HISTOIRE
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L'AMERE MICHELLE

"Michelle, ma belle, sont des mots qui vont très bien ensemble... I love you, I love you...." chantaient les Beatles. C'était peut-être la chanson préférée de TOUTANKOM jusqu'au dernier conseil municipal.

Mais voilà, Michelle est partie en claquant la porte, "carrément" si je puis dire. Et pas pour rien. Pour des questions d'éthique ! En effet, c'est grave. Dommage qu'elle ne veuille pas en dire plus. Il est vrai qu'avec toutes les couleuvres (XXL) qu'elle a avalées, elle n'est peut-être pas fière de se réveiller à cinq mois des élections. Néanmoins, il fallait avoir le courage de le faire. C'est toujours une épreuve de constater qu'on s'est trompé et d'en tirer les conséquences. Je n'ai jamais compris ce qu'elle était allé faire dans la galère Antonini. Que vont décider maintenant ses compagnons de route : Alain, Martine et compagnie, maintenant qu'ils sont orphelins. Vont-ils suivre son exemple ?

Pour TOUTANKOM, c'est une tuile. Sa liste de rassemblement prend l'eau. Il peut se consoler en présentant les choses sous l'angle du "renouveau". N'empêche, ce genre de départ fait désordre. Après le clash de Carré, il va lui être difficile de cacher la réalité : il y a bien crise et malaise dans l'équipe majoritaire municipale. Eh, TOUTANKOM, tient le coup, on a encore besoin de toi pour les élections... !

                                                                                       


ALLEGRO VIVACE !

Livre_allgre Pour en finir avec les OGM, deux mots sur "Terminator" et les OGM de l'espoir. Quelques phrases-clés extraites du texte de Claude ALLEGRE.

"La plupart des semences à haut rendement sont déjà des hybrides obtenus par des techniques traditionnelles et donc ne peuvent se reproduire. ... Le gène Terminator, le mal nommé, est un gène qui, greffé sur une plante, lui interdit de se reproduire... (il) a été mis au point ... au début de l'expérimentation des OGM où on était plein d'incertitudes, pour faire en sorte que si un OGM se révélait dangereux pour l'environnement, il ne puisse pas se reproduire."

"Le vrai danger des OGM ... c'est qu'un état, ou plus probablement un groupe d'exaltés, fabrique un OGM mortel, disséminant une maladie mortelle ou contagieuse. C'est pourquoi, dans tous les pays du monde les expériences d'ingéniérie génétiques sont étroitement contrôlées..."

" La meilleure preuve que José BOVE est d'une mauvaise foi totale, c'est qu'il saccage les expériences des organismes publics de recherches autant que les expériences privées. En admettant que les compagnies privées essayent de mettre au point un OGM dangereux, qui les contrôlera si les chercheurs du secteur public ont perdu la compétence pour le faire ?"

"Les OGM permettent déjà de résister au manque d'eau et d'en consommer moins.... Les OGM permettent dès aujourd'hui d'éliminer les pesticides et les insecticides, donc d'assurer une meilleure sécurité alimentaire et de diminuer la pollution dans les rivières... Demain, les OGM vont permettre de diminuer la dose d'engrais.... Il existe déjà des OGM qui dépolluent les sols... Les chercheurs brésiliens ont réussi à "greffer" le gène des araignées responsable de leur faculté à tresser des toiles sur les gènes du coton. Il fabriquent des fils de coton aussi résistants que ceux des araignées..."

" Demain les alicaments remplaceront petit à petit toutes les vaccinations. On vaccinera les enfants en leur faisant manger des bananes ... Les cultures que José BOVE ...ont saccagées en 2001 à Clermont-Ferrand étaient des champs de maïs transgénique. Ces cultures étaient destinées à l'étude des moyens de lutte contre la mucoviscidose ! ..."

Et la conclusion en citant Bruno REBELLE (conseiller de Ségolène ROYAL) : "Par définition, je refuse les biotechnologies que je considère comme un type de société. Je n'ai pas peur des OGM, mais ceux-ci représentent un choix de société auquel je suis hostile". Tout est dit ".

à suivre....

                                              


RECHAUFFEMENT....

Banquise20vague_2Avec le "Grenelle de l'environnement", le "réchauffement climatique" est à la mode. Et les mesures qui se pointent risquent de pas être tristes. Sans parler de la fonte des glaces du Pôle Nord qui excitent les convoitises, refroidissent les relations diplomatiques entre les riverains et .... échauffent les esprits ! C'est, ma brave dame, qu'il y aurait du pétrole en grande quantité qui deviendrait facilement exploitable. Comme quoi le réchauffement climatique a de beaux jours devant lui, sauf si on stocke le CO2 au lieu de le rejeter dans l'atmosphère.

Tout ce débat-là(ge) est bien une affaire de pauvres petits terriens aveuglés par leur nombril ou les profits qu'ils peuvent tirer, politiques ou financiers, de "l'écologique attitude". Voici quelques éléments sur l'histoire de la Terre qui devraient nous permettre de relativiser.

                                                                     

"Nous vivons dans la plus récente des ères : l'ère quaternaire, qui remonte à peu près à 2 millions d'années. Le quaternaire européen est marqué par une série d'oscillations (de durées irrégulières) entre grandes glaciations et périodes de réchauffement dites interglaciaires. On a, à ce jour, dénombré pas moins de 20 oscillations. Seules les périodes de Riss et Würm (les deux dernières) semblent correctement datées.

Le quaternaire est lui-même divisé en deux phases : le pléistocène et l'holocène qui débute  il y a 15 000 ans, lorsque se termine la dernière phase glaciaire. Il correspond à la période actuelle.

Durant les 700.000 dernières années, l'alternance des cycles glaciation/interglaciaire est d'environ 100.000 ans, avec des interglaciaires de 10 à 15 000 ans. La glaciation la plus récente commence, il y a environ 115.000 ans et s'achève donc il y a quelque 15.000 ans, lorsque débuta l'âge interglaciaire dans lequel nous sommes actuellement. Lors de la dernière glaciation, les glaciers continentaux atteignent leur maximum abaissant le niveau de la mer de 120 m par rapport au niveau actuel." (Nethistoire)

                                                                                                                                                                                                    

Depuis, la mer n'a cessé de remonter et les glaces de fondre : c'est pourquoi le port antique d'Alexandrie est sous les eaux, comme celui de Marseille. Le réchauffement ne date pas d'hier. Et plus le Pôle Nord fond, plus nous nous rapprochons de la prochaine glaciation. Demain, dans 200 ans, dans 500 ans ? Mais à moins de 1000 ans près, nous sommes au bout de la période interglaciaire ! (et 1000 ans c'est rien à l'échelle de l'histoire de la Terre)

                                        

La part de l'homme dans le réchauffement est incontestable. Est-elle déterminante ? C'est moins sûr.

                                                                                                                


ALLEGRO VIVACE !

Livre_allgre Le débat sur les OGM, oh, j'aime !

Question du jour : Les OGM sont-il dangereux ? et réponses selon Claude ALLEGRE.                                                                                                                                                                                                                                                               

"...Est-ce qu'en bricolant les gènes en laboratoire, en coupant des morceaux d'ADN, on ne va pas fabriquer des virus pathogènes et donner naissance à de redoutables épidémies ? ... Nous pouvons répondre qu'il n'y a aucun danger de cette sorte."

"Si le maïs sécrète de lui-même une substance chimique qui tue la pyrale, cette substance est-elle sans danger pour les animaux ou l'homme qui mangent le maïs ? ... Sur le génome on ne peut greffer que le gène ou le morceau de gène d'un autre être vivant. Dans le cas (du maïs) on greffe le gène d'une bactérie qui s'attaque aux cellules intestinales des insectes et uniquement elles. La toxine qu'elle sécrète n'agit que si le milieu est basique, ce qui est le cas des tubes digestifs des insectes alors que celui de l'homme et des animaux supérieurs est acide."

