HISTOIRE

JO SANS ASSURANCE .... MAIS AVEC DES IMAGES !

JOParis2024

 

Lu dans le  journal "Les  Echos" :

 

"ASSURANCE : LES  JO DE PARIS SANS FILET EN CAS D'ANNULATION D'EPREUVES"

"L’info. Le Comité d’organisation des Jeux Olympiques 2024 n’a pas pu s’assurer contre le risque financier d'une annulation de  tout ou partie des épreuves sportives ou des cérémonies.

Le contexte. Ce coup dur illustre la difficulté à couvrir les événements hors normes face à la montée des risques d’épidémie, de terrorisme ou d’émeutes, quatre ans après le choc du report des Jeux de Tokyo. Si un scénario catastrophe survenait à Paris, le COJO devra assumer l’indemnisation des partenaires et prestataires.

Le défi. Sponsor des Jeux et partenaire exclusif des contrats d’assurance de Paris 2024 (couverture médicale, assistance aux athlètes...), Allianz joue une épreuve  à haut risque même s’il a partagé les contrats avec d’autres compagnies pour ne pas se retrouver surexposé."

C'est bizarre, les médias  n'en parlent pas vraiment.

Mais on a l'assurance d'avoir des images. Tony Estanguet a négocié avec OBS (Olympic Broadcasting Services) 11 000 heures de tournage d'images qui se transformeront en 600 000 heures diffusées par 200 chaînes TV de toute la planète. OBS,  filiale du CIO, capte et vend les images des jeux. Alors à vos postes  de tv :  les Invalides, la tour Eiffel, Versailles, la Seine... vont être vus et revus sous tous les angles grâce aux  caméras "tyroliennes" et "esthétisantes",  qui seront installées  un peu partout, pour  montrer les  monuments, et, cerise sur les  gâteaux, avec des couchers de soleil... Les studios de France Télévision et de NBC seront en face de la tour Eiffel,  en extérieur.

Si avec ça la France ne bat pas le record du monde de la fréquentation touristique ... les Parisiens le mériteraient bien  !

 

 


LA LEGENDE DU VENDEE GLOBE…

Vendée globe PRB

Notre époque épique.

Il est encore possible de vibrer pour de bon devant un exploit.  Le  Vendée  Globe vient de nous en fournir une nouvelle occasion avec le sauvetage de Kevin Escoffier  par ce vieux loup de mer –le mot est un hommage- de Jean Le Cam. Il fallait bien ça pour éclairer d’un trait de lumière éclatant la grisaille actuelle  et une année bien tristounette avec ce virus qui n’en finit pas de nous ennuyer. L’événement est  d’autant plus saisissant que la  course au large ne nous cache plus rien.  Nous avons pu vivre le sauvetage en direct grâce aux « webcams » embarquées. Et clac-clac-clac, le  père Jean est à la  manœuvre et nous nous avons les larmes aux yeux, de soulagement et d’admiration mêlés.  Quelle belle leçon de courage et de fraternité !  Au moins ça nous change des discours froids et étriqués de notre cocasse Castex. Ici, point n’est besoin de mots.  On s’étreint, on se prend dans les  bras, et tout est dit !

Sauvetage en direct.

En direct, nous avons pu suivre l’épisode  de bout en bout, mieux qu’une production hollywoodienne, parce que vraie, à travers les podcasts successifs  du sos de Kevin aux angoisses de Jean  qui a un  premier contact visuel avec le naufragé puis le perd  pour enfin le retrouver grâce à une intuition que seule l’expérience peut fournir.  Quelle joie alors de réussir à repêcher le marin dans son radeau de survie où il est resté une douzaine d’heures. On serait étonné de la sobriété de Jean Le Cam, de son calme, de sa  simplicité, si on ne le connaissait pas. Dans sa bouche, le mot « bonheur » n’est pas exagéré, il a les justes proportions  pour un acte de bravoure qui n’a d’autre nom que le mot « sauvetage » : il vient de sauver une vie humaine ! Nous avons  face à sa webcam avec laquelle il  nous amuse de son ton bourru,  un grand marin que la « bouteille » n’a pas amoindri, sans gros budget  mais qui tient la dragée haute aux autres avec sa « 4L » judicieusement carénée. Un type authentique, animée par la passion d’être sur  l’eau.

Ici, point de gesticulation. 

Les  quarantièmes ne pardonnent pas. Ici, l’aventure c’est d’abord de l’humain, des valeurs qu’on ne fait pas semblant d’exhiber, de l’action précise qui évite  la gesticulation à laquelle on est tant habitué. Ici, point n’est besoin d’écologie  sophistiquée, la nature   vous rappelle  à  l’ordre constamment et ne pardonne pas la moindre erreur ;  ça rend humble. Ici, la solitude  n’est surtout pas confinement, c’est s’abstraire des rumeurs d’un monde où le verbe remplace le geste. Ici,  c’est de dépassement de soi  qu’il s’agit, car le risque est accepté même si la lucidité commande de ne pas oublier qu’il peut mettre la vie en jeu. Le corollaire, c’est  la solidarité.  Tout le sauvetage de Kevin Escoffier est  là !  Ici, il y a un règlement, mais le bureaucrate obèse n’est  pas dans la partie. La mer est d’abord  un espace de liberté où il faut jouer avec les éléments.

Les derniers conquérants.

Hommage soit donc rendu à tous ces conquérants de l’Inutile. Le Vendée  Globe, c’est l’Everest des mers. Quels que soient leur caractère, leurs qualités ou leurs défauts, ils nous font rêver. Ils sont les acteurs modernes d’une geste épique comme il n’en existe plus gère, tant notre époque voit la technique ronger toujours plus la part de l’Homme. Le  marin du tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance est seul face à  lui-même, et ce, quel que soit  le bateau. Dans l’enfer des quarantièmes rugissants et des cinquantièmes  hurlants, on ne fait pas longtemps illusion, on ne peut pas bluffer. Les conditions dans lesquelles Kevin Escoffier a fait naufrage font de lui un miraculé.  Personne n’aurait pu penser qu’une vague puisse  plier un Imoca en deux ! S’il n’avait pas été  un marin aguerri,  il serait parti au fond de l’eau, avec son PRB.  Il n’a eu que quelques minutes  pour mettre sa combinaison, s’emparer de  son canot de survie et déclencher sa balise de détresse.  Et un copain s’est trouvé là  pour lui tendre la main de  la vie.

La course continue. 

Aujourd’hui, nous avons été témoins de  l’émouvante séparation. La frégate Nivôse a récupéré le naufragé et va le transporter jusqu’à La Réunion. Jean continue son chemin, à la poursuite de  la tête de course. La flotte  de la trentaine de concurrents s’étale sur des miles nautiques des Kerguelen  pour les premiers, au sud de l’Atlantique pour les derniers. On pense à Troussel qui a démâté au large du Cap Vert, à Beyou obligé de retourner aux Sables à cause d’un ofni, pour repartir.  Il n’a pas encore rattrapé la queue du peloton.  On pense aussi à Thomson, Simon et Davies, obligés d’abandonner. Les fortunes de mer sont diverses et ne font pas le  tri entre  les meilleurs et les autres. La route est encore longue, et combien de marins, combien de capitaines… vont finalement arriver au port ? L’océan Indien, le Pacifique, le Cap Horn à la sinistre réputation : les épreuves ne vont pas manquer d’autant plus que cette année, les conditions physiques paraissent hors normes.

Allez, le rêve n’est pas terminé.  Nous attendons avec impatience  de pouvoir leur faire  un triomphe  sur  les jetées de la Chaume. Au dernier tout autant qu’au premier comme  le veut la tradition du port vendéen.

 


UN CENTENAIRE ENCORE BIEN VERT !

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Bien vert, bien que sa tunique soit depuis toujours colorée de noir et blanc, ardoise et tuffeau, identitaire de la bonne ville d’Angers, dont ce club est l’emblème. Je veux parler du SCO foot pro qui vit sa centième saison en caracolant dans le haut du classement de la première division. Le SCO a cent ans ! Voilà qui mérite un coup de chapeau dans le bloc-notes.

