HISTOIRE

5,4,3,2,1, ... C'EST PARTI !!!

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A la tête de son équipe d'adjoints et devant des salons Curnonsky bondés aux deux niveaux, Christophe BECHU a lancé sa campagne pour les municipales, ce soir. Un discours ramassé et dense avec l'énoncé de quelques axes happés avec gourmandise par un auditoire conquis et disponible. C'est parti pour soixante jours intenses consacrés à "dialoguer, expliquer, oser, témoigner, convaincre". La tête de liste redit qu'il sent une aspiration puissante au changement et c'est pour cela qu'il a voulu bâtir une équipe solide pour qu'Angers "choisisse l'avenir". Il rêve d'une ville qui rayonne, sorte de son anonymat, soit à l'avant-garde. Il veut mettre son énergie, de l'audace au service des Angevins pour qu'ils se sentent soutenus quand ils sont en difficulté, et mieux entendus dans leurs quartiers.

P1000998P1010004Au chapitre de la politique, Christophe BECHU affirme qu'il se présente en homme libre et indépendant, n'acceptant de céder à aucune pression d'où qu'elle vienne... si tant est qu'il y en eût.  Mais il rappelle à la salle ce qu'elle souhaitait entendre :"je reste fidèle à ma famille, je n'oublie rien, je ne renie rien, mais mon devoir est de rassembler bien au-delà des clivages traditionnels". Applaudissements nourris, comme il se doit. Puis il fait le procès de ceux qui veulent nationaliser l'élection pour en faire un test national. Il prendra ses exemples surtout à gauche : le secrétaire du PS local, l'entourage du Maire sortant... Il n'a pas tort quand il pose la question de savoir si le tramway est de gauche ou de droite, si le grand stade peut être PS ou UMP, si les voies sur berges dépendent de Ségolène ou de Nicolas. Ce qui lui permet d'enchaîner sur le seul parti qui vaille pour cette élection, celui qu'il a constitué autour de lui et qui est le "parti des Angevins". Et de citer les sensibilités diverses de ses  complices qui l'entourent sur la scène.

P1000999P1010001On en vient au projet. Un projet écrit ensemble et qui s'appuie sur des valeurs communes. Il en présentera trois aspects ce soir : l'économie, la réussite éducative et l'ambition écologique. Chassez la "politique", elle revient au galop. Les trois thèmes choisis, ce n'est pas un hasard, sont très politiques et ont une résonnance  quelque peu nationale, avec un léger accent sarkozien. Mais ce sont surtout des chevaux de bataille de son adversaire. On le sent, l'attaque sera frontale. Et de décliner moult exemples de ce qu'on pourrait faire et qui n'est pas fait, alors que d'autre le font, ailleurs : l'école de la 2ème chance,  le parrainage des jeunes à grande échelle, le dépistage systématique de la dysléxie au CP, un vrai plan climat pour la ville, une journée du végétal, le développement des modes de déplacement doux.... Il prendra en charge lui-même le dossier du développement économique et de l'emploi, s'il est élu, et présentera bientôt 10 axes d'action. "La seule fatalité, c'est celle que l'on refuse d'affronter". Il s'agit de choisir l'avenir en tournant le dos à "ceux qui font semblant". Tout est dit.

P1010005 Il finira par le "comment" : ses pôles transversaux présentés à la presse, pour un pilotage collégial. La salle est ravie, en redemande. Et les participants repartiront, prêts à en découdre. Objectif atteint au coeur de la cible.

                                                                                                                


HARO SUR L'ETAT

"L'Etat providence", dispensateur de financements généreux est en faillite. La dette monumentale ne suffit pas à en convaincre ceux qui ont pour habitude de "faire" avec l'argent des autres. Oubliant les millions d'Euros que l'Etat a tout de même attribué à sa ville -j'aurai l'occasion d'y revenir, parce que c'est vraiment trop facile-, le Maire d'Angers  stigmatise le Gouvernement qui accentue le désengagement de l'Etat, citant au passage l'attente de la subvention attribuée pour "la boite à chaussure posée au bord de la Maine et qui fait office de salle de spectacles". Minable TOUTANKOM qui voudrait nous faire croire qu'il protège le pouvoir d'achat en oubliant que c'est au prix d'une pression fiscale écrasante pour les propriétaires fonciers. Dommage que Laurent GERAULT ait cru bon d'en rajouter en s'alignant sur un discours aussi démagogique.

Les caisses sont vides. Et le désengagement de l'Etat ne fait que commencer. Il y a gros à parier que les réformes déboucheront sur une vraie répartition des recettes et des dépenses, et ce sera à chaque collectivité d'assumer ses choix. Les aides de l'Etat devant être réservées à celles qui en ont le plus besoin, quitte à mettre fin à un système qui permet aux petits malins de cumuler les "financements croisés". Au demeurant, la ville est victime des mécanismes financiers mis en place par la loi.... Chevènement, si je ne m'abuse !

Oui, les dotations de l'Etat diminueront encore : François FILLON a la mission d'assainir nos finances publiques, il ne peut pas distribuer ce qu'il n'a pas, sauf à gonfler la dette et à la reporter sur nos enfants et petits enfants. Et que l'on ne vienne pas me seriner la "scie" du "bouclier fiscal-cadeau aux riches". C'est 14 milliards d'Euros distribués pour le pouvoir d'achat des classes moyennes qui en avaient bien besoin.

ils n'ont pas fini de pleurnicher ! Mais au fait, elle aurait fait quoi, Ségolène, et il aurait fait quoi le Gascon ?

Tout cela n'est qu'un jeu politicien....

                                                                        


B C H = C F B (Cousu de Fil Blanc)

Gros comme une maison. Il n'y avait même pas de suspense. Que ne ferait-on pas pour une place en vue.... Bernadette a donc, comme il fallait s'y attendre, sauté le pas et signé avec TOUTANKOM. Celui-ci voudra nous faire croire que c'est là son ouverture au centre. Sauf que comme centriste, La mère BCH n'a pas encore eu le temps de valider son brevet tout neuf. On l'a connue comme écologiste de Cap 21, le groupuscule de l'avocate spécialisée en procès verts. Elle pensait se faire sa place dans le MoDem, mais voilà, la place qu'elle convoitait a été donnée à une autre.... alors, virement de bord. Va voir en face si c'est pas mieux ! Justement, en face on est en manque, "à cause que des défections pas prévues étaient intervenues".

Tapis rouge donc. Orange devrais-je dire, mais je ne veux pas insulter les vrais MoDem. D'ailleurs orange plus rose, essayez le mélange : pas terrible, hein ? Quels Angevins sont prêts à se laisser berner par une trajectoire entièrement commandée par l'ambition personnelle. La belle va se parer des plumes du paon pour l'occasion. Elle n'a pas son pareil pour s'attribuer les résultats acquis par les autres. S'il y a des places de crêches, c'est grâce à elle, si l'agglo a renoncé à l'incinérateur, c'est grâce à elle... On se demande bien par quelle opération du Saint-Esprit.