"Est-ce que le maïs transgénique ne va pas modifier l'environnement ? ... Il ne peut pas contaminer les autres espèces, salades, carottes, blé... Car l'interfécondation ne se fait que pour une même espèce ou une espèce très voisine. Peut-il contaminer d'autres champs de maïs cultivés ? C'est une question sérieuse car a-priori, rien ne s'y oppose. Les études...(montrent que) la dissémination du pollen du maïs transgénique ne dépasse pas 200 mètres, même par grand vent, et qu'à 50 mètres déjà la pollénisation croisée ne dépasse pas 5% !..."

"... Mais pourquoi faire les essais sur les OGM en plein champ, pourquoi ne pas les faire en serres ? Très franchement, j'ai moi-même été tenté de développer cette solution "pour avoir la paix" ! Malheureusement elle est scientifiquement irréalisable." ( pour les explications techniques voir le livre p. 160)

Demain, on abordera le problème du gène Terminator.


SACRE CHARLEMAGNE !

"Qui a eu cette idée folle, un jour d'inventer l'école ? - C'est -ce-sacré Charlemagne....."

Le Ministre a tranché. Il n'y aura pas d'école le samedi matin à partir de la rentrée prochaine.  Enfin, l'institution se met en concordance avec le mode de vie de nos contemporains. Il en aura fallu du temps. C'est que pour mettre d'accord tout le monde dans notre pays.... Tout le monde y va de son avis et les médias ne sont pas les derniers pour aller dénicher dans un coin un témoignage d'un obscur contestataire de la décision. Les "y'a qu'a" et les "faut qu'on" sont toujours à l'oeuvre dans ce foutu pays de France.

Il ya d'abord les enseignants, jamais d'accord quand il s'agit de changer quoi que ce soit à leurs habitudes. Il y a les pychologues qui vont examiner le traumatisme provoqué par ce changement important de la vie quotidienne de nos chers petits : "vont-ils s'adapter à une telle semaine ?" . Il y a les "chronobiologistes" -mais oui, ça existe !- qui vont expliquer doctement que ce n'est pas ce qu'il fallait faire. Il y a les associations de parents -tendance opposition- qui vont trouver qu'on fait la part trop belle "aux riches qui partent en week-end"...Et puis il y a les Français qui ont leurs enfants à l'école et qui, eux, sont massivement d'accord. Comment en serait-il autrement ? Personne ne s'y retrouve entre ceux qui rentrent plus tôt avec la semaine de 4 jours, ceux qui ont un samedi sur deux.... Les vacances échelonnées qui ne permettent plus aux cousins de zones différentes de se voir... Bref, revenons aux fondamentaux. Mais un petit peu, pas trop à la fois !

Alors, maintenant, faut-il ou non faire travailler les élèves le mercredi matin, en compensation ? Autre débat. C'est comme les devoirs, il y a beaucoup d'avis divergents. Le Ministre semble dire que non. Toutefois, si on prend en compte le fait que, dans la plupart des cas, les deux parents travaillent, cela veut dire que les enfants doivent quand même se lever tôt. Alors autant qu'ils trouvent une activité scolaire qui pourrait alléger le reste de la semaine. Il n'est pas interdit de varier les plaisirs : un peu d'activité musicale, ou sportive, ou artistique et un peu d'apprentissage. Comme il faudra bien proposer des solutions aux parents qui travaillent le samedi, et il y en a plus qu'on ne le pense, dans notre société où les astreintes et les contraintes sont légions. La coopération avec les communes qui ont en charge la compétence des écoles s'avère décisive. L'école ouverte, c'est bien.

Quant aux trois heures libérées à consacrer aux 15% d'élèves en grande difficulté, je n'ai pas bien compris comment elles seront utilisées. Le dispositif me paraît bien flou. Cela veut-il dire que les enseignants qui n'en auraient pas dans leur classe feraient trois heures de moins ? J'ai trop vu dans ma carrière de tels dispositifs laissés à la discrétion du corps enseignant : un ou deux ans après, c'était bel et bien trois heures en moins dans leur emploi du temps.... C'est comme cela que les prof' de collège sont passés de 24H à 21H+3, puis 21H, puis 18H+3, puis 18H !

A suivre, donc !

post scriptum : j'ai enseigné 30 ans dans un collège qui avait choisi de travailler le mercredi matin et pas le samedi. Personne ne s'en est jamais plaint. Et il fonctionne toujours de la même façon. C'est le Collège Jean Vilar à Angers.   

                                                                                                                                    


ALLEGRO VIVACE !

Livre_allgre Puisque c'est un peu d'actualité, voici quelques réflexions "carrées" sur le problème des OGM extraites de "ma vérité sur la planète" :

"Lorsque les premières techniques du génie génétique apparurent dans les années 1980, il était évident qu'elles allaient s'appliquer à l'agriculture, car l'idée de modifier le vivant était une part de leur culture. C'est ainsi qu'a pris naissance la fabrication des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Aujourd'hui, ces OGM constituent un élément essentiel d'une bataille uniquement politique, mais qui aura des conséquences profondes sur l'avenir de la France, de son économie, de sa société. C'est celle du choix entre le déclin et le progrès, entre la peur et le dynamisme, entre le développement et la régression".

..." Car José BOVE connaît en fait la vérité, il sait fort bien que les OGM actuellement cultivés ne présentent aucun danger, puisque son père est un ancien chercheur... Il fait tout cela pour des raisons uniquement politiques et peut-être oedipiennes. Et ça marche ! donc il continue... D'ailleurs une conversation téléphonique interceptée avec l'un de ses adjoints est claire à ce sujet : "On sait bien que les OGM ne sont pas dangereux mais ça fait peur, c'est donc parfait pour atteindre notre but politique!". Ce qui me navre, c'est que des politiciens ignorants, comme mes amis les présidents de Région socialistes emmenés par Ségolène ROYAL, ont décidé de combattre eux aussi les cultures OGM."

..."Aujourd'hui, dans le monde, 70 milliards d'hectares sont utilisés pour produire des cultures transgéniques : 50% du soja produit est OGM, de même que 20% du coton, 16% du colza, 11% du maïs. Dans trois ans, ces chiffres seront multipliés par deux. Il se développe désormais des cultures pour la chicorée, le lin, la pomme de terre, le riz, la betterave, la tomate."

" Est-il normal que ceux qui détruisent le travail de centaines de chercheurs ne soient pas tous en prison ?"

..." Le jeune chercheur Jean-Christophe BREIDER dont la serre a été détruite ne pourra pas exploiter cinq ans d'expériences sur le riz transgénique et sa résistance aux insecticides. Ses travaux seront copiés et reproduits par les Chinois et les Suisses trois ans plus tard ! Il ne s'agissait pas de cultures en plein champ dont se gargarise José BOVE, ce sont des serres en verre fermées que l'on a cassées, brisées. Le gouvernement étant inerte, les directeurs d'organismes apeurés, les chercheurs n'ont pas même pu réagir ! Faut-il armer les chercheurs ?"   

à suivre demain (le maïs transgénique est-il dangereux pour les autres cultures ?)...

                                                    


HARO MON COCO !

Voici venu le temps des discussions budgétaires. Comment le petit père FILLON va-t-il s'en sortir, dans le contexte actuel, qui n'est pas folichon, il faut bien le dire ? La croissance mondiale marque le pas, les US laissent filer le dollar ce qui est un moyen de faire payer la facture de leur laxisme des subprimes par les autres, et du même coup on se retrouve avec un euro à plus de 1,40$ et le baril de pétrole qui dépasse les 80$ en bouquet final.

