HISTOIRE

ARCHIBALD FAIT SON SHOW

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ANNIVERSAIRES. Pendant que Nicolas Sarkozy commémorait sa quatrième année à l’Elysée et lançait sa campagne dite du « bilan », dont le bloc-notes s’est fait l’écho toute la semaine, les socialistes, eux,  en étaient à invoquer les mânes de Miteux, 30 ans après.. Nostalgie, quand tu nous tiens ! Ils avaient mis les petits plats dans les grands dans la cour du siège de Solférino, avec le grand air (faux) de l’unité. « Dieu, si on doit gagner en 2012, envoie-nous un signe ! ». Si j’ai bien compris, le signe en question nous est parvenu aujourd’hui… de New-York. « Comme un coup de tonnerre » a précisé la grande  prêtresse Martine. C’est donc bien ça !

CROISSANCE. La France a connu un taux de croissance de 1% au 1er trimestre de cette année. Je suis bien content. Rappelez-vous, j’avais annoncé, il y a quelques temps que les prévisionnistes étaient dans le vent et prévu que la croissance française serait bien plus élevée que leurs estimations. Pas compliqué : l’addition des efforts et les investissements judicieux du grand emprunt, décidés par le gouvernement portent leurs fruits. On nous explique maintenant que ce sera éphémère. A voir ! La réalité pourrait bein encore faire mentir les projections statistiques…

RSA. Oui, Laurent Wauquier a dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Mais on sait bien que toute vérité n’est pas bonne à dire. Le RSA est déjà un progrès par rapport au RMI. Et surtout, prenons garde de ne pas mettre tout le monde dans le même panier. Il y a de la souffrance humaine dans la précarité qui nous invite à modérer nos jugements.

BORLOO. Le Radical n’a pas changé. Il y a dans les positions de Jean-Louis Borloo des similitudes surprenantes avec l’art de la rhétorique du regretté Edgar Faure, qui se plaisait à dire que « ce ne sont pas les girouettes qui tournent, mais le vent qui les fait tourner ». une manière élégante d’expliquer ses retournements de veste. Alors, on quitte l’UMP, sans la quitter, tout en la quittant. Vous avez compris ?

BEN LADEN. On aurait trouvé un lot de cassettes porno dans la maison où il habitait. Il faut dire qu’avec trois femmes et vu son âge … Il promettait des dizaines de vierges à ceux qu’il envoyait au casse-pipe, mais lui, il fallait bien qu’il patiente.

LOCAL :

PETAGE DE PLOMBS. Une colère noire marquée de propos au vitriol de Marc Laffineur contre… Christophe Béchu. Qui aurait pu croire ça ?  Une querelle mise sur la place publique dont on se serait bien passé à l’UMP. Le plan échafaudé par le Président départemental pour aller couler une fin de carrière en pantoufles au Sénat, s’est écroulé avec l’intrusion dans le jeu de la sénatrice sortante Catherine Deroche, dont la cote et la notoriété auprès des élus locaux sont indéniables.

SCOT. Plus de 2000 personnes ont signé la pétition contre le projet d’extension de 40ha de la ZI. Elle a été remise aux commissaires enquêteurs avec un dossier très documenté. Le bon sens voudrait que cette protestation unanime soit entendue.

HUMOUR :  

BEN LADEN : l’affront aux américains est lavé !

732, POITIERS : Charles Martel – 2011, VINTIMILLE : Nicolas Sarkozy !

DSK = Déambule Sans Kaleçon

 

 


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

 

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LES NOUVELLES D’ANGERS :

150 000 euros !  Et il est content de lui, notre édile. Il vient de « claquer » une petite fortune pour la quidam de la rue pour financer une nouvelle appellation pour notre agglo « Angers Loire Valley » et il a cru bon de faire rajouter « la vie en grand » !!! Pour une signature, on peut dire qu’effectivement c’est la grande vie. Plus bobo que ça tu meurs ! Si la ville souffre d’un déficit de notoriété, c’est dû à 35 ans de gestion socialiste frileuse, notamment depuis le départ de Jean Monnier. Ce n’est pas le logo qu’il faudrait changer…. C’est le logiciel de la gouvernance.

HOLD-UP ! Le nouveau hold-up sur les propriétaires fonciers de l’agglo a eu lieu. L’agglo a voté l’augmentation des impôts. Beaucoup d'élus ont toussé, paraît-il, y compris de gauche. Mais rien ne sert de tousser, il ne fallait point voter ! Presque 5% pour la taxe d’habitation, 7,29% pour le foncier bâti, presque 10% pour le non bâti. Angers se classait déjà parmi les plus cher ! Philippe Bodard a voté contre, c’est dire ! Il est contre l’augmentation de la fiscalité, chez lui comme ailleurs. Au moins il affiche la couleur, lui ! Et on n’est qu’au début !

REPRISE. Elle est enclenchée, c’est le Président du Tribunal de Commerce qui le dit. Beaucoup moins de dépôts de bilan, moins d’emplois perdus. Une inversion de tendance qui semble se confirmer depuis le mois de novembre dernier. D’après lui, les entreprises qui ont survécu à la crise en sont ressorties mieux armées : elles sont plus compétitives. Il reste du chemin à parcourir pour retrouver le niveau d’activité de 2007.

TROP DE LOGEMENTS. Ce sont les agents immobiliers qui tirent la sonnette d’alarme. Le stock de logements sans occupants et à louer augmente, il y en aurait au moins 3000, notamment les petits logements type studio qui peinent à trouver preneur. Angers est zone à risque pour les logements aidés et les investisseurs en Robien ou équivalent doivent faire preuve de prudence. Pendant ce temps-là les grues tournent sur les Hauts de Mayenne où l’on densifie à tour de bras : pour qui ? Bah, c’est de l’argent public alors, tant pis si ça reste vide… A Angers Habitat, les logements vides, on connaît !

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LA CHRONIQUE: POLITIQUE 

Dans un an, on y sera ! Les prétendants commencent à s’exciter comme des poux sur un tas de cendres chaudes. Ségolène qui s’était fait oublier depuis quelques temps refait parler d’elle à tout propos : blocage des prix, sortie du nucléaire, résistance à la suppression des postes dans les écoles… tout ce qui peut mousser !

Pendant ce temps, le père François, reprenant  la démarche « force tranquille » de son précepteur, continue à creuser son sillon en faisant entendre sa petite musique, à laquelle le bon  peuple de gauche n’est pas insensible. Il joue à la bébète qui monte, et ça marche.

Le panorama ne serait pas complet sans le balai auquel se livrent Martine et Dominique, sorte de danse nuptiale sur l’air du « vas-y je t’en prie » et « passe devant je n’en ferai rien ». DSK de passage à Paris et c’est tout le marigot qui murmure. Tous ceux qui ne savent rien parlent et tous ceux qui savent se taisent. Avec ça on est bien avancé.

Et au centre ? Ah, le centre ! Le lieu de toutes les velléités et de toutes les tentations. Morin ne renonce pas à « envisager », Borloo reprend le tube de Goldmann : « je marche seul » et Bayrou campe sur ses certitudes. Quant à l’autre Dominique, il a beau faire feu de tout bois, les sondages jouent les encéphalogrammes plats. C’est vrai, lui coller l’étiquette centriste, c’est un peu osé !

Laissons les extrêmes à leurs divagations mentales. Pour l’instant.

Et puis, il y a notre Nicolas. Lui, rien ne semble le démonter. Il mène tout de front : les affaires de l’Etat, l’International, et deux fois par semaine, le terrain. Il tisse petit à petit les conditions qui feront sa réélection. Si, si, vous verrez.

En attendant, cette semaine on va avoir du pain sur la planche : deux bouquins qu’il faut lire et dont je vous livrerai quelques éléments, un article de fond sur les gaz de schiste, un point de vue sur la « prime » dont je persiste à penser qu’elle n’est pas une bonne idée…. Et puis à partir du 7 mai, nous entamerons une série sur le bilan du quinquennat, histoire de montrer tout ce qui s’est fait en 4 ans !

 

                                                           Mille sabords !

 


LE SCOT N’A PAS LA COTE

 

A St-Barth, le Conseil Municipal réuni lundi dernier a demandé par un vote unanime de l’ensemble des conseillers, le retrait du projet d’extension de 40ha de la ZI avec « embranchement fer », inscrit dans le Scot. Il relaie ainsi une opposition de la population dont le fer de lance est l’ADZI (Association de Défense des habitants de la zone Industrielle) qui multiplie les démarches et les actions et dont la pétition a déjà réuni des centaines de signatures.

Il faut dire que les arguments ne manquent pas. En matière de Zone Industrielle, la commune détient déjà la plus grande du département avec plus de 400 ha. Elle accueille sur son territoire le Biopole, l’usine Véolia de traitement des déchets électriques et électroniques dont on connaît les nuisances, la déchetterie et la plate-forme de compostage, et deux centres d’enfouissement. Elle est traversée de part en part par la ligne de chemin de fer Angers-Saumur et par l’autoroute A 87… S’il n’y avait le parc de Pignerolles, les Bartholoméens pourraient penser qu’on ne leur réserve que les « cadeaux » empoisonnés !

Mais trop c’est trop ! Les 40 ha seront ceux de la colère, d’autant plus qu’ils ont l’impression qu’on leur cache la vérité : à savoir l’aménagement d’une zone bien plus vaste, de près de 200 ha pour un pôle logistique régional, que des zones blanches sur les plans laissent entrevoir. Les Bartholoméens ont bien l’intention de se battre jusqu’au bout pour que le Scot soit modifié. D’autant plus que sur la zone convoitée des entreprises agricoles prospèrent dont les pépinières Briant et plusieurs fermes dont les enfants ont des projets d’installation, et qui plus est elles sont desservies depuis peu de temps par un réseau d’irrigation d’eau industrielle qui a coûté la bagatelle de 500 000 € avec, pour les exploitations desservies, un endettement sur 25 ans, ce que les technocrates ont semblé ignorer. Le royaume d’Ubu, comme toujours !

Pendant que le Maire d’Avrillé fait une « ceinture verte à sa commune, c’est ceinture pour la verdure à Saint-Barthélemy. Il ne reste plus que 25% de terres agricoles sur la commune. Cela fait partie de son équilibre. C’est aussi un objectif inscrit dans le document contesté. Allez comprendre ! Il faut dire qu’on y trouve tout et son contraire, au fil des pages, mais combien sommes-nous à l’avoir vraiment lu ?

Les Bartholoméens ne sont pas tout seuls. Le Président de l’agglo ferait bien de les entendre s’il ne veut pas voir son projet annulé en tribunal administratif… comme le précédent PLU ?

 


ARCHIBALD A LA HUNE

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2012. La liste des candidats putatifs à l’élection présidentielle ne cesse de s’allonger. On présume que le président sortant sera candidat. Il aura contre lui, outre Le Pen, pour l’extrême droite, Hulot, Villepin, Borloo, Bayrou, Mélenchon, plus au moins un socialiste au choix parmi DSK, Hollande, Royal et autre Valls, auquel s’ajoutera l’extrême gauche avec un ou deux représentants. Cela commence à faire du monde. Avec une telle dispersion des voix, ce sera une vraie loterie pour savoir qui sera au second tour. Encore faut-il que les électeurs aient envie de voter. Une chose est sure : tous contre un. Et après ?

BORLOO. C’était à nous de juger l’autre soir. Bof ! Langue de bois et noyage de poisson pendant deux heures. Difficile se faire une idée de ce que veut vraiment le Radical de droite qui n’a rien de bien clair dans sa tête sinon l’envie de faire parler de lui. Pas assez pour me convaincre de l’utilité de sa démarche.

INTOLERANCE. On peut facilement en mesurer les ravages. Il a suffi qu’un pasteur débile brûle un Coran pour que 10 000 km plus loin des hordes hystérisées s’attaquent au siège de l’Onu en Afghanistan et fassent plusieurs morts. Et vous dites qu’on est au XXIème siècle ?  Parfois, j’hallucine (pour reprendre un mot à la mode).

Verbatim : « Je ne me suis jamais laissé guidé par des intérêts partisans » affirme Villepin. Ce que l’on croit volontiers. Et par la haine ?

 P.S. Dans 2012, j'ai oublié Boutin... Et ce n'est pas une boutade !

 

La lorgnette sur Angers :

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IMPOT AGGLO. « Agglo, Agglo, Agglo, il est des nôtres, il a voté comme les autres » auraient pu chanter les conseillers au dernier conseil d’agglo. 4,7%  à payer en plus dès cette année pour renflouer les caisses de l’agglo… ou pour payer un complexe nautique sur le plateau des Capucins (qui pourrait être différé). Il n’y a qu’un courageux qui a refusé la punition : le Maire de Saint-Sylvain !  Tous les autre se sont allongés … Et il y aura récidive l’année prochaine croit-on savoir. On a envie de dire à Marc Laffineur que la « mauvaise humeur » ce n’est pas suffisant !

FAUX CUL. Au dernier Conseil d’Angers, le maire s’en est pris au Maire d’Avrillé pour faire de l’ironie malsaine sur les finances des collectivités et la diminution des dotations de l’Etat. Attaquer un adversaire quand il n’est pas là pour répondre, cela porte un nom : « enfoiré » ! Les socialistes n’ont toujours pas compris qu’il faut diminuer les dépenses publiques en s’ajustant sur les recettes.

DEPASSE. La gestion socialiste d’Angers a dû se résoudre à augmenter ses taux, ce qu’elle n’avait pas fait depuis 28 ans. Quand on sait que c’est le même adjoint depuis 34 ans, on peut se dire que mener la même politique intangible indépendamment des évolutions de l’environnement financier, c’est peut-être un exploit, mais cela ne se révèle pas forcément efficace, surtout que nous avons traversé une longue période de taux d’emprunt très bas. Une gestion sclérosée et dépassée. En signalant au passage que les taux d’imposition sont parmi les plus élevés des villes de France et qu’ils ne vont pas s’arranger.

 

 


ABSTENTION OU DESINTERET ?

 

Le fait majeur du scrutin de dimanche dernier aura été le taux d’abstention de près de 55% des électeurs. Les commentateurs du microcosme parisien ont voulu y voir le désaveu des « politiques », trop loin des préoccupations des Français, un divorce prononcé par une population qui ne croit plus dans une classe politique centrée sur ses petits intérêts…. Et pourtant, s’il y a bien une collectivité qui s’occupe des gens, c’est bien le Conseil Général qui entretient nos routes, organise les transports, finance l’action sociale, gère et construit nos collèges. Et si le (ou la) Conseiller(e) Général(e) peut à la rigueur passer inaperçu(e) en milieu urbain, il (ou elle) est bel(le) et bien un(e) élu(e) qui compte en milieu rural.

Mais sur sa destinée pèse l’épée de Damoclès de la réforme des collectivités qui va le transformer en Conseiller Territorial. Et puis, le canton, cette république en miniature enfantée par la révolution de 1789, est-il encore un horizon acceptable dans le monde globalisé du 21ème siècle ? N’est-ce pas un mode de représentation, une échelle de scrutin dépassée par l’histoire, quand tant de bouleversements chamboulent la planète ? Quel suspense que celui de savoir si les écolos tiendront le cap de leurs scores précédents ou ce que le FN pourra récolter au final ? Car c’est le corps mou des électeurs qui ne s’est pas déplacé. Tout cela a pu apparaître bien dérisoire, par ce dimanche ensoleillé, à une bonne partie de ceux dont le devoir civique aurait dû être de se précipiter vers les urnes. C’est que le malheur nippon n’est pas le seul qui les a secoués durant ces quatre dernières années. Les dangers du monde nous rendent anxieux. Toutes les peurs resurgissent, y compris celle de la guerre. Et c’est vrai, alors, que le canton devient dérisoire. Autant prendre un peu l’air et profiter d’une belle journée, d’autant plus que l’hiver a été long.

Du désintérêt pour cette élection-là, ne veut pas dire rejet des autres, plus importantes. Il serait pourtant dommage de réduire notre démocratie à l’élection du Président, aussi important cela fût-il.

 


REFLEXIONS D’APRES SCRUTIN

 

Urne

C'est bien connu, et les comparaisons le montrent, quand les abstentions montent, ce sont les électorats « captifs » les plus motivés qui augmentent leurs scores en pourcentage et donnent du paysage politique une vision déformée par la présentation qui en est faite dans les médias. Il faut donc relativiser et pondérer les commentaires des uns et des autres qui vont toujours vite en besogne.

Pour autant, il y a bien deux gagnants de ce premier tour des élections cantonales. Marine Le Pen a réussi à faire une percée de son parti, et Jean-Luc Mélanchon, de l’autre côté qui frôle le score à deux chiffres. En ce qui concerne le FN, c’est bien un vote populaire d’exaspération provenant de quartiers difficiles, si j’en crois le score fait à Trélazé. N’en déplaise à mélanchon qui doit bénéficier lui, de votes de socialistes exaspérés par les querelles d’égo.

Les perdants, victime de l’abstention, sont évidemment l’UMP et le PS. Pour ce dernier, la progression n’est apparente qu’en pourcentage, car il réalise un score inférieur en voix aux précédentes élections comparables. Pour l’UMP, ce n’est pas l’effondrement annoncé par certains. Le recul doit être tempéré par le score des divers droites parmi lesquels on compte nombre de candidats UMP ou de sensibilité telle, bien dans la tradition des élections cantonales où les stratégies « Majorité départementale » conviennent mieux à des candidats souvent sans étiquettes à l’origine. En Maine-et-Loire cela s’est toujours pratiqué. Cela met l’UMP autour de 28% au niveau national et la Majorité présidentielle à 32/33%. Ce qui correspond aux sondages.

