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BECHU MIS EN ORBITE

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Plus de 1000 personnes ont fait le déplacement à Andard en ce dimanche après-midi pour assister à la Convention Régionale de l’UMP. Venus des quatre coins de la Région et en masse du Maine-et-Loire, les militants, adhérents et sympathisants ont plébiscité la candidature du héros du jour, Christophe BECHU,  par une standing ovation et de longs applaudissements chaleureux.

P1060399  Une réunion d’importance. Sur l’estrade, les présidents des 5 fédérations côtoient Roselyne BACHELOT et François FILLON. Les premiers rangs du public sont bardés de parlementaires et élus de tout pédigrée.

P1060377  C’est Marc LAFFINEUR qui dès 14H30 avait ouvert la réunion en remerciant le public d’être venu nombreux, les élus d’avoir fait le déplacement, fixant d’entrée de jeu l’objectif : aider au maximum Christophe BECHU dans sa tâche par une mobilisation forte, appelant à une campagne dynamique. François PINTE pour la Loire Atlantique enchaînera sur le thème de la responsabilité qui s’impose à nous et le symbole que représente la reconquête des Pays de la Loire, fief du Premier Ministre. Puis Yannick FAVENNEC pour la Mayenne décline l’amour pour notre belle région avec des accents au lyrisme léotardien (pour les connaisseurs). Fabienne LABRETTE-MENAGER et Louis GUEDON, chacun dans son style, servent à leur tour mille raisons plus une certitude qui nous feront gagner en mars prochain. Au passage, on aura pu prendre la mesure de l’immobilisme, du sectarisme et du bilan calamiteux de la gestion de la gauche.

P1060394  Vient le moment attendu de la prise de parole de Christophe BECHU. Il appelle au courage, à l’audace, à l’action. Evoquant le contexte national, il décline sa conception de la politique qui consiste « à prendre les décisions dont le pays a besoin ». Il explique comment et pourquoi il a pris la décision difficile pour lui, d’être à nouveau candidat, soulignant au passage le sacrifice que cela pouvait représenter et la responsabilité qu’elle comporte. Mais s’il est candidat, « ce n’est pas à contre cœur, c’est pour gagner !». Et comme chacun sait, il « ne fait pas les choses à moitié ». Il appelle à une politique qui prenne en compte tous les ligériens et qui ne se contente pas de faire de l’instance régionale un contre-pouvoir. Il fustige au passage les dépenses dispendieuses de l’exécutif régional, la poudre aux yeux et les 350 millions supplémentaires d’impôts en 5 ans… Son projet s’appuiera sur le rassemblement de toute la majorité présidentielle dès le 1er tour, auquel il entend d’abord se consacrer. Il appelle aussi au renouvellement et promet une région qui respecte les identités départementales et assure une rationalisation des moyens.

P1060402  Roselyne BACHELOT est venue pour réaffirmer son soutien à la tête de liste régionale, dire sa confiance dans sa capacité à mener la bataille jusqu’à la victoire. Visiblement heureuse de se retrouver sur « ses terres », elle explique son renoncement décidé en commun avec Nicolas SARKOZY et François FILLON, devant les tâches qui l’attendent : la pandémie grippale, bien sûr, la mise en place de la réforme de la santé, évidemment, mais aussi la réforme du financement de la sécurité sociale et la révision des lois de bioéthique auxquelles elle doit consacrer toute son attention. Qu’elle aime sa région, on le sait depuis longtemps tant son engagement y a été ponctué de réalisations concrètes. « C’est avec un programme innovant et de l’audace que l’on fera la reconquête, en portant fort l’identité des Pays de la Loire, pour une nouvelle ambition politique » à laquelle, naturellement, elle prendra toute sa part.

P1060421 P1060416  Il revient à François FILLON de conclure. Soulignant que les élections intermédiaires étaient toujours difficiles pour la majorité en place, il a appelé les partis de la majorité à se rassembler « dès le premier tour »  aux élections régionales de mars, mettant en garde « Ceux qui prennent le risque d'affaiblir leurs alliés naturels plutôt que d'être efficaces contre la gauche prendraient, s'ils le faisaient, une lourde responsabilité. Les électeurs sont lucides, et d'expérience je peux vous dire que les rabibochages de dernière minute ça ne leurre personne », et a appelé les dirigeants des partis de la majorité à éviter « les stratégies personnelles » : « L'UMP, le Nouveau centre, le MPF, l'Alliance centriste, les gaullistes, les libéraux, les progressistes, bref tous ceux, élus ou électeurs, qui se reconnaissent dans nos valeurs doivent se serrer les coudes et conduire ensemble la bataille », a-t-il insisté.

Puis le Premier Ministre a rappelé les engagements du gouvernement : « tous seront tenus, par fidélité à notre projet et parce qu’il fat moderniser la France ». Il dresse un panorama des actions engagées qui font pour la mi-mandat un bilan solide et consacre « la rupture ». De la réforme des régimes spéciaux au Grenelle de l’environnement, en passant par la fin des droits de succession et le gel des dépenses de l’état et la relance de l’Europe, c’est une véritable mutation que la France connaît, administrative et culturelle qui associe les partenaires sociaux dans le dialogue et la responsabilité. Il se félicite d’avoir désenclavé le débat idéologique avec l’ouverture et d’avoir sorti l’écologie de son ghetto sectaire. Il ne se reconnaît qu’un seul échec : « Il n’y a que le PS que nous n’avons pas réussi à remettre en marche ! ».

P1060410  Et l’effort va se poursuivre. Le rythme des réformes va s’accélérer pour mettre la France en capacité de faire face au transfert des richesses vers les pays émergents auquel elle est confrontée : la taxe professionnelle pour redonner du souffle à nos entreprises, les collectivités territoriales pour clarifier et renforcer la décentralisation. Il exprime malgré la montée du chômage sa fierté de voir le pouvoir d’achat augmenter de 2% en 2009, malgré la crise. Il décrit le cadre du grand emprunt qui devra mobiliser l’épargne des Français sur des objectifs d’avenir. Il n’élude pas la remise en ordre des comptes qui fera l’objet d’une loi pluriannuelle de finances sur le fardeau de la dette, ni la loi sur les retraites qu’il faudra ajuster.

Il conclut par un appel à la mobilisation en faisant référence à l’identité nationale, nécessaire à « l’unité de 65 millions de Français, pour qu’ils prennent conscience que ce qui les rassemble est bien plus fort que ce qui les divise ».

P1060422   Envoyez la Marseillaise !

 

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