Alors tout le monde y va de ses jérémiades. Il n'y a pas un commentateur qui oublie de gloser sur le "paquet fiscal" au mieux injuste, "cadeau aux riches" pour le commentaire le plus courant. Pas un pour rappeler qu'il fallait quand même faire quelque chose pour empêcher la fuite des capitaux, et mieux, c'est même Jean-Marie BOCKEL, de la "Gauche Moderne" ralliée, qui est obligé de le rappeler. Pas un pour expliquer qu'aucune des mesures qui ont été votées cet été, n'ont pas encore pu produire le moindre effet, puisqu'au mieux elles entreront en application le 1er octobre. Personne pour dire que le signal ainsi envoyé aux classes moyennes a été bien reçu, et d'ailleurs elles en avaient bien besoin : vous savez, ce sont ceux qui paient tout plein pot et qui n'ont droit à aucune déduction. La justice sociale, elles y ont droit aussi. Mais on condamne doctement une politique qui cherchait le "choc de croissance" qui n'est pas venu ! Si choc il y a un jour, on le mesurera au mieux dans 6 mois, voire dans 9.

Car le temps politique et le temps économique ne vivent pas au même rythme. C'est bien dommage, mais c'est comme ça. François FILLON le sait bien, et c'est pourquoi il fait le dos rond et distille les petites vérités sur la situation qu'il a trouvée en arrivant à Matignon. Avant de le pendre, ceux qui crient "haro" feraient bien d'attendre pour le juger. On sait pourquoi ils n'en ont pas envie : ils ont trop peur que la politique mise en place, fermeté mesurée d'un côté, oxygène pour l'emploi et l'économie de l'autre, ne réussisse trop bien.

                                                                     


ALLEGRO VIVACE !

Sous ce titre, vous allez trouver quotidiennement une phrase, une formule, un court extrait tiré du livre de Claude ALLEGRE "Ma vérité sur la planète". Plutôt que de commenter, je  préfère vous livrer quelques passages éclairants, afin de vous inciter à lire son ouvrage. Car rien ne remplacera la lecture de l'oeuvre complète.

Livre_allgre "Disons-le tout net, nous n'avons pas découvert les problèmes qu'on appelle écologiques grâce à la télévision au cours de l'année 2006. Contrairement à ce qu'écrit Nicolas HULOT dans son livre*, les scientifiques n'ont pas "fini par suivre le mouvement", ils l'ont découvert, initié, étudié et annoncé d'abord ! En sciences, on parle d'écologie et de pollution depuis un siècle ! Mais ce, dans une indifférence quasi générale."

  *(Pour un pacte écologique)   

                                                                                                            


QUAND L'OPPOSITION FAIT LE CIRQUE ...

Au Conseil Municipal de Saint-Barthélemy, l'opposition de gauche continue de faire son cirque. Tout y est : le ton véhément, même pour les remarques les plus banales, la morgue, l'agression gratuite, et même les déclarations clownesques. Exemple : l'ancienne adjointe aux sports s'émeut d'avoir appris qu'il y aurait eu agression sexuelle à Pignerolles et de n'en avoir rien su, accusant le maire d'avoir voulu cacher le fait aux Bartholoméens et de ne pas considérer suffisamment la condition féminine (si-si, elle a dit ça). Celui-ci lui répond que c'est justement grâce à la discrétion que l'auteur a pu être arrêté, grâce aux policiers municipaux. "Eh bien il fallait l'arrêter avant !".... avant l'agression sûrement ? Il faut le faire, non ? 

Un bon moment aussi a concerné le projet de construction des "Vergers d'Anjou" et le raccordement des voiries du futur lotissement au réseau existant. Là encore, le maire est accusé de tous les maux et de ne pas donner tous les documents, en particulier les plans ... qui ont pourtant été remis à la commission urbanisme, dans la chemise du projet, et qu'il suffisait d'ouvrir. Curieux tout de même, les autres élus les avaient eus. Mais le mensonge, ils en ont l'habitude. Et puis, il y a les estimations de travaux qui se sont révélées inférieures à la réalité et nécessitent des délibérations d'ajustements, alors il s'en suit une passe d'arme sur les coûts qui sont dépassés et c'est le moment pour que l'aménagement du centre-ville revienne dans le débat. Ce "cher" centre-ville, que dis-je "coeur-de -ville" ! Il y tient l'ancien maire. Il s'en glorifie tous les jours, persuadé d'avoir réalisé la 8ème merveille du monde. Il est bien le seul à la croire ! Mais encore une fois, il n'a pas manqué de pontifier et de donner des leçons de démocratie, de savoir-faire, d'efficacité. C'est là que M. "Quartdesvoix" est le meilleur !

Et puis il y a la conseillère "communiste". Egale à elle-même, revendiquant le droit de parler alors qu'elle n'est jamais privée de parole. Elle refait le coup à chaque fois, le "social" en bandoulière, comme une mécanique bien huilée, technique apprise à l'école du parti. Plus démocrate qu'elle : tu meurs sur le coup. "Il faut 20% de logements sociaux dans tous les programmes", alors même qu'elle n'a pas réussi à en obtenir 1% dans le programme du centre ville où elle était aux affaires. On a envie de lui dire de balayer devant sa porte, mais ce serait peine perdue. Tout est à l'avenant. Elle est là  pour montrer qu'elle existe : il y a encore au moins une communiste à Saint-Barth,  et elle est au Conseil !

Vous l'aurez compris, l'opposition à son professeur CHORON pour l'inspirer. On n'est pas étonné qu'elle se cantonne dans le registre bête et méchant.

                                                                                 


Le mot qui fâche

Il a dit "FAILLITE" !

Décrivons la situation d'une entreprise qui serait endettée à hauteur de 65% de son chiffre d'affaire et qui systématiquement, exercice après exercice, continuerait à faire des pertes : quelle banque accepterait de continuer à la soutenir ? On dirait alors qu'elle est en faillite. Cette situation est celle de l'Etat. Il n'est pas en faillite tout simplement parce qu'il est l'Etat et qu'il peut continuer à emprunter. C'est la situation que le gouvernement a trouvée en arrivant. Il ne sert à rien d'invoquer le "paquet fiscal" : il n'est pas encore entré en application, tout comme toutes les autres mesures votées cet été. L'impact de ces décisions sur l'économie ne peut donc se fait sentir. La mauvaise foi des politiques qui le savent très bien est évidente.

De même que François FILLON a raison de dire qu'il a devant lui une situation difficile. Tout le monde le savait. Les faits sont têtus. Les réalités n'ont pas disparu par le seul miracle du suffrage universel. Quant au Galouzo qui refait surface, la hargne en rictus, il n'a rien à gagner à tirer sur l'ambulance qu'il conduisait il y a encore peu. Il pourrait lui aussi s'entendre dire quelques vérités à propos des réformes qu'il n'a pas faites. Mais il a peut-être aussi une bonne raison d'essayer de détourner l'attention.

                                                                     


Pour ceux qui aiment la campagne... électorale

Michel HUET est en campagne tambour battant. C'est vrai qu'il a peu de temps pour se faire connaître des angevins. Le maire de Sarrigné tiendra donc des réunions publiques auxquelles j'invite tous nos amis du canton à participer :

Mardi 25 septembre à Sarrigné, salle Michel BERGER à 20H30

Mercredi 26 septembre, Les Justices, salle des Trois Mâts à 19H et Andard, salle François DOLTO, à 20H30

Jeudi 27 septembre, Trélazé, centre artisanal (proche du village santé) à 20H30

Vendredi 28 septembre, Brain sur l'Authion (salle non confirmée)

Vous pouvez joindre Michel HUET : tel 06 99 02 47 18                           et par courriel : [email protected]

Venez vous informer, venez participer.

                                                                   


Sacré BODARD !

