HISTOIRE

AD LITERAM

 

"Je m'étonne que François Hollande vienne au secours de la victoire et sans jamais prononcer son nom approuve enfin l'action menée par Nicolas Sarkozy en Côte d'Ivoire comme en Libye"

                                                                                             Jean-François Copé.

 


LA SEMAINE DE SAVINIEN

 

Recharge-pour-carnet-de-notes-pic-brechargepourcarnetdenotesb_1_400x300

 Lundi : Au début de la semaine, Montebourg pose ses conditions, fort de ses 17% : voulez-vous dansez Martine ? voulez-vous chanter François ? – Les sondages donnent la majorité absolue à la droite… en Espagne !

Mardi : La participation à la primaire a réveillé le candidat qui sommeillait en Sarko : la contre-attaque a commencé – Les slovaques votent contre l’accord du 21 juillet : vont-ils bloquer à eux seuls la machine européenne déjà bien lente ? – en France, c’est la journée contre l’austérité : elle semble avoir touché même la taille des défilés. – Nos as du ballon rond ont arraché le nul à la Bosnie et se qualifient pour la coupe d’Europe : une équipe toujours instable…

Mercredi : Fillon met un pied à Paris au grand dam de Rachida. – A l’UMP, les « Humanistes » lancent leur courant autour de Marc Laffineur et Jean Léonetti : une autre manière de parler du centre. – Royal soutient Hollande, elle a choisi entre deux haines. – Débat télé entre les deux « impétrants » : téléréalité insipide mais bonjour les impôts !

Jeudi : Alors l’affaire DSK continue ? Banon, elle est classée, bien que l’agression sexuelle soit reconnue… mais trop tard ! – La Slovaquie a revoté : cette fois-ci c’est oui. Ouf ! – En Haute Marne, Sarko retacle les propositions PS ; il faut dire qu’ils ont tendu le bâton.

Vendredi : Mahmoud Habbas remercie Sarkozy pour les efforts de la France pour faire libérer le soldat Shalit. Alors ce que disent les socialistes n’est pas vrai : le Président n’est pas un incapable. – Les noms d’oiseaux fusent entre Martine-la-dure et François-le-mou : candidat du système pour l’un, label  « Martine Le Pen » pour l’autre…- Montebourg opte pour Hollande, à titre personnel : la corde soutient le pendu.

Samedi : « Les indignés » mobilisent partout dans le monde ; en France, ils font le service minimum : à peine 800 à Paris. C’est pas plus mal ! – François Léotard qui était Ministre de la Défense à l’époque, défend les « commissions », mais n’a jamais entendu parler de « rétrocommissions ». Une autre piste est possible pour l’attentat de Karachi, mais elle ne convient pas au juge. – Fillon confirme en Sarthe ses intentions parisiennes : il sera privé de rillettes ! – Copé et Juppé promettent « du pain noir » au PS : on attend avec impatience ! – Les bleus se qualifient sans éclat pour la finale : seul le résultat compte, mais on aurait aimé un coq plus altier !

Dimanche : Après la réunion des financiers du G20, Baroin annonce une réponse décisive de l’Europe pour enrayer la crise de la dette lors du sommet du 23 : il est grand temps ! – Primaire : ce sera donc « Hollande-la-gauche-molle » : Il va falloir que l’UMP soigne son centre !

 


COMEDIA DELL'ARTE

 

L'amère de Lille s'avoue-t-elle vaincue ?  ses propos de ce samedi matin pourraient le laisser penser :

"La primaire, c'est un petit peu comme au rugby, ils (les joueurs) se cognent dessus beaucoup plus fort que nous pendant deux mi-temps (...) et puis, ensuite, à la troisième mi-temps, ils font la fête ensemble. Nous, ce sera la même chose dès lundi", a-t-elle assuré commentant la demie-finale de rugby. Comme on ne sait pas ce qu'en pense son adversaire...

La haine de Sarko plus forte que la haine de Hollande, en quelque sorte !

 


LA SEMAINE SELON SAVINIEN

 

 Recharge-pour-carnet-de-notes-pic-brechargepourcarnetdenotesb_1_400x300

Lundi : La nomination de Cécile Fontaine, ex collaboratrice de Nicolas Sarkozy à la cour des comptes malgré l’avis défavorable de son président met les magistrats de la rue Cambon en fureur. Le Migaud serait-il sectaire ? – DSK a-t-il convaincu les Français ? Banon ! Il n’y en a encore tout de même …4% qui lui accordent un avenir politique

Mardi : Selon BVA, c’est Hollande qui a tiré les marrons du feu du débat sur F2… - Question à Jean-Claude Antonini : « Va-t-il passer la main ? » Le maire d’Angers a répondu avec la clarté éblouissante qui le caractérise : « Vous le verrez bien ! ». – dette grecque : on fait du surplace.

Mercredi : Charette nous joue du pipeau en annonçant son intention de voter pour la liste d’Isabelle Leroy, comme s’il n’était pour rien dans la constitution de sa liste. – Et Chirac ? : relaxe ! – Villepin quitte la présidence de son parti : il ne va rester plus personne alors ? – Bayrou aurait été « approché » par des porteurs de valises. Sûrement des gens qui avaient de l’argent à perdre. Mais pourquoi ne les a-t-il pas dénoncés au lieu de se contenter de les éconduire ?

Jeudi : Karachi refait surface : on nous présente comme certitude l’attentat relié au financement de la campagne de Balla, ce qui n’est pas du tout établi. Et les médias étalent complaisamment la « proximité » des deux mis en examen avec Nicolas Sarkozy, comme s’ils étaient encore à son service. Des fois que ça pourrait nuire ... - La bourse perd encore 5 points : c’est l’inquiétude des marchés face aux prévisions de croissance mondiale. Vivement que la gauche prenne le pouvoir qu’on rigole.

Vendredi : Et Brice qui fait des siennes au rayon « gaffe ». De quoi donner le bâton pour se faire battre. C’est Karachi partout (ouais, facile). - La Palestine veut aller à l’ONU, et c’est bien vu par les arabes ?  Une manière de sortir de l’impasse où végètent les négociations avec Israël. Pour l’instant on les prie d’aller se rhabiller.

Samedi : Les bleus n’ont pas broyé du noir, mais nous, on a de quoi ! Maintenant va falloir « enfiler » les tongas, en espérant qu’ils ne soient pas d’une trop grosse pointure. - Auxiette et Antonini font campagne sur le marché pour Martine Aubry : ils sont pris en photo avec un marchand de salades, tout un programme !

Dimanche : Sénatoriales remportées de justesse par la gauche : à 80% résultat de la poussée mécanique due aux derniers scrutins municipaux et régionaux, plus un poil de dissidences, plus un soupçon de crise, plus une larme de « dossiers » surgissant opportunément… - En Maine-et-Loire la liste dissidente de "Bourdou" a fait perdre un siège à la majorité. Merci Charette ! - L'UMP garde ses deux sièges, Na ! Merci Christophe. - Si les centristes étaient un peu plus "lisibles" ils auraient pu garder leur siège. Mais on s'y perd dans leurs groupuscules.

 

 


LA SEMAINE SELON SAVINIEN

 

 

Recharge-pour-carnet-de-notes-pic-brechargepourcarnetdenotesb_1_400x300 
Lundi :
Je retiens cette phrase au vol de Roland Cayrol à « Mots Croisés » : « On ne fait pas campagne sur un bilan, mais encore faut-il qu’il soit connu. Il s’est fait beaucoup de choses, il y a de la matière, peut-être que ça apparaîtra au cours de la campagne… ». Comme lui, je trouve que la majorité ne communique pas assez sur le bilan. Un thème : la France s’est plus modernisée en 4 ans que dans les trente années auparavant. La « France abîmée » de Martine Aubry, c’est parce qu’on ose toucher aux « fromages » du PS. C’est la « France transformée » qu’il faut comprendre. – A 8 et 11 ans, ils saccagent une école en Charente !!! Mais qu’ont-ils donc dans leur tête ? – Claude Guéant veut faire le ménage sur les Champs Elysées en renvoyant les jeunes délinquants roumains chez eux. Le PS proteste ! Pas moi !

Mardi : Martine Aubry veut transformer le fonds de soutien européen en banque publique européenne et créer les euro-obligations. – Au Medef, Laurence Parisot affirme que le programme de Marine Le Pen aboutirait à la ruine pour notre économie et notre pays.

Mercredi : « Les politiques n’acceptent le changement que devant la nécessité et ne trouve la nécessité que dans la crise ». Cette citation de Jean Monnet connaît aujourd’hui une résonnance particulière. - Villepin, relaxé dans l’affaire Clearstream, loue l’indépendance de la justice. Que n’aurait-il pas dit dans le cas d’une condamnation ? Il marche de plus en plus seul, Le député Jacques Le Guen le quitte aussi. – Un Normand gagne 162 millions d’euros au loto européen mais il ne s’est pas fait connaître ; pas fou, les socialistes lui prendrait tout.

Jeudi : Ce soir, un nouveau jeu sur France 2 avec six candidats : « Qui veut dépenser plus ? » a fait l’audience. Coup de chance, j’étais invité au concert du 40ème anniversaire de l’ONPL avec au programme « La symphonie fantastique » de Berlioz. Qui verra le parallélisme entre les deux programmes ? – Euro obligations,   « une erreur absolue » selon Angela Merkel répondant ainsi à Martine Aubry. – Nicolas Sarkozy accueilli en héros par les Libyens avec Cameron. On espère qu’ils n’ont pas prêché dans le désert… En suisse un trader perd 2 milliards : ubs !!

