HISTOIRE
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23 MESURES POUR RELANCER L’INDUSTRIE

EUROCOPTER0020

Nicolas Sarkozy a clos les « états généraux de l'industrie », vaste débat ayant rassemblé 5 000 participants pendant trois mois, en visitant le site d'Eurocopter à Marignane (Bouches-du-Rhône). Trois types de mesures ont été décidées parmi 800 propositions : des aides à la relocalisation, des prêts verts pour améliorer les outils de production et la réorganisation en filières pour dynamiser les PME seront financées par le grand emprunt, tout en rappelant ce qui a déjà été fait depuis 2007 : taxe professionnelle, crédit d'impôt recherche, ISF-PME, grand emprunt, pôles de compétitivité. Mais le Président veut aussi mobiliser l'épargne des Français et repenser en profondeur la fiscalité de l’épargne notamment pour réorienter vers l’industrie une partie de l’assurance-vie.

 

L'ambition est d'enrayer une perte de compétitivité et un mouvement de délocalisation qui ne datent pas d'hier. En vingt ans, la France a perdu environ 2 millions d'emplois industriels. Et au cours des dix dernières années, le poids de l'industrie dans l'économie n'a fait que diminuer, pour représenter environ 16 % de la valeur ajoutée en 2008, quand celle-ci progressait encore en Allemagne. La crise n'a fait qu'accélérer ce déclin, avec une production manufacturière retombée à son niveau de 1997. L’objectif : augmenter la production industrielle de 25% dans les cinq prochaines années est ambitieux et pourra être tenu si, comme on l’espère, la croissance revient.

 

Dans le grand emprunt, on sait déjà que 6,5 milliards d'euros ont été mobilisés pour l'industrie, dont 1 milliard pour tirer les conséquences des « états généraux ». Dans le détail, sur l'enveloppe réservée aux états généraux, il a été décidé au Parlement de consacrer 500 millions d'euros à des prêts verts bonifiés. Pour le gouvernement, inciter les entreprises à investir dans des outils de productions plus respectueux de l'environnement et à réduire leurs dépenses d'énergie les rendra plus compétitives. A côté, 185 millions d'euros seront consacrés aux relocalisations. Cette aide au retour prendra la forme d'avances remboursables pour les PME et les entreprises de taille intermédiaires ayant délocalisé au cours des dernières années en dehors de l'Europe. Ces avances seront données sous conditions d'investissement et de création d'emplois.

 

Les fonds restants seront utilisés à soutenir une politique de filières, pour renforcer le tissu de PME, en prenant exemple sur l'Allemagne. L'idée est de mieux associer la recherche publique et de rééquilibrer les relations entre donneurs d'ordre et sous-traitants. Pour cela, les « états généraux » ont proposé la rédaction de chartes de bonne conduite. La mise en place de fonds d'investissement pour les filières jugées les plus stratégiques est également défendue par le ministre en charge de l'Industrie, Christian Estrosi, à l'instar de ce qui a été fait pour l'aéronautique, l'automobile et les biotechnologies.



ARCHIBALD ET LES 7 TETES EN CAMPAGNE

Débat 2

Le « Club de la Presse Anjou » organisait hier soir un débat entre les têtes de liste du Maine-et-Loire pour les élections régionales. Seule la liste « bretonne » était absente (Qu’avait-elle à dire en Anjou ?). Mais prendre le risque d’un tel rendez-vous, c’était une gageure a priori, tant le dérapage vers le « déballage » pouvait se produire. Il faut bien reconnaître que ce ne fut pas le cas. L’animation prévue par Alain Mâchefer, menée tout en finesse, s’est révélée efficace et a largement contribué à rendre vivante une confrontation qui aurait pu devenir rapidement Débat 4 ennuyeuse. Chaque candidat a su respecter son temps de parole et aucun n’a glissé dans l’invective. Au contraire, l’écoute réciproque aura été l’élément marquant de cet échange où l’humour et le rire ont servi souvent d’exutoire aux différends. Chapeau !

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QUESTIONS A…

 Martin 3ANDRE MARTIN

 

Maire de Saint-Sauveur de Landemont depuis de nombreuses années, André Martin est aussi président de la Communauté de Communes de Champtoceaux et Président du Pays des Mauges qui regroupe 71 communes (123 000 habitants). C’est dire si son expérience d’élu local est ancrée dans la réalité du terrain. La problématique du monde rural, il en connaît tous les rouages et tous les enjeux. C’est cette connaissance qu’il met au service de la liste de Christophe Béchu

DH : A votre expérience de Maire vous joignez celle du Pays des Mauges. La Région est-elle pour vous un interlocuteur important ?

Martin 2  AM : effectivement, mon expérience du terrain me permet d’affirmer que la Région est un partenaire incontournable notamment pour le monde rural, parce qu’elle est l’échelon qui a pour mission de structurer le territoire et de mettre en place les infrastructures stratégiques pour le développement économique, qui est lui-même une de ses principales compétences. Nous sortons d’un mandat qui a été décevant. Il a manqué une volonté essentielle pour diversifier et densifier les activités de nos territoires : celle de « faire sauter les verrous ». Le franchissement de la Loire, Martin 4 notamment pour les Mauges, en est un. C’est une clé essentielle pour le développement de l’interland en arrière de Saint-Nazaire et de Notre-Dame des Landes et pour la communication vers Rennes. Le département a développé ses « Ecoparcs ». Il faut que la Région développe des « Ecopoles ». Je n’ai pas trouvé cette vision stratégique....