Il nous avait habitué à mieux. Mais depuis quelque temps, il dérape. Déjà pendant la campagne présidentielle il nous avait gratifié d'un "torchon" anti-Sarkozy innommable et mensonger. Le voilà qui récidive avec un discours "plus-rouge-que-moi-tu-meurs" à la commémoration de la Roche de Mûrs. A croire que comme les bourgeois de Jacques Brel, "plus il devient vieux...".

Pour ceux qui ne le savent pas, à Mûrs-Erigné, ville dont il est le premier magistrat (mandat qui devrait lui inspirer la modération du propos), un monument a été érigé à la mémoire des soldats "républicains", aux avant postes d'Angers, qui se sont jetés dans le Louet pour échapper aux Vendéens qui les acculaient ; on est en juillet 1793. C'est la République de la Terreur : le règne de la Convention Montagnarde et l'insurrection fédéraliste qui voit plus de 60 départements se révolter. Voilà pour le cadre.

Si comme le dit M. BODARD, "la République est remise en cause", on peut se demander de quelle république il parle. S'il s'agit de celle de la Terreur, que le béveldère de Mûrs glorifie à travers le sacrifice des combattants de l'armée républicaine, alors non, merci !

Si c'est pour attaquer la politique du gouvernement en stigmatisant "les privilèges, les riches de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres, la cohésion sociale détricotée, les services publics et la liberté d'expression (?) remis en cause...", on a envie de lui demander :"A qui la faute ?". Ne serait-ce pas à cette gauche qu'il incarne si bien, ces gens toujours prêts à donner des leçons, mais incapables de se sortir du conservatisme social dans lequel ils baignent depuis un siècle. Incapable d'avoir une vision critique de l'Etat, qui reste pour eux le grand ordonnateur, ils ne s'aperçoivent pas que ses dysfonctionnements sont la source de graves inégalités, notamment à l'école. Comme si tous les maux venaient du dérèglement libéral, alors que notre pays l'est si peu. Toujours prêts à inventer des dispositifs coûteux qui fabriquent des pauvres, ils ne s'aperçoivent pas qu'ils l'ont ruiné, et appauvri la France du même coup.

La politique du gouvernement actuel ne prend pas son inspiration dans cette république-là. Et qu'il se rassure, il ne sera pas jeté demain en prison, même si je le dénonce à Alliot-Marie ! Le Président et le gouvernement tentent de remettre la France sur pied en retrouvant les bons équilibres, ceux de la moyenne européenne. Il y a un peu de Bonaparte dans l'attitude du Président. Je préfère le Bonaparte du Consulat au Robespierre de la Terreur. Chacun sa République !

                                                                           


HABITS D'AUTOMNE

P1000275                                                                                                                                                            

                                    

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Avec l'automne, les sujets ne vont pas manquer. Je ne veux pas trop vous noyer de textes et j'essaie d'être le plus sélectif possible, au gré de mes humeurs et de mes inspirations. Je sens que je ne vais pas tarder à vous parler des OGM. Je cherche aussi un moyen original de vous rendre compte de ma lecture du livre de Claude ALLEGRE, que j'ai trouvé passionnant. Vous dire deux mots aussi sur ce que j'entends et lis sur la "carte scolaire" et le système éducatif. Il y aussi l'actualité angevine qui ne manque pas de sel et celle de Saint-Barthélemy qui ne devrait pas tarder à faire la une du bloc-notes : il y a conseil demain soir et je ne serais pas étonné que l'opposition continue sa "corrida del arte", sans le talent, évidemment ; on ne peut pas trop en demander.

Bref, les idées ne manquent pas. Vous êtes toujours très nombreux à être assidus dans vos visites sur le calepin et cela me donne le tonus pour continuer à vous donner mon avis, vous livrer mes analyses, vous informer peut-être, vous distraire probablement.

A bientôt donc,

                                           Daniel

en photo, avec Jules, 22 mois, (6ème des 7 petits enfants).


ALLEZ LES PETITS !

OVALIE SOIT QUI MAL Y PENSE !

Après le match "champagne" contre la Namibie, les Bleus étaient hier soir face à un adversaire beaucoup plus coriace. J'ai failli quitter le match après le premier quart d'heure : je trouvais les Français trop appliqués et pas assez tranchants, alors que les Irlandais ne s'en laissaient pas compter. Et puis il y a eu la première pénalité. La France menait de trois petits points. Alors je suis resté et je n'ai pas regretté.

Quel match plein ! Un pack en béton qui a fait reculer constamment la mêlée au point de faire brouter le trèfle aux verts. Une défense de fer qui n'a jamais rien cédé, même quand dans le dernier quart d'heure, les gars du trèfle étaient à un mètre de la ligne de but. Des avants incisifs et deux superbes essais, l'un en inspiration sublime, l'autre en puissance... Nos petits ont été bons dans tous les compartiments du jeu : souverains à la touche, superbes à la réception, n'est-ce pas Poitrenaud, efficaces aux pénalités avec Elissalde... même si tout n'a pas toujours bien fonctionné dans les coups de pieds de Michalak, ou le jeu des passes. Courageux jusqu'au bout, car les Irlandais n'ont jamais baissé les bras et sont restés menaçants jusqu'à la dernière minute.

Enfin, on y voit plus CLERC.....

                                                                


BA MOIN EN TIBO....

... doudou !

Il y en a un qui n'est pas du tout d'accord avec les projets du gouvernement de réformer les régimes spéciaux, c'est le Secrétaire Général de la CGT : Bernard THIBAULT. Y a-t-il de quoi s'étonner ? C'est le contraire qui aurait été surprenant. Il dit NON à la réforme. Il oublie seulement que 53% des Français qui ont voté pour Nicolas SARKOZY l'ont approuvée. On peut même dire que l'opinion publique lui est très majoritairement favorable. Constat que Mr THIBAULT balaie d'un revers de main. Mais quels sont donc ses arguments ?

Il ne retient que le caractère "dangereux" de la réforme pour les salariés, sans voir l'absence d'équité que le maintien des régimes spéciaux fait perdurer alors que le financement des retraites du secteur public s'avère de plus en plus difficile. Le secrétaire de la CGT voudrait changer le point d'arriver de la réforme : c'est la seule chose qui n'est pas négociable. Il sait bien ce qu'il fait. son objectif n'est pas de trouver le meilleur compromis ou quelques compensations. Non, ce qu'il recherche, comme toujours, c'est l'épreuve de force à des fins plus politiques que syndicales. En déplaçant le débat sur l'ensemble des retraites : noyer le poisson des régimes spéciaux dans un débat plus général. C'est sûr, le fer de lance des bénéficiaires, les cheminots vont jouer le tout pour le tout : "tous ensemble, tous ensemble"... pour faire grève et prendre en otage les usagers. Et garder leurs avantages. Qu'ils prennent garde. Cette fois-ci ceux-ci pourraient bien eux aussi descendre dans la rue !

Est-ce en agissant comme le souhaite Bernard THIBAULT que les syndicats seront respectés ?

Comme l'a dit le Président de la République, il ne s'agit pas de stigmatiser qui que ce soit. Simplement, il faut mettre fin à une situation particulière que plus grand chose ne justifie. Tous les autres salariés ont accepté le sacrifice de l'allongement de leur durée de cotisation. L'alignement est inéluctable. les modalités sont négociables. C'est logique et juste.

                                                                                                          


DECHETS

Au moment où vont s'ouvrir les assises nationales des déchets de LA BAULE, dans un contexte qui ne voit pas vraiment de décroissance de la production de déchets qui se stabilise en France autour de 400 kg/an /hab, en raison d'un taux de recyclage insuffisant, les initiatives que prennent les collectivités sont importantes parce qu'elles sont en première ligne.