Vendredi : Les prières de rues à Paris, c’est fini. Les musulmans ont une mosquée assez grande pour les accueillir. Marine ne dit pas merci à Claude. – Suite du débat où on découvre qu’il y a six manières d’être socialistes : abondance de biens ne nuit pas ? A voir …

Samedi : Défilé de candidats socialistes à la fête de l’Huma. Les « nombrilistes » comme dit Mélenchon, ne négligent rien pour glaner des voix. Mais à l’accueil on mesure la popularité à l’intensité des huées. Royal en tête ! Ce sont les « ébats de la gauche ».- Nicolas et Carla enceinte jusqu’aux yeux ont accueilli les visiteurs de la journée du patrimoine, ce qui a été très apprécié par les heureux veinards qui ont pu les croiser.

Dimanche : Les bleus ont retrouvé des couleurs face au Canada plus trempé que Dry. Encore un petit effort. La semaine prochaine c’est le « gros client » tout noir. – Ce soir DSK était à la une sur la Une. Que dire ? Joli numéro de comédien mais personnage qui reste abject sur le fond. Pour un peu, on aurait pleuré ! On aurait pu croire que c’était Anne Sinclair qui posait les questions. Et puis, plus scandaleux, c’est cette photo que l’on montre à plusieurs reprises en fond d'écran, avec sa femme triomphante à ses côtés et sous-titrée : «L’avenir ». Osé tout de même !

 


EXTRA DU DIMANCHE ... EN ATTENDANT TF1

 

L’AFFAIRE DSK EN VERS

Puisque l’intéressé doit s’exprimer, voilà ce qu’il pourrait (peut-être) nous dire :

Comme Ruy Blas, (acte 1, scène 1) par exemple :

« Ah! Tout perdre en un jour.
Pour une amourette avec une suivante,
Une fille de rien. On m'exile !
Et vingt ans d'un labeur difficile,
Vingt an d'ambition, de travaux nuit et jour.
Mon crédit, mon pouvoir, tout ce que je rêvais...
Charge, emploi, honneurs, tout en un instant s'écroule.
Au milieu des éclats de rire de la foule
! »


Et pour rafraîchir la mémoire de ceux qui auraient oublié de quoi il s’agit, voici l’affaire résumée en vers. Merci à celui qui a pris la peine d’écrire ce morceau de bravoure qui m’est parvenu par courriel :

 

Ballade pour un coup manqué.

Plus que le Tsunami sur les côtes Nippones,
L’affaire qui parut de nature friponne,
Plus loin que l’Effémi provoqua des remous :
Pour la première fois Déeska banda mou !
Mais l’amour qu’il portait aux petites culottes, 
Avait-il mérité qu’on lui mît les menottes ?

Qu’avait-il fait, sinon que tenter d’honorer,
En bravant le Sida qu’on y pouvait trouver, 
L’entre-deux rebondi d’une Cananéenne,
Race bibliquement vouée à la géhenne... ?

De l’acte rédempteur, eût-il dû s’abstenir ?
Qu’en pense Anne Sinclair qui n’a rien vu venir ?

David n’usa-t-il pas ainsi de Bethsabée,
Qui ne fut pas cruelle et céda bouche bée ?
Déeska pouvait-il, étant fils de Sion,
Donc de la race élue ! - oublier l’élection ?
Peut-on lui reprocher de s’être trompé d’urne,
Et d’en avoir cherché la fente avec ses burnes ?
Allons donc ! Quand on est serviteur de Démos,
Et qu’on se sent pourvu du braquemart d’Eros,
On se doit de pousser l’argument sans réplique,
Afin que tout sillon devienne raie publique !

Mais toi, de tels assauts, si riche en souvenirs,
Comment Anne Sinclair n’as-tu rien vu venir ?

Un poète a bien dit, et ça vaut pour Hercule,

Que le désir s’accroît quand l’effet se recule !
C’est un fait que l’objet désiré recula,
La tentatrice noire ayant dit : «  Halte-là ! ».
Ainsi donc l’instrument dont s’honorait Priape,

Se trouva bêtement privé de sa soupape,
Et Déeska gagné par la fièvre du rut,
Déversa sa fureur sans atteindre son but !
Ce Niagara, (ce n’était pas la mer à boire !)
Devint pour la police une piste notoire !
Et désormais, le Procureur va requérir !
Comment Anne Sinclair n’as-tu rien vu venir ?

Princesse dont la grande ambition s’est brisée,
Par une foufounette insensible au plaisir, 
La roche Tarpéienne est près de l’Elysée !
Mais comment tes yeux pers n’ont-ils  rien vu venir !


L'impromptu de Berlin

 

Avec cette nouvelle journée maussade aussi bien par la météo que par le nouveau plongeon des bourses, voici un petit texte, dont j'ignore le nom de l'auteur, qui permet d'aborder le sujet sur un mode plus détendu. je l'ai reçu il y a déjà quelques temps et ne résiste pas au plaisir de le partager avec vous. Une manière d'oublier la descente vertigineuse des titres de nos banques. Si ça continue, on va bientôt trouver du pétrole sous le siège de la société Générale ! ...

La scène se passe dans les jardins du Château Bellevue, à Berlin. Angela Von Mecklemburg et Nicolas de Neuilly se sont discrètement éclipsés de la réception offerte par le roi de Prusse. On entend, au loin, les accents du quatuor de Joseph Haydn.

Nicolas :
> > Madame, l'heure est grave : alors que Berlin danse
> > Athènes est en émoi et Lisbonne est en transes.
> > Voyez la verte Erin, voyez l'Estrémadoure
> > Entendez les Romains : ils appellent au secours !
> > Ils scrutent l'horizon, et implorent les Dieux.
> > Tous les coffres sont vides, et les peuples anxieux
> > Attendent de vous, madame, le geste généreux !
> > De leur accablement ils m'ont fait l'interprète :
> > Leur destin est scellé, à moins qu'on ne leur prête
> > Cet argent des Allemands sur lesquels vous régnez.
> > Cette cause est bien rude, mais laissez-moi plaider...

Angela :
> > Taisez-vous Nicolas ! Je crois qu'il y a méprise
> > Folle étais-je de croire à une douce surprise
> > En vous suivant ici seule et sans équipage
> > Je m'attendais, c'est sûr, à bien d'autres hommages !
> > Mais je dois déchanter, et comme c'est humiliant
> > De n'être courtisée que pour son seul argent !

Nicolas :
> > Madame, les temps sont durs, et votre cœur est grand
> > Vos attraits sont troublants, mais il n'est point décent
> > D'entrer en badinage quand notre maison brûle !
> > Le monde nous regarde, craignons le ridicule !
> > Notre Europe est malade, et vous seule pouvez
> > La soigner, la guérir et, qui sait ? La sauver !
> > Nous sommes aujourd'hui tout au bord de l'abîme
> > Vous n'y êtes pour rien, mais soyez magnanime !
> > Les Grecs ont trop triché ? Alors la belle affaire !
> > Qu'on les châtie un peu, mais votre main de fer
> > Est cruelle aux Hellènes, et nous frappe d'effroi !

Angela :
> > J'entends partout gronder, en Saxe, Bade ou Bavière
> > L'ouvrier mécontent, le patron en colère.
> > Ma richesse est la leur, ils ont bien travaillé.
> > L'or du Rhin, c'est leur sueur et leur habileté.
> > Et vous me demandez, avec fougue et passion
> > De jeter cette fortune au pied du Parthénon ?
> > Ce serait trop facile et ma réponse est non !

Nicolas :
> > On ne se grandit pas en affamant la Grèce
> > En oubliant Platon, Sophocle et Périclès !
> > Nos anciens nous regardent, et nous font le grief
> > D'être des épiciers et non pas de vrais chefs !
> > Helmut Kohl est furieux et Giscard désespère.
> > Un seul geste suffit, et demain à Bruxelles
> > Desserrez, je vous prie, le nœud de l'escarcelle !

Angela :
> > Brisons là, je vous prie, la nuit est encore belle
> > Votre éloquence est grande et mon âme chancelle...
> > Mais si je disais oui à toutes vos demandes
> > Je comblerais la femme, et trahirais l'Allemande !

(Ils s'éloignent, chacun de leur côté)

 ...

 


LA SEMAINE SELON SAVINIEN

 

 

Recharge-pour-carnet-de-notes-pic-brechargepourcarnetdenotesb_1_400x300

11 septembre 2001 : attentat contre les tours jumelles du World Trade Center à Manhattan.

Lundi : C’était la rentrée. J’ai entendu au journal de midi une « mère en colère » se plaindre de la suppression des postes : rendez-vous compte, dans la classe de son enfant, les effectifs vont passer de 14 à 21 ! En effet, c’est monstrueux ! Ils devraient passer à … 25, au moins. Qui va expliquer à cette brave dame que les prof’ sont payés à crédit toute l’année, puisque les intérêts de la dette équivalent aux salaires des fonctionnaires ? Le retour de DSK chez lui, place des Vosges, c’est DSKtologis ? C’est ce que m’inspire ce jeu médiatique à la complicité partagée. Lundi noir à la bourse de Paris, et les valeurs bancaires dégustent. Irrationnel ?

