HISTOIRE

LE DEFI DE NKM

NKM Paris

Un pari(s) impossible ?

Gagner Paris, pour NKM paraît relever du pari impossible. En se lançant dans la bataille, elle savait que la barre était haute dans une ville où la gauche n’a cessé de progresser depuis 1995. François Hollande y a obtenu 55,6% des voix et la gauche détient 12 arrondissement sur vingt. Elle a en plus contre elle le système électoral qui accorde la victoire, non pas au candidat qui a recueilli le plus de voix, mais à celui qui a réussi à faire élire le plus de conseillers dans chacun des 20 arrondissements. Il n’y a pas une mais vingt élections municipales.

Et comme si cette difficulté n’était pas suffisante, la répartition des sièges avantage la gauche, car elle détient les arrondissements gros pourvoyeurs de sièges. Sans entrer dans le détail de cette alchimie électorale aggravée, comme par hasard, par la suppression de quatre sièges dans les arrondissements de droite par la loi Ayrault sur les nouveaux conseillers départementaux, le point de bascule se situe entre 53 et 54% des voix en faveur de la droite sur l’ensemble du territoire parisien.

Au chapitre des handicaps, il faut ajouter les listes FN qui restent une inconnue du scrutin. Avec un score moyen de 10%, elles pourraient se maintenir dans huit arrondissements, ce qui garantirait la victoire de la candidate socialiste.

Pourtant, les chances de victoire de NKM sont réelles.

On a pu penser à la fin de l’année que c’était foutu. Sa campagne a connu un passage à vide, notamment en raison des graves ennuis de santé de son père, Pierre Kosciusko, maire de Sèvres. A cela s’est ajouté la mauvaise humeur de certains vieux briscards, qui se croient propriétaires de leur territoire, ou de personnalités à l’égo boursouflé, qui ont la prétention de croire que la victoire est impossible sans eux à la place qu’ils revendiquent… Des listes dissidentes se constituent. Comme on dit, « garde-moi de mes amis… ».

Mais un sondage est venu à point nommé montrer qu’il n’en était rien. Le profil de la candidate, sa jeunesse, sa pugnacité, sa connaissance des dossiers, ses positions intelligentes commencent à produire leur effet. La voilà en tête au premier tour. Les dissidents déjà trop vus sont balayés. Le fait est : NKM plait aux parisiens. Ils apprécient la prise de risque de cette polytechnicienne qui s’humanise dans une campagne de proximité entamée tambour battant dès l’été dernier.

Elle a pour elle d’avoir réussi à faire l’union parfaite avec le centre, UDI et Modem, même si cela ne s’est pas fait sans grincements de dents : c’est que les listes ne sont pas extensibles et n’ont qu’une première place ! Mais on la remercie de vouloir faire couler du sang neuf. Cela ne se fait pas avec du vieux, ce que ne comprennent pas les éternels perdants des dix dernières années.

Elle a encore deux atouts : sa rivale et le climat électoral.

Anne Hidalgo est tellement identifiée à son mentor, Bertrand Delanoë, qu’elle doit d’abord combattre l’effet d’usure  que ressentent une partie des parisiens face au « boboïsme » forcené dont l’équipe sortante avait fait sa marque de fabrique. Une tâche difficile pour une candidate qui n’est pas la dernière à pratiquer la « novlangue » des technocrates en sandalettes et doudounes recyclables. Avec elle, le « vivre ensemble » prend des allures épiques, avec potirons poussant sur les toits de l’architecture sociétale, et velib’ accroché en bandoulière. L’étiquette socialiste est remise au placard. Elle n’est plus un avantage et c’est tout juste si elle se souvient qu’elle doit sa place à un certain François Hollande. C’est qu’il faut prendre ses distances avec une politique fiscale qui, particulièrement à Paris, a été gratinée avec une augmentation des impôts de près de 30% en dix ans. Là comme ailleurs, la fiscalité vient en tête des priorités des électeurs et il est bien plus difficile de vendre du rêve sans toucher au porte-monnaie du contribuable. Bref, Anne Hidalgo sait bien que le risque pour elle c’est d’être assimilée à un pouvoir discrédité.

C’est pourquoi le climat électoral sera décisif. Avec seulement 25%, les souhaits de victoire pour une liste PS ou de ses alliés sont particulièrement faibles. L’ampleur du vote sanction pour des municipales relève du « jamais vu ». 26% des électeurs veulent sanctionner le président. Par comparaison ils étaient 2% à vouloir sanctionner Sarkozy en 2008, avec à la clé une déroute électorale pour la droite. Ils sont 4% à vouloir soutenir le Président à cette occasion, contre 16% qui voulaient soutenir Sarkozy à l’époque. Il faut donc s’attendre à une abstention phénoménale des électeurs de gauche, que les subterfuges de « dépolitisation » n’empêcheront pas. C’est pourquoi, par exemple, Martine Aubry se garde bien d’apparaître sur la scène médiatique. Il vaut mieux se faire oublier.  Les thèmes préférés des électeurs : impôts, sécurité, arrivent en tête et sont justement ceux sur lesquels la droite est jugée plus efficace que la gauche. A Paris NKM fait miroiter 1 milliard d’euros d’économies sur le budget de fonctionnement en six ans…

Un enjeu national !

Une femme porte dans la capitale tous les espoirs de l’opposition. L’enjeu n’est pas que local. Sa victoire aura un grand retentissement au niveau national. Son courage, son engagement, son désir de rassemblement font qu’elle est la seule  de toute l’opposition à pouvoir espérer remporter la victoire. Sa chance est de regrouper tous ceux qui veulent exprimer leur refus d’une politique rejetée aujourd’hui par une majorité écrasante de Français. Voter NKM, c’est marquer son hostilité à la politique actuelle. On n’évitera pas le referendum pour ou contre le pouvoir. C’est là que devient lourde la responsabilité de ceux qui sont entrés en dissidence et c’est ce qui explique que leur comportement, au lieu d’affaiblir NKM, l’a renforcée.

Souvenez-vous aussi que rôde la menace du Front National qui n’est plus un parti de droite et qui ne cesse d’être encouragé par les manoeuvres du pouvoir socialiste, dont il est l’allié objectif. Il n’y a rien à gagner de ce côté-là.

Nathalie Kosciusko-Morizet est capable de marquer un point décisif contre Hollande. Il faut voter pour elle. Elle seule peut l’emporter.

Elle peut gagner, elle va gagner !

 


L’AFFRANCHIE ZEN, LE DISSIDENT AMBITIEUX ET LE MAITRE CHANTEUR

Mairie st bart

Ce pourrait être le titre d’une fable de La Fontaine. Ce n’est que l’amorce du petit mélodrame électoral qui va se jouer à Saint-Barthélemy pendant presque trois mois, à moins que ce ne soit une comédie.

Mes lecteurs du cru auront reconnu-là les trois têtes de listes connues à ce jour qui vont s’affronter pour conquérir la mairie.

Le canard sans tête s’en est trouvé une : un « maitre chanteur ». Coin ! Coin !

L’intéressé me pardonnera ce jeu de mot facile qui fait référence à sa qualité de principal chef de chœur de la chorale et non à sa probité qu’on ne saurait mettre en doute. Dernier de la liste Pilet le voilà promu chef de file d’une liste de rassemblement des gauches verte, rose et rouge, preuve vivante du message biblique comme quoi « les derniers seront les premiers ». Nous ne doutons pas qu’il va nous promettre des « lendemains qui chantent ». Savoir si le chœur sera en harmonie est une autre affaire. Si c’est comme au gouvernement… Et s’il dirige la campagne comme il mène sa chorale, c’est-à-dire « à la baguette », ses électeurs (et électrices) n’ont qu’à bien se tenir. Des électeurs qui, les sondages le confirment encore, sont plus tentés de déserter ou de voter FN. Il a pris comme slogan « Saint-Barthélemy dynamique ». La gauche locale en a bien besoin, car elle n’en a fait guère preuve pendant six ans d’opposition.

Nous avons la confirmation de la liste du « dissident ambitieux ».

C’est bien comme cela qu’il faut le dénommer puisqu’il s’est refusé à tenir compte de la démocratie interne qui lui a signifié un net désaveu. Comment peut-on prétendre rassembler les électeurs quand on n’est pas capable de commencer par rassembler son camp ? Accueillant le quidam sur le pas de la porte de chaque cérémonie bartholoméenne, il ne perd pas une occasion de se mettre en avant et il fait tout pour laisser croire qu’il est parrainé en sous-main par le maire sortant qui « officiellement » ne soutient personne. Cela ne suffit pas pour occuper un espace électoral. Il fait dire sous le manteau, comme une sorte de condamnation, que la liste de sa concurrente est une liste UMP, alors qu’elle ne l’est pas plus que celle du  maire sortant à laquelle il appartenait, puisqu’il s’agit en l’occurrence de ses anciens colistiers de 2008. Un discours qui trahit son sectarisme. Ce n’est pas ainsi qu’il fera oublier que la sienne penche sérieusement à gauche, sous couvert de rassemblement sans étiquette. Il suffit pour s’en convaincre d’aller voir comment on l’assaisonne sur le blog de l’opposition. A gauche non plus, on n’aime pas la concurrence déloyale. « Sans étiquette » : en politique c’est comme pour une bouteille de vin, il vaut mieux se méfier du contenu.

Et puis il y a celle que je dénommerai « l’affranchie zen ».