Concernant l'incinérateur de la Roseraie, la question avait été soulevée il y a belle lurette par Laurent GERAULT et le dossier pris en main par Dominique RICHARD. On ne l'a vue qu'une fois ou deux aux réunions du collectif Incinératort et jamais à une manifestation... On pourra toujours lui attribuer le rôle de la mouche du coche. En attendant, je me demande s'il ne faut pas plaindre le Maire d'Angers... Après tout, s'il en est réduit là !

                                                                              


J'ai choisi l'avenir ...

         Ne manquez pas ce rendez-vous important !

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                         cliquez sur l'un des cartons, vous serez renseignés !

                                                               


Barnum Circus Hit (suite)

"J'ai rompu les discussions avec Laurent GERAULT et Christophe BECHU. Je ne discute plus qu'avec le Maire d'Angers". Combien on parie que la "Bernadette" négocie sa place sur la liste du maire sortant ! Je peux d'autant mieux l'affirmer que je suis persuadé qu'il n'y a pas eu le moindre échange avec les deux sus-nommés. Ce type d'affirmation, c'est pour amuser la galerie et faire croire qu'il y a des gros méchants d'un côté et un gentil agneau de l'autre. Bernadette, c'est son ambition dévorante qui la mène... et qui la perdra. Au MoDem, on doit drôlement s'amuser. L'un des adhérents, A.C., me demandait récemment :" Quel est le mois où l'on dit le moins de conn....?" Comme je lui disais mon ignorance, il me dit :" C'est le mois de FEVRIER, parce qu'il n'a que 28 jours !"  Les initiés comprendront.

                                                                                          


FOULARD BLEU

Il y a dans le journal Ouest-France d'aujourd'hui un compte-rendu des débats du Conseil Général de Maine-et-Loire sur le vote du budget qui est d'une grande qualité par sa précision tout en étant très synthétique. Une bonne analyse et un rendu sans parti pris des positions des intervenants. Je rouspète suffisamment contre la subjectivité des journalistes pour ne pas dire aussi quand j'apprécie un article. Il était signé Alain MACHEFER.

Comme tout vient à point à qui sait attendre et qu'il m'avait reproché de ne pas lui envoyer "l'écharpe bleue" promise pendant la campagne des législatives, j'ai pensé que cette période de Noël, propice aux cadeaux, était le bon moment pour mettre la promesse à exécution. Ce qui a été fait aujourd'hui. J'espère qu'elle contribuera à lui inspirer souvent des textes comme celui d'aujourd'hui.

                                                                               


BECHU FAIT SA COM'

Doc_bchu_1Les équipes sont en place et la distribution a commencé. Christophe BECHU écrit aux Angevins pour leur expliquer pourquoi il a décidé de se présenter à leurs suffrages, leur dire qui il est et comment il compte s'y prendre. "ANGERS, CHOISIR L'AVENIR", ce sera l'emblême de sa liste. Une référence évident à sa jeunesse. Mais pas seulement. Il compte jouer la carte de l'ouverture et de la diversité : voilà pourqoi on retrouvera côte à côte Michelle MOREAU, Laurent GERAULT et hervé CARRE. Voilà pour le côté pile.

Côté face, le document décline quelques points déjà évoqués dans les conférences de presse : le tracé du tramway, le nouveau stade, l'insertion des jeunes, la sécurité. Une amorce du programme qui sera décliné plus tard. Avec un fil rouge : "Angers peut faire plus et mieux". Un moyen aussi de faire connaître ces choix au plus grand nombre. tout le monde ne lit pas la presse, loin s'en faut.

La distribution (80 000 exemplaires) sera faite par les militants, sur toute la semaine. Normalement, toutes les boîtes de la cité recevront le document d'ici vendredi prochain. Pour les éventuels "oubliés", il y en a toujours, ils pourront toujours se le procurer à la permanence, 22 rue Saint-Julien à Angers. elle est ouverte en continu tous les jours.


DELIRES D'AVENIR

Ce n'est plus un questionnaire que TOUTANKOM a épluché, c'est la hotte du Père-Noël. Il en a trouvé des idées, lui qui disait qu'il commencerait sa campagne en janvier. Mais qu'est-ce qui le pousse donc à pousser les feux et à anticiper son démarrage ?

En attendant, braves Angevins, c'est NOEL, profitez-en ! Vous aurez une 2ème ligne de tram, avec le tracé en janvier. La 1ère n'est pas commencée et on ne sait pas avec quoi la seconde sera financée. Il importe peu. L'essentiel c'est de faire plus et mieux... en paroles. Ce n'est pas tout : les chercheurs auront un bioparc de 50 000 m2 et un campus du végétal. vous voulez un IKEA, vous aurez un ALINEA, c'est plus "classe". Vous aurez beaucoup d'espaces verts aux Capucins. C'est sûr qu'à remplacer tous ceux qui existent par des cubes de bétons c'est une perspective qui devrait plaire aux Angevins. Oui, mais les Capucins, c'est pas très central diront les grincheux. Et puis des crèches à toute heure, du pain , du beurre, beaucoup de beurre, plus de beurre que de pain même ! Incorrigible TOUTANKOM. Déjà qu'il a prévu de réaménager les voies sur berge qui ne seront restituées à la ville qu'en 2015...

Il faut croire que c'est la panique à bord pour précipiter autant d'annonces, dans des conditions un peu limites, en s'appropriant des projets, comme pour le secteur de la recherche....

Pipeau !


Barnum Circus Hit

BCH fait son numéro. Le feu follet de la politique angevine veut absoument qu'on parle d'elle. Alors tous les moyens sont bons, mais elle est difficile à suivre : elle n'approuve pas l'alliance du MoDem avec Christophe BECHU, parce qu'il est le représentant de la droite et surtout UMP. Mais ce qu'on ne comprend pas bien c'est qu'elle était présente à la réunion qui en a décidé et elle a même voté pour....distraitement, si on l'en croit. Comme inconséquence, on ne fait pas mieux. Certes, avec une liste MoDem autonome, elle aurait été plus à l'aise et surtout été sure d'être candidate, tandis que dans le cas présent, c'est plus difficile, sauf à faire alliance avec le Maire sortant qui est prêt à lui offrir un poste d'adjoint. Dans la débâcle qu'il vit, il est prêt à faire feu de tout bois pour trouver un alibi centriste. Telle que je la connais, elle doit vouloir la place de 1ère adjointe et de numéro 2 sur la liste, c'est une place qu'elle connaît déjà. Cela lui rappellera de bons souvenirs. Mais à quoi sert donc tout ce ramdam ?