Mardi : c’est la rentrée aussi pour les députés. L’assemblée nationale examine le plan d’ajustement du gouvernement : on se chamaille pour des queues de cerises à l’UMP, mais on finit par trouver les sous. Il y en a quand même qui trouvent le moyen de râler pour la taxe sur l’hôtellerie de luxe. Les marchés continuent de plonger, malgré une tentative de rebond, mais ce n’est pas pour ça. Borloo a du mal à respirer, c’est pour ça qu’il a fait sa rentrée dans les locaux « d’Oxygène », en maintenant le suspense sur sa candidature. Il est vrai que sans les maigres troupes du Nouveau Centre et l’argent de l’UMP (aucun député n’a quitté le groupe), le radical est plutôt démuni. Sans percée dans les sondages, il est contraint à faire un peu de démagogie pour exister. Mon pronostic : il va déclarer sa candidature mais ne pourra pas aller jusqu’au bout. Pas assez au centre pour l’incarner.

Mercredi : le président reçoit les parlementaires UMP. Recadrage ? Pas besoin. Annonce sur ses intentions ? Trop tôt. Mais il ne renonce à rien ! Il est resté concentré sur la crise, une manière de montrer qu’il veut rester au-dessus de la mêlée. En face, la guéguerre des roses parait bien dérisoire face aux défis actuels. Justement, Ségolène Royal s’en est pris aujourd’hui aux sondages ce qui est dans la droite ligne de ce que j’exposais dans la note « Une belle arnaque » de mardi. Elle a saisi la fameuse « haute autorité des primaires citoyennes » pour contester les conditions de réalisation des enquêtes d’opinion. Chez les alliés de Martine Aubry, le doute s’installe aussi. Coincée entre ses petites phrases sur DSK et son aile gauche, sa campagne patine. A l’Assemblée nationale, les députés ont voté pour l’application de l’accord européen du 21 juillet. La France est le premier pays dont le parlement a voté les nouvelles mesures de sauvetage de la Grèce : difficile de faire mieux ! Les marchés rebondissent.  Hollande viendrait chez Goua le 26 septembre, mais à condition de serrer des paluches du bon peuple d’en bas. En Allemagne, la production industrielle a bondi de 4% en juillet : faux rebond ou redémarrage ? Trompe l’œil plutôt.

Jeudi : Nicolas Sarkozy inaugure la LGV Dijon-Belfort et met l’accent sur l’effort d’investissement dans le ferroviaire. Ce déplacement du Président a mis en émoi (et moi, et moi, et moi) Villepin, on ne sait trop pourquoi. « Il y a d’autres choses à faire en ce moment » affirme-t-il. On sait ce qu’on a envie de lui répondre au cow-boy solitaire. Jean-Noël Guérini a été mis en examen. Au PS on fait profil bas. Mais les noms d’oiseaux commencent à voler dans la primaire. En même temps on apprend que le trou de la sécu en 2010 est béant : 30 milliards. Les Français consomment trop d’anxiolytiques, mais c’est peut-être pour ça qu’on n’a pas « d’indignés ».

Vendredi : Depuis trois jours les images tournent en boucle. Celui qui n’a pas vu l’effondrement des tours jumelles doit être aveugle. Un peu oppressant quand même tout ce battage. Commémorons, mais avec gravité et simplicité. Inutile d’en rajouter quand tout et même plus a déjà été dit. Pendant que les ministres des finances du G8 s’écharpent à Marseille, Obama tente d’injecter 447 milliards de dollars dans l’économie américaine. Un nouveau bras de fer destructeur s’annonce avec les Républicains. Il n’y a pas que nous qui avons une opposition à la c…

Samedi : C’est dans le journal ce matin : c’est sûr, Bodard y va ! Cela fait donc six listes avec celle du FN, pour les sénatoriales dans le Maine-et-Loire : Raoul n’est plus cool, ça lui apprendra de se moquer de la droite.  Les « accroche-cœurs » c’est parti aussi. La grande fête « panem et circem » à la mode angevine déroule ses numéros aux quatre coins de la ville. Gratos ? Sûr, y’a bien quelqu’un qui paie, toujours le même… Le même qui paiera le centre « aqualudique » à 34 millions d’euros ! Nouvelle tempête boursière pour la fin de la semaine sur fond de démission à la BCE : on va finir par atteindre « ground zero ». Rugby : le ballon n’est pas rond, mais ce n’est pas une excuse pour un match aussi décousu. Les bleus ont frôlé le scénario 3D (3 défaites et on rentre). Pour un peu on se serait cru au foot… Le prochain obstacle c’est le Canada : espérons qu’il ne soit pas trop « dry » !

Dimanche : les cérémonies new-yorkaises monopolisent le petit écran. Dix ans après, l’émotion est toujours là et la sidération provoquée par les images, intacte aussi. Mais Oussama est mort ! Maigre consolation, mais consolation quand même. Au chapitre des universités politiques c’est le tour du FN et des centristes. C’est fou ce que la Marine a le visage dur. Est-ce un tropisme de ma part, mais j’ai l’impression de voir de la haine et de la méchanceté même dans son sourire, encore plus dans son arrogance naturelle. A la Grande Motte (tout un programme !) Borloo et Morin se sont retrouvés, mais sans Charette (excédé parait-il), et encore moins Bayrou. De belles faenas (olé), mais comment s’y retrouver entre les centristes des champs (hier au gouvernement) et ceux des villes (aujourd’hui au gouvernement). Tout ça pour affirmer que l’avenir du centre est à droite : ça on le savait déjà. Encore faut-il ne pas la faire perdre, la droite !

 


LES BREVES D’ARCHIBALD

 

GAULLISTE. Après Royal c’est Montebourg qui fait les yeux doux aux gaullistes : « Mon projet pourrait convenir à un gaulliste sincère » affirme-t-il, sans hésitation. Mais il ne dit pas de quel gaulliste il s’agit, peut-être un de 1945… et encore !

INSUFFISANT. C’est sûr, eux, ils auraient fait mieux, à entendre l’ineffable Ayrault avec « y’aka » et « yfaucon »…, . L’accord intervenu à Bruxelles pour tenter de trouver une solution à la crise grecque, à l’initiative majeure de Nicolas Sarkozy il faut bien le reconnaître, est jugé insuffisant par les socialistes, comme si la France décidait toute seule.. On voit bien que c’est pas eux qui ont à négocier avec Merkel.

PRIMAIRES. On découvre ce qu’est devenue la machine mise en place par le PS : une formidable manière de faire de l’agitation tout l’été.  De quoi lasser tout le monde ; avec de plus en plus de questions : compte tenu du passé « maison », on se demande bien qui assurera la sincérité d’un scrutin dont on ne connaît pas les contours du corps électoral. J’ai des amis qui iront voter « Montebourg » rien que pour rigoler…

MONTRE. Le tour de France est terminé, et j’ai cru un instant qu’il avait été rajouté une étape supplémentaire à Washington : une course contre la montre. Une chance pour Voekler de conquérir son podium ? Mais c’est des négociations entre Obama et le Congrès au sujet de la dette dont il était question. Dommage !

MA CASSETTE ! Le torchon brûle entre Borloo et l’UMP à qui il réclame 1 million d’euros. Mais le Parti Radical est lié par un contrat de législature et Copé se fait tirer l’oreille pour verser la somme. Un bon moyen d'obliger le Radical  à mettre un peu d’eau dans son verre.

SPIROU. C’est le parti d’en rire des Belges devant la crise de gouvernement qui s’éternise. Et on dit qu’ils n’ont pas d’humour ? Spirou s’est mis au service de l’unité nationale. Avec le héros et le renfort du Comte de Champignac, ils sont certains de trouver une issue… espérons qu'elle ne soit pas explosive !

 

 


ARCHIBALD SUR LA PASSERELLE

 Longue vue 2

DECULOTTEE. Le naïf Hulot a perdu son pari. L’archiprêtre médiatique de l’écologie planétaire a été vertement renvoyé à ses écrans et son business par les ayatollahs du parti le plus sectaire de l’hexagone. Une veste, il était couvert pour l’hiver, mais le voilà le cul à l’air, parce que c’est une déculottée que les Verts lui ont administrée.

GARGAMELLE. « L’amère de Lille » dans tout son art. Transformée en Mélusine de pacotille pour aller glaner des voix dans le chaudron gaucho des théâtreux d’Avignon, en leur promettant monts et merveilles, c’est en Madame « miracle » qu’elle est venue hanter les colonnes de mon quotidien préféré de l’Ouest. Dans ses colonnes elle n’hésite pas à enfiler mensonges sur promesses démagogiques pour démontrer qu’elle peut diminuer la dette en augmentant les dépenses publiques. C’est Gargamel en jupons devant ses grimoires !

RATEAU. Voilà l’outil le plus spectaculaire qui n’ait jamais été utilisé en politique : le rateau « XXXL » non pas king mais « queen » size, forcément, puisque c’est celui que compte utiliser l’ex et toujours candidate Royal. Il s’agit de ratisser si large qu’elle compte récupérer les voix de Mélenchon à gauche jusqu’aux gaullistes à droite. C’est sûr, il fallait y penser. Et pour quoi faire ? Réunir tous les «antisarkozystes ». Super programme ! Est-ce qu’elle aura des voix du PS au moins ? On pourra toujours dire qu'elle s'est "pris un rateau" !

DEFILE La clown verte à lunettes rouges nous a fait bien rire cette semaine. Inspirée par la tradition de son pays d'origine, elle a préconisé de remplacer nos beaux et vaillants militaires par un défilé citoyen où l’on ferait défiler les enfants des écoles en chantant . Remplacer les légionnaires par les enfants de Puteaux et les filles de Garches, il fallait y penser. Pas sûr que ça fasse des voix !