Forte du soutien largement majoritaire du groupe SBRE (Saint-Barthélemy Réussir Ensemble), elle ne recherche pas de tutelle et compte mener sa campagne en toute liberté tout en restant dans le droit fil d’un héritage qu’elle assume totalement. Elle a bouclé sa liste en un tour de main, récupérant les poids lourds du conseil municipal tel l’adjoint aux finances et l’adjoint aux sports, pour ne citer qu’eux, et la majeure partie des conseillers sortants qui souhaitaient repartir. Elle s’est mise rapidement au travail, veillant à souder son équipe tout aussi diverse en sensibilités que les précédentes. De la concurrence elle n’a cure pas plus que des chausse-trappes qu’on lui tend. N’attendez pas d’elle la querelle ou la zizanie. Elle a décidé d’avancer, forte de l’expérience acquise comme première adjointe, s’appuyant sur ses compétences, aussi droite dans ses bottes que loyale. Et loyale, elle l’a été pendant huit ans, dont six au premier rang à côté du maire. Atout supplémentaire : c’est une femme active à l’esprit ouvert. C’est bien dans l’air du temps. De quoi faire entrer Saint-Barthélemy dans le 21ème siècle. Voilà une candidature rafraîchissante qui renouvelle le genre enseignant auquel la ville était abonnée.

 


SAINT-BARTHELEMY : VALSE A TROIS TEMPS… POUR L’INSTANT !

 

Mairie st bart

Un peu de local pour changer. Quoique, vous allez le voir, on ne s’éloigne guère du national.

Le paysage des élections municipales commence à prendre une tournure plus précise dans notre commune. Après les déclarations de liste en rafale des deux prétendants issus de la majorité sortante, voici la gauche qui montre le bout du nez, histoire de marquer le territoire.

On peut se demander quel est l’intérêt d’une déclaration de candidature qui n’en est pas une puisque la tête de liste n’est pas encore trouvée. Il y a quand même une info qui n’en est pas vraiment une : ce sera pour le moins une liste PS-Verts (EELV me paraissant inapproprié) et peut-être avec la présence du PC. Une liste d’union de la gauche a d’autant plus de chance de se constituer que le PC sur Saint-Barthélemy est décapité depuis le départ d’Isabelle Lelièvre.

Revenons à l’essentiel : pourquoi cette annonce de canard sans tête ? En dehors de la nécessité d’occuper le terrain face à des concurrents déjà en lice, deux hypothèses peuvent-être échafaudées. Soit on garde la place au chaud pour une personnalité venue de l’extérieur, type député de la circonscription, soit on n’a pas fini de décider le « suicidaire » qui accepterait de s’y coller. Je pencherais volontiers pour un candidat du monde enseignant local. Les directeurs d’école, c’est à la mode…

Pour ce qui est des listes sorties de la majorité actuelle, puisque le maire sortant ne se représente pas, elles montrent des différences notables. D’un côté on a la loyauté de 6 ans de première adjointe, les compétences, la franchise et la légitimité conférée par la démocratie interne (se reporter à la presse locale) et une liste aux sensibilités diverses. De l’autre, une liste de gauche qui ne dit pas son nom, animée par l’estime de soi, les ambitions personnelles et les ralliements au plus offrant. Le suffrage universel aura vite fait de trancher.

Justement, parlons-en du suffrage universel. Le contexte de mars ne sera pas favorable à la gauche, c’est le moins qu’on puisse dire. Celle-ci qui peut compter habituellement sur 60% des suffrages dans notre commune, devra probablement se contenter d’un petit 40%, toutes tendances confondues, et encore si la mobilisation de son électorat n’est pas trop mauvaise. En face la liste de Géraldine Guyon est suffisamment diversifiée pour attirer les voix d’un large éventail, dont celles de droite et du centre qui pèsent 40%, et qui n’auront pas d’autre choix. Les compétences qu’elle réunit devraient lui assurer ce minimum, mais elle fera plus, des voix de gauche modérée seront séduite par l’ouverture qu’elle propose, dans le droit de fil de la politique menée par Jean-François Jeanneteau. Reste la liste Bréjeon : c’est une liste qui n’a pas d’espace politique, elle est donc condamnée à un petit score de l’ordre de 10%.

Il faudra aussi regarder les programmes, même si on sait que le choix se fait pour l’essentiel sur la tête de liste. Mais dans le contexte de ras-le-bol fiscal actuel, les frivolités seront examinées avec attention.

 


LES PIEDS DANS LE PLAT

  Mettre_les_pieds_dans_le_plat

On ne peut pas plaire à tout le monde. Avec ce que je vais dire aujourd’hui, ça continuera d’être le cas.

Et le cas qui m’intéresse, c’est celui de Gilles Bourdouleix. J’ai envie de livrer mon opinion, parce que vraiment,  j’ai le sentiment que tout est fait pour l’accabler et le « descendre » dans un procès expéditif où il joue le rôle du mauvais petit canard ou du mouton noir. Je le fais d’autant plus volontiers que je ne me suis jamais privé d’ironiser sur ses sautes d’humeur. Toujours avec humour, parfois grinçant, jamais avec méchanceté.  Aujourd’hui je suis désolé de voir que certains de mes amis se joignent au cercle accusateur et moralisateur des donneurs-de-leçons-de-la-bienpensance-patentée.

J’ai écouté avec intérêt l’interview qu’il a donnée à la télévision locale de Cholet et les explications qu’il fournit sur les conditions de « l’incident » qu’on lui reproche. Mon expérience, qui ne date pas d’hier, des rapports avec les journalistes, m’incline à lui accorder crédit plus qu’au scribouillard chargé de rapporter ses propos. Depuis le « la Salope » prononcé par un ministre dans une conversation privée, à l’encontre d’une élue, et enregistré à son insu par un journaliste à quelques mètres, le « problème, c’est quand ils sont nombreux » de Brice Hortefeux, rapporté sorti de tout contexte, le « casse-toi, pauvre con » de Nicolas Sarkozy, murmuré plus pour lui que pour le « corniaud » qui l’avait insulté… on sait que tout est bon pour faire baver le lectorat et la toile, et que tout propos peut-être capté et rapporté, déformé, amplifié, en dehors de toute éthique. Ce qui est plus grave dans le cas de Gilles Bourdouleix, c’est si la phrase a été « manipulée ».

C’est pourtant bien vrai qu’il est difficile aujourd’hui de trouver un professionnel compétent pour donner une interview, tant sont nombreux ceux qui veulent vous faire dire à tout prix ce qu’ils ont envie d’entendre de vous, même si ce n’est pas votre idée. De là, ces entretiens qui ressemblent de plus en plus à des interrogatoires de garde-à-vue à la « Bourdin », dans lequel votre interlocuteur sait à votre place ce que vous devez dire, et insiste pour l’obtenir. Et quand on sait que les journalistes sont à plus de 90% de gauche… Si vous êtes de droite, craignez le pire ! 

C’est bien pour ça que chez nous,  nous avons cessé d’acheter la presse locale du Maine-et-Loire et préférons lire la presse nationale d’opinion. Au moins on a choisi l’orientation qui nous convient.

Quant à Gilles Bourdouleix, bien que j’aie été déçu qu’il ait quitté l’UMP, que ses prises de position m’ont parfois surpris et parfois mis en colère, je refuse aujourd’hui de lui jeter la pierre.  Lui, « faire l’apologie des crimes nazis », comme il en est accusé, ce n'est pas ridicule, c'est grotesque ! Oui, c’est vrai qu’il a du caractère, je dirai même que c’est parfois « un sale caractère ». Je me doutais qu’il ne resterait pas longtemps dans le marigot centriste. Je partage néanmoins son avis quant à l’exaspération qui monte chez les Français. J’ai eu à voyager pas mal ces derniers temps sur les routes de l’hexagone, jamais je n’ai autant vu de « rassemblements » de gens du voyage, occupant des terrains avec plusieurs dizaines de caravanes à chaque fois. C’est à se demander d’où "ils" sortent !

De même, la pression des intégristes dans nos quartiers et la circulation de femmes portant le voile intégral, devient de plus en plus insupportable, d’autant qu’une loi a été votée. Faut-il provoquer un trouble à l’ordre public à chaque fois, pour faire respecter notre république laïque ? Pourquoi n’exerce –t-on pas des contrôles à répétition pour inverser la pression ? L'idéal, serait que la communauté des musulmans modérés fassent la pression eux-mêmes pour réduire leurs "extrémistes".

Je pense, comme lui, que tout cela finira mal. Par un vote populiste au mieux, par des « Saint-Barthélemy » au pire, comme le laisse penser la montée des actes islamophobes : personne ne peut souhaiter l’un et l’autre. La faute en reviendra au laxisme de la gauche dont une partie a trahi depuis longtemps la laïcité républicaine pour donner dans le « multiculturalisme » qui est la porte ouverte à tous les errements communautaristes.

En attendant, ce sont des élus de terrain comme Gilles Bourdouleix qui doivent gérer les situations d’incivilité et de non-respect des lois. N’oublions jamais que le Maire est un magistrat et qu’il doit veiller à la paix civile sur le territoire de sa commune. Il serait tout de même heureux que les éluscomme lui, qui ont à coeur de faire respecter nos valeurs, puissent compter sur la force publique pour accomplir leur mission.

 


DU VECU !

