IMPOTS LOCAUX : ENVOYEZ L’ADDITION !
02 octobre 2009
Comme les
feuilles d’automne qui tombent, nous arrivent les diverses taxes qui
constituent ce qu’on appelle les impôts locaux. Force est de constater que les
collectivités locales n’y vont pas avec le dos de la cuillère. Elles ont
évidemment toutes de bonnes excuses et beau jeu d’accuser l’état qui se défausse
sur elles. Vrai et faux. Car il y a à boire et à manger dans les différentes
hausses. Et si au lieu de commencer par faire la liste des dépenses, nos élus
faisaient d’abord le constat de leurs recettes et décidaient de ne pas dépenser
plus ! Vous n’y pensez pas, monsieur, et nos projets ? Nos promesses
mirifiques pour être élus … ? Alors comme personne ne s’y retrouve dans l’empilement
des impôts sur la feuille que l’on reçoit, chacun en profite. Ici, c’est la
part départementale qui en prend à son aise, là c’est la région, ou encore la
commune, quand ce n’est pas les trois en même temps.
Une réforme
radicale s’impose. D’abord laissons à la commune les trois vieilles :
taxes foncières sur le bâti, sur le non bâti et taxe d’habitation. Cela paraît
logique. On pourrait étendre la compétence aux communautés de communes ou d’agglo,
à condition qu’elles passent sous le régime du suffrage universel. Pour le Département
et la Région, aux compétences bien spécifiques, on crée une taxe départementale
et une taxe régionale permettant de financer le fonctionnement et le développement
de leurs blocs de compétences. Finies les dotations de l’Etat, sauf peut-être une
dotation de péréquation pour égaliser quelque peu les chances entre riches et
pauvres. Chacun serait devant ses responsabilités. Pour moins dépenser et mieux
utiliser l’argent public, il faut en finir avec les guichets multiples et les
financements croisés. La Taxe professionnelle, cet impôt imbécile, a été un
formidable encouragement à la prodigalité. Elle est supprimée en grande partie
et c’est une bonne chose. Il est grand temps que nos édiles apprennent l’économie,
au sens noble du terme. Ce ne sera possible que s’ils sont responsables en
pleine clarté devant nos concitoyens.
- ça y est je me suis remis à l'Espagnol. Pas l'écrivain, non, laisse Pagnol là où il est !
Voiilà, j'essaie de pratiquer cette belle langue. Et j'y suis aidé par les impôts locaux !
Si, Si, LOCO en espaingo, ça veut dire FOU... C'est fou non ?
Rédigé par : jibe124 | 03 octobre 2009 à 18:39