CONGRES. Borloo veut que le président réunisse le congrès pour débattre avec la représentation nationale de la crise de la dette. A-t-il seulement une solution à proposer ? Si non, c’est de la parole pour exister, et ça ne sert pas à grand-chose. Déjà qu’il faudrait faire entériner la loi sur les équilibres budgétaires, dont les gauchos ne veulent pas entendre parler –on se demande pourquoi puisqu’il sont une solution magique- ça peut faire beaucoup à l’ordre du jour surtout pendant les vacances. Une session extraordinaire le 4 août ? Chiche !

                                                                       Tonnerre de Brest !

 

 


C'EST L'ETE !

 

Vacancier 

Le calepin a revêtu sa tenue d'été. Bien que les sujets sérieux ne manquent pas, il est temps de passer à des sujets plus légers et à un rythme plus estival compatible avec la chaise longue, la plage, les visites touristiques...  Et pour commencer, une pause jusqu'au 20 juillet !

Bonnes vacances à tous,

                Daniel


AH ! LE TOUR …

 

P1080564 P1080565 P1080574 P1080576 P1080545
P1080580 



Samedi c’était la première étape. Il passait à quelques kilomètres, alors difficile de ne pas céder à la tentation « d’aller voir passer le tour ». La grande boucle en juillet c’est rituel comme un bon camembert avec un verre de Bordeaux à la fin d’un repas, et ça ne se rate pas. D’autant plus que cette année la Vendée est vernie. Rien que trois étapes pour satisfaire le plus de monde de ce département dont on dit qu’il compte plus de cyclistes que les moules sur les bouchots de la pointe de l’Aiguillon.

Nous avons choisi de nous rendre à Avrillé : le virage derrière l’église nous semblait en effet le lieu le plus adéquat pour les voir venir, passer et partir. Mais il y a plusieurs précautions à prendre : se munir d’une bonne casquette pour se protéger d’un soleil bien présent en ce début de juillet, d’une bouteille d’eau pour calmer la soif pendant l’attente, et surtout arriver suffisamment tôt pour espérer une place au premier rang, sans pour autant se lever aux aurores, d’autant plus que le peloton était attendu aux alentours de 15H.

Nous voilà donc sur place  avec une bonne heure et demie de délai. Il y a déjà du monde, surtout que le site a été choisi pour un « sprint ». Le Tour est toujours une fête populaire. Mais ce qui est bien, c’est que la foule se répartit sur tout le parcours, ce qui permet d’être partout en bonne place. Un gendarme goguenard veille gentiment à discipliner des spectateurs pas toujours très conscients des dangers. Nous patientons en regardant passer la caravane. Là, c’est un peu la déception : les voitures sont bariolées, mais point de ces carrosseries spéciales comme autrefois où circulaient des bouteilles de Butagaz géantes, d’énormes tubes de dentifrice à roulettes, d’innombrables fourgons à plate-forme distribuant bonbons, casquettes, visières en carton, gadgets de toutes sortes. Je suis un nostalgique d'Yvette Horner assise sur le toit de sa traction, avec sa robe tricolore, jouant de son accordéon, les moucherons collés sur les dents... Cette fois c’est la crise : point de distribution, peut-être à cause de la sécurité, plus probablement en raison de budgets publicitaires plus serrés. Les seuls qu’on aient vu c’était pour nous vendre le kit du tour : maillots, casquettes et je ne sais quoi pour … 20€ : prohibitif !

On a vu aussi beaucoup de voitures officielles : des Skoda en veux-tu en voilà. A croire qu’il y a plus d’officiels que de coureurs. Quelques-unes ont les vitres baissées avec un quidam qui agite la main : sûrement quelqu’un de connu, mais allez le reconnaître dans un véhicule qui passe à plus de 50 km/H, c’est que derrière, le peloton ne s’amuse pas, alors il faut tenir le rythme. « Tiens, on aurait dit Poulidor ! », « Tu as vu, c’était Miss France ! » … Le temps passe vite. Des jeunes, juste à côté de moi s’agitent avec leur drapeau vendéen collé à la barrière. Plus loin ce sont les supporters luxembourgeois qui y ont collé un drapeau. En face, des spectateurs sont revêtus des pieds à la tête de « l’Union Jack » : le folklore bon enfant et habituel d’une étape du tour.

Les choses sérieuses s’annoncent. Cinq hélicoptères passent dans le ciel, le nombre des motards bleus et de voitures de gendarmeries tous feux clignotants ouvrent la route : et voilà trois échappés qui foncent vers la victoire qui leur échappera finalement, entourés de motards bardés d’antennes comme des chalutiers soviétiques, avec caméraman en tansad, voitures porteuses de vélos,  une petite trouée de quelques minutes et le gros du peloton s’annonce : zou, zou, zou, zou… comment peut-on prendre un virage à angle droit aussi vite en étant aussi nombreux ?  et puis c’est la longue file des voitures suiveuses hérissées de porte-vélo, des ambulances-au-cas-où, et enfin la voiture balai. Deux motards de la gendarmerie ferment la marche triomphale.

Il n’y a plus qu’à rentrer, mission accomplie. Comme d’habitude, occupé à prendre des photos en rafales, je n’ai pas vu grand’chose : il faudra que je regarde mes clichés ! Pas de frustration non plus, c’était prévu.

C’était le passage du Tour : trois minutes palpitantes, mais l’ambiance, monsieur, l’ambiance ! Nous on va voir le Tour pour l’ambiance ! Pour le sérieux, on regardera l’étape à la télé…

 

 


LE ZAPPING D’ARCHIBALD

 

Chaos grec. Le dos au mur, l’Europe avance. C’est ainsi. Les ministres des finances de l’eurogroupe ont fini par adopter le plan français de soutien à la Grèce qui va recevoir les quelques 6 milliards pour faire face à ses échéances, la condition du vote d’un nouveau plan de rigueur étant remplie. Mais c’est maintenant la situation de la dette américaine qui inquiète. Du taf pour la nouvelle présidente du FMI.

Avantage Baroin. C’est finalement le chiraquien qui a emporté la succession de Christine Lagarde après une courte tempête dans le verre d’eau gouvernemental. Le Ministre de l’Agriculture est finalement rentré dans le rang et continuera à garder ses vaches, où il fait d’ailleurs du bon boulot. Harry Potter de son côté a reçu le renfort de la wonderwoman Pécresse au budget. Un tandem qui devra verrouiller nos dépenses et veiller à rentrer dans les clous de nos engagements budgétaires.

Les Graines qui tuent. Il a l’air fin le père Noël (Mamère). Le maire bobo-écolo de Bègles  est bien embêté parce que les graines germées qui ont fait des dégâts à Bordeaux, avec un 1er décès à la clé, ont été servies  lors d’une manifestation dans sa commune. Une manière de lui rappeler, à lui qui donne des leçons à tout le monde, que le bio n’est peut-être pas aussi « tout bio- tout joli » (comme dirait Eva). La nature peut aussi se venger.

La fraude est partout. Difficile de passer un examen cette année sans qu’il soit entaché d’une irrégularité, d’une erreur ou d’une fraude. Il faut dire qu’avec les petits bijoux de technologie que nos jeunes traînent dans leurs poches, ça devient de plus en plus difficile à contrôler. Il va falloir de l’imagination à nos technocrates pour trouver les parades.

Conte de fée. Le mariage a bien eu lieu devant tout le Gotha aristo de la planète, le vieux jeune Prince de Monaco a épousé la belle Charlène. Voilà de quoi faire venir la larme à l’œil dans les chaumières. Tout a en effet concouru pour en faire un événement  des plus glamours : le temps, le décor, les limousines, les toilettes… Ah que c’était beau !!!!

Enfin Ministre ! ou presque. Marc Laffineur, comme la rumeur l’avait annoncé, a fait enfin son entrée au gouvernement sur le strapontin de Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants. C’est mieux que rien. Le voilà garé pour dix mois. Après, c’est une autre histoire.

Blanchiment. Pas d’argent mais d’accusé. Les charges contre DSK sont en train de tomber du fait des révélations sur la femme de ménage. Du coup l’ancien patron du FMI a retrouvé sa liberté, avec une soirée resto à la clé : des pâtes aux truffes et une note de 600 dollars. Voilà qui continuera de plaire à nos smicards. On retiendra tout de même son tempérament de forniqueur compulsif. Mais perdre une telle situation pour n’avoir pas su renoncer à une fellation, c’est le comble de la stupidité, d'autant plus qu'il s'était offert les services d'une professionnelle jusqu'à 3H du matin (sûrement pour enfiler des perles...).

Verbatim : « la nomination de Christine Lagarde au FMI, c’est une reconnaissance mondiale de la politique de Nicolas Sarkozy. »  JFC

                                                              Mille sabords !

 

 


DES VERITES (PAS ?) BONNES A DIRE.

 

La libération de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière est forcément un moment heureux. On est obligé de penser à cette trop longue détention et à la souffrance des proches. A la privation de liberté aussi qui reste une épreuve insupportable, surtout quand elle s’accompagne de l’incertitude du terme et de conditions de vie spartiates pour ne pas dire frustes.

Il faut remercier les efforts du gouvernement français qui n’abandonne jamais ses ressortissants et qui fait jusqu’au bout le maximum pour abréger leur détention, et avec lui tous les services qui sont mis en œuvre, avec des personnels sur le terrain qui affrontent des dangers et risquent leur vie. On le découvre encore cette fois-ci avec le travail étonnant et remarquable accompli par la DGSE et les « Services Spéciaux ».

