BECHU MIS EN ORBITE
08 novembre 2009
Plus de 1000 personnes ont
fait le déplacement à Andard en ce dimanche après-midi pour assister à la
Convention Régionale de l’UMP. Venus des quatre coins de la Région et en masse
du Maine-et-Loire, les militants, adhérents et sympathisants ont plébiscité la
candidature du héros du jour, Christophe BECHU, par une standing ovation et de longs
applaudissements chaleureux.
Une réunion d’importance. Sur
l’estrade, les présidents des 5 fédérations côtoient Roselyne BACHELOT et
François FILLON. Les premiers rangs du public sont bardés de parlementaires et
élus de tout pédigrée.
C’est Marc LAFFINEUR qui dès
14H30 avait ouvert la réunion en remerciant le public d’être venu nombreux, les
élus d’avoir fait le déplacement, fixant d’entrée de jeu l’objectif :
aider au maximum Christophe BECHU dans sa tâche par une mobilisation forte,
appelant à une campagne dynamique. François PINTE pour la Loire Atlantique
enchaînera sur le thème de la responsabilité qui s’impose à nous et le symbole que
représente la reconquête des Pays de la Loire, fief du Premier Ministre. Puis Yannick
FAVENNEC pour la Mayenne décline l’amour pour notre belle région avec des
accents au lyrisme léotardien (pour les connaisseurs). Fabienne
LABRETTE-MENAGER et Louis GUEDON, chacun dans son style, servent à leur tour
mille raisons plus une certitude qui nous feront gagner en mars prochain. Au
passage, on aura pu prendre la mesure de l’immobilisme, du sectarisme et du bilan
calamiteux de la gestion de la gauche.
Vient le moment attendu de
la prise de parole de Christophe BECHU. Il appelle au courage, à l’audace, à l’action.
Evoquant le contexte national, il décline sa conception de la politique qui
consiste « à prendre les décisions dont le pays a besoin ». Il explique
comment et pourquoi il a pris la décision difficile pour lui, d’être à nouveau
candidat, soulignant au passage le sacrifice que cela pouvait représenter et la
responsabilité qu’elle comporte. Mais s’il est candidat, « ce n’est pas à contre cœur, c’est pour gagner !».
Et comme chacun sait, il « ne fait
pas les choses à moitié ». Il appelle à une politique qui prenne en
compte tous les ligériens et qui ne se contente pas de faire de l’instance
régionale un contre-pouvoir. Il fustige au passage les dépenses dispendieuses
de l’exécutif régional, la poudre aux yeux et les 350 millions supplémentaires
d’impôts en 5 ans… Son projet s’appuiera sur le rassemblement de toute la
majorité présidentielle dès le 1er tour, auquel il entend d’abord se
consacrer. Il appelle aussi au renouvellement et promet une région qui respecte
les identités départementales et assure une rationalisation des moyens.
Roselyne BACHELOT est venue
pour réaffirmer son soutien à la tête de liste régionale, dire sa confiance
dans sa capacité à mener la bataille jusqu’à la victoire. Visiblement heureuse
de se retrouver sur « ses terres »,
elle explique son renoncement décidé en commun avec Nicolas SARKOZY et François
FILLON, devant les tâches qui l’attendent : la pandémie grippale, bien sûr,
la mise en place de la réforme de la santé, évidemment, mais aussi la réforme
du financement de la sécurité sociale et la révision des lois de bioéthique
auxquelles elle doit consacrer toute son attention. Qu’elle aime sa région, on
le sait depuis longtemps tant son engagement y a été ponctué de réalisations
concrètes. « C’est avec un programme
innovant et de l’audace que l’on fera la reconquête, en portant fort l’identité
des Pays de la Loire, pour une nouvelle ambition politique » à
laquelle, naturellement, elle prendra toute sa part.
Il revient à François FILLON
de conclure. Soulignant que les élections intermédiaires étaient toujours
difficiles pour la majorité en place, il a appelé les partis de la majorité à
se rassembler « dès le premier tour » aux élections régionales de mars, mettant en
garde « Ceux qui prennent le risque
d'affaiblir leurs alliés naturels plutôt que d'être efficaces contre la gauche
prendraient, s'ils le faisaient, une lourde responsabilité. Les électeurs sont
lucides, et d'expérience je peux vous dire que les rabibochages de dernière
minute ça ne leurre personne », et a appelé les dirigeants des partis
de la majorité à éviter « les
stratégies personnelles » : « L'UMP, le Nouveau centre, le MPF, l'Alliance centriste, les gaullistes,
les libéraux, les progressistes, bref tous ceux, élus ou électeurs, qui se
reconnaissent dans nos valeurs doivent se serrer les coudes et conduire
ensemble la bataille », a-t-il insisté.
Puis le Premier Ministre a rappelé les engagements du gouvernement : « tous seront tenus, par fidélité à notre
projet et parce qu’il fat moderniser la France ». Il dresse un
panorama des actions engagées qui font pour la mi-mandat un bilan solide et
consacre « la rupture ». De la réforme des régimes spéciaux au
Grenelle de l’environnement, en passant par la fin des droits de succession et
le gel des dépenses de l’état et la relance de l’Europe, c’est une véritable
mutation que la France connaît, administrative et culturelle qui associe les
partenaires sociaux dans le dialogue et la responsabilité. Il se félicite d’avoir
désenclavé le débat idéologique avec l’ouverture et d’avoir sorti l’écologie de
son ghetto sectaire. Il ne se reconnaît qu’un seul échec : « Il n’y a que le PS que nous n’avons pas
réussi à remettre en marche ! ».
Et l’effort va se
poursuivre. Le rythme des réformes va s’accélérer pour mettre la France en
capacité de faire face au transfert des richesses vers les pays émergents auquel
elle est confrontée : la taxe professionnelle pour r
Il conclut par un appel à la
mobilisation en faisant référence à l’identité nationale, nécessaire à « l’unité de 65 millions de Français, pour qu’ils
prennent conscience que ce qui les rassemble est bien plus fort que ce qui les
divise ».
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