui taxent à tour de bras comme autant de barrières d’octroi de l’ancien régime, voit venir avec effroi le pire qui est encore devant nous. Les sombres prévisions de croissance pour 2013 voire 2014 ne vont pas arranger les choses. Et ce n’est pas le pacte de compétitivité, unique rustine sur une chambre à air percée de multiples trous, pas plus que la loi de sécurisation de l’emploi qui mettra beaucoup de temps à produire ses effets  et dont le bénéfice ira en priorité à ceux qui ont un emploi, qui vont y changer grand-chose.

La vérité oblige à dire que si le phénomène connait une crise aiguë, il n’est pas nouveau. La courbe du chômage a recommencé à progresser dès 2011. En France, le chômage de masse est un boulet que l’on traîne depuis près de 40 ans sans jamais descendre en-dessous des 7% dans les périodes de croissance. Cela, quelle que soit la couleur politique des gouvernements. Jamais on n’a réussi à enrayer durablement cette spirale infernale. Parce qu’on n’a jamais voulu remettre en cause le « modèle » qui la produit.

Avec un taux de prélèvement de près de 56% de la richesse nationale, l’Etat finance une redistribution hors-norme qui est une trappe à chômeurs. C’est un modèle social fondé sur l’égalitarisme exacerbé, qui trouve son apogée dans les discours enflammés de Mélenchon.  Sauf que le monde réel est différent. Le travail est un marché. Le monde est un marché ouvert. Le prix du travail y est variable. Chez nous il est grevé par la masse des prélèvements qui reposent en priorité sur lui. Et l’on est entré dans un cercle vicieux : plus on prélève, plus on protège, moins on permet de produire. C’est ainsi que la France se retrouve avec une fonction publique pléthorique et une masse de pauvres « subventionnés » par la redistribution qui pèsent sur les riches et les classes moyennes. Double sanction au détriment de l’économie vivante. Si c’est un modèle, bien peu nombreux sont les pays qui nous l’envient.

Il y a un moyen d’en sortir. Il ne s’agit pas de changer brutalement de système. Il est important de ménager les souffrances et les frustrations induites par le modèle actuel. Néanmoins, il va bien falloir transférer une partie des charges qui pèsent sur le travail sur la fiscalité de la consommation. D’abord parce qu’on est au bout du bout, ensuite parce que taxer la consommation de produits importés pour financer nos dépenses sociales n’est pas incongru. Et à ceux qui crieront à l’injustice fiscale, on rétorquera que le bénéfice de la redistribution dont ils profitent vaut bien leur participation à l’effort, à hauteur de leur consommation. Encore faudra-t-il que le transfert sur la TVA ait provoqué une hausse des prix, ce qui n’est pas avéré.

A ce prix, et en l’accompagnant d’une décélération progressive des aides et allocations diverses, ne serait-ce qu’en les plafonnant de façon à ce qu’elles ne dépassent jamais un salaire obtenu en travaillant, on pourra reconstruire une économie créatrice de richesse. Ce n’est pas la voie choisie par le gouvernement actuel. On n’a donc pas fini de parler du cancer du chômage en France…

Mais le ministère de la parole va continuer de déverser ses certitudes dans la « lucarne magique », à commencer par demain soir. Comme disait l’un de mes amis, ce ne sont que des « paroles verbales »….

 


LA MAREE HUMAINE DE LA « GRANDE ARMEE »

 

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Nous étions des milliers, nous étions vingt et cent, venus de toute la France par trains entiers et milliers de bus, venus de tout autour de Paris, à pied, à vélo, en métro, jeunes et moins jeunes, familles et enfants, drapeaux au vent, en rangs compacts, le pas assuré autant que les convictions.

A 14H, l’avenue de la grande armée était bondée jusqu’à la porte Maillot. Partis du Pont de Neuilly, nous progressons jusqu’à la station Sablons : déjà c’est très dense. La remontée se fait plus lente, jalonnée par les écrans géants installés à intervalles réguliers et qui déverse sur la foule les images du podium où se succèdent les personnalités présentes.

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15H30, nous sommes parvenus à la Porte Maillot. Nous n’irons pas plus loin. Trop de monde. Pas de passage. Tout est rempli d’une armée chamarrée et bonne enfant qui reprend en chœur les slogans : « Hollande ta loi, on n’en veut pas ! », « Taubira t’es foutue »… Un hélicoptère passe au-dessus en altitude et les drapeaux s’agitent à son intention, dès fois qu’il ne nous verrait pas suffisamment là-haut avec sa caméra. Les voix se succèdent : Raffarin tonne, Retailleau déclame, Guaino « guainode » en mimant Malraux, et les gens sont ravis.

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Les images données par les écrans sont explicites : une marée humaine a fait le déplacement en ce dimanche frisquet de printemps pour venir dire qu’on ne veut pas pour nos enfants de cette société qu’on nous propose. Pour certains c’est une promenade un peu spéciale, rien qu’une promenade. Pour tous ceux qui sont venus de loin, c’est une journée entière consacrée à leurs convictions, avec lever aux aurores et retour à pas d’heure.