Il n’est pas question ici de condamner le métier de journaliste dans sa version grand reporter, mais puisque les médias ont cru bon de relancer la polémique sur les conditions de leur enlèvement, en impliquant le chef de l’Etat, alors parlons-en. Je ne fais pas partie de ceux qui louent les journalistes tous les matins. Il y a longtemps que je me suis fait une idée de leur pseudo impartialité, pour avoir vécu moi-même ce qu’on faisait de mes propos et qu’on arrivait à me faire dire ce que je n’avais pas dit. Oui, il y avait un danger à partir sans escorte à la rencontre des Afghans pour recueillir des avis en dehors de la présence de militaires, dans un pays où mafieux, chefs tribaux et talibans rivalisent pour dominer un bout de territoire. Qu’ils aient été prévenus ou pas ne changent rien. Oui, ils ont été imprudents !!! Ils auraient dû mieux mesurer le risque qu’il prenait. Les conséquences, on les connaît : des moyens considérables pour les localiser, détournés de la guerre qui doit être menée, des négociations épuisantes et toujours à recommencer, le chantage à la libération d’insurgés, à la livraison d’armes si ce n’est d’une rançon au montant extravagant… Est-ce que quelques minutes d’interviewes à l’intérêt probablement discutable valaient de telles conséquences ? Et ils nous refont le coup du responsable mais pas coupable !

Il y a une autre polémique qui m’agace : celle sur la rançon. A-t-on besoin de le savoir. Non ! D’ailleurs que peut répondre le gouvernement d’autre. Même si personne n’est dupe, car il y a forcément eu des contreparties, le jeu consiste à faire le black out pour ne pas donner d’idées aux autres ravisseurs. Nous avons encore trop d’otages français dans le monde. Hypocrisie ? Non, secret d’Etat dans l’intérêt du pays. Alors pourquoi chercher à savoir et s’échiner à trouver un maillon faible qui lâchera le morceau. Là encore, je trouve la curiosité journalistique malsaine.

Enfin, et pour faire dans la finesse, je n’ai pas apprécié le cirque médiatique auquel nous avons eu droit JT après JT, avec l’apothéose d’aujourd’hui à France Télévision. C’est d’une impudeur incroyable. On se demande pourquoi on fait un sort particulier à deux otages, uniquement parce qu’ils sont journalistes et qu’on dispose pour eux de la complicité de tous les collègues pour organiser la caisse de résonance. Les volontaires des ONG ou les salariés d’Areva valent autant qu’eux. On ne connaît même pas leur nom.

Heureusement demain, on passe à autre chose. J’espère qu’on n’aura pas en fin de JT le décompte de leurs jours de liberté !

Bon retour quand même !

 

 


FMI : LAGARDE HAUT LA MAIN !

 

Christine Lagarde serre les dents et souris001 

La nomination de Christine Lagarde par « consensus », ce qui veut dire unanimité,  comme directrice Générale du FMI, est venue alimenter une actualité politique bien fournie pour ce mardi 28 juin.  Certes l’entrée en lice de Martine Aubry dans la course à la primaire socialiste est un fait notable, mais il tient  du non-évènement tant le suspense était insoutenable. Le déplacement dans la Sarthe du Président de la République avec notre premier Ministre venait en contrepoint montrer la solidité de l’exécutif.

Certes, que Christine Lagarde ait été désignée à la tête du FMI n’est pas une surprise. Ce qui constitue l’évènement c’est le fait qu’elle soit une femme. Voilà une victoire qui mérite d’être soulignée, tant le monde économique est encore aujourd’hui, resté l’apanage presque exclusif des hommes. Il suffit de voir d’ailleurs la composition du conseil d’administration qu’elle va diriger : exclusivement des hommes.

Une athlète devenue femme d’influence.

On dit que la France ne sait pas exporter ses produits. Eh bien voilà un « label politique » made in France qui est régulièrement récompensé dans le classement du magazine américain « Forbes » des femmes les plus puissantes du monde. Une femme française au cœur de l’élite mondiale ! Cette Havraise, fille d’universitaires, a peut-être raté l’ENA deux fois, mais cela ne l’a pas empêchée de se hisser par son talent à la présidence du grand cabinet d’avocats d’affaires américain Baker and Mackenzie. On imagine qu'elle retrouvera avec plaisir les Etats-Unis. Elle aura aussi battu au passage le record de longévité ministérielle à Bercy. Ces qualités de ténacité et de rigueur elle les doit à son éducation mais surtout à son premier loisir : elle a fait partie de l’équipe de France de natation synchronisée, championne de France, et son entraîneur ne cessait de lui répéter « serre les dents et souris ».  Aujourd’hui encore, elle met la gym et le yoga à son menu quotidien, la piscine chaque fois qu’elle peut. Associés à un régime alimentaire frugal où le poisson est prioritaire, cela lui donne une forme physique qui lui permet d’affronter les marathons politiques les plus laborieux comme celui de la nuit où il fallut sauver la banque Dexia.

Une bosseuse zen.

Levée à 5H30, elle termine généralement ses journées à 23H. Son humour la conduit à afficher dans son bureau à la moquette zébrée (pour décontenancer ses visiteurs dit-elle) toutes les caricatures qui la brocardent. Sa capacité de travail impressionne ainsi que son calme légendaire. Elle s’impose par la connaissance de ses dossiers et l’emporte dans les négociations par sa capacité à convaincre et son sens de la diplomatie. Elle a apporté à Nicolas Sarkozy, dans les négociations du G20 un plus décisif par son réseau de relations dans le monde entier acquis dans le cabinet américain. Son savoir-faire a fait le reste. Ce qui fait dire que dans cette affaire, ce que la France gagne d’un côté –et on peut être fier de cette nomination-, elle le perd de l’autre, et notamment celle qui a été désignée en 2009, la meilleure économiste de l’année pour le travail accompli au coeur de la tempête financière.

On peut penser que le FMI est entre de bonnes mains. Les meilleures qui soient à l’heure actuelle.

Pour en savoir plus, "Christine Lagarde" de Martial You chez Alphée Documents

 


LE ZAPPING D’ARCHIBALD

 

 Longue vue 2

 

N’EN JETEZ PLUS ! La liste des candidats à la présidentielle 2012 s’allonge tous les jours et dans les deux camps. A gauche, après Chevènement-le-revenant et Mélenchon emmanché du PC, c’est Poutou (un gros comme de droit) qui s’y colle pour le NPA, ce qui n’empêchera pas Arthaud pour LO (le soleil brille) et probablement aussi un candidat du parti des travailleurs. Avec le nominé des écolos et le primairisé du PS, ça commence à faire beaucoup. Dispersion des voix assurée. A droite, ça n’est pas mieux. CPNT refait surface avec son candidat habituel Nihous, et Boutin revient faire son chemin de croix pour le parti Chrétien Démocrate. Borloo se voit déjà en haut de l’affiche  mais n’empêchera probablement pas la candidature de Bayrou. Et puis il y a toujours l’hypothèse Villepin, bien que sa République soit toujours aussi solitaire. Il y aura aussi Dupont Aignan-le-retour-du-Franc pour picorer quelques voix. Quel que soit le camp, un nouveau 21 avril est possible, d’autant plus que si Marine le Pen ne progresse plus, elle reste à un niveau élevé. Tout cela n’est pas vraiment sérieux et a de quoi dérouter le cochon de votant.

REPRISE. L’Insee vient de la confirmer pour 2011 et prévoit même 2,1% après un petit trou d’air au printemps. Notre économie, tirée par l’Allemagne et quelque peu décongestionnée des effets de la crise va continuer de créer des emplois. Pas assez vite assurément, mais la pente est toujours plus lente à la remonte. Objectif : redescendre en-dessous 9% de chômeurs. Le pari n’est pas gagné, il reste possible. Mon pronostic, si l’environnement mondial reste identique, est qu’on fera mieux que 2,1%.

ZAPPING DE MASSE. Quand Martine Aubry est apparue au JT de la 1 pour la nouvelle émission de  « parole directe », le 16 juin dernier, 600 000 téléspectateurs ont zappé. Du jamais vu. L’émission de Laurence Ferrari a été battue en audience par le JT de la 2 et M6. Quelle popularité !

SUR UN NUAGE. C’est un carton incroyable réalisé par le consortium européen Airbus face à son concurrent Boeing. Plus de 600 contrats au salon du Bourget. Des milliers d’heures de travail dans tous les pays qui travaillent pour l’avionneur. Voilà comment l’Europe peut se battre. Une voie à suivre dont d’autres secteurs devraient s’inspirer.

TAXE TOBIN. Le projet de taxe sur les transactions financières progresse. Après le soutien de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel, le vote à une large majorité du Parlement européen, c’est José Manuel Barroso, Président de la Commission, qui vient de donner un avis favorable. La taxe pourrait être décidée à l’échelon européen avant le G20, pour tenter de l’imposer à l’échelon mondial. On progresse.

MON JOUJOU ! Le Maire d’Angers a poussé son cri du cœur. Il attendait l’inauguration de « Son » tramway comme un gamin attend le Père Noël. Cher joujou en vérité : 380 millions d’euros tout compris ! Mon hypothèse est qu’il n’a pas eu de train électrique quand il était petit, frustration corrigée aujourd’hui avec l’argent des Angevins. En guise d’inauguration, il aura dû se contenter de son copain Auxiette pour affronter les conducteurs grévistes mécontents ! La fête a été quelque peu gâchée, et la rame présente en a été de quelques œufs sur le pare-brise. Mais ni Le Président de la République, ni le premier Ministre n’ont accepté l’invitation, un peu gonflée, il faut le dire, de la part d’un élu qui leur crache dessus tous les jours.

