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V0US NE LE SAVEZ PEUT-ETRE PAS

Clown

Politique

Paris « Bateau ivre »

La maire bobo n’y va pas par quatre chemins. Après avoir modifié le nombre des élus des arrondissements, elle continue d’utiliser le logement social pour modifier la sociologie de la capitale à son avantage.

Paris, place financière… hum !

C’est le rêve de nos gouvernants : profiter du Brexit pour récupérer les établissements financiers tentés de fuir la capitale britannique, et il y en a. Alors pourquoi Sapin-les-bas-roses a-t-il augmenté la taxe « Tobin » sur les transactions de 0,2% à 0,3% ? Mais pour faire plaisir à sa gauche ! La place de Paris est « groggy » !

La France championne !

Notre pays est le champion incontesté des dépenses sociales avec 31% du PIB. C’est un rapport de l’OCDE qui le constate. Et on ne pourrait pas tailler dedans ? Comment donc font nos partenaires européens ?

Juteuse BPI

La Cour des Comptes pointe la Banque Publique d’Investissement, ce machin inventé par la gauche pour aider les entreprises à investir, et dont la Royal présida un temps aux destinées, me semble-t-il. On y vit très bien. Certains cadres ont vu leur salaire augmenter de 40% entre 2012 et 2015 nous dit l’institution de la rue Cambon. A titre indicatif, le Directeur Général émarge à 450 000€ . Quand même ! De quoi faire baver un patron de PME.

La distribution continue

Notre hypo-président-en campagne ne fait pas que des discours que personne n’écoute. Il continue de faire des chèques en bois que la majorité suivante devra solder. Ainsi il est arrivé à je ne sais quel congrès avec 1 milliard de plus pour l’ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine) déjà dotée de 4 milliards. Même pas certain que ça rapporte des voix !

Les dégâts de la fin de règne

Ils commencent à être considérables : la présidence est complètement déconsidérée, le PS ne sait plus où il habite tant chaque jour apporte son lot de chamailleries. Le « Sicilien » qui préside l’Assemblée fait une guerre ouverte au chef de l’Etat depuis qu’il a lu son jugement peu amène sur sa personne. Cambadélis lui-même est « flottant ». La vipère de la rue de Grenelle, qui a découvert qu’elle n’était pas une intellectuelle (nous on le savait), est vexée et a disparu des écrans radars. Et même le Manolito  qui dit publiquement avoir honte du Président, c'est du jamais vu ! Tout cela ne serait pas si grave si parallèlement la France n’était pas tournée en ridicule sur la scène internationale. Le bilan se résume de plus en plus en deux mots : déconsidération et gabegie.

Société

Mais la gauche utilise jusqu’au bout le pouvoir législatif pour faire passer un maximum de ses lubies idéologiques. Ainsi grâce à la dernière loi qui vient d’être votée les « trans » pourront changer de prénom sans changer de sexe et se déclarer homme ou femme sans modifications physiologiques, si bien qu’une femme déclarée « homme » pourra accoucher et donner vie à un enfant qui aura ainsi deux pères !!! Je n’invente rien. On ne marche pas un peu sur la tête ? Le lobby LGBT est satisfait. Des voix en plus ?

Allons voir ailleurs

Vraie baisse du chômage !

On continue à pinailler en France à coup de microscopes pour tenter d'entrevoir un retournement de tendance sur l'emploi. L’Elysée a même demandé une présentation de la courbe qui montre davantage « l’inversion » !!! Hier l'Espagne a annoncé que pour la première fois en 6 ans son taux de chômage était tombé en dessous de 20% et que 480 000 emplois avaient été créés en un an. Des vrais emplois, ni aidés, ni d'avenir. Indiscutable. Taux de croissance : 2,3% … En France, on a 0,2% de croissance au 3ème trimestre… on fera peut-être 1,2% sur l’année (au lieu de 1,5% prévu) avec à la clé un surcroît de déficit (si Sapin le reconnait, il faut qu’il soit vraiment désabusé)… Et pour qui la facture supplémentaire ?

Chinoiserie !

Xi Jinping s'est fait donner les pleins pouvoirs. Ce n'est plus le parti qui dirige. C'est lui et lui seul. Ça s'appelle une dictature. Vous allez me dire, ça ne change pas grand-chose. Quand même ! Mais chut, pas un mot. Ne dites rien car votre boîte pourrait demain être achetée par des Chinois (en ce moment, ils achètent tout) et vous pourriez le regretter.

 


IL Y A QUELQUE CHOSE QUI NE TOURNE PAS ROND !

Haddock cons

 

Je trouve les Français un peu cons

Sur l’ISF :

Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien et Linxea, publié jeudi 27 octobre, 72% des Français sont contre la suppression de cet impôt, voulue par quasi tous les candidats à la primaire à droite. Paradoxalement, seuls 24% des Français jugent que cet impôt a un impact positif sur l'économie française.  75% des personnes interrogées estiment que l'ISF provoque le départ de Français à l'étranger. Rien0comprendre dans ces avis paradoxaux. On sait pourtant (ou on ne sait pas) que l’impôt rapporte un peu plus de 5 milliards d’euros à l’Etat, sur un budget de plus de 1 000 milliards. Cet impôt est donc purement idéologique . Il fait peut-être plaisir à madame Michu qui ne sait pas compter et qui veut ainsi se venger de son patron.

Sur la vaccination :

41 % des Français interrogés estiment ainsi que les vaccins ne sont pas sûrs, un record mondial, 17 % doutent de leur efficacité et 12 % ne tiennent pas les vaccins infantiles pour importants. Dans l’ensemble, il apparaît que le niveau d’éducation accroît la confiance dans l’importance et l’efficacité des vaccins, mais pas dans leur sécurité.

Avec leur jugement sur les élus :

Près de trois Français sur quatre (72%) estiment que d'une manière générale les élus et les dirigeants politiques sont «plutôt corrompus». A l'inverse, 19% pensent qu'ils sont «plutôt honnêtes». Avec 26% de gens qui lui font le plus confiance, le Parti socialiste arrive toutefois en tête, devant Europe Ecologie-Les Verts (20%). 16% des Français accordent leur confiance au Front national, juste devant les Républicains (15%). Enfin, 14% d'entre eux font confiance au Front de gauche et 11% au MoDem. Les jeunes (83% des moins de 35 ans jugent les hommes politiques plutôt corrompus), les ouvriers (85%) et les sympathisants du Front national (89%) sont les plus sévères. Malgré les démêlés de Marine Le Pen avec la justice.

Face à Hollande :

De rester passif après la publication du bouquin des bavardages irresponsables de « François le Petit » (référence à « Mitterrand, c’est moi ! ») : qu’une liste de personnes à neutraliser ait pu être montrée à deux journalistes est proprement hallucinant ! Il y a pourtant de quoi invoquer l’article 68 de la Constitution pour engager une procédure de destitution. Quand je pense qu’aux Etats-Unis on crée des embrouilles à Hillary pour avoir envoyé des courriels à partir de son adresse perso quand elle était Secrétaire d’Etat !

Avec l’assurance-vie :

La collecte nette de l'assurance vie a été nulle au mois de septembre, et c'est un évènement. Le fantasme que le gouvernement pourrait venir bloquer leur argent placé dans les contrats d'assurance vie a inquiété les épargnants. De mauvaises raisons car la mesure prévue dans la loi Sapin II est, pour une fois, une bonne mesure puisqu'elle garantit les épargnants contre un risque de panique en cas de hausse de taux spectaculaire ou de conditions de marché extraordinaires. Bizarre cette réaction. C’est dire le manque de confiance : il est vrai qu’habituellement notre Sapin-les-bas-roses est abonné aux coups de Jarnac pour les épargnants.

TPLG, on ne les changera pas !

3.8 millions de Français ont regardé « Le meilleur pâtissier » sur M6 !

Les Wallons ne valent guère mieux

Avec Magnette aux manettes, ils ont failli faire capoter le CETA (traité de libre-échange avec le Canada). Voilà une Europe où 3 millions de Wallons font la loi pour 500 millions d’Européens. Et on voudrait qu’on y croie ?

Le mur du çon à Cambadélis :

Pour lui, « Sarkozy a perdu sa présidentialité !». C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Il ferait mieux de regarder chez lui.

 


LA BAISSE MAGIQUE TOMBEE DU CIEL !

Haddock se marre

 

Moins de chômeurs ! Vraiment ?

C’est stupéfiant ! aurait dit mon copain Fernand. Historique ! disent les gazettiers. Spectaculaire ! clament les experts économiques. Bref, rendez-vous compte, après avoir augmenté de plus de 50 000 le mois précédent, voilà que le nombre de chômeurs a diminué de 66 000 en septembre, soit une baisse du taux de chômage de 1,9 %, ce qui ne s’était pas produit depuis quinze ans. A tel point que les membres du radeau de la Méduse (le gouvernement) n'osent pas trop sombrer dans le triomphalisme. Excepté Pépère qui s’est jeté sur la statistique comme un rat mort-de-faim sur un morceau de gruyère frais, en expédiant un tweet illico depuis l’Elysée (il n’a que ça à foutre !). Le gouvernement en tire donc une satisfaction tardive mais intense. Pourtant, il est à peu près certain que cette bonne nouvelle ne suffise pas à sauver la majorité.

Un bon chiffre est toujours préférable à un mauvais.

Mais le tableau de l’emploi en France reste décourageant. Depuis 2012, la politique de la gauche a détruit plus d’un demi-million d’emplois. Prenez le temps de regarder les courbes du chômage et vous vous apercevrez que la baisse du chômage constatée en cette fin de mois est imperceptible. Rappelons qu’il y avait 4 627 300 chômeurs en 2012 ;  il y en a aujourd’hui 5 781 300 ! Plus d'un million supplémentaire ! Si techniquement, tout le monde est d’accord pour dire que, depuis le début de l’année, la tendance est à la diminution du chômage, en réalité, sur un an, le nombre de chômeurs toutes catégories n'a pas baissé, il a augmenté de 1%. Pas de quoi pavoiser !

Alors peut-on parler de baisse ?

Seulement si on regarde sur un mois. Et encore, uniquement sur les chômeurs de toutes les catégories. Et ce maigre résultat malgré les 500 000 « formations » et autres artifices. Le chômage a un peu glissé sur un mois mais on ne peut pas parler de vraie baisse, pas encore. Evidemment, notre hypo –président-hyper-présent-aux-inaugurations-et-célébrations va se saisir du chiffre pour constater enfin la fameuse inversion de la courbe du chômage, annoncée pour 2013, puis 2014, puis 2015… Même si c’était le cas, elle arriverait bien tard. Car personne n’est dupe que cette baisse résulte en grande partie de la mise en place de contrats aidés qui coûtent cher et ne créent pas d’emplois définitifs ni même durables. On pourrait même ajouter, si on était perfide,  que sur le plan de la gestion économique, ce « brillant » résultat de septembre peut même paraître très insuffisant au regard de ce qu’il est convenu d’appeler « l’alignement des planètes », c’est-à-dire, l’addition de facteurs favorables, baisse de l’euro, prix bas de l’énergie, taux d’intérêt à zéro. Et rappelons encore que les États-Unis et la Grande Bretagne sont à 5%, et l'Allemagne à 6%. Nous sommes à plus de 10%. C’est pourquoi nos voisins allemands ou anglais doivent observer avec étonnement une telle satisfaction alors que nous continuons à avoir un taux de chômage dramatiquement élevé.

Mais la magie peut servir.