Parlons du Maine-et-Loire justement. Ici, la majorité pilotée par Christophe Béchu résiste bien et pourrait même regagner un canton supplémentaire la semaine prochaine.

Enfin, rappelons à nos électeurs qui ne se sont pas déplacés au 1er tour et qui ont fourni de gros bataillons à l’abstention, que le 2ème tour a un enjeu d’importance. Si la gauche gagne 4 ou 5 départements supplémentaires, comme les résultats de dimanche le laisse supposer si rien ne change, le Sénat basculera mécaniquement à gauche au mois de septembre. A eux de savoir si c’est ce qu’ils souhaitent.

 

 


SOUTIEN

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PIERRE BAHAIN SE PRESENTE SUR LE CANTON ANGERS-TRELAZE OU IL MENE CAMPAGNE AVEC ENTHOUSIASME ET PUGNACITE.

VENEZ NOMBREUX A SA REUNION PUBLIQUE DE TRELAZE POUR L'ENCOURAGER !

                                                                                                                                 Daniel

Chers Amis,
 
Pierre BAHAIN, candidat aux élections cantonales des 20 et 27 mars prochain, poursuit activement sa campagne à travers le canton ANGERS-TRELAZE en utilisant les différents médias et en allant à la rencontre des habitants.
 
Il vous invite à participer à la réunion publique
le vendredi 11 mars 2011 à 20h30,
salle Louis Aragon  
48  rue Joseph Bara - 49800 Trélazé 
 
et vous remercie par avance de votre participation.
 
Bien amicalement
 
P. Bahain
G. Gautier

ARCHIBALD EN LIBERTE

 

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INTERNATIONAL

ET DE 7 !  Le roi des Belges, Albert II vient de nommer un 7ème  négociateur pour tenter de trouver une sortie de l’impasse dans laquelle se trouve son pays, le compromis impossible avec les irréductibles nationalistes flamands. Pendant ce temps la barbe de Polvoorde pousse. Comme on dit, « il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ! »

CALIGUFI. En libye, le sang coule. Le tyran n’hésite pas à utiliser son armée de mercenaires et ses troupes tribales pour tirer sur le peuple, nous abreuvant de discours tous plus « hallucinés » les uns que les autres. On pense aussitôt à Caligula, cet empereur qui  s’abreuvait du sang des romains jetés aux pires jeux sanglants dans l’arène…. Pour en tirer une jouissance.

NATIONAL.

RIFIFI. Comme c’est drôle, au moment où la « Sainte de Poitiers » prêchait sur la nécessité du retour de la morale et de la vertu, Montebourg publiait un rapport interne du PS au vitriol sur la fédération des Bouches-du-Rhône et la gestion « Guérini ». Il faut dire que les soupçons de trafic planent sur la famille. Voilà qui promet !

RESISTIBLE ASCENSION. Il ne s’agit pas d’Arturo Ui, mais de Marine qui bénéficie ce dimanche d’un sondage alambiqué qui la crédite de 23% d’intention de votes. Même si le cas de figure est surtout cathodique, Il vaut mieux prendre le résultat comme un signal et que ce soit maintenant plutôt que dans un an. Un «averti » en vaut deux.  J’aurai l’occasion de vous faire part de mon point de vue à son sujet.

COUP DE POMPE. Le prix des carburants n’en finit  pas de monter dès que le prix du baril prend un centime de plus. A la remonte, ça répercute illico. En sera-t-il de même à la baisse, si toutefois ça se produit ? Le Gouvernement serait bien inspiré de prendre des mesures d’écrêtement avant que la grogne ne gagne le bon peuple. Avant les cantonales, un geste sur le plafonnement de la taxe, ça ne ferait pas de mal, non ?

PSCHIIIIT ! L’affaire d’espionnage chez Renault semble tourner en eau de boudin. Il a l’air fin aujourd’hui le Carlos. Il semble même que l’argent versé aux quidams qui devaient enquêter pour financer des indicateurs n’aurait pas été dépensée. Les ingénieurs mis à pied rigoleraient s’ils n’avaient pas de sérieuses raisons de se plaindre.

LOCAL

« COCORISCO ». Le club angevin, dont la gouvernance est en délicatesse avec la justice, ne semble pas s’émouvoir pour autant, et c’est une belle et franche victoire par 3 buts à 0 qu’il est allé chercher à Grenoble pour se qualifier aux dépends de Chambéry, en demi-finale de la Coupe de France. Le prochain adversaire, c’est du lourd : le PSG, tenant du titre ; Mais c’est sur ses terres à Angers.  Alors ici, que voulez-vous, on croit à l’exploit. « Allez les petits ! », aurait dit « Roger ».

CARAMBA, ENCORE RATE ! La semaine dernière des « indiscrétions » publiées dans la presse faisaient savoir que la nomination de Marc Laffineur à un poste de Secrétaire d’Etat était imminente. Aux « Anciens Combattants », précisait-on.  Finalement, cela n’aura pas encore été pour cette fois-ci. Le temps se réduit comme peau de chagrin pour le député-maire d’Avrillé de se voir siéger un jour au Gouvernement, même sur un strapontin… Pas de regrets, il peut espérer mieux !

MEGOUALOMANIA. Le maire de Trélazé à piqué une colère mégalomaniaque après le directeur de la salle Amphitéa qui avait osé s’étonner de l’intérêt de son projet de construire une salle de spectacle de 7-8000 places à Trélazé. Le chou lui enfle tellement qu’il se voit bientôt à la tête d’une commune dont le renom fera pâlir d’envie la Préfecture toute proche. On dira alors Angers près Trélazé ! Les logements-casernes qu’il construit à tour de bras sur sa commune pour élargir son assiette fiscale et éponger son endettement ne lui suffisent pas. Une salle pour cultiver "l'hommes des casernes", quoi !

DU VENT ! Quoi de plus facile à réaliser que des promesses qui portent sur des choses qui existent déjà. C’est le programme du PS pour les cantonales du Maine-et-Loire. Sur 44 propositions, 35 sont déjà entrées dans les faits, 3 sont hors compétences du Conseil Général, 1 est en cours de réflexion dans la Majorité départementale, 2 ne sont pas vraiment prioritaires, 1 a été mise en oeuvre dans les départements voisins et s’est soldée par un échec…La dernière est une proposition de la Majorité sortante. Mais comme les électeurs ne sont pas au courant, pourquoi se gêner. On peut toujours faire croire !

VERBATIM.

IL L’A DIT ! François Bayrou, parlant de ce qu’il connaît bien : « Rassembler les centristes, c’est comme conduire une brouette pleine de grenouilles : elles sautent dans tous les sens ! » C’est sûrement de là que vient l’expression « grenouiller » en politique.

 

 


LES INDISCRETS D’ARCHIBALD

 

MON PETIT DOIGT M’A DIT … Selon les médias, DSK aurait profité de son passage en France pour rencontrer discrètement François Hollande et connaître ses intentions au cas où il (DSK) serait candidat. Je sais ce que François lui a répondu. Vous voulez le savoir ?  … « J’aime pas les riches ! »

AMBIANCE. Au cas où « l’amère de Lille »  se retirerait pour laisser la place à DSK, « l’habitée du Poitou »  a fait savoir qu’elle demanderait à la 1ère secrétaire du PS la plus stricte neutralité dans la campagne des primaires. La confiance règne ! J’ajouterai « chat échaudé craint l’eau froide ». Elle sait bien que son élection à la tête du parti a été le résultat d’un complot contre elle de DSK et Fabius.

SOLITAIRE. Sur le perron de l’Elysée, l’ancien 1er Ministre a étalé sa grandiloquence habituelle et avait pris bien soin de faire savoir quelques jours avant qu’il quittait l’UMP, pour que sa visite ne soit pas interprétée comme un ralliement. Mais derrière les grands mots, qu’y a-t-il ? – du vent ! « J am a poor lonesome candidat, and it’s a long way from élection… ». quant à sa décision de quitter l’UMP, Chirac aurait dit : « ça m’en touche une sans faire bouger l’autre ! »

FUITES. A droite aussi, on pratique les petits meurtres entre camarades. Ainsi, de source ministérielle non identifiée, on assurait que MAM serait éjectée du gouvernement ce dimanche, sans que l’intéressée, toujours la dernière informée, en soit prévenue. Cela lui aurait évité ses dernières affirmations devant les caméras. Toujours charitables, les copains. Et c’est tellement facile de tirer sur une ambulance… mais pas très élégant.

DEVANT. Une analyse approfondie des récents sondages le montre assez bien. S’il y a une percée de Marine Le Pen, il n’y a toujours pas de désir de gauche. Non seulement, les Français ne font pas confiance à la gauche à 66%, mais les chiffres parlent d’eux-mêmes : quand Martine Aubry est la candidate, les candidats de droite totalisent 51,5% (Bayrou à part) contre 39,5% pour la gauche ; Et quand c’est DSK , le total des voix de droite est encore à 47,5%  contre 45,5% à la gauche. Chaque fois la droite domine sans présumer du comportement des électeurs du Modem. Plus que jamais, la Présidentielle se joue à droite !!!!

Cela devrait appeler les personnalités de gauche à un peu de modestie dans leurs commentaires.

LOCAL :

SCO (SUITE) : On le découvre maintenant, la ville d’Angers n’a pas été suffisamment vigilante, c’est le moins qu’on puisse dire, dans le suivi des finances du club professionnel. Notamment en n’appliquant pas tous les moyens qui étaient contractuellement prévus pour vérifier l’utilisation des subventions substantielles. L’adjoint Houdebine se débine. L’opposition si exigeante ailleurs, devrait ici réclamer sa démission pour… laxisme.

VACHARDS. L’Express a fait un encart spécial consacré à Christophe Béchu, le Président du Conseil Général, assez bien documenté, il faut le dire. L’intéressé est amené à dire le jugement qu’il porte sur ses adversaires et le fait avec modestie et hauteur de vue. On ne peut pas en dire autant du Maire d’Angers ou de la tête de file socialiste à l’assemblée départementale, qui ne peuvent pas s’empêcher d’égratigner au passage, en termes où la méchanceté pointe. Pour la grandeur d’âme, il faut s’adresser ailleurs, chez eux c’est toujours petit bras !

 

LA PROVOC. J’ai suivi avec beaucoup d’intérêts sur la 5 l’interview d’Alain Finkielkraut par Nicolas Demorand. Sur tous les thèmes abordés, le philosophe a montré avec pertinence la justesse de ses appréciations, sur l’identité nationale, les enjeux de l’immigration, les causes de la montée de Marine le Pen et pourquoi il faut la combattre et aussi l’aveuglement de la gauche à nier ces sujets. Mais pourquoi Demorand n’est-il jamais peigné ?

VERBATIM. D’Eric Zemmour : «  Avec les propos qu’elle tient sur son blog, Anne Sinclair nous ramène trente ans en arrière quand la bourgeoisie de gauche se parait des atours rutilants d’un antiracisme médiatique et moralisateur qui niait la réalité vécue par les petites gens… »

 

 


ET SI ON PARLAIT DES CANTONALES ?

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Les élections cantonales auront lieu dans à peine plus d’un mois, les 20 et 27 mars. Elles ne concernent que la moitié des cantons de France, et pour la première fois depuis longtemps, elles ne seront accompagnées d’aucune autre élection locale. Dans beaucoup de départements, l’enjeu sera considérable : François Hollande ou Dominique Bussereau en savent quelque chose, eux qui ne doivent leur majorité qu’à un siège.

Comme toujours, l’opposition voudrait faire de ces élections de gestion locale un test de portée nationale contre le Président principalement. Tentant à un an des présidentielles. Elles ne sont pourtant que des élections de Conseils Généraux dont les compétences dépendent beaucoup des transferts de l’Etat, comme le financement du RSA par exemple.

Cette élection est aussi particulière par le mandat écourté de trois ans au lieu de six qui sera accordé aux élus. Tous les cantons doivent se retrouver sur la même ligne de départ en 2014 pour l’élection des Conseillers Territoriaux.

Troisième particularité, qu’il ne faut pas oublier et qui lui confère une importance majeure : les conseillers généraux qui seront élus participeront au renouvellement du Sénat à l’automne prochain, et selon leur couleur politique, ils pourraient faire basculer la haute assemblée à gauche. Un détail qui devrait mobiliser l’électorat de la majorité.

La Gauche détient déjà toutes les Régions sauf deux. Elle est à la tête de près de 60% des départements. Si elle faisait basculer le Sénat et gagnait ensuite la Présidentielle et dans la foulée la majorité à l’Assemblée nationale, nous aurions une France pratiquement monocolore. Cela n’est certainement pas souhaitable. Aussi, ce serait bien que les électeurs de la majorité qui boudent traditionnellement les élections locales, et en particulier les cantonales, se déplacent cette fois-ci. Il y va de l’équilibre de nos institutions.

Pourtant, politiquement, chaque camp marche sur des oeufs. Anticipant des résultats médiocres, l'UMP met en avant le caractère local du scrutin et s'interdit toute campagne nationale. Mais son secrétaire général multiplie les amorces de débats qui sont certes passionnants mais pas forcément judicieux sur le plan de la stratégie électorale. C’est ainsi que devant le bureau politique, Dominique Bussereau s'est emporté : « Vos débats sur les 35 heures ou les fonctionnaires, c'est bien gentil, mais nous on a des élections dans (deux) mois ; provoquer une mobilisation de la gauche n'est pas le meilleur moyen de nous aider. » Le PS, de son côté, souligne à l'inverse que la gauche avait tellement progressé dans cette série en 1998 et 2004 (10 départements gagnés à chaque fois) qu'il lui sera difficile d'accroître son avance actuelle (58 départements métropolitains contre 37). Mais elle veut en faire quand même un test antisarkozy. Une vingtaine de départements seront regardés à la loupe. L'UMP mise sur la reconquête de deux départements franciliens, la Seine-et-Marne, et le Val-d'Oise, du Vaucluse, du Cher, de la Somme, de l'Allier et du Doubs. Le PS lorgne sur les Hautes-Alpes, la Vienne, le Jura, la Côte-d'Or, la Loire, les Pyrénées-Atlantiques, voire le Rhône, présidé par le garde des Sceaux Michel Mercier, et même la Sarthe, le département de François Fillon.

Pendant ce temps-là, les colonnes des journaux locaux commencent à se remplir des multiples candidatures de tout poil, où le dûment labellisé côtoie le sans-étiquette modéré divers quelque chose. Election particulière au scrutin uninominal, où l’étiquette politique n’assure pas grand-chose, sauf en ville. Aux urnes citoyens !

 

 


LES BREVES D’ARCHIBALD

Longue vue 2

Confidences. La femme de DSK a ruiné le voyage de la 1ère secrétaire en Afrique au FSI. Par sa petite phrase selon laquelle elle ne souhaitait pas que son mari fasse un 2ème mandat au FMI, elle a « fait » la une des médias microcosmiques. Se serait-elle mise d’accord avec Carla qui avait fait il y a quelques temps la même confidence au sujet de son mari ? Personne n’a relevé la similitude. C’est curieux comme aussitôt certains sont prêts à croire que ce sera le cas avec DSK. Un signal envoyé pour enrayer la chute dans les sondages ?

Fait divers. C’est le meurtre de Laëtitia vu par Benoit Hamon : « un fait divers exploité à des fins politiciennes ». Un simple fait divers, vraiment ? Choquant, tout simplement. L’antisarkozysme les rend autistes.

Minoritaire. Le facteur est minoritaire dans son propre parti. Le NPA n’arrive pas à décoller et se perd en querelles intestines entre groupuscules gauchistes. Des lendemains qui déchantent.

Fracasser. Pierre Méhaignerie pense que le programme socialiste se fracassera sur les réalités si la gauche l’emporte en 2012. « Il ne tiendra pas 48h, comme celui de Papandréou en Grèce», commente un économiste à "C’ dans l’air". De fait, la Grèce va devoir « privatiser » pour 50 milliards d’euros, d’ici 2015, « effort indispensable pour rester dans les clous du redressement ». Ceci sous l’égide du FMI, entre autre. C’est-y pas drôle ! Hamon devrait s’inspirer de l’exemple grec et des directives de son copain DSK pour rédiger le programme du PS, n’est-il pas ?

 

LES LOCALES ANGEVINES

 Ça déménage. Il ne sera pas possible de déménager le jour, dans la rue de la Roë à Angers, à cause du passage du tramway (en voie unique). La "Maireparinterim" a trouvé la solution : pour notre "Caillemomo", il faudra déménager la nuit, tout simplement. Tout ça parce qu’on a voulu faire passer à tout prix un tramway en voie unique dans une rue en pente très étroite. La connerie n’a pas de limite, mais là, ça déménage dur !

SousSco. Notre club professionnel a beau briller en Coupe, la mise en garde à vue de son président sur des irrégularités financières fait désordre. Selon la presse, il se serait même versé un salaire de 49 000 € par mois…Inutile de nous tourner vers les collectivités qui subventionnent, elles n’ont rien vu ou n’ont pas eu les documents. A la ville d’Angers, ça sent le laxisme si les manipulations relevées dans les comptes sont vérifiées. Tout le monde se débine…On en saura plus en avril. On a hâte de savoir !