PAX AVRILLANA. Marc Laffineur et Christophe Béchu ont fait une conférence de presse pour annoncer la paix retrouvée entre les deux leaders UMP. C’est le Président du Conseil Général qui conduira la liste aux Sénatoriales, avec Catherine Deroche, sénatrice sortante, en seconde position. Une campagne de plus diront les jaloux et les médisants, toujours nombreux dans la marigot politique. Mais si les deux sièges convoités sont gagnés, qui s’en plaindra ? Au moins, on vient de s’en donner les moyens. Paix et Unité à l’UMP, ça change du centre où c’est la confusion !

 


LE ZAPPING D’ARCHIBALD

 Longue vue 2

 LA RONDE DES PRETENDANTS. Une nouvelle mode vient d’apparaître : celle de la main tendue. Ainsi, Villepin a tendu la main à Borloo ; hier, c’est Hollande qui a tendu la main à Villepin. Demain qui tendra la main à qui ? Entrez dans la danse, voyez comme on danse…

PRIMAIRE. A L’UMP on s’émeut des effets secondaires de l’utilisation que les socialistes veulent faire des listes électorales pour organiser la primaire entre leurs candidats. C’est que l’on s’est aperçu que la procédure n’était pas anodine et pourrait soulever le problème, par exemple, de la « neutralité » des personnels des collectivités. L’occasion de réaliser un fichage des électeurs est à prendre en compte. Mais pourquoi les socialistes ne se contentent-ils pas d’ouvrir des bureaux de vote où viendraient s’exprimer les électeurs munis de leur carte électorale ? Point n’est besoin d’avoir le listing. Ce serait plus simple … et moins  suspect.

TOTALITAIRE. Quelques députés de la « droite populaire », appartenant à l’UMP ont demandé la démission de Roselyne Bachelot parce qu’elle a exprimé son opinion, qui n’est pas nouvelle, en faveur du mariage homosexuel. On peut très bien ne pas la partager, tout en la respectant. Qu’est-ce que c’est que cette chasse aux sorcières qui pue l’homophobie ! François Fillon a parlé de démarche totalitaire : il n’a pas tort !

DES VEAUX ! Motards et automobilistes étaient appelés à manifester contre les mesures de sécurité prises par le gouvernement concernant la répression des chauffards. D’expérience, je peux affirmer que les dits motards ne sont pas les plus respectueux du code de la route et particulièrement des limitations de vitesse. Quand on voit le lourd tribut qu’ils paient à la mortalité routière, on se dit que la sévérité est bien nécessaire. Mais surtout qu’on arrête de donner la parole à des gens qui n’énoncent que des contre-vérités comme « mettre des radars uniquement pour empocher du fric ». Personne n’est obligé de dépasser les vitesses prescrites, et encore une fois –je le dis à Maître Decaumont- les PV à 91 km/H pour 90, ça n’existe pas ! Pas plus que ceux à 51 km/H…

"J’ME CASSE". Enfin, un Ministre qui ne se laisse pas faire. Eric Besson a quitté le plateau de M6 et laissé en plan le pauvre Lagache qui en est resté comme deux ronds de flan. Bien fait ! Les interviewes sont devenues des interrogatoires de « garde-à-vue » où l’intervieweur, en débatteur-partisan-pas-toujours-bien-informé , passe son temps à couper la parole, interrompre son interlocuteur pour le déstabiliser. Rien à voir avec le souci de faire de l’information.

COMME C’EST CURIEUX ! Les thèmes qui fleurissent ces jours-ci dans les médias, alimentés généralement par la gauche, sont comme par hasard « le mariage des homosexuels », « la dépénalisation du cannabis », « le vote des immigrés », sujets bien choisis notamment parce qu’ils sont susceptibles de faire monter le FN.  Quand on vous dit que la gauche joue avec le feu.

C’EST POUR DEMAINou presque. Plus ça se réchauffe, plus le froid arrive. Des astronomes américains ont observé une diminution des taches solaires et un ralentissement de l'activité près des pôles, des signes que le Soleil s'achemine vers une période prolongée de calme plat, ce qui prélude à une nouvelle glaciation pour la Terre. Des observations qui nous permettent de relativiser la part anthropique dans les aléas climatiques. On le dira à Hulot et à Duflot.

 

                                                                       Mille sabords !

 


LE ZAPPING D’ARCHIBALD

 

95,14%. C’est le taux d’approbation du projet PS après le vote des militants. Quelle unanimité ! Avec un tel score soviétique, « l’amère de Lille » peut se targuer d’avoir fait l’union sacrée. Le problème est de savoir qui l’incarnera. Et là…

CB en panne. Daniel Cohn Bendit s’est pris une raclée : son message n’est pas passé et sa motion n’a recueilli que 25% du vote des verts alors que la « pie jacasse » Duflot a franchi la barre des 50% s’assurant de garder le poste convoité de Secrétaire Nationale. Il faut dire que les conditions de vote étaient telles que seuls les plus motivés se sont déplacés. Du cousu main pour écarter le gêneur qui n’a rien vu venir.

BAYROUISATION.  Ce néologisme barbare pour décrire le processus suivi par Nicolas Hulot. D’abord en cherchant un tandem avec Borloo qui n’a pas marché. Il faut dire qu’avec un bras cassé après une chute de vélo, ça donne pas envie de monter sur la même bécane. Puis en cherchant un chemin avec les socialistes. Résultat assuré : autant aller voir ailleurs tout de suite. Même stratégie, mêmes effets.

BONNE AME. Sur son blog, le président de « République SoliTaire » se fend d’un « Cher Nicolas » pour lui faire part de ses inquiétudes et décrire tout ce qu’il devrait dire et faire. Un message que d’aucuns interprèteraient comme une perche tendue. Que nenni, le même ayant donné une interview pour faire part de sa volonté de s’investir au service du pays. Une manière de se faire passer pour une bonne âme, … s’il en a une.

BORLOO. Faute de grives, on mange des merles. Le rapprochement avec Hulot n’étant pas possible, le maire de Valenciennes cherche à nouer alliance avec « l’excentré » Villepin. Drôle de paire, non ? Et drôle de centre ! Cela ressemble au mariage de la carpe et du lapin. Mais l’électeur qui chasse le candidat préfère en, général, le gibier bien identifié.

SAGA MELUCHE. Il ne suffit pourtant pas d’être correctement étiqueté pour faire des voix. Avec son Parti de Gauche, le compte n’y est pas. Aussi le très médiatique Jean-Luc a-t-il besoin d’élargir sa base : il est en passe de gagner son pari avec le PC qui vient de décider de se rallier à sa candidature, si le vote des militants le confirme. Il est vrai qu’il n’y a pas un grand écart entre son discours et celui du PC.

BLEU MARINE. Ce n’est manifestement pas la couleur préférée de NKM. La Ministre vient de commettre un livre dans lequel elle dit tout le mal qu’il faut de la nouvelle patronne du FN. Ses arguments ne manquent pas d’intérêt. Il faudra donc lire le livre qu’elle lui consacre : « Le Front Antinational » paraîtra le 9 juin.

BLEUS PALES. Passons au sport. C’est une bien piètre prestation que nous a offert le onze tricolore contre la Biélorussie. Nos vedettes avaient en face d’eux des joueurs inexpérimentés, paraît-il. Il faudrait que Laurent Blanc leur explique que le foot consiste à « courir » après la balle.

 

                                                                                                            Mille sabords ! 

 


C’EST ARCHIBALD QUI LE DIT !

 

DSK (suite). « Suite », c’est le mot. L’épisode de la semaine concerne sa nouvelle résidence à 50 000 $ mensuels. De quoi émouvoir la « gent » socialiste toujours suspicieuse avec la monnaie. Manuel Valls comprend que cela puisse choquer. Bien vrai mon frère ! Notre « parvenu » de Président ne serait-il qu’un « petit bourgeois » avec sa Rolex et ses Ray Ban, à côté de l’étalage de fric du « cher » prisonnier new-yorkais ?

TRON. Cette semaine, l’affaire du gars Georges a failli éclipser celle du new-yorkais. Il faut dire que deux plaignantes ça fait beaucoup. On apprend aussi que l’intéressé est fétichiste du pied. Ce qui a fait dire à mon voisin : « Normal, quand on s’appelle Tron, qu’on s’occupe des membres ! ». Fermez le ban. On n’ira pas plus loin, présomption d’innocence oblige.

RADARS. Voilà encore une affaire qui nous aura occupés toute la semaine. C’est mon ami Dominique Bussereau qui résume le mieux la situation : « Franchement, si je rencontre aujourd’hui dans la rue quelqu’un qui veut savoir ce qu’a décidé le gouvernement cette semaine, je suis incapable de le lui expliquer » et d’ajouter : « Qu’on le veuille ou non, des mesures fermes sont indispensables pour faire baisser l’insécurité routière. En 2010, nous étions pour la première fois passés sous la barre des 4.000 tués par an. Le gouvernement a eu raison de taper du poing sur la table. Depuis, les gens sont décontenancés par des déclarations contradictoires. C’est très mauvais". On est bien d’accord.

LA PAIRE. « Y’en a pas deux ! » dit la pub. Avec Ségolène et Martine on est bien servis. Elles se sont retrouvées à Poitiers pour un meeting commun et montrer aux yeux du peuple esbaubi la « belle et bonne union des socialistes ». Sauf qu’on a bien le sentiment qu’en l’occurrence il fallait faire la nique au père François, le candidat « normal ». On attend avec impatience le temps des « primaires » (je parle des élections, pas des candidats. Quoique…)

MOSCO. L’orphelin du new-yorkais dit qu’il est prêt à prendre ses responsabilités pour représenter son clan. Chiche !

