LES BEATSITUDES
22 novembre 2007
"Ce n'est pas parce qu'on à rien à dire, qu'il faut fermer sa gu... !" aurait clamé Jean YANN. C'est exactement ce que fait Frédéric BEATSE, le Conseiller-Général-adjoint-au-Maire-d'Angers, dans un exercice conventionnel qui illustrerait la publicité de Pathé Marconi dans les années trente, vous savez le chien à côté du "grammophone" : "La voix de son maître". Il est vrai qu'il est porte-parole. De la même façon que "l'Imperator TOUTANKOM" avait exigé une lettre de soutien de sa piétaille de conseillers, de la même façon, il a bien fallu qu'il ait l'autorisation, à moins que ce ne soit l'ordre, de monter au créneau pour vilipender la "droââte", avec un argumentaire tout droit sorti du cabinet Antoninien.
La droite fait son spectacle. "Elle fait des coups médiatiques toutes les semaines pour occuper le terrain". La belle affaire. C'est quoi faire campagne, sinon présenter ses projets ! Il se trouve que Christophe BECHU et son équipe ont beaucoup d'idées pour décaper la routine sur laquelle la ville s'est endormie depuis six ans. Et ce n'est pas fini, il aura encore des raisons de couiner !
C'est vrai aussi qu'en matière de spectacle, les turpitudes de son camp ne sont pas mal non plus. Et surtout pas tristes. On s'aperçoit toujours un peu plus que Hervé CARRE a dit la vérité sur le fonctionnement de la majorité municipale. Et le cafouillage autour de l'étude sur le stade en est une nouvelle illustration, après la prise de position des "conseillers réfractaires" à la lettre de "cirage de pompes". Ambiance !
Alors, il fallait bien tenter une diversion : encore faudrait-il que les arguments avancés par le "porte-voix de son maître" soient consistants. Je suis au regret de constater qu'on est plus dans la contestation petite et mesquine que dans la démonstration implacable. Qu'il s'agisse du tramway, du tracé et de la concertation ("je me marre", aurait dit Coluche) ou du vote des 31 maires (avaient-ils le choix ?), du coût de la rénovation du stade Jean BOUIN (confirmation du manque de vision), de la sécurité (visiblement il a mal lu les propositions), ou de l'urbanisation du plateau des Capucins (d'accord, il n'a pas de baguette magique, mais un escargot aurait fait sûrement plus vite, et il a la mémoire sélective sur les causes du prix au m2).... vraiment on cherche la critique étayée sans la trouver. Il ne suffit pas d'affirmer pour que les choses soient vraies. On est dans le péremptoire, dans le virtuel...
Des "béatsitudes" quoi !
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Rédigé par : Benoît CRESPIN | 25 novembre 2007 à 13:21