Veilleurs angers

Les opposants à la loi Taubira continuent d'organiser des manifestations de protestations sous la forme de veillées. C'est leur droit, dès lors qu'ils ne troublent pas l'ordre public. Dieu merci nous sommes en république, si l'on en croit nos gouvernants qui n'ont que ce mot à la bouche. Ils sont là paraît-il pour en faire respecter les valeurs, bien qu'on ait quelques raisons, parfois, d'en douter.

Mercredi dernier, "les veilleurs" étaient réunis sur la place du Ralliement au coeur du centre ville d'Angers, rejoints par le député Marc laffineur, pour exprimer leurs convictions, sous la forme de chants et de prières. Un ami qui passait par là nous livre son témoignage. Vous jugerez par vous-même qui est intolérant !

"Bonjour ,
Hier soir, place du Ralliement, nous avons pu assister à un spectacle tout à fait inattendu : plus de cent jeunes, et moins jeunes, assis à même le sol avec des bougies allumées posées par terre , chantant et priant tranquillement afin de manifester leur désaccord sur le (trop) fameux mariage homo . Devant eux ,un cordon de CRS en grande tenue d’intervention musclée afin d’éviter tout heurt avec de nombreux énergumènes menaçants, hurlant, sifflant, tendant des feuilles-messages avec des phrases pro-homo, vociférant avec haut-parleur tentant de couvrir les manifestants pacifiques.
C’était impressionnant de voir le contraste du grand calme des uns avec la violence à peine contenue des autres.
Anecdote : un garçon débarquant sur la place nous a demandé ce qui se passe ; nous lui répondons que des gens manifestent contre le mariage homo. Réflexion de l’intéressé : “ah oui, les fachos”.....
Voici donc ,avec ce spectacle, la preuve éclatante, s’il en était besoin , de l’intolérance de ceux qui pensent détenir la vérité,et qui la loi votée, tentent d’interdire aux autres toute expression....Vraiment pas rassurant.
A constater  chaque mercredi soir, paraît-il...
G. "
Sans commentaires  !!


LES GHETTOS DU 21ème SIECLE

 

Casernes 3

La ghettoïsation urbaine est en route. Il suffit pour le constater de parcourir la « France des grues ». partout le même mal sévit : architecture pour laquelle le laid le dispute au disgracieux, aux formes sévères, aux petites fenêtres, où les taches de couleur tentent vainement d’apporter un peu de gaieté dans un décor triste à mourir ; densification catastrophique qui entasse les immeuble les uns sur les autres, comme si les errements des années 60 n’avaient permis de rien apprendre ; et pire, les politiques publiques de l’habitat conduisent à de fortes concentration de logements sociaux, ce qui débouche directement sur la constitution de « poches homogènes » d’habitants, qui ne tarderont pas à être des « poches à problèmes ».

Le mieux est souvent l’ennemi du bien. La réforme sur les quotas minimum de logements sociaux relevés à 25% et la multiplication par cinq des sanctions a été présentée comme une mesure à la fois sociale et de relance de la construction. C’est l’inverse des résultats escomptés qui se produit : une moindre construction de logements et plus grave, des tensions sur le logement social. La loi SRU avait prévu que les villes qui faisaient à leur initiative un effort en faveur du logement social supérieur au montant de leurs pénalités, s’en trouvaient dispensées. La forte hausse des pénalités portant sur la prise en compte de la totalité des logements existants et non sur la proportion accordée dans les programmes en construction devient du coup budgétairement insupportable et inique pour de nombreuses communes.

S’il faut du logement social, il convient également de favoriser l’investissement locatif privé et l’accession sociale à la propriété, qui sont les premiers moteurs de la création de logements. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le nouveau dispositif qui remplacera le « Scellier » n’est pas à la hauteur des enjeux. Doit-on s’attendre à un « sauve-qui-peut » des villes qui, pour échapper à un montant de sanctions financières paralysant, densifieraient les quartiers sociaux déjà existants et consacreraient l’intégralité des quelques terrains disponibles à du logement social. Un second effet de concentration venant s’ajouter à celui du « mythe » de la densification à outrance. On n’a pas fini de payer durement le prix de la fracture sociale qu’on doit assumer aujourd’hui pour les erreurs d’hier que déjà, celle de demain s’annonce, en bien pire.

Car la ghettoïsation urbaine  est aussi sociale et économique. La mixité sociale n’est donc pas pour demain. Elle ne se décrète pas par des contraintes financières. Qui plus est, la politique menée par le gouvernement nous conduit depuis six mois à un marasme économique qui assèche le marché immobilier, ne laissant que la puissance publique en première ligne, avec la tentation de reprendre à son compte les programmes « privés » plantés par la conjoncture. La plupart des grandes villes étant tenues par des socialistes accrocs au logement social comme la barbe au bûcheron canadien, on peut craindre un « troisième effet ghetto » supplémentaire.

Ma bonne ville de Saint-Barthélemy n’échappe pas à la règle. Le maire se targue d’être la première commune de l’agglo d’Angers pour sa proportion en logement social (38%) et il veille à en coller une bonne proportion dans tous les programmes qui lui sont proposés.  Pour quelle mixité ? Et si on en laissait un peu aux autres ?  Sans parler de l’esthétique : on ne peut pas dire que la commune se soit embellie avec ses boites à chaussures au couvercle mal reposé ou ses cubes dignes des démocraties populaires (j’ai vu les mêmes à Bratislava, avec les mêmes couleurs). Un peu dommage au pays de l’ardoise.  Il est vrai que ce n’est rien à côté du récital de laideur et d’anonymat des constructions du plateau de Mayenne. On me disait récemment que les gens n’y restaient pas à cause de la promiscuité, et que le « turn over » dans les logements était assez rapide… une fois l’attrait du neuf passé.

Heureusement, la crise est arrivée. En Anjou, on a 43% de mises en chantier en moins. Le secteur du bâtiment est au bord de l’asphyxie. Ce n’est pas qu’on se réjouisse d’une telle situation. Mais si les programmes ne se vendent pas, c’est qu’on a voulu construire trop et trop vite. Ce n’est pas un hasard si c’est en Maine-et-Loire que les mises en chantier ont le plus baissé. Les ventes à investisseurs locatifs ont reculé de 61% et les achats de logements neufs de 48%. Le passage de la TVA de 5 à 7% y est peut-être pour quelque chose. Alors que dire si elle passe à 10% ! Combien de fois faudra-t-il répéter que la situation du logement sur Angers n’est pas tendue, que le volontarisme de « peuplement » se heurte à la liberté de choix des acheteurs qui préfèrent probablement habiter dans des lieux moins… confinés. Car on ignore souvent que, grâce aux nombreuses taxes, l’immobilier rapporte davantage à l’Etat et aux collectivités locales que les milliards d’aides consacrés chaque année au logement. Mettons au moins ce répit à profit pour une réflexion en faveur d’un urbanisme plus humain et vivable.

Méditons sur ce constat : « des enfants confinés dans un milieu urbain où ils n’auront jamais l’occasion de croquer une pomme cueillie au bord d’un chemin, qui sont devenus des cibles du marketing et réclament les marques qu’ils ont vues à la télé, développent une carence sensorielle qui ne se comblera jamais... »

 


QUE DU BLEU

Rappel
DERNIER RENDEZ-VOUS BLEU AVANT LE 1er TOUR :
.
Demain, samedi 9, retrouvons-nous au Mail, face à la mairie d’Angers
AUTOUR DE PAUL JEANNETEAU et ROSELYNE BIENVENU
pique-nique-sandwich de 12H30 à 14H
(chacun apporte son repas)
.
venez avec votre t-shirt ou un vêtement bleu.
soyons le plus nombreux possible. Objectif : se faire voir !
Nous comptons sur vous.
.
Et un dernier coup de rein : ce soir à 20H30, salle Thiers-Boisnet, 15 rue Thiers, dernière réunion publique de Paul Jeanneteau
Terminons par un feu d’artifice en étant présents pour le soutenir.
.
Daniel


LE BILLET DU DIMANCHE SOIR

 

A 75 BERGES …

C’est un remix du « twist du canotier » avec Hervé de Charette dans le rôle de Maurice Chevalier et Laurent Gérault dans celui de « Schmol » qu’on nous joue dans la sixième circonscription de Maine-et-Loire, à moins que ce ne soit une nouvelle version de « A soixante quinze berges… ».

Il n’empêche cet attelage Charette-Gérault pour les élections législatives, sera peut-être interprété par certains comme un « bon coup », sans qu’on sache vraiment pour qui.

Il est vrai que ces temps derniers, le député sortant de la 6ème nous avait habitués à des contorsions acrobatiques, quittant l’UMP qu’il jugeait trop à droite –un prétexte- pour adhérer au nouveau Centre et participer ensuite à l’éphémère rassemblement de je ne sais plus quelle « alliance centriste, radicale et tutti quanti » autour de Borloo. Un fiasco qui l’a fait bien vite revenir au soutien à Nicolas Sarkozy, négocié en échange d’une investiture UMP, concoctée dans les bureaux parisiens sans aucune consultation des instances locales et en dépit de l’avis de la fédération départementale.

La réconciliation avec l’adversaire de toujours au sein de la famille, Laurent Gérault, qui, ne l’oublions pas, s’était présenté contre lui il y a cinq ans, apparaît comme un épisode vaudevillesque plus que comme un gage de sérieux pour l’avenir. C’est le fait d’un homme qui s’est progressivement isolé, qui a fait fuir tous ses amis et qui se trouve finalement prêt à toutes les concessions pour livrer ce qui sera probablement son dernier combat. Beaucoup parient qu’il le perdra.