Il faut dire que les échéances électorales provoquent chez elle une trémulation irrésistible. Je l'ai connue téléphonant à Roselyne BACHELOT en 2002 pour lui "proposer dêtre sa suppléante sinon elle se présenterait contre elle". On connaît la suite, elle s'est présentée et a fait un score digne de CAP 21... 3 ou 4%. Aux dernières législatives, le ralliement providentiel de Corinne LEPAGE à François BAYROU lui a permis de prendre l'étiquette UDF-MoDem et a trouvé le moyen d'aller contre Dominique RICHARD, qui lui avait donné sa chance en la mettant en 2ème position sur sa liste, eh oui ! Reconnaissante, la donzelle. Elle a remis le couvert à la cantonale partielle du canton de Trélazé.... Et maintenant elle ne se sent plus. Elle se verrait peut-être bien tête de liste, mais le patron du MoDem n'a pas envie de désavouer Laurent GERAULT. Il aurait tort d'ailleurs, parce qu'il tient dans le délégué départemental de son parti un homme dévoué et fidèle comme on n'en rencontre pas tous les jours.

A force de vouloir trop exister, on se grille, dit-on dans le jargon politicien. C'est ce qui pourrait bien lui arriver.


CONVAINCANT !

Voici une livraison qui ne peut pas laisser indifférent. Quand Christophe BECHU parle de rassemblement des talents, il joint la réalité aux paroles. En tout cas, c'est ce qu'on peut dire après l'annonce des personnalités qui vont constituer son pôle "solidarités".

Sous la houlette de Michelle MOREAU, on trouve en effet des personnes marquantes de la vie angevine : Ahmed EL BAHRI, le principal du collège Jean LURCAT, le seul à être estampillé "ambition réussite" dans le département ; Françoise LE GOFF, responsable de l'action sociale à la CAF, spécialiste de l'assistance sociale ; Francis GUITEAU le directeur de l'Institut Montéclair (déficients visuels) et du centre Charlotte BLOUIN (déficients auditifs) ; Romain THOMAS dont on connaît l'engagement en faveur de la formation des jeunes et l'investissement au service de la cause des handicapés....

Carton plein ! Difficile de faire mieux en matière de compétences. Ces gens-là savent de quoi ils parlent et connaissent sur le bout des doigts la problématique des dossiers qui leur seront confiés. Ce pôle, animé par Michelle MOREAU, regroupe l'emploi, la sécurité, la prévention et la vie des quartiers. Les quatre adjoints se répartissent l'éducation et la réussite scolaire ; l'enfance, la famille et la jeunesse ; la cohésion sociale et la diversité ; et enfin les séniors, la santé et les handicaps. Pour les sensibilités, elles vont du centre gauche à l'UMP. Difficile en effet pour Romain THOMAS de cacher qu'il est le collaborateur de Roselyne BACHELOT depuis plusieurs années. Ce qu'il a appris auprès de la Ministre est plutôt un atout pour la liste.

Désormais les Angevins vont attendre la suite avec curiosité et ... impatience. De toute évidence, on est sorti du petit jeu des chaises musicales qui n'intéressait que la classe politique. En levant un coin du voile sur son organisation et les personnes qu'il a réunies, on commence à découvrir l'ampleur du rassemblement qui s'est constitué autour de Christophe BECHU. Par sa jeunesse il incarne l'avenir, par son savoir-faire qu'il déploie à la tête du département, il séduit et attire. Tout le monde s'attend maintenant à d'autres surprises. Et il est tout-à-fait capable d'avoir gardé le meilleur pour la fin ! "Choisir l'avenir" prend chaque jour un peu plus de sens.

Que cela change des délires de com' du camp d'en face !

                                                         

                                                                           


LA GAMBERGE

LogementQuand on interroge un architecte sur ce qu'il faut faire, que croyez vous qu'il aille imaginer ? S'il y a des vides, il faut les boucher par du bâti. Si vous aviez interviewer un jardinier, il vous aurait dit qu'il faut faire un parc. Un peu carucatural, mon propos, je l'admets. Car Frédéric ROLLAND, incontestablement a du talent, même s'il l'a un peu écorné avec une expérience malheureuse à Saint-Barthélemy pour la conception du "coeur de ville". Je me souviens qu'il avait présenté un projet pur angevin très séduisant qui n'a pas été retenu à l'époque et qui nous a valu les "peignes-casernes" de Vasconi face au château. Sa vision du réaménagement des berges de la Maine est intéressante et cohérente, mais elle elle ne peut que nous faire rêver. Cette réalisation ne pourrait se faire qu'à l'horizon de vingt ou trente ans, et encore.

Je reste cependant réservé sur la part du bâti dans sa prospective. Autant je suis d'accord pour qu'on fasse de la Maine un axe d'excellence -c'est une idée que j'avais développée pour la campagne de 1989 - avec des pôles majeurs pour jalonner, en terme d'équipement comme le "quai", autant enserrer une rivière dont le niveau peut varier de 8 à 12m entre étiage et crue maximale dans des constructions me paraît aventureux et téméraire. Et sûrement onéreux pour mettre les bâtiments à l'abri des crues....

Aujourd'hui, il n'y a aucun plaisir à emprunter les voies sur berges. Certes. Mais quel plaisir aura-t-on à patienter dans les bouchons si on les supprime ? Ah oui, Cela n'arrivera pas parce qu'on aura appris à se passer de la voiture. Alors c'est vrai, on peut toujours rêver !

                                                                               


JC FAIT DES MIRACLES

Vous allez me dire que ce n'est pas nouveau. Sauf qu'il ne s'agit pas de Jésus Christ, dont on va bientôt fêter la naissance, mais de notre Jean-Claude. Voilà un homme qui distribue 30 000 questionnaires à ses concitoyens pour les interroger sur leurs attentes. Pas un format A5. Non, un vrai questionnaire bien touffus comme les technocrates savent les confectionner. Eh bien figurez-vous qu'en moins de deux coups de cuillère à pot, il en a récupéré 10 000 ! Oups ! Alors là, ça défie même les lois de la gravitation universelle : obtenir un tel taux de réponse avec un document de plusieurs pages à remplir, c'est purement et simplement un miracle !

Ce n'est pas terminé. Les questionnaires,  il faut les dépouiller. Les instituts de  sondage ont des ordinateurs pour ça, et ça prend du temps. Eh bien, notre Jean-Claude, il en fait le dépouillement en une soirée avec ses militants, nombreux il est vrai. Deuxième miracle !

Pour le troisième miracle, vous attendrez 24h, parce que pour l'instant, ont ne sait pas encore de quoi les questionnaires ont accouché. Je parie que vous allez voir "l'intelligence" en action.

TOUTANKOM, tu pousses un peu, non ? Si tu crois qu'on peut te croire, c'est que tu prends les Angevins pour des buses.

                                                                              


LE FRONT S'ELARGIT

B1

                                                                                             

                                                                                                            

                                                                                          Il fallait oser. Il l'a fait. Christophe BECHU a convaincu Hervé CARRE de le rejoindre sur sa liste. Il avait prévenu :"je ne m'interdis rien". Cela rappelle ce que disait une candidate à l'élection présidentielle. Espérons que la conlusion ne sera pas la même.