Une épopée.

Ce serait trop long d’entrer dans le détail des multiples rebondissements qu’a pu connaître la vie d’un club au long d’un siècle d’existence. Créé à l’automne 1919, le club de foot deviendra  assez vite la section d’un club omnisport. Mise en sommeil en 1924, elle renaît en 1929. Cette nouvelle impulsion est la bonne : le SCO est champion de la division d’honneur de l’Ouest en 1934 et champion de France amateurs en 1943. Il faudra attendre 1945 pour le voir évoluer parmi les clubs professionnels : pour sa première saison sous le nouveau statut, le SCO terminera 3ème de la 2ème division. Malgré plusieurs saisons réussies, ce n’est qu’en 1956 que le club rejoindra l’élite de la 1ère division, qu’il ne quittera pas jusqu’en 1981, à l’exception d’un bref accident en 1968-69. De 1976 à 1981, il sombre dans une tourmente qui se solde par un dépôt de bilan. Mais il repart en s’appuyant sur ses jeunes pousses. La remontée sera lente mais aboutira en 1993 à un retour éphémère en 1ère division. S’ouvre alors dès 1994, une situation instable avec une relégation en 3ème division, qui conduit le SCO aux portes du monde amateur. Une quinzaine d’entraîneurs en  douze saisons …  C’est en 2006 que la situation s’éclaircit. A nouveau le SCO s’impose en ligue 2 et ambitionne de retrouver la ligue 1, ce qui sera effectif à la fin de la saison 2015.

Le club des continuités.

Les hommes comptent, aussi bien sur la pelouse que pour la direction. Et le club en a vu passer des têtes depuis le colonel Bertin, président bâtisseur des premiers jours. Des présidents, des entraîneurs, des joueurs : tout le monde se souvient de Kopa, forcément, même si ce n’est pas au SCO qu’il a le plus brillé, de Guillou, l’homme du « ballon qui rend fou », de Berdoll, … Mais tant d’autres ont contribué aux heures de gloire du club avec un palmarès impressionnant : 12 ans consécutifs en D1,  deux fois finalistes de la coupe de France à 60 ans d’intervalle (1957 et 2017), une participation à la coupe d’Europe… Et plusieurs joueurs sélectionnés pour la coupe du Monde de 1958.

Le beau jeu.

Les Angevins sont presque toujours restés fidèles à leur club, sauf dans les quelques années noires de la fin des années 90. C’est qu’à Angers, on pratique le « beau jeu ». Presque depuis toujours, c’est dans l’ADN de la formation : le SCO pratique un football élégant, fluide, qui fait que les supporters sont contents, même quand il perd. Même pendant l’année passée en National, le stade était plein. Il faut y rajouter une autre constante : au SCO, on ne lâche rien, jamais ! C’est la « dalle angevine », la faim de victoires ! Le beau jeu, c'est le produit de l’école de formation, et c’est d’abord le club omnisport avec ses multiples équipes. Puis le club de foot  lui-même se structure pour accueillir les jeunes. Et cultiver déjà l’attachement à la maison. C’est comme ça qu’un Vincent Manceau entré à six ans au club, est passé par toutes les étapes avant de rejoindre l’équipe pro à 18 ans et en vient à prolonger encore son contrat au printemps 2019 pour trois années supplémentaires.  Le cap des 300 matchs  sera franchi avec le SCO, et pourquoi pas les 477, record de Pierre Bourdel.  C’est comme ça, aussi, qu’un certain Stéphane Moulin …

Un entraîneur sérieux.

Le tandem Chabane-Moulin a donné au SCO une stabilité bienvenue.  Saïd Chabane poursuit méthodiquement la structuration du club et la rénovation de ses infrastructures avec un succès certain. Il est aidé en cela par l’enfant du club devenu son principal entraîneur avec un réel savoir-faire, et qui est tout-à-fait représentatif des valeurs du SCO. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs entraîneurs de la 1ère division, Arsène Wenger le comparant à « Guy Roux ».  Il a 52 ans et il a déjà  passé neuf ans sur le banc. En cette année centenaire, le club caracole en tête, avec beaucoup de hauts et quelques bas. Les Angevins aiment être discrets, aussi ne fait-il pas de bruit, mais il a les idées claires : exigence et empathie sont ses deux jambes d’entraîneur. Il fait avec les moyens qu’on lui donne mais cherche à en tirer le meilleur parti, comme de ses hommes. Avec son budget, il sait qu’il ne peut pas ambitionner d’avoir des internationaux, ce qui ne l’empêche pas de viser le plus haut possible. Alors les mauvaises langues n’hésitent pas à dire que c’est le niveau du championnat qui n’est pas à la hauteur : quel mépris.  Il y a des clubs qui travaillent et qui petit à petit font faire des progrès à leurs joueurs et à leur équipe. C’est le cas à Angers.  « Le foot c’est comme la vie, il y a des bons et des mauvais moments… » se permet-il d’affirmer. Il sait qu’il a la confiance de son président et la durée pour lui. Il sait aussi qu’il peut être victime des conditions économiques et qu’un président peut y être sensible. A lui de faire en sorte que ça n’arrive pas. Un entraîneur qui croit à l’abnégation, l’entraide, l’effort dans la durée, qui souhaite appréhender les situations pour tirer le maximum de chacun. Et qui aime ses joueurs. Par les temps qui courent, c’est une denrée rare. Il est comme ça Stéphane, toujours lui-même, jamais en représentation. Il cultive ses valeurs et fait en sorte qu’elles soient partagées. Et ça marche. Ne lui parler pas d’ambition : lui il souhaite simplement s’épanouir professionnellement, et manifestement, il y parvient ! Pour notre plus grand bonheur d’Angevins.

 


MIGNONNE ALLONS VOIR SI LA ROSE…

Podium du tour

 

La sortie de Fatima Benomar qui demande qu’on retire les  jeunes filles qui remettent les bouquets sur le podium du Tour de France, au nom du féminisme, me  fait bondir.

C’est un rituel incontournable, à la fin de chaque étape de la Grande Boucle : les gagnants du jour grimpent sur le podium, accueillis par deux élégantes jeunes femmes qui les aident à enfiler leur maillot avant de conclure par une bise sur la joue. Tradition sexiste ?  Il  y a bien assez à faire  avec le voile islamique et la burqua, sans parler du scandale de l’excision,  autrement dégradants pour la condition des femmes.  Mais surtout quelle méconnaissance de notre culture  qui puise  ses racines dans le monde gréco-romain. J’ai envie de crier : « A moi Praxitèle ! ». Oui, nous avons hérité du culte de la beauté que  les Grecs puis les Romains ont sacralisée avec la plastique féminine. Faudra-t-il retirer de nos musées les statues grecques et romaines qui les peuplent ?  Faudra-t-il censurer la « Naissance de Vénus », chef d’œuvre de Boticcelli ? Faudra-t-il renoncer aux défilés de haute couture,  animés  par des mannequins triés sur le volet ?  Faudra-t-il renoncer  à élire nos « miss quelque chose » à commencer par « Miss France » ? Et que dire de « l'origine du monde » de Courbet, avec  son gros  plan sur le sexe féminin !!!  Les Grecs et les  Romains avaient le culte du beau et nous ont transmis le  goût  pour l’esthétique dont le corps féminin est devenu le symbole. 

Plus près de nous la geste « courtoise »,  qui a codifié les relations entre les femmes et les hommes, à travers la « courtoisie » qui permettait et permet encore je l’espère, de reconnaitre un homme « bien élevé », nous rappelle l’attention que les hommes doivent porter aux femmes, à commencer par le respect…  Alors oui, il y a un métier qui consiste  à être « hôtesse ». Dans notre culture, une jolie femme est une façon de mettre en valeur un événement. C’est une tradition,  et il n’y a là aucune discrimination, mais plutôt une admiration qui se perpétue. Il n’y a que dans les cerveaux malades  que peut prospérer l’idée d’une ségrégation, à  moins que ce ne soit l’expression d’un égalitarisme forcené. Une telle interprétation ne peut reposer que sur une culture lacunaire et l’ignorance.  Fatima Benomar devrait réserver ses forces pour lutter contre l’obscurantisme  où il y a beaucoup à faire par les temps qui courent.