D’abord, il y a l’âge. Presque 75 ans. Ce devrait être celui de la rédaction des mémoires, s’il était raisonnable. Et puis il y a l’usure d’un système où la gloire passée ne suffit plus à assurer les soutiens, sans oublier quelques compromissions avec le pouvoir PS régional qui en a indisposé plus d’un. C’est un couple trop discordant sur le plan des personnalités, peu moderne en ce qu’il ne respecte pas la parité homme-femme qui eût été de meilleur aloi.

Et il y a les arrières pensées. Comment ne pas voir dans ce rabibochage un règlement de compte avec le président du Conseil Général Christophe Béchu qui avait eu l’audace d’évacuer l’ancien ministre de la liste des régionales de 2010. Quelle promesse a-t-il faite à Laurent Gérault : de le soutenir s’il fait une liste centriste aux municipales d’Angers en 2014, contre le même Christophe Béchu ? Alors  ce suppléant de dernière minute ferait bien d’être méfiant et de se souvenir que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Qu’il se rappelle comment ont été traités, une fois qu’ils avaient fini de servir, les « amis » de celui qui est toute aise de le trouver aujourd’hui.

Je trouve cet épisode désolant. J’avais de l’admiration pour l’un et j’ai toujours eu de l’estime pour le second. Mais vraiment, je ne peux pas leur souhaiter de réussir.

Il y a en face un candidat UMP en congé de parti mais qui fait de la résistance. Il est bien implanté, apprécié de tous les maires des Mauges, avec une suppléante de la couronne angevine, bien située sur la circonscription. André Martin fait figure dans ce contexte de candidat du renouvellement, de la modernité et donc de l’avenir. Il n’y a dans sa candidature aucune arrière-pensée. Il n’a qu’une ambition : celle d’être au service de ses concitoyens avec ses convictions qui sont celles de la droite et du centre. Beaucoup se reconnaîtront dans sa candidature, à commencer par moi.

Sans hésitation et avec certitude.

 

 


VOUS, LES FEMMES ...

Bandeau Jeanneteau campagne

Elections législatives des 10 et 17 Juin 2012

 

Débat spécial "Femmes"

Paul JEANNETEAU et Roselyne BIENVENU

Ont le plaisir de vous inviter à échanger sur les thèmes d’actualité

(Travail, égalité, parité, famille, culture, parentalité, relations intrafamiliales,….)

 

Le Samedi 28 Avril de 15 heures à 17 heures

Au Café-Restaurant « Le Mail »

situé au jardin du Mail à Angers

(Parking Place Leclerc)

 

N’hésitez pas à venir accompagnées de vos amies, voisines et connaissances !

Pour une meilleure organisation, merci de nous indiquer par retour de mail votre présence.

Dans l’attente du plaisir de vous accueillir.

 

[email protected]

   
 

 


L’EUROPE, L’EURO : A LA CROISEE DES CHEMINS ?



       P1090120 P1090126  P1090125



C’est sur ce thème que Jean Léonetti, le Ministre chargé des Affaires Européennes était invité à plancher, hier soir à Briollay, devant 120 convives réunis pour un dîner-débat, à l’invitation de Paul Jeanneteau, Député de la circonscription et de Roselyne Bienvenu, sa suppléante. Catherine Deroche, notre sénatrice, avait tenu à honorer de sa présence cette soirée consacrée à l’Europe.

Après les présentations d’usage et le mot d’accueil de Paul Jeanneteau, Jean Leonetti a pris la parole pour un exposé concis mais très limpide. Le père de la loi de Bioéthique n’a pas son pareil pour rendre simple ce qui est complexe.

L'enchaînement des évènements 

En charge des affaires européennes depuis l’été 2011, il retrace l’enchaînement des événements qui a conduit à la situation que nous vivons : succession des crises depuis 2008 pour aboutir à celle des dettes souveraines, montée en puissance des pays émergents en même temps que les pays européens plongent dans l’endettement , profitant de taux d’intérêts bas et d’un euro fort. C’est un cercle vicieux qu’aggrave une perte de compétitivité non assumée. La spéculation a ensuite fait le reste.

Il souligne l’action déterminante du Président de la République qui a permis à l’Europe d’avancer sur les deux pieds nécessaires : la solidarité, thèse de la France et la discipline, thèse de l’Allemagne, qui aboutit au traité de stabilité et la mise en place du Fonds Monétaire Européen, et au compromis de Strasbourg pour laisser la BCE intervenir sans interférer sur son indépendance.

Il explique au passage l’importance de la convergence avec l’Allemagne et pourquoi, historiquement, c’est le rôle des deux pays de montrer le chemin.

Les insuffisances de l'Europe

La crise a aussi montré ce qui ne va pas dans le fonctionnement de l’Europe. La mise en place de la monnaie ne pouvait pas aller sans une gouvernance politique. L’idée d’une souveraineté partagée proposée par la France a permis d’avancer  sur le sujet. Mais cette gouvernance doit s’accompagner d’autres progrès et la convergence voulue avec l’Allemagne par un rapprochement sur le coût du travail  et une fiscalité identique sur les entreprises, est faite pour montrer le chemin à l’intérieur de la zone euro.

Autre sujet qui fait débat et qu’il faut trancher, c’est celui des limites. Le Ministre décrit ce qui est logique comme élargissement d’une construction initialement fondée sur la réconciliation franco-allemande : une Europe aujourd’hui à 27, qui a grossi plus vite que l’adaptation de ses institutions, mais une Europe faiseuse de paix et de démocratie.

Oui, mais l’Europe jusqu’où ?

Pour Jean Léonetti, elle s’arrête à la Turquie. Au-delà, on sort de l’espace culturel commun. Ce qui fait l’identité de l’Union européenne, c’est effectivement une culture commune, une civilisation partagée, des règles reposant sur les mêmes valeurs. En même temps, se pose le problème des frontières : ce n’est pas être anti-européen que de souhaiter qu’elles jouent leur rôle. A l’intérieur de l’espace Schengen, libre circulation, mais avec des frontières qui fonctionnent. D’ailleurs la réforme réclamée par Nicolas Sarkozy est prête.

De même, il partage la vision du Président de la République, sur la nécessité d’imposer des règles de réciprocité et des critères sociaux pour ne pas subir la concurrence déloyale pour nos sociétés que constitue l’invasion de produits ne répondant pas aux normes qui s’imposent à l’intérieur de l’Union. Etre européen, c’est défendre l’Europe, faire en sorte qu’elle se batte à armes égales.

La croisée des chemins

Le dernier volet de sa démonstration prend en compte la campagne pour l’élection présidentielle et les enjeux qu’elle comporte. Un bel enjeu en vérité : non seulement l’Europe est à la croisée des chemins, mais le monde lui-même  est en train de changer.  S’appuyant sur les acquis de la paix que constitue le socle franco-allemand et la dynamique que peuvent impulser deux grands peuples, c’est une Europe « puissance » qui peut éclore, à condition…

Là, il y a deux visions : celle de l’avenir qui allie solidarité et responsabilité, qui s’appuie sur la valeur travail à travers son tissu de PME, qui assoit sa puissance sur le partage de la souveraineté des états qui la constituent par le pilotage politique intergouvernemental; On reconnaît le discours de la Concorde. Et il y a le modèle du passé qui refuse la rigueur tout en voulant la solidarité, qui privilégie les dépenses sociales à la place de la compétitivité… Un vrai choix qui engage l’avenir.

Le débat suivra et portera évidemment sur les institutions, sur le rôle de la banque centrale, sur l’avenir de l’Euro,… et même sur l’Europe de la Santé, belle porte de sortie pour le cardiologue humaniste qu’est Jean Léonetti qui en profitera pour nous délivrer un message lucide et de haute volée sur l’euthanasie.

Voilà une soirée bien remplie et lumineuse a bien des égards.

 


UN COUPLE D'ENFER !


Permanence BelotLe candidat socialiste aux législatives sur la 1ère cironcscription de Maine-et-loire a ouvert une permanence à Angers, rue des Lices.

Déjà qu'il avait collé quelques affiches à Angers où on le voit dans les bras de Hollande, ce qui lui vaudra le surnom de" bébé-Hollande", voilà maintenant qu'il se met en scène avec ... son suppléant !  Quel couple ! 

Mais " où sont les femmes", chantait déjà Patrick Juvet. Il faut croire que "Bébé-Hollande" n'en a pas trouvé à sa convenance et pourtant la circonscription est grande. La parité prônée par son parti est passée aux abonnés absents. Un peu archaïque le prétendant député...

Inutile d'entrer, tout est en vitrine !!!!


PAUL JEANNETEAU DE A à Z

 

A à Z Paul Jeanneteau001


Voilà un document original pour découvrir la personnalité, le travail, les valeurs qui animent le député de la 1ère circonscription. Une manière ludique tout en étant sérieuse de se présenter : chacun peut aborder le document par l'entrée qu'il souhaite à travers le choix des mots.  

Distribué dans toute la circonscription, le A à Z est aussi à disposition à sa permanence de la rue Brémont.

 

 


RENDEZ-VOUS DE CAMPAGNE AVEC PAUL JEANNETEAU

Bandeau Jeanneteau campagne

Paul JEANNETEAU, votre député, et Roselyne BIENVENU, suppléante, vous convient à leurs prochains rendez-vous :

LA FAMILLE

La politique familiale face aux nouveaux besoins des parents

« Apéritif-Débat » en présence de

Mme Claude GREFF, Secrétaire d’Etat Chargée de la Famille

Le Lundi 2 Avril 2012 de 19h 00 à 21 h 00

Au Café des Orfèvres

14, rue du Musée à Angers (entrée du Musée des Beaux Arts)

 

 

LA PAROLE AUX JEUNES

Interpellez votre député sur tous les sujets qui vous préoccupent !

