5,4,3,2,1, ... C'EST PARTI !!!
14 janvier 2008
A la tête de son équipe d'adjoints et devant des salons Curnonsky bondés aux deux niveaux, Christophe BECHU a lancé sa campagne pour les municipales, ce soir. Un discours ramassé et dense avec l'énoncé de quelques axes happés avec gourmandise par un auditoire conquis et disponible. C'est parti pour soixante jours intenses consacrés à "dialoguer, expliquer, oser, témoigner, convaincre". La tête de liste redit qu'il sent une aspiration puissante au changement et c'est pour cela qu'il a voulu bâtir une équipe solide pour qu'Angers "choisisse l'avenir". Il rêve d'une ville qui rayonne, sorte de son anonymat, soit à l'avant-garde. Il veut mettre son énergie, de l'audace au service des Angevins pour qu'ils se sentent soutenus quand ils sont en difficulté, et mieux entendus dans leurs quartiers.
Au chapitre de la politique, Christophe BECHU affirme qu'il se présente en homme libre et indépendant, n'acceptant de céder à aucune pression d'où qu'elle vienne... si tant est qu'il y en eût. Mais il rappelle à la salle ce qu'elle souhaitait entendre :"je reste fidèle à ma famille, je n'oublie rien, je ne renie rien, mais mon devoir est de rassembler bien au-delà des clivages traditionnels". Applaudissements nourris, comme il se doit. Puis il fait le procès de ceux qui veulent nationaliser l'élection pour en faire un test national. Il prendra ses exemples surtout à gauche : le secrétaire du PS local, l'entourage du Maire sortant... Il n'a pas tort quand il pose la question de savoir si le tramway est de gauche ou de droite, si le grand stade peut être PS ou UMP, si les voies sur berges dépendent de Ségolène ou de Nicolas. Ce qui lui permet d'enchaîner sur le seul parti qui vaille pour cette élection, celui qu'il a constitué autour de lui et qui est le "parti des Angevins". Et de citer les sensibilités diverses de ses complices qui l'entourent sur la scène.
On en vient au projet. Un projet écrit ensemble et qui s'appuie sur des valeurs communes. Il en présentera trois aspects ce soir : l'économie, la réussite éducative et l'ambition écologique. Chassez la "politique", elle revient au galop. Les trois thèmes choisis, ce n'est pas un hasard, sont très politiques et ont une résonnance quelque peu nationale, avec un léger accent sarkozien. Mais ce sont surtout des chevaux de bataille de son adversaire. On le sent, l'attaque sera frontale. Et de décliner moult exemples de ce qu'on pourrait faire et qui n'est pas fait, alors que d'autre le font, ailleurs : l'école de la 2ème chance, le parrainage des jeunes à grande échelle, le dépistage systématique de la dysléxie au CP, un vrai plan climat pour la ville, une journée du végétal, le développement des modes de déplacement doux.... Il prendra en charge lui-même le dossier du développement économique et de l'emploi, s'il est élu, et présentera bientôt 10 axes d'action. "La seule fatalité, c'est celle que l'on refuse d'affronter". Il s'agit de choisir l'avenir en tournant le dos à "ceux qui font semblant". Tout est dit.
Il finira par le "comment" : ses pôles transversaux présentés à la presse, pour un pilotage collégial. La salle est ravie, en redemande. Et les participants repartiront, prêts à en découdre. Objectif atteint au coeur de la cible.