Finalement, pour Hervé CARRE, cela n'a pas été si difficile qu'il le disait puisqu'il a mis moins d'une semaine entre ses propos et sa décision. Attendons d'en savoir un peu plus.

A Christophe BECHU maintenant de rassurer son électorat. Car toute ouverture de ce type n'est pas sans risque. C'est le programme qu'il annoncera qui sera déterminant pour beaucoup d'Angevins.

Patience, donc.

En face, on s'attend au ralliement de Bernadette CAILLARD-HUMEAU à la liste du Maire sortant. L'électron libre va pouvoir y soigner son égo avec une place de choix. Je souhaite bien du plaisir à son nouveau mentor.

Voilà au moins une élection pas comme les autres. Le moins qu'on puisse dire c'est que ça bouge. Mais pour l'instant, à part les chassés-croisés et excepté Christophe, sur le plan "matériel humain" on fait du neuf avec de l'occasion. Heureusement on ne connaît que le début des listes. Il reste encore beaucoup de places dont on ne connaît pas le titulaire, pour nous étonner et renouveler.

                                                                                    

                                                      


PROGRAMME PRECIS

CarrotVeinards les cantinards d'Angers. Grâce au Maire d'Angers et à la force de conviction des Verts locaux, s'il est réélu, ils pourront manger des carottes bio ! Formidable non ? C'est inscrit dans l'accord électoral qu'il viennent de passer. A côté de l'exigence architecturale HQE, figure en bonne place l'exemplarité environnementale qui consiste à fournir à nos enfants qui fréquentent les restaurants scolaires des carottes bio. Pourquoi pas les autres légumes ? ça n'est pas dit ! Une carotte électorale, en quelque sorte.

Les pigeons mangent-ils des carottes ?

Et si les carottes sont cuites ?

                                                                   


DE QUOI J'ME MELE (suite)

Quel honneur ! Mon blog fait pour la deuxième fois les frais de la critique d'Alain MACHEFER, Directeur à la Rédaction d'Ouest-France. Cette fois-ci c'est pour relever mon impertinence d'oser contester à son journal un rôle d'agitateur d'idées sur les grands dossiers municipaux d'Angers (en l'occurence, le devenir des voies sur berges).

Qu'un journal s'intéresse à la vie de la cité et aux préoccupations de ses habitants ne me choque pas. C'est même son rôle. Mais ce que je pressens dans la méthode utilisée -et c'est ce qui a tout de suite titillé mon esprit critique (ancienne école, je l'avoue)-, c'est un mélange de confusion des genres entre "faire la campagne de l'équipe sortante" (le dossier n'ayant pas été choisi au hasard) et se couler dans le moule de la "démocratie participative" pour donner la parole au "citoyen expert", par le moyen d'un forum. Tout cela en donnant la parole largement au maire actuel (forcément puisqu'il a le projet de supprimer les voies sur berges) entre autre.

A moins que ce ne soit tout bonnement pour vendre du papier.... Ce qui est encore possible.

La peinture qu'Alain MACHEFER fait de ses prédécesseurs, et autres anciens journalistes de la place angevine me surprend. Ils n'ont jamais été des "thuriféraires ou des "greffiers" à la disposition des notables. Et je m'imagine mal tenant le crayon de Maurice GRASSIN, Alain BESSON ou Louis COQUIN, de Jean GOBLET ou Etienne CHARBONNEAU, observateurs attentifs et critiques objectifs de la vie de la cité, qu'elle soit politique ou sociale. Je suis aussi surpris par le mépris dans lequel il tient la classe politique  et particulièrement les élus du peuple. Pour lui, inviter un journaliste à une conférence de presse, c'est forcément pour lui dicter ce qu'il doit rapporter : quel raccourci caricatural ! Ce devoir d'information, les journalistes le remplissent de moins en moins, à tel point que les maires sont obligés aujourd'hui d'éditer leur propre gazette. Si les journalistes ne mettent plus en avant, dans leurs colonnes, les acteurs de la vie démocratique que sont les élus, qui le fera ? Il est vrai qu'il est plus intéressant de rapporter l'avis d'un citoyen lambda que celui d'un parlementaire, porte-parole des milliers de suffrages qu'il a reçus, ce qui l'autorise à avoir une opinion. Dans cet exercice, la manipulation n'est jamais loin, et c'est là le grand danger du système. D'autant plus que les forums sont faciles à "intoxiquer".

Enfin, et je tiens à le préciser, je ne suis pas le porte-parole officieux de l'UMP de Maine-et-Loire. Je n'exerce plus aucune responsabilité au sein du bureau de la fédération, et me contente de modestes fonctions basiques au sein de ma circonscription. Je suis libre de parole et mes articles n'engagent que moi. Ce qui change des nombreuses fois où je me suis abstenu de dire publiquement ce que je pensais pour ne pas déplaire à des journalistes dont je pouvais avoir besoin dans le cadre de mes fonctions politiques.... Enfin, les lecteurs assidus de mon blog et du journal en question auront constaté que le point de vue paru -sans d'ailleurs préciser mon nom alors que je l'avais donné- figure en bonne place dans mes chroniques sous le titre "Casser la voie". C'est le même texte à peu de choses près. Chacun aura fait le rapprochement.

Détail important : je reste un lecteur assidu de ce grand quotidien de l'Ouest que je remercie pour la publicité qu'il fait à mon blog.

                                                    


DE QUOI J'ME MELE !

"V'là t'y pas que le journal se met à faire la campagne des municipales à la place des politiques".

Un grand quotidien de l'Ouest se met à proposer des thèmes de campagne, exemple, "les voies sur berges le long de la Maine", pour faire le débat. C'est qu'il nous retirerait le pain de la bouche. Il faut dire que ça fait longtemps que ça couvait. D'abord il faut voir avec quelles réticences, restrictions, mauvaise grâce les journalistes acceptent les communiqués des élus ou des partis. Ne parlons pas des conférences de presse pour lesquelles il faut les supplier de venir. Et encore, pour ne retenir que ce qui leur plait, la plupart du temps. Mais aujourd'hui, se contenter de rendre compte, ça ne vend pas assez de papier. Ah, il est loin le canard d'antan qui se faisait gourmand pour répercuter le moindre écho de la vie politique. Forcément, le moment allait venir où les journalistes voudraient prendre toute la place !!!!

Au fait, tant qu'ils y sont, "y n'ont qu'à faire une liste !"

La vérité est peut-être plus simple. J'ai ma petite idée là-dessus. Je vous la livrerai quand j'aurai vu le thème suivant. Si c'est ce que je pense.... "A l'Ouest, rien de nouveau" !

                                                            


CASSER LA VOIE...

J'ai siégé au conseil municipal d'Angers de 1983 à 2001. Les voies sur berge, j'en ai voté les investissements. De lourds investissements, notamment pour les trémies.