« Apéritif-Débat »

Le Mardi 3 Avril 2012 de 20 h30 à 22 h 30

A l’Abbaye Café

40 Bis, Boulevard Ayrault à Angers


LA POLITIQUE SOCIALE DU QUINQUENNAT

5 ans d’avancée : RSA, Minimum Vieillesse, Handicap, Petite enfance...

  « Apéritif-Débat » en présence de Mme Roselyne BACHELOT,

Ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale

Le Samedi 14 Avril 2012 de 18h 00 à 20 h 00

A la Brasserie du Théâtre, Place du Ralliement à Angers

 

Pour une bonne organisation, inscription souhaitée par retour de mail.

Dans l’attente du plaisir de vous accueillir,

 Bien sincèrement.


[email protected]

   

 


DINER-DEBAT AVEC JEAN LEONETTI

 

 
 

Paul Jeanneteau et Roselyne Bienvenu
 
Candidat aux élections législatives des 10 et 17 juin 2012 et sa suppléante

Vous convient à un Dîner-Débat sur le thème :
«L’Europe - l’Euro : à la croisée des chemins ? »
 
avec JEAN LEONETTI
Ministre chargé des Affaires Européennes
 
le MERCREDI 21 MARS 2012 à 19 heures
 
au Restaurant « L’ESTAMINET » à BRIOLLAY
(au rond-point, face à la pharmacie)

Participation aux frais : 29€/personne
Si vous souhaitez participer merci de nous retourner votre chèque libellé à l’ordre de :
« JL BENETON, Mandataire financier » avant le 17 mars à :
Paul JEANNETEAU, 14 rue René Brémont, 49100 ANGERS

 
   
 



 

 


REGARDS SUR DIX ANS DE REGNE

 

Jean-Claude Antonini est devenu maire d’Angers en 1998. En un peu plus de dix ans, quel bilan peut-on faire de sa magistrature ?  C’est le moment de faire jouer le « devoir d’inventaire » puisqu’il a décidé de quitter son siège avant l’heure. Ayant passé moi-même de nombreuses années sous la « coupole du blockhaus » dans l’opposition, j’ai quelques points de comparaison. Aussi attendez-vous à un regard très critique sur l’œuvre du « maire formidable » comme il se qualifie lui-même, mais que j’ai toujours vu plutôt comme un « dilettante ».

C’est d’abord dix ans de « laisser-aller ». Je me souviens... 

...Lire la suite dans le dossier : "Angers Notre ville", ci-contre à gauche.


APRES L'ELECTION ...

Valérie Raimbault  Valérie Raimbault, Conseillère municipale.

La semaine écoulée laissera des traces dans la vie politique angevine et entache de soupçons l'arrivée au pouvoir du nouveau Maire. "Ignominie", "manoeuvres d'appareils ou d'apparatchiks", "complot machiavélique", "boue"...les mots les plus durs proviennent de la majorité elle-même. Des petits meurtres entre amis qui en disent long sur le climat qui a régné, régne et régnera au sein du groupe... 

   Lire la suite dans le dossier "ANGERS, NOTRE VILLE", ci-contre à gauche

                                                                                                           

 


LA PALME DE LA SERVILITE

 

Tribune d'Angers001

Je décerne la palme de la servilité à Laurent Rouault, pour son article "Comment Frédéric Béatse s'est imposé à Angers", paru dans le journal gratuit "la Tribune d'Angers" et qui est un petit chef d'oeuvre de désinformation et d'angélisme. En plus, le plumitif semble avoir une connaissance très partielle du milieu politique angevin. On se demande qui lui a tenu le stylo.

 


ROSELYNE TOURNE LA PAGE

 

Adieu roselyne 3 bis   Adieu roselyne 2 ter  Adieu roselyne 4  Adieu roselyne 

Roselyne Bachelot était vendredi matin à Angers pour une conférence de presse et la passation officielle du flambeau de la 1ère circonscription à Paul Jeanneteau et Roselyne… Bienvenu. Notre Ministre tourne la page de près de 30 ans de vie politique en Anjou pour aller vers de nouveaux horizons, car il n’est pas question pour elle d’abandonner la scène ni le combat. Elle tient à cette occasion un engagement pris, que je lui avais entendu prononcer, celui de ne plus se présenter à une élection après 60 ans. Tenu ! C’est suffisamment rare pour être souligné, quand tellement d’autres s’accrochent à leur(s) mandat(s).

L’Anjou perd une femme d’exception. Mais pas complètement, elle l’a promis devant l’assistance nombreuse de ses amis invités pour la circonstance dans les salons de l’Hôtel d’Anjou –choix hautement symbolique- avec la sensibilité non feinte qu’on lui connaît. C’est que sous l’armure bat un cœur énorme. Elle a évoqué avec émotion quelques parcelles de son parcours depuis sa première élection en 1982, au Conseil Général, jusqu’aux fonctions ministérielles importantes que lui ont confiées Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy. Elle incarne le courage en politique. J’ai eu la chance de l’accompagner dans une partie de ce parcours, comme collègue au Conseil Régional et au Conseil Municipal d’Angers, en menant aussi de nombreuses campagnes électorales côte-à-côte, et surtout comme secrétaire départemental de l’UMP dont elle a été en Maine-et-Loire la première présidente. Il y aurait tant de souvenirs à évoquer. Je garde précieusement celui de la totale confiance dont j’ai bénéficié pour mener la fédération. Et puis il y a son amitié fidèle, que je considère comme un privilège.

L’Anjou gagne un homme de qualité. Choisi en 2007 comme suppléant, elle lui a quasiment donné les clés de la maison avec mission non dite de préparer la succession.  Là encore, elle aura fait preuve d’une grande lucidité et générosité. Une circonscription ne s’hérite pas, elle se conquiert. C’est ce temps nécessaire qu’elle a voulu donner à celui qui est aujourd’hui officiellement son successeur. Car la « première » de Maine-et-Loire est une des plus difficiles pour notre famille politique. Paul Jeanneteau en est aujourd’hui le candidat naturel. Le choix s’est révélé judicieux : même ligne politique, angevin par sa famille, ancrage dans une commune rurale, même intérêt pour la parité et le handicap… le député sortant est apprécié au-delà des frontières partisanes. En associant à sa candidature Roselyne Bienvenu, conseillère municipale d’Angers, une femme elle aussi engagée dans le combat jamais terminé de l’égalité des sexes, il propose un tandem cohérent et très tentant pour les électeurs.

Quant à Roselyne Bachelot, nous sommes impatients de la retrouver à travers ses œuvres –elle a trois livres en préparation-, sur le terrain –elle va s’activer pour porter le bilan social du quinquennat-, et dans ses combats de toujours contre  le sida, pour la parité, sur le handicap et … la « relégitimation » du discours et du personnel politique. Vaste programme. Il faut bien ça pour occuper une « surdouée ».

 


LE BILLET DU DIMANCHE SOIR

 

ANTONINI-CHARETTE :

LA POLITIQUE TELLE QU’ON N’EN VEUT PLUS

 

Deux événements cette semaine, qui, certes, ne se ressemblent pas, mais qui ont tout de même un point commun : le calcul politicien qui fait fi du suffrage des électeurs.

La décision de Jean-Claude Antonini de démissionner en créant la surprise devient un peu plus choquante chaque jour. Ainsi, rien n’a filtré au Conseil d’agglo de jeudi dernier, alors qu’il venait d’envoyer sa lettre de démission au Préfet et qu’il faisait voter trois délibérations qui lui attribuent une indemnité de présidence de SEM. Celles-ci comme par hasard compensent la perte de son indemnité de maire. La désignation dès vendredi soir du candidat de la majorité, à savoir Frédéric Béatse, apporte la preuve qu’il s’agit bien d’un coup politique prémédité dont le secret avait été bien gardé. Dès lors, l’opposition n’a rien à faire dans ce déni de démocratie et elle ferait bien de boycotter la séance du conseil municipal de jeudi prochain qui doit entériner la désignation du nouveau maire.

Pendant deux ans, nous aurons une direction bicéphale à la tête de l’agglo, avec un pseudo-maire à la « botte » du Président. Il faut dénoncer la désinvolture et le cynisme qui ont présidé à la manœuvre pour imposer le « dauphin » dont on sait qu’il n’aurait peut-être pas eu la primeur ni des militants ni des sympathisants socialistes dans une « primaire ».

Hervé de Charette, lui, a décidé de soutenir Nicolas Sarkozy. On peut se réjouir de ce retour à la raison après ses « errements » dans le marigot centriste. Après avoir claqué la porte de l’UMP pour cause de « droitisation », en réalité fâché qu’il était d’avoir été éjecté de la liste régionale, il a rejoint le Nouveau Centre où il ne compte que des « amis », comme on sait. Il s’est ensuite fourvoyé dans l’aventure Borloo et « l’alliance » dont on n’entend plus parler. Nous écoutons avec intérêt ses arguments qui lui font préférer aujourd’hui Sarkozy à Bayrou qu’il abhorre et à Morin qui reste sans voix, et « privilégier l’unité et la solidarité ». Cependant on ne peut pas exclure la posture politicienne. Qu’elle jette le trouble dans le centre angevin est le cadet de ses soucis.