Même si c’est de la magie un peu ratée à la Garcimore, parions que le locataire de l’Elysée va  se servir de ces 66 000 demandeurs d’emplois en moins pour l’encourager dans l’idée qu’il doit se présenter, alors que, parmi ses proches, beaucoup pensent déjà qu’il devrait abandonner la partie et tenter de désigner un candidat de la gauche, Manolito par exemple, susceptible de rassembler un PS en perdition. Car  tous les sondages montrent que sa cote continue à baisser et que, même s’il passait le relais à son Premier Ministre, celui-ci ne serait pas en mesure de franchir le cap du premier tour à l’élection présidentielle de l’an prochain. En admettant l’hypothèse d’une diminution régulière du taux de chômage dans les mois qui viennent, ce qui n’est pas avéré puisque l’Insee prévoit une remontée en 2017, elle ne permettrait pas de toute façon, à notre « bavard de président», de faire une remontée si prodigieuse qu’il irait au second tour. Mais gageons qu’il passera outre. Il y a donc de fortes chances qu’il aille à l’’humiliation de la primaire de la gauche et qu’il y laisse sa dépouille présidentielle, d’ailleurs trop grande pour lui.

 


INTERVIEW EXCLUSIVE

Cette interview inaugure une nouvelle manière de faire vivre le bloc-notes. J'espère qu'elle sera suivie de plusieurs autres, chaque fois que l'occasion m'en sera donnée. Je voudrais montrer de façon vivante combien il existe des élus qui  font leur travail et ne ménagent pas leurs efforts pour le service  de nos concitoyens et aussi pour le respect de l'engagement promis. Paul Jeanneteau est de ceux-là. Il y en a beaucoup d'autres.  Je voudrais aussi montrer combien les plus de 50% de Français qui prétendent que leurs élus sont corrompus se trompent. 

Pour réaliser cette interview, j'ai suivi Paul Jeanneteau sur le terrain, à Laval lors d'une table ronde de restitution et à Nantes, au Conseil Régional où il m'a reçu dans son bureau. 

 

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PAUL JEANNETEAU

Vice-Président du Conseil Régional

Président de la Commission Entreprise, Développement international , Innovation, Enseignement supérieur et Recherche.

 

DH : Le temps passe vite.  Voilà presque un an que la nouvelle majorité a été élue au Conseil Régional, avec le slogan : « Parler vrai,  agir vite ». Quelle a été l’action menée en faveur du développement économique ?

PJ : D’abord, je tiens à réaffirmer que nous avons à cœur de tenir tous nos engagements. Cette première année n’est pas la plus facile. Nous avons trouvé près d’un demi-milliard d’euros de dépenses non inscrites au budget et de projets engagés et non financés. Malgré cela nous avons réussi à économiser plus de 30 millions d’euros tout en tenant nos objectifs.  En matière de développement économique, nous avons trouvé un dispositif d’aides confus et peu lisible, pas toujours adapté aux  besoins réels des entreprises, avec une palette d’outils très larges et dispersés entre différents services. 

DH : Tout est à défaire ?

P1160450PJ : Non, évidemment. Nous sommes pragmatiques. Nous avons trouvé des dispositifs intéressants, mais dans un cadre économique instable. Il ne suffit pas de mettre en place des possibilités d’aides si elles ne sont pas financées. De même, des outils ont leur justification mais doivent être rentables. Je prends l’exemple de « Proxinov’ » à la Roche S/ Yon : voilà un centre de robotique qui est équipé de quelques machines mais reste sous utilisé et est donc très coûteux. Notre tâche consiste donc à adapter les outils existants avec un modèle économique stable –qui ne coûte pas d’argent- en étoffant les partenaires et les performances. Nous avons la même problématique avec la « Cage » de réalité virtuelle de Saint-Nazaire qui n’est utilisée que 70% du temps disponible. De même,  d’une manière générale, les prévisions d’investissement étaient établies sans réflexion suffisante sur le portage immobilier, sur l’équilibre financier, sur les partenaires susceptibles d’utiliser l’équipement envisagé.

DH : Un an après, l’action de développement économique est-elle redevenue opérationnelle ?

P1160451PJ : On en voit le bout. Mais remettre tout en ligne pour que chaque dispositif soit réellement efficace avec un rapport coût/utilisation en équilibre, faire en sorte que chaque euro dépensé soit efficient et joue bien son effet de levier, est une tâche de longue haleine. Les entreprises ne réclament pas forcément des subventions. Les aides dont elles ont besoin sont souvent simplement de soutien opérationnel pour des démarches, ou ponctuel avec, par exemple, des avances remboursables. J’ai la chance d’avoir à mes côtés une équipe d’élus formidables et je peux m’appuyer sur des services efficaces.

La priorité des priorités était de définir notre stratégie pour les cinq ans à venir : elle sera la toile de fond de nos objectifs et de nos actions. Le Schéma Régional de développement économique qui sera adopté à la session de décembre servira de socle et se traduira concrètement par un « Contrat de croissance Entreprises ».

DH : La loi impose effectivement que la Région mette en place un SRDEII (Schéma Régional de Développement Economique, d’Innovation et d’Internationalisation). Comment a-t-il été élaboré ?

P1160448PJ : Conformément à nos engagements, Bruno Retailleau a souhaité pour son élaboration qu’il soit procédé à la plus large consultation, et en même temps la plus approfondie. Depuis dix mois j’ai donc  sillonné la Région du Sud de la Vendée au Nord de la Sarthe, de St-Nazaire à Fontevraud, pour aller à l’écoute de tous les partenaires possibles. Cette consultation très large nous a amenés à parcourir deux fois les cinq départements pour recueillir les attentes du terrain et particulièrement des chefs d’entreprises, chercher les synergies possibles avec tous les partenaires concernés, définir les politiques adaptées. Le premier tour de piste pour se mettre à l’écoute, le second pour soumettre nos propositions. 

DH : Concrètement, qui avez-vous rencontré ?

P1160446PJ : Evidemment, en premier lieu tous les « Institutionnels » tels que les départements et les Chambres consulaires, les responsables des EPCI et leur développeur économique, les associations  professionnelles, les responsables des clusters, des pôles de compétitivité et des technopôles. Nous avons rencontré également les  Présidents des neuf Agglo de la Région. Nous avons procédé par tables rondes : sur le développement économique, l’Innovation,  l’International… auxquels ont participé 600 chefs d’entreprise. Avec à l’ordre du jour la simplification !

J’ai aussi répondu à toutes les demandes de rendez-vous de chef d’entreprise, n’hésitant pas à me déplacer sur le lieu de leur entreprise. Parallèlement, deux cents organismes ont été mis à contribution et un site en ligne est ouvert pour recueillir toutes les propositions. Ce travail est complété par le « Schéma Régional de l’Economie Sociale et Solidaire », celui de « la transition énergétique », celui « du Tourisme et des Loisirs », le « Pacte de Ruralité » et les « Assises de l’Alimentation ». J’ajouterai qu’un préambule sur les infrastructures et les pôles de compétitivité/Innovation coiffera l’ensemble.

DH : C’est un travail de « Romain » !

P1160453PJ : C’est en effet très lourd et nécessite un engagement à plein temps. Je pense que nous avons fait du bon travail et j’ai hâte de passer à la phase suivante : l’année prochaine sera pleinement opérationnelle et j’espère que nous pourrons vérifier l’efficacité de notre action en terme d’emplois. Car c’est bien le but recherché qu’il ne faut surtout pas perdre de vue ! Nous avons déjà la satisfaction de voir remonter le nombre des apprentis grâce aux décisions qui ont suivi le Grenelle de l’Apprentissage. J’ai bon espoir qu’il en soit de même pour le développement économique de notre Région ! 

 


PETIT POINT SUR LA PRIMAIRE…

Primaire à droite

 

Ma  lettre au Père Noël.

« Nicolas, Alain et François, Nathalie et le Jean-François … » sur un air connu (dans la chanson, ce sont des prénoms féminins).

Je suis très tenté de voter Sarfiju ! Ben oui, le programme qui me conviendrait totalement est  un  mélange : une part de celui de Sarkozy, un gros morceau de celui de Fillon arrosé d’un bon coup de Juppé ! On pourrait mettre quelques miettes de celui de Copé ou de NKM, qui ont aussi quelques bonnes idées.

Alors j’attends quoi ?

Quelques propositions essentielles me tiennent à cœur :

La sortie du revenu imposable de la prime de  10% accordée pour avoir élevé trois enfants.

Le rétablissement de la franchise pour les  droits de succession au niveau où elle était avant 2012.

La revalorisation des retraites dès que possible.

Le rétablissement  du principe d’universalité pour les allocations familiales.

Le rétablissement du quotient familial à son niveau d’avant 2012.

La réécriture de la loi Taubira pour empêcher l’adoption plénière et la PMA pour les couples homosexuels et l’interdiction de la GPA.

La suppression de l’impôt  à la source qui est une arnaque pour le contribuable et une contrainte administrative supplémentaire pour l’entreprise.

L’engagement que l’impôt sur le revenu ne sera pas fusionné avec la CSG.

Le paquet sur les jeunes :  apprentissage mais aussi rassembler toutes les aides, structures, dispositifs sous un seul et même toit, un "Service d'accompagnement vers l'emploi et l'intégration sociale", avec comme cible les 16-25 ans et comme objectif : aucun jeune sans solution  !

Je suis d’accord  pour une hausse de au moins  2 points de la TVA  à  20%, voire même 3, si en même temps on redescend le  taux de 10%  à 7% pour favoriser l’artisanat. Je ne comprends  pas que personne n’y ait pensé !  Ce double mouvement aurait pour avantage de diminuer les charges des entreprises en transférant les prélèvements de la politique familiale sur l’impôt, en faisant participer les importations au financement de notre protection sociale, et la baisse de la TVA « interne », de lutter contre le travail noir ou gris.

L’interdiction des signes religieux dans tous les établissements  publics.

L’interdiction des associations à caractère subversif et mettant les lois de la République au-dessous de leurs croyances type Salafistes, Frères musulmans. 

Poursuite systématique de toute personne en intelligence avec « l’ennemi » puisque nous sommes en guerre contre l’islamisme radical.

Un discours clair sur l’engagement européen de la France.

Je me fiche pas mal que Copé se soit planté sur le prix du pain au chocolat (encore que vendu par paquets de dix en grandes surfaces, on n’est pas loin des quinze centimes l’unité). Je ne suis pas d’accord avec NKM pour que les mosquées soient financées par une taxe "hallal" parce qu’on mange souvent de la viande hallal sans le savoir. Je trouve que Nicolas Sarkozy en rajoute trop sur les attaques contre le centre avec lequel il ferait mieux de se réconcilier et il ne gagnera plus rien sur  le Front National dont une partie de l’électorat vient du PC et de l’extrême gauche. François Fillon fait des progrès et Bruno me fatigue toujours autant.  Peut-être parce que trop vieux pour comprendre ou parce que je sais que l’expérience, au plus haut niveau, ça compte. Et qu’on arrête de taxer Alain Juppé d’être de gauche ou de mollesse, c’est stupide.

Voilà pour aujourd’hui.

J’attends le prochain débat avec impatience.

 


LA GAUCHE EN DELIRE

Gauche en délire

 

Les députés PS ont tout compris.

Le chef de l’Etat atteint un tel niveau de déconsidération que les députés PS n’ont rien à perdre à donner libre court à leurs délires égalitaristes. Le gouvernement ne tient plus rien et ils viennent de lui infliger à l’Assemblée plusieurs revers en série sur le budget, dans une ambiance inquiétante de fin de règne. Depuis quatre ans et demi, il a eu maille à partir avec la majorité sur la question fiscale. La fronde sur ce sujet archi-sensible du fait du « ras-le-bol » a souvent dépassé les rangs des seuls frondeurs, mais elle a rarement atteint l'intensité de la semaine dernière. Cette rébellion est symptomatique du climat qui règne dans les rangs PS à l'Assemblée. Les députés socialistes ne se sentent plus tenus par la solidarité habituelle avec l'exécutif, parce que le duo Hollande-Valls est affaibli comme jamais et parce que le gouvernement n'a plus guère d'autorité. Certains ont même envisagé de lancer un appel au retrait du chef de l’Etat, c’est dire la fureur anti-hollandaise ! La majorité sortante a le sentiment de ne plus avoir grand-chose à perdre à six mois d'une élection présidentielle dont l'issue s'annonce catastrophique pour elle.