Casse-pipe.  Dans le centre ville d’Angers, les autos ne sont pas les bienvenues. Il faut privilégier les transports doux, dont la bicyclette. Le hic, c’est que les cyclistes se prennent les roues dans les rails du tramway et l’on ne compte plus les chutes. Comme quoi les dessous du doux sont durs. Qu’en pense la "Caillemomo" ("maireparinterim" et adjointe aux déplacements) ? Elle a sûrement une solution qui décoiffe du genre : « pas de problème, le tramway passe devant l’hôpital, ils n’auront qu’à le prendre » !

 

 


LA FLUTE DE « PAN » !

  2007 ans aprs JC

 

Un quart d’heure, montre en main, c’est ce qu’a duré –paraît-il- le discours des voeux du Maire d’Angers. Un mauvais quart d’heure pour les Angevins. Car le coeur du maigre discours de l’édile en fin de parcours aura été de tout faire pour envelopper la potion amère que les contribuables vont bientôt devoir avaler.

Sous les habits de la modernité d’un projet municipal qui n’a pas grand-chose de novateur –bien des collectivités pratiquent les projets pluriannuels- il s’agit de masquer une déroute budgétaire qui oblige à trouver 25 millions par an pour boucler le budget de l’agglo. Les Angevins à l’abri jusqu’à maintenant vont devoir eux aussi payer la douloureuse : 8% de plus sur les impôts locaux et probablement autant l’année suivante…

On retiendra surtout que le Maire qui envisageait il y a encore peu d’inviter le Président de la République à l’inauguration du tramway, a choisi, allez comprendre, de faire une diatribe idéologique contre le gouvernement à coups de mensonges et d’insultes avec une mauvaise foi qui lui est coutumière. Non, M. Antonini, il n’est pas paranoïaque de contraindre les collectivités à la rigueur. Surtout quand elles sont dépensières et capables de dépenser des sommes folles pour « du pain » et « des jeux » ! comment peut-on mettre sur le dos du gouvernement des finances dans le rouge à cause d’investissements pharaoniques comme le tramway ou irresponsables comme la construction de logements qui ne repose pas sur des projections démographiques sérieuses.

Enfin, l’entendre évoquer la transparence, c’est risible : c'est plutôt "quai des brumes", quand on voit avec quel soin il cache les données techniques et financières qui présideront au budget 2011, dont le vote est reporté « courageusement » après les cantonales pour ne pas nuire aux candidats de gauche. Un pur et vrai scandale ! Sa flûte voudrait nous endormir, c’est en réalité un fusil à tirer sur les contribuables, nous ne sommes pas dupes.

Non seulement le Maire a le souffle court, mais j’ai envie de dire qu’il prend vraiment les Angevins pour des cons.  

 


ET LA REPONSE ALORS ?

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Dans son édition de jeudi dernier, L’Ouest-France, dans la rubrique « Le Maine-et-Loire en bref », publiait un communiqué signé de M. François Benoiton, représentant du Parti socialiste à Tiercé, qui dénonçait le cumul des mandats de Paul Jeanneteau en lui conseillant de suivre l’exemple de Frédéric Béatse qui vient de démissionner de son mandat de Conseiller Général. Celui-ci en effet est Vice-président du Conseil Régional depuis 2010, en plus de ses fonctions locales à Angers.

Il est évident que Paul Jeanneteau ne pouvait laisser cette « agression » sans réponse. J’ai eu beau scruter le journal depuis jeudi dernier, j’attends toujours que son article soit publié. Comme il semble qu’à Ouest-France on ne connaisse pas le droit de réponse, je me suis procuré le texte du député et je suis heureux de vous le proposer :

« Je tiens à rassurer M. Benoiton : j’ai le sentiment de remplir pleinement les trois mandats qui m’ont été confiés, sans le moindre signe de surmenage. Je lui indique au passage que j’ai été réélu Maire de Champigné en 2008 avec 80% des voix par mes électeurs qui connaissaient parfaitement ma situation. De même pour le Conseil Général mandat pour lequel 76% des voix m’ont apporté leur confiance. J’y vois le signe de la reconnaissance du travail accompli. Quant à mon activité à l’Assemblée nationale, je fais en sorte qu’elle soit active et efficace. Plus sérieusement, je m’interroge sur la mesquinerie de ce genre d’attaque. S’agit-il de cacher la réalité de M. Béatse qui cumule encore les mandats de Vice-Président de l’agglo, de Maire-Adjoint d’Angers et de Vice-président du Conseil Régional ? Il me paraît pour le moins exagéré de mettre sur le même plan l’exercice du mandat de Maire d’une commune rurale de 2 100 habitants et celui de vice-président d’une agglo de 250 000 habitants. J’ai donc envie de dire à François Benoiton qu’il ferait mieux d’abord de balayer devant sa porte et aussi de s’intéresser au cumul des mandats dans son propre parti en prenant comme exemple M. Jean-Marc Ayrault, Maire de Nantes, président de l’agglo, Député et président du groupe PS à l’Assemblée nationale.. »

J’ajouterai que le législateur a souhaité que ne soient pas pris en compte dans le cumul, les mandats des maires de petites communes, afin de ne pas couper les élus nationaux des réalités du terrain. Le fait que les responsabilités à la tête des agglos ne soient pas comptées est beaucoup moins logique. Mais surtout, je crois à la limitation du nombre des mandats par la simplification des étages administratifs de notre pays. A cet égard, il faudrait que le responsable du PS de Tiercé, au lieu de se répandre en accusations aussi fausses que partisanes sur les intentions qu’il prête à la politique gouvernementale, explique pourquoi son parti a voté contre la réforme territoriale qui unifie en un seul mandat le Conseiller Général et le Conseiller Régional., ce qui est le meilleur moyen de limiter les cumuls.

 


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

Longue vue 2

 

AUDIENCES. On sait que Nicolas Sarkozy, lors de son interview a eu une audience de 12,5 millions de téléspectateurs. Sans être un record, c’est quand même un niveau très élevé.  Martine Aubry, il est vrai en chute dans les sondages, elle, a plombé le journal de 20 heures d’Harry Roselmack qui a fait, dès son apparition une de ses pires chutes d’audience… Celle que Anne Roumanoff surnomme le « Pitbull » aurait commenté méprisante : « on sait bien qui regarde TF1… ». Alors pourquoi elle y vient ?

AUBRY C’EST COUE. Je savais ce que l’Amer de Lille allait dire à la fin de l’émission du Président. J’avais parié avec mon entourage. Et j’ai gagné : « J’ai vu un président perdu, qui ne sait pas où il va, sans cap, etc… » Le commentaire était déjà écrit avant l’émission. C’est la 3ème fois qu’elle le répète en quelques jours : c’est la nouvelle antienne du PS. Comme s’il suffisait de répéter les choses pour qu’elles deviennent réalité…

AVEU. Un peu de local. Je lis dans mon quotidien une interview du Maire d’Angers venu s’expliquer sur la délibération retirée du vote au Conseil d’Agglo, prévoyant une somme de 400 000€ pour couvrir une partie des frais de l’inauguration du futur tramway. Choquant par les temps qui courent. Mais au détour d’une phrase que ne nous dit-il pas, sans doute pour tenter de justifier la dépense ? « une inauguration de tramway, on en fait une par siècle ! »  Ouf ! On n’aura donc pas de 2ème ligne d’ici 100 ans. Cela tombe bien, il n’y a pas un rond pour la financer.

PERFUSION. Le PC est moribond. Mais heureusement, il a trouvé un produit pour le maintenir en survie. On s’en est aperçu ce week-end au Mans, avec le congrès du parti de Gauche. Le produit miracle c’est la « méchanconite » qu’on lui transfuse à haute dose, avec « Internationale » en cachets  (effervescents, évidemment).

EPIDEMIE. Rue89 a été cambriolé, comme d’autres médias. Le site s’est fait soustraire une vingtaine d’ordinateurs. Comme Médiapart, où le vol  était plus ciblé. On nous fait savoir, avec une certaine gourmandise, que bien sûr, certains contenaient des dossiers sensibles et que ce n’est peut-être pas un vol « ordinaire » mais un moyen de pression sur des journalistes… si vous voyez ce que je veux dire ( Suivez mon doigt.) C’est vrai que les journalistes sont tellement cons qu’ils ne savent pas faire de sauvegardes de leurs dossiers importants. On nous prend pour qui ?

 

- Le bonnêt d’âne de la semaine (il y en aura un chaque semaine) : Il est décerné à Nicolas Dupontéigneux, non pas pour son annonce qu’il va se présenter à l’élection présidentielle, mais pour son numéro médiatique sur l’euro qui serait source de tous nos maux et dont il a déchiré une coupure géante devant les caméras.

- Ça ne s’invente pas !  Deux statues romaines trônant au Palazzo Chigi, siège du gouvernement italien, ont connu une restauration pour le moins peu orthodoxe pour ne pas dire surprenante : la statue de Mars, sous les traits de Marc Aurèle a retrouvé son pénis, et celle de Vénus, sous les traits de son épouse Faustine, ses bras. Vous l’avez deviné, on doit ces adjonctions au Cavaliere, qui, passant devant chaque jour, était lassé de les voir mutilées. Ah, le sexe… On ne dit pas sur qui les restaurateurs ont pris modèle.

 


UNE VERITE QUI DERANGE

                                     Absolument débordée

 

Je ne parle pas de "cette vérité qui dérange" dont on sait maintenant qu’elle était truquée et qui dérange de moins en moins de monde, celle d’Al Gore, mais d’une autre qui va conduire une auteure devant le conseil de discipline de la fonction publique pour avoir écrit un pamphlet : «  Absolument débordée » ou « comment faire les 35 heures …en un mois ».

Cet ouvrage rédigé par une administratrice territoriale, j’en ai déjà parlé sur le calepin. Si vous ne l’avez pas lu, dépêchez-vous et profitez des vacances, 10 000 exemplaires ont déjà été vendus. Il est dans toutes les grandes surfaces.  Mais bien qu’il ait été rédigé sous un pseudonyme, Zoé Shépard, bien qu’il s’agisse d’une fiction où il est difficile de reconnaître des personnes, bien que le lieu soit l’administration d’une grande ville de province… des petits malins ont reconnu le style mordant de cette haut fonctionnaire du Conseil Régional d’Aquitaine, sortie du prestigieux « Institut National des Etudes Territoriales ».

« C’est le fait de ne pas servir l’intérêt général qui a commencé à me faire déprimer » explique celle qui trouvait « très pénible de rester sept heures par jour derrière un ordinateur et de se dire je pourrais être utile ailleurs ». Les situations ubuesques qu’elle a vécues sont tirées de faits réels comme ces cinq jours qui lui sont donnés pour changer la police d’un document, alors qu’un « clic » suffit. Elle décrit les recrutements d’incompétents par favoritisme, les réunions qui n’aboutissent jamais, les petites dictatures de cabinets…bref, tout le fonctionnement d’une collectivité territoriale où l’incurie ne cède qu’à l’incompétence et au gaspillage des deniers publics.  Il se trouve que cette collectivité est entre les mains d’un baron socialiste. Mais bien des événements font penser à d’autres collectivités, comme cette fastueuse cérémonie de vœux qui aurait bien pu se dérouler … au Conseil Régional des Pays de la Loire.

A la lecture de ce pamphlet, on comprend mieux pourquoi les collectivités territoriales, en majorité socialistes, ont recruté 36 000 fonctionnaires de plus : on sait maintenant à quoi ils servent ! A rien.

Mais comme M. Rousset  a cru se reconnaître dans de nombreux indices et s’est senti outragé quand l’auteure parle  « d’un regard d’une vacuité  qu’une vache trisomique ne renierait pas », il faut donc faire un exemple. Les socialistes font valser les millions d’euros mais ne rigolent pas avec la « morale ».

Tant pis pour la liberté d’expression. Et si Zoé doublait son tirage : ce serait la meilleure réponse donnée à cette censure !

 


 


ARCHIBALD EN VACANCES

CONTE. On n' pas rêvé : Martine Aubry a bien insulté Nicolas Sarkozy en le comparant à l'escroc Madoff. Tenez-vous bien, les réactions qu'elle a suscitées à droite ne sont ni plus ni moins qu'à inscrire au martyrologue de la patronne du PS. Selon le pittbull de service, l'ineffable Hamon (pauvre ami), elle serait même victime de harcèlement. Une manière un peu cynique d'inverser les rôles. Un conte à dormir debout.

AUTRE CONTE. Un autre feuilleton à suivre. Il faut dire que la gauche a l'art et la manière d'allumer des contre-feux : à peine a-t-on osé toucher à l'idole Mitterrand, qu'aussitôt on détourne l'attention de l'opinion en publiant une information (sans preuve, évidemment) selon laquelle Nicolas Sarkozy serait impliqué dans la nébuleuse affaire qui aurait conduit à l'attentat de Karachi. Un tour de passe-passe en quelque sorte.

DONNEUR DE LECON. Ah Jacques Auxiette ! L'inénarrable patron de la Région des Pays de la Loire s'est répandu récemment dans un grand quotidien contre la réforme des collectivités à coups de mensonges, de contre-vérités et de procès d'intention. Peu importe, plus c'est gros, plus ça passe. Mais ce sont les procédés habituels. Il oublie simplement de dire la vérité : son conservatisme forcené hostile à toute modernisation de notre pays... qui en a pourtant bien besoin.

AUGMENTER L'IMPOT. C'est ce que nous promet l'agglo d'Angers pour financer ses projets à partir de l'an prochain, au prétexte que les dotations de l'Etat vont diminuer. On songe donc a créer un impôt pour alimenter les caisses. D'abord, cela reste à prouver, car la taxe professionnelle sera belle et bien compensée. Mais pas question d'ajuster les investissements aux recettes existantes comme il serait raisonnable de le faire par ces temps difficiles d'argent public rare : puiser dans la poche du contribuable est tellement plus confortable. Ce n'est pas une attitude responsable. Nul doute que les citoyens s'organiseront pour lutter contre cette intention.

POLICE. Certain maire que je ne nommerai pas profite de la mort d'une jeune policière municipale pour stigmatiser le manque d'effectifs de la police nationale à sa disposition. J'ai envie de lui dire qu'il est bien normal que les maires qui construisent à tout va et entassent les populations doivent en payer le prix. Ce n'est pas au contribuable national de financer les conséquences de leur aveuglement urbanistique qui débouchent inévitablement sur l'insécurité et la violence. Qu'ils assument leur politique en se dotant à leurs frais des moyens nécessaires.

COURSE. Le calendrier de la présidentielle se précise à gauche. Ils ont trouvé le moyen de prévoir un lancement des opérations quand DSK sera en plein G20, il faut le faire quand même ! C'est l'unité dans la fraternité avec comme slogan : je t'aime, moi non plus. En tendant l'oreille on entend déjà le bruissement des lames sur les lanières de cuir qui servent à aiguiser les couteaux. Le bal des prétendants va bientôt commencer...



ARCHIBALD EN LIBERTE

                                        Longue vue

Maire Polymorphe. Il nous l’avait bien caché, mais la sagacité des journalistes locaux de notre grand quotidien de l’Ouest l’ont démasqué à deux reprises cette semaine grâce à des photos judicieuses qui sont les preuves à l’appui : le Maire de Saint-Barthélemy a le don de prendre plusieurs personnalités et peut se cacher sous des apparences corporelles variées. L’avantage c’est qu’il peut ainsi occuper les médias plus souvent. L’inconvénient, c’est que ses administrés ne le reconnaissent pas. On ne peut pas tout avoir, mais la presse étant ce qu’elle est, tous les moyens sont bons ! En fait ce sont des erreurs à répétition de la rédaction qui publie des photos avec des légendes inadaptées…ou l’inverse. Faut-il fournir au chef de rédaction un trombinoscope de nos élus ?

Saut de groupe. Sans élastique ! On attend avec intérêt la première invitation sur Fessebouc pour se retrouver au bord de la falaise d’Etretat pour « un saut collectif » et savoir combien de moutons de Panurge l’accepteront. Y aura-t-il autant d’amateurs que pour aller se poivrer le pif au cours d’une apéro-partie. Rappelons qu’en France, la consommation d’alcool sur la voie publique est interdite depuis longtemps. Suffit donc d’appliquer la loi !

Interdire les portables. A l’école et au collège : ce sera une très bonne chose. Cela rendra les élèves plus attentifs à leur travail et cela évitera aussi la propagation de rumeurs, fausses nouvelles et autres inepties dont les flemmards ne sont jamais avares pour mettre le bazar. La dernière c’était que Sarkozy –pourquoi lui ?- allait sucrer un mois de vacances cet été et des timbrés appelaient à la grève. Comme si on n’avait pas assez de la CGT pour ça !