Pour ma part, je continuerai de célébrer la Femme comme « l’avenir de l’Homme » , comme le chantait Jean Ferrat et je garderai en référence le  poème de Ronsard : « Mignonne allons voir si la rose … ». Je déplore que dans notre classe politique,  personne n'ait pensé à rappeler  ces fondamentaux et l'on a dû supporter en plus les inepties de Mme Schiappa.

Non mais !

 


DES BLEUS… SI TERNES !

Champions du monde

C’est entendu, nos bleus sont champions du monde.

Rien à y redire. Hier, Pogba et Mbappé nous ont gratifiés chacun d’un joli but. Comme celui de Pavart ou de Umtiti avant eux. Une main et une tête malheureuses de joueurs croates leur a permis de creuser l’écart. Il aura fallu une bévue monumentale de LLoris pour qu’ils réduisent le score au tableau d’affichage. 4-2 : une belle victoire donc !

Pourtant, ce ne sont pas nos bleus qui ont fait le jeu.

L’équipe croate a développé un football attrayant, fait de passes précises, de renversement de jeu, de rapidité d’exécution, à tel point que les commentateurs de TF1 tremblaient tellement nos adversaires nous étouffaient et empêchaient toute relance de notre équipe. On avait l’impression de joueurs tétanisés par l’enjeu, courant après le ballon sans jamais parvenir à le saisir et quand c’était le cas c’était pour des passes avortées ou des gestes de sauvetage. L’impression d’une équipe assiégée dans ses dix-huit mètres. Le gardien français, malgré sa maladresse qui nous a valu un but, peut être pardonné tant il en a sauvé d’autres. Il a suffi de quelques contres, à l’italienne, avec la vitesse d’un Mbappé ou le réalisme d’un Pogba, pour faire la différence.

Un jeu qui n’enflamme pas.

Depuis le début de la coupe, cette équipe, malgré un parcours sans faute, n’a jamais réussi à m’enthousiasmer, que ce soit contre l’Argentine ou contre l’Uruguay. Elle est certes efficace, sinon la quête du trophée serait inexplicable, mais il y manque cette touche de génie qu’un Platini ou un Zidane apportait. Son jeu est rarement fluide, et les gestes épatants comme cette roulette en arrière de Mbappé devant les buts argentins (si je me souviens bien), beaucoup trop rares. Reconnaissons à Deschamps d’avoir su créer un bon collectif et de leur avoir permis de faire toute la coupe avec une excellent condition physique, preuve d’un entraînement rigoureux.

Mon commentaire n’est que celui d’un spectateur lambda.

Les spécialistes vont nous abreuver de leurs explications à l’infini. Je m’en tape. Je sais que mon avis est partagé par mon voisin, ma concierge et le monsieur « toutlemonde » perdus parmi les 19 millions de Français qui, comme moi, ont tremblé pendant quelques 100 minutes. Jamais content, vous allez dire : non, exigeant ! cette chose qui manque tant à notre époque, dans presque tous les domaines.

Cela étant dit, on est bien content.

On a pu voir aussi que, comme son prédécesseur, notre président attirait l’orage. A moins que ce soit le ciel qui n’ait manifesté son mécontentement, trouvant le score infligé aux Croates par trop injuste au regard de la physionomie du match. Allez savoir !

 


SACRE TOUR DE FRANCE !

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Ils sont partis ! 

Une nouvelle aventure commence pour 23 jours de compétition, de Düsseldorf jusqu’à Paris, pour le traditionnel final sur les Champs Elysées.  Entre temps, les 200 et quelques coureurs engagés devront affronter  plus de 3 000 km de routes avec les  étapes de montagne et les « contre-la-montre ».  Et comme chaque année la ferveur populaire sera au rendez-vous : samedi à Düsseldorf, la foule était présente malgré  la pluie  battante. C’est qu’un départ  du Tour ne se rate pas !  La popularité  de l’épreuve ne se dément pas au fil des ans et chaque étape est l’occasion pour la population  de se rendre sur le parcours pour acclamer les champions, l’espace de quelques secondes … quand on a la chance de les entrevoir ! Nos élus ne s’y trompent pas qui n’hésitent pas à se montrer sur une étape pour la suivre… et pour puiser un peu dans cette liesse populaire quelques grammes de popularité.

On vient parfois de loin pour voir « passer  le Tour » ! 

L’épreuve confine au religieux tant elle a ses rituels. Il y a ceux qui avec leur carapace sur le dos  le suivent sur plusieurs étapes, voyageant le soir pour être à pied d’œuvre le lendemain matin au meilleur endroit.  Le camping-car est leur moyen de locomotion le plus efficace, et les étapes de montagne les plus prisées, aussi les places sont chères. Mais même les parcours plus ordinaires attirent les spectateurs. La « grande  boucle » est un évènement partout où elle passe. Qui n’a pas rêvé de les voir passer dans sa ville ? On ne vient pas admirer que les coureurs.  Et c’est toujours une joie lorsqu’ils se faufilent sur les jolies routes des villages de France tandis que sur les bas-côtés, l’effervescence gagne la foule à leur approche. Ici, on brandit des drapeaux et des pancartes, là on s’entasse avec le sourire. Le Tour, c’est tout un spectacle avec sa caravane publicitaire, et toute une ambiance pendant les longues heures d’attente,  débout  le long d’une barrière ou assis sur un  pliant au bord de la route. Le succès est assuré, l’ambiance bat son plein.

Une magie intacte.

Aussi  loin que je me souvienne, chaque fois que j’ai eu l’occasion de venir sur le parcours, c’était la  même magie, le même engouement de ces centaines de gens, heureux d’être là, rigolards pour passer le temps, tendus à l’approche du peloton, repartant avec quelques paillettes dans les yeux jetées par les vélos étincelants passés trop vite. J’étais petit quand mes parents m’avaient emmené dans la vallée de Chevreuse voir le Tour : c’était l’époque de Robic. Je me souviens surtout que j’avais été bouffé par les moustiques. Depuis, j’en ai vu des passages au gré des ans : à Montgeron dans la région parisienne avec Pingeon ; en Bretagne à l’époque d’Hinault ; aux Pont-de-Cé, il y a quelques années, avec tous mes enfants ; à Avrillé, en Vendée il y a cinq ou six ans … Ce ne sont que quelques exemples. J’ai vu Yvette Horner débouler comme un tourbillon, perchée sur le toit d’une « traction » jaune et noire, jouant de son accordéon, j’ai vibré au duel Poulidor-Anquetil  dans l’ascension du Puy de Dôme… Notre fille cadette était une fanatique de Greg Lemond et je me souviens, de passage dans la région pour nos vacances, avoir monté à l’Alpe d’Huez (en voiture bien sûr), en comptant les virages à la chaussée encore toute barbouillée de slogans à la gloire du champion. Quand il n’était pas possible d’être physiquement sur le parcours, c’est la télé qui suppléait. Mais bien avant c’est à la radio grésillante qu’on s’accrochait  pour suivre les reportages en direct.

Le départ du Tour, c’est un départ en vacances.

