HISTOIRE
L’ECONOMIE : DE LA REGRESSION AU GÂCHIS
FACE A LA SURENCHERE POPULISTE…

FIASCO : LE LOGICIEL DE HOLLANDE EST PERIME !

 

Hollande trempé

Une année de présidence « normale » s’achève...

Sur un fiasco monumental comme politique menée en a rarement connu. La faute à Sarko, la faute à Merkel, la faute à pas de chance, la faute à la crise, la faute à tout le monde, sauf celle du principal intéressé. Les Français ont compris. Jamais un chef de l’exécutif n’a connu par le passé un tel désaveu de l’opinion, aussi profond et aussi rapide : jusqu’à 21% seulement d’opinion positive !

Encore, s’il avait tenu ses promesses. Même pas. L’institut Thomas More qui avait noté Sarkozy lui accorde 7,5/20 sur la première année du quinquennat. Jugez vous-même. Il avait dit : « je ne m’occuperai pas de tout », mais la fonction et un premier ministre évanescent l’ont obligé à descendre dans l’arène ; il avait dit : « j’aurai un comportement exemplaire » mais sa concubine s’est chargée de transgresser le mot d’ordre ; il avait dit : « je rassemblerai les Français dans une France apaisée » mais la France est dans la rue, à droite comme à gauche, dans un pays divisé comme jamais … Le choc de confiance qu’il appelait de ses vœux s’est transformé en choc de mécontentement et de colère. Et la « République exemplaire » a sombré dans le mensonge éhonté et la fraude de Cahuzac et les mises en examende Guérini et Kucheida... sans parler du Sofitel de Lille.

Un an après, les Français n’en peuvent déjà plus.

Le chômage explose que la pauvrette « boite à outils » ne pourra enrayer, tel un cautère sur une jambe de bois, et servira davantage à aggraver le mal plutôt qu’à le soigner. Les échecs sont patents et sonnent comme autant de désaveux des moyens déployés : Florange, PSA Aulnay, Pétroplus, … pour ne prendre que les plus emblématiques. Montebourg se targue d’avoir sauvé 85 000 emplois : on se demande bien comment ! Il reprend à son compte l’action efficace des comités locaux d’expansions qui n’avaient pas besoin des « doublons » de ses « commissaires au redressement productifs ». Dans le même temps le pays a engrangé 500 000 demandeurs d’emplois supplémentaires : plus de 1 000 par jour !!

L’exil fiscal, s’il a donné lieu à quelques esclandres médiatiques, n’en est pas moins une réalité. Jamais autant de jeunes qui se voient désormais sans avenir n’ont quitté la France pour des cieux plus propice à l’expression de leurs talents. Si cela avait au moins redressé les comptes publics. C’est le contraire. Malgré les dénégations des membres du gouvernement et la communication de l’Elysée, c’est bien à un dérapage du déficit et de la dette auquel on assiste, comme viennent de le rappeler les chiffres des prévisions de la Commission européenne pour 2013 et 2014. A tel point qu’il faut donner deux ans de plus pour tenter d’atteindre ses objectifs. Rien ne sert de dénoncer l’austérité quand elle n’a pas encore commencé et qu'on continue de gaspiller l'argent public !

Le pouvoir d’achat est en berne, sous l’effet du choc fiscal à répétition, rebondissant de promesse avortée en promesse non tenue. On n’avait pas connu telle régression depuis trente ans. Même au plus fort de la crise de 2008-2009, Sarkozy-Fillon avaient réussi à le maintenir. Et encore n’en a-t-on pas encore fini avec la dégringolade puisque de nombreuses décisions ne vont prendre effet qu’à partir du 1er juillet, à l’automne et en janvier 2014. Notamment le relèvement de la TVA à 7% qui va passer à 10% ! Erreur magistrale qui consiste à taxer la consommation du marché intérieur au lieu d’augmenter celle à 19,6% qui prote pour une grande partie sur les produits importés. Nous n’avons donc pas fini de souffrir dans une spirale infernale qui nous tire vers le bas : consommation en baisse, investissements à l’arrêt, exportations en déficit… tous les moteurs d’une éventuelle croissance sont en panne. Chômage garanti !

Le crédit de la France en Europe et dans le monde est aussi touché. Le Chef de l’Etat a commencé par un mensonge : celui de faire croire qu’il avait renégocié le traité de stabilité, en y faisant ajouter un volet « croissance » qui y était déjà. Il a continué en soufflante le chaud et le froid avec l’Allemagne, ruinant totalement l’axe que  constituaient les deux pays, alliance nécessaire sans laquelle l’Europe fait du surplace. Il a tourné le dos à nos alliés en avançant le retour de nos troupes d’Afghanistan et ceux-ci lui ont rendu la monnaie de sa pièce au moment de l’intervention au Mali où nous nous sommes retrouvés bien seuls. De ses déplacements en Inde et en Chine, on cherche encore les avancées qu’il en a obtenues. Une politique à la godille qui balance d’un côté puis de l’autre et dont on cherche le cap.

Le gouvernement a passé son temps à défaire.

Un an passé aussi à défaire pour des raisons idéologiques ce qui marchait.  Insécurité, immigration, école, université, tout y est passé au mépris de la continuité de l’Etat. La France a reculé. C’est vrai de l’autonomie des universités qui donnait satisfaction à tous les présidents aujourd’hui à nouveau entamée. C’est vrai de l’école pour laquelle on recrute inutilement 60 000 postes et dont on défait le soutien personnalisé qui donnait de bons résultats. La réforme des rythmes scolaires mal préparée et coûteuse rencontre une résistance inattendue pour le Ministre. Du côté de la justice, c’est encore pire. Sous la houlette d’une Ministre gauchiste militante, c’est le culte du pauvre délinquant qui est célébré en oubliant les victimes. Tout ce qui pouvait accroître la répression a été démantelé pour raison de « crime sécuritaire » : rétention de sûreté, peines planchers, … Pour les étrangers, on supprime l’accès payant (modeste) aux soins médicaux (AME) alors que nos retraités se voient infliger une franchise de 50 €. Et concernant l’immigration, notamment le problème posé par les Roms, le ministre de l’Intérieur en est au double langage. Il aurait fallu privilégier les économies : c’est le contraire qui est fait avec l’augmentation (il est vrai modeste) du SMIC et de l’allocation de rentrée scolaire. Même démarche incompréhensible avec la suppression de la réforme des collectivités territoriales qui était pourtant votée. De même, il a mis fin à la convergence publique-privé en matière d’hospitalisation, qui était un bon moyen de rationaliser l’accès aux soins… Le gouvernement a passé plus de temps à défaire qu’à faire. Sans oublier les cadeaux électoraux insupportables comme la suppression du jour de carence pour les fonctionnaires au nom de je ne sais quelle idée de la « justice » !

Un an après, la France, ne va pas dans le mur. Elle est dans le mur ! Et il reste quatre ans pour aggraver la facture. Plus que jamais, la question n’est pas de savoir dans quel état la majorité de gauche a trouvé la France, mais celui dans lequel elle la laissera ! Le logiciel de la gauche est totalement inadapté au monde du 21ème siècle !

Une autre politique est indispensable.

D’urgence.

Mais elle est impossible avec le personnel actuel.

 

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