HISTOIRE
PILOU, PILOU, PILOU, HE...
ALLEGRO VIVACE

MUNICIP' ALM...

De quoi va-t-on parler dans la campagne des élections municipales d'Angers. Si les candidats se contentent d'évoquer ce qui touchent aux compétences restant à la commune, on risque bien de rester sur notre faim, parce que mis à part la vie (palpitante) des quartiers, les associations et la culture (et encore, le bruit court que le "Quai" serait refilé à l'agglo), il ne reste pas de grand sujet passionnant à se mettre sous la dent.

On le voit bien avec la conférence de presse que viennent de tenir les compères BECHU et GERAULT : de quoi ont-ils parlé ? Du tramway, bien sûr ! Un équipement d'agglo. Tout ça pour dire que la conquête d'Angers est le passage obligé pour atteindre le siège essentiel pour piloter la ville, à savoir la présidence de l'agglo.

Cette bizarrerie démocratique n'a pas que des avantages. De fait l'agglo est une structure pilotée sans véritable contrôle démocratique puisque son mode de fonctionnement fait qu'il n'y a pas d'opposition constituée digne de ce nom. Et cela a conduit à des déboires comme on a pu le voir avec l'augmentation illégale de la TPU dont le Président a imposé le vote pendant plusieurs années. On n'y fait pas de politique, paraît-il. Mon oeil : et le PLU ? et le PLH ? c'est quoi ? Les documents récemment votés dénotent une véritable intention politique imprégnée d'une "certaine idéologie". Les sensibilités différentes ne peuvent s'y exprimer, ce qui est un moyen commode de "museler" ceux qui ne seraient pas d'accord.

Dans ces conditions, quelle foi accorder aux documents publiés, aux rapports que les conseils municipaux doivent approuver. Un élu me disait :"moi, je fais confiance aux services". Confiance bien mal placée si on prend l'exemple du dossier des déchets pour lequel le service compétent s'est révélé déficient sur bien des aspects du projet mis en oeuvre.

Il reste à espérer un autre mode de fonctionnement, plus proche des citoyens par son mode de désignation, avec une majorité qui décide et une opposition qui contrôle et qui en a les moyens. Ce ne sera pas pour le printemps prochain. Malheureusement.

Il ne reste plus qu'à espérer qu'un nouveau président, plus en harmonie avec son temps, vienne donner un coup de jeunesse à un type de gestion où le "j'te passe la rubarbe, passe-moi le séné" ne sera plus de mise, et face à laquelle un élu pourra dire "non" sans avoir peur de représailles sur les subventions légitimes qu'il a demandées pour financer les projets de sa commune.

                                                            

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