Traditionnellement, la course se déroule principalement au mois de juillet. Voilà pourquoi, le Tour de France semble bon à tous les écoliers : le temps du tour rime avec « vacances ». Je me revois, gamin, sortir les coureurs de leur boite et les regrouper en peloton pour les faire progresser entre deux traits de craie dans l’allée du jardin, entourés des voitures suiveuses, des « Dinky Toys » de circonstance.  Ils portaient les maillots nationaux et régionaux de l’époque. Il  y avait là le Suisse Kubler, avec son maillot rouge à croix blanche, le beau Louison Bobet et sa tunique de champion du monde, évidemment l’Italien Fausto Copi, le dos barré de rouge-blanc-vert. On achetait le Miroir des Sports pour connaître les  « dessous » de la course et déguster les caricatures de Pellos. C’était le temps des frasques de Roger Hassenforder qui mettait dix minutes dans la vue au peloton et s’arrêtait brusquement pour épancher sa vessie au coin d’un bois avant d’enfourcher son engin tranquillement et se laisser rattraper… Encore aujourd’hui, en juillet, toute la France vit au rythme du Tour. La télévision a apporté une autre dimension à l’épreuve : ce sont les images du pays vu d’en haut prises par les hélicoptères qui suivent la course. Paysages variés, France profonde des cultures et des champs, reliefs et bords de mer, villes et monuments : quel plaisir pour les yeux ! Tel un documentaire, entrecoupé de séquences visant à mieux découvrir chaque région, l’alternance des images entre le déroulé de la course et les vues depuis le ciel, transforme l’émission en un scénario plein de magnificence, riche en émotions. Et comme chaque année le parcours est différent, le plaisir est renouvelé. Les plus belles étapes sont incontestablement  celles de montagne. On peut y apercevoir tel personnages haut en couleur, affalé  dans son pliant, branché sur la pompe à bière comme un insuffisant rénal à sa dialyse, en train de crier des : « pédale fainéant !» grotesques aux coureurs suant sang et eau, debout sur leurs pédales.  Ou bien courant comme un dératé à côté de son héros, en short et torse nu, pour tenter de le rafraîchir et ce faisant n’arrive qu’à le gêner dans sa progression …  Au mois de juillet, l’après-midi, à défaut d’être au bord du chemin, « prière de ne pas déranger » : chaque Français suit l’étape du jour devant son écran, fasciné comme un mérou face à son premier Cousteau.

Le Tour c’est une « institution ».

C’est un moment typique aussi français que le brie de Meaux. Le  magnétisme qui opère provient probablement  de ce que ce sport exige un moral et une endurance à toute épreuve. Au-delà des histoires de dopage, l’effort fourni est admirable, les performances souvent incroyables. On monte  les cols plus vite qu’une « Mobylette ». Il faut un mental d’acier pour sillonner les routes de France tout un mois à une telle vitesse et enchaîner les étapes sans faiblir ! Les coureurs forcent l’admiration et suscitent l’empathie. Le  public ne peut être que sensible aux blessures, souffrances, faiblesses, déception, joie…  Etats comme sentiments se lisent sur les visages et c’est tout simplement sublime. C’est une aventure humaine qui se suit, épisode après épisode, comme un feuilleton, avec des sportifs auxquels on aime s’identifier. Le tour, c’est peut-être banal de le dire, fait rêver, et c’est sa force ! Tout le monde connait les maillots du classement : maillot jaune, maillot vert, maillot à pois. Nul doute qu’on aime et adule ces couleurs et les différents « prix » qui identifient les coureurs. Les maillots des équipes, très techniques aujourd’hui, sont le bonus qui apporte une note résolument moderne et gaie à la course et c’est un véritable arc-en-ciel qui se déplace sur les routes de France pour notre plus grand bonheur !

L’édition 2017 vient rallonger encore un peu plus une histoire gorgée de souvenirs – une histoire qui a débuté au XIXe siècle-, et qui n’a certainement pas fini de nous épater. Un sacré moment et pour beaucoup d’entre nous un « moment sacré » !

Pour le détail, voir  mon article du 4 juillet 2011, dans les archives.

 


ENFIN LA QUILLE POUR DICK !

 

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Jean-Pierre Dick a pu enfin rejoindre les Sables d'Olonne. Un authentique exploit après plus de 50 000 km dont 2600 mn sans sa quille. Il fallait le faire ! Il l'a fait, et c'est en véritable héros qu'il a été accueilli hier après-midi par le public sablais. 

Bravo Jean-Pierre ! Toi qui pouvais revendiquer le podium, tu as réussi à te maintenir à la 4ème place, à aller jusqu'au bout, en prenant tous les risques et, en marin avisé, toutes les précautions aussi. Et aussi en un temps remarquable : 86 jours 2 heures et des poussières...

Tu fais désormais partie de la légende du Vendée Globe !

 

 


GOOD MORNING M. THOMSON !

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Nouvelle arrivée ce matin aux Sables d'Olonne. Alex Thomson sur Hugo BOSS, la flèche argentée, prend la 3ème place du Vendée Globe ! une réussite pour le skipper anglais, après avoir échoué deux fois dans l'épreuve. Cette fois-ci il monte sur le podium. Et avec talent. En effet, avec un bateau comme celui de Desjoyeaux il y a quatre ans, il fait un meilleur temps que lui. Ce qui n'est pas mince.

Arrivée matinale, mais la foule quand même, bien qu'un peu plus clairsemée que dimanche dernier, ce qui peut se comprendre.  Cela ne retire rien à la chaleur de l'accueil. 

On attend maintenant avec impatience l'arrivée de Jean-Pierre Dick, en souhaitant ardemment qu'il puisse rallier le terminus malgré sa quille défaillante. On croise les doigts !

 


UNE ARRIVEE EN OR "MACIF"

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78 jours 2 heures 16 minutes 40 secondes !

Le pari de Jules Verne pulvérisé ! François Gabart sur Macif a réussi l’exploit impensable il y a encore quelques années. 50 000 km parcours en traversant tous les océans de la planète, à plus de 15 nœuds de moyenne, la course vendéenne mérite son nom d’Himalaya des mers.

Ce 27 janvier, nous étions prêts dès 10 Heures pour suivre l’arrivée du benjamin de la course. Mais voilà, après avoir passé une nuit d’enfer dans le golfe de Gascogne, le vent a molli et la direction de course annonçait une arrivée plutôt vers 12H30. Voilà pourquoi nous étions dès midi sur place, au village du Vendée Globe, mais c’était pour apprendre que finalement ce serait plutôt vers 13H30, puis 14H, puis 14H30. Enfin sur le grand écran les images du bateau apparaissaient, mais il était encore assez loin.

Dans le port, ça commence à bouger. Les bateaux officiels et ceux affrétés par le sponsor appareillent, pleins comme des rames de métro à 6h du soir, pour aller à la rencontre du héros. Puis c’est l’hélicoptère qui commence à tourner au-dessus de nos têtes, nous envoyant sur le grand écran des images superbes de la ville, du port et  de la côte : au moins ça permet de patienter.

Enfin, il arrive.

15H30 : nous avons des images du bateau prises de l’escorte partie à sa rencontre. Nous pouvons voir le skipper à la manœuvre, empanner puis repartir. De longues minutes  le séparent encore de la ligne d’arrivée. Ce matin c’était galère avec vent fort et temps bouché. Maintenant, le vent est tombé et le soleil tente de percer. Mais dans la foule, pas d’impatience. Une joie bonhomme de gens venus surtout du coin, mais aussi d’un peu partout. Les quais sont noirs de monde, au loin. Les vues aériennes nous montrent des jetées, tout à l’heure claisemées et désormais prises d’assaut par des spectateurs enthousiastes. Les banderoles ont fleuri : les « Bravo François», les « François on t’aime ». L’une, écrite en rose proclame «  François épouse-moi ! » et joint  un « 06 79… » dont on ne connaîtra jamais la suite. Autour de nous, c’est devenu plus compact. Près du grand écran, nous avons vue sur le ponton d’honneur : l’avantage d’être arrivé assez tôt. Bon plan aussi. Sur le chenal nous aurions poireauté sans avoir les informations et l’animation qui tient en haleine et permet de passer le temps, bien que la position debout commence à nous donner quelques douleurs lombaires.

Ce sera finalement à 16H20 locales, sous les acclamations de la foule que nous verrons sur l’écran le bateau franchir la ligne virtuelle de la bouée du Nouch. Aussitôt les équipes montent à bord. Un tour en mer pour affaler les voiles, faire les vérifications d’usage et déplomber le moteur afin de pouvoir remonter le chenal.  Première caméra et premières impressions du vainqueur. Il paraît frais comme un gardon. Sa compagne vient bientôt le rejoindre, après un saut acrobatique où l’on a bien cru qu’elle allait faire un plongeon, s’il n’y avait eu les bras puissants de son robinson des mers pour la retenir. Et suit une étreinte qui cherche à compenser les presque trois mois de séparation. Ces deux-là s’aiment, c’est certain. Qu’a-t-il appris de ce Vendée Globe ? Une réponse d’une lucidité et d’une humanité surprenantes jaillit, spontanée : « on apprend surtout sur soi-même ! Jamais je n’aurais pensé que j’avais autant de ressources en moi pour aller jusqu’au bout ! On ignore trop souvent ce que l’être humain est capable de faire ! »… Voilà un esprit sain dans un corps sain. Cela en dit long aussi sur la difficulté de la partie dont on sent qu’elle n’a pas été que de plaisir. On découvre aussi le surdoué.