A cet égard saluons l'effort civique des Vendéens. Leur plan départemental d'élimination des déchets mise beaucoup sur le tri sélectif et il porte déjà ses fruits : l'amélioration de la collecte sélective a permis d'atteindre dès cette année les objectifs prévus pour 2010. Le pari de la proximité semble payer et les efforts de communication et de pédagogie sont largement récompensés. Un exemple : en ce qui concerne les journaux, les revues et les magazines il était prévu d'en collecter 18 000 tonnes en 2010 et c'est déjà plus de 23 000 tonnes qui ont été triées par les Vendéens, l'an dernier.

Une autre bonne nouvelle concerne le Sictom Loir-et-Sarthe dont la collecte en porte-à-porte se traduit par une baisse du tonnage des ordures ménagères. Ce résultat est obtenu par une politique dynamique de distribution de composteurs individuels qui touche désormais 20% de la population mais aussi grâce aux moyens mis en oeuvre pour la collecte sélective à domicile avec les camions bennes "Evolu-tri" à 3 compartiments. Le tonnage des ordures ménagères qui était déjà tombé à 183 kg/an/hab vient de connaître une nouvelle diminution : 127 kg/an/hab et celui des emballages passe parallèlement de 91 à 119 kg/an/hab... Avec un puissant adjuvant : le paiement à la redevance toujours très incitatif. "Plus je trie, moins je paie"... Il est vrai que le sictom s'impose 3 règles pour réussir aussi bien : "1ère règle : je communique, 2ème règle : je communique, 3ème règle : je communique !!!"

Enfin, toujours dans le Maine-et-Loire, saluons la décision claire, lucide et courageuse prise par le Maire de CHOLET, Gilles BOURDOULEIX, qui rejette l'option de l'incinérateur et choisit de construire un centre de stockage pour optimiser le transport des résiduels non recyclables, non fermentescibles vers LASSE. Il reste encore beaucoup à faire pour mettre en oeuvre un dispositif cohérent de collecte, mais la réflexion semble engagée dans les bonnes directions. Là encore, les progrès techniques peuvent être d'un bon secours pour trouver des solutions adaptées aux différents habitats. Le tri optique des sacs poubelles par leur couleur mis au point à Nantes permet par exemple de ne faire qu'un seul ramassage en mélangeant les sacs.

Comme on le voit, ici et là, les initiatives commencent à converger pour réussir à faire diminuer le volume national des déchets collectés, augmenter leur valorisation en compostage, production d'énergie, recyclage des matières premières et réutilisation. Nul doute que les assises qui s'ouvrent ne soient le réceptacle de toutes ces initiatives vertueuses.

                                 


EUROHANDICAP ?

L'Euro à 1,40 dollar fait de la monnaie européenne la plus forte de l'économie mondiale. Il faut croire que le socle sur lequel elle s'appuie, l'économie de l'Union, est lui-même suffisamment solide pour justifier la confiance dont elle bénéficie. Pour la France, ce n'est pas forcément une bonne nouvelle. Pourtant nous payons notre pétrole moins cher car  le niveau de la monnaie en atténue singulièrement la hausse vertigineuse (80$ le baril). Un Euro fort, par définition, est un signe de bonne santé économique. Ce qui est vrai, mais en partie seulement : il s'agit en l'occurence de la bonne santé de l'Allemagne et de quelques autres pays européens. Et le niveau qu'il a atteint ne semble pas être un handicap pour leur compétitivité.

Alors, pourquoi est-ce un problème pour la France ? En effet, le niveau d'échange de la monnaie européenne ne semble être un handicap que pour notre pays. Notre commerce extérieur est en berne, avec un déficit proche de 30 milliards d'€, ce qui traduit une compétivité insuffisante, et notre croissance va en souffrir de toute évidence. L'excuse de la monnaie forte ne tient guère que pour notre commerce extra-européen. Or, l'essentiel de nos échanges se fait avec nos partenaires de l'Union, à monnaie constante. La difficulté est donc ailleurs. Elle tient dans l'organisation socio-économique de notre système de production qui génère des pesanteurs et des freins à notre croissance et rend nos entreprises moins performantes que leurs concurrentes sur le marché international : encadrement horaire du travail, taux d'activité des jeunes et des seniors insuffisants, manque de souplesse du marché du travail.... Le rapport du CAE (Conseil d'Analyse Economique) n'est pas tendre. Autrement dit, si la France veut s'en sortir, il faut qu'elle se réforme plus vite. D'autant que le géant américain a tout intérêt à laisser filer son billet vert pour doper ses exportations dans une phase plombée par la crise financière qui fait atterrir son économie. Nos ennuis ne sont donc pas finis.

Le gouvernement n'a pas le choix. Pour redonner de la compétivité, il n'y a que les réformes. Car il ne peut guère compter sur la croissance internationale. Le Président de la République l'a bien compris. Et le programme exposé par Christine LAGARDE devant ses pairs européens semble les avoir convaincus. C'est essentiel, parce que dans quelques mois, c'est la France qui présidera l'Union. Sa crédibilité est en jeu. Ce n'est pas la rigueur mais il faut s'attendre au serrage des boulons qui donnent du jeu : en priorité, maîtriser la dépense publique et donner de l'oxygène à nos PME...

                                                         


INVENTAIRE PRE-VERT

Même si Gilles MAHE se félicite de la notoriété d'Angers comme ville du "développement durable", secteur dont il a la charge, il le doit plus à TOUTANKOM qu'à son activité pendant le mandat passé. La preuve en est que les "verts" qu'il représente posent 80 conditions pour participer à la liste du maire sortant : autrement dit 80 propositions qui n'ont pas été réalisées. La chanson dit que "chez la Marquise, on était 80 chasseurs", eh bien chez Antonini il y a maintenant 80 conditions.

Et de l'imagination, les verts en ont. Un véritable inventaire à la Prévert. J'y rajouterai bien le "raton laveur" au nom de la préservation de la biodiversité. Qu'on en juge : promotion du transport collectif (?),hyper-centre en zone 30, plus de vélo, la 2ème ligne de tramway, les voies sur berge en promenade, promotion des éco-entreprises... et enregistrement filmé du Conseil municipal. Pour cette dernière proposition, je suggère que les conseillers municipaux suivent au préalable des cours d'art dramatique.

Nul doute qu'avec de telles propositions, dont on mesurera l'originalité décoiffante (à cause de l'ouverture à tous vents), l'actuelle majorité ne soit dynamisée. Sauf que... les 80 conditions sont un ukase et en cas de refus  "nous n'exclurions pas de partir seuls" précise le champion de l'écologie urbaine.

Le Maire acceptera-t-il de tirer les verts à soi (oui, je sais) pour voir la vie en vert plutôt qu'en rose ?

                                                                         

                                                                  


DECRYPTAGE

Comment faut-il interpéter la "rupture" d'Hervé CARRE avec Le maire d'Angers ? On ne parviendra pas à me faire minimiser l'événement. D'autant plus qu'il suit de près le clash de Michelle MOREAU. De toute évidence cette décision est mûrement réfléchie, les termes soigneusement dosés et distillés : "autoritaire, usé, le refus d'anticiper l'avenir"...et plus révélateur : "question de la succession taboue, volonté d'incarner une gauche ouverte, être porteur de stratégie". Le discours ménage volontairement et habilement Michelle MOREAU.

Lucide, Hervé CARRE voit très bien le challenge qui se dessine entre Christophe BECHU et le maire sortant avec le décalage ravageur que la différence d'âge met en évidence. Il aimerait peut-être jouer l'outsider inattendu qui viendrait conjurer la chronique d'une défaite annoncée. Et voilà notre homme qui provoque la rupture à six mois de l'échéance, qui publie bientôt un livre (son projet pour Angers ?) et qui a commencé à se démarquer il y a suffisamment longtemps (2004) pour ne pas être trop "collé" en image à l'équipe sortante....