Devoir d’éducation. Une conductrice de bus scolaire excédée a traité un gamin de « p’tit con », ce qui devait être approprié. Mais le morveux a filmé la scène avec son portable et ses parents ont porté plainte pour « injure publique », ce qui vaut à la brave dame d’être convoquée par le juge pour un « rappel à la loi ». On marche sur la tête. Si il y en a un qui méritait un rappel au règlement, c‘est bien l’élève en question qui, en guise d’acompte, aurait dû déjà se prendre une baffe par ses parents à l’arrivée. Enfin, s’il avait été le mien…. Pour lui apprendre à se tenir. Avec l’enfant-roi, tout est permis. Plus tard, peut-être qu’il crachera sur son père …

Sport national. J’entendais l’autre matin à la radio un commentateur expliqué pourquoi la Grèce se retrouvait en faillite. D’après lui, là-bas, la fraude fiscale est un exercice quotidien pratiqué par le plus grand nombre : ainsi seuls 40% des revenus seraient déclarés, et ensuite 40% de ceux-ci seraient détournés par les fonctionnaires. On voit d’ici la maigre part qui va dans les caisses de l’Etat. Cela rappelle la fin de l’Empire romain ou de la Monarchie en France. Sauf qu’il s’agit d’une république. Chez nous, la fraude existe aussi, pourtant les Français savent peu que la France est l’un des pays où l’impôt rentre le mieux !

Rigueur aux olives. Les pays du sud ne sont pas à la fête. L’Espagne et le Portugal, après la Grèce prennent des mesures drastiques pour réduire les dépenses et donc le déficit de leur budget. Il est temps. Mais ces coupes sombres dans les salaires plus les augmentations d’impôts ne vont pas être sans répercussions sur la consommation et donc la croissance… Là, c’est vraiment la rigueur, l’amère potion qui supprime les olives dans les tapas et qui n’a rien à voir avec nos mesures d’économies dans les dépenses  publiques décrétées par le gouvernement Fillon. A côté, c’est un doux sirop !


DELIRES D’AGGLO


Radotorial. Le journal édité par la ville d’Angers, aux frais du contribuable, a pour mission d’informer sur les différentes activités dans tous les domaines : réalisations, projets, urbanisme, vie culturelle, sports… Rien d’anormal à cela. Dans le dernier numéro, le Maire s’est fendu d’un éditorial très orienté politiquement, se félicitant de la confiance « très largement exprimée » à la liste de gauche par les électeurs angevins. Bien entendu il n’a évoqué les résultats qu’à travers leur traduction en pourcentage, oubliant de signaler que les 57,45% obtenus à Angers étaient pourtant bien loin en nombre de voix (en moins) du score pourtant moins flatteur obtenu en 2004. Probablement parce qu’il fallait absolument faire croire que ce qui n’est qu’une petite victoire avec ses pans d’ombre, était un triomphe qui valide des choix, ceux qui sont mis en œuvre dans notre bonne ville. On se rassure comme on peut. Mais l’essentiel n’est pas là. Ce qui n’est pas acceptable c’est qu’on transforme un journal financé par tous les angevins, quelle que soit la couleur de leur vote, en un tract électoral de bas étage.

Les grandes manœuvres (et petites combines) du Scot. On est entré dans la phase d’enquête publique du SCOT (Schéma de Cohérence Territorial). A cet effet était organisé au centre des congrès une grand’messe avec séance plénière, ateliers thématiques pour que les habitants de l’agglo s’expriment et synthèse publique. Nous y avons participé avec quelques amis… pour constater que rien de ce que nous avions dit comme remarques n’avait été retenu. Même son de cloche dans d’autres ateliers. Moralité : concertation « bidon ». Tous les comptes-rendus avaient été écrits à l’avance. Après on s’étonnera que le citoyen s’éloigne des urnes.

Pop dep001 Encore le Scot (donc biscot). Dans les objectifs de croissance de la population assignés à la ville centre, on relève une augmentation de 30 000 à 40 000 habitants supplémentaires à l’horizon 2020 (p.24). Mais on se demande comment le calcul a été fait, parce qu’il se trouve que cela correspond exactement à la croissance de la population de l’ensemble du département (30 000). Sauf erreur, il m’étonnerait que Cholet, Saumur, Segré et quelques autres communes hors agglo n’en captent pas une partie. Parfaitement irréaliste ! Voilà ce qui arrive quand on confie les études à des cabinets extérieurs. A moins que l’agglo se soit donné comme objectif de « déménager le territoire » !

Casernes 2 bis Casbah. Il faut den-si-fier. Vous avez compris ! Donc on construit en hauteur et on serre. C’est pourquoi sur le plateau des capucins, on voit sortir de terre une « casbah », comme à Alger (N’y voyez pas de connotation péjorative : c’est de ressemblance qu’il s’agit). Est-ce en vue d’un futur jumelage avec la capitale de l’Algérie, ou une anticipation du réchauffement climatique ? En attendant, on ne me fera pas croire que l’on aura des populations heureuses dans un habitat aussi concentré. Pire que les barres des années 60. Imaginons ce qu’il en sera dans trente ans, quand les bâtiments auront vieilli, ou encore la facilité d’intervention pour les forces de l’ordre qui auront à intercepter quelques chenapans…

Biopole. En lisant la presse, je découvre que la charge prévue pour le fonctionnement de l’usine sera de 65 000 tonnes et que Véolia, le prestataire, est chargé de trouver les 25 000 tonnes supplémentaires pour atteindre les 90 000 tonnes pour lesquelles l’équipement a été dimensionné. Encore un exemple de mauvaise gestion : nous avions attiré l’attention, Robert Afif et moi-même, lors de l’enquête publique, sur le surdimensionnement du projet, estimant que 70 000 tonnes à traiter c’était largement suffisant. On ne nous a pas écoutés, évidemment. Et pourtant, ce n’était pas difficile à prévoir : il suffisait de lire les bilans produits par les services de l’agglo. En passant de l’incinération au TMB, on a fait faire une économie de près de 45 millions d’euros. On aurait pu économiser encore 15 millions au moins. Pas superflu, surtout que les finances de l’agglo sont exangues !

Solitaire. (Mais pas du Figaro). Marc Goua nous vante à chaque instant les vertus de la « solidarité. C’est pour cela qu’il est allé, sans rien dire à personne, se négocier à la Région  une halte ferroviaire pour sa commune. Il se trouve que Saint-Barthélemy est sur la même ligne et a le même projet. Ce qu’il savait... Egouaïste !!

 



QUE FAUT-IL DONC FAIRE POUR INTERESSER LA PRESSE ?

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L’association « débats et convergences » organisait hier soir un débat sur le thème « le stress au travail, il est possible d’agir ».

Un sujet on ne peut plus d’actualité, comme en témoigne encore ce matin le rebondissement de l’affaire  « France Télécom ».

Avec un plateau de choix pour les intervenants, qu’on en juge : le président de l’association des DRH de Maine-et-Loire, la secrétaire Générale du syndicat le plus représentatif dans le département, un patron d’envergure ayant « piloté »  la fermeture d’un site angevin d’une grande usine et la professeure en charge du service de Médecine du travail de l’Hôpital d’Angers…

Et une affluence de plus de 200 personnes !

Dommage pour les Angevins qui ne connaîtront jamais la richesse des débats et des échanges de cette réunion. Entre les intervenants, mais aussi avec la salle.

Les journalistes étaient pourtant invités. Mais aucun n’est venu. Leur mission est pourtant de rendre compte des événements locaux. Il faut croire que ça n’en était pas un.

Eh bien cela me laisse perplexe !

Je me prends à penser que l’on aurait eu plus de succès s’il s’était agi d’un raoût contre le parc du végétal, ou de la création d’un club dissident de l’UMP, ou ….bof, à quoi bon !

A moins que le fait que la réunion ait été organisée par le député de la première circonscription et que votre serviteur en était l’animateur aient été des inconvénients définitivement rédhibitoires. Je blague. C’est pas ça !

C’est quoi alors ? J’ai eu beau chercher ce matin dans les journaux quel événement avait pu mobiliser toutes les énergies plumitives locales, je ne l’ai pas trouvé.

A vous de penser ce que vous voudrez.

En ce qui concerne l’association, cela ne l’empêchera pas de continuer. A commencer par le 27 mai avec un débat sur « la culture et le numérique ». Et à nouveau, avec des intervenants ayant la pointure.

 



L’ACTUALITE PAR LA LORGNETTE D’ARCHIBALD

                                         Longue vue

Dans le Panneau. La Majorité est tombée dans le panneau tendu par la gauche sur la fiscalité. Pourquoi ce sentiment de culpabilité en cherchant aménagements ou suspension du bouclier fiscal, alors que peu de gouvernements de gauche peuvent se targuer d’avoir eu à leur actif autant de mesures sociales mises en place que le gouvernement actuel : du RSA aux logements sociaux en passant par les allégements fiscaux, la liste est en effet longue.

Haro sur les riches. Les personnalités socialistes en ont remis une couche pendant le week-end pascal. Pas difficile, c’est le retour des cloches. « Il n’y a pas de retour massif de capitaux qui seraient allés se réfugier en Suisse ou en Belgique et qui grâce au bouclier seraient revenus… » constate François Hollande en réclamant à nouveau sa suppression. C’est vrai. Et pour une raison simple : l’acharnement du PS ne crée pas les conditions sereines pour leur retour. Par contre, il ne se demande pas si le bouclier fiscal a mis un frein à la fuite qu’on estimait entre 15 et 20 milliards d’€ par an. A force de ne pas amer les riches, ils vont voir ailleurs. On sait ce qui se passera si la gauche revient au pouvoir, car la France n’est pas une île.

Jamais contents. Chose promise, chose due. Les enseignants débutants seront donc substantiellement augmentés à hauteur de la moitié des économies réalisées par le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Un effort de revalorisation légitime pour un métier devenu pénible dans beaucoup d’établissements. Mais voilà, « c’est pas assez ! » Et il faudrait augmenter tout le monde… Il y a d’autres pistes pour aider à revaloriser le métier, car Celle des salaires est prise dans un enchevêtrement de grilles qui rend compliquée toute manipulation.

Le gaz cogne. Le prix du m3 a augmenté de 9% depuis le début du mois. Et encore, il s’agit de tarif régulé. On est loin du prix du marché. Le même tarif avait baissé de 11% l’an passé en raison de la crise et de la chute des cours du pétrole : qui s’en souvient ? e problème, c’est qu’avec la reprise, le prix de l’énergie a commencé à s’envoler. On s’en rend compte quand on va à la pompe. Au fait, c’est quoi un tarif « régulé » ? Un tarif subventionné par l’état ! Ben oui, parce que « Gazprom y fait pas de cadeaux ! »

Le Reste à quai. Et c’est reparti, ou plutôt c’est l’inverse, ça paralyse de nouveau. Les cheminots ont décidé de jouer le printemps en force. Le Reste, ce vieux briscard de la CGT, version « stalinienne et lutte des classes » a lancé ses troupes dans la bataille pour créer le climat propice aux négociations sur les retraites. Ils n’ont pourtant pas à se plaindre les « céèncéfistes ». Les voyageurs son ravis et les parisiens qui doivent aller au boulot encore plus ! On ne sait plus quel est le motif de leur grève, mais est-ce si important ? Et si c’était une manœuvre pour mettre la pression sur Bernard Thibault soupçonné de réformisme…

ISSEO ! Le Maire d’Angers, qui n’est plus Vice Président de la Région depuis les dernières élections avait de la peine à boucler ses fins de mois, en perdant l’indemnité correspondante. Du moins c’est ce qu’on peut supposer parce qu’au dernier conseil municipal il s’est fait voter une rallonge pour combler le « manque à gagner » en faisant passer son indemnité de Maire de 1 830 € à 5700 €. Pas mal comme taux d’augmentation. Solidaire des pauvres, certes, mais avec ce qu’il faut !

12 milliards. Un sourire pour terminer. C’est la valeur des objets inutiles cumulés dans leurs placards par les Français. Et si on les jetait, tous ces objets, dans le trou de la sécu, ça en comblerait une bonne partie, non ?

 


PETIT JOURNAL DES REGIONALES EN PAYS DE LA LOIRE... ET AILLEURS

 15 février 2010

PETIT JOURNAL DES REGIONALES EN PAYS DE LA LOIRE... ET AILLEURS

COMMENT DECOLLER ? C’est la question que s’est posée François Bayrou en venant en Loire-Atlantique proclamer qu’il ne fallait pas faire N-D des Landes ! Deux arguments chocs : le survol de Nantes ne pose pas de problèmes de sécurité et l’aéroport actuel n’est pas saturé. Sur le premier point, il a raison tant qu’un avion n’est pas tombé sur la tour Bretagne. Et sur le second, on pourrait lui faire remarquer qu’au rythme où on réalise les projets dans ce pays, il sera peut-être saturé quand N-D des Landes sera opérationnel… Surtout, on s’aperçoit qu’il est prêt à faire flèche de tout bois pour décoller. Il faudrait commencer par élever le débat.

 

COMMUNICATION. Les dépenses de notre Conseil Régional (il n’est pas le seul) en communication sont colossales. On dit même que lorsqu’on y ajoute celles de la ville de Nantes et celles du département de Loire-atlantique, ça fait plus que le budget de l’Elysée !

Quand on sait que celles de la ville d’Angers sont encore plus élevées (proportionnellement), ça fait vraiment beaucoup d’€ pour nous vendre du vent. Et c’est nous qui le payons !

 

EN MARGE. On apprend que la dette de l’agglo d’Angers est sur le point d’exploser. Fabius dirait :« ils nous préparent un sacré coup de massue après les élections ». Une dette XXL qui consacre l’excellente gestion de notre « cher » (on devrait dire « coûteux ») Président Antonini, aussi Vice-Président à la Région.

 

ALLIANCE. Laurent Gérault, le représentant de l’Alliance Centriste de Jean Arthuis, sur la liste du Maine-et-Loire de Christophe Béchu, a emboîté le pas de son ancien mentor béarnais sur l’aéroport. Il garde donc son autonomie de jugement sur le dossier. Comme quoi l’Union n’est pas l’alignement. Si Bayrou voulait nous piquer des voix vertes, il en est pour ses frais. Les alliances, ça sert à ça !


MES VŒUX LES PLUS CHERS. On l’apprend dans « Capital » de ce mois-ci. Notre Caïman qui préside la Région a organisé des cérémonies de vœux pour entrer dans 2009 qui ont coûté près de 350 000€ !!!! En pleine crise ! Il faudrait envoyer la copie de la facture à Martine pour qu’elle nous dise ce qu’elle en pense. Cela lui « rafrèchirait » les idées…

 

UNE NOUVELLE GOUVERNANCE. C’est ce que propose Christophe Béchu pour une démocratie en action. Avec une Région partenaire de ses territoires (départements, communes, intercommunalités, pays, associations), une action régionale lisible et transparente et un accompagnement des expérimentations des collectivités territoriales de nos territoires, notamment ruraux, pour l’amélioration du service public.

 

 LA LISTE DES PAYS DE LA LOIRE

 Logo béchu

1. Christophe Béchu

2. Géraldine Delorme

Géraldine DELORME est une Choletaise de cœur et de passion depuis 2005. Agée de 32 ans, mariée sans enfants, ses racines familiales plongent dans l’Aveyron, sur le plateau du Larzac.

Depuis mars 2008, elle est Premier Adjoint de la Ville de Cholet en charge de la Coordination Générale, du Développement Durable, de la Citoyenneté et de l’Intégration. Elle est également Vice-Président de la Communauté d’Agglomération du Choletais, chargée de l’Aménagement du territoire.

Normalienne et agrégée d’histoire de formation, elle a occupé divers postes d’enseignement auprès d’étudiants de Licence de 2000 à 2005 : à l’Université de Montréal (Québec) tout d’abord, avant de rejoindre celles de Paris puis de Montpellier. Parallèlement, elle a mené une thèse universitaire en histoire médiévale.

Son itinéraire professionnel l’a ensuite conduite à occuper les fonctions de collaboratrice parlementaire auprès du Député de la 14e circonscription du Nord, avant de rejoindre en 2006 le Cabinet du Député-Maire de Cholet en tant que Directrice de Cabinet et de la Communication de la Ville et de la Communauté d’Agglomération

3   GILLET Christian, NC, 63 ans, VP CG* - CR* Sortant
4   REGNIER Christine, UMP, 53 ans, 1ère Adjointe-maire à Saumur
5   GERAULT Laurent, AC,45 ans, CM* ANGERS
6   DEROCHE Catherine, UMP, 56 ans, CR* sortante
7   RICHARD Dominique, UMP, 55 ans, CR* sortant
8   ROBINSON Jeanne, UMP, 30 ans, 1ère adjointe maire d'Avrillé
9   MARTIN André, DVD, 39 ans, Maire de Saint Sauveur de Landemont
10 BRAUD Annick, NC, 49 ans, 1er Adjoint maire Jallais
11 GUERRY Pierre, MPF, 34 ans, Pdt dptal MPF
12 DAMAS Françoise, AC, 58 ans, Adjointe Saumur
13 CAPUS Emmanuel,UMP, 35 ans, CM* ANGERS
14 COGNE Marie-Cl., UMP, 51 ans, CM* ANGERS
15 JAMIN Ch.Henri, PCD, 46 ans, Maire délégué Saumur
16 LALLEMAND Caroline, MPF, 35 ans, Angers
17 GLEMOT Etienne, DVD, 40 ans, Maire Lion d'Angers
18 LEPROUST Alice, DVD, 31 ans, CM* Seiches s/Loir
19 D'HERE Marc, LGM, 68 ans, Le Puy ND
20 HALLBERG-HAMIDI Sandrine, UMP, 33 ans, Chal. s/ Loire
21 POHU Jean-Pierre, DVD, 59 ans, Maire de Doué-la-fontaine
22 VILCHIEN Sandrine, UMP, 27 ans, Durtal
23 CHALOPIN Philippe, DVD, 46 ans, Maire de BAUGE

 16 février

 3 questions à ... Jeanne Robinson

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Jeanne ROBINSON, candidate au Conseil Régional sur la liste Béchu.