La fête peut commencer !

Et puis c’est la remontée du chenal, commentée par un expert : Alain Gauthier. On l’entend encore s'exclamer sur l’image d’un Gabart ému aux larmes planté à l’avant de son bateau : « prends-toi ça, mon grand, c’est à toi et à personne d’autre » sous les acclamations de la foule à son passage. Ah, la magie de l’arrivée et l’accueil chaleureux des Sables d’Olonne… Enfin, nous voyons arriver le bateau au ponton. Champagne, premières réponses à la forêt des micros tendus au bout des perches : les étapes protocolaires et médiatiques de toutes les arrivées. Puis remontée vers le podium pour la présentation à la foule très compacte sur la plate-forme du village, grossie des nombreux spectateurs accourus du chenal une fois le bateau passé.

Le parcours se termine dans la salle de presse devant des journalistes venus du monde entier. Petites souris, nous avons pu nous y faufiler. On dira que c’est grâce à « l’accréditation » du renommé « calepindh ». Des questions en Anglais et en Américain (CNN) auxquelles le skipper répond dans la langue attestent la notoriété mondiale de l’épreuve. On y apprend au fil des réponses les mille tracas auquel le marin a dû faire face au quotidien, toutes choses qui rendent la dimension de l’exploit plus palpable, et qui lui fera répondre à la question : « referez-vous le Vendée Globe ? » un « je ne sais pas ! »  qui en dit encore plus long sur les efforts consentis. Tout le monde sent bien que ce n’est pas un non définitif, mais que la question posée vient trop tôt. Pour l’instant, il s’agit de savourer la victoire.  Merveilleux François Gabart qui nous assène encore : « Est-ce qu’on est fou ? Ce serait le cas s’il n’y avait personne pour nous accueillir ! Mais à voir la foule qui vient pour voir notre retour, on se dit que ça vaut le coup, que ce n’est pas une folie inutile ! »

Deux arrivées pour le prix d’une.

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Mais il faut songer à quitter les lieux, car Armel Le Cléach’ a cravaché pour arriver dans les temps afin d’entrer dans le port pendant que la marée le permet encore. Et il faut se porter à sa rencontre. Un magnifique couchant embrase le ciel de tons roses en une savante gradation jusqu'au saumon, comme pour compenser le feu d'artifice réservé au premier. Cette fois-ci, nous optons pour le spectacle du chenal. Et nous filons au pas de course vers la pointe au bout du port de commerce où nous nous installons et sommes aux premières loges. Nous patienterons finalement peu de temps que déjà l’armada s’annonce, cornes de brume tonitruantes et fusées de détresses en action auxquelles répondent les feux de bengale rouges sur les berges et les grondements joyeux de la foule d’où émergent quelques voix claires scandant « Armel » sur l‘air des lampions !

Le bateau passe devant nous avec un Le Cléach’ debout sur le pont brandissant ses deux fusées au bout de ses bras tendus, ce qui donne au tableau une atmosphère fantasmagorique, projetant sur les spectateurs des éclairs de feu rougeâtres, au fil de l’avancée de son Imoca. La suite, on la connait : ponton, embrassades, champagne, micros…

La fête continue. Nous quittons à regrets la plate-forme du village, heureux, mais rompus de fatigue. Pour les autres concurrents, la course continue...

Voilà une belle réussite pour la Vendée, pour le Conseil Général et pour les nombreux sponsors de la course. Une organisation irréprochable qui doit donner bien de la satisfaction au Président Bruno Retailleau dont la journée n'aura pas été de tout repos. Mais quel impact, quelle belle image pour le département !

Allez, on attend la prochaine arrivée. le feuilleton ne fait que commencer.


 


VENDEE GLOBE

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 Arrivée ce week-end de l'Everest des mers.

François Gabart (MACIF) est attendu samedi soir aux Sables d'Olonne et devrait boucler son Vendée Globe en moins de 80 jours ! ... suivi de près par Armel Le Cléach (BANQUE POPULAIRE).

A moins que ce soit l'inverse.

Le Calepin suit au plus près l'événement.

A lundi donc !



LES INDISCRETS DE SAVINIEN

 

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Cette semaine, les sujets ne manquent pas, et j’ai dû procéder à un tri draconien pour vous livrer ce qui m’a paru le plus marquant des huit derniers jours.

Société : La fin des PV injustifiés. On est tenté de dire « ouf ! ». Il a fallu que le médiateur utilise la plénitude de ses pouvoirs pour que cessent les poursuites contre les malheureux persécutés par l’administration. Cerise sur le gâteau : le Conseil Constitutionnel vient de valider la loi qui devrait nous protéger de ce genre de mésaventure. / - Le plan « Campus » est à la peine : il n’a été dépensé que 56 millions d’euros sur les 5 milliards alloués, soit 10% des crédits. Selon le rapport parlementaire, cela proviendrait d’une gouvernance « insuffisante » des universités, notamment en matière d’immobilier… / -  après le CE d’EDF dont on se souvient des « dérives », c’est maintenant celui de la RATP dont la transparence des comptes ne semble pas convaincante. Les syndicats mènent la vie de château, c’est bien connu. Ainsi on apprend que le château de Fontenay-les-Briis appartient au CE de la RATP qui y a organisé sa fête de printemps pour … 447 000 euros. La CGT a son centre Benoit Frachon qui n’est autre que le château de Courcelles-sur-Yvette et FO forme ses stagiaires dans celui de Brévière, dans la forêt de Compiègne…

Sciences : Des apprentis sorciers néerlandais ont créé une souche mutante du H5N1 (grippe aviaire) très virulente qui serait transmissible entre les hommes. Le scénario de « contagion » n’est jamais à exclure.

International : La semaine s’avère très créative. Ainsi, le mouvement « Occupy Wall Street » faute de pouvoir bloquer le temple de la finance mondiale a décidé de se venger sur le Pôle Nord… via internet. Une occupation virtuelle faite de slogans. Bah, si ça les amuse. / -  Les Etats-Unis aussi ont recours au virtuel. Depuis qu’ils ont évacué leur ambassade en Iran, ils l’ont remplacée par une ambassade sur internet. Moins dangereux pour les diplomates. / - A Durban, le sommet du climat a enfin accouché d’un accord… a minima et sans contraintes. Pas mieux que Copenhague. Le réchauffement climatique va donc continuer, au grand dam des écolos.

Europe : Enfin, la Belgique retrouve un gouvernement.  L’événement mérite d’être signalé, depuis le temps que la crise durait. On suppose que les ministres vont devoir faire des heures supplémentaires pour rattraper le temps perdu. / -  Après le conseil européen de Bruxelles, Cameron est rentré en Angleterre en « triomphateur », tout au moins pour les europhobes. Mais sa position d’isolement à l’écart des 26 autres n’est pas apprécié par tous, à commencer par ses alliés libéraux, très europhiles. Il n’est pas certain non plus que, n’ayant pas obtenu les garanties qu’il souhaitait, la « City » ne souffre pas de ce clash.

Sports : Plus de ligue des champions pour TF1. La chaine qatari Al Jazira sports a acquis une partie des droits de la ligue 1 pour 2012-2013  et dépossédée Canal+ qui s’est refaite en remportant le marché. Il va bientôt falloir une parabole pour suivre Marseille-PSG ou Lyon-Saint-Etienne !. Est-ce que le turban sera obligatoire ?

