HISTOIRE
ANTONINI BAFOUE LA DEMOCRATIE
LA PAROLE A ...

LE BILLET DU DIMANCHE SOIR

 

ANTONINI-CHARETTE :

LA POLITIQUE TELLE QU’ON N’EN VEUT PLUS

 

Deux événements cette semaine, qui, certes, ne se ressemblent pas, mais qui ont tout de même un point commun : le calcul politicien qui fait fi du suffrage des électeurs.

La décision de Jean-Claude Antonini de démissionner en créant la surprise devient un peu plus choquante chaque jour. Ainsi, rien n’a filtré au Conseil d’agglo de jeudi dernier, alors qu’il venait d’envoyer sa lettre de démission au Préfet et qu’il faisait voter trois délibérations qui lui attribuent une indemnité de présidence de SEM. Celles-ci comme par hasard compensent la perte de son indemnité de maire. La désignation dès vendredi soir du candidat de la majorité, à savoir Frédéric Béatse, apporte la preuve qu’il s’agit bien d’un coup politique prémédité dont le secret avait été bien gardé. Dès lors, l’opposition n’a rien à faire dans ce déni de démocratie et elle ferait bien de boycotter la séance du conseil municipal de jeudi prochain qui doit entériner la désignation du nouveau maire.

Pendant deux ans, nous aurons une direction bicéphale à la tête de l’agglo, avec un pseudo-maire à la « botte » du Président. Il faut dénoncer la désinvolture et le cynisme qui ont présidé à la manœuvre pour imposer le « dauphin » dont on sait qu’il n’aurait peut-être pas eu la primeur ni des militants ni des sympathisants socialistes dans une « primaire ».

Hervé de Charette, lui, a décidé de soutenir Nicolas Sarkozy. On peut se réjouir de ce retour à la raison après ses « errements » dans le marigot centriste. Après avoir claqué la porte de l’UMP pour cause de « droitisation », en réalité fâché qu’il était d’avoir été éjecté de la liste régionale, il a rejoint le Nouveau Centre où il ne compte que des « amis », comme on sait. Il s’est ensuite fourvoyé dans l’aventure Borloo et « l’alliance » dont on n’entend plus parler. Nous écoutons avec intérêt ses arguments qui lui font préférer aujourd’hui Sarkozy à Bayrou qu’il abhorre et à Morin qui reste sans voix, et « privilégier l’unité et la solidarité ». Cependant on ne peut pas exclure la posture politicienne. Qu’elle jette le trouble dans le centre angevin est le cadet de ses soucis.

C’est plutôt l’investiture d’André Martin par l’UMP sur la sixième circonscription qui peut expliquer son revirement. Un candidat qui ne manque pas d’argument et qui apporte un renouvellement opportun. Et si, en « marchandage » il pouvait court-circuiter ce concurrent dangereux, il n’en serait pas fâché ! La ficelle est un peu grosse.

Main mise d’un clan sur la mairie, carrière personnelle de l’autre jusqu’à plus d’âge, le corps électoral n’en peut plus de ces calculs politiciens. On s’étonne après qu’une grande partie se réfugie dans l’abstention ou vote pour les extrêmes. Dans les deux cas, la démocratie n’y trouve pas son compte, elle a droit à plus de rigueur et de respect dans les comportements.

 

Commentaires

Laurent Houlle

Sauf son respect, ce brave Monsieur de Charette devrait penser à l'avenir de son pays et couler une retraite paisible... Et laisser la place à la nouvelle génération.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)