Tout cela sent la mécanique trop bien orchestrée pour n'être que le fruit du hasard. Mon idée est qu'il y a une intention bien déterminée derrière tout cela avec un calendrier arrêté, et qu'elle va se dévoiler progressivement d'ici la fin de l'année pour éclore en janvier dans une liste de renouvellement. En tout cas je n'en serais pas étonné. En clair, Hervé CARRE se prépare à être candidat et probablement travaille à se constituer sa liste. Toute la question est de savoir dans quelle mesure il a les moyens de cette ambition, à la fois humains et matériels.

                                                          


OBJECTIF REUSSITE

Tout le monde se souvient de la "sainte colère" de "maman Ségolène" dans le débat qui l'opposait à Nicolas SARKOZY au sujet du nombre d'élèves handicapés scolarisés en milieu ordinaire. On sait aussi la suite. Elle n'avait pas vraiment raison. Ce qui n'empêche pas le gouvernement de continuer l'effort qui avait été entrepris puisque ce sont 200 unités pédagogiques qui sont créées cette rentrée, portant leur nombre à 1200 avec un objectif de 2000 en 2010,  avec à la clé la création de 2700 postes d'auxiliaires de vie scolaire (soit une hausse de 25% des effectifs globaux). Depuis 2002 le nombre des élèves handicapés scolarisés est passé de 89 000 à 156 000, et il va continuer à augmenter. Dans le même temps sont créées 1250 places de service d'éducation spéciale et de soins à domicile. Le Ministre ne cache pas qu'il souhaite rendre effectif le "droit opposable" à la scolarisation.

Cet effort est à mettre en regard des 11 000 postes qui ne seront pas remplacés en 2008 et qui représentent à peine 1% des effectifs globaux. Il est bon de rappeler que le système éducatif perdra cette année 25 000 élèves dans le second degré. Les retraits de postes seront effectués de façon à ne pas pénaliser les élèves. Cela ne remet nullement en question l'effort consenti en faveur des collèges qui relèvent de l'éducation prioritaire. Le dispositif "ambition réussite" dont bénéficient certains collèges (253), non seulement ne sera pas affecté, mais il sera étendu à 25 lycées pour, affirme Xavier DARCOS, le Ministre, "poursuivre l'effort et accompagner les élèves. Ceux qui en ont bénéficié jusqu'en 3ème, pourront désormais en profiter jusqu'en terminale. Il ne faut pas les lâcher en cours de route. Cela coûte très cher, mais ça marche".

Comme quoi, les promesses du candidat SARKOZY ne restent pas lettre morte.  Bien sûr, il demeure beaucoup à faire et la "grande maison" a encore besoin de beaucoup d'autres ajustements. La prise en charge des élèves chaque jour après les cours est indispensable. Les orphelins de 16H sont aussi ceux qui occupent les rues et prennent l'habitude de l'oisiveté. C'est un progrès énorme que propose le gouvernement en mettant sur la table 140 millions d'euros. Les enseignants qui veulent gagner plus auront bien raison de s'investir dans ce dispositif pas plus idiot que nos anciennes "études du soir" d'autrefois, payées par les parents, et qui permettaient au prof' d'arrondir (hors impôts) leurs fins de mois dans des proportions non négligeables (si mes souvenirs sont bons, dans les années 60, pour un salaire de 800 ou 900 F, les études apportaient facilement 150 à 200 F en plus, et inutile de dire que tout le monde était volontaire dans mon collège), tout en aidant leurs élèves à faire leurs devoirs et apprendre leurs leçons. 

En face de ces réalités, la lettre du Président de la Région, Jacques AUXIETTE, ressemble à un tract de la FSU : corporatiste et idéologique. Il ne sert à rien de contester la progression de l'échec scolaire comme il le fait. Les statistiques de l'OCDE sont à cet égard impitoyables : la France a regressé fortement. Et si ça n'était qu'une question de moyens, ça se saurait, depuis le temps que l'Education est le budget civil le plus important dans le budget de l'Etat. Le problème est aussi dans les contenus, les pédagogies et les stratégies éducatives... sur lesquels tant de choses ont été écrites.

                                                    

                                                                           


MODERNISATION

Le système de paiement des salaires des fonctionnaires est un véritable fouillis : trente et un services liaisons-rémunération du Trésor Public sont en relation avec les ressources humaines et les services "paye" des ministères. Il emploie 12 000 agents de l'Etat avec des disparités de rendement : de 600 dossiers gérés par un agent à l'Education contre 60 à 80 dans d'autres ministères.  Un système très colmpliqué générateur d'erreurs et coûteux en emplois.

C'est pourquoi un "opérateur national" a été créé et d'ici 2011, il centralisera le paiement à partir des informations données par les ressources humaines de chaque ministère. Une rationalisation qui devrait permettre à la fois une meilleure efficacité et une économie de postes. Une réforme qui se fera en douceur, évidemment, et qui devrait profiter du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux pour ajuster les effectifs. Cela fait partie du plan de modernisation de la fonction publique et voilà un bon exemple des marges de productivité au sein de l'Etat dont parlait Nicolas SARKOZY dans sa campagne.


FAVEUR ?

On sait combien il est difficile de faire passer un article dans la presse, même dans le courrier des lecteurs. C'est que les journaux ont plein de choses à raconter et surtout ils manquent de place pour TOUT raconter. Il faut bien qu'ils fassent des choix. Et bien sûr, ces choix ne correspondent pas forcément à l'attente de celui qui espère pouvoir lire sa prose glorieuse ici où là. Même en suggérant que ce soit dans un petit coin peu lu. Ils sont tous pris aussi !

Quelle n'a pas été ma surprise de voir, à deux jours d'intervalle, le 11 et le 13 septembre, une lettre ouverte publiée dans un de nos grands quotidiens régionaux de l'Ouest de la France. Deux fois ! alors ça c'est fortiche. De deux choses l'une : ou l'intéressé a soudoyé quelqu'un à la rédaction, ou la parution de la lettre a échappé à la vigilance du responsable des publications. En tout cas le texte in extenso a bien paru, mais curieusement sous deux présentations différentes. Allez, plaidons pour l'erreur.

Il faut dire que l'auteur devait tenir à la parution de son texte puisqu'il n'est autre que le président de la Région et qu'il s'agit d'une "Lettre ouverte à Sarkozy" (sic) sur l'Education. Ayant été prof' lui-même, il doit savoir que le B-A,BA de la pédagogie c'est la répétition....

Vu le pavé, je ne suis pas sûr qu'elle ait été beaucoup lue. Quand on a été prof' de math, ça ne prédispose pas d'évidence à la concision.

                                                                  

                                        


DURA LEX, SED LEX

"La loi est dure, mais c'est la loi !" Et TOUTANKOM en mesure toute la rigueur en se trouvant contraint de voter un nouveau taux de taxe professionnelle pour l'agglo. Il en aura fallu du temps pour arriver à ce résultat de simple justice. Soulignons que sans la pugnacité des chefs d'entreprise et particulièrement de la CGPME présidée par la dynamique Zohra GALLARD, l'augmentation illégale aurait été entérinée. C'est près de 50 millions d'Euros, excusez du peu qui ont été trop perçus. Depuis 2002, en effet, le taux de la taxe professionnelle avait été augmenté en dépassant le plafond fixé par l'augmentation de l'impôt des ménages (loi Chevènement). En toute illégalité l'agglo a voté un taux d'imposition inadapté, et chaque année, en bonne logique les chefs d'entreprise ont attaqué la décision en tribunal administratif. Et chaque année, celui-ci leur a donné raison. Cela représentait tout de même une pression fiscale supplémentaire de 6,4 millions sur les entreprises : ce n'est pas rien.