Politique : Trop bavards, les socialistes. Le PS a encore débordé son temps de parole en octobre et novembre. Deux Radios sont à nouveau rappelées à l’ordre. Mais cela ne peut arriver qu’avec la complicité des médias. 95% des journalistes se disent de gauche… C’est l’explication. / -  La Corrèze avant le Zambèze… François Bayrou revendique l’idée du « Made in France ». Les bonnes idées appartiennent à tout le monde. Acheter français, on est d’accord, le plus dur, c’est de trouver quoi acheter, non ? / - Le site data.gouv.fr est en ligne. Il est à la disposition du grand public et permet de tout savoir sur les activités de l’Etat et du gouvernement…Après un an de préparation, la mission Etalab, rattachée à Matignon, vient de lancer la plate-forme gratuite de données publiques.

Pour rire (un peu) : « Viens, on va s’en payer une tranche » : un mari et une femme se sont disputés à coups d’ananas, version tropicale des violences conjugales. On ne dit pas qui a eu le dessus ni si ça s’est terminé par un jus d’ananas.

 


AH ! LE TOUR …

 

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Samedi c’était la première étape. Il passait à quelques kilomètres, alors difficile de ne pas céder à la tentation « d’aller voir passer le tour ». La grande boucle en juillet c’est rituel comme un bon camembert avec un verre de Bordeaux à la fin d’un repas, et ça ne se rate pas. D’autant plus que cette année la Vendée est vernie. Rien que trois étapes pour satisfaire le plus de monde de ce département dont on dit qu’il compte plus de cyclistes que les moules sur les bouchots de la pointe de l’Aiguillon.

Nous avons choisi de nous rendre à Avrillé : le virage derrière l’église nous semblait en effet le lieu le plus adéquat pour les voir venir, passer et partir. Mais il y a plusieurs précautions à prendre : se munir d’une bonne casquette pour se protéger d’un soleil bien présent en ce début de juillet, d’une bouteille d’eau pour calmer la soif pendant l’attente, et surtout arriver suffisamment tôt pour espérer une place au premier rang, sans pour autant se lever aux aurores, d’autant plus que le peloton était attendu aux alentours de 15H.

Nous voilà donc sur place  avec une bonne heure et demie de délai. Il y a déjà du monde, surtout que le site a été choisi pour un « sprint ». Le Tour est toujours une fête populaire. Mais ce qui est bien, c’est que la foule se répartit sur tout le parcours, ce qui permet d’être partout en bonne place. Un gendarme goguenard veille gentiment à discipliner des spectateurs pas toujours très conscients des dangers. Nous patientons en regardant passer la caravane. Là, c’est un peu la déception : les voitures sont bariolées, mais point de ces carrosseries spéciales comme autrefois où circulaient des bouteilles de Butagaz géantes, d’énormes tubes de dentifrice à roulettes, d’innombrables fourgons à plate-forme distribuant bonbons, casquettes, visières en carton, gadgets de toutes sortes. Je suis un nostalgique d'Yvette Horner assise sur le toit de sa traction, avec sa robe tricolore, jouant de son accordéon, les moucherons collés sur les dents... Cette fois c’est la crise : point de distribution, peut-être à cause de la sécurité, plus probablement en raison de budgets publicitaires plus serrés. Les seuls qu’on aient vu c’était pour nous vendre le kit du tour : maillots, casquettes et je ne sais quoi pour … 20€ : prohibitif !

On a vu aussi beaucoup de voitures officielles : des Skoda en veux-tu en voilà. A croire qu’il y a plus d’officiels que de coureurs. Quelques-unes ont les vitres baissées avec un quidam qui agite la main : sûrement quelqu’un de connu, mais allez le reconnaître dans un véhicule qui passe à plus de 50 km/H, c’est que derrière, le peloton ne s’amuse pas, alors il faut tenir le rythme. « Tiens, on aurait dit Poulidor ! », « Tu as vu, c’était Miss France ! » … Le temps passe vite. Des jeunes, juste à côté de moi s’agitent avec leur drapeau vendéen collé à la barrière. Plus loin ce sont les supporters luxembourgeois qui y ont collé un drapeau. En face, des spectateurs sont revêtus des pieds à la tête de « l’Union Jack » : le folklore bon enfant et habituel d’une étape du tour.

Les choses sérieuses s’annoncent. Cinq hélicoptères passent dans le ciel, le nombre des motards bleus et de voitures de gendarmeries tous feux clignotants ouvrent la route : et voilà trois échappés qui foncent vers la victoire qui leur échappera finalement, entourés de motards bardés d’antennes comme des chalutiers soviétiques, avec caméraman en tansad, voitures porteuses de vélos,  une petite trouée de quelques minutes et le gros du peloton s’annonce : zou, zou, zou, zou… comment peut-on prendre un virage à angle droit aussi vite en étant aussi nombreux ?  et puis c’est la longue file des voitures suiveuses hérissées de porte-vélo, des ambulances-au-cas-où, et enfin la voiture balai. Deux motards de la gendarmerie ferment la marche triomphale.

Il n’y a plus qu’à rentrer, mission accomplie. Comme d’habitude, occupé à prendre des photos en rafales, je n’ai pas vu grand’chose : il faudra que je regarde mes clichés ! Pas de frustration non plus, c’était prévu.

C’était le passage du Tour : trois minutes palpitantes, mais l’ambiance, monsieur, l’ambiance ! Nous on va voir le Tour pour l’ambiance ! Pour le sérieux, on regardera l’étape à la télé…

 

 


UNE BOUFFEE D’AIR FRAIS !

Amazones

9ème édition du « Raid l’Arbre vert Amazones » ! L’épreuve se déroule à Mayotte. Comme son nom l’indique, il est réservé aux femmes, exclusivement. Pourquoi je vous en parle ?

Trois jeunes femmes y portent le dossard n°37 : Anne, Hélène et Christine. Ce sont trois sœurs et elles mènent toutes les trois une carrière dans l’armée : une dans l’armée de terre, une dans l’armée de l’air et la troisième dans la gendarmerie. Déjà ce n’est pas commun. Elles sont toutes les trois bartholoméennes où elles ont été élevées à deux rues de chez nous. C’est dire si je les connais ! La famille Laurent qui fait partie du cercle de nos amis compte encore un garçon gendarme et une autre fille militaire. Que des vocations ! Autant de bonnes raisons pour s’intéresser au défi de nos trois amazones.

Justement revenons à leur épreuve. Voilà un raid qui n’a rien d’une promenade touristique. Chaque jour, l’équipe se mesure aux autres pendant une semaine dans des étapes sportives qui alternent VTT, canoë, parcours jungle, tir à l’arc, course à pied… qui demandent une condition physique excellente et un entraînement préalable de haut niveau. Aussi pendant des mois elles ont enchaîné les marathons, les courses d’endurance, tout en organisant toutes sortes d’activités pour récolter les fonds nécessaires à leur voyage et au prix de l’engagement. Energie, imagination, initiatives en tous genres, elles ont mis tout en œuvre et sont parvenues à leurs fins.

Elles ont donc fait le voyage de Mayotte. Le raid s’est terminé mercredi 20 octobre avec les 2 km de course à pied et 16 km en canoë ! Elles ont terminé 30èmes sur 75, à cause notamment d’un canoë pourri qui leur a fait perdre 4 places. Chapeau, les filles !

Chaleureuses félicitations à toutes les trois. Voilà qui fait du bien au moral. Les parents Laurent peuvent être fiers de leur progéniture. Et j’espère bien qu’on va arroser ça !

 

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter leur blog www.letterre.eklablog.com


ARCHIBALD EN VACANCES

  

EN ATTENDANT NICOLAS… Etre en vacances n’empêche pas de suivre les événements. Ce soir le Président parlera. C’est attendu par beaucoup de Français. Les « affaires » y sont pour quelque chose, mais il y a tout de même des sujets plus importants comme la réforme des retraites ou les décisions du G20…

 

BALAI DE RIGUEUR. Il faut l’offrir à « Nausée Hamon » pour ses jugements péremptoires sans preuves et la délectation haineuse de ses propos. On aurait aimé l’entendre avec la même hargne atrabilaire dans l’affaire du détournement présumé de 700 000 € au Conseil Régional d’Alpes-Provence-Côte d’Azur par une élue PS. Mais là, il n’y a plus personne. Il faut aussi balayer devant sa porte, père Benoit …

   

2 ACCROCS… de trop ! Coup sur coup, les parlementaires de la majorité ont mis à mal des projets de réforme du gouvernement : au Sénat, c’est la réforme territoriale qui est vidée de son sens, à l’assemblée c’est la loi de modernisation syndicale qui bute sur les TPE avec un barrage de l’UMP. Action des lobbies ? Manque de courage ? Chantage partisan du centre ? La majorité ne brille pas par sa cohérence et ces manquements présentés comme des « camouflets » par des médias empressés contribuent à désarçonner un peu plus l’électorat majoritaire. Résultat garanti à Rambouillet !