Leur outil favori : l’impôt !

La descente aux enfers présidentielle en cache une autre. Car l’enfer, on va le vivre jusqu’au bout du quinquennat. En l'espace de deux séances, cédant à leur péché mignon, les députés socialistes ont voté contre l'avis du gouvernement : une baisse de la CSG pour les retraités modestes, un élargissement de la taxe sur les transactions financières, un durcissement de la fiscalité sur les actions gratuites et un allégement accru de l'impôt sur les sociétés ! La précipitation à légiférer se vérifie dans un autre dossier budgétaire. Le gouvernement veut fixer de nouveaux seuils de revenu au-delà desquels les personnes louant un logement, une voiture ou un bateau, via des plates-formes numériques, seraient soumises aux mêmes cotisations que des professionnels. Si le principe est compréhensible, il apparaît que le dossier n'est pas mûr pour établir des règles précises et durables. Le ministre de l'Economie et des Finances, notre Sapin-les-bas-roses, était pourtant présent mais a été bien incapable de se faire entendre. Et il s’en est fallu de peu qu’ils l’emportent aussi sur la taxation des plates-formes Internet. Taxer tout ce qui bouge !! Le subtil équilibre du budget 2017, déjà décrié par la Cour des Comptes, est défiguré même si les sujets traités ainsi ne sont pas de premier plan.

Les députés PS n'ont toujours rien compris !

Si les  députés PS ont tout compris du parti qu’ils peuvent tirer de la faiblesse de l’exécutif, ils n’ont toujours pas compris les ressorts de l’économie et des entreprises. Le quinquennat avait commencé par le conflit des « pigeons » sur la taxation des plus-values. Il se sera terminé avec un nouveau feuilleton fiscal sur la taxation des actions gratuites. Alors que la loi Macron, promulguée il y a à peine un an, a allégé sensiblement la fiscalité de cet outil, les députés de la majorité entendaient bien depuis plusieurs mois revenir en arrière après une première tentative avortée en juin. Les motifs  ne manquent pas : des grands patrons (quelle horreur !), tels que Carlos Ghosn, en auraient largement profité  et autre motif moins avouable, la réforme est signée du « traître » Emmanuel Macron. L'Elysée entend néanmoins rester ferme dans cette affaire. L'issue du bras de fer sera définitivement connue une fois l'examen du texte achevé par le Parlement, en fin d'année. Mais les entreprises, qui détestent l'instabilité fiscale, ont la confirmation que cela reste une marque de la gauche et la droite serait mal inspirée de  continuer dans cette voie.

L'après-Hollande, déjà !

Les confidences de ce qui nous tient lieu de Président dans le livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme : « Un président ne devrait pas dire ça », ont indigné ou anéanti nombre d'élus de gauche, du président de l'Assemblée, Claude Bartolone, au député de base. Dans ces conditions, les liens entre le pouvoir et les parlementaires ont achevé de se distendre. Beaucoup de députés se projettent déjà dans l'après-Hollande en pensant tout bêtement aux élections législatives de juin prochain. Beaucoup pensent qu’en votant pour leurs convictions de gauche, ils auront encore une petite chance de l’emporter. C’est un peu du « sauve qui peut » ! Heureusement pour le gouvernement, il ne reste plus de textes importants, après la loi budgétaire, à l’agenda de l’Assemblée.

Le retour de la « butée du Poitou » ?

Son comportement triomphant, ses prises de position, sa propension à s’opposer publiquement à Manuel Valls… tout indique qu’elle y pense. Beaucoup poussent en effet Manolito  à passer du « prêt au cas  où… »  au « déterminé à créer les conditions de… », encouragés  par les récents sondages. Sauf que notre Ségolène se rêve en Jeanne d’Arc sauvant la France. On a pourtant déjà Macron dans le rôle. Le quinquennat de son ex-mari qui tourne en eau de boudin ne semble pas l’affliger outre-mesure,  elle a plutôt l’air de s’en réjouir. Elle a toujours pensé que la défaite infligée par Nicolas Sarkozy était injuste et due en grande partie à l’attitude du PS, dirigé justement par son ex. Elle a dû assister passivement ensuite à sa victoire en 2012, avec à ses côtés la rivale, « déposée » depuis. Elle voit donc avec délectation une possibilité de revanche en 2017. La vengeance est un plat qui se mange froid. Elle profite aussi de la latitude laissée par un Président impuissant à la contrôler, pour faire entendre sa petite musique,  surtout quand il faut contredire Valls, comme sur « Notre-Dame des Landes ». Bref, il ne manquerait plus qu’elle !

Avouez qu’il y a de quoi donner des idées noires aux députés de base du PS, qui voient déjà avec aigreur Mélenchon caracoler en tête des sondages pour leur camp. Si on comprend qu’ils aient envie de se défouler, on sait aussi qui paiera la facture de leurs délires : les contribuables encore assujettis à l’impôt et le gouvernement qui succédera et devra faire avec les factures qu’ils auront laissées !

 


POUR COMPRENDRE UN PEU : CHINE, ARABIE, TRUMP ET… DUFLOT !

Tintin étoile

 

Bulle immobilière en Chine.

Elle  est bel et bien là, nous dit Wang Jianlin, magnat de l’immobilier, et est même selon lui « la  plus grande de l’histoire ». Impossible, en effet, de ne pas s’en rendre compte, l’immobilier chinois a été pris de folie depuis l’automne 2015.On assiste à des progressions stupéfiantes des prix, alimentées  par  la spéculation. La situation est le sujet le plus inquiétant pour les banques chinoises qui redoutent un éclatement de cette bulle. Le gouvernement chinois est sur la corde raide car ses marges de manœuvre sont très étroites, tant l’économie du pays est dépendante de l’immobilier et de la construction qui pèsent près de 15% du PIB. D’ailleurs, si les autorités disent tenir le cap, les résultats sont en grande partie artificiels et fragiles.  L’objectif d’une hausse du PIB de 6,5 à 7% sera peut-être atteint cette année, mais il reste historiquement faible. Ce chiffre ne dit pas grand-chose sur l’état réel de la santé de l’économie chinoise. La deuxième puissance économique mondiale qui cherche toujours à basculer vers un modèle de développement davantage alimenté par  la consommation et les services traverse toujours une période délicate. La dette a dangereusement augmenté avec la relance à tel point que la Banque des Règlements Internationaux (BRI) a alerté le mois dernier d’un risque de crise financière. Même le pays le plus dirigiste du monde n’arrive plus à diriger !  Voilà ce qui arrive quand on flirte avec ce maudit « capitalisme » …

L'Arabie Saoudite est à la manoeuvre.

Si sur le terrain militaire, son action est désastreuse et condamnable, notamment au Yémen, sur le terrain des marchés, elle fait preuve d’un sacré savoir-faire. Hier elle a finalisé son emprunt sur les marchés en levant 17.5 milliards de dollars, tout en réussissant à faire doubler le cours du pétrole en quelques mois. Le succès de cet emprunt est déjà impressionnant puisque c'est la plus grosse levée d'un pays émergent. Il y a en ce moment, de façon générale, une véritable ruée sur les emprunts des pays émergents et les investisseurs se sont rués sur l'emprunt saoudien pour lequel ils auraient voulu prêter 67 milliards de dollars : il n'y en a pas eu pour tout le monde. Ce succès s’explique par la course hystérique au rendement dans des marchés à taux zéro ou négatifs. L'Arabie Saoudite a offert des taux respectivement à 2.60% pour le 10 ans, 3.41% pour les 20 ans et 4.63% pour les 30 ans. Rappelons toutefois que le royaume est très peu endetté et qu'il y a une garantie de fait de cet emprunt par les réserves immenses de pétrole. Pétrole dont le prix a encore progressé hier et ce ne n'est pas une coïncidence. Après avoir provoqué l'écroulement du pétrole jusqu’à 26 dollars, l'Arabie Saoudite joue, directement ou à travers l'OPEP, désormais la hausse du pétrole. Pour elle,  l'objectif était de favoriser, avec un cours plus élevé, le succès de l’emprunt mais surtout faciliter l'introduction en Bourse de l'Aramco, la compagnie pétrolière nationale. Que ce soit sur les cours du pétrole, ou sur les marchés, la jeune génération de dirigeants saoudiens fait un sans-faute. Tout le jeu va consister maintenant à contenir le pétrole dans une fourchette entre 50 et 60 dollars, suffisamment haut pour lever de l'argent, mais pas trop pour ne pas favoriser le retour massif du pétrole de schiste américain. On disait le « nomadisme pastoral » reposant sur la spéculation. Voilà un sacré exemple de reconversion !

Trump n'a jamais eu l'intention d'être président.

Au contraire il cherche à cliver et ne vise que la classe moyenne blanche. Son futur marché. Ceux qui le connaissent affirment que sa stratégie consiste à attirer à lui la classe moyenne blanche avec laquelle il ne peut pas gagner arithmétiquement les élections, mais qui constituera un formidable bassin d'audience et une formidable clientèle pour un média. Le Financial Times vient en effet de révéler que le gendre de Donald Trump négocie depuis plusieurs mois avec des groupes de médias pour la création ou l'acquisition d'une chaîne ou d'un ensemble de chaînes « Trump », soit en streaming avec abonnement sur Internet, soit sur le câble. Le candidat pseudo Républicain serait aussi en discussion, selon le Wall Street Journal, avec Roger Ailes, l'ancien patron de la chaîne Fox News, qui fait campagne pour lui. Pendant toute sa carrière, Trump n'a eu qu'un objectif : valoriser de façon obsessionnelle sa marque. Et avec la campagne présidentielle,  il a pu l'afficher dans tout le pays pour un investissement minime avec un impact maximal. La vérité c’est que son business traditionnel n'était plus porteur depuis longtemps et il veut faire maintenant la culbute dans les médias. Il est  en train de construire un média puissant d’opposition qui prospérera pendant le mandat d'une Hillary Clinton qui démarrera déjà avec un taux-record d'impopularité.Trump est en train de réaliser le plus beau coup de sa vie.On se disait aussi !

Une belle gamelle pour Duflot.

Elle n’a pas sa place ici, car c’est lui faire beaucoup d’honneur. Mais je ne résiste pas au plaisir. La naufrageuse  de notre immobilier a été lamentablement éliminée de la primaire des Écologistes. Elle n'est arrivée que 3ème au 1er tour. Même les écologistes ont été capables de comprendre que si elle appliquait au parti les mêmes méthodes que celles qu’elle a appliquées pour le logement, le parti aurait dû fermer ses portes. Les eurodéputés Yannick Jadot (35,61 % des suffrages) et Michèle Rivasi (30,16 %) sont arrivés en tête du premier tour. L'ancienne ministre, qui n'arrive qu'en troisième position avec 24,41 % des voix, s'est dit « déçue »,  elle qui avait fait des efforts pour poser sa voix et changé de « look » pour un « profil » dit « femme d’Etat. Elle peut aller se rhabiller  et reprendre ses tenues éocolo-bobo. « Nous avons besoin d'une candidature écologiste qui tienne bon dans la tempête de 2017. Chacune et chacun fera son choix entre les deux candidatures arrivées en tête. Pour ma part, je soutiendrai comme je m'y suis engagée celle ou celui qui sera désigné », assure celle qui était donnée favorite, en promettant d'être au « rendez-vous de tous les combats pour l'écologie ». Elle n’a pas encore compris qu’on pouvait se passer d’elle !

 


L’ETAT OU T’ES, L’ETAT !

France-faillite

 

Une dégradation inquiétante.