C’est plutôt l’investiture d’André Martin par l’UMP sur la sixième circonscription qui peut expliquer son revirement. Un candidat qui ne manque pas d’argument et qui apporte un renouvellement opportun. Et si, en « marchandage » il pouvait court-circuiter ce concurrent dangereux, il n’en serait pas fâché ! La ficelle est un peu grosse.

Main mise d’un clan sur la mairie, carrière personnelle de l’autre jusqu’à plus d’âge, le corps électoral n’en peut plus de ces calculs politiciens. On s’étonne après qu’une grande partie se réfugie dans l’abstention ou vote pour les extrêmes. Dans les deux cas, la démocratie n’y trouve pas son compte, elle a droit à plus de rigueur et de respect dans les comportements.

 


ANTONINI BAFOUE LA DEMOCRATIE

  JC_Antonini

Le Maire d’Angers, qui avait clamé il y a moins d’une semaine, lors de la cérémonie des vœux, qu’il « était en pleine forme », vient d’annoncer sa démission de maire, tout en gardant la présidence de l’agglo. Il suit en cela l’exemple de Jean Monnier qui avait procédé de la même façon.

Des considérations très politiciennes.

Cette démission est d’abord une cuisine politicienne qui vise à un seul but : mettre en place, deux ans avant l’échéance du mandat, l’héritier qui aura ainsi le privilège de se présenter en « maire sortant ». Cela met en pleine lumière les manœuvres auxquelles nous avons assisté au sein du conseil municipal : mise à l’écart de la 1ère adjointe, reconfiguration des délégations et qui laissent supposer que le partage des « prébendes »  a été réalisé entre les « gens de la cour ».  On serait bien surpris si le bénéficiaire qui sortira du chapeau le 26 janvier, dont le maire fait le portrait-robot dans sa longue « lettre aux Angevins », n’était pas F. Béatse. La manœuvre est choquante !

La démocratie participative… en « espèces sonnantes et trébuchantes »

Et la démocratie dans tout ça ? On s’assoit gaillardement dessus. Oubliées les promesses de « primaires » de l’automne dernier, peut-être au vu de l’expérience nationale. Les Angevins vont se retrouver avec un maire désigné sans eux, en catimini, entre soi, socialistes-bien-pensants. Quant à la « démocratie participative » si souvent mise en avant par les mêmes, elle se traduit par une délibération qui permet au maire partant de toucher des indemnités de président de SEM, dont le montant compense, comme par hasard, la perte de celle du poste qu’il abandonne : « participation » garantie des Angevins en pièces sonnantes et trébuchantes. Une version que la « mère génitrice de l’idée » n’avait certainement pas prévue. Elle toujours si prompte à faire la morale, serait bien inspirée de nous donner son avis. Décidément, ces gens sont sans vergogne !

La comédia dell’arte à l’angevine.

Ainsi, l’alliance avec la pseudo-centriste Bernadette Caillard-Humeau n’était qu’une mascarade pour abuser les électrices et les électeurs. Une caution inespérée pour compenser celle de Michèle Moreau qui n'en pouvait plus et passée dans le camp d’en face. Le maire était prêt à tout pour assurer sa survie, celle qui devait devenir 1ère adjointe était prête à tout pour assouvir son ambition dévorante. « Nous nous sommes trouvés » avaient-ils affirmé : tu parles ! Le moment venu, la « caste antoninienne » a eu vite fait d’écarter « l’encombrante » qui prétendait de surcroît à exercer le pouvoir. Une comédie où chacun avançait masqué, dans  laquelle la naïveté n’a pas fait le poids face au cynisme.

En procédant de la sorte, le maire coupe court aux bisbilles que suscitait sa succession au sein de sa municipalité. La principale préoccupation apparait au grand jour : le plus important c’est de garder le pouvoir pour son camp. Quand les résultats risquent d’être serrés, chacun sait que la « prime au sortant » peut faire la différence. 

 


TRIBUNE HEMIPLEGIQUE

 

Tribune d'Angers001

C’est le deuxième numéro de la « Tribune d’Angers » que j’ai entre les mains, ce « gratuit » que l’on trouve un peu partout à Angers, lieux publics et commerçants. Quand il s’agit des infos pratiques, rien à dire. Mais en ce qui concerne les infos politiques, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est paralysé du côté droit : en voilà un qui écrit tout par son œil gauche.

Dans un précédent numéro, le plumitif de service avait trouvé le moyen de rendre compte de la visite à Paris chez Claude Guéant, le Ministre de l’Intérieur en ne citant que le Sénateur Daniel Raoul et l’adjointe au maire d’Angers, tout en leur attribuant les mérites des décisions prises. Un peu dommage d’avoir oublié le Président du Conseil Général, Christophe Béchu, à l’origine du déplacement place Bauvau, et Paul Jeanneteau, le député de la 1ère, très au fait du problème de l’accueil des sans-papiers, qui avait obtenu le rendez-vous. Un peu grosse la ficelle !

Et voilà que dans son numéro du 8 décembre, la « Tribune » nous livre une nouvelle analyse sur les candidats aux législatives particulièrement mal informée puisque M. Belot, le candidat du PS y est présenté quasiment comme le futur vainqueur, ayant bien travaillé son terrain depuis cinq ans, alors que le député sortant, Paul Jeanneteau ferait « bien pâle figure après la pétulante Roselyne »… Il suffit de faire un tour dans la circonscription pour s’apercevoir que le Belot en question y est pratiquement inconnu, sauf dans quelques milieux bien « choisis » et qu’au contraire, le député est très présent et jouit d’une excellent notoriété. Mais voilà, si l’article est écrit à Tour…

Enfin, les lecteurs angevins seront avertis : ce journal est tout sauf objectif. Un organe de propagande camouflé ? Allez savoir….

 


LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

 

 P1040744  P1040772  P1040790 

Jeudi dernier, à l’initiative de l’association « débats et convergences », une réunion-débat s’est tenue dans la salle Plantagenêt du Crédit Agricole, bd Pierre de Coubertin. Animée par Paul Jeanneteau , député de la circonscription, avec la participation de Mme Brigitte Angibaud, procureure de la République à Angers, Mme Roselyne Bienvenu, juriste spécialisée et Clotilde Rougé-Maillart, professeur de médecine légale, chef du service au CHU d’Angers, elle a permis de sensibiliser un public attentif à la veille de la journée internationale éponyme.

Après le mot d’accueil de Daniel Houlle, président de l’association et les présentations d’usage de Paul Jeanneteau, c’est Roselyne Bienvenu qui a planté le décor, s’appuyant sur son expérience de directrice du CIDFF (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles). Le but de cet état des lieux : « savoir » afin que chacun soit mieux « outillé » pour apporter une aide, sachant que la violence est en chacun de nous, que c’est un fait humain planétaire et que le silence et le doute sur la parole sont les caractéristiques d’une problématique ancestrale. La violence conjugale est au coeur du phénomène, sans être exclusive, évidemment. Le processus en est bien connu avec son cycle répétitif, l’occasion de rappeler qu’une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son conjoint. L’exposé permet aussi de découvrir les types de violences et le cercle vicieux qu’elles instaurent. Face à ce fléau, Roselyne Bienvenu préconise trois attitudes : écouter, croire, prendre du recul.

Paul Jeanneteau invite ensuite Clotilde Rougé-Maillart à expliquer en quoi consiste son métier de « médecin légiste ». Le professeur décrit alors les différentes étapes de la violence qu’elle doit discerner, sachant que la médecine légale n’échappe pas au problème que rencontrent toutes les professions de santé, à savoir repérer la vraie violence qui n’est pas que physique et qui ne laisse pas toujours des traces quand elle l’est : de la violence chronique au cycle infernal de la violence conjugale établie, qui concerne 50% des homicides femmes. Mais le rôle du professionnel de santé c’est aussi la prévention et surtout le dépistage par les praticiens qui n’est pas encore suffisamment établi, malgré les campagnes de sensibilisation. Il faut continuer l’effort de formation. Le rôle du médecin légiste est précisément de qualifier la gravité du délit par les lésions observées et leur retentissement sur la personne. Un travail qui se fait en collaboration avec les collègues psychiatres pour les aspects de souffrance psychologiques, fréquents dans ces violences.

Nous terminons le tour de présentation avec Mme Angibaud, dont on connait la rigueur et la détermination. Se resituant dans le cadre général de sa fonction de procureure auprès du parquet, elle rappelle que ses fonctions l’amènent à traiter des affaires dans le cadre commercial des entreprises en difficulté, des affaires civiles notamment de protection des mineurs et même de personnes majeurs et les affaires pénales qui constituent 45 000 procédures par an pour 12 000 poursuites. En ce qui concerne les violences conjugales, l’important est d’amener la victime à porter plainte. Dans les cinq dernières années, on a assisté à un doublement des plaintes. Tout un travail qui s’appuie sur les relais que sont les associations, les médecins mais qui doit être conforté par la formation des enquêteurs et des professions médicales pour assurer une bonne prise en charge. C’est à ces conditions qu’on arrive à faire sortir les affaires, saluant au passage le service de médecine légale très performant qui détecte 200 victimes par mois… avec 60 défèrements.