  

L’EMPIRE A L’ŒUVRE.  S’il s’agit d’exploiter tout ce qui peut nuire à Nicolas Sarkozy et au gouvernement, on les trouvera toujours devant les micros pour y aller du commentaire ou de la petite phrase « critiques ». En d’autre temps, on aurait appelé cela, « cracher dans la soupe ». La dernière en date c’est  le Morbihannais, qui ouvre sa goule en précisant que le rapport de l’IGF sur Eric-le-Vertueux a été écrit par des gens absolument sous l’autorité du Ministre (en l’occurrence notre ami François Baroin). Donc pas objectifs, forcément ! Dark Vador n’est jamais bien loin. C’est Martine qui peut se réjouir.

 

VIVA ESPAGNA ! Les champions d’Europe ont gagné la coupe du monde en toute logique. Mais le match final aura été surtout marqué par la brutalité des joueurs hollandais et un arbitrage tolérant jusqu’à l’inadmissible et souvent approximatif. A ce niveau de compétition, devant des millions de téléspectateurs, on était en droit d’attendre rigueur et autorité. Que ce soit les tenants du beau jeu d’équipe qui l’aient finalement emporté n’ait que justice. Et Paul le poulpe ne s’était pas trompé. On retiendra aussi que le podium est entièrement occupé par trois pays d’Europe, qui sont aussi trois patries du football. L’Allemagne mérite aussi sa place : elle a offert face à l’Uruguay une partie de jeu collectif ouvert, sans fautes de part et d’autre, au suspens garanti jusqu’à la dernière seconde et la balle de Forlan qui s’écrase sur la barre transversale. Espagne et Allemagne : deux modèles de jeu à suivre pour Laurent Blanc…

  

 

 


FIASCO SUR ECRAN GEANT

                   Bleus
 

On attendait des aigles, on a eu des buses !

L’équipe de France de football s’est ridiculisée. Mais si ce n’était que ça, il y aurait de quoi rire… et on a plutôt envie de pleurer. Tout a été dit sur l’attitude des joueurs : scandaleuse, pitoyable, indigne ! Seulement au lieu de faire leur mea culpa, ils sont partis à la recherche de « traitres » qui auraient rapporté les insultes d’Anelka à la presse, comme si à l’heure du téléphone portable, on ne savait pas que tout ce qui se dit se sait aussitôt. Les « politiques » sont bien payés pour le savoir. La naïveté rejoint ici les sommets du cynisme. En refusant de s’entraîner pour protester contre une mesure d’exclusion qui est bien la moindre des choses, ils nous ont fait honte. Je ne regarderai pas le match de Mardi. Pour protester contre ces débordements d’une bande d’irresponsables trop gâtés par une fédération aveugle et qui n’ont rien à faire dans une compétition mondiale. Ils ne méritent pas le maillot qu'ils portent.

Au moins, ils auraient pu essayer de faire oublier les conditions peu glorieuses dans lesquelles ils s’étaient qualifiés en montrant qu’ils avaient leur place dans la coupe du Monde. C’est tout le contraire qui s’est passé. Nous avons trop vu une équipe sans jeu de fond, pousser mollement la "baballe".On a vu des joueurs retranchés sur eux-mêmes le casque sur les oreilles, certain jusqu'à faire "un doigt d'honneur" au journaliste à la recherche d'une interview... Leur « bunkérisation » cachait, on le sait maintenant, le malaise d’un groupe constitué de cocottes en mal d’égo se jalousant et incapables de constituer un vrai pack conquérant. Tout cela, on le voyait venir sans vouloir y croire. Il aurait fallu un miracle et le miracle n’a pas eu lieu. Quand on en arrive là, la faillite est collective, elle ne concerne pas que les joueurs, même s’ils en portent nécessairement une grande part, parce que la décision était au bout de leurs pieds durant les 180 mn de jeu de leurs deux matches.

De la coupe du monde 2010 on retiendra deux choses : le nom du pays vainqueur et le vaudeville du fiasco des Français !

Oui, comme le dit Roselyne Bachelot, « ils ont terni l’image de la France » et transformé le « rêve bleu en cauchemar ». Vivement que ça se termine !

 


AH, LE FOOT, LE FOOT, LE FOOT …

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Difficile d’y échapper : dès que l’on tourne le bouton d’une radio ou d’une télé, on tombe soit sur un match, soit sur un résumé des derniers, force commentaires à l’appui. Au rythme du prestige des rencontres, les rues ou les bureaux se vident. La planète foot a envahi la planète Terre,  avec ses débats à quatre sous sur la composition des équipes, ses vouvouzellas qui vous mettent le bourdonnement d’un nid de frelon dans votre poste, ses thuriféraires de tout poil et ses procureurs de comptoirs…

Notre équipe nationale à défaut de briller sur les pelouses, est même un des sujets de prédilection et les « sorties » de notre entraîneur-sélectionneur donnent de la matière dramatique à ce qui ne devrait rester que du folklore sportif. Mais peut-on rester indifférent quand deux Ministres en viennent à se crêper le chignon parce que l’une a fait des remarques frappées au coin du bon sens mais jugées à juste titre inopportunes par sa Ministre de tutelle. Le problème c’est que les deux ont raison en même temps.

La plus jeune, Rama Yade, a eu le malheur de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas : nos joueurs logent dans des chambres à 600€ la nuit ce qui pour le peuple des smicards peut paraître proprement scandaleux. Rama Yade n’a fait que mettre le doigt sur la plaie d’un sport devenu hypertrophique dans les revenus qu’il génère et les salaires qu’il dispense. Notre défaite face à la Chine puis la modeste prestation de son premier match de coupe du Monde ne font que renforcer le décalage entre le doute qui s’installe et le luxe de leur installation. Rappelons tout de même que le football est une affaire privée financée par une Ligue nationale qui dispose d’un gros budget et que le contribuable n’est en rien sollicité. Cela n’atténue pas le paradoxe mais au moins on ne pourra pas y ajouter l’amertume de voir de l’argent public s’évaporer dans cette machine infernale.

Notre Ministre expérimentée ne l’a pas entendu de cette oreille : nous devons tous être derrière notre équipe nationale pour l’encourager. Roselyne Bachelot est dans son rôle. Inutile d’en rajouter, il ne faut pas que nos joueurs soient démoralisés alors qu’ils ont peut-être déjà le moral dans les chaussettes. Mais qui y croit en France ? Notre exercice de soutien pourrait bien n’être que de la méthode Coué. D’ailleurs le public français n’a pas l’air de nourrir d’excessives illusions sur le sort de notre dream-team. La meilleure manière de résoudre le problème et de mettre tout le monde d’accord serait que nos vedettes nationales se mettent à courir un peu plus après le ballon et remportent une belle et brillante victoire contre le Mexique. On peut croiser les doigts.  Même si le bonheur qu’elle procurerait et l’hypertrophie du football qui l’accompagnerait inévitablement relèvent des paradis artificiels.

Le foot peut nous distraire, il ne résoudra pas nos problèmes.

 


CHAPEAU, MAESTRO !