 

 

Derrière la jeune femme pétillante qui m’accueille, je perçois d’emblée la personnalité affirmée de Jeanne. Arrivée au cabinet de Marc Laffineur avec l’expérience de la collaboration parlementaire de plusieurs députés dont François Fillon, elle s’est forgée à l’expérience formatrice de la FAGE, des associations étudiantes et des Crous. Autrement dit, la carrure perce dans le regard clair, à peine masquée par un sourire de bon aloi. Elue comme adjointe à l’urbanisme, elle est récemment devenue  la 1ère adjointe de Marc Laffineur. Elle mord à pleine dent dans son mandat d’élue avrillaise. Manifestement, elle appartient à une catégorie recherchée dans la classe politique : celle des « décideurs ».

 

DH. Sur la liste de Christophe Béchu, vous faites partie des candidat(e)s qui incarnent le renouvellement. Qu’est-ce qui vous motive pour aller au Conseil Régional ?P1060628

JRNotre région reste une des plus jeunes de France, grâce à un taux de fécondité élevé. Ce dynamisme démographique doit pouvoir se retrouver dans une liste au diapason que Christophe Béchu incarne déjà lui-même. Je pense qu’il faut redonner du souffle à la Région des Pays de la Loire, lui faire retrouver une attractivité plus forte. Cela ne sera possible que si on envisage l’avenir avec un regard novateur, un regard adapté aux enjeux de demain. Pour moi, la Région est déjà la collectivité territoriale de l’avenir, elle correspond à l’échelon adapté aux grands projets du 21ème siècle. Et la tête de liste, député européen, lui apporte un vrai plus. Car dans les relations avec l’Europe, les régions sont les partenaires naturels. Et les enjeux sont énormes et concernent d’ailleurs toute la façade atlantique. J’ai le sentiment que pendant six ans, nous avons perdu du temps. La Région s’est refermée sur elle-même en communiquant beaucoup, mais entre nous. Communiquer mais sans agir ! Nos atouts n’ont pas été valorisés, y compris ceux qui pouvaient être joués avec les régions voisines.

 

DH. Vous vous sentez des compétences pour quels domaines particuliers ?

JR. S’engager dans un mandat, pour moi, c’est avant tout avec l’envie de « servir », être utile, de contribuer à l’épanouissement des femmes et des hommes qui vivent sur le territoire que P1060631l’on a en charge. Le mandat municipal est passionnant par sa dimension humaine directe. Ce qui m’intéresse dans la Région, c’est que c’est une « collectivité de projet » par les compétences qui lui sont conférées : développement économique, transport, formation des jeunes… J’aimerais participer à la mise en œuvre d’une politique qui apporte une réelle égalité des chances aux jeunes que nous formons, notamment en agissant sur leurs conditions de vie qu’il s’agisse du logement ou des transports. Il faut approfondir les coopérations avec les universités et l’enseignement supérieur. Je voudrais aussi qu’on valorise l’apprentissage pour en faire une « université des métiers ». Nos jeunes sont l’avenir de la Région, il ne suffit pas de leur donner une formation de qualité, il faut aussi les retenir grâce à un service public de l’orientation qui apporte « l’éducation au choix » indispensable et à un développement économique dynamique qui leur offre les emplois.

 

DH. Donnez-moi trois arguments qui différencient cette liste de toutes les autres.

JRAlors là, ils crèvent les yeux ! D’abord, Christophe Béchu par son tempérament, son image et son expérience est en cohérence avec le mandat régional, et par rapport à la réforme  P1060633territoriale, il apporte la crédibilité, la lisibilité qui manque aux autres têtes de listes. Ensuite, notre liste, par sa composition, sa moyenne d’âge et son potentiel est à l’image de la région et de ses territoires. Enfin, c’est une liste ouverte et rassemblée, qui additionne des sensibilités dans lesquelles une majorité de ligériens devrait se retrouver.

 

 

 

 25 février

 

LE PAVE DANS LA MARE AU CRAPAUD

 

Transport_commun scolaire 

Ah, il faut les entendre baver depuis l’annonce par Christophe Béchu du financement gratuit des transports scolaires par le Conseil Régional en prélevant sur les frais de communication. Comme dirait l’autre, ça coasse dans la mare ! « Incompétence, gesticulation… » j’en passe et des meilleures : les réactions s’étalent complaisamment dans la presse avec une rare délectation journalistique.

Ce sont les réactions des « archaïques » qui n’anticipent pas la réforme des collectivités, des conservateurs qui ne veulent pas lâcher leur petit territoire « juteux », qui rêvent d’une France figée dans le XIXème siècle d’où ils viennent en droite ligne.

La mesure proposée par Christophe Béchu s’inscrit dans une démarche d’avenir : coordinations accrues entre départements et Région, suppression des guichets qui doublonnent, rationalisation des gestions, répartition logique des tâches entre les collectivités pour rendre chaque € dépensé plus efficace et surtout plus efficient. La tête de liste de la majorité présidentielle en a prévenu : avec les présidents des Conseils Généraux qui sont d’accord, il anticipera la réforme prévue en 2014 dès 2010. La Région des Pays de la Loire sera le laboratoire de la modernité territoriale.

Cette mesure est aussi une mesure de justice et d’équilibre : pendant six ans il n’y en a eu que pour les villes. Il est grand temps de redonner un peu d’oxygène au monde rural. C’est aussi un moyen d’aider les familles. Ce qui n’est pas négligeable en ces temps de crise !

 25 février  

3 QUESTIONS A... SANDRINE VILCHIEN

 Vilchien 4


Avec ses 27 ans, elle est la benjamine de la liste. Sandrine Vilchien a suivi des études de droit à Angers et acquis une solide formation avec un DEA de droit public national et international complété par un DESS de juriste linguiste. Au détour d’une phrase elle glisse qu’elle a été « Major» de sa promo, sans s’en faire une gloire plus que ça. Elle a goûté à « Erasmus » qui lui a permis d’effectuer une partie de son parcours au Pays de Galles où elle s’est consacrée au droit constitutionnel, et elle est déjà forte d’une expérience d’attachée parlementaire auprès d’un parti écossais, à Edinbourg. Elle s’est intéressée très tôt à la politique et trouve que les jeunes, en général,  ne s’engagent pas assez. Elle a choisi de milit er au sein des Jeunes Pop’ où elle apporte son dynamisme. Elle pense que c’est à son âge qu’on doit rêver   l’avenir et cite volontiers Einstein : « L’imaginaire est plus important que le savoir, car si le savoir concern e tout ce qui existe, l’imaginaire concerne tout ce qui existera».

Une bonne manière de mettre en adéquation ses études et son engagement politique !                            

Une pointure, comme on dit…                                      

DH : Sur la liste de Christophe Béchu, vous faites partie des candidat(e)s qui incarnent la jeunesse. Qu’est-ce qui vous attire vers le Conseil Régional ?

SV : Je suis heureuse d’avoir été choisie. Je n’avais pas postulé spécialement mais c’est une première expérience que j’aborde avec enthousiasme et humilité, et qui satisfait mon goût pour la chose publique. Pour moi, c’est avant tout être à l’écoute. La Région c’était tentant : c’est un échelon stratégique pour préparer l’avenir, pour le développement économique ; un échelon pertinent pour le bien-être des gens. Mais je ne cours pas après la notoriété, cela n’est pas essentiel à mes yeux. Ce qui est important c’est d’agir et de se projeter dans l’avenir. Je suis heureuse d’apporter ma contribution à l’action de Christophe Béchu.

DH : Justement, quel est le projet défendu par Christophe Béchu qui vous tient le plus à coeur ?

SV : C’est une liste qui regroupe des énergies. Elle n’est pas monolithique et ce que les électeurs devraient bien comprendre c’est qu’elle est faite pour aller jusqu’au bout. Elle est 100/100 garantie et il y a 100/100 de chances que le programme qu’elle défend soit appliqué. C’est fondamental. Il n’y a pas de tricherie possible. Elle est à l’abri des combines et des fusions des soirs de premier tour. Je m’y sens prise en considération et bien que non éligible, candidate à part entière. J’aimerais apporter à ce titre, sur la compétence de formation des jeunes, un plus pour l’orientation. C’est un vrai problème que j’ai vécu : on manque d’informations. On fait des études mais on ne sait pas très bien pour quel emploi. Je regrette aussi que la formation professionnelle, ou que l’articulation études-métiers, soient laissées au second plan. L’intelligence de la tête passe toujours avant l’intelligence de la main !

DH : Qu’est-ce qui fait, selon vous, l’attrait principal de cette liste ?

SV : C’est la meilleure, naturellement ! J’en ressens le dynamisme dans nos réunions, j’en apprécie l’ouverture d’esprit. C’est vrai qu’il faut savoir faire des concessions : un bel apprentissage pour moi ! Cela oblige à prendre du recul par rapport à son propre idéal. D’autant plus que l’union, ce n’est pas l’alignement. Dans cette liste chaque personne existe. Elle forme un ensemble mais elle ne gomme pas les identités. Je me sens prise en compte et c’est important pour moi de ne pas être là que comme un alibi ou un faire-valoir. Je sais que je peux moi aussi « apporter »!

25 février 

UN AVENIR QUI NOUS RASSEMBLE

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Vendredi dernier, j’ai passé une journée complète de campagne électorale dans les pas de Christophe BECHU, profitant de son passage sur la 1ère circonscription.


 D ès 1 0H15 , il ar rive sur le lieu du 1er rendez-vous. Le temps de partager un café avec Paul JEANNETEAU qui l’accueille sur son territoire  et on attaque le vif du sujet par une rencontre à la mairie de Tiercé  avec les représentants du « comité de ligne » et les maires du secteur.  Thématique : les transports. Echange, écoute attentive et propositions. La tête de liste n’hésite pas à utiliser le tableau et le  feutre pour expliciter son raisonnement.  Maîtrise du dossier et capacité à élargir aux enjeux essentiels, on connaît le tempérament de Christophe. Non seulement il maîtrise son sujet, mais il lui donne une réelle dimension politique, avec une hauteur de vue qui scotche ses interlocuteurs.  Déjà il faut enchaîner sur le rendez-vous suivant après un passage à la gare de tiercé pour une interview Télé.

 

Il est 11H45 quand il arrive avec un léger retard à la salle polyvalente de Briollay. Changement de décor : ici on va parler « basses vallées angevines » et environnement. Mais aussi de pêche. La casquette de Président du Conseil Général se révèle indispensable pour relier les thèmes abordés aux compétences du Conseil Régional, tant les politiques sont imbriquées. Là encore, le candidat ne se sent à aucun moment démuni : ses propositions font mouche tant sur l’utilisation de la Taxe sur les Espaces Natur els Sensibles qu’en matière de politique de boisement. Suivra sur place un repas frugal (type coffret-repas) avec quelques maires des environs  , h istoire   d’échanger sur la réforme des collectivités et d’exposer sa volonté d’anticiper dès 2 010 en mettant en place une étroite coopération avec les départements pour optimiser les politiques et supprimer tous les doublons. Il rencontre un fort assentiment de ses interlocuteurs.

P1060689L’étape suivante se profile déjà. Il est 14H15. Ce sera la rencontre avec les dirigeants de Pomanjou et la visite de l’établissement d’Ecouflant, sinistré, on le sait, par un grave incendie en octobre dernier. Réunion approfondie, où le député européen remplace souvent le candidat aux régionales. Les difficultés de la filière « pommes » et le recul de la France passée du 1er rang au 5ème pour les exportations, les attentes en matière  de réduction de charges…. Là, c’est Paul Jeanneteau qui est attentif. La visite permettra de découvrir un outil haut de gamme qui atteste la hauteur des investissements consentis. On voudrait bien ne pas être obligés de « délocaliser ». On les comprend ! Le dossier de l’emploi est au cœur du sujet.

Le dernier rendez-vous de ce marathon nous amène à l’Esaip, à Saint-Barthélemy. Unétablissement d’enseignement supérieur dont la réputation n’est plus à faire. Ce sera l’occasion d’évoquer les enjeux de la formation professionnelle et de leur adéquation avec les emplois. L’orientation et les débouchés après une présentation efficace faisant participer les élèves ingénieurs sur leurs projets et resituant l’école dans son contexte national et international.

Déjà il faut se préparer pour le meeting du soir qui conclura la journée. Une constatation s’impose : l’interpénétation constante des échelons européen, régional et départemental dans le traitement des problématiques auxquelles Christophe Béchu a été exposé tout au long de son parcours. C’est évidemment un vrai « plus » : sa connaissance de la mécanique départementale, son mandat de député européen « engagé » et sa maîtrise des problématiques régionales font de lui le « Président idéal » qu’on pressent.

P106074520H30. La salle Osnabrück est pleine à craquer. La courte pause que le candidat s’est imposée pour un dîner qui permet à Roselyne BACHELOT de se joindre au groupe, lui a permis de reprendre quelques forces si besoin était.

C’est Paul Jeanneteau qui ouvre le feu. Normal, c’est lui qui « accueille » en  tant que député de la circonscription. Et il est en forme ! Après un panorama des méfaits de la gauche régionale au pouvoir et un portrait de son ami Christophe, il nous gratifie d’un : « Alors, Auxiette, stop ou encore ? » auquel la salle répond par un « stop » retentissant. Effet garanti.

Roselyne Bachelot aussi est en verve. Pourtant elle arrive de Vancouver, avec le décalage horaire à digérer. Elle resitue l’élection régionale dans le contexte des réformes qui permettent de conforter la Région dans ses différents rôles : elle cite la réforme des collectivités, l’autonomie des universités, la rénovation de la fiscalité,  celle du système de santé…. Alors, avec Christophe qui fait bouger les lignes et une liste d’union aussi large…

Et puis vient le tour de Christophe Béchu. Le discours est  évidemment rôdé, mais le charme  opère par la précision des formules, avec les exemples ciselés au scalpel, les pieds bien sur terre et la tête dans les hauteurs. Il décline quelques thèmes comme on égrène les étapes d’un parcours initiatique qui rendent intelligent le public. Christophe répondra avec la même facilité à toutes les questions, même les plus improbables, de la création d’entreprises à l’insécurité en passant par les lycées….

Intelligence, hauteur de vue, humanisme. Tout a été dit par Paul Jeanneteau au début de la soirée. En sortant, chacun a compris qu’il est celui qui peut transformer les idées en projets et les projets en réalités.

Oui, il dessine un avenir qui nous ressemble ! Un avenir qui nous rassemble !

Il est presque 23 heures. « 12 heures  chrono » et un poil de plus depuis ce matin. C’était une journée ordinaire du candidat Béchu, dans la catégorie « petite » . C’est comme cela tous les jours, les heures de trajet en plus quand il se rend au fond de la Vendée ou de la Loire-Atlantique. On lui prodigue volontiers tous nos encouragements. "Il y croit," et nous aussi !

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 4 mars

QUESTIONS A ... DOMINIQUE RICHARD

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Député de Maine-et-Loire de 2002 à 2007, Conseiller Régional depuis 1998, Dominique Richard participe à l’animation politique du département depuis de nombreuses années. Démocrate Chrétien de conviction, il a participé à la création de l’UMP en 2002 après avoir milité longtemps au Centre et à l’UDF. Il a connu le Conseil Régional dans la majorité de François Fillon puis dans l’opposition ces six dernières années.

DH : Vous êtes conseiller sortant. Quelle expérience tirez-vous de ce mandat passé dans l’opposition à la gestion de gauche ?

DR : Le Conseiller Régional est élu sur une liste et à la différence du Conseiller Général, il ne représente pas un territoire. Cela ne lui laisse guère de moyen d’exister, il a peu de moyens d’agir dans une majorité très préoccupée de servir les copains.

DH : Quels sont les principaux griefs que vous feriez à la majorité sortante ?
 

DR : Avec l’arrivée de Jacques Auxiette à la présidence, la Région a changé de culture.  De collectivité de projets où l’on anticipait l’avenir, où l’on se préoccupait des grands enjeux, elle est devenue une machine politique où la préoccupation est devenue « plaire à tout le monde ». Je prendrais l’exemple de la culture et du sport : on dénombre 960 subventions de moins de 3 000€ : on en arrive à des sommes pour lesquelles le traitement du dossier est plus coûteux que le montant alloué. C’est du clientélisme qui se fait au détriment des priorités structurantes. Pour résumer je dirais « Qui trop embrasse, mal étreint ! ». On touche à toues les politiques mais rien ne se fait à fond. D’ailleurs la majorité sortante n’a impulsé aucun projet nouveau, alors qu’en matière d’aménagement, il y avait à faire. Je ferais la même critique au Contrat Territorial Unique (CTU) : en instituant une somme en €/habitant elle a confondu l’équilibre des territoires avec un égalitarisme niveleur parce que cela mène au saupoudrage au détriment de politiques prioritaires.