Le tableau étant complet, le débat peut s’engager et les questions portent sur l’accueil des plaintes, les possibilités de protection offerte aux femmes, l’accompagnement des procédures… C’est aussi l’occasion pour les représentants des associations comme SOS Femmes de témoigner  et pour les orateurs de montrer leur parfaite connaissance du sujet. Un public conquis, dont on peut penser qu’il assurera à l’avenir son rôle de relais et pour chacun la nécessité de solidarité face à une situation de violence dont une femme serait victime.

 


A ANGERS, LA POLITIQUE NIVEAU…CANIVEAU !

 

 Chu angers

L’arrivée de M. Yann Bubien à la direction du CHU d’Angers a provoqué une réaction virulente de M. Luc Belot parue dans la presse jeudi dernier. Celui-ci se dit « indigné » (mot à la mode) des conditions de cette nomination. Chacun sait que le Secrétaire de la section d’Angers du PS est le « candidat putatif » sur la 1ère circonscription. Cela n’excuse pas le contenu de son communiqué que je vous livre ci-dessous intégralement. Luc Belot y fait part de « sa profonde indignation » à la suite de « la nomination en catimini d’un proche de Roselyne Bachelot » à la tête du CHU et dénonce « les petits arrangements entre amis ».

« On importe à Angers la République des copains que Nicolas Sarkozy pratique partout en nommant ses amis à tous les postes. Le nouveau directeur général du CHU n’a jamais dirigé d’hôpital avant et ne doit sa nomination qu’au soutien de Roselyne Bachelot dont il a été le collaborateur politique au sein de son cabinet. Son nom circulait depuis des mois, avant même que le poste soit ouvert au recrutement. Cette nomination jette le doute et le désarroi chez bien des professionnels de santé avec ce contre-exemple de la nomination au mérite.

Bien au-delà du copinage, la droite angevine tente une réelle OPA sur le CHU avant les prochains scrutins. Après l’élection de Marc Goua, celle de deux sénateurs de gauche et la réussite des primaires citoyennes. Il semble que le travail de présence effectué sur le terrain inquiète l’UMP qui sent monter une envie profonde de changement chez les électeurs, y compris dans la circonscription de Roselyne Bachelot. Plutôt que de se remettre en question, elle choisit de verrouiller tous les postes clefs en y nommant ses proches. C’est regrettable, et j’espère que le travail remarquable des agents du CHU ces dernières années, les efforts consentis pour en faire un hôpital exemplaire et à l’équilibre budgétaire ne fera pas les frais de cette gestion sarkozyste des nominations ».

La politique niveau 0 :

Voilà un petit bijou de discours populiste. Tout y est : amalgame, mensonge, procès d’intention, flatterie des personnels. Ce texte est insultant, non seulement pour Roselyne Bachelot, pour Nicolas Sarkozy, mais aussi pour tous ceux qui ont voté pour eux. Manifestement, M. Belot aurait d’abord dû se documenter sur les procédures de recrutement d’un directeur d’hôpital avant d’écrire son « torchon ». On peut aussi s'interroger sur le caractère stratégique d'un CHU pour des élections législatives... Son communiqué est un bon exemple  du discours sectaire que le PS et ses responsables ne cessent de tenir depuis 2007, discours de haine et de négation des réalités qui peut abuser un temps les électeurs mais qui conduit toujours à un réveil douloureux.

Le  nouveau directeur :

La réalité : M. Yann Bubien était bien conseiller au cabinet de Roselyne Bachelot. Il a été aussi conseiller de l’ambassadeur de France au Royaume-Uni. Il accumule les diplômes ; Sciences-Po Bordeaux, maîtrise de droit privé, Ecole nationale de santé publique,… Il a occupé des postes aux Hospices civils de Lyon, à la Fédération Hospitalière de France puis il a été nommé secrétaire Général du centre hospitalier Sud-francilien (Evry-Corbeil). Par ses diplômes et son expérience, il a toutes les qualités requises pour gérer un hôpital. Qu’il ait été désigné, dans le respect des procédures prévues par la loi, pour diriger le CHU d’Angers avec un tel CV n’est donc pas étonnant. On sait que la Ministre angevine aime s’entourer du conseil de gens pointus et s’intéresse peu à leurs opinions personnelles. C’est ainsi qu’elle a nommé Claude Evin, le socialiste nazairen, à la tête de la plus importante Agence Régionale de Santé de France, celle d’Ile-de-France. Mais cela  est inconcevable pour un cerveau sectaire comme celui de Luc Belot.

La réponse de Paul Jeanneteau :

Ce communiqué a évidemment fait réagir Paul Jeanneteau, député de la 1ère circonscription. Vous trouverez ci-dessous la version intégrale de sa réponse. Il est dommage que le courrier de l’Ouest l’ait amputé du dernier paragraphe. La « complaisance » a aussi ses choix.

« J’ai lu avec attention la diatribe de M. Luc BELOT à propos de l’arrivée de M. Yann BUBIEN au CHU d’Angers. Son caractère injurieux à l’égard du Président de la République, de Mme BACHELOT et de la majorité en général, m’a décidé à y répondre.

Le parti socialiste nous a habitués depuis cinq ans à ses attaques qui dépassent les bornes de la critique pour tomber dans le dénigrement systématique des personnes. M. BELOT n’échappe pas à la règle, il a l’indignation sélective. Je me contenterai de lui rappeler les nominations par Nicolas SARKOZY, de M. MIGAUD à la Cour des Comptes, de M. CHARASSE au Conseil Constitutionnel et, par Mme Roselyne BACHELOT, la nomination de M. EVIN à la Direction de l’Agence Régionale de Santé d’Île-de-France : chacun sait qu’ils sont tous les trois socialistes !

M. Yann BUBIEN, nouveau directeur du CHU, possède tous les diplômes requis et notamment celui de l’École Nationale de Santé Publique pour exercer cette fonction. Il a occupé des postes éminents, à la Fédération Hospitalière de France puis comme Secrétaire général du Centre Hospitalier Sud-Francilien. Son parcours exemplaire et sa compétence ne peuvent être mis en doute.

Pour les socialistes, tous les procédés sont bons pour exister politiquement. Les ambitions électorales ne doivent pas conduire à ce genre de déclaration. Si M. BELOT n’a que les procès d’intentions, les accusations sectaires, et la mauvaise foi à proposer aux électeurs de la 1ère circonscription pour les « enchanter », je doute qu’il les fasse rêver. »

Cela nous donne une idée de la campagne que le PS va mener. N’ayant rien à proposer  étant donné que la crise rend caduque le programme socialiste avant même qu’elle commence, il ne reste plus que le dénigrement systématique, les procès d’intention, les boules puantes et la démagogie. Cela promet !

 


POUR CEUX QUI DISENT QUE SARKO N'A RIEN FAIT...

NS 2012... Ils trouveront dans la colonne de gauche, dans la rubrique  "DOSSIERS",  le "BILAN DU QUINQUENNAT". A lire et à relire  par tous ceux qui veulent faire campagne et clouer le bec des   détracteurs de tout poil.

 

- A lire aussi le dossier "LES  CONTRE-VERITES QUI ONT LA VIE DURE" . 

- Vous pouvez accéder directement au site  "LA FRANCE FORTE" en cliquant sur "SARKOZY 2012" dans "mes sites préférés".


JE DIRAI MÊME PLUS…

 

Attention, si vous vous aventurez en terrain centriste, prenez un gilet pare-balles, surtout en Maine-et-Loire. Depuis les sénatoriales, ça tire à vue. On assiste à un invraisemblable feuilleton en forme de vaudeville, et chaque jour nous livre sa mise au point et ses « quatre vérités ».

1er acte :

C’est d’abord les déclarations amères de Christian Gilet le jour de l’élection, qui accuse l’UMP de l’avoir fait battre. Accusation du candidat battu si grotesque que personne ne lui répond ou presque. Puis le Modem s’en mêle et nous livre son analyse de derrière les fagots. Xavier Coiffard qui a toujours une délicatesse à l’égard du maire de Cholet Gilles Bourdouleix, l’accuse sans barguigner d’avoir, avec Hervé de Charette fait battre la liste centriste, en fomentant une liste autonome quasi choletaise. « Politique de la terre brûlée », dit-il, une manière d’évoquer le conflit qui a conduit le député des Mauges qui avait reçu l’investiture du Nouveau Centre à déclarer forfait.

2ème acte :

Et Christian Gillet de réagir à nouveau. « Je dirai même plus … » : les centristes ont été amalgamés avec l’UMP, constate-t-il. Drôle d’argument. Et de mettre en cause sa proximité avec Christophe Béchu dont il est le vice-Président au Conseil Général.  On ne peut pas un jour se prévaloir de la « Majorité départementale » et se faire élire avec les voix de l’UMP et le lendemain, la récuser pour convenance personnelle et mener une liste autonome. Toute prise de risque comporte sa part d’inconnue. Maintenant, il est renseigné.  Il peut à juste titre accuser le tandem Choletais d’avoir contribué à sa chute, mais il n’est pas du tout certain que toutes les voix de la liste dissidente se seraient portées sur lui. Il y a gros à parier que la liste du Président du Conseil Général en aurait eu sa part. L’interview nous vaut un passage croustillant sur le discours qu’Hervé de Charette, comme je le connais,  est tout-à-fait capable de lui avoir tenu, à savoir « qu’il ne croyait pas à l’initiative de Gilles Bourdouleix et qu’il soutiendrait discrètement sa liste ». Tu parles Charles ! Et il l’a cru. Naïf,  pour ne pas dire novice !