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Ce n’est pas pour rien si son surnom c’est « le prof’ ». Il a encore donné une leçon à tous ses adversaires en gagnant son 2ème Vendée Globe. Et sa victoire, il ne l’a pas volée. Obligé de faire demi-tour à cause d’une panne électrique après une nuit homérique dans le golfe de Gascogne, il est reparti avec 40 heures de retard et 600 000 milles dans la vue. Mais voilà, Michel DESJOYEAUX est de la race de ceux qui ne renoncent jamais tant qu’il y a une petite chance. Et puis, il y a les petits coups du destin associés à une science et un flair météo qui lui permettent d’anticiper les « bons coups ». L’anticyclone de Sainte Hélène qui avait barré le passage à la flotte s’ouvre pour lui et lui permet de recoller. La course chaotique dans l’Indien et le Pacifique lui donne l’occasion de grappiller les places une par une et de reprendre la tête quand ses concurrents les plus dangereux son victimes d’avaries irréversibles. … La remontée de l’Atlantique n’aura été finalement que du grand classique.

Et cet homme trouve en plus l’élégance d’arriver un dimanche après-midi, vers 16 heures, histoire d’honorer son rendez-vous avec la gloire et la grande foule. C’est bien simple, Même le soleil a cru bon de saluer l’événement, au moment du passage de la ligne !!!

Cela méritait bien une paire d’heures d’attente dans le froid pour partager ce moment avec lui.

Ce que c’est beau le talent !

                                         

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L'UNION EUROPEENNE, LOIN DEVANT...

Drapeau olympique    Les jeux Olympiques sont terminés. La Chine parade en tête avec ses 51 médailles d'or, mais n'obtient finalement que 100 médailles en tout alors qu'elle espérait atteindre les 120. Les Américains se considèrent encore comme les meilleurs avec 110 médailles en tout, même s'ils n'ont obtenu cette fois-ci que 36 médailles d'or. Chacun compte comme ça l'arrange. Pourtant, la palme revient sans contestation à l'Union Européenne qui ramasse 206 distinctions rien qu'avec les nations classées dans les 20 premières, avec 65 médailles d'or. L'Angleterre, l'Allemagne ont presque 100 médailles à elles deux. La France, classée 10ème, avec ses 7 médailles d'or et ses 40 médailles en tout, sauve son palmarès des jeux et finit en beauté.

Comme en beaucoup de domaines, si on cumule les richesses de l'Union, on s'aperçoit que le sous-continent tient encore largement sa place face aux grandes puissances. Le sport n'est qu'une facette.

Ces jeux consacrent sans nul doute la Chine comme grande puissance. Des JO impeccablement organisés avec la démesure qui sied à un peuple de 1milliard 300 millions d'habitants. Une façade glacée et impeccable, brillante, huilée, mais on ne tardera pas à connaître la contrepartie obscure, incontournable avec un régime totalitaire qui tente de faire croire à la liberté, uniquement conçue comme collective. Les intimidations, les interdictions, la répression ont été soigneusement masquées pour mettre en avant l'image de la réussite respectable. Reste le coût : la croissance mondiale devrait en subir le contrecoup, la monnaie chinoise étant notoirement sous évaluée : inévitablement nous en paierons une partie de la facture.

Une satisfaction tout de même : le dernier hymne qui aura été joué est la Marseillaise, pour la remise des médailles à nos handballeurs. Un dernier pied de nez. Le summum, c'est d'avoir un chant révolutionnaire pour clore les épreuves. C'est le pied, au pays de Mao. Besancenot devrait en être fier, lui qui nous promet la guérilla sociale avec son nouveau parti au nom plein d'imagination :  anticapitaliste ! Il devrait aller voir en Chine si les écarts se creusent ou se réduisent !!!!


Surbolté

Drapeau olympique    "Trop fort !" dirait mon p'tit fils (en voulant dire "très" fort). Le spinter de la Jamaïque a encore écrasé le 200 m, s'adjugeant une superbe médaille d'or avec un record du monde en prime. Le record dopé de Ben Johnson est battu. Devant une telle supériorité, d'aucuns s'interrogent déjà : "Les sprinters de la petite île auraient-ils redécouvert la potion magique de nos Gaulois ?" Mais heureusement, y'a les contrôles ! S'il se dopaient, ça se saurait. Alors admirons l'exploit avec les yeux de ceux qui sont en manque... en manque d'or évidemment.

Notre compteur qui s'était débloqué s'est à nouveau enrayé au 4. Restent quelques espoirs du côté du hand et on croise les doigts pour une ou deux bonnes surprises. Avec une trentaine de médailles, on n'est pas si loin du compte. Sachons nous en contenter en nous disant que nos athlètes ont donné tout ce qu'ils pouvaient.

                                                                                                                                                         


SAINT BERNARD

OUF !

Le compteur des médailles d'or est débloqué. On n'en aura peut-être pas beaucoup, mais au moins on ne sera pas bredouille. Et la médaille d'or du 100 m nage libre décrochée par Alain BERNARD, par son prestige, en vaut bien dix ! peut-être que notre sauveur (psychologique) va nous en décrocher une autre sur 50 m ! avec ce diable d'homme, l'espoir est permis, tant son appétit de victoire est criant et fait plaisir à voir. Pour le reste, combien de héros obscurs auront échoué au pied du podium que la foule n'aura pas "l'heur" de féliciter en portant leur nom aux nues. Je ne sais pas si c'est une idée, mais j'ai l'impression qu'à Pékin on accumule les 4èmes et 5èmes places plus qu'à l'accoutumée. Reste l'or de Laure, toujours en attente avec le 200 m dos. Mais bon, l'essentiel est de participer, n'est-ce pas ?

Il n'empêche, les médailles aux JO, c'est bon pour le moral. Et en ce moment, elles sont les bienvenues, parce que côté moral, les Français, pourtant en vacances, l'ont dans les chaussettes... qu'un mois d'août calamiteux se charge de tremper. Les pieds humides, ça n'est vraiment pas agréable. Mauvais scores aux JO, mauvais temps pour les vacances, ça fait trop !

Donc, ce soir, nous voilà à 15 médailles. A-t-on mangé notre pain blanc ? Les épreuves d'athlétisme vont prendre le relais, et là, sauf heureuse surprise, nous allons traverser notre désert. Espérons tout de même que la Marseillaise retentira encore plusieurs fois sur cette terre chinoise. Histoire de montrer qu'on n'est peut-être pas aussi nombreux, mais qu'on sait faire. Et puis la Marseillaise porte tellement fort l'idéologie des Droits de l'Homme que j'ai l'impression à chaque fois qu'elle retentit qu'on fait un pied de nez aux dirigeants chinois....

                                                                                                                                                            


HONNI SOIT QUI "OVALIE" PENSE, ET RETOUR A LA CASE DEPART !

On pensait manger du rosbif et c'est le coq qui s'est fait plumer !

Après le match de légende livré contre les "Gros gris", on attendait de la part du onze tricolore une 2ème édition. Elle n'a pas eu lieu. Les joueurs n'ont certes pas démérités, mais ils sont apparus trop souvent fébriles, parfois fourbus, perdant les ballons ... face à une équipe qui semblait capable de déjouer tous leurs coups. Avec un coup de grâce en forme de coup du sort dès la 2ème minute, et des pénalités qui pouvaient être évitées. Alors quand on donne bêtement 8 points à ses adversaires, il ne faut pas s'étonner de les retrouver dans le score final. Bien sûr, le match aurait pu basculer si Clerc était allé à l'essai. Aurait pu .... mouais !

Et la suite ne manque pas de sel, puisque ce sera le retour à la case départ. Quel drôle de coupe ! La France affrontera donc à nouveau les "pumas" argentins pour la "petite finale". Elle a l'occasion de prendre sa revanche. Et LAPORTE a intérêt à ne pas rater la sortie : une 3ème place est honorable pour le pays organisateur, la 4ème serait franchement décevante. Et puis perdre deux fois contre l'Argentine, ça le fait pas !  "Les petits", on se sort les doigts du c.. et on se remue le derrière !  Allez, on y croit !

On croise les doigts quand même.

                                                                                     


GEANT !!!!!!!!!!

20 à 18 !

Ils l'ont fait ! Et pourtant on n'aurait pas donné cher de leur peau. Mené de 10 points à la mi-temps, "les petits" ont réussi l'exploit. Quel match !!

Pour moi, demain, c'est le même menu : "du vin et des huitres" !!! Si, si, pour fêter ça !

ALLEZ LES BLEUS !