Ce n’est pas une nouvelle chanson de Stromae. Mais ça  pourrait ! Plus ça va plus on se demande où est passé  l’Etat, tant les zones de non droit et les agressions  montrent combien son autorité est mise  en défaut. Il ne se passe pas un jour que je n’ouvre mon ordinateur et trouve à la « une », une agression caractérisée. Encore aujourd’hui, je découvre que le personnel du Centre hospitalier de Tourcoing est toujours sous le choc, après l'agression d’une rare violence dont ont été victimes deux médecins et une infirmière du service des urgences dans la nuit de samedi à dimanche dernier.  Les médias ont évité d’en parler apparemment…  Les violences contre le corps enseignant se multiplient en classe et même dans la rue, et dans les lycées et collèges, l’ambiance n’est pas plus sereine. Mais l’exemple le plus flagrant de cette dérive c’est, bien sûr, l’attaque au cocktail Molotov contre des voitures de police stationnées à Viry-Châtillon. Un policier a été brûlé très grièvement et, au bout de plus d’une semaine, il est encore entre la vie et la mort. A  Mantes-la –Jolie  la  police est tombée dans un traquenard et s’est fait tirer dessus. En Corse, une bande de jeunes a attaqué les forces de l’ordre, faisant quatre blessés et incendié plusieurs voitures pour protester contre le procès de trois des leurs jugés en métropole. Ce dernier exemple relève d’un autre cadre mais n’en reste pas moins inacceptable. Enfin, à Calais, le tournage de France 5 dans la « jungle » tourne au cauchemar, et l’interprète patchoune d’un journaliste est violée.

On sait, mais que fait-on ?

Tout le monde sait que les cités où est organisé le marché de la drogue sont inaccessibles pour la police.  Tout le monde sait que les services hospitaliers sont l’objet de violences récurrentes. On se souvient aussi que les manifestations contre la loi Travail ont toutes fini par la destruction de mobilier urbain et que l’hôpital Necker pour enfants, à Paris, a même été attaqué et ses vitrines détruites. Depuis quelques temps, on assiste un peu partout à des émeutes spontanées accompagnées par des assauts contre tout ce qui représente, de près ou de loin, l’autorité de l’État. Il  n’est pas exagéré d’affirmer que les auteurs de toutes ces agressions ont des motivations communes  liées soit à l’affirmation d’une « identité » (devinez laquelle) ou la manifestation d’une haine de la France, soit à la volonté de gauchistes « no borders » d’imposer l’anarchie, quand ce ne sont pas de simples voyous acteurs d’un marché de drogue.

Le ras-le-bol des forces de l’ordre, voire des citoyens.

En réaction, des policiers ont manifesté dans la nuit de lundi à mardi à Paris pour se plaindre de leurs conditions de travail, du manque de matériel et de l’absence de moyens propres à lutter contre une violence qui, dans la plupart des cas, les dépasse. Ils protestent contre le manque de soutien de leur hiérarchie, les tracasseries administratives dès qu’une violence leur est imputée. La vérité,  c’est que le gouvernement n’a  pas pris la mesure de ce qui se passe. L’exaspération que manifestent nos policiers gagne aussi la population. La gauche est toujours aux prises avec ses états d’âmes et a  toujours un problème avec « l’autorité ». Elle fait de  beaux discours, mais l’action ne suit pas.  C’est vrai de la lutte contre le terrorisme, c’est vrai de la lutte contre les manifestations identitaires illégales, c’est vrai de la répression contre la toxicomanie comme en témoigne le choix d’ouvrir une salle de « shoot » à Paris. Le top de la vie à Boboland, c’est être à poil en fumant un joint.

La déliquescence vient du sommet.

Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes correspond à une autre crise que le pouvoir socialiste ne parvient pas à régler. Ce projet existe depuis longtemps. Des centaines de recours ont été tranchés en faveur des travaux. Le gouvernement a même organisé un référendum régional qui, avec 55 % des voix, a approuvé la construction de l’aéroport. Il continue d’être contesté par les écologistes, alors que le referendum était censé clore le débat. Quelques centaines de « zadistes », des écologistes, des « blackbloks » et des altermondialistes rêveurs ont pris racine sur les lieux et ne détesteraient pas une bonne castagne avec les policiers. Ils doivent être évacués, par la force s’il le faut. François Hollande et Manuel Valls ont confirmé que la zone serait libérée et que les travaux commenceraient cet automne. Les purs et durs, comme Cécile Duflot, continuent cependant de proclamer que le projet doit être abandonné, que les zadistes défendent une cause juste, même s’ils s’y prennent de manière violente et au mépris de tous les jugements prononcés par les tribunaux. On n’est pas surpris par les agissements de ces gens qui ne respectent la loi que lorsqu’elle leur est favorable. Mais voilà que Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, déclare qu’il faut en finir avec l’aéroport, dévoilant ce qu’elle a toujours pensé. Le fait qu’elle se dresse contre le Premier Ministre, est grave et contribue à discréditer un exécutif  déjà bien faible. Elle le fait au mépris des décisions de justice et de la légitimité des élus locaux.  La démocratie en prend un sacré coup, mais elle n’en a cure. Si elle agit ainsi, c’est que la rumeur se répand que François Hollande pourrait bien renoncer à se présenter pour un second mandat, et que, dans ce cas, Manuel Valls se présenterait.  Or, elle a bel et bien l’intention de lui faire barrage et de déclarer à son tour sa candidature.  Autrement dit, il s’agit d’un calcul machiavélique : elle espère que Manuel Valls voudra faire preuve de fermeté et que l’évacuation de la ZAD se passera mal, avec, cerise sur le gâteau royal, peut-être même des morts. Quel discrédit pour son rival. Ou il renonce, et alors elle aura beau jeu de  dénoncer le « matamore ».   Où est le sens de l’Etat dans tous ces calculs politiciens ? Et pendant ce temps-là pépère promène sa bedaine à travers la France, mobilisant des forces de l’ordre qui seraient bien utiles ailleurs, pour exalter son énorme popularité !

En attendant, c’est l’autorité de l’État qui disparaît, c’est le sentiment général que tout citoyen en colère peut faire impunément ce qu’il veut, depuis ceux qui agressent des enseignants jusqu’aux zadistes qui affirment défendre une cause sacrée et ne sont pas gênés de faire régner la loi de l’ultra-minorité. Cette France défigurée, cul par-dessus tête, les Français n’en veulent pas !

 


NARCISSE SE NOIE DANS SON IMAGE

Fantôme de l'Elysée

« Enfin il ne se soucie que d'être, et pourvu qu'il soit, il veut bien être son ennemi. » 

                                                                                                     La Rochefoucauld

Le livre de confidences publié par les deux journalistes Davet et Lhomme « Un Président ne devrait pas dire ça » est symptomatique de la névrose qui habite le locataire de l’Elysée, plus préoccupé de s’auto-admirer que de gouverner, et il me fait penser irrésistiblement à ce cycliste qui poussait le narcissisme jusqu’à descendre de son vélo pour se regarder pédaler. Un exercice « casse-gueule » dans les deux cas. On ne découvre pas qu’il n’est pas fait pour gouverner, on le savait depuis longtemps, mais on en a la confirmation. Comment a-t-on pu élire à la tête de l’Etat un tel misanthrope qui hait tout le monde et n’aime vraiment que lui-même ?  Car c’est ce qui ressort des extraits choisis pour être publiés et c’est ce que racontent ceux qui ont lu l’ouvrage.

Un président «anormal »

L’expression est de Catherine Nay. Comment a-t-il pu ouvrir ses portes à ces deux journalistes d'investigation travaillant au Monde ? Il parait qu’il ne les connaissait pas, mais comme ils avaient la réputation d'être anti-sarkozystes, ça leur a servi de « sésame ». Ils nous apprennent qu’il a accepté leurs conditions sans broncher. Il est devenu pendant quatre ans le commentateur de lui-même, nous dévoilant un homme cynique sans affect, prompt à accabler son prochain et son entourage, distribuant les appréciations les plus triviales sans aménité. L'image du président jovial qu’il aime à donner n'est donc qu'un masque. Plus de six cents pages qui donnent le vertige. En fait, c’est un livre de fin de règne dont l'objet - ou le sujet - relève davantage de la psychanalyse que de la politique. Les auteurs y dressent au fil des entretiens, le portrait d’un cynique pour qui la parole politique a peu d’importance, d’un névrosé solitaire perdu dans un palais pas fait pour lui et portant des habits trop grands pour lui. Il nous offre la preuve qu’il n'a jamais endossé ses habits de président en « piétinant » l’Institution qu’il est censé représenter. Les multiples sorties de route rapportées par les deux journalistes, dont celle sur les magistrats, inquiètent à juste titre et en font un président « anormal ». Même le titre du livre est une phrase qu’il a prononcée. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans la tête de Monsieur Hollande !

Le sympathique méchant

Ce qui frappe chez cet individu, c’est le cynisme et la capacité à se contredire qui vont de pair avec l’incapacité à décider. Ce recueil est un précieux document pour ceux qui voudront faire un jour l’histoire d’un quinquennat raté, à la communication erratique, aux décisions sans cesse reportées, aux mensonges érigés en méthode de gouvernement. Et le voilà qui prétend revenir devant le peuple pour solliciter un nouveau mandat en se présentant comme le triple garant de la République, de notre modèle social et de notre modèle éducatif et culturel. Fier de son bilan qui n’est qu’un champ de ruine mais qu’il présente repeint en rose vif dans un entretien à « l’Obs », sur-protéiné à l’EPO des approximations, des erreurs et mensonges éhontés. L’article qui en est résulté a été complètement occulté par ce recueil de confidences, dans lequel personne ne trouve grâce à ses yeux, sauf lui-même.  Hollande peut crier « Au secours, la droite revient », les Français ne l’écoutent plus depuis longtemps, sont fatigués de la langue de bois de ses cerbères patentés qu’il envoie sur le terrain pour expliquer l’inexplicable, avec des contorsions de langage à mourir de rire. Non seulement il va lui être très difficile d’être candidat, mais il devrait même démissionner s’il avait un tant soit peu de dignité et d’estime de soi.

La dignité des candidats de droite

Le premier ministre peut toujours appeler à la dignité et à la pudeur, le suicide politique du locataire de l'Elysée est consommé. Pour la première fois les ténors du parti socialiste doutent publiquement de l'évidence de la possibilité de sa candidature. Les Français voient surtout qu’au moment où il se rend ridicule par ses confidences et transforme l’Elysée en théâtre de boulevard, la droite tient un débat digne et de qualité entre ses différents concurrents, qui montrent chacun une carrure toute autre. Le contraste est saisissant. Les Français ont eu bien tort de le préférer à Nicolas Sarkozy en 2012. Les petites phrases de ce « colérique gentil » (dixit Alain Minc) paraissent bien gentillettes au regard des vacheries hollandaises. Il aurait fait tout autre chose de ces cinq ans au contexte idéal pour redresser la France. Mais on ne refait pas l’Histoire…

 

 


J'AI REGARDE LE GRAND DEBAT

Débat de la primaire

 Cette analyse n'engage que moi.

 

En bref.

Un réel succès : près de 6 millions de téléspectateurs !

Deux constats : la droite est en forme  /  six contre un

 

Etalonnage :

Le Maire : le plus « théâtral ». On comprend vite que le « renouveau » est plus dans la façade qu’arbore le personnage que dans son programme très « droite classique ». Le renouveau de Bruno : du pipeau ?

Juppé : la plus belle conclusion. Le physique affiche les heures de vol, mais il le reconnait avec humour. Le maire de Bordeaux montre sa maîtrise et affirme son profil d’homme d’Etat.

NKM : la plus originale. Ses propositions décapantes suivent une logique très cohérente.  C’est elle  qui apporte le plus de fraîcheur dans le débat avec des propositions vraiment novatrices.

Sarkozy : le plus tendu. Il avait tiré la meilleure place. Sous les feux croisés de ses concurrents, il s’en est plutôt bien tiré. Toujours incisif avec le sens de la formule qui fait mouche. Mais ça devait bouillir à l’intérieur !