ALLO MAMAN BOBO. Royal veut faire de l’éducation sa priorité des priorités. Encore une. Depuis le temps que le sujet est prioritaire sous tous les gouvernements, on se demande bien ce qui coince. Eh bien, elle, elle a trouvé : mettre deux adultes par classe pour éradiquer la violence (des aides-éducateurs…. ???) et occuper les intermittents du spectacle en leur proposant d’intervenir dans les classes pour donner des cours de théâtre ou de poésie... Avec ça, on n’est pas encore surs que nos chers bambins sauront conjuguer, lire, écrire et compter. Plus bobo tu meurs !

13 MILLIONS. On ne peut pas dire que les médias bruissent sur le sujet. Voilà une affaire qui ne semble guère les intéresser. Et pourtant ? La justice tiendrait les preuves de la culpabilité d'Alexandre Guérini, frère du président socialiste du Conseil général des Bouches-du-Rhône, dans une affaire de marchés publics présumés frauduleux. Une somme de 13,7 millions d'euros a été saisie au Luxembourg et en Suisse sur plusieurs comptes où apparait son nom. Selon le journal, d'autres pistes conduiraient vers des comptes en Espagne, en Angleterre, au Panama, en Israël et en Asie du Sud-Est. Des fonds qui auraient pu être détournés des marchés publics de deux décharges du département des Bouches-du-Rhône. Ce nouvel épisode judiciaire est une mauvaise nouvelle pour le sénateur Jean-Noël Guérini qui s'est toujours déclaré étranger aux affaires de son frère Alexandre incarcéré depuis décembre.

MAINE-ET-LOIRE : LA DANSE DU CENTRE

Il y a du rififi entre Hervé de Charette, qui a rejoint avec son groupuscule la « Convention démocrate » la "confédération des centres" et qui a reçu du "Nouveau Centre" l’investiture pour mener une liste aux sénatoriales de septembre. Vous suivez ? Mais le Président local du dit parti ne l’entend pas ainsi. Christian Gillet n’en démord pas, il fera aussi sa liste. Et il a le soutien du Sénateur Jean Arthuis et de Laurent Gérault, de" l’Alliance centriste". Vous suivez toujours ? Entre investiture parisienne de circonstance et autoproclamation  locale de conviction, on va droit vers une campagne mouvementée. A l’UMP, on ne sait pas si on doit en rire ou s’inquiéter de la dispersion des voix et de l’écoeurement des électeurs visés. D’autant plus que la sénatrice sortante, Catherine Deroche est issue de l’UDF,  c’est-à-dire du centre aussi, non ? Question : faut-il avoir fait Science-Po pour être électeur du centre ?

                                                                       Mille sabords !

 


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

 

DSK. Difficile d’y échapper : la semaine a été rythmée par ses démêlés avec la justice new-yorkaise. Chronique d’une descente vertigineuse en enfer avec des images terribles revenant en boucle. Un feuilleton dont la France et les Français se seraient bien passé, car  quel que soit le verdict final, le mal est fait et donne une image assez déplorable de notre vie politique. Surtout qu’on n’est peut-être pas au bout de nos surprises. Si les faits sont avérés, des langues pourraient se délier et d’autre affaires du même acabit être mises à jour. Le jury spécial a tout de même entériné les 7 chefs d’inculpation du procureur !

PS KO. Toute la semaine, les ténors du PS nous ont tenu le langage de la décence, de la souffrance pour leur « camarade », en oubliant un peu trop qu’il y a aussi une victime présumée. La présomption d’innocence a servi de paravent à un état de sidération dont ils peinent à sortir. Un a retrouvé le sourire rapidement : François Hollande, le candidat « normal ». On va bien l’observer pour savoir ce qu’il veut dire par là.

LE CAS BANON. Il y a le « cabanon » qui a hébergé DSK quelques jours, le temps que ses avocats lui trouvent une panoplie susceptible de garantir les conditions d’une remise en liberté sous caution. Et il y a le cas Banon, en France, celui-là. Il s’agit de cette jeune femme, fille d’une élue socialiste, qui aurait été agressée sexuellement par le même DSK et qui envisageait de porter plainte et se rétracte maintenant, en avançant par la voix de son avocat, d’obscures raisons. Pressions ? Et de qui ?

B COMME AUBRY.  Selon le pacte passé avec DSK, dit « pacte de Marrakech », c’est le mieux placé des deux qui devait aller à la candidature. Vu les sondages , il était évident que la 1ère Secrétaire s’était résignée à laisser la place, tout en se préparant « okazou ». Une sorte de plan B, quoi.  Il va bien falloir qu’elle se décide, ne serait-ce que pour barrer la route à son prédécesseur dont elle a dit tant de bien sur l’état dans lequel elle a trouvé le parti. Nous on lui rappellera comment elle s’est faite élire à son poste.

HESSEL.  J’attends que Stéphane Hessel, le spécialiste, « s’indigne » des propos de Jack Lang : « il n’y a pas mort d’homme » pour minimiser ce qui s’est passé au Sofitel et de ceux de Jean-François Khan qui ramène l’événement à un « troussage de bonne », tout aussi scandaleux. Colère justifiée des féministes.

ANNE. Elle n’est pas rancunière apparemment, mais il est vrai « qu’il l’aime par-dessus tout ». En attendant elle aligne les dollars et ce n’est pas rien : 200 000 $ par mois rien que pour la surveillance du lascar, sans parler de la caution, les avocats à 500 $ de l’heure, la location de l’appartement… Les Français vont savoir ce que c’est qu’un socialiste « riche ».

ORPHELIN. Le FMI se retrouve décapité et il va falloir pourvoir au remplacement du directeur général démissionnaire. Restera-t-elle entre les mains des Européens, comme le veut la tradition, où passera-t-elle entre celles des pays émergents comme ils le réclament. L’Europe semble s’accorder sur le nom de Christine Lagarde, notre  actuelle Ministre des Finances, qui connaît évidemment tous les sujets du FMI par cœur. Réponse fin juin.

 


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

 

Longue vue 2 

LES NOUVELLES D’ANGERS :

150 000 euros !  Et il est content de lui, notre édile. Il vient de « claquer » une petite fortune pour la quidam de la rue pour financer une nouvelle appellation pour notre agglo « Angers Loire Valley » et il a cru bon de faire rajouter « la vie en grand » !!! Pour une signature, on peut dire qu’effectivement c’est la grande vie. Plus bobo que ça tu meurs ! Si la ville souffre d’un déficit de notoriété, c’est dû à 35 ans de gestion socialiste frileuse, notamment depuis le départ de Jean Monnier. Ce n’est pas le logo qu’il faudrait changer…. C’est le logiciel de la gouvernance.

HOLD-UP ! Le nouveau hold-up sur les propriétaires fonciers de l’agglo a eu lieu. L’agglo a voté l’augmentation des impôts. Beaucoup d'élus ont toussé, paraît-il, y compris de gauche. Mais rien ne sert de tousser, il ne fallait point voter ! Presque 5% pour la taxe d’habitation, 7,29% pour le foncier bâti, presque 10% pour le non bâti. Angers se classait déjà parmi les plus cher ! Philippe Bodard a voté contre, c’est dire ! Il est contre l’augmentation de la fiscalité, chez lui comme ailleurs. Au moins il affiche la couleur, lui ! Et on n’est qu’au début !

REPRISE. Elle est enclenchée, c’est le Président du Tribunal de Commerce qui le dit. Beaucoup moins de dépôts de bilan, moins d’emplois perdus. Une inversion de tendance qui semble se confirmer depuis le mois de novembre dernier. D’après lui, les entreprises qui ont survécu à la crise en sont ressorties mieux armées : elles sont plus compétitives. Il reste du chemin à parcourir pour retrouver le niveau d’activité de 2007.

TROP DE LOGEMENTS. Ce sont les agents immobiliers qui tirent la sonnette d’alarme. Le stock de logements sans occupants et à louer augmente, il y en aurait au moins 3000, notamment les petits logements type studio qui peinent à trouver preneur. Angers est zone à risque pour les logements aidés et les investisseurs en Robien ou équivalent doivent faire preuve de prudence. Pendant ce temps-là les grues tournent sur les Hauts de Mayenne où l’on densifie à tour de bras : pour qui ? Bah, c’est de l’argent public alors, tant pis si ça reste vide… A Angers Habitat, les logements vides, on connaît !

Longue vue 2 

LA CHRONIQUE: POLITIQUE 

Dans un an, on y sera ! Les prétendants commencent à s’exciter comme des poux sur un tas de cendres chaudes. Ségolène qui s’était fait oublier depuis quelques temps refait parler d’elle à tout propos : blocage des prix, sortie du nucléaire, résistance à la suppression des postes dans les écoles… tout ce qui peut mousser !

Pendant ce temps, le père François, reprenant  la démarche « force tranquille » de son précepteur, continue à creuser son sillon en faisant entendre sa petite musique, à laquelle le bon  peuple de gauche n’est pas insensible. Il joue à la bébète qui monte, et ça marche.

Le panorama ne serait pas complet sans le balai auquel se livrent Martine et Dominique, sorte de danse nuptiale sur l’air du « vas-y je t’en prie » et « passe devant je n’en ferai rien ». DSK de passage à Paris et c’est tout le marigot qui murmure. Tous ceux qui ne savent rien parlent et tous ceux qui savent se taisent. Avec ça on est bien avancé.

