Barnum Circus Hit
10 décembre 2007
BCH fait son numéro. Le feu follet de la politique angevine veut absoument qu'on parle d'elle. Alors tous les moyens sont bons, mais elle est difficile à suivre : elle n'approuve pas l'alliance du MoDem avec Christophe BECHU, parce qu'il est le représentant de la droite et surtout UMP. Mais ce qu'on ne comprend pas bien c'est qu'elle était présente à la réunion qui en a décidé et elle a même voté pour....distraitement, si on l'en croit. Comme inconséquence, on ne fait pas mieux. Certes, avec une liste MoDem autonome, elle aurait été plus à l'aise et surtout été sure d'être candidate, tandis que dans le cas présent, c'est plus difficile, sauf à faire alliance avec le Maire sortant qui est prêt à lui offrir un poste d'adjoint. Dans la débâcle qu'il vit, il est prêt à faire feu de tout bois pour trouver un alibi centriste. Telle que je la connais, elle doit vouloir la place de 1ère adjointe et de numéro 2 sur la liste, c'est une place qu'elle connaît déjà. Cela lui rappellera de bons souvenirs. Mais à quoi sert donc tout ce ramdam ?
Il faut dire que les échéances électorales provoquent chez elle une trémulation irrésistible. Je l'ai connue téléphonant à Roselyne BACHELOT en 2002 pour lui "proposer dêtre sa suppléante sinon elle se présenterait contre elle". On connaît la suite, elle s'est présentée et a fait un score digne de CAP 21... 3 ou 4%. Aux dernières législatives, le ralliement providentiel de Corinne LEPAGE à François BAYROU lui a permis de prendre l'étiquette UDF-MoDem et a trouvé le moyen d'aller contre Dominique RICHARD, qui lui avait donné sa chance en la mettant en 2ème position sur sa liste, eh oui ! Reconnaissante, la donzelle. Elle a remis le couvert à la cantonale partielle du canton de Trélazé.... Et maintenant elle ne se sent plus. Elle se verrait peut-être bien tête de liste, mais le patron du MoDem n'a pas envie de désavouer Laurent GERAULT. Il aurait tort d'ailleurs, parce qu'il tient dans le délégué départemental de son parti un homme dévoué et fidèle comme on n'en rencontre pas tous les jours.
A force de vouloir trop exister, on se grille, dit-on dans le jargon politicien. C'est ce qui pourrait bien lui arriver.
Tout ceci est très bien dit.
Rédigé par : Philippe JOUSSAIN | 11 décembre 2007 à 19:25