Copé : le plus bateleur. Beaucoup de faconde pour un discours qui ne s’est pas renouvelé depuis le  « pain au chocolat ». Brillant mais trop agressif.

Poisson : le plus déroutant. Ses réponses sont souvent basiques et pleines de bon sens, au risque de passer à côté des vrais problèmes. Un opni ?

Fillon : le plus précis. Il a été desservi par l’ordre du questionnement. Clair, fouillé, cohérent, il intervient avec calme, efficience et même une certaine élégance. Il entame une remontée justifiée parmi les adhérents et sympathisants de la droite.

 

Conclusion :

Les programmes : une grande convergence, des différences sur le détail.  Rassurant.

Les personnalités : trois ont une carrure vraiment présidentielle, Sarkozy, Juppé, Fillon.

Un premier débat réussi mais le nombre des candidats rend difficile la sélection par les argumentations avancées en raison du caractère expéditif demandé aux réponses (1 mn). De plus l’ordre du questionnement peut influer sur le jugement. Ainsi Sarkozy s’est souvent senti obligé de réagir au détriment de ses propres propositions.

Les sondages après émission : ils donnent logiquement Juppé vainqueur, suivi de Sarkozy.  On est déçu du score de Fillon (11 à 13%).  En fait chacun des téléspectateurs est resté sur son choix, aucun des candidats n’ayant vraiment démérité.

 

Jusque-là, tout va bien !

Prochain rendez-vous sur BFMTV. On espère une formule moins verrouillée.

 


LE LOURD DEFI DU FUTUR QUINQUENNAT

Budget 2017

 

Relever la France, c’est ce qu’auront en tête tous les candidats qui se confronteront ce soir sur le plateau de TF1. Et le défi n’est pas mince compte tenu de l’état du pays laissé par cinq ans de gestion à la godille où l’amateurisme l’a disputé à l’incompétence.

Il faudra faire d’abord avec les factures impayées.

On le sait, il y en a pour 12 à 13 milliards (CICE, augmentations des fonctionnaires, etc…) reportées volontairement sur 2018 pour pouvoir présenter un budget 2017 à peu près convenable (en apparence). Il faut y ajouter les aléas d’Areva et d’EDF qu’il faut recapitaliser : 5 milliards. Sans oublier les TGV commandés à Alstom (500 millions) et ce que le gouvernement vient de lâcher aux associations (600 millions).  Et encore faudra-t-il  ajouter les 2 milliards que l’Etat devra rembourser depuis que la loi sur les dividendes a été retoquée. On dépasse déjà les 20 milliards dans la corbeille du nouveau président. Bienvenue !

Il faudra faire avec la lourde facture fiscale.

Le « ras-le-bol » fiscal perdure et à juste titre. Si le « grand soir fiscal » promis pendant la campagne de 2012 n’a  pas eu lieu, l’empilement des mesures a  transformé en profondeur notre fiscalité. Heureusement le projet de fusion IR et CSG a été abandonné, car les classes moyennes qui morflent déjà auraient été encore en première ligne.  Heureusement la taxe à 75% sur les hauts revenus a été liquidée… quand le mal était fait. Mais les mesures se sont accumulées pour compenser. Sans entrer dans le détail, ce qui serait fastidieux, les  prélèvements obligatoires sur les ménages sont passés de 24,18% en 2012 à 25,45% en 2015. Dans le même temps, et grâce au CICE, les entreprises ont vu leurs prélèvements diminuer après avoir augmenté : de 18,96 % à 19,34% puis 18,60 % en 2015. Le transfert de prélèvement s’est fait des entreprises vers les ménages. Tout cela est à apprécier dans un contexte fiscal qui reste globalement en hausse et très inéquitable pour les ménages puisque des efforts d’allègement ont surtout porté sur les premières tranches de revenu par une défiscalisation. Si l’on inclut les impôts locaux, la pression fiscale sur les ménages a augmenté significativement. En même temps les niches fiscales ont été plafonnées et les placements sur les actions et le capital sévèrement imposés. La meilleure mesure reste celle des prélèvements obligatoires : ils sont passés de 43,8% en 2012 à 44,7% en 2015 pour retomber légèrement à 44,5% en 2016 et en 2017.En un mot : les hausses d’impôt ont pénalisé fortement les classes moyennes depuis 2012, d’autant plus que quantité de décisions parallèles concernant les allocations familiales, la majoration de retraite pour famille nombreuse et les emplois à domicile ont apporté leur lot de charges supplémentaires. Les attentes de ces classes moyennes sont énormes !

Il faudra faire avec la confrontation sociale.

La loi El Khomry est un indicateur qu’’il ne faut pas négliger. Certes, la résistance qui s’est manifestée reposait sur un sentiment de trahison.  Mais la capacité de nuisance de certains partenaires sociaux ne doit pas être sous-estimée, d’autant plus que peuvent s’agréger à eux les contestataires de tout poil qui pratiquent volontiers la violence. Il faudra donc s’attendre à des conflits dans la rue bien que tout ait été dit avant. Et les projets qui susciteront leur opposition sont multiples : fin des 35 heures, contre-choc fiscal, coupes dans les dépenses, diminution du nombre des fonctionnaires, sans parler du casus belli des seuils sociaux et du code du travail… Inutile de dire que la gauche en profitera pour se reconstruire dans l’opposition, ce qu’elle sait faire le mieux. Et je n’ai pas évoqué la fin des régimes spéciaux, la  baisse des allocations chômage, la fin de l’ISF …

Il faudra faire aussi avec la conjoncture européenne et mondiale.

Le principal ressort sur lequel compte tous les candidats de la droite c’est la croissance. Tous pensent qu’il suffira de libérer les entreprises et d’alléger leurs charges pour retrouver un rythme de 2% l'an. C’est d’ailleurs la condition nécessaire pour pouvoir réduire les impôts, augmenter les recettes et diminuer le déficit. Encore faut-il qu’elle soit au rendez-vous  ! Le potentiel de croissance de la France se situe actuellement autour de 1% sur le temps long, en raison de la dégradation de son tissu économique et de sa faiblesse technologique, comme le manque de robots par exemple,  ou de sa main d’œuvre (manque de compétences), mais aussi de son vieillissement. Cette difficulté pourrait être aggravée par l’atonie de l’économie mondiale, une conjoncture planétaire qui promet de durer longtemps. Et il y a les taux d’intérêt sur les emprunts qui voient poindre une remontée, et qui exerceront une pression supplémentaire sur des marges de manœuvre déjà très étroites. La droite risque de prendre le pouvoir avec des mesures qui arrivent à contretemps. On voit bien ce qu’elle aurait pu faire avec « l’alignement des planètes ».  On voit aussi ce que l’on peut craindre d’un retournement de contexte : taux d’intérêts élevés et pétrole cher accompagnant une récession mondiale. En politique comme en tout, le temps perdu ne se rattrape jamais.

C’est pourquoi je plaide pour la modestie des promesses, afin qu’on ne vienne pas dire encore qu’elles ne sont pas tenues, parce que rendues impossibles par la conjoncture. Il faudra faire faire un état des lieux par la Cour des Comptes pour que tout soit sur la table. Et il faudra ensuite beaucoup d’imagination à nos gouvernants pour passer entre les écueils.

 


POUR FAIRE LE TRI…

Primaire à droite

 

Le grand débat.

Jeudi soir aura lieu le grand débat  entre les sept mercenaires (oups !) je voulais dire … candidats de la  primaire de la droite et du centre. Compliqué de s’y retrouver dans leurs multiples propositions entre les baisses d’impôts, les mesures d’économie et les dispositifs de relance… ! Ce qui change avec une élection primaire ouverte, c’est qu’elle fait de l’électeur « un stratège » qui peut peser dans le choix. Je m’explique : autrefois, le candidat était désigné par un cénacle plus ou moins large de militants et d’adhérents. Cela laissait peu de prise aux citoyens non encartés qui devaient se contenter de celui (il n’y a jamais eu de femme jusqu’à maintenant) qui était proposé. Cette fois-ci, non seulement il y a le choix, mais tout le monde peut y participer, les conditions exigées étant on ne peut plus symboliques (2 € et une signature). En principe c’est l’électorat de la droite et du centre qui est appelé à voter, sans qu’on puisse en cerner exactement les contours. 

Il y aura donc quatre tours ce qui permet beaucoup de scénarios, selon le bord auquel on appartient ou la sensibilité qui nous habite.

Personnalité ou projet ?

En effet, chacun des candidats peut nous plaire en fonction de deux types de critères : la personnalité d’une part, le projet d’autre part.  Pour la  personnalité, cela relève de l’appréciation plus ou moins subjective de chacun. Influer sur ce ressenti personnel est compliqué.  Par contre, le  choix du projet peut relever plus de la raison que de la passion. Il vaudrait mieux, évidemment. La principale préoccupation des Français, devant toutes les autres, c’est la baisse du chômage.  C’est donc l’économie qui doit primer. Je vous propose donc d’apprécier le programme de chacun d’entre eux ou elle, à la lumière des constats et de l’analyse d’un économiste peu suspect de sympathies pour la gauche : Christian Saint-Etienne, et en utilisant la grille d’évaluation que je vous redonne ci-dessous. Pendant le débat, même si votre choix est déjà fixé, essayez l’évaluation, par curiosité.  Par contre si vous peinez devant l’embarras du choix, alors c’est le moment de vous déterminer rationnellement.

Le constat économique.

On le connait : la dette publique est à 98% du PIB, la croissance reste atone, et la politique menée n’a pas permis à la France de profiter de la chance historique de la triple baisse du pétrole, des taux d’intérêt et de l’euro. Le choc fiscal de 60 milliards d’euros n’a pas vraiment réduit le déficit et a détourné les investisseurs de l’hexagone. Le déficit est un bloqueur de croissance. Il faut y ajouter la fiscalité sur le capital, les multiples rigidités du marché du travail et le niveau des indemnités de chômage.

Le chemin de la croissance.

La croissance repose sur trois pieds : l’investissement productif,  l’élévation des compétences des travailleurs, le renforcement de l’innovation. Une seul décision prise depuis 2008, sous Sarkozy, a été efficace : le crédit impôt recherche. Il faut donc s’interroger, avant tout, sur la situation actuelle de l’économie française avant d’envisager de baisser les impôts en même temps que les réformes structurelles absolument nécessaires pour réduire la dépense publique. Notre système productif est en berne et le déficit de la balance commerciale ne cesse d’augmenter.

Ce qu’il faudrait éviter de faire.

Il faut éviter d’augmenter le pouvoir d’achat dans un premier temps : tout gain se traduit par une augmentation de nos importations. Quand on donne 100 € de revenu supplémentaire, les Français consomment 70% de produits importés pour 30% d’hexagonaux. Ce qui veut dire que toute baisse d’impôts sur les ménages se traduit par une hausse massive des importations. A utiliser avec modération, donc. La pire mesure serait la baisse de la CSG qui est le seul impôt  intelligent que nous ayons avec la TVA. De même, il est illusoire de diminuer immédiatement les transferts sociaux (indemnités chômage, allocations diverses, santé), ce qui serait socialement explosif. Ce ne sera possible qu’avec le retour de la croissance, l’augmentation des revenus et la baisse du chômage.

Ce qu’il faudrait absolument faire.