Et au centre ? Ah, le centre ! Le lieu de toutes les velléités et de toutes les tentations. Morin ne renonce pas à « envisager », Borloo reprend le tube de Goldmann : « je marche seul » et Bayrou campe sur ses certitudes. Quant à l’autre Dominique, il a beau faire feu de tout bois, les sondages jouent les encéphalogrammes plats. C’est vrai, lui coller l’étiquette centriste, c’est un peu osé !

Laissons les extrêmes à leurs divagations mentales. Pour l’instant.

Et puis, il y a notre Nicolas. Lui, rien ne semble le démonter. Il mène tout de front : les affaires de l’Etat, l’International, et deux fois par semaine, le terrain. Il tisse petit à petit les conditions qui feront sa réélection. Si, si, vous verrez.

En attendant, cette semaine on va avoir du pain sur la planche : deux bouquins qu’il faut lire et dont je vous livrerai quelques éléments, un article de fond sur les gaz de schiste, un point de vue sur la « prime » dont je persiste à penser qu’elle n’est pas une bonne idée…. Et puis à partir du 7 mai, nous entamerons une série sur le bilan du quinquennat, histoire de montrer tout ce qui s’est fait en 4 ans !

 

                                                           Mille sabords !

 


LE DEBAT PUBLIC SUR LA DEPENDANCE

Logo d&c002

Paul JEANNETEAU, Député de Maine-et-Loire

Daniel HOULLE, Président de "débats et convergences"

vous proposent :

LE DEBAT PUBLIC

« LA DEPENDANCE »

Quel accompagnement ? Quelle solidarité ? 

 

Mme Roselyne BACHELOT, Ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale

M. Christophe BECHU, Président du Conseil Général de Maine-et-Loire

Mme Nathalie FAULQUE, Présidente de l’USSIAD 49

Mme Fabienne RANGER, Présidente de la Fédération ADMR 49

Mme Mireille MOURIOU, Directrice de la Résidence Jeanson à Angers

 

VENDREDI 6 MAI 2011 à 18h30

Salons Curnonsky

Place Maurice Saillant - Angers  

Merci de confirmer votre présence par mel à : [email protected]

 


REUNION DEBAT : LES PME ET L'EMPLOI

Logo d&c002 

Paul Jeanneteau, Député de Maine-et-Loire

Daniel Houlle, Président de « débats et convergences »

vous invitent à participer à une

REUNION-DEBAT

JEUDI 31 MARS à 20h30

Salle Plantagenêt

Place Georges Pompidou  - SAINT-SYLVAIN D’ANJOU

 

ECONOMIE, EMPLOI LOCAL : « L’ATOUT PME »

Comment grandir, comment exporter, quelles aides, combien d’emplois…

 Avec la participation de :

- M. Eric FISCHER, chocolat MATHEZ, Châteauneuf-sur-Sarthe

- M. Philippe MUSSET, Comité d’Expansion de Maine-et-Loire

- M. Olivier RIVET,  agence Crédit Agricole « Entreprises »  d’Angers

 

 merci de confirmer votre présence à : [email protected]

 


PLUS RIEN NE SERA COMME AVANT

  Fukushima


Les nouvelles qui nous parviennent peu à peu de la centrale de Fukushima sont là pour nous rappeler que l’énergie nucléaire, si elle est une technologie maîtrisée, n’en est pas moins sans danger, ce que nous avions tendance à oublier, ayant rangé Tchernobyl dans les accidents provoqués par l’irresponsabilité d’un système au bord de l’effondrement économique.

Ce qui interpelle, c’est que le drame majeur qui est en train de se dérouler quasiment sous nos yeux par le miracle de l’image en temps réel et des « boucles médiatiques », ait pu arriver dans un pays connu pour sa maîtrise des technologies de pointe, son sens de l’organisation, son culte du zéro défaut et du détail. Que cela soit venu à la suite d’un séisme hors norme et d’un raz de marée à la même échelle, ne doit pas empêcher le questionnement et surtout d’en tirer une leçon.

Mais peut-être est-il encore trop tôt. La précipitation des écologistes à s’engouffrer dans la brèche pour profiter de l’émotion pour faire passer leur vision absolutiste et péremptoire est à mettre au chapitre des comportements politiciens dans ce qu’ils ont de plus méprisables. D’ailleurs on voit bien que nos démocraties, toujours sensibles aux mouvements de l’opinion suscités par les événements tentent d’accompagner la dramatisation en prenant des mesures de nature à rassurer leurs électeurs. C’est un faux débat, évidemment. En espérant que l'effroyable scénario du pire ne vienne pas abolir toute possibilité d’opposer aux anti-nucléaires quelques arguments de raison, il serait responsable de ne pas céder à la tentation de la précipitation. Ce serait répondre trop simplement et rapidement à une question complexe.

Avant de condamner globalement et définitivement l'atome, il faut être certain d'avoir compris les causes de cet accident. Aurait-il pu être évité ? Est-il susceptible de se reproduire ailleurs ? Peut-on surmonter tous les risques, qu'ils soient naturels ou humains ? Pour agir, il va falloir prendre le temps de disposer de tous les éléments. Sans oublier que l'équation nucléaire à laquelle nous sommes confrontés est prise en tenailles entre des sources d'énergies en grande partie limitées et une nécessité de lutter contre le réchauffement climatique. N’oublions pas que jamais nous n’avons eu besoin d'autant d'électricité. En même temps on sait bien que la vie n'a pas de prix. Mais une vie ne peut aussi s'imaginer sans énergie.  

Si les énergies renouvelables doivent être développées, elles ne seront jamais suffisantes. Par contre, notre réflexion devrait porter aussi sur un autre mode de distribution de l’énergie, moins centralisé, centré davantage sur l’autosuffisance domestique et les économies. Cela permettrait de réserver la production de centrales moins nombreuses aux gros consommateurs, et d’en limiter l’impact. La vraie question, c’est qu’il faudra bien un jour sortir de l’âge du nucléaire, ne serait-ce que par le vieillissement de nos équipements. L’accident de Fukushima pourrait bien être le point de départ de cette nécessité.

Mais en attendant, le plus urgent est de laisser le Japon compter ses morts et panser ses plaies et de l’aider à sortir de cette situation dramatique où Dame Nature l’a jeté, un certain vendredi 11 mars.



ARCHIBALD SUR LE PONT

Longue vue 2    Longue vue 2


EMOTION. Comment ne pas s’émouvoir de la situation au Japon après le terrible tremblement de terre et le cataclysme qui a suivi avec le raz de marée gigantesque et affreusement destructeur de vies et de biens. Comme si ce n’était pas suffisant, le pays doit faire face maintenant à une menace nucléaire. Mais nos yeux habitués aux effets spéciaux des films à grand spectacle nous laissent incrédules et hébétés devant nos écrans qui repassent en boucle les images de la catastrophe. Sauf que c’est la réalité ! Et cela s’ajoute au sentiment d’impuissance que l’on ressent, nous qui sommes si loin. Le courage et le calme de la population nous laissent en même temps admiratifs.

INDECENCE. Celle de nos écologistes qui saisissent sans attendre cette occasion en or (pour eux) pour relancer le débat contre le nucléaire, avec la véhémence et le sens de la nuance qu’on leur connaît, surtout quand il s’agit de Noël Mamère ! Insupportable le soupçon généralisé contre le gouvernement et les autorités du nucléaire de vouloir cacher la vérité, malvenue la dramatisation et l’annonce systématique de la catastrophe. Qu’on profite de l’occasion pour instaurer une réflexion afin de tirer les conséquences de l’épisode, bien sûr ; qu’on exige plus de communication encore, malgré les progrès réalisés, de la part d’un établissement qui avait pris l’habitude du secret, bien évidemment ; mais qu’on cesse les procès d’intention et surtout, qu’on laisse passer un peu de temps… par décence pour tous les japonais confrontés aujourd’hui au problème.

INCOMPETENCE. Celle de « l’amère de Lille », 1ère Secrétaire du PS quand elle critique le « Pacte de stabilité de l’Euro » qui va, selon elle, imposer une austérité massive et empêcher la reprise en Europe. Toujours un métro de retard. Et que ferait-on si l’Euro était attaqué par les marchés financiers au point de le faire éclater ? La priorité n’est pas la relance de la consommation qui met en péril notre balance des échanges, mais celle des investissements pour créer les emplois. Nier les marchés ne les empêche pas d’exister… malheureusement !

LATENCE. Il avait été annoncé à grand renfort de tam-tam médiatique, et il a fait « pschitt » dès la première audience. Le procès de Jacques Chirac aura-t-il lieu un jour se demandent ses détracteurs ? Bien que l’intéressé n’y soit pour rien, on se doute qu’il doit savourer le délai supplémentaire de paix qui lui est accordé. Ce procès a-t-il encore un sens ?

IMPATIENCE. La course de vitesse est engagée entre les instances internationales et l’armée que Khadafi a lancée contre les insurgés. Combat forcément inégal. C’est ce que Nicolas Sarkozy a tout de suite compris. Il a obtenu un succès plus important que les médias veulent bien le dire au Conseil Européen, et le conseil de la Ligue Arabe est venue hier lui donner raison, qui souligne le bienfondé de sa décision qui n’a rien à voir avec un « coup de tête ». Reste à convaincre le Conseil de Sécurité de donner le feu vert à une intervention. Mais il faut faire vite !

 

IL L’A DIT !  Nous sommes sauvés. L’extrême droite n’a aucune chance. Pourquoi ? Demandez à Jamel Debbouze, il a dit : « Marine Le Pen ne me fait pas peur ! » Alors pourquoi s’inquiéter ?