 Le Président sortant se targue d’avoir consenti un gros effort pour l’achat de matériel roulant Ter, mais cet effort ne s’est pas accompagné  d’un investissement dans des infrastructures nouvelles comme le franchissement de la basse Loire vers le futur aéroport. De même la Région ne s’est pas impliquée dans la création de la liaison TGV Nantes-Rennes. Le penchant pour le rutilant immédiat empêche toute projection dans l’avenir.

DH  Qu’est-ce que vos proposez de différent avec Christophe Béchu ?

DR : Avant tout, redonner une ambition à la Région, la faire exister sur la scène nationale endéveloppant son attractivité et son rayonnement. C’est plus important que d’ouvrir des « annexes dans chaque département » au nom de la proximité et qui en fait ne servent pas à grand-chose. Je suis partisan d’un retour aux « fondamentaux ». Nous allons anticiper la réforme des collectivités en jouant dès maintenant la complémentarité des échelons avec les départements.

 6 mars

LA CAMPAGNE PAR LA LORGNETTE

Longue vue 2 

 FRECHE AIME LA « FRAICHE ». La pression fiscale des Régions s'est amplifiée au fil des années. Et pas seulement parce que les prix immobiliers ont augmenté. En dehors de la taxe professionnelle, qui vient de disparaître, les Régions lèvent deux impôts : la taxe sur le foncier bâti et celle sur le foncier non-bâti. Ainsi, les recettes des taxes foncières ramenées par habitant dans les vingt-six Régions françaises ont progressé de 11 à 120 % entre 2004 et 2009. Celle du Languedoc-Roussillon affiche la plus forte progression des recettes fiscales au cours des six dernières années. Ce résultat de la Région présidée par Georges Frêche s'explique surtout par un bond énorme des taux d'imposition entre 2004 et 2005 : ils sont passés de 2,55 à 4,59 % (presque doublé !). Les années suivantes, les augmentations se sont effectuées dans des proportions plus modestes pour arriver à la somme de 48 euros par habitant en 2009 alors qu'elle était de 22 euros par habitant en 2004. Vieille recette : on augmente fortement la première année pour bénéficier de rentrées fiscales supplémentaires pendant tout le reste du mandat (Taux du foncier bâti en 2004 : 2,55 % ->>Taux du foncier bâti en 2009 : 4,86 %). De quoi financer et fidéliser un électorat populiste à souhait.

 

CARREMENT ! En Picardie les nouveaux élus de 2004, tout fiers d’avoir « évacué » l’aristocrate Gilles de Robien, n’y sont pourtant pas allés avec le dos de la cuillère. Le nouveau président a fait acheter un restaurant « les salons Drouot » et l’a rebaptisé du très démocratique « Carré de la République » : un club privé réservé aux élus du Conseil Régional où ils peuvent se restaurer sans bourse délier !!! A tel point que Maxime Gremetz tonne : « Nulle part, je n’ai vu des élus s’octroyer de tels privilèges ». Il ne manque plus que la laverie automatique pour qu’ils soient aussi blanchis !

 

L’ESCLAVAGE N’A PAS DE PRIX. Mais il a un coût. A Nantes le Maire veut absolument son « mémorial » pour dénoncer la traite des esclaves qui a fait la fortune de sa bonne ville. Devoir moral et appât à touristes (?).Toujours est-il que le monument en question coûtera 7 millions d’Euros financés essentiellement par les collectivités de Nantes, Département de Loire Atlantique et Région (1 million d’euros) et quelques rares deniers venus du mécénat. Mais il manque encore plus de 2 millions pour boucler la facture. C’est peut-être pour boucher ce trou que des prostituées (dont je ne dirai pas la couleur) battent la semelle à deux pas de l’endroit où il sera construit. La contribution des esclaves peut-être ?

 

GROSMAITRE ET GROS SABOTS. J’entends autour de moi beaucoup d’amis rouspéter contre les deux journaux locaux pour leur partialité dans la façon dont ils relaient la campagne électorale. N’en lisant qu’un, un grand tirage de l’Ouest de la France, je m’étais bien aperçu que d’une manière très subtile, on profitait de la présentation des compétences du Conseil Régional pour faire la promotion de ses gestionnaires actuels… qui n’ont rien fait de plus que ce que les compétences les oblige à faire mais qu’on vous présente comme le résultat d’une volonté politique inoxydable. Tu parles ! Une manière de ne pas aborder l’autre domaine, celui de la compétence générale où l’on trouve tous les débordements inavouables. Mais j’ai eu envie vraiment de pousser un coup de gueule quand je me suis aperçu que le directeur de la rédaction accordait un pavé avec photo sur le passage d’Auxiette la veille sur FR3, alors qu’il n’y avait rien eu pour Christophe Béchu qui avait été interviewé le jour précédent. Passe encore qu’on n’accorde à sa liste d’union de plusieurs partis politiques la portion congrue d’un espace équivalent à chaque liste. Là vraiment, c’est mettre des gros sabots. Le sortant serait-il en danger ?

 

EGALITE N’EST PAS EQUITE. Les débats sur les plateaux télévisés tournent toujours autour du même rituel. Sous prétexte d’égalité, on invite un représentant de chaque liste. Ce qui fait que celui qui représente la Majorité présidentielle se retrouve toujours seul contre quatre dans le meilleur des cas. Avec un quart du temps de parole. Encore quand c’est Rama Yade, il n’y a pas trop de dégâts car elle est suffisamment fine pour tacler au bon moment. Mais c’est vraiment un combat de Sisyphe. Cela devient proprement impossible quand les journalistes qui animent sont nuls ou partiaux. On l’a vu notamment dans le débat pour la Région des Pays de la Loire où Christophe Béchu s’est vu constamment pris à contre-pied, la parole coupée sans qu’il puisse s’exprimer complètement. L’équité voudrait qu’il soit accompagné d’au moins un ou deux membres de sa liste représentant les autres courants de pensée qui valent bien en poids électoral le Modem ou l’écologie. Cela rétablirait un équilibre de temps de parole plus proche de la réalité électorale. Quant aux journalistes de la 3 (samedi matin), leur comportement vis-à-vis de la tête de liste UMP tient plus de l’interrogatoire de « garde à vue » que de l’interviewe, tant les questions se font sur le mode accusateur. 

 

LAISSEZ PASSER LES VOYOUS. Bon d’accord, dans l’affaire Soumaré, le maire de Pierrefitte aurait mieux fait de vérifier ses sources de plus près avant de rendre public les démêlés du candidat socialiste avec la justice. M’enfin les citoyens ont le droit de savoir à qui ils ont à faire. On touche le fond quand l’inénarrable et superfétatoire Peillon exhume un article de presse vieux de quarante ans pour stigmatiser Madelin et Devedjian. Alors que ces derniers ne sont même pas candidats. Qui a dit qu’on fond on n’était pas si con ? J’en doute.

 

TOUCHE PAS A MA CASSETTE ! C’est le cri du coeur d’Antonini qui, bien que ne se représentant pas, affirme : « nous avons besoin d’une région de gauche ! ». Et de citer chiffres à l’appui tous ses bienfaits : 12 millions pour les projets angevins, 12 millions pour le tramway … et un gros mensonge au passage quand il affirme que Christophe Béchu n’a pas voulu le subventionner, oubliant que c’est un accord de réciprocité puisque Angers n’a pas mis un kopek dans le parc du végétal. C’est comme ça qu’on fait prendre des vessies pour des lanternes aux électeurs ! Peut-être pas d’effets de manches, mais toujours aussi malhonnête le copain !

 

 

                                   Tonnerre de Brest !

 

8 mars 

 

QUESTIONS A... ANDRE MARTIN

 

  Martin 3

Maire de Saint-Sauveur de Landemont depuis de nombreuses années, André Martin est aussi président de la Communauté de Communes de Champtoceaux et Président du Pays des Mauges qui regroupe 71 communes (123 000 habitants). C’est dire si son expérience d’élu local est ancrée dans la réalité du terrain. La problématique du monde rural, il en connaît tous les rouages et tous les enjeux. C’est cette connaissance qu’il met au service de la liste de Christophe Béchu

DH : A votre expérience de Maire vous joignez celle du Pays des Mauges. La Région est-elle pour vous un interlocuteur important ?

 AM effectivement, mon expérience du terrain me permet d’affirmer que la Région est un partenaire incontournable notamment pour le monde rural, parce qu’elle est l’échelon qui a pour mission de structurer le territoire et de mettre en place les infrastructures stratégiques pour le développement économique, qui est lui-même une de ses principales compétences. Nous sortons d’un mandat qui a été décevant. Il a manqué une volonté essentielle pour diversifier et densifier les activités de nos territoires : celle de « faire sauter les verrous ». Le franchissement de la Loire,notamment pour les Mauges, en est un. C’est une clé essentielle pour le développement de l’interland en arrière de Saint-Nazaire et de Notre-Dame des Landes et pour la communication vers Rennes. Le département a développé ses « Ecoparcs ». Il faut que la Région développe des « Ecopoles ». Je n’ai pas trouvé cette vision stratégique.

DH : Quelle idée vous faites-vous des compétences de la Région. Dans l’avenir souhaitez-vous les voir évoluer ?

AM La réforme territoriale est historique : elle nous projette dans l’avenir en créant l’échelon adapté à notre époque avec un couple coordonné Région-Départements. Nous avons 4 ans pour intégrer ces changements. 2014 doit être une obsession pour tout nouvel élu de 2010. A cet égard, je suis impatient de passer à l’action. Nous avons une tête de liste particulièrement adaptée à la situation par sa double expérience de Président de Conseil Général et de député européen. Et c’est un maire confronté « à la complexité administrative » qui le dit. J’attends d’une nouvelle gestion qu’elle renforce les complémentarités entre la ville et la campagne. Prenons l’exemple du numérique : les investissements consentis pour le haut débit doivent permettre un égal accès. On ne peut pas envisager l’essor de la région sans entendre la voix des territoires. L’innovation ne doit pas se cantonner à Angers Technopole. 
Le monde rural peut avoir aussi ses incubateurs : dans les Mauges nous avons des ressources disponibles, par exemple autour du Pinier Neuf,  en matière d’ingénierie agricole. C’est dans cet esprit que notre liste a été construite,  pour  être représentative de cet équilibre !

DH : Quel point du programme de la liste Béchu vous apparaît le plus important ?

AM : Notre volonté d’anticiper la réforme territoriale. J’ajouterais, pour moi qui en fait l’expérience tous les jours à la tête de ma petite commune, la volonté de ne pas augmenter les impôts et d’économiser l’argent public. Nous qui gérons de petits budgets, savons plus que quiconque la valeur d’un euro. « 1euro c’est 1 euro » : pour un maire rural ça veut dire quelque chose. De ce point de vue, il faut revenir au bon sens et se rappeler en permanence que l’argent public n’est pas à nous, il appartient à nos contribuables !

 9 mars

ARCHIBALD ET LES SEPT TETES EN CAMPAGNES

Débat 2 

Le « Club de la Presse Anjou » organisait hier soir un débat entre les têtes de liste du Maine-et-Loire pour les élections régionales. Seule la liste « bretonne » était absente (Qu’avait-elle à dire en Anjou ?). Mais prendre le risque d’un tel rendez-vous, c’était une gageure a priori, tant le dérapage vers le « déballage » pouvait se produire. Il faut bien reconnaître que ce ne fut pas le cas. L’animation prévue par Alain Mâchefer, menée tout en finesse, s’est révélée efficace et a largement contribué à rendre vivante une confrontation qui aurait pu devenir rapidement ennuyeuse. Chaque candidat a su respecter son temps de parole et aucun n’a glissé dans l’invective. Au contraire, l’écoute réciproque aura été l’élément marquant de cet échange où l’humour et le rire ont servi souvent d’exutoire aux différends. Chapeau !

Naturellement, chacun était venu avec quelques troupes pour meubler une salle à la jauge bien calculée : une petite centaine de personnes qui ont joué le jeu sans aucun débordement hormis quelques applaudissements ici et là, quand un des « champions » réussissait sa prouesse verbale. Finalement, une soirée fort citoyenne et bien sympathique si ce n’est qu’elle n’a attiré que des convaincus de chacun des camps.

En effet, que pouvait-on appendre qu’on ne sache déjà ? Chacun fut tellement dans son rôle qu’on n’eut aucune surprise, ni sur l’aéroport Notre-Dame des Landes, ni sur le lycée des Mauges, pas plus que sur les aides à apporter aux entreprises pour soutenir l’emploi.

 Alors ? En fait la confrontation était plus intéressante par ce qu’elle a pu révéler des personnalités présentes. Excepté le « brave » candidat du Front National visiblement sans programme et tournant en boucle sur les excès de la fiscalité de gauche, ne trouvant aucun terrain pour se lancer sur le thème de la sécurité ou de l’immigration, tous les autres ont peu ou prou tiré leur épingle du jeu, par leur aisance argumentaire. Avec des portraits jusqu’à la caricature : ce fut le cas de Jean-Luc Godet pour « la Gauche Vraiment » (Mélanchon, PC, NPA) et Céline Lhuillier pour Lutte Ouvrirère dont le discours n’a pas pris une ride depuis le …19ème siècle. Ceux-là font leurs choux gras des salariés dans la misère à cause de la crise et veulent supprimer le capitalisme. On se prend à rêver d’un monde sans riches où il n’y aurait que des pauvres, le paradis forcément, et se rappeler enfin qu’il existe, mais oui, mais si, en Corée du Nord ! L’élection régionale n’a pas de sens pour eux, sauf à abattre une « droite de combat au service des riches ». Plus prosaïquement, la tête de liste Modem fait ce qu’elle peut mais on sent le second couteau propulsé en avant. Son métier de prof’ lui permet de s’en sortir avec la mention passable ; on cherche un vrai programme. On ne trouve que des postures.

Le candidat d’Europe Ecologie ne manque pas de bagout. Dommage qu’il soit en circuit fermé  sur les éoliennes comme alternative économique de sa "révolution verte". L’écologie version ayatollah devient vite irréaliste et la position sur Notre-Dame des Landes pourrait bien faire obstacle à une alliance avec la liste de gauche au soir du 1er tour. Restent les deux têtes des listes « de gouvernement ». Frédéric Béatse montre tout son savoir faire, en élu rodé aux meetings. Il a une élocution agréable, sait balancer les piques en douceur (à l’angevine) et connaît parfaitement son sujet. Son exposé est clair et concis, même si les arguments sont parfois trop convenus dans un discours socialiste volontiers électoraliste. C’est : « regardez mon bilan, un peu comme mon nombril ! » ; la voix de son maître, en haute fidélité mais sans « loudness ».

 Copie de Delorme 2Evidemment, je termine par Géraldine Delorme, tête de liste pour notre département, derrière Christophe Béchu. D’emblée elle sait imposer son style à cette tribune où, à une exception près, se cotoie la nouvelle génération politique de l’Anjou. Elle n’avait pourtant pas la partie facile, seule contre tous, comme d’habitude. Elle a mis en lumière les points forts du programme et affiché un positionnement impeccable sur le lycée des Mauges, en Choletaise connaissant parfaitement son sujet. De même qu’elle a bien su ramener le débat sur l’aéroport à un enjeu qui dépasse largement la querelle sur la sécurité ou la saturation dans le cadre d’une volonté de développement de la Région au-delà de ses frontières : différence évidente de hauteur de vue. Au passage elle montre qu’elle sait, elle aussi, tacler quand on la cherche, comme sur les formations refusées par la Région pendant plusieurs années à des Maisons Familiales Rurales. Et la conclusion est imparable : au soir du 1er tour, ce sera la même liste et le même programme…. Un pavé dans le jardin des autres listes qui n’ont pas manqué d’étaler leurs divergences et qui devront marchander leurs programmes et les places pour fusionner…Le tout servi avec un sourire lumineux !

13 mars

LA CAMPAGNE PAR LA LORGNETTE

 

 Longue vue 2

RENDONS A CESAR. J’avais accusé notre grand quotidien de l’Ouest de partialité. En fait je m’étais trompé au sujet du billet consacré à Jacques Auxiette que j’attribuais à l’interview de FR3 alors qu’il s’agissait d’Angers 7. Cette semaine, c’est Christophe Béchu qui a eu les honneurs du directeur de rédaction. Comme de plus, ces derniers jours, la balance des articles a été largement favorable à la tête de liste de la majorité, je ne peux que faire mon mea culpa. Je rends volontiers cette justice à Sébastien Grosmaître que j’ai accusé de porter des gros sabots…. un peu vite.

TIR EN BIAIS. Les Conseillers Généraux socialistes se sont cru obligés d’égratigner leur Président en comparant les éléments budgétaires de la Région et du Département pour démontrer le manque de cohérence de ses propos et de ses actes. C’est aller un peu vite en besogne, comme si on pouvait comparer les budgets de deux collectivités avec des compétences aussi différentes ! Ils le savent bien, mais en campagne tous les coups sont permis, même de mauvaise foi. D’ailleurs les Vices Présidents du Conseil Général n’ont pas manqué de le faire savoir.