Il faut réduire la dépense publique de 5 points de PIB en 5 ans. Parallèlement, il faut relancer l’investissement et l’emploi : instaurer un taux unique à 25-28% sur la fiscalité du capital et sur l’impôt sur les sociétés, diviser par deux les taux de l’ISF (ou le supprimer), réformer le contrat de travail et les seuils sociaux, réformer les retraites, réduire le nombre des fonctionnaires dans les ministères non régaliens. La proposition d’une allocation sociale unique qui remplacerait la prime d’activité et les différentes allocations (logement, handicapé, APA,RSA..) permettrait d’économiser 2 milliards d’euros de frais de gestion et 3 milliards d’euros de prestations. Il est nécessaire de remonter le quotient familial pour redonner confiance aux familles, d’augmenter les incitations à l’investissement en actions, d’accélérer la modernisation de notre appareil productif par un amortissement accéléré. Enfin pour tenir compte de l’ubérisation de l’économie, il faut transformer le RSI en protection sociale de tous les non salariés. Tout cela est compatible avec notre situation économique réelle.

A savoir 

Equilibrer nos finances publiques sans redresser notre économie est utopique. Et la « flexibilité » des comptes ne sera acceptable que si on engage les réformes structurelles toujours repoussées.

A vous de jouer

Transformez-vous en « électeur-stratège ». A vous de savoir si vous voulez continuer à vous déterminer en fonction du candidat qui a le plus de chance de faire gagner vos idées ou de faire perdre celui dont vous ne voulez surtout pas. Ou choisir le candidat qui a le programme le  mieux susceptible de redresser la France.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour télécharger le tableau d'évaluation :

Téléchargement Tableau primaires 

 

 


EST-ON VRAIMENT GOUVERNE ?

Hollande grimace

 

J’avais déjà mon idée sur le sujet mais je n’attendais pas une telle confirmation : celle d’un chef de l’Etat qui s’interroge publiquement s’il doit recevoir un autre chef d’Etat, surtout quand il s’agit de la Russie ! Et surtout quand on affiche un désaccord important avec elle au sujet d’Alep, et après avoir proposé  une motion au Conseil de Sécurité de l’ONU repoussée par le véto russe.  Jamais on n’aura vu couille molle aussi haut placée, proposant son indécision à l’opinion publique comme si elle pouvait le soulager de la trouille qu’il affiche au moment  où il le fait.  Hollande-Poutine me fait penser  irrésistiblement à la séquence du Corniaud (sic)  « De Funès-Duranton dans les douches ». Sauf qu’il  n’y a rien de comique. On n’est pas gouverné !  Se demander s’il  est utile et nécessaire de recevoir Poutine au moment où ses chasseurs bombardiers écrasent les habitants d’Alep sous leurs bombes, parlant même de crime de guerre en sous-entendant qu’il pourrait avoir à en payer la responsabilité devant la Cour pénal internationale est d’une rare inconséquence.  C’est une attitude incroyable.  On attend d’un chef d’Etat qu’il ait des positions fermes et qu’il  négocie avec son interlocuteur. Pas qu’il  pérore publiquement sur sa propre indécision. Les états d’âmes de Hollande sont évidemment dictés par sa posture de candidat qui doit faire le grand écart entre le moralisme que lui impose la gauche et le réalisme pragmatique dont il devrait faire preuve. On imagine le grand éclat de rire du maitre du Kremlin  en apprenant cette gaudriole. D’ailleurs, on vient d’apprendre que le Président russe ne viendra pas à Paris le 19 octobre. Il n’a en effet rien à y faire. Une belle  occasion manquée pour la France de faire entendre sa voix. Elle est ridiculisée un fois de plus. Une preuve de plus que le pingouin n’est pas à sa place ! Et il en redemanderait ?

L'enfer va encore durer six (longs) mois  !

 

 


JUPPE A-T-IL DEJA GAGNE ?

Alain-juppe-plateau-emission-politique

 

Retour sur « l’émission  politique ».

Alain Juppé a expliqué jeudi soir dernier qu’il sentait « l’adhésion » et voyait « un peu de panique à bord » chez Nicolas Sarkozy. Avec une audience sensiblement supérieure à celle de son concurrent, il a fini le parcours sur un score relativement confortable de « convaincus » : 49% du panel IFOP au global et près des 2/3 des « Républicains » et sympathisants.  On mesure donc à cette occasion la durabilité du niveau d’adhésion à sa candidature qui ne s’est pas démentie depuis son passage, lui aussi réussi, à « Des Paroles et des Actes » il y a deux ans.

Pourtant il y aurait beaucoup de choses à dire sur le style de l’émission elle-même, qui se rapproche plus de la variété que de la production sérieuse comme il siérait au sujet, par la manière de faire des animateurs et le choix des intervenants face au candidat. Pour interroger Alain Juppé, France 2 avait choisi d'inviter quatre personnes un peu surprenantes et contestables. Car, au pays de Jean Tirole, inviter Jérôme Kerviel pour apostropher le candidat sur sa volonté de réformer la finance relève du gag. De même le choix du controversé Robert Ménard pour parler d'immigration est-il vraiment pertinent pour aborder un sujet aussi grave ? Quant à ressortir un survivant des grèves de 1995 qui ne savait trop quoi dire sans les suggestions soufflées par Pujadas, on touche vraiment le  fond de l’inconsistant. Le bouquet aura été le « youtubeur » imbu de ses milliers de « followers » qui se permet de juger d’un méprisant « vous êtes le moins pire » un Alain Juppé flegmatique et patient, pas si « déconnecté » que ça.  Qui est-il et quel bagage a-t-il pour se permettre cette « gratuité » ? Navrant ! Et même François Langlet, pourtant sérieux habituellement, n’a pas pu s’empêcher de sombrer dans l’égalitarisme et la haine du riche avec sa présentation discutable du résultat sur les ménages des baisses d’impôts proposées par Juppé. Restent les  animateurs : Léa Salamé reste fidèle à elle-même, superficielle et un brin impertinente, mais c’est l’air du temps qui veut ça. David Pujadas, toujours aussi « orienté » malgré les sourires, cherche toujours à faire le « buzz » en titillant son interlocuteur pour obtenir une réponse bien politicienne, au détriment du fond. On s’étonnera ensuite que l’émission ne batte pas des records médiatiques. On n’y apprend pas grand-chose et si on en décroche, c’est plus la faute de ceux qui l’animent que de l’invité.

Ce qu’on retient de l’émission.

Rien qu’on ne sache déjà ! Avec un constat : on découvre un Alain Juppé beaucoup plus naturel et moins stressé qu’à l’habitude. Il réussit même à faire rire la salle aux dépends de la « Salamé » qui apparemment ne s’en est pas remise. Comme quoi le « foutage de gueule » peut être mal vécu aussi par la gent médiatique. Certes, le personnage garde toujours une certaine distance que certains prendront pour de l’arrogance ou du mépris. On n’empêchera pas les idées toutes faites. Après tout, je préfère cette posture un peu raide qui transpire « l’homme d’Etat » que l’empathie jouée de beaucoup trop de politiciens. Alain Juppé pratique l’humour froid,  on s’en sera aperçu. Alors bien sûr, on en profitera pour évoquer cette fameuse phrase  prononcée dans une conversation avec FOG : « Je les emmerde ! ».  Chocking !  Facile de conclure ensuite sur le dédain manifesté par celui qui l’a dite. Mais il faut la resituer dans son contexte avant d’en faire le « buzz ».  FOG : « Qu’est-ce que vous répondez à ceux qui disent que vous êtes chiant ? » Réponse de Juppé : « Je les emmerde ! ». Mais de qui parlaient –ils ? Des journalistes, me  semble-t-il. Ce qui change tout. Mais  peu importe, qui que ce soit, cette réponse  reste  un détail qui ne mérite même pas qu’on s’arrête dessus, alors qu’il s’agit d’une boutade dans une conversation à brûle-pourpoint.

Alain Juppé a profité du débat pour réaffirmer qu’il est bien de droite comme en témoigne son projet. Etant donné les procès d’intention qu’on lui fait régulièrement, ce rappel n’était pas inutile. On n’est pas surpris qu’il ait la même matrice que Nicolas Sarkozy, « l'amour de la France, une vision de la France », puisqu’ils ont parcouru un grand nombre d’années dans le même sérail gaulliste. La référence à 1995 et à sa probité ne sont amenées que pour tenter de le déstabiliser et ce sera en vain. Pour le reste, le candidat a réussi à faire passer son message principal, le « plein emploi » qui justifie la baisse des impôts et les nombreuses réformes évoquées. Et on retient la formule : « Juppé = espérance ».  Bien joué !

Deux ou trois bémols quand même.

Sur le thème de l’immigration, il a tenté de faire passer un message inaudible pour le Français moyen à savoir que « 200 000 arrivants chaque année, cela ne change pas le visage de la France ». Sur le « shaddow banking » il avait l’air un peu à la ramasse et peu informé alors qu’à son niveau on devrait connaitre l’existence du « Bitcoin ».  Enfin, sur le dossier Syrien, sa position anti Bachar très raide semble méconnaître certains aspects, comme  le soutien au régime de la partie Alaouite et Chrétienne de la population, même si le renfort russe est déterminant. Mais on est bien d’accord que la priorité, c’est Daech. On gardera de son passage cette phrase-clé : « Ma référence, c'est le général de Gaulle. La France ce n'est pas la droite, la France ce n'est pas la gauche, la France c'est tous les Français. » Quant à la réponse à la question : « Soutiendra-t-il Nicolas Sarkozy s'il remporte la primaire ? » La réponse est évidemment « oui », «  si les primaires sont honnêtes ».

A l'arrivée, on aura vu un Alain Juppé parfois raide, certes, mais tout en maitrise. Un candidat qui ne travestit pas son caractère et qui s'assume clairement « de droite ». 

La « charge héroïque ».

La formule : « La politique n’est que l’art du possible » reste toujours vraie. Plus on s’écarte du réalisable plus on met en danger la démocratie. C’est peut-être la leçon subliminale qu’a voulu donner Alain Juppé. La « panique à bord » qu’’il voit chez Nicolas Sarkozy à six semaines du premier tour de la primaire de la droite se traduit par un regain d’énergie, si tant est que cela soit possible, dans la campagne de l’ancien président, qui redouble d’efforts et multiplie les meetings et les propositions identitaires, son cheval de bataille. Une sorte de « charge héroïque » pour tenter de refaire les points perdus au cours d’une semaine calamiteuse avec la sortie du livre de Buisson et les révélations sur les différentes affaires qui lui sont imputées. Mais il ferait bien de prendre garde car à force de cibler toujours plus « à droite » il risque de tomber dans le piège que lui tend Marine Le Pen qui joue la carte de la « France apaisée », au risque de passer pour plus modérée que lui, et « engrange » sans rien dire. 

Juppé a-t-il déjà gagné, en étant le candidat qui « rassure » ? Son avance régulière dans les sondages ne se dément pas et plaide pour un tel constat. Néanmoins, il ne faut pas sous-estimer ses concurrents, à commencer par Nicolas Sarkozy dont l’énergie est capable de soulever des montagnes, ni les autres, comme  François Fillon qui font leur bonhomme de chemin consciencieusement et qui pourraient bien récolter les fruits de leur travail au soir du 1er tour.  Et puis, il y a les deux haies majeures qui peuvent changer la donne et redistribuer les cartes, à savoir les deux débats en présence de tous les candidats…  Autrement dit, rien n’est joué. Comme au tennis, « avantage Juppé » ne veut pas dire que le set est gagné, encore moins le match.  La suite promet d’être passionnante.

 


IL FAUT LE SAVOIR …

Fin du monde tintin

 

Souriez, détendez-vous, on est dimanche !

PAUVRE CROISSANCE !

Alors que l'Allemagne annonce qu'elle va distribuer au moins 6 milliards d'euros dès le début de l'année à ses contribuables, et ce ne sera qu'un début, la France accumule les mauvaises nouvelles. Le gouvernement a enfin admis que la croissance n'atteindra pas les 1.5%. L'Insee annonce même 1.3%. Mais surtout ne changeons rien, Sapin-les-bas-roses est confiant !

PAUVRE DEMOCRATIE !