Il faut les conserver pour trois raisons :

- Par respect du denier public (je tiens ça de Jean TURC). Ces investissements ont été réalisés il y a un peu plus d’une vingtaine d'années, et il faut plus d'une génération pour les amortir. Ce n'est pas le cas.

- C'est un axe primordial : une transversale NO-SE qui permet d'aller de Beaucouzé à Saint-Barthélemy ou Trélazé rapidement et que l'autoroute ne remplacera pas, une radiale très utile qui coupe court dans le circuit des boulevards autour du grand centre, une pénétrante qui permet d’approcher l’hyper-centre où il faudra bien un jour limiter la circulation automobile.

- enfin, il faut se garder de tabler sur une diminution de la circulation automobile parce qu'il n'y aura jamais assez de transports publics pour satisfaire tous les trajets d'une agglo diffuse et parce que dans moins de 10 ans, les voitures seront propres.

Visiblement ceux qui ont conçu de réaménager les voies sur berge en leur retirant leur vocation de voie rapide n'étaient pas d'Angers ou ne connaissaient pas les impératifs de circulation de notre ville.

Les conserver, c'est la sagesse !

                                                       


LES BEATSITUDES

"Ce n'est pas parce qu'on à rien à dire, qu'il faut fermer sa gu... !" aurait clamé Jean YANN. C'est exactement ce que fait Frédéric BEATSE, le Conseiller-Général-adjoint-au-Maire-d'Angers, dans un exercice conventionnel qui illustrerait la publicité de Pathé Marconi dans les années trente, vous savez le chien à côté du "grammophone" : "La voix de son maître". Il est vrai qu'il est porte-parole. De la même façon que "l'Imperator TOUTANKOM" avait exigé une lettre de soutien de sa piétaille de conseillers, de la même façon, il a bien fallu qu'il ait l'autorisation, à moins que ce ne soit l'ordre, de monter au créneau pour vilipender la "droââte", avec un argumentaire tout droit sorti du cabinet Antoninien.

La droite fait son spectacle. "Elle fait des coups médiatiques toutes les semaines pour occuper le terrain". La belle affaire. C'est quoi faire campagne, sinon présenter ses projets ! Il se trouve que Christophe BECHU et son équipe ont beaucoup d'idées pour décaper la routine sur laquelle la ville s'est endormie depuis six ans. Et ce n'est pas fini, il aura encore des raisons de couiner !

C'est vrai aussi qu'en matière de spectacle, les turpitudes de son camp ne sont pas mal non plus. Et surtout pas tristes. On s'aperçoit toujours un peu plus que Hervé CARRE a dit la vérité sur le fonctionnement de la majorité municipale. Et le cafouillage autour de l'étude sur le stade en est une nouvelle illustration, après la prise de position des "conseillers réfractaires" à la lettre de "cirage de pompes". Ambiance !

Alors, il fallait bien tenter une diversion : encore faudrait-il que les arguments avancés par le "porte-voix de son maître" soient consistants. Je suis au regret de constater qu'on est plus dans la contestation petite et mesquine que dans la démonstration implacable. Qu'il s'agisse  du tramway, du tracé et de la concertation ("je me marre", aurait dit Coluche) ou du vote des 31 maires (avaient-ils le choix ?), du coût de la rénovation du stade Jean BOUIN (confirmation du manque de vision), de la sécurité (visiblement il a mal lu les propositions), ou de l'urbanisation du plateau des Capucins (d'accord, il n'a pas de baguette magique, mais un escargot aurait fait sûrement plus vite, et il a la mémoire sélective sur les causes du prix au m2).... vraiment on cherche la critique étayée sans la trouver. Il ne suffit pas d'affirmer pour que les choses soient vraies. On est dans le péremptoire, dans le virtuel...

Des "béatsitudes" quoi !

                                                                                                                                           


LOGIQUE !

Michelle_et_christophePour moi, le ralliement de Michelle MOREAU à Christophe n'est pas une surprise.Déjà, en 2001, il s'en était fallu d'un cheveu qu'elle ne vienne sur la liste de Dominique RICHARD, pour les mêmes raisons que celles qui avaient amené Daniel DIMICOLI à franchir le "Rubicon". C'était un secret de polichinelle que depuis plusieurs années, elle avait le sentiment d'avaler des couleuvres de plus en plus grosses. Et les repas en ville bruissaient des confidences des uns et des autres. D'ailleurs les bonnes relations que j'ai toujours entretenues avec quelques uns des "centristes de la majorité municipale", me permettaient d'en avoir ma part. Je n'en faisais pas état parce que des confidences restent des confidences : elles sont confidentielles. Maintenant qu'un coin du voile est levé, ça n'est plus la même chose. Autrement dit "le traître dans cette affaire n'est pas celle qu'on pense !". Et il a tort de crier à la trahison alors qu'il récolte le résultat de l'autisme dont il a fait preuve depuis les dernières élections municipales, aggravé par la victoire inattendue à l'élection régionale. Tout le monde sait maintenant que TOUTANKOM est bardé à son cabinet d'une pléthore de conseillers qui contribuent gaillardement à renforcer son isolement. Seuls quelques hérauts de son entourage continuent encore à parler la langue de bois. Et pourtant, si j'en crois certaines sources, il n'est pas au bout de ses peines et de ses surprises.

La ligne de défense que le maire d'Angers a choisie est pitoyable. Elle est le signe d'un homme désemparé, abandonné par un allié stratégique, dénoncé au sein même de son équipe. Et il a même du mal à trouver des aboyeurs pour la relayer. C'est un système qui se lézarde et bientôt va s'écrouler sous nos yeux médusés. Derrière la façade de la communication bien huilée, on ne va pas tarder à découvrir l'homme incapable de décider, comme le décrit Hervé CARRE dans son livre, ballotté par ses conseillers qui sont des payés mais pas les payeurs. Son autoritarisme ne peut que se renforcer dans cette tourmente, et pourtant, c'est une méthode qui l'a conduit là où il en est. Car, figurez-vous, aveuglé qu'il est par son autosatisfaction, il croyait dur comme fer que Michelle MOREAU se retirait de la vie politique.

Désormais, il n'y aura pas de bataille "au centre", s'il devait y en avoir une ; car c'est une analyse à laquelle je ne crois plus depuis longtemps. Angers ville centriste, c'était vrai dans les années 1970. Aujourd'hui, c'est un mythe. Nous en voilà débarrassé ! La bataille sera celle de la "gouvernance" : choisira-t-on une nouvelle gouvernance avec une équipe renouvelée, des méthodes plus en accord avec notre monde actuel, de transparence, de proximité, de décisions claires mais partagées ? Ou garderons-nous une équipe qui arrive au bout de tout, avec une gestion surannée et plus ou moins maquillée de transferts à l'agglo, et qui va se recroqueviller sur un clan politisé, comme le dénonce aussi Hervé CARRE.

Plus que jamais on a le choix entre la continuité et le renouvellement ! Entre le rétrécissement et l'ouverture au grand large... dans tous les sens du terme !