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LE PLAN HOPITAL 2012 ENTRE DANS LE CONCRET

 Plan_hosto_2012


Roselyne Bachelot a présenté le 10 février dernier la première tranche des projets retenus dans le cadre du plan Hôpital 2012, dont la vocation première est «l'amélioration de la prise en charge des patients ». La ministre de la Santé a également annoncé l'ouverture d'une deuxième tranche du plan dans les prochains mois.

C’est ainsi que 640 dossiers relatifs à des projets immobiliers et informatiques ont été retenus dans le cadre de ce Plan. Avec 10 milliards d'euros sur 5 ans (dont 5 milliards payés par l'État en aides directes de l'Assurance maladie), l'ambition du Gouvernement est de maintenir un haut niveau d'investissement pour le secteur hospitalier, équivalent à celui de la période précédente. Au terme de la première tranche, le niveau des investissements des projets retenus s'élève à 4,575 milliards d'euros pour 2, 202 milliards d'aides de l'Etat.

Ce plan est tourné vers l'efficience hospitalière : il s'agit de privilégier la meilleure performance économique des établissements de santé. Ainsi, le plan Hôpital 2012 valorise des projets d'investissements hospitaliers intégrant la recherche de l'efficience par la mobilisation des ressources propres, le caractère réaliste de la programmation budgétaire et la cohérence avec les enjeux d'équilibre financier d'exploitation.

Ce plan s’est donné plusieurs priorités.

Accompagner la recomposition hospitalière et la mise en œuvre des schémas régionaux d'organisation des soins (Sros) dans la nouvelle organisation des soins dans les territoires. Au-delà des projets immobiliers ou architecturaux, les opérations retenues répondent avant tout à une logique de projet médical, tendant à améliorer la prise en charge des patients et la qualité des services. Dans les faits, il s'agit d'opérations de restructuration entre deux ou plusieurs établissements, ou de restructurations internes portant sur un ou plusieurs pôles d'activité autour d'un pôle santé. Par exemple, la création d'un pôle santé par regroupement d'un centre hospitalier et d'une clinique.

161 projets immobiliers ont donc été validés. Plus de 1,8 milliards d'euros d'aides sont accordées par l'Etat, pour un montant d'investissement total de 3,883 milliards d'euros.

Accélérer la mise en œuvre des systèmes d'informations hospitaliers. L'informatisation des systèmes d'information orientés vers les processus de soins est un axe fort du plan:

  • 72 % des projets et des investissements sont consacrés à la production de soins : dossier médical, dossiers de soins, circuit du médicament, etc. ;
  • l'informatisation des fonctions médico-techniques représente 15 % des investissements : informatisation des systèmes de gestion de laboratoire, des plateaux techniques d'imagerie, des blocs opératoires, des services d'urgence, etc. ;
  • viennent ensuite les projets portant sur les infrastructures : sécurité, plateformes et matériels, etc. ;
  • viennent enfin les regroupements des projets et de la mutualisation.

Près de 500 projets de systèmes d'information ont été validés. 350 millions d'euros d'aides sont accordées pour un montant d'investissement total de 692 millions d'euros.

Réaliser des opérations de mise aux normes de sécurité à caractère exceptionnel des établissements de santé. Cette mesure cible en particulier des travaux qui dépassent la capacité normale de financement des établissements de santé. Exemples : la mise aux normes antisismiques, en Martinique et en Guadeloupe, ou des opérations importantes de désamiantage.
Sept projets sont retenus pour un montant global d'investissement de 910 millions d'euros. Parmi les projets retenus, la ministre de la Santé a confirmé un montant d'aides de 93 millions d'euros (sur 169 millions d'euros) pour la reconstruction du plateau technique du CHU de Fort de France et une aide de plus de 10 millions d'euros (sur 26,9 millions d'euros) pour la reconstruction du centre hospitalier de Basse Terre.

 




Grande réunion régionale avec François FILLON

AGIR région béchu

Christophe BECHU

Tête de liste de la Majorité Présidentielle pour les Pays de la Loire

  Laurent DEJOIE                     Elisabeth DOINEAU

Tête de liste pour la Loire-Atlantique          Tête de liste pour la Mayenne

                   Fabienne LABRETTE-MENAGER            Antoine CHEREAU

   Tête de liste pour la Sarthe          Tête de liste pour la Vendée

 

et l’ensemble des candidats de la liste « Agir Vraiment »

vous invitent au grand meeting régional

en présence de François FILLON, Premier Ministre

Jeudi 11 mars 18 H à Nantes

Parc des expositions de la Beaujoire

 


« Des forteresses de la République » contre la loi des cités

                             Collège cotton1

Voici quelques idées que je tenterais d'appliquer si j'étais Ministre de l'Education. De quoi alimenter les Etats-Généraux qui auront lieu début avril.