CHACUN SON VOILE. Cela se passe à Paris. Les « ni putes ni soumises » ont recouvert la statue de la République d’une immense burqa pour protester contre cette coutume infamante pour les femmes. De l’autre côté de l’Atlantique, c’est sur une Vénus sculptée dans la neige que la police du New Jersey a dû jeter un voile pudique, à cause de la plainte d’un voisin. Comme quoi l’expression religieuse aime le voile. Raymond Devos avait bien vu le problème dans un sketch célèbre.

KARATEKA. Chantal Jouanno est en forme pour la dernière ligne droite et gare à ceux qui se mettront en travers. Elle vient en effet de remporter une fois de plus le titre de championne de France de karaté. C’est  « Super Jouanno » en kimono blanc que la gauche va devoir affronter avec une « kata » à la clé !

RETROVERTS. Les verts retombent dans leurs travers. Qu’il s’agisse de Notre-Dame des Landes, dont ils veulent préserver le site bucolique au nom des herbes qui y poussent, ou de l’agriculture dont ils voudraient qu’elle revienne à l’âge de pierre, ils préparent l’avenir avec un rétroviseur. Le progrès pour eux, c’est la charrette et la lampe à huile. J’exagère à peine. Mais ce sont les mêmes qui viendront pleurer après les emplois perdus faute d’avoir investi dans les équipements et les techniques nécessaires. Eh, les gars, on n’est pas sur une île déserte !

LE CENTRE INTROUVABLE. C’est bien de faire une liste de large rassemblement, mais si les candidats sont là, les voix, elles, n’y sont pas. Crédité de 32%, Christophe Béchu n’est pas récompensé de son effort, au moins pour le premier tour. C’est le socle de l’UMP. Le centre est tellement éclaté que les voix semblent s’être perdues. Il reste une semaine pour les mobiliser. Les candidats centristes sont les mieux placés pour aller les chercher.

  Mille sabords !

13 mars

QUESTIONS A ... CATHERINE DEROCHE

 Deroche 1

Pour la journée de la femme, je me devais de donner la parole à une colistière. J’ai donc choisi une candidate dotée d’un solide palmarès qui fait honneur à la gent féminine : 10 ans Maire de Bouchemaine, elle a été aussi Vice Présidente de l’agglo d’Angers, et pendant 5 ans elle a présidé l’Association des Maires du Maine-et-Loire. Conseillère Régionale sortante, siégeant à la commission de l’environnement, elle n’a connu que les « menus plaisirs » d’être de la « minorité ». Enfin elle est Secrétaire Départementale de l’UMP, ce qui, dans notre département qui compte nombre de personnalités, n’est pas une sinécure bien que le poste soit bénévole.

DH : Que retenez-vous de ce mandat qui se termine ?

  CD : Dès le départ, j’ai été frappée par le sectarisme du Président et son mépris de l’opposition. Il n’a jamais manqué une occasion de s’adresser à nous avec une ironie désagréable. Et son discours antigouvernemental permanent, même avant l’élection de Nicolas Sarkozy, a fait camper notre collectivité dans une posture de contre pouvoir. Si bien qu’on a eu un exécutif enfermé dans une tour d’ivoire. Le refus de coopérer avec l’Etat s’est traduit par une absence de résultats au niveau national. Au niveau régional, son action a été paralysée par le fait qu’il présidait une coalition avec laquelle il devait constamment composer, avec les élus communistes sur les dossiers de l’enseignement et de l’apprentissage, avec les verts sur ceux des transports. C’est ainsi que la Région a abandonné le projet de ligne TGV Rennes-Nantes. Pour moi, c’est un mandat au bilan étriqué à cause d’une majorité et d’un Président incapables de sortir du comportement politicien. Nous avions un commissaire politique dans chaque commission, et je pense qu’il surveillait plus les élus de la majorité que nous. Il est dommage que tout cela ne soit pas perçu de l’extérieur. Il faut dire que cette absence d’aura a été largement masquée par une débauche de communication.

DH : Un nouveau mandat s’annonce. Quelle est votre motivation ? 

  CD : Je pense bien connaître les besoins et le fonctionnement de nos collectivités : communes,agglomération, département et évidemment région. La réforme des collectivités qui s’annonce me passionne. J’espère bien qu’on va gagner. Ce mandat-charnière va être court mais intéressant. Nous avons l’opportunité de faire des choses vraiment utiles pour nos concitoyens dans le sens de la simplification administrative, de l’économie de l’argent public et d’une meilleure efficacité des moyens. En plus, c’est une chance de travailler avec une équipe renouvelée, où l’on compte des femmes de qualité, engagées, riches d’expérience et capables de prendre des responsabilités. Nous sommes loin désormais des femmes-alibis des premiers temps de la « parité ». C’est une nouvelle génération qui émerge, avec des femmes qui ont fait leurs preuves.

DH : Qu’elle est le thème ou la priorité que vous mettez en avant ?

CD : Jouer au maximum sur « l’économique » qui doit être au cœur de nos politiques, qu’il s’agisse  de formation, d’orientation ou d’aménagement du territoire. Voilà un mandat pendant lequel nos avons pris du retard : avec 31€/hab consacrés à l’économie nous sommes 9€ en-dessous de la moyenne nationale. Il faut une politique qui donne de l’espoir aux jeunes en ciblant les formations en rapport avec les gisements d’emplois, pour qu’après leur formation, ils puissent rester en Pays de la Loire. 

 22 mars

QUESTIONS A... GERALDINE DELORME

Elle est n°2 de la liste du Maine-et-Loire derrière Christophe Béchu, et à ce titre chef de file départementale pour la campagne. Son talent, j’ai déjà eu l’occasion de l’évoquer à propos du débat avec les autres chefs de file locaux. Faire le tour de tous les candidats de la liste de la Majorité Présidentielle n’était pas possible sauf à avoir commencé quand la liste n’était pas connue. Par contre, en toute logique, je ne pouvais pas clore la série sans donner la parole à celle qui incarne la liste dans notre département.


Delorme 8  

Géraldine Delorme est la première adjointe au Maire de Cholet depuis mars 2008. Elle est également Vice-Président de la Communauté d’Agglomération du Choletais, chargée de l’Aménagement du territoire. Agée de 32 ans, cette Normalienne agrégée d’histoire a occupé divers postes d’enseignement auprès d’étudiants de Licence de 2000 à 2005 : à l’Université de Montréal (Québec) tout d’abord, avant de rejoindre celles de Paris puis de Montpellier. Parallèlement, elle a mené une thèse universitaire en histoire médiévale. Son itinéraire  professionnel l’a ensuite conduite à occuper les fonctions de collaboratrice parlementaire auprès du Député de la 14e circonscription du Nord, avant de rejoindre en 2006 le Cabinet du Député-Maire de Cholet en tant que Directrice de Cabinet et de la Communication de la Ville et de la Communauté d’Agglomération.

DH. Votre parcours est déjà fortement imprégné par les responsabilités politiques, comme collaboratrice puis comme élue. D’où vous vient cet intérêt ?

GD : La politique, je suis tombée dedans depuis toute petite. A croire que c’est dans les gènes. Mon grand-père a été maire d’une commune de l’Aveyron de 1965 à 2008 et député de 1995 à 1997. Mon poste de première adjointe du Maire de Cholet a conduit tout naturellement à la place que j’occupe sur la liste de Christophe Béchu. C’est la reconnaissance du Choletais pour la place qu’il tient dans le département comme 2ème bassin industriel.

DH. La campagne pour le 1er tour se termine. Quelles sont les impressions que vous en tirez ?

GDD’abord, elle a été intense. Nous avons parcouru 5 000 km, eu beaucoup de contacts avec les chefs d’entreprises, les élus, les responsables d’associations. C’est beaucoup d’échanges et l’occasion d’apprendre sur les réalités et les attentes réelles sur le terrain, sur les difficultés actuelles et ce que la Région peut apporter dans le cadre de ses compétences : les besoins en recrutement, en formation, en accompagnement de l’économie… Mais je n’ai pas été toute seule. Nous avons une équipe bien représentative des territoires et aux sensibilités et profils divers et réellement motivée, très soudée où chacun apporte sa participation sans considération de statut ou d’ancienneté. Cela crée une vraie dynamique qui a certainement été perçue. Tout le monde fait sa part du travail.

DH. Mais est-ce que vous avez été entendus ? On dit que les Français ne s’intéressent pas à l’élection ?

GD. Nous avons mené une vraie campagne à raison d’un canton par jour. Nous avons fait du porte-à-porte, les marchés, et animé quasiment une réunion par jour. C’est vrai, il y a une difficulté par rapport au mode de scrutin mi-départemental/mi-régional : il faut constamment expliquer. Mais dans chaque réunion publique nous avons constaté aussi un besoin d’être écouté, d’être accompagné. Tout cela est très positif. J’ai le sentiment que l’élection intéresse plus qu’on ne le dit. Nous avons eu du monde dans toutes les réunions locales, et des publics très diversifiés, bien au-delà des éternels convaincus. Nous avons pu vérifier, chaque fois, que notre programme apportait les réponses souhaitées. Une dynamique est en marche. J’espère qu’elle se concrétisera dès le 1er tour.

 22 mars

LA PAROLE A...  EMMANUEL CAPUS

Caput 3 bis 

« La liste de Christophe arrive dans un mouchoir de poche avec celle d'Auxiette alors que partout en France les scores sont exécrables pour notre tendance politique.

- Christophe gagne presque 1 point par rapport à 2004,

- Auxiette perd 3 points par rapport à 2004 (alors qu'il était inconnu il y a 6 ans et qu'il est sortant), 

- Je pense que, comme moi, vous considérez que les électeurs qui ont voté vert ou Modem au premier tour ne voteront pas tous pour l'immobilisme et pour une gauche de notable représentée par Frédéric Béatse à la région, au second tour.

 Sur les marchés, dans le porte à porte, dans les tractages dans la rue, bon nombre des électeurs ont manifesté leur volonté de s'abstenir au premier tour ou de voter vert ou Modem afin de donner un signal au gouvernement.

En Anjou, malgré cela, Christophe et notre liste résistons particulièrement bien grâce à son travail et à celui de notre équipe.

Je suis convaincu que la fusion des listes entre les deux tours ne peut que laisser de graves séquelles entre nos adversaires.

Je suis convaincu qu'au 2nd tour il y a de nombreux électeurs qui vont préférer le renouvellement au bricolage politique et à la trahison des convictions.

Le report de voix entre listes ne se fera pas mathématiquement !

La politique çà n'est pas, cela ne peut pas être mathématique !

Je suis convaincu que Frédéric BEATSE et ses amis ne peuvent pas apporter à la région ce qu'ils n'ont pas été capable d'apporter à Angers!

J'ai la ferme conviction que Christophe sera un bien meilleur président de région qu'Auxiette et saura replacer Angers au cœur de la politique régionale.

Je tenais à partager cette conviction avec vous et à vous inviter personnellement au meeting régional d'entre deux tours de Chemillé du mercredi 17 mars prochain.

En tout état de cause, vous pouvez compter sur moi pour continuer avec plus de fermeté encore la présence sur les marchés angevins et le porte à porte. »

 

22 mars

ET POURQUOI PAS BECHU ?

Béchu campagne 

On peut comme fait Martine Aubry, transformer la campagne du 2ème tour en croisade anti Sarkozy. Comme si le résultat de dimanche prochain pouvait avoir une influence sur la suite. Le taux d’abstention, même s’il diminue un peu sera toujours là pour qu’on puisse affirmer que le nombre des votants ne permet pas d’en tirer ce type de conclusion. C’est donc un détournement de scrutin pour cacher la misère. Les programmes bricolés verts-roses risquent de ne pas être très aguichants pour les reports de voix.

Alors, pourquoi ne pas sortir de la politique politicienne pour s’intéresser plutôt au programme, justement. Parce que c’est tout de même là que se situe le sens de cette élection : quelle équipe élire et pour quoi faire à la Région pendant quatre ans ? Et alors une évidence apparaît : le programme de Christophe Béchu est particulièrement bien fait. Parce qu’il s’est nourri des nombreuses rencontres sur le terrain, il correspond à des attentes réelles. Parce qu’il rassemble depuis le début des sensibilités différentes, il est équilibré. Parce qu’il est assis sur l’expérience, il est réaliste.

Derrière des têtes de chapitre d’apparence banales comme l’emploi, l’environnement ou l’éducation, on découvre des propositions concrètes et des engagements dont ou peut être certains qu’ils seront tenus. Sans entrer dans le détail, en voici quelques-unes qui me paraissent frappées au coin du bon sens : la création d’un « éco-pôle » dans chaque département pour mettre en évidence nos filières d’excellence, la mise en place d’un pôle unique d’orientation assorti d’un site internet qui regroupe toutes les formations professionnelles avec toutes les modalités utiles directement en ligne, complété par une banque régionale des stages, l’instauration de la gratuité totale des transports scolaires pour rétablir l’équité entre le rural et l’urbain en matière d’accès aux études…. L’engagement de réaliser une centrale solaire pour répondre aux préconisations du Grenelle de l’environnement satisfera ceux qui ont la fibre écologique, ainsi que la mise en place d’un titre unique de transport multimodal. Enfin, la volonté d’anticiper la réforme territoriale en supprimant dès maintenant tous les doublons administratifs avec les départements va dans le sens de la nécessaire économie des deniers publics.

Christophe Béchu a pris comme slogan « agir vraiment ». Le programme qu’il propose en est l’illustration. Nous avons tout à gagner qu’il soit le 21 mars le nouveau président de notre Région.

 


ARCHIBALD ET LES 7 TETES EN CAMPAGNE

Débat 2

Le « Club de la Presse Anjou » organisait hier soir un débat entre les têtes de liste du Maine-et-Loire pour les élections régionales. Seule la liste « bretonne » était absente (Qu’avait-elle à dire en Anjou ?). Mais prendre le risque d’un tel rendez-vous, c’était une gageure a priori, tant le dérapage vers le « déballage » pouvait se produire. Il faut bien reconnaître que ce ne fut pas le cas. L’animation prévue par Alain Mâchefer, menée tout en finesse, s’est révélée efficace et a largement contribué à rendre vivante une confrontation qui aurait pu devenir rapidement Débat 4 ennuyeuse. Chaque candidat a su respecter son temps de parole et aucun n’a glissé dans l’invective. Au contraire, l’écoute réciproque aura été l’élément marquant de cet échange où l’humour et le rire ont servi souvent d’exutoire aux différends. Chapeau !

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L’AGGLO A L’AVEUGLETTE

                                                            

 

L’agglo d’Angers n’a plus d’argent, c’est bien connu. On a remisé au placard la création de l’impôt « ménages » pour mieux le ressortir après les élections. Car au rythme où les décisions de dépenses sont prises à chaque Conseil, on n’y coupera pas. Plus on est fauché, plus on dépense ! Une fois c’est un avenant de 1 million d’euros pour le tramway (eh oui, encore), la fois suivante c’est une subvention substantielle pour l’ESEO qui se reconstruit aux Capucins, au point que le député Maire de Trélazé est ressorti en criant « Aux fous ! »….

La-dessus, le Maire-Président est parti en vacances –« loin », a-t-il dit « pour me ressourcer et trouver des idées » -, une manière de prendre du recul en quelques sortes. Il est revenu et donc, on s’attendait à la « trouvaille » pour la cérémonie des vœux : niquedouille, pot de balle et balai de crin. Il a fait un discours d’une platitude absolue. Ce sont les vœux d’un maire qui n’a plus rien à dire !

Pourtant, il ne manquait pas de verve jusqu’à maintenant. Il était capable d’expliquer que si on ne replantait pas les arbres du boulevard des Deux Croix, c’était en prévision de la 2ème ligne du tramway (dont le tracé n’est pas établi, il faut le préciser). Puis d’indiquer sérieusement que pour cette 2ème ligne il faudra peut-être attendre dix ou quinze ans, vu qu’on n’a plus d’argent…. Si vous avez du mal à suivre, c’est normal. Moi aussi. Donc, en attendant,  il faudra compter encore sur l’automobile, oui mais l’auto-partage, nuance ! Il y a peu, l’auto, c’était « ringard »…

Si, au passage dans son discours de vœux, il a glorifié son « biopole » qui obligera à faire un effort sur le tri des déchets qui devra progresser de 7% : rien de bien ambitieux, c’est ce qui est imposé par la loi issue du Grenelle de l’environnement. On pouvait préconiser plus pour une ville qui se targue d’être à la pointe du développement durable.

On assiste à une gestion au fil de l’eau qui mène tout droit au gouffre. Mais Heureusement, le citoyen contribuable est toujours là.

Rappelez-vous : « Nos valeurs ne sont pas cotées en bourse », mais elles pompent dans nos portefeuilles !

 


LA CARTE LA PLUS CRUCHE

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Cette période de l’année est propice à l’échange des vœux traditionnels. Chacun y va de sa carte…et de plus en plus souvent elle est électronique. Ce qui nous vaut de recevoir dix fois la même alors que le choix est immense. Mais il existe encore des personnes qui restent attachées aux bonnes vieilles cartes matérielles. Il y a celles qui donnent dans la solidarité en faisant le bonheur des handicapés qui peignent avec la bouche ou en achetant les cartes de l’Unicef. Et puis il y a les politiques. Eux se font fabriquer du « sur mesure » et ne regardent pas au nombre des envois : tous les fichiers y passent. Il faut dire que la plupart du temps, c’est à nos frais. J’en ai profité en son temps, même si le père Olivier nous contingentait assez sévèrement.

