EST-ON VRAIMENT GOUVERNE ?
11 octobre 2016
J’avais déjà mon idée sur le sujet mais je n’attendais pas une telle confirmation : celle d’un chef de l’Etat qui s’interroge publiquement s’il doit recevoir un autre chef d’Etat, surtout quand il s’agit de la Russie ! Et surtout quand on affiche un désaccord important avec elle au sujet d’Alep, et après avoir proposé une motion au Conseil de Sécurité de l’ONU repoussée par le véto russe. Jamais on n’aura vu couille molle aussi haut placée, proposant son indécision à l’opinion publique comme si elle pouvait le soulager de la trouille qu’il affiche au moment où il le fait. Hollande-Poutine me fait penser irrésistiblement à la séquence du Corniaud (sic) « De Funès-Duranton dans les douches ». Sauf qu’il n’y a rien de comique. On n’est pas gouverné ! Se demander s’il est utile et nécessaire de recevoir Poutine au moment où ses chasseurs bombardiers écrasent les habitants d’Alep sous leurs bombes, parlant même de crime de guerre en sous-entendant qu’il pourrait avoir à en payer la responsabilité devant la Cour pénal internationale est d’une rare inconséquence. C’est une attitude incroyable. On attend d’un chef d’Etat qu’il ait des positions fermes et qu’il négocie avec son interlocuteur. Pas qu’il pérore publiquement sur sa propre indécision. Les états d’âmes de Hollande sont évidemment dictés par sa posture de candidat qui doit faire le grand écart entre le moralisme que lui impose la gauche et le réalisme pragmatique dont il devrait faire preuve. On imagine le grand éclat de rire du maitre du Kremlin en apprenant cette gaudriole. D’ailleurs, on vient d’apprendre que le Président russe ne viendra pas à Paris le 19 octobre. Il n’a en effet rien à y faire. Une belle occasion manquée pour la France de faire entendre sa voix. Elle est ridiculisée un fois de plus. Une preuve de plus que le pingouin n’est pas à sa place ! Et il en redemanderait ?
L'enfer va encore durer six (longs) mois !
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