Pour réussir l’intégration, faisons du collège l'un de ses moteurs. Au cœur des cités, il doit devenir la « Forteresse de la République ». Les collèges concernés ne sont pas les plus nombreux. Raison de plus pour mettre le paquet sur eux et concentrer les moyens appropriés. D’abord,  Il faut accepter de redéployer les enseignants de manière inégalitaire. Les collèges aux publics « faciles » peuvent bien mettre 30 élèves par classe, voire plus. Au contraire, pour les enfants handicapés pas leur culture ou sous-culture, leur environnement social et affectif, il est de notre devoir collectif de leur apporter ce qu’ils n’ont pas. En dehors des aspects de politique générale qui se définissent au plus haut niveau (programmes, objectifs…), quels moyens faut-il mettre en œuvre si l’on veut réussir ?

1°) Le personnel enseignant de ce type de collège :

-          recruté sur la base du volontariat et avec au moins 5 ans d’ancienneté des services

-          au moins 50% d’hommes, pour faire face à la population maghrébine

-          avancement accéléré

-          avantage de carrière sur la même base qu’un détachement à l’étranger

-          avantage financier : prime de risque (200€/mois)

-          formation pédagogique spéciale : droits de l’homme, connaissance des cultures étrangères, rudiments d’arabe, pratique des nouvelles technologies, gestion des situations violentes…

Tout cela en échange d’un engagement de rester au moins 5 ans dans le poste.

Il convient d’envisager d’y adjoindre infirmière, psychologue et conseiller d’orientation à plein temps. Sans parler de la nécessaire coordination avec les autres acteurs pour lutter contre l’absentéisme scolaire.

2°) Les élèves :

-          pas plus de 18-20/classe, voire moins si nécessaire.

-          présence d’une classe d’alphabétisation servant à la fois pour les élèves et les parents le soir.

-          obligation scolaire sans tolérance.

-          classes de « récupération » pour les cas les plus difficiles.

3°) les parents :

-          suivi du cursus de leurs enfants : obligation de suivre les rencontres avec les professeurs, de répondre aux convocations des chefs d’établissement…

-          cours d’alphabétisation obligatoires pour les deux parents, si nécessaire.

-          Présence de traducteurs pour les réunions, si nécessaire

4°) le matériel et la pédagogie :

-          utilisation systématique des nouvelles technologies qui permettent des stratégies pédagogiques différenciées, donc susceptibles de rétablir une véritable égalité des chances, face aux apprentissages ;

-          Un système d’apprentissage où tout se fait au collège, y compris les devoirs à raison d’une heure minimum chaque soir, encadré par l’un des prof’ de la classe à tour de rôle.

-          un encadrement renforcé en assistants d’éducation et surveillants …

5°) un contrat avec le Ministère :

-          Les moyens humains et matériels supplémentaires sont accordés sur un projet pédagogique élaboré par l’équipe pédagogique du collège. Ils sont maintenus en fonction d’une évaluation des résultats obtenus à partir d’une grille conçue en commun administration/équipe pédagogique, à la fin de chaque année scolaire ou tous les deux ans.

Ouvrir ces collèges sur les métiers de l’artisanat et les PME.

Plus que tous les autres publics, les élèves de ces collèges ont besoin de repères que la société ne leur offre plus (parents qui ne travaillent pas, etc..). Beaucoup d’entre eux trouveraient dans l’apprentissage un chemin d’épanouissement.

D’un côté, La démographie pousse les générations d’artisans vers la retraite sans qu’ils ne trouvent aujourd’hui de repreneurs pour leurs entreprises. Dans beaucoup de métiers, il leur est même difficile de trouver de la main d’œuvre formée parce que les jeunes n’y viennent pas, soit parce qu’ils ne sont pas attirés, soit parce qu’ils ne savent pas.

On manque de carreleurs, de charpentiers, de menuisiers, de couvreurs, de bouchers, de charcutiers, … et les sections des CFA ne sont pas pleines.

De l’autre, dans les collèges on est s’efforce de garder, souvent péniblement, des élèves jusqu’en fin de troisième, qui n’ont aucun appétit pour les études. Ils trouveraient sûrement plus d’intérêt si on pouvait leur proposer des activités plus concrètes.

Certains de ces collèges devraient pouvoir offrir cette découverte pratique des différents métiers de l’artisanat, en partenariat avec les Chambres de métiers et les CFA, par un enseignement adapté répartissant à mi-temps les activités scolaires et de découvertes. Les après-midi pourraient être consacrés à des ateliers d’initiation aux métiers soit sur place, soit en CFA, en abordant tous les aspects : gestes professionnels, salaires, conditions de travail… Les élèves pourraient choisir l’initiation à plusieurs métiers au cours de leur scolarité au collège en commençant dès la 5ème .Ainsi on pourrait relancer l’apprentissage dans ces métiers et l’emploi dans les entreprises artisanales, en assurant un débouché à des jeunes qui, sinon, sortiront du collège, de toute façon, sans aucune qualification ni diplôme.