"Michelle, ma belle, ... sont des mots qui vont très bien ensemble, très bien ensemble.....  "                                                                            

                                                               


SONDAGE

On l'attendait depuis un moment. Il n'y a plus de communication sans sondage. Donc le Courrier de l'Ouest s'y est frotté, histoire de booster le lectorat. De quoi s'agit-il ? Mais des municipales voyons. Qu'est-ce qu'on apprend ? Que l'on y enfonce les portes ouvertes. Le Maire sortant, qui accuse trente trois ans de présence dans le paysage est un peu plus connu que son challenger : on s'en serait un peu douté ! Que si les Angevins votaient demain, ce serait le même score à peu de choses près qu'en 2001. C'est plutôt une bonne base de départ pour Christophe BECHU s'il est déjà au niveau atteint par ses prédécesseurs sur la ligne d'arrivée : il a toute la campagne devant lui, et ne peut que progresser, sauf erreur. Tandis que BETONINI ne peut, lui, que régresser. Quand aux attentes des Angevins, on est gravement surpris de découvrir qu'ils mettent l'emploi en tête de leurs préoccupations, et autres évidences.... Il y aurait plein de curiosités à souligner à propos de "l'à-propos" de ce sondage qui a mis du temps à être publié et dont on ne veut pas communiquer les données aux intéressés, c'est-à-dire les candidats. Et drôle d'exercice que celui réalisé par le journaliste qui demande qu'on commente son commentaire...

RIEN DE NOUVEAU SOUS LE SOLEIL.

Finalement, les Scoops, c'est Christophe qui nous les réserve !

                                                                                                                


JEUNE LION CONTRE ELEPHANT

C'est sous ce titre alléchant, photos grand format "ravageuses" à l'appui, qu'un article paru dans Ouest-France cette semaine a attiré mon attention. Je m'attendais à une exégèse de la motivation des candidats, une analyse approfondie de leurs chances respectives, une enquête méticuleuse du journaliste prenant appui sur les entourages, l'opinion publique, les électorats potentiels, l'aura de l'un et de l'autre....

Las, déception. Sous le titre, que du creux et du réchauffé. Rien qu'on ne sache déjà. Alors à quoi bon écrire un article pour ne rien dire ?

Cela m'a rappelé un célèbre sketche de COLUCHE, vous savez, l'analyse de l'article de presse : "dans les milieux autorisés...."   Quand on en sait autant, on ferme sa g.... concluait-il. Ouais !

                                                                              


NEUF CONTRE RAFISTOLAGE

Stade_de_footChristophe BECHU vient de nous faire une nouvelle démonstration qu'il voit l'avenir d'ANGERS avec les yeux de sa génération et l'expérience du Président du Conseil Général qui lui a appris la maîtrise complète des dossiers. Son projet de "Grand Stade" à la périphérie de la ville, près du Parc Expo, dans un site bien desservi par l'autoroute et la RN 23, facilement accessible par un bus-way à partir du centre-ville, en est une parfaite démonstration. Un équipement qui ne servirait pas qu'au foot mais qui placerait Angers sur le parcours de grands événements musicaux ou autres... c'est évidemment plus "bandant" que ce que propose le Maire avec la reconstruction précipitée du vieux stade Jean BOUIN, sortie de son chapeau comme un lapin de celui d'un illusionniste, sans aucune concertation ni réflexion préalable. Un "petit Rennes" précise l'adjoint aux sports, c'est-à-dire un stade couvert, dont le volume sera forcément confiné dans l''espace exigü actuel. Sans parler des places de stationnement inexistantes qu'on compte résoudre à coups de "navettes"... Bref : du bricolage pour ne pas dire du rafistolage. L'oxygène des grands espaces d'un côté, l'assistance respiratoire de l'autre. Les Angevins qui assistaient au match contre Le Havre, samedi soir, ne s'y sont pas trompés : ils ont fait une ovation à Christophe.

Si vous n'avez pas encore contracté la "béchumania", rien n'est perdu. Elle vous guette, le contenu de la prochaine conférence de presse pourrait vous être fatal. Mais ne craignez rien, ça fait plutôt du bien. Les symptomes sont faciles à identifier : optimisme, légère euphorie, confiance dans l'avenir... et "l'envie d'avoir envie" comme dirait Johnny !

Rien à voir avec "l'Antoninine", sorte de déprime qui donne un teint gris, rend sourd et inutilement agressif par dessus le marché.

                                                                                                                  


A VOS ORDRES....

Alm_tramQuand on est responsable d'une mission, on est aux ordres. C'est le cas du Monsieur Tramway, Jacques LANDREAU. C'est lui que TOUTANKOM a envoyé au charbon pour réfuter les arguments avancés aussi bien par Hervé CARRE que par Christophe BECHU. Je veux bien croire qu'il connaît son dossier, mais je suis choqué qu'un fonctionnaire territorial soit amené à s'exprimer à la place des élus. Ce n'est pas son boulot. Mais c'est une pratique courante du "Maire-Président de l'agglo". Cela lui évite de se mouiller et il pense peut-être que les arguments du technicien feront plus sérieux. A voir ! On a déjà vu des techniciens dont on peut contester peu ou prou la compétence, officier sur d'autres dossiers.

Et le Monsieur Tramway n'échappe pas à la règle. Je me souviens, alors que j'étais conseiller municipal, d'une commission voirie à la mairie, où il nous présentait un aménagement avec un beau rond-point (ça commençait à être la mode) avec bordures et petit-terre plein et de lui dire :"je connais les lieux, avec ce rond-point, les bus ne pourront pas tourner", "mais, si, mais si, nous avons tout mesurer !". Donc le rond-point  est réalisé : et les bus obligés de rouler dessus. Quelques jours plus tard, il était démonté et remplacé par.... une pastille blanche peinte sur la chaussée ! Cette histoire, c'est du vécu. Comme quoi on peut avoir des certitudes, mais la réalité est toute autre.

Les arguments de M. LANDREAU sont évidemment sujets à caution puisqu'il est en service commandé. On peut toujours trouver les chiffres qui arrangent. Mais si, comme il le dit, les boulevards ne sont pas plus larges que la rue de la Roë en raison de la cohabitation des divers usagers, alors pourquoi passer par le boulevard Foch ?  Quant au pont devant le cinéma Gaumont, je ne comprends toujours pas que le tramway n'emprunte pas celui de haute chaîne, qui est plus logique s'il passe par les boulevards. S'il doit se substituer aux voitures, autant prendre les grands moyens. La vérité que "Monsieur Tramway" ne dit pas, c'est que la mise en route de la ligne de tramway ne fera pas baisser le flux des véhicules particuliers, qui probablement continuera d'augmenter. Il oublie de dire aussi que la durée des travaux place du Ralliement -qu'on va remodeler pour la troisième fois et à quel coût ?- risque de plomber fortement les commerces de l'hyper centre. Comme séduction, on peut faire mieux que de les tuer pour essayer de les ressusciter ensuite. On n'est pas au bout de nos peines, côté dépenses, comme on le voit.

