HISTOIRE
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ET DE 21 !

UdfContradiction entre le groupe UDF et les électeurs : l'un penche nettement pour Nicolas SARKOZY, les autres sont majoritairement enclins à voter ROYAL (entre 40 et 55% selon les sondages). Rien d'anormal.

Les députés UDF ont bénéficié en 2002 de l'absence de candidats UMP contre eux en signe d'entente. Ils ont donc été élus avec des voix de droite et du centre, et ils ont probablement à coeur de ne pas trahir leurs électeurs, ce qui les honore. Certains d'entre eux ont affirmé qu'ils se trouvaient plus de proximités avec le programme de Nicolas SARKOZY, ce qui est sûrement vrai sur beaucoup de points : normal, les élus UDF et UMP ont l'habitude de travailler ensemble dans les instances de nombreuses collectivités. La position d'Hervé MORIN, le président de leur groupe est à cet égard à saluer. Lui qui n'a pas ménagé Nicolas SARKOZY et l'UMP dit aujourd'hui haut et clair qu'il choisit Nicolas SARKOZY, tout au moins son programme.

Les électeurs de François BAYROU sont, eux, d'origine plus disparate. Chacun s'accorde pour constater qu'aux électeurs traditionnels de l'UDF (clairement de centre droit) qui comptent à peu près pour 8%, sont venus s'ajouter des électeurs de gauche aux motivations diverses dont la principale est le rejet de Ségolène ROYAL (donc pour 10% des voix obtenues). Ce rejet n'est pas suffisamment fort pour motiver une abstention au 2ème tour pour la plupart d'entre eux.... Pas de quoi alimenter les gazettes.

Donc 21 sur 29. Restent 7.... Sans parler de l'intéressé lui-même. Prendra-t-il le risque de favoriser l'élection de Ségolène ROYAL ?

                                                               


SIRENE

SirneDans la mythologie grecque, les sirènes sont des êtres moitié-femme et moitié-oiseau qui chantent au-dessus des mers pour attirer les navigateurs et les faire se noyer. Mélange d'Aglaopé, la sirène au beau visage et de Leucosie la blanche, Ségolène s'apparente bien à la définition. Toute sa stratégie mise sur la séduction et les gestes savamment étudiés pour attirer les suffrages. Elle se fait doucereuse avec les  électeurs centristes, promettant sans promettre, se contentant des "je ne m'interdis rien" et en même temps elle envoie des signaux à l'extrême gauche dont la seule motivation est "tout sauf Sarko" et que sa valse-polka vers le centre pourrait bien démotiver.

Les électeurs pris sous le charme se perdront dans une désillusion, car on ne peut pas faire tout et son contraire ! Parmi ceux qui voteront ROYAL au deuxième tour, il y aura forcément beaucoup de "cocus". Elle ne prend pas beaucoup de risques : la plupart du temps, son discours nous abreuve de beaux concepts, mais elle se garde bien d'entrer dans le détail du concret des mesures qu'il faudrait prendre. je ne l'ai jamais entendu dire "voilà comment je vais faire !"

Et c'est bien là où le bât blesse !

J'ai quand même une bonne nouvelle : j'ai lu dans un mag' que le premier ministre pressenti par Ségo serait Jean-Pierre... CHEVENEMENT ! (non pas Raffarin, soyons sérieux). E.T. depuis son voyage dans l'au-delà, ça c'est de la nouveauté ! Voilà un "perdreau de l'année" qui va renouveler la vie politique. Si c'est ça le marchandage de son soutien, Ségolène est vraiment.... inconséquente !

                                                                     


VOUS AVEZ DIT "PRESSIONS" !

Michel COMBOUL, Président du syndicat de la presse quotidienne régionale, également président du groupe Nice-matin, rétablit la vérité dans plusieurs quotidiens régionaux et a une nouvelle fois démenti que son syndicat ait subi des pressions de la part de Nicolas Sarkozy pour ne pas organiser un débat entre Ségolène Royal et François Bayrou.

"On m'accuse très directement d'avoir cédé aux pressions du candidat Sarkozy. Or ce syndicat que l'on dit très puissant n'est pas là pour intervenir dans la campagne" . Il explique que la demande de la candidate PS à être accompagnée de François Bayrou et des caméras de France 2 devant le forum de la SPQR vendredi matin ne pouvait être acceptée en raison des règles d'équité. Mais "une formidable machine à désinformer s'est alors mise en marche", écrit-il. "Nous cédions" aux pressions. "La virulence de ces attaques a été très relayée, il faut le dire, de l'intérieur même du syndicat" car le SPQR "n'est pas comme on voudrait le faire croire monolithique et à droite exclusivement".

"Oui, le syndicat a été délibérément l'instrument d'une campagne orchestrée. Non, Mme Royal, il n'y a pas eu de pression de Nicolas Sarkozy. En revanche, il y en a eu de très fortes de votre côté, exercées directement par votre équipe, et aussi par vous-même à travers vos déclarations", déclare le président du SPQR.