La présidente du Front National, Marine Le Pen, progresse dans les intentions de vote au premier de tour de l'élection présidentielle dans les trois fonctions publiques, souligne une étude du Cevipof qui a comparé l'évolution entre le début d'année et septembre 2016. A l'autre bout de l'échiquier, Jean-Luc Mélenchon progresse lui aussi.

PAUVRE AUTOMOBILISTE ! 

Les recettes issues du contrôle automatique des radars atteindront un niveau record l’an prochain à 844 millions d’euros. Le nombre des engins va augmenter pour enrayer la hausse des morts sur la route : 4.700 prévus pour 2018. Les radars vont fleurir au bord des routes, comme coquelicot au printemps.

PAUVRE MACRON !

Les cars « Macron » devaient créer 22 000 emplois. On en compte à ce jour 1340 seulement. Et les trois opérateurs longue distance encore vivants ( Flixbus, Ouibus, Isilines) accumulent les pertes. Cela donne une idée de l’efficacité des promesses qu’il peut faire.

 PAUVRE JUSTICE !

Selon un rapport qui vient d'être publié par le Conseil de l'Europe, sur les systèmes judiciaires européens, la France est le pays d'Europe dans lequel les magistrats du parquet doivent supporter la plus grande charge de travail : avec 10,5 juges professionnels pour 100.000 habitants et un budget dédié au système judiciaire de 64 euros par habitant. Elle fait partie des quatre pays où les procureurs cumulent l'ensemble des tâches susceptibles d'incomber aux magistrats du parquet, de la supervision des enquêtes de police au pouvoir de classer une affaire pénale ou de négocier une sanction en passant par son rôle dans les procédures civiles et administratives ; mais avec seulement 2,8 procureurs pour 100.000 habitants. Et on s’étonne que ça dysfonctionne !

PAUVRE JACK !

L'ancien ministre de la Culture est décidément bien chouchouté par le pouvoir. Nommé en 2013 à la tête de l'Institut du Monde Arabe, avec un salaire de 10 000 euros par mois, Jack Lang vient d'obtenir une nouvelle faveur de la part de François Hollande (dixit le Canard enchaîné) : des bureaux dans le somptueux hôtel de Marigny, un hôtel particulier proche de l'Elysée et qui appartenait autrefois à la famille Rothschild. Jack ne pourra plus critiquer. Et ne pourra que soutenir le sortant. Passe-moi la rhubarbe …

PAUVRE FINANCE !

Pauvre, c’est le cas de le dire : le niveau de la dette mondiale a atteint un record avec un montant de 152 000 milliards de dollars. C’est le dernier rapport du FMI qui le dit. On ne s’étonnera pas qu’il tire la sonnette d’alarme sur une dette qui représente 225% de l’économie mondiale !! (C'est plus de deux fois la taille de l'économie mondiale). Le FMI n’arrête plus de s’alarmer. Il avait pointé il y a quelques jours la faiblesse de la croissance mondiale surtout dans les pays développés, puis il a dénoncé les dangers de la montée du populisme, des élections aux États-Unis et du Brexit. On broie du noir chez Christine !

PAUVRE MONDE DEVELOPPE !

Ce chiffre de la dette mondiale devrait nous empêcher de dormir. Le problème que souligne le FMI est triple. Tout d'abord cet océan de dettes qui recouvre la Terre n'a pas relancé l'économie. D'autre part, une dette, normalement, ça se rembourse. Mais comment le faire quand elle est deux fois plus gosse que l'économie mondiale ? Et que se passera-t-il si les taux devaient remonter ? Enfin, cette dette est concentrée dans les pays développés, justement où les taux sont très bas. Seule exception significative : la Chine. Et ça, ça devrait faire réfléchir ! On comprend que le FMI soit inquiet, très inquiet même !

PAUVRE UKIP !

Une photo a fait la une de toute la presse anglo-saxonne et des réseaux sociaux. On y voit un homme gisant inconscient face contre terre sur le sol du Parlement Européen. C’est Steven Woolfe, le favori à la succession de celle qui n'a remplacé que quelques jours Nigel Farage, le dirigeant historique de UKIP. Une bagarre a eu lieu au Parlement entre Woolfe et un autre député européen à cause d'un rapprochement éventuel avec les conservateurs de Theresa May. On savait qu’à UKIP on utilise des arguments frappants.

PAUVRE TRUMP !

Il est en passe de réussir son pari : ne pas être élu aux élections américaines mais, malgré ses obscénités, fédérer la classe moyenne blanche américaine, qui sera prête à consommer un média anti-Clinton pendant 4 ans, un média sous marque « Trump », of course. The loser will be the winner. Avec Trump, il y a toujours moyen de gagner des dollars même avec une défaite, c’est d’ailleurs sa spécialité.

 


LES PRIMAIRES : UNE COMPLICATION DEMOCRATIQUE

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Nicolas Sarkozy reproche à Alain Juppé de vouloir se faire élire avec le concours des voix de gauche. Un sondage récent (Ipsos-Sopra-« le Monde ») estime, en effet, à 6 ou 7 % la proportion d’électeurs de gauche (sans qu’on sache qui exactement) qui sont décidés à voter Juppé à la primaire pour faire barrage à l’ancien président. Mais c’est la logique d’une primaire ouverte.

Des primaires partout.

Les primaires sont adoptées par tous les partis politiques ou presque. Les Verts, le Parti Socialiste sont obligés de passer par cette étape  pour désigner un candidat. Elles introduisent deux tours de vote supplémentaires pour l’élection du Président de la République. C’est donc une complication, imposée  par le fait que seuls les deux premiers arrivés en tête sont retenus pour le choix final. Autrefois, c’était le premier tour qui faisait le tri. A l’heure actuelle, il y a tellement de prétendants qu’on n’a pas d’autre possibilité que d’écrémer avant l’épreuve finale. La cause principale, on la connait : le poids du Front National qui monopolise près du tiers de l’électorat au 1er tour, se garantissant pratiquement l’homologation pour le second. La primaire est donc un moyen d’accéder au moins à la 2ème place. Si l’on en croit les sondages, le candidat de la droite et du centre qui sera sélectionné par la primaire a de bonnes chances d’y parvenir.  Pour le candidat du PS, c’est beaucoup moins certain, même si François Hollande est candidat. On comprend alors que le désespoir puisse conduire certains électeurs de gauche ou ayant voté Hollande, à se choisir un candidat dans ceux de droite.

Les primaires compliquent le jeu.

Alain Juppé n’a jamais caché qu’il voulait la primaire la plus ouverte possible car il sait que, si elle s’était limitée aux militants, Nicolas Sarkozy le devancerait. C’est ce qui lui vaut les remarques triviales de l’ancien président, selon lequel si on accepte les voix de gauche, c’est qu’on s’apprête à appliquer un programme de gauche. Cette sorte d’OPA aux contours très réduits à laquelle l’ancien Premier ministre se livrerait sur les électeurs de la majorité actuelle n’est du goût de personne et d’ailleurs quelques voix se sont élevées pour dénoncer le candidat Juppé, considéré comme réactionnaire, ce qu’il n’est pas évidemment. Le reproche de Nicolas Sarkozy est d’autant plus stupide que lui-même a ouvert son gouvernement à des ministres de gauche alors qu’il n’y était pas obligé. Il n’en a pas pour autant mené une politique de gauche. On ne voit pas pourquoi Alain Juppé serait amené à changer son projet, d’autant plus que si le sort de la primaire lui est favorable, rien de dit que ces mêmes électeurs de gauche lui resteraient fidèles pour le 1er tour de la présidentielle. Quant au 2nd de l’élection, que ce soit Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé, ils auront bien besoin, l’un et l’autre, des voix provenant de la gauche, s’il faut affronter Marine Le Pen. En fait, c’est une question de stratégie. La question porte uniquement sur les candidats que l’on trouvera au premier tour de la présidentielle : la gauche peut souhaiter que Nicolas Sarkozy représente son camp parce qu’elle pense qu’il sera plus facile à battre que M. Juppé. C’est en tout cas ce que l’on suppose dans le camp de François Hollande. Celui-ci se trompe au moins sur un point : beaucoup d’électeurs de gauche ne croient pas qu’il sera en capacité de se faire réélire. Au contraire, beaucoup sont convaincus que le second tour opposera Marine Le Pen au candidat de la droite et, dans ces conditions, ils préfèrent Juppé à Sarkozy. Encore que tout cela ne soit que suppositions.

Les primaires se transformeraient en auberges espagnoles.

Les sondages montrent mois après mois que les électeurs ont leur propre idée du match final. Ils sont régulièrement une large majorité à ne vouloir ni de François Hollande ni de Nicolas Sarkozy. La question est de savoir si ce souhait est assez fort pour les inciter à participer à toutes les primaires, seul moyen d’écarter les candidats qu’ils récusent ! Des primaires « fermées », c’est-à-dire limitées aux militants et sympathisants, auraient certainement favorisé les candidatures de Hollande et de Sarkozy. Les primaires « ouvertes » font plus l’affaire d’Alain Juppé ou de François Fillon ou encore de Bruno Le Maire, et, à gauche, des challengers du Président de la République. Voilà du boulot en perspective pour les analystes de tout poil.

Et il faut compter avec les « extras ».

Les primaires n’empêcheront pas des candidats déclarés, comme Jean-Luc Mélenchon, ou près de le faire, comme Emmanuel Macron, de participer à l’élection présidentielle. Leurs scores dans les sondages indiquent qu’ils peuvent changer la donne et font donc peser une sérieuse incertitude sur l’issue du second tour. Pour autant, ni l’un ni l’autre ne sont classés à droite et ils rassembleront des suffrages sur leur seul nom, bien plus que sur leur programme. A ceux-là, il faut ajouter la kyrielle des autres candidats à commencer par les entêtés comme Dupont Aignan et Guaino, ceux issus de la sphère internet qui nous réinventent la démocratie de Mme Michu, etc… Une forme de renouvellement démocratique bien contestable. S’il est certain que notre système démocratique montre des signes d’essoufflement avec la montée du populisme, le refuge dans l’abstention et la dénonciation des élites, ce cache-sexe commode, comment en serait-il autrement avec une gestion aussi médiocre qui génère 6 millions de personnes sans emploi ou en grande précarité. Ce ne sont pas les élites qui sont en cause, mais l’idéologie marxiste qui imprègne encore la gauche française. Mais notre démocratie souffre d’un autre mal bien plus profond : la coupure des élites avec le peuple, parce qu’elles ne le représentent plus dans sa diversité sociale. C’est le résultat bien peu enviable de notre système  éducatif qui depuis de trop nombreuses années pratique le nivellement par le bas. Il faut d’urgence rétablir la « construction démocratique de nos élites ». Car le pire remède, pour se rabibocher avec le peuple, c’est  la démocratie participative de Mr Macron, fondée sur le porte-à-porte et les solutions proposées (en apparence) par Mr et Mme Toutlemonde. Mettra-t-on Mme Michu aux affaires étrangères ?

Heureusement, la société française a une capacité de résilience qui peut nous permettre d’échapper à un tel destin. Il faut donc aller voter à la primaire de la droite et du centre. Pour l’heure, c’est  encore le meilleur moyen d’aller vers l’alternance que nous souhaitons.

Lundi, je reviendrai sur la prestation d’Alain Juppé à « l’Emission politique ».

 


PRIMAIRE DE LA DROITE : FAUSSES QUERELLES ET FAUX DEBATS

Primaire à droite

 

La  campagne s’active  de toutes parts.  Tous les candidats s’agitent chacun à sa façon. C’est à qui trouvera la bonne posture,  le bon positionnement, le bon angle d’attaque pour se valoriser aux yeux d’un électorat dont on ne connait guère les contours. Avec, en résultat, plus ou moins de succès. Les sondages essaient de rendre compte de toute cette agitation, et bien que sérieusement menés, on ne sait pas quelle valeur leur attribuer vraiment. Ce à quoi les candidats distancés se raccrochent pour garder espoir de créer une surprise, toujours possible, au soir du premier tour.