                                                                                     


VOUS AVEZ DIT CON...CERTATION ?

P8110021Le 16 octobre dernier une réunion d'information était organisée par la Mairie d'Angers pour présenter le projet "BALZAC-MONTESQUIEU", c'est-à-dire la construction de six barres de cinq étages en zone inondable avec garages en sous-sol...le tout en contrebas de l'immeuble Montesquieu qui domine de sa haute silhouette le bas de l'avenue Patton. Notre ami Dominique R. y assistait. Voilà en quels termes il nous raconte la réunion :

"Dormez en paix braves Angevins et surtout ne venez pas ébranler les certitudes de Madame PIROTAIS (adjointe) qui en matière d'urbanisme en connaît un rayon qui doit aller, pensez donc, au moins jusqu'au bout de ses chaussures de luxe (elle tient un commerce de chaussures de luxe, effectivement). Alors voilà, crise du logement oblige, il y a une prairie, un parc, eh bien hop ! six barres, 198 logements : on fait du social. Même les "verts" trouvent que bétonner une prairie dans la Parc Balzac, c'est une bonne idée. Au moins, on va embêter ces riches bourgeois de proprios à Montesquieu, en leur bouchant la vue. D'ailleurs ils en profitent depuis 40 ans (Madame Pirotais), alors ça suffit ! Ce lundi 16 octobre, la démocratie participative a joué à plein : réunion cadrée. Jugez : ouverture 18H45, exposé du cabinet ROLLAND (architecte) 35 minutes, et pour les questions, l'adjointe, sourire narquois, ironise. Quoi, tout ce bas peuple ose protester ? Alors n'en pouvant plus, à 20H : fermez le ban. Et l'opposant politique que je suis n'a pas eu le droit de poser une question. Tout comme le journaliste du Courrier de l'Ouest qui, lui, a été viré avant la réunion, sous le prétexte que celle-ci était privée ! Donc privé de réunion ! Aux opposants, Madame Pirotais a dit qu'il y avait l'île Saint-Aubin (celle où TOUTANKOM se ressource -lire son blog-) pour se défouler. Pour Balzac, il en restera encore un bout. Voilà ! Circulez, braves gens. Ah j'oubliais, pour ceux qui veulent acheter des parkings dans le parc Balzac : en sous-sol (sans rire), 17 852€, en surface,   4 620€....Et, paraît-il, c'est donné !"

Résumons : on vous bouche la vue, on met du béton à la place d'une prairie dans un site sensible, et on vous fait un cadeau en vous vendant (hors de prix) des places de stationnement inondables... il faut avoir mauvais esprit pour venir râler, non ?

Quand on vous disait que le PLU décidé par TOUTANKOM était une véritable folie. "Je ne serai pas le Maire qui bétonnera Angers," avait-il dit. Bien évidemment, il fait le contraire. Les cubes de béton poussent partout et il faut construire dans l'agglo 2500 logements par an !!!! A quand l'urbanisation de la place LA ROCHEFOUCAULD ou du jardin du Mail....

MONSTRUEUX !

  photo DH : promenade dans le parc Balzac. Au fond, l'immeuble Montesquieu.

                                                                                                                                                                                                


PLUS VRAI QUE NATURE !

Vous voulez avoir une petite idée de qui est vraiment Jean-Claude ANTONINI ? C'est tout simple, vous allez sur son blog et vous aurez un portrait on ne peut plus vrai : ANTONINI par lui-même !

C'est un concentré de vindicte, d'anathème, de prétention et d'intolérance. Si vous pensiez qu'il échappait au sectarisme de gauche, vous verrez qu'il en est au contraire un exemplaire modèle. Si vous pensiez qu'il était modeste, vous découvrirez que son égo n'est pas sans rappeler le mastodonte qui trône dans l'ile de Nantes. Si vous imaginiez qu'il était respectueux du denier public, vous vous apercevrez qu'il n'hésite pas à faire arroser la ville d'Angers de subventions régionales au "bon moment" et qu'il n'hésite pas à s'en glorifier...

Moi qui croyait qu'il était sous son bureau, les mains sur les oreilles pour ne pas entendre la rumeur, je me trompais lourdement. En fait, il tape rageusement sur son clavier sa littérature peu amène. Une manière de conjurer l'angoisse qui l'a gagné et qui transparaît dès qu'il évoque Christophe BECHU.

J'ai oublié la mauvaise foi... mais ça, les conseillers municipaux de l'opposition connaissaient depuis longtemps.

                                                                        


VENDS DEGUISEMENT DE CENTRISTE.... et autres échos angevins

N'est pas centriste qui veut. Suite à la démission de "l'amère Michelle", TOUTANKOM l'a remplacée par plusieurs adjoints, dont un certain M. HOUDEBINE, qu'il a présenté comme centriste. Celui-ci, que je connais bien, n'est certes pas un extrémiste excité, mais je l'ai toujours connu comme se revendiquant de la gauche modérée. Il faut croire que le déguisement fourni par TOUTANKOM n'était pas suffisant puisque les centristes -il en reste quelques-uns- du Conseil Municipal ont cru bon de faire une mise au point.

"Michel HOUDBINE siège avec les élus socialistes" ont protesté Nicole ROLAND, Martine POUPIN et Alain LEBOUC, qui le considèrent comme le "faux alibi centriste de JC ANTONINI".

Ambiance, ambiance ! Les réunions du groupe majoritaire de la Mairie doivent être joyeuses, entre Hervé CARRE en quarantaine, les centristes qui font la gueule et les verts qui revendiquent.... On comprend que TOUTANKOM s'enferme de plus en plus dans sa tour d'ivoire. Au moins au troisième étage il est entouré de gens qui le comprennent. Et pour cause, ils sont payés pour ça !

Il nous reste dans les vieux stocks de l'UDF-canal historique- (pas le Modem), au moins un ou deux déguisements qui pourraient servir au Maire : un habit de motard ayant peu servi, une panoplie de "pom-pom girl" version dite "tomasette"....  On peut rire un peu, non ?

Un article a attiré mon attention, avant hier : "Laurent G., le maillon faible de Christophe B." émanant, selon l'O.F., d'un Groupement Angevin Militant. je vous passe le contenu de cet article fort polémique dont le ton excessif aurait dû mettre la puce à l'oreille de nos plumitifs locaux. Et hier de lire : "Municipales : qui se cache derrière le Gam ?" s'interroge A.W. On ne le saura pas parce que le Julien LEFORT censé l'animer n'existe pas avoue penaudement le journaliste, pas plus que le Gam. Comme quoi, il faut toujours vérifier les sources avant de publier? surtout une première fois. Du coup l'O.F. gomme le Gam ! 

Mais c'était tellement tentant de publier cinq ou six lignes de vacheries contre Christophe BECHU !!!

