CASSER LA VOIE...
25 novembre 2007
J'ai siégé au conseil municipal d'Angers de 1983 à 2001. Les voies sur berge, j'en ai voté les investissements. De lourds investissements, notamment pour les trémies.
Il faut les conserver pour trois raisons :
- Par respect du denier public (je tiens ça de Jean TURC). Ces investissements ont été réalisés il y a un peu plus d’une vingtaine d'années, et il faut plus d'une génération pour les amortir. Ce n'est pas le cas.
- C'est un axe primordial : une transversale NO-SE qui permet d'aller de Beaucouzé à Saint-Barthélemy ou Trélazé rapidement et que l'autoroute ne remplacera pas, une radiale très utile qui coupe court dans le circuit des boulevards autour du grand centre, une pénétrante qui permet d’approcher l’hyper-centre où il faudra bien un jour limiter la circulation automobile.
- enfin, il faut se garder de tabler sur une diminution de la circulation automobile parce qu'il n'y aura jamais assez de transports publics pour satisfaire tous les trajets d'une agglo diffuse et parce que dans moins de 10 ans, les voitures seront propres.
Visiblement ceux qui ont conçu de réaménager les voies sur berge en leur retirant leur vocation de voie rapide n'étaient pas d'Angers ou ne connaissaient pas les impératifs de circulation de notre ville.
Les conserver, c'est la sagesse !
Je partage en tous points cette judicieuse réflexion.
Comme vous, je pense qu'il faut absolument conserver les voies sur berge en tant que pénétrante rapide.
Rédigé par : Philippe JOUSSAIN | 25 novembre 2007 à 20:24