Et les premiers chiffres tombent : 1,4 million. Plausible : l’avenue de la Grande Armée est pleine comme un œuf, 1 km de voie. L’avenue Charles De Gaulle, de la porte Maillot au pont de Neuilly est aussi pleine, je peux en témoigner. Plus l’avenue Foch, entièrement remplie, elle aussi. Multiplions les m2 par 3, 4 ou 5, vu la densité de la foule. Des chiffres officieux de la DCRI donneraient 1, 7 million !!! Loin du comptage risible de 300 000 ou 400 000 manifestants donné jusqu’à maintenant.

Il faudrait que le Pingouin du Faubourg Saint-Honoré qui n’a pas voulu être dérangé dans sa sieste par la clameur des opposants au mariage pour tous, en interdisant les Champs Elysées, comprenne que ceux qui se sont dérangés représentent bien plus de Français, et qu’il a tort de ne pas vouloir les entendre. La tension est devenue palpable. Les slogans deviennent maintenant politiques. La raison : il n’a pas convenablement traité les représentants du collectif « la Manif pour tous ».

En ce dimanche, parmi les témoignages, il y avait toute une communauté nationale rassemblée avec un même objectif : des personnes de droite, évidemment, mais aussi de gauche, des électeurs de Hollande aussi, des catholiques, mais aussi des musulmans, des juifs, des réformés, … des agnostiques, des athées. Bien sûr, des homosexuels. Des juristes dont on ferait bien d’écouter les arguments tant la loi paraît bâclée. Une journée de mobilisation très réussie, alors que les médias annonçaient le contraire. Un service d’ordre impeccable. Au demeurant, une manifestation sereine. Les appels à la discipline, fréquents étaient là aussi pour tempérer les inévitables trublions.

Et nous avons été forts surpris de voir les titres de BMTV et autres, qui tournaient en boucle sur « la manifestation qui échappait à ses organisateurs » alors que des forces de l’ordre ont gazé des familles qui tentaient de s’approcher du podium en contournant par des rues adjacentes. Méprise. Brutalité aveugle. Rien à voir avec les imbéciles d’extrême droite glissés dans la manif’ et toujours prêts à cogner. Des incidents marginaux et minimes au regard de l’immensité de la foule, dont le Ministre de l’Intérieur devrait prendre la mesure sans faire d’amalgame, au risque d’écorner son image dans l’opinion publique.

Grande armée       Grande armée 2

Au retour, nous avions encore en tête la rumeur de cette marée humaine, les mouvements des drapeaux qui organisaient un ballet alternativement bleu, puis blanc, puis rose, les olas joyeuses, les sourires de connivence, … Hier dimanche 24 mars, c’est tout un peuple qui s’est exprimé. C’est la « Grande armée » de la France des valeurs humanistes. Elle n’a pas fini sa campagne. Elle attend d’autres batailles.

 

 


COMPLOT ? NON. MAIS CONNIVENCE…

 

Sarko barbu 2

« Sarkozy, tu le verras plus ! ». La petite phrase prononcée par le pingouin au salon de l’agriculture prend un singulier relief à la lumière de la mise en examen plus que surprenante de Nicolas Sarkozy par le juge de Bordeaux. On serait tenté d’y voir une suite… Mais de là à imaginer une consigne donnée par l’hôte de l’Elysée, pour tenter d’enrayer le retour en grâce de l’’ancien président, c’est une hypothèse hautement improbable. Tout simplement parce que cette démarche, dangereuse sur le plan institutionnel, n’a pas besoin d’être formalisée.

Le complot politique, par contre, s’il est plausible, n’est pas de la nature à laquelle on pense de prime abord. Il est en effet facile d’imaginer que le juge ait pu être indisposé par les propos de Nicolas Sarkozy rapportés par Valeurs Actuelles, selon lesquels il s’était senti maltraité lors de sa première audition. La seconde, assortie d’une mise en examen, pourrait être en quelque sorte une petite vengeance. Mais c’est plutôt du côté d’une corporation qui a appelé à voter contre lui, et qui a de bonnes raisons de tenter de l’empêcher de revenir au pouvoir qu’il faut se tourner.