                                                                                                                                     


PADD

Le conseil d'agglomération du 11 octobre dernier a voté le PADD. Ques Aco ?

Aaah, le PADD ! C'est une nouvelle sorte de document pondu par les technocrates pour prévoir l'avenir. Sauf que ce n'est pas une boule de cristal. Il vise à organiser l'urbanisme pour les années à venir : Projet d'Aménagement et de Développement Durable . Derrière ce titre ronflant se cache une réalité bien moins reluisante puisqu'il s'agit rien moins que de définir les espaces urbains, agricoles et naturels.... à l'avance. Votre commune souhaiterait qu'un super marché s'installe ? Nenni, c'est pas dans le PADD, en tout cas pas chez vous ! Pas question de créer sa salle de sport si une autre existe tout près. Plus question de décider d'un projet tout seul. Voilà où le bât blesse.

Entre l'anarchie et la vision castratrice de technocrates qui appliquent des normes et font des choix à votre place, il y a tout de même une marge qu'on aimerait bien voir conservée. Mais voilà, la grogne a été bien timide. Quelques élus ont eu le courage de monter au front pour dénoncer la confiscation du pouvoir qu'on veut leur imposer. Et les réponses lénifiantes de l'élu chargé du dossier pas plus que celles gratuites du Président de l'agglo (quel crédit peut-on accorder à des propos du type "je ne suis pas un président fou qui fera n'importe quoi dans l'agglomération" ?) n'ont guère convaincu. Un maire a perduré dans son jugement en affirmant que le "projet d'agglomération (est) définitivement décalé par rapport au territoire". Et si l'élu de terrain connaissait le territoire mieux que les bureaucrates ?

En attendant les sept pôles de développement autour d'Angers ont été validés. On serait curieux de savoir si tous les critères pour les retenir ont été objectifs. Et il faudra construire 2600 logements par an pendant 15 ans. C'est du "Développement Durable totalitaire". Normal il est inspiré par les fondamentalistes du "global warning" dirait Claude ALLEGRE. Après le PLU, le PLH et le SCOT, voici donc le PADD. De quoi laisser tout en plan !

Tout serait tellement plus clair si l'agglomération ne se superposait pas au pouvoir démocratique des communes. Il faudra bien un jour mettre aussi de l'ordre dans l'empilage des structures de décision. Je propose que ce soit l'objet du PSA "Projet de Simplification Administrative".

                                                                               


A LA PECHE, PECHE, AUX VOIX....

Les affiches tapissent les panneaux d'affichage libre comme feuilles d'automne au vent d'octobre les trottoirs. Sans tambours ni trompettes, "Angers-BECHU" montre sa binette à tous les coins de rue. La campagne est partie à son rythme : à fond la caisse, quoi. Et vous pouvez le croiser dans les rues d'Angers : il est frais comme un gardon. On dirait qu'il est dans son élément. La campagne lui va au teint, il a l'oeil frais et pétillant de malice. Partout où il pointe le bout de son nez, les angevins lui font un accueil chaleureux : dans les bars de Belle-Beille ou de la Roseraie, sur le marché, aux puces de la Doutre....

Le "grand-rassemblement-du-parti-des-angevins" est en train de prendre corps. Pendant que ça se délite chez TOUTANKOM, ça coagule du côté de Christophe. Ainsi le partenariat s'est constitué avec Laurent GERAULT : un accord stratégique avec l'UDF-Modem. Mais ce n'est sûrement pas fini. Le galopin, comme certains l'appellent avec condescendance, a très probablement encore quelques bonnes surprises dans sa besace. Et déjà, il mène le débat : et pan, voilà mes propositions pour le tramway. Quelques corrections de bon sens à un projet qui en avait bien besoin ! ET TOUTANKOM sur la défensive obligé de dégainer des exagérations !

On n'en est qu'au début. La "Béchumania" naissante inquiète au 3ème étage de l'Hôtel de Ville qui bruit de la rumeur qui monte de la ville. J'imagine TOUTANKOM terré sous son bureau, les mains sur ses oreilles pour ne pas l'entendre.

Et pendant ce temps-là, le candidat BECHU continue très sérieusement son travail de Président du Conseil Général, en homme très organisé conscient de ses devoirs et de ses responsabilités. Il partage son temps (si l'on peut dire, dans la mesure où il l'a allongé), il ne mélange pas les genres. Le supplice pour le Président de l'agglo qui est amené quotidiennement à cotoyer son challenger.

                                                            

                                                          


MUNICIP' ALM...

De quoi va-t-on parler dans la campagne des élections municipales d'Angers. Si les candidats se contentent d'évoquer ce qui touchent aux compétences restant à la commune, on risque bien de rester sur notre faim, parce que mis à part la vie (palpitante) des quartiers, les associations et la culture (et encore, le bruit court que le "Quai" serait refilé à l'agglo), il ne reste pas de grand sujet passionnant à se mettre sous la dent.

On le voit bien avec la conférence de presse que viennent de tenir les compères BECHU et GERAULT : de quoi ont-ils parlé ? Du tramway, bien sûr ! Un équipement d'agglo. Tout ça pour dire que la conquête d'Angers est le passage obligé pour atteindre le siège essentiel pour piloter la ville, à savoir la présidence de l'agglo.

Cette bizarrerie démocratique n'a pas que des avantages. De fait l'agglo est une structure pilotée sans véritable contrôle démocratique puisque son mode de fonctionnement fait qu'il n'y a pas d'opposition constituée digne de ce nom. Et cela a conduit à des déboires comme on a pu le voir avec l'augmentation illégale de la TPU dont le Président a imposé le vote pendant plusieurs années. On n'y fait pas de politique, paraît-il. Mon oeil : et le PLU ? et le PLH ? c'est quoi ? Les documents récemment votés dénotent une véritable intention politique imprégnée d'une "certaine idéologie". Les sensibilités différentes ne peuvent s'y exprimer, ce qui est un moyen commode de "museler" ceux qui ne seraient pas d'accord.

Dans ces conditions, quelle foi accorder aux documents publiés, aux rapports que les conseils municipaux doivent approuver. Un élu me disait :"moi, je fais confiance aux services". Confiance bien mal placée si on prend l'exemple du dossier des déchets pour lequel le service compétent s'est révélé déficient sur bien des aspects du projet mis en oeuvre.

Il reste à espérer un autre mode de fonctionnement, plus proche des citoyens par son mode de désignation, avec une majorité qui décide et une opposition qui contrôle et qui en a les moyens. Ce ne sera pas pour le printemps prochain. Malheureusement.

Il ne reste plus qu'à espérer qu'un nouveau président, plus en harmonie avec son temps, vienne donner un coup de jeunesse à un type de gestion où le "j'te passe la rubarbe, passe-moi le séné" ne sera plus de mise, et face à laquelle un élu pourra dire "non" sans avoir peur de représailles sur les subventions légitimes qu'il a demandées pour financer les projets de sa commune.