C’est comme cela que j’ai reçu la carte ci-dessus. J‘ai trouvé qu’elle valait la peine d’être mise en exergue. Toutankhom II  (ne pas confondre avec Toutankhom I qui est Antonini) me semblait parler pour ne rien dire, ou pas grand-chose, depuis quelques temps. Serait-ce la « démocratie participative » qui l’aurait annihilé ? Point du tout. Maintenant on sait : il est dans le « bocal » !!  Le Président du Conseil Régional a fait fort dans la communication … Connaissez-vous quelqu’un de plus bavard qu’un poisson…. ? Cela ne l’empêche d’aller à la pêche aux voix.



LA SEMAINE D’ARCHIBALD

 

OBSCENE ? MONSTRUEUSE ?  On n’a guère entendu de voix s’élever pour vilipender la prime de …. (combien déjà ?)  600 ou 700 000 € dévolue à M. Domenech pour son « coaching » inénarrable de l’équipe de France de foot. Sans parler des suppléments royaux que les joueurs vont toucher à chaque sélection du mondial. Ah, s’il s’agissait d’un patron, là on aurait entendu les klaxons ! La gauche a ses raisons que la raison ne connaît pas.

IDENTITE. Il paraît que le débat dérape. C’est le point de vue de ceux qui ne font pas l’effort d’en avoir un. Pour moi, ça se résume en une phrase : « nos valeurs républicaines ne sont pas à vendre ». Le seul défi qu’il faut s’attacher à relever c’est celui de l’égalité : elle existe en droit, il faut la faire passer dans les faits. Mais le respect de la loi n’est pas négociable.

PIQUE-ASSIETTES. Le Maire d’Angers a déclenché un beau raffut en déclarant que les intervenants au festival du Scoop étaient des « pique-assiettes » parisiens. D’abord, il est toujours mal venu de s’en prendre à des représentants des médias : on est sûr de s’en prendre plein la « poire » en retour. Mais la qualité du festival et son audience valait mieux que ces propos. Quand on est maire, on ne s’exprime pas comme le premier « poivrot » venu.

ACCROCS D’AUTOS. Les Français ne sont pas prêts à abandonner le volant de sitôt. Pour eux la voiture reste le moyen de transport le plus pratique et une source de plaisir intarissable. Selon l’Insee, elle représente 65% des déplacements, et est surtout utilisée pour des motifs professionnels, pour les loisirs, pour faire les courses, pour accompagner les enfants… Et plus de 80% des conducteurs affirment qu’ils prennent du plaisir à conduire, même s’ils sont 88% à penser qu’ils sont plus prudents que la moyenne. Autrement dit ceux qui ont décidé de nous faire monter comme des moutons dans des transports en commun hypercoûteux à réaliser ont du souci à se faire. Finalement, c’est Béchu qui a raison pour les voies sur berges d’Angers, n’en déplaise à M. Antonini, mais c’est lui le ringard bobo !

DEPOUILLE. Va-t-on assister à une bataille de chiffonniers pour l’utilisation du sigle UDF ? (Lequel, au fait ? Lettres blanches sur fond orange ou lettres noires verticales inscrites dans un hexagone tricolore ?) A voir comme les choses s’engagent, le spectacle risque bien d’être assuré pour un moment. Il ne faudrait pas qu’il nous fasse oublier l’essentiel : dans la nébuleuse centriste éclatée, il y a bel et bien un « centre droit » qui persiste dans lequel Bayrou n’a plus rien à faire. Je me demande si le jeu en vaut la chandelle.

SEGO LOCALE. A lire les dernières déclarations de notre capiste 21 angevine, en l’occurrence la Bernadette (qui n’est chouette que dans la chanson), elle me fait de plus en plus penser à notre Royal nationale : même ambition, même culot, même inconsistance mais une habileté politicienne consommée. Au fait, vous savez, elle vise la mairie en 2012.

SEGO, C’EST BON ! Par contre notre Royal nationale est sévèrement condamnée par les Français. Ils sont 74%  à penser qu’elle est un handicap pour son parti. 62%pensent qu’elle devrait soutenir les positions du PS et 45% pensent même qu’elle devrait arrêter la politique.

 

                                                                       Mille sabords !



BECHU MIS EN ORBITE

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Plus de 1000 personnes ont fait le déplacement à Andard en ce dimanche après-midi pour assister à la Convention Régionale de l’UMP. Venus des quatre coins de la Région et en masse du Maine-et-Loire, les militants, adhérents et sympathisants ont plébiscité la candidature du héros du jour, Christophe BECHU,  par une standing ovation et de longs applaudissements chaleureux.

P1060399  Une réunion d’importance. Sur l’estrade, les présidents des 5 fédérations côtoient Roselyne BACHELOT et François FILLON. Les premiers rangs du public sont bardés de parlementaires et élus de tout pédigrée.

P1060377  C’est Marc LAFFINEUR qui dès 14H30 avait ouvert la réunion en remerciant le public d’être venu nombreux, les élus d’avoir fait le déplacement, fixant d’entrée de jeu l’objectif : aider au maximum Christophe BECHU dans sa tâche par une mobilisation forte, appelant à une campagne dynamique. François PINTE pour la Loire Atlantique enchaînera sur le thème de la responsabilité qui s’impose à nous et le symbole que représente la reconquête des Pays de la Loire, fief du Premier Ministre. Puis Yannick FAVENNEC pour la Mayenne décline l’amour pour notre belle région avec des accents au lyrisme léotardien (pour les connaisseurs). Fabienne LABRETTE-MENAGER et Louis GUEDON, chacun dans son style, servent à leur tour mille raisons plus une certitude qui nous feront gagner en mars prochain. Au passage, on aura pu prendre la mesure de l’immobilisme, du sectarisme et du bilan calamiteux de la gestion de la gauche.

P1060394  Vient le moment attendu de la prise de parole de Christophe BECHU. Il appelle au courage, à l’audace, à l’action. Evoquant le contexte national, il décline sa conception de la politique qui consiste « à prendre les décisions dont le pays a besoin ». Il explique comment et pourquoi il a pris la décision difficile pour lui, d’être à nouveau candidat, soulignant au passage le sacrifice que cela pouvait représenter et la responsabilité qu’elle comporte. Mais s’il est candidat, « ce n’est pas à contre cœur, c’est pour gagner !». Et comme chacun sait, il « ne fait pas les choses à moitié ». Il appelle à une politique qui prenne en compte tous les ligériens et qui ne se contente pas de faire de l’instance régionale un contre-pouvoir. Il fustige au passage les dépenses dispendieuses de l’exécutif régional, la poudre aux yeux et les 350 millions supplémentaires d’impôts en 5 ans… Son projet s’appuiera sur le rassemblement de toute la majorité présidentielle dès le 1er tour, auquel il entend d’abord se consacrer. Il appelle aussi au renouvellement et promet une région qui respecte les identités départementales et assure une rationalisation des moyens.

P1060402  Roselyne BACHELOT est venue pour réaffirmer son soutien à la tête de liste régionale, dire sa confiance dans sa capacité à mener la bataille jusqu’à la victoire. Visiblement heureuse de se retrouver sur « ses terres », elle explique son renoncement décidé en commun avec Nicolas SARKOZY et François FILLON, devant les tâches qui l’attendent : la pandémie grippale, bien sûr, la mise en place de la réforme de la santé, évidemment, mais aussi la réforme du financement de la sécurité sociale et la révision des lois de bioéthique auxquelles elle doit consacrer toute son attention. Qu’elle aime sa région, on le sait depuis longtemps tant son engagement y a été ponctué de réalisations concrètes. « C’est avec un programme innovant et de l’audace que l’on fera la reconquête, en portant fort l’identité des Pays de la Loire, pour une nouvelle ambition politique » à laquelle, naturellement, elle prendra toute sa part.

P1060421 P1060416  Il revient à François FILLON de conclure. Soulignant que les élections intermédiaires étaient toujours difficiles pour la majorité en place, il a appelé les partis de la majorité à se rassembler « dès le premier tour »  aux élections régionales de mars, mettant en garde « Ceux qui prennent le risque d'affaiblir leurs alliés naturels plutôt que d'être efficaces contre la gauche prendraient, s'ils le faisaient, une lourde responsabilité. Les électeurs sont lucides, et d'expérience je peux vous dire que les rabibochages de dernière minute ça ne leurre personne », et a appelé les dirigeants des partis de la majorité à éviter « les stratégies personnelles » : « L'UMP, le Nouveau centre, le MPF, l'Alliance centriste, les gaullistes, les libéraux, les progressistes, bref tous ceux, élus ou électeurs, qui se reconnaissent dans nos valeurs doivent se serrer les coudes et conduire ensemble la bataille », a-t-il insisté.

Puis le Premier Ministre a rappelé les engagements du gouvernement : « tous seront tenus, par fidélité à notre projet et parce qu’il fat moderniser la France ». Il dresse un panorama des actions engagées qui font pour la mi-mandat un bilan solide et consacre « la rupture ». De la réforme des régimes spéciaux au Grenelle de l’environnement, en passant par la fin des droits de succession et le gel des dépenses de l’état et la relance de l’Europe, c’est une véritable mutation que la France connaît, administrative et culturelle qui associe les partenaires sociaux dans le dialogue et la responsabilité. Il se félicite d’avoir désenclavé le débat idéologique avec l’ouverture et d’avoir sorti l’écologie de son ghetto sectaire. Il ne se reconnaît qu’un seul échec : « Il n’y a que le PS que nous n’avons pas réussi à remettre en marche ! ».

P1060410  Et l’effort va se poursuivre. Le rythme des réformes va s’accélérer pour mettre la France en capacité de faire face au transfert des richesses vers les pays émergents auquel elle est confrontée : la taxe professionnelle pour redonner du souffle à nos entreprises, les collectivités territoriales pour clarifier et renforcer la décentralisation. Il exprime malgré la montée du chômage sa fierté de voir le pouvoir d’achat augmenter de 2% en 2009, malgré la crise. Il décrit le cadre du grand emprunt qui devra mobiliser l’épargne des Français sur des objectifs d’avenir. Il n’élude pas la remise en ordre des comptes qui fera l’objet d’une loi pluriannuelle de finances sur le fardeau de la dette, ni la loi sur les retraites qu’il faudra ajuster.

Il conclut par un appel à la mobilisation en faisant référence à l’identité nationale, nécessaire à « l’unité de 65 millions de Français, pour qu’ils prennent conscience que ce qui les rassemble est bien plus fort que ce qui les divise ».

P1060422   Envoyez la Marseillaise !

 


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                      Les Présidents des Fédérations

de la Loire Atlantique, de la Vendée, de la Sarthe, de la Mayenne et du Maine-et-Loire

vous invitent à la convention régionale des Pays de la Loire

pour les élections de Mars 2001

en présence de :

François FILLON et Roselyne BACHELOT

         Premier Ministre               Ministre de la Santé et des Sports


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avec Christophe BECHU

 

 le dimanche 8 novembre à 14h30

Salle Jeanne de Laval (rue Jeanne de Laval) à ANDARD (49)

 

 

 


BECHU SE LANCE

Bechu

L’insoutenable suspense a enfin trouvé son épilogue. Bon, je plaisante, c’est pour faire plaisir à Alain Machefer d’Ouest-France, qui ironisait sur le psychodrame UMP régional.

Après le retrait de Roselyne Bachelot, la candidature de Christophe Béchu état non seulement espérée, mais attendue. Il a donc décidé de sauter le pas. Après avoir pris le temps de la réflexion et respecté le délai de vacuité qu’impose la décence politique. On se doute que la décision n’aura pas été facile à prendre, plus en raison de la succession des campagnes qu’il a eues à mener ces deux dernières années, avec la crainte de passer pour un « accro de l’élection », ou un insatiable, ou pire un inconstant, que par la difficulté du « challenge » qui lui est proposé : prendre la Région Pays de la Loire. Mais Christophe pouvait-il résister à la double demande insistante du Président et du Premier Ministre, et à l’appel de ses amis des fédérations de la Région qui ont apprécié sa dernière campagne européenne. En homme de service et de devoir, il a accepté de relever le défi. On pourrait le croire résigné. Erreur. Dès lors que la décision est prise, il faut s’attendre à le voir mener campagne avec le même enthousiasme et la même ardeur que pour les précédentes.

Cela dit, tout ne fait que commencer pour lui. Passons sur les formalités démocratiques internes à l’UMP qui prévoient que les militants s’expriment sur la désignation de la tête de liste. Ce n’est pas non plus le programme qui lui posera le plus de souci. Président du Conseil Général, il connaît la musique et les dossiers régionaux ne sont guère éloignés de lui. Le plus dur reste ensuite à faire. Le principal écueil sur lequel il est attendu, c’est la constitution de la liste. Déjà les pressions de toutes parts commencent à s’exercer : chantage à la liste boutiniste, prétentions (peut-on imaginer) des sortants, appels au renouvellement des personnes et nouveaux appétits à satisfaire, desideratas des alliés du MPF, du Nouveau Centre, du Parti Radical, et peut-être même de la gauche moderne (il y aura bien un pékin à prétendre l’incarner), sans parler du dosage territorial entre Angers, Saumur, Cholet (pour ne parler que du Maine-et-Loire), et enfin résister au « copinage »…. Inutile de dire que du côté de l’UMP, les adhérents y regarderont à deux fois. Ils comprendraient assez mal que la liste UMP voit le nombre de ses représentants laminés au profit de groupuscules peu représentatifs. Le dosage sera important et déterminera le degré d’implication dans la campagne. L’adhérent est comme ça !

Ayant dirigé la campagne dans le Maine-et-Loire il y a quatre ans, je sais ce qu’il faut d’énergie pour aller à la rencontre des électeurs. Souhaitons bon courage à Christophe, d’autant plus qu’il lui faudra aussi aller à la rencontre des autres départements !


C’EST BIEN DOMMAGE !

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Roselyne BACHELOT, on le pressentait depuis un moment, a décidé de renoncer à prendre la tête de liste pour les élections régionales dans les Pays de la Loire. On veut bien comprendre que la grippe AH1N1 lui crée beaucoup d’occupation en plus des lourds dossiers qui sont les siens, et aussi que le président n’ait pas souhaité se séparer d’une Ministre qui remplit aussi bien sa tâche. Dès lors que la règle stupide du non cumul aura été édictée, le sort en était scellé.

C’est bien dommage ! Car Roselyne BACHELOT, avec son envergure nationale confortée par sa réussite, il faut le dire, au Ministère de la Santé, assortie d’une réelle crédibilité régionale, non seulement avait le profil idéal, mais avait plus d'une chance de l’emporter.

Il va falloir trouver une nouvelle tête de liste. Si Christophe BECHU part, il faudra lui fournir de solides rames pour remonter le courant et rattraper le temps perdu en palinodies. Nous avons perdu une possibilité de gagner, j’en suis convaincu. A lui de saisir sa chance, en espérant que l’UMP ne sera pas trop broyée entre , les centristes « extérieurs » (car on en trouve dedans) de toutes sortes, les Villiéristes et toutes les « cabines téléphoniques » qui gravitent autour d’elle. Le nombre de places éligibles n’est malheureusement pas extensible. Je comprends qu’il y regarde à deux fois. Je lui souhaite bon vent s’il y va !



IMPOTS LOCAUX : ENVOYEZ L’ADDITION !


Comme les feuilles d’automne qui tombent, nous arrivent les diverses taxes qui constituent ce qu’on appelle les impôts locaux. Force est de constater que les collectivités locales n’y vont pas avec le dos de la cuillère. Elles ont évidemment toutes de bonnes excuses et beau jeu d’accuser l’état qui se défausse sur elles. Vrai et faux. Car il y a à boire et à manger dans les différentes hausses. Et si au lieu de commencer par faire la liste des dépenses, nos élus faisaient d’abord le constat de leurs recettes et décidaient de ne pas dépenser plus ! Vous n’y pensez pas, monsieur, et nos projets ? Nos promesses mirifiques pour être élus … ? Alors comme personne ne s’y retrouve dans l’empilement des impôts sur la feuille que l’on reçoit, chacun en profite. Ici, c’est la part départementale qui en prend à son aise, là c’est la région, ou encore la commune, quand ce n’est pas les trois en même temps.

Une réforme radicale s’impose. D’abord laissons à la commune les trois vieilles : taxes foncières sur le bâti, sur le non bâti et taxe d’habitation. Cela paraît logique. On pourrait étendre la compétence aux communautés de communes ou d’agglo, à condition qu’elles passent sous le régime du suffrage universel. Pour le Département et la Région, aux compétences bien spécifiques, on crée une taxe départementale et une taxe régionale permettant de financer le fonctionnement et le développement de leurs blocs de compétences. Finies les dotations de l’Etat, sauf peut-être une dotation de péréquation pour égaliser quelque peu les chances entre riches et pauvres. Chacun serait devant ses responsabilités. Pour moins dépenser et mieux utiliser l’argent public, il faut en finir avec les guichets multiples et les financements croisés. La Taxe professionnelle, cet impôt imbécile, a été un formidable encouragement à la prodigalité. Elle est supprimée en grande partie et c’est une bonne chose. Il est grand temps que nos édiles apprennent l’économie, au sens noble du terme. Ce ne sera possible que s’ils sont responsables en pleine clarté devant nos concitoyens.