Curieux que le contrôle de légalité de la Préfecture ait laissé passer ces décisions successives qui ne pouvaient pas être ignorées, de toute évidence. D'autant plus curieux que c'est la collectivité qui empoche mais l'Etat qui rembourse. Le Préfet a fini par réagir et a décidé d'attaquer en déposant un recours contre l'agglomération, ce qui n'a pas empêché le "ministre" des finances de TOUTANKOM de récidiver en 2007, arguant d'un recours en cassation. Finalement le tribunal administratif de Nantes, en juillet dernier, a sommé ALM de fixer un nouveau taux de sa taxe professionnelle patronale, qui soit en conformité avec la loi. La délibération a donc été suspendue. C'est en toute logique que le conseil d'agglo a voté jeudi dernier, bien contraint, un taux de 15,70% au lieu de 17,70%.

Donc tous les taux depuis 2002 ont été annulés. Malgré cela la ville continue de dépenser l'argent du contribuable pour financer un recours en cassation.... Plus têtu, tu meurs. Reste à savoir ce que la ville va faire des quelques dizaines de millions de trop perçu. Les chefs d'entreprise ont des idées sur la question : d'abord qu'ils soient remboursés et ensuite serve aussi à mieux indemniser ceux qui seront touchés par les travaux du tramway. Par exemple...

Le président de l'agglo a osé dire :"la communauté a toujours été respectueuse du droit. Lorsqu'elle a voté un taux invalidé, elle l'a fait avec l'avis favorable et préalable des services fiscaux...." Il a vraiment de la chance, car le citoyen lambda bénéficie rarement d'une complaisance aussi large de la part de services habituellement très sourcilleux avec le respect de la loi et de la règle fiscale. De quoi s'interroger sur les liens établis entre les deux administrations. Car je ne doute pas un seul instant qu'il dise la vérité. Toutefois, il savait fort bien que son taux ne respectait pas la règle. Cela porte un nom : de la mauvaise foi, à moins que ce soit un exemple de cette forme d'autisme qui l'aurait atteint et que dénonce par ailleurs Hervé CARRE. Dommage qu'il y ait des copains mouillés dans les décisions successives.

Alors quand on nous parle de la ville la mieux gérée de France...

Ah oui, j'allais oublié : "merci Zohra" ! (entre autre)

                                                                                                                                 


ADIEU HUBERT

En cette année 2007, la grande faucheuse n'y sera pas allée de main morte. C'est au moment où un livre qui lui est consacré va sortir qu'elle a choisi de nous enlever Hubert GRIMAULT. Pour moi, c'est plus qu'une page de l'histoire politique de l'Anjou qui se tourne. Nous avons fait ensemble un sacré bout de chemin dans la vie municipale, départementale et régionale. Depuis l'homérique campagne cantonale de 1979 contre  le maire communiste de Trélazé, ou Hubert avait "arraché" l'élection au deuxième tour grâce à une mobilisation militante extraordinaire. C'était l'époque où on collait des affiches partout, sur les poteaux, les murs....

Qui pouvait rester insensible au sourire jovial de ce titi de Trélazé, à la voix chaleureuse, parfois tonnante quand le ton s'exacerbait. Il avait un caractère, DU caractère. Et c'était un gars de terrain, un militant. Il avait chevillé au corps ses convictions démocrates chétiennes, d'humanisme social,  dans le droit fil de la pensée d'Emmanuel MOUNIER. Il avait réussi en 1983 à réunir en une triplette avec lui, Jean NARQUIN et Jean TURC pour essayer de reprendre la mairie d'Angers, et il s'en est fallu de peu que ça marche. Sur son cher Canton Angers-Trélazé, il était connu comme le loup blanc et respecté. Mais il avait coutume de dire :"Quand je vais à un enterrement, je perds une voix". Enfin il en avait pas trop perdu, puiqu'il avait réussi à se faire élire comme député sur la circonscription.

C'est effectivement une grande figure politique qui aura marqué l'Anjou pendant un demi-siècle, qui vient de nous quitter. C'est pour moi, comme pour tous ceux qui l'ont cotoyé au sein de l'UDF, une grande tristesse.

"J'aimais bien ta franchise, ton rire et tes coups de gueule. Ils nous manquaient déjà depuis quelques temps. Mais on continuera de s'en souvenir. Adieu Hubert".

                                                                                        


OUVERTURE CARREE !

Ouverture : voilà un mot qui a fait recette, depuis que notre Nicolas National en a fait usage pour agglomérer dans son gouvernement des personnalités de marque issues du camp d'en face. Alors, puisque c'est la mode, tout le monde ouvre.

Mais une ouverture, il faut savoir que ce n'est pas fait que pour faire entrer. On peut l'utiliser aussi pour sortir. C'est ce que vient de faire Hervé CARRE, en ne mâchant pas ses mots, et en disant tout haut, ce que beaucoup de monde dans le "microcosme" savait, à savoir que le Maire d'Angers s'est enfermé dans sa tour d'ivoire et dirige avec son entourage immédiat, faisant fi des élus et des chefs de service. Après le clash de Michèle MOREAU, son ouverture commence à faire "courant d'air" !

Donc le maire est "usé". Ce que beaucoup de gens disent et que l'intéressé conteste. Mais on peut se sentir soi-même inusable et être usé aux yeux de l'opinion publique. C'est que l'on ne parle pas de la même usure. L'usure politique, ce n'est pas forcément une usure physique. Cela peut-être tout simplement de la lassitude de voir toujours les mêmes refaire le même scénario à chaque élection. Après tout, les Angevins sont en droit de prétendre à autre chose, une autre vision de l'avenir, un autre style de représentation, de goûter à un autre type de gouvernance et de projection dans le futur....

Il est vrai qu'à l'annonce de la candidature de Christophe BECHU, le Maire n'a pas daigné répondre lui-même comme il aurait sié à un personnage de son rang s'il avait eu un peu d'envergure. C'est Luc BELOT, le cadre du PS qui s'y est collé pour dire que c'était "un non événement". Pâle réplique. L'usage de la litote n'est pas très approprié en l'espèce. Car, même si c'était devenu un secret de polichinelle, ces temps derniers, cette candidature est un événement dont toute la ville parle. Si le maire traînait un peu plus ses guêtres sur les trottoirs de la ville, il s'en rendrait compte. Cette forme de dédain montre bien la distance qu'il a prise avec la réalité. TOUTANKOM montre-nous que tu n'es pas encore momifié, réveille-toi !

J'aurai l'occasion de revenir sur l'argumentation développée par Hervé CARRE, car elle est très significative de la crise qui affecte la majorité municipale. En attendant, je lui trouve beaucoup de courage et je lui tire mon chapeau.

                                                                                    

                                                                                       


UN PEU DE LEGERETE

Alarme, bientôt il n'y aura plus de "blondes". Les amateurs vont devoir s'adapter car elles sont en voie de disparition. Je ne parle pas des cigarettes, mais des femmes. Eh oui ! il paraît qu'en 2050 quand on en croisera une, il y aura de fortes de chances pour qu'elle soit... une "décolorée". Déjà aujourd'hui, elle sont peu nombreuses : une sur vingt. Comptez, quand vous prenez le train ou le métro : s'il y en a plus, c'est que déjà les fausses se mêlent aux vraies. Que faut-il faire ? comme l'ours dans les Pyrénées, serons-nous obliger de les réintroduire artificiellement ? Il faudrait alors avoir un parc naturel pour préserver l'espèce. Oui, mais ça c'est pas très judicieux, ça risque de rappeler des mauvais souvenirs. On n'empêchera pas la nature d'exiger que pour naître "platine", les deux parents doivent transmettre leur gène blond. De même qu'on n'empêchera pas les populations brunes de croître en Asie, en Afrique et en Amérique du sud. Donc pas de solution. Laissons la nature faire son boulot. A moins que les pays nordiques "se réchauffent" et se mettent à se reproduire en surabondance. Voilà au moins un effet du réchauffement dont on ne se plaindrait pas !

..." Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure !
      Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
      Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
      Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
      Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir !" .....  Baudelaire
                                                                                        


UN PEU D'ETE

P4230102Le ciel et l'océan conjuguent leur bleu dans un assemblage presque parfait. Il est 17H : la plage vit tranquillement sa vie d'une population que la fin des vacances a clairsemé. L'ambiance y est paisible. Déjà, le soleil s'incline et ses rayons apportent leur touche dorée aux immeubles blancs qui dominent le port, un peu plus loin. Sur ma natte, je profite de ce moment de plaisir qu'un été trop frais nous a ravi jusqu'à aujourd'hui. La caresse du soleil a la douceur de septembre : juste ce qu'il faut de chaleur pour apprécier la petite brise qui vient de temps à autre modérer le "rotissage" de sa touche de fraîcheur. Pour une fois, je vais me laisser aller au rite : vingt minutes sur le dos, vingt minutes sur le ventre. Du pur hédonisme dermique. Et finir aussi le bouquin de Claude ALLEGRE, "Ma vérité sur la planète", dont je vous parlerai bientôt. Double plaisir, donc.

Quel dommage pour les actifs aujourd'hui repartis, sûrement un peu grognons. Quand on regarde autour, il n'y a guère que quelques étrangers et surtout des retraités, à se la couler douce. On pense alors inévitablement à la chanson de Claude François :"Le lundi au soleil"...

                                                               


NUAGES NOIRS SUR LA CROISSANCE

Nuages_noirsLes toutes récentes prévisions de la commission européenne ramenant à 1,8% la croissance en France en 2008, viennent confirmer les avis d'autres experts économiques. La raison tient essentiellement dans les conséquences de la crise immobilière aux Etats-Unis. L'immobilier qui a été au coeur d'un cycle de plus de dix ans d'une croissance qui a vu le PIB des Etats-Unis progresser de 49%, les entraînera forcément avec la violente secousse qui le traverse, vers une récession plus forte et plus longue que normalement, car les dettes accumulées sont énormes et il faudra du temps pour les éponger. Or, quand l'Amérique tousse, l'Europe s'enrhume, a-t-on coutume de dire. C'est la croissance américaine et la formidable prodigalité des américains qui tirent la croissance mondiale. Ni la Chine, ni le Japon ne peuvent prendre le relais car ils dépendent eux aussi de leurs exportations vers le Géant US. Quant à l'Europe, sa population vieillissante consomme moins et investit peu.

Tout cela ne fait pas les affaires du gouvernement. Gouverner sans croissance, c'est difficile. Réformer en plus, c'est périlleux. D'où peut-être la prudence affichée sur la mise en place de la TVA dite "sociale", qui serait pourtant bien utile. Mais il y a sûrement d'autres chats plus urgents à fouetter. D'où aussi l'accélération du calendirer sur la réforme des régimes spéciaux. 2008 risque d'être une année tendue sur le plan économique. Autant régler les dossiers qui fâchent avant.

Enfin, toute la question est de savoir si le "paquet fiscal" qui devait amplifier la reprise pourra contribuer à tirer quand même la croissance vers le haut pour la maintenir au niveau sur lequel table le gouvernement : entre 2 et 2,5% . C'est possible, mais ce n'est pas acquis d'avance. Il y faudra la confiance des investisseurs et des employeurs et l'optimisme des consommateurs....  Car en même temps on ne peut accepter de continuer à creuser indéfiniment la dette, et notre déficit commercial plonge lui aussi.

Le Président revendiquait l'audace. Il va vraiment falloir en faire preuve pour "bouger la France" dans le bon sens. On sait qu'il a du ressort et qu'il en est capable.

                                                                     


AÏE, AÏE, AÏE !!!!

Comme d'habitude, ils crient très forts avant d'avoir mal !!! ... nos syndicalistes préférés.

Il a suffi que François FILLON dise que la réforme des régimes spéciaux était prête et qu'il attendait le signal du Président pour "ouvrir les négociations avec les partenaires sociaux" pour qu'aussitôt les syndicats crient "au passage en force" et au déni de démocratie sociale. Procès d'intention évidemment. Mais en fait, il n'y a pas grand chose à négocier : il s'agit d'une mesure de pure justice sociale qui consiste à aligner ces régimes tout bonnement sur le reste de la fonction publique. Il y a belle lurette que les contraintes qui justifiaient de tels avantages ont disparu (exemple : la pénibilité sur les locomotives à charbon était réelle et se traduisait par une mortalité précoce). Mais il est normal et nécessaire que le gouvernement examine son projet avec les partenaires sociaux. Après tout, le dialogue peut éventuellement déboucher sur des améliorations... restons positifs !

La menace d'un conflit majeur, évoquée par le Secrétaire Général de la CGT, relève, comme toujours, de l'intimidation. Chassez le "bolcho", il revient au galop ! Discours à usage interne, on l'aura compris. Parce que, compte tenu de l'état de l'opinion sur le sujet, et les divisions à gauche qu'il suscite - ça "valse à plusieurs temps" au PS-, le déclenchement d'une grève "dure" risquerait de braquer un peu plus les Français contre ceux qui s'accrochent à ce qu'ils considèrent comme des privilèges.

                                                                


PECHU !

Péchu : qui a la pêche, dit le Petit Larousse, dynamique, en forme...

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                                                                                                                                              C'est bien le mot qui caractérise le mieux Christophe BECHU, tel qu'il est apparu jeudi soir dernier devant une salle comble d'adhérents de l'UMP d'Angers, qu'il avait pris soin de réunir pour leur réserver la primeur de sa décision et leur annoncer en même temps qu'il serait un candidat "libre et indépendant". C'est que des encouragements il en a reçus venant de tous les horizons, et je suis bien placé pour le savoir pour en avoir recueillis quelques-uns. C'est pas le messie, mais c'est "tout presque". Il a donc pris la décision d'être candidat à la Mairie d'Angers.

Le défi à relever n'est pas mince. Il s'attaque à un bastion que toutes les équipes qui se sont succédées, quels que soient leurs mérites, n'ont pas réussi à prendre. Certains lui conseillent pourtant d'attendre, de ne pas aller se brûler les ailes, lui disent qu'il est jeune et qu'il a le temps. Il leur répond justement que si "à 33 ans on ne prend pas de risques".... Le concentré d'énergie qui l'anime est visible et les qualités pour remplir la fonction, il les a, assûrément. Depuis trois ans qu'il occupe brillamment la Présidence du Conseil Général, on sait qu'il fait bouger les choses : des actes, pas des mots ! Mais il sent que l'attente d'un changement est forte dans la ville. Elle se respire dans les rues d'Angers. Les Angevins en ont assez qu'on les berce d'illusions et de mots, "de com' ", et aspirent à un autre dynamisme, une autre place pour leur ville que le second couteau de Nantes dans la Région. "Initiative, audace, ambition"... Voilà ce qu'ils attendent pour leur ville.

Un nouveau regard est nécessaire. En se réclamant de la double filiation de Jean TURC et de Jean MONNIER, il est sûr de faire l'unanimité. Ce sont les deux maires qui ont fait le plus pour la ville et au souvenir desquels les angevins sont encore très sensibles. Il fera donc une liste ouverte pour rassembler les talents et les énergies. Il est en effet possible de regrouper sur un projet qui en est le ciment une équipe composée de sensibilités diverses. C'est plus facile quand on fait du neuf,... qu'avec du vieux. Et cela lui sera d'autant plus facile qu'il est affranchi des états-majors politiques. Il suffit d'ailleurs de poser la question :"Qui, mieux que lui ?...." pour saisir tout l'espace de liberté dont il peut bénéficier. D'ailleurs, chacun lui reconnaît les qualités de probité et de "patron". C'est quelqu'un avec qui on peut s'engager en toute confiance. Christophe peut tout se permettre.

Enfin, le temps est venu d'imaginer "l'Angers d'après"....