3ème acte :

Au troisième acte, c’est Hervé de Charette, piqué au vif  et furieux qu’on puisse lui prêter d’avoir joué un double jeu, qui s’indigne des accusations que le vice-Président du Conseil Général porte contre lui. « Médiocrité » affirme-t-il de « ce déballage pitoyable d’amertume, de rancoeurs et de rancunes ». Il n’a pas tort, sauf qu’il trempe dedans. Ce qui est médiocre c’est de ne pas reconnaître à Christophe Béchu, le talent et la compétence, et surtout le leadership qui revient naturellement à un président de Conseil Général pour mener une liste sénatoriale. En matière de rancune, il n’est donc pas en reste, depuis qu’il a été évincé de la liste régionale. Il a lui aussi oublié que Catherine Deroche a été longtemps proche de lui et qu’elle n’a pas varié dans ses convictions. Et pourtant il aurait pu contribuer à la faire battre.

4ème acte :

Enfin, the last but not the least, c’est Gilles Bourdouleix qui répond à Xavier Coiffard, en écrivant à Christophe Béchu, (la boucle est bouclée), calculette en main en un savant compte d’apothicaire pour démontrer que si Isabelle Leroy a bien contribué à éliminer Christian Gillet au profit de Catherine Deroche (N°2 de la liste Béchu)  et prouve qu’avec une seule liste d’union, la majorité aurait raflé trois sièges. Eh oui ! Il oublie même une chose : la « dynamique » ainsi créée. Mais pour cela, il fallait que sa candidate soit en position éligible… Ego oblige ! Donc changer l’ordre et mettre Deroche/Béchu/Leroy/Gillet… Autant dire une équation impossible.

Epilogue :

Nous voilà avec deux centres : un qui s’organise autour d’Hervé de Charette, avec l’Ares (le machin de Borloo), la Convention démocrate (c’est la même chose), le Nouveau Centre, le Parti Radical et la Gauche Moderne. De quoi remplir une cabine téléphonique pour handicapés, vu le nombre de colonels. Et puis il y aura le centre de Christian Gillet dans une « union centriste départementale » avec l’alliance centriste, le Parti Radical, le Nouveau Centre et le Modem (une autre cabine)… Comprenne qui pourra. Il y en a qui vont avoir des maux de tête. Mais un cercle avec deux centres, on ne me fera pas croire que ça va tourner rond  !

Je dirai même plus…

Et j’ajouterai : pourquoi vous compliquez-vous la vie. ? Christophe Béchu et Catherine Deroche sont tous les deux issus de l’UDF, l’un de la famille libérale, l’autre de la famille centriste. Alors de quoi nous plaignons-nous. L’étiquette UMP rassemble la droite et le centre, tout le monde le sait bien !... Sauf ceux qui ont besoin d’une arrière-boutique pour faire vivre leurs fantasmes. Ils divisent la majorité, créent le trouble, découragent les électeurs.

Je dirai même plus… Mon incompréhension : comment des gens aussi intelligents et brillants que Bourdouleix et Charette ont-ils pu en arriver là ?

 

 

 


MIEUX VAUT EN RIRE

 

 Retraites

C’est l’été. Du moins sur le calendrier, parce que dehors, c’est pas vraiment ça. Un spécialiste viendra sûrement nous expliquer dans la lucarne magique que le temps frisquet et automnal que nous subissons en ce mois de juillet est un effet du « réchauffement climatique »… On a déjà donné.

Qu’est-ce qui a bien pu nous faire rire cette semaine. Pour ma part j’ai relevé trois sujets :

Bourdouleix. Le député-maire de Cholet devient de plus en plus difficile à suivre. Son cheminement erratique n’est pas nouveau, mais ces temps derniers, il a fait fort. Une semaine il s’interrogeait sérieusement sur une demande de rattachement de Cholet à la Vendée –oui, oui ! -, la suivante le voilà en train de vitupérer sur le « vide politique » créé par le renoncement d’Hervé de Charette face aux listes UMP et centristes qui ne valent rien à ses yeux, et d’envisager de faire la sienne. En Maine-et-Loire ou en Vendée ? Il faudrait savoir.

Villepin. L’ancien Premier Ministre a ouvert son site de campagne « 2villepin2012 » pour tout de suite le refermer. Il ressemblait trait pour trait au site d’une entreprise de pompes funèbres, ce que des internautes malins ont repéré immédiatement. De là à parler de signe prémonitoire …

DSK. Les suites de l’affaire n’en finissent pas de retomber sur les socialistes, surtout depuis que Tristane Banon et sa mère sont passées à l’offensive. C’est plutôt amusant de les voir se dépêtrer dans leurs histoires de coucheries. Mais, forcément, si les médias en rajoutent, c’est que quelqu’un –suivez mon regard- manipule.  Ah les bons apôtres ! Des beaux salauds, oui ! Ils ont oublié ce qu’ils ont fait à Eric Woerth… J’espère bien qu’on va continuer à rire tout l’été. On avait Conan le Barbare. Nous aurons le feuilleton « DSK le Brutal » ! Et pour finir sur le chapitre, savourez cette déclaration concernant Sainte Anne : « Elle aime son époux. Tout en comprenant qu’il peut avoir des désirs qui ne la concernent pas exclusivement » …

Comme on n’a pas fini de rire, gardons-en pour la prochaine fois. 

 


LE ZAPPING D’ARCHIBALD

 

 Longue vue 2

 

N’EN JETEZ PLUS ! La liste des candidats à la présidentielle 2012 s’allonge tous les jours et dans les deux camps. A gauche, après Chevènement-le-revenant et Mélenchon emmanché du PC, c’est Poutou (un gros comme de droit) qui s’y colle pour le NPA, ce qui n’empêchera pas Arthaud pour LO (le soleil brille) et probablement aussi un candidat du parti des travailleurs. Avec le nominé des écolos et le primairisé du PS, ça commence à faire beaucoup. Dispersion des voix assurée. A droite, ça n’est pas mieux. CPNT refait surface avec son candidat habituel Nihous, et Boutin revient faire son chemin de croix pour le parti Chrétien Démocrate. Borloo se voit déjà en haut de l’affiche  mais n’empêchera probablement pas la candidature de Bayrou. Et puis il y a toujours l’hypothèse Villepin, bien que sa République soit toujours aussi solitaire. Il y aura aussi Dupont Aignan-le-retour-du-Franc pour picorer quelques voix. Quel que soit le camp, un nouveau 21 avril est possible, d’autant plus que si Marine le Pen ne progresse plus, elle reste à un niveau élevé. Tout cela n’est pas vraiment sérieux et a de quoi dérouter le cochon de votant.

REPRISE. L’Insee vient de la confirmer pour 2011 et prévoit même 2,1% après un petit trou d’air au printemps. Notre économie, tirée par l’Allemagne et quelque peu décongestionnée des effets de la crise va continuer de créer des emplois. Pas assez vite assurément, mais la pente est toujours plus lente à la remonte. Objectif : redescendre en-dessous 9% de chômeurs. Le pari n’est pas gagné, il reste possible. Mon pronostic, si l’environnement mondial reste identique, est qu’on fera mieux que 2,1%.

ZAPPING DE MASSE. Quand Martine Aubry est apparue au JT de la 1 pour la nouvelle émission de  « parole directe », le 16 juin dernier, 600 000 téléspectateurs ont zappé. Du jamais vu. L’émission de Laurence Ferrari a été battue en audience par le JT de la 2 et M6. Quelle popularité !

SUR UN NUAGE. C’est un carton incroyable réalisé par le consortium européen Airbus face à son concurrent Boeing. Plus de 600 contrats au salon du Bourget. Des milliers d’heures de travail dans tous les pays qui travaillent pour l’avionneur. Voilà comment l’Europe peut se battre. Une voie à suivre dont d’autres secteurs devraient s’inspirer.

TAXE TOBIN. Le projet de taxe sur les transactions financières progresse. Après le soutien de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel, le vote à une large majorité du Parlement européen, c’est José Manuel Barroso, Président de la Commission, qui vient de donner un avis favorable. La taxe pourrait être décidée à l’échelon européen avant le G20, pour tenter de l’imposer à l’échelon mondial. On progresse.

MON JOUJOU ! Le Maire d’Angers a poussé son cri du cœur. Il attendait l’inauguration de « Son » tramway comme un gamin attend le Père Noël. Cher joujou en vérité : 380 millions d’euros tout compris ! Mon hypothèse est qu’il n’a pas eu de train électrique quand il était petit, frustration corrigée aujourd’hui avec l’argent des Angevins. En guise d’inauguration, il aura dû se contenter de son copain Auxiette pour affronter les conducteurs grévistes mécontents ! La fête a été quelque peu gâchée, et la rame présente en a été de quelques œufs sur le pare-brise. Mais ni Le Président de la République, ni le premier Ministre n’ont accepté l’invitation, un peu gonflée, il faut le dire, de la part d’un élu qui leur crache dessus tous les jours.

PAX AVRILLANA. Marc Laffineur et Christophe Béchu ont fait une conférence de presse pour annoncer la paix retrouvée entre les deux leaders UMP. C’est le Président du Conseil Général qui conduira la liste aux Sénatoriales, avec Catherine Deroche, sénatrice sortante, en seconde position. Une campagne de plus diront les jaloux et les médisants, toujours nombreux dans la marigot politique. Mais si les deux sièges convoités sont gagnés, qui s’en plaindra ? Au moins, on vient de s’en donner les moyens. Paix et Unité à l’UMP, ça change du centre où c’est la confusion !