L’acharnement que mettent certains juges à trouver le moyen de le faire condamner dans différentes affaires où malgré leurs efforts, ils n’arrivent pas à l’impliquer, peut fort bien trouver ses racines dans les réformes de la justice qu’il a portées avec Rachida Dati, jusqu’à celle qui visait à supprimer le juge d’instruction, réminiscence moyen-âgeuse de notre conception de l’instruction que la plupart de nos voisins ont abandonnée. On se souvient aussi de ses relations tumultueuses avec les juges et leur mise en cause chaque fois que des criminels récidivistes étaient passés à l’acte après avoir été remis en liberté. Toutes choses que la corporation a très mal vécu/

Quant aux rapports entre la magistrature et le pouvoir actuel, on voit bien les yeux doux qu’ils se font, dans la mesure où la garde des sceaux abolit toutes les lois sécuritaires et s’apprête à faire voter une réforme qui donne en quelque sorte le pouvoir au syndicat de la magistrature. De là à créer certaines connivences… Car, comme le pouvoir actuel, les juges de gauche voudraient bien éviter un « come back » de l’ex-président.

Non dit, mais intérêt commun ! Et d’aucuns parlent de justice indépendante. Et la complicité intellectuelle ?

Cela dit, cette mise en examen heurte profondément l’opinion publique à droite et pourrait entraîner une « révolte » qui ne demande qu’à s’exprimer. Le peuple de droite dans la rue, ce n’est plus une gageure. Je parie qu’elle ne va pas tarder à se manifester.

Sans compter que cette mise en examen pourrait bien déboucher sur l’effet inverse de celui escompté : elle pourrait bien doper « l’envie » de Nicolas Sarkozy, qui n’est pas homme à se laisser abattre comme ça. Ou alors ils le connaissent mal !

 


ARCHIBALD SE MARRE !

 

Haddock se marre

« Bonne élève ! » : la France, bonne élève de l’Europe. C’est le pingouin qui l’affirme. On n’est jamais si bien servi que par soi-même. Il vaudrait mieux que le satisfecit vienne … de Merkel, par exemple. Ce serait plus crédible.

Madame a de la chance ! : il s’agit de celle de Manuel. Vous savez ce qu’on dit : « donne du rom à ton homme, et tu verras comme il t’aimera ! ». En la matière, il a tout ce qu’il faut sous la main.

Jeu dangereux : en projetant de livrer des armes à la rébellion syrienne, le pingouin prend des risques. Il paraîtrait qu’il aurait rayé les boomerangs de la liste. On ne sait pas si ce sera suffisant.

Ordonnances : si même les « démocrates-donneurs-de-leçons » s’y mettent …

Taubira-dégoût : la garde des sots persiste et signe dans sa ligne laxiste avec la suppression des peines planchers pour les récidivistes. Tellement la France est pacifiée et sécure !

Laïcité : elle vient d’en prendre un bon coup dans le concept avec l’arrêt de la cour de cassation qui casse le jugement qui interdisait le port du  foulard dans une entreprise (une crèche en l’occurrence) privée. On reste atterré devant un tel jugement. Il va falloir encore légiféré ?

Cahuzac : bien obligé de démissionner après les nouveaux rebondissements de son affaire. On remarquera l’élégance de l’opposition à cette occasion, qui s’en tient à la présomption d’innocence. Rappelons-nous ce que faisaient les socialistes à Eric Woerth ! Comme quoi, on peut donner nous aussi des leçons !

Censure : les médias nous présentent comme une victoire le fait qu’elle ait été repoussée alors qu’il ne pouvait pas en être autrement. La victoire, c’est qu’elle ait fait le plein des voix de l’opposition, mais ça, on le dit moins fort ! Carton plein pour Copé !

Habile : le discours de JFC a fait une bonne synthèse de l’état des lieux de la France après 10 mois de gestion de gauche. En se positionnant sur le « front des entrepreneurs » il a fait preuve d’habileté.  Le colloque que l’UMP a tenu au même moment montre que le parti s’est remis au travail et ses propositions pour le choc de compétitivité de 40 milliards décoiffent. A croire qu’on y lit le calepin.

« Je sais où je vais » : a clamé le sombre Ayrault, dans un discours aussi verbeux que creux, à l’éloquence pathétique et  laborieuse. Il est bien le seul. Sa majorité n’est pas plus avancée, qui réclame toujours un « cap » qui reste encore illisible. Les Français non plus, qui cherchent vainement une mesure d’économie.

Femmes, femmes, femmes : la campagne de Paris va se faire sur fond de chanson de Serge Lama. Une de plus ! Après Hidalgo, NKM, Dati, c’est De Sarnez qui s’y colle… Crépages de chignons attendus.

66,66% : « Diable », suis-je tenté de m’exclamer ! Ce chiffre maléfique serait le maximum autorisé par le Conseil d’Etat pour l’imposition en remplacement de feue la taxe à 75% ! Il n’a pas fini de porter malheur à ce que je vois…

Shadocks : nous avons un gouvernement  de shadocks, absolument. Ils pompent du fric dans la poche des Français et ne cesse de le redistribuer sous formes de primes et d’allocations. Avec l’inertie de l’Etat au passage qui en fait s’évaporer une bonne partie. Les dernières mesures de soutien au logement « sociââl » entrent dans ce processus. On pourrait faire plus simple, mais ce ne serait probablement pas … juste.

 

                                                Tonnerre de Brest !