Faux débats.

S’ils s’agitent tous autant, c’est qu’en fait peu de chose les sépare. J’observais dans un hebdomadaire un tableau présentant leurs propositions, ligne par ligne, par grands chapitres : je me suis aperçu rapidement que les divergences relevaient de détails… ou d’appréciations (subjectives) du journaliste. Il y a bien un socle commun à tous, que pour résumé, on pourrait qualifier de « socle républicain », tant on retrouve le projet du parti à tous les niveaux. Alors, bien sûr, il y a des débats. Et ils sont d’autant plus virulents qu’ils portent sur de faibles marges de différenciation. L’essentiel n’est-il pas qu’on y retrouve une cohérence d’ensemble sur les sujets qui affaiblissent notre pays : les dépenses publiques qu’il faut réduire, l’activité économique qu’il faut relancer par les entreprises et non par l’Etat, la nécessité de la compétitivité, le retour d’un Etat fort dans ses compétences régaliennes, le contrôle de l’immigration, la défense de notre conception de la laïcité et de notre culture face au « fait religieux » pour ne pas dire l’Islam, la résorption du chômage, la  priorité  aux investissements d’avenir…  Chacun interprète chaque chapitre mais les solutions se ressemblent.  De quoi être optimiste pour le fond.

Fausses querelles.

Alors puisque le débat sur le fond ne permet guère de faire la différence, les candidats se réfugient dans les fausses querelles. A commencer par celle du vote ouvert. La question que certains posent : jusqu’où, ou plutôt jusqu’à qui ? On a bien compris. C’est ainsi que d’aucuns reprocheront à Nicolas Sarkozy de courir après le Front National pour en capter les  voix, en menant une campagne sur ses thèmes de prédilection que sont l’identité nationale, la lutte contre l’Islamisation de la société, l’immigration. En retour celui-ci accuse certains de ses concurrents, à commencer par Alain Juppé, de rechercher le vote de la gauche pour s’imposer. Ce qui dénote, c’est la virulence avec laquelle il le  fait, alors que l’on sait que ces votes n’interviendront qu’à la marge dans la limite d’un apport de 6 ou 7%. C’est que Nicolas Sarkozy est face à un problème qu’il a probablement sous-estimé : celui de son rejet par une majorité assez large de Français, mesurée avec constance depuis des mois, et que son retour n’a pas fait diminuer. Il pensait peut-être que son énergie, sa force de conviction permettraient de convaincre un grand nombre de réticents. Il n’en est rien. Après une belle  progression sur son cœur de cible, les « Républicains » et sympathisants, il est retombé presque à son point de départ avec les nouvelles révélations sur l’affaire Bygmalion. Voilà un gros caillou, à tort ou à raison, dans sa chaussure. Il devrait observer qu’il a régressé justement par la défection d’une partie de son cœur de cible, et non par une augmentation d’intentions de vote en provenance de la gauche. C’est pourquoi ses attaques en trahison, ou en « vol » de la primaire de la droite, ne sont pas recevables. Et elles sont même décevantes.  Dans une primaire ouverte, on ne peut pas délimiter de contours,  puisqu’elle s’adresse à tous les électeurs, en principe de la droite et du centre, inscrits sur les listes électorales. Sauf à instituer un contrôle de la pensée, impossible à la fois par éthique et en pratique, la démocratie c’est aussi reconnaitre à chacun le droit de changer d’avis. Nicolas Sarkozy droit comprendre que des déçus de son quinquennat qui ont voté Hollande en 2012 ont peut-être envie aujourd’hui de voter Juppé ou Fillon ! Mais le  fond du problème n’est-il pas que son retour ne reposait pas sur un profond  désir de Sarkozy. Il ne faut donc pas qu’il s’étonne de la difficulté de la tâche, rendue encore plus ardue par le fait qu’il a déjà été président. S’il veut gagner, il se grandirait en brandissant d’autres arguments que ces accusations indignes contre ses concurrents, et en renouvelant davantage ses propositions. Dans le monde troublé qui nous entoure et qui nous attend, nous avons besoin d’un stratège et d’un leader sur la scène internationale, domaine où il a excellé et sur lequel il pourrait s’appuyer pour convaincre de l’utilité de son retour. Etonnant qu’il ne le voie pas !

Du calme !

La campagne électorale  n’est jamais une affaire de bisounours. La bienséance est indispensable, elle n’exclut pas la virilité. Cependant, chacun doit bien mesurer ses propos afin de ne pas obérer la suite : à savoir de rendre possible le rassemblement derrière celui ou celle qui sortira de l’élection le 27 novembre au soir. Il est donc dangereux d’exacerber les passions.  Je vois circuler sur internet des messages inquiétants avec des prises de position d’exclusion péremptoires bien infantiles. Un candidat n’est pas une idole, bon sang ! Aucun des sept candidats ne peut être suspecté de connivence avec la gauche, sauf à faire des procès d’intentions staliniens. Faire appel aux électeurs n’a rien à voir avec une quelconque  complaisance idéologique, dès lors que le  programme est clair.  Arrêtons de prendre les citoyens pour des ectoplasmes manipulables.  La primaire démontrera toute son efficacité si le « grand débat » est réussi sur le plan de la convivialité et de la cohérence, ce qui n’empêche pas chacun de se démarquer.  Dans le cas contraire, le pire serait à craindre. Ne jamais oublier que l’électorat de la droite et du centre a horreur des querelles de personnes.

 


ALSTOM : L’ETAT DERAILLE

Alstom tgv

 

Pitoyable !

L’Etat se porte au secours d’une entreprise en bonne santé.  Cette lamentable affaire devrait nous faire réfléchir sérieusement à la pertinence de « l'Etat-actionnaire » si cher (très cher même) à nos gouvernants de « gôche ». Un « Etat-actionnaire » pour être un « Etat-stratège » ! Ce piètre stratège est pourtant défendu par une grande partie de la classe politique du Front de Gauche au Front National en passant, au parti socialiste, par les nostalgiques du programme commun et allant même aux gaullistes colbertistes. La réalité, c’est qu’au lieu d'avoir une vision industrielle claire à long terme, « l'Etat actionnaire » poursuit toujours plusieurs objectifs à la fois, certains louables et vraiment industriels, d'autres plus politiciens. Et le résultat, c'est que malgré la présence de l'Etat au capital dans un nombre élevé d'entreprises, notre pays est l'un des plus désindustrialisés de l'OCDE et plus grave, notre présence dans les secteurs d'avenir est minime. Evidemment parce qu’en plus « l’Etat stratège » est fauché.

Pour sauver le site de Belfort, très provisoirement, l’État a trouvé la solution : il va acheter directement à Alstom des rames TGV dont la SNCF n’a pas du tout besoin pour les affecter à des lignes dites « inter-cités », notamment dans le Midi. Ces lignes sont gérées par l’État, ça tombe bien, et non par la SNCF. Evidemment, sur ces lignes ordinaires, le TGV doit aller lentement. On va donc équiper une région de locomotives coûteuses, inadaptées à la circulation ferroviaire, et de trains prévus pour les longs voyages affectés à des trajets omnibus. Tout cela n’a aucun sens, fait fi de la rentabilité, et ne prend en compte ni  la logique industrielle, ni le prix, ni la perte sèche pour le contribuable (500 millions d’euros : ça coûte rien puisque c’est l’Etat qui paie !). Le seul  but est de s’assurer que les 400 travailleurs d’Alstom voteront à gauche en 2017. Des voix virtuelles à plus d’1 million d’€ pièce !

Valls est-il sérieux ?

Le montage présenté hier est un bricolage à pleurer de rire au pays de Courteline, si ce n’était le sort de travailleurs à qui on fait croire qu’ils ont encore un avenir sur place alors que rien n’est moins sûr. L’Etat commande à une usine un produit dont il n’a pas besoin. Pourquoi ? Parce qu’elle ne sait pas faire autre chose ! Comme on aurait fait en Russie soviétique. Mais surtout, c’est une triple bouffonnerie : juridique, financière  et économique.

Sur le plan juridique, l'Etat contourne la procédure des appels d'offre, alors qu’au vu des sommes engagés, le droit de la concurrence devrait s'appliquer. Bonjour les recours ! De plus, ce type d'action protectionniste nous expose forcément à des mesures de rétorsion pour des marchés similaires à l'étranger.

Sur le plan financier, on va dépenser des centaines de millions d'euros pour faire circuler des TGV à 200 km/h, ce qui revient à dilapider l'argent des contribuables, puisque des rames ordinaires auraient coûtées deux fois moins.  C’est débile ! Avec une somme 10 ou même 100 fois moins importante, on aurait pu abonder le compte personnel formation des salariés concernés en leur proposant une reconversion sérieuse et durable. 

Sur le plan économique, l'Etat mobilise 500 millions d'euros pour empêcher le déplacement géographique (et non la suppression) de 400 emplois. C’est une erreur de connaissance et d'analyse gravissime. Car la décision de sauver Belfort menace le site voisin de Reichshoffen. Très courte vue ! Il aurait pu intervenir pour que soit reconverti le site de Belfort à d’autres activités, par exemple. Même pas !

En résumé, un « Etat stratège actionnaire » en faillite se paie le luxe d’aider une entreprise qui n’en a pas besoin, pour fixer des emplois qui bougeront de toute façon, avec de l’argent qu’il n’a pas et que le bon samaritain de contribuable endossera un jour. Si encore on pouvait se dire : « les rames TGV serviront un jour sur les lignes à grande vitesse ». Mais même pas, la SNCF a déjà de la difficulté à faire vivre les existantes et surtout n’a pas les moyens de les racheter.

Il en va de Belfort comme de la diminution de l’impôt sur le revenu décidée par un gouvernement qui présente par ailleurs un budget fantaisiste, dont il faudra redresser les comptes par un collectif budgétaire après les élections, c’est-à-dire dans un autre temps et dans un autre monde…

 

 


CONTES ET MECOMPTES D’APOTHICAIRE

Sapin

 

« On  est  sérieux ! » clame Sapin-les-bas-roses.  Vraiment ?

Son projet de budget n’a dupé  personne tant les ficelles et la cavalerie utilisées sont grosses.  On a  bien retenu le déficit de 70 milliards d’€ et le niveau d’endettement de la France à plus de 2 170 milliards, 98,4% du Pib.  Une progression de 300 milliards depuis 2012. Un sérieux échec pour celui (Hollande) qui  avait promis de ramener l’endettement à 83,4% du Pib en 2016. Et le rythme n’est pas  bon du tout : 31 milliards d’endettement supplémentaire rien qu’au 2ème trimestre de cette année ! A ce rythme-là  …  Et on a bien noté les dépenses laissées aux successeurs : près de 13 milliards  de dépenses décalées, rien que pour l’Etat, auxquelles il faudra ajouter 4 milliards pour la recapitalisation d’EDF et 3 milliards pour Areva.  Ce qui fait déjà 20 milliards d’héritage ! Et encore aujourd’hui, l’Etat  commande des rames TGV pour sauver le site de Belfort d’Alstom pour … 500 millions d’€ !  Allons-y follement puisque le débit est différé !

Toutes ces dépenses et la gabegie à laquelle elles président font peser une lourde menace sur les  possibilités de commencer le redressement du pays dès le début de l’alternance. C’est  ce qui s’appelle « plomber » la succession. Serait-ce la vengeance machiavélique  de celui qui nous gouverne, ulcéré de voir ses électeurs le fuir ? En effet, comme ils n’ont plus d’espoir de voir un des leurs figurer au second tour de l’élection présidentielle, les socialos aimeraient faire élire Juppé.

Ils ont touché le fond et creusent encore !

J’allais oublier : le Conseil Constitutionnel a retoqué « la taxe sur les dividendes » et l’Etat pourrait bien avoir 2 milliards d’€ à rembourser… Une bagatelle !