Il réaffirme par ailleurs ne pas avoir rencontré Nicolas Sarkozy jeudi matin contrairement aux affirmations de Mme Royal.

Comme d'habitude, c'est ceux qui mentent qui accusent les autres de le faire. Cette pratique est courante à gauche, habituée à donner des leçons qu'elle n'applique pas elle-même. La nouveauté c'est que François BAYROU agisse de la même manière. Je l'ai connu plus rigoureux.

(photo AFP)

                                                                                                             


DEFINITIONS

"Son projet c'est lui ! Mon projet c'est vous !" dit meeting après meeting Mme ROYAL. Traduisons.

"Mon projet c'est lui", cela veut dire que Nicolas SARKOZY a un projet qu'il soumet au peuple : il se met au service du peuple, si celui-ci lui accorde sa confiance. En plus, c'est évidemment une caricature parce que son projet a été élaboré à partir de 18 conventions thématiques largement ouvertes à tous les courants de pensée. Je préfère quelqu'un qui met sa compétence au service du peuple : c'est la pure démarche républicaine ! On est libre de ne pas apprécier, on reste libre de ne pas approuver.

"Mon projet c'est vous", cela veut dire que je n'ai pas de projet et que je vous mets à mon service. Mme ROYAL veut mettre le peuple à son service ! On sait qu'elle a jeté le projet du PS aux orties et que son "pacte présidentiel" est un fourre-tout qui s'enrichit au gré des inspirations (des voix qu'elle entend -Mitterrand de là-haut ?-) qui lui viennent comme envie de pipi. Ne pas oublier, dans cette démarche, le culte d'adoration que le peuple doit à "l'iconne républicaine", il suffit de voir les images de ses réunions publiques. On est dans l'affectif, dans l'entreprise de séduction avec tous les risques que cela comporte. "Mon projet, c'est vous", et en retour "aimez-moi !". Elle n'est ni le Christ, ni la Sainte-Vierge, et le pacte présidentiel n'est pas une religion, même pas une secte, .... encore que !

Eh bien, ce n'est pas ma conception de la démocratie, parce que l'on est là dans la définition la plus caricaturale du populisme qui peut mener aux pires dérives anarchiques ou autoritaires, c'est selon. Avec Mme ROYAL, le pire est toujours à craindre. Et c'est bien plus grave que le procès permanent qu'on intente à Nicolas SARKOZY tendant à faire croire qu'il ne serait pas démocrate, ou qu'il serait sous la coupe des puissances d'argent, ce qui est risible dans les deux cas.

                                                                           


ET TROIS DE PLUS.... 19

Udf_319 sur 29, c'est le nombre de députés du gourpe UDF qui voteront SARKOZY....  Naturellement, ils ne sont pas assez grands pour se déterminer tout seul : c'est "forcément" du débauchage de Sarkozy, avec menaces de représailles à l'appui.... Rien n'est plus faux, mais il faut bien trouver une justification à ce qui ne plait pas mais qui est pourtant logique. Allez dire cela à Charles de COURSON, vous verrez comment vous serez reçus !

Participez au dialogue UDF-UMP sur le blog www.ledebatudfump.com . Donnez votre avis pour le 2ème tour.

                                                                                       


LAMENTABLES

Le spectacle donné par le mauvais choeur discordant BAYROU-ROYAL tient du vaudeville et nous ferait sourire s'il ne s'agissait pas de la campagne de l'élection présidentielle. La connivence entre les deux est née d'un intérêt commun : occuper le terrain médiatique pour empêcher Nicolas SARKOZY de tirer profit de la dynamique créée par son score du 1er tour, tout en cherchant à le discréditer par des accusations scabreuses, pour ne pas dire plus. L'important est de continuer à l'affubler d'une  image d'autoritarisme sectaire, alors que ce sont les accusateurs qui en font le plus usage. La ficelle est un peu grosse pour que les électeurs s'y laissent prendre. La leçon de dimanche dernier n'aura pas suffi : ils continuent. Il y a gros a parier que l'effet sera le même : ils seront puni dans les urnes par où ils auront péché. Mais la candidate socialiste joue un jeu dangereux qui peut se retourner contre elle. Il n'y a qu'une chose qui intéresse son compère du moment : garder la main sur les voix de gauche qu'il a réussi à capter pour les utiliser aux législatives. Et le mieux, pour lui, ce serait que le PS éclate... On comprend bien qu'il n'ait guère envie de la voir arriver à l'Elysée. Si c'est pas de la politique politicienne, ça ?

Quand j'entends Mme ROYAL appeler au rassemblement Républicain pour faire barrage à son adversaire, je me sens insulté et c'est en même temps 11 millions de Français qui le sont. Parce que tous ceux qui ont voté SARKOZY n'ont pas de leçons à recevoir d'elle en matière de conscience républicaine. Ce qui est particulièrement choquant, quand on donne des leçons aux autres, c'est d'agir comme elle le fait : tenir son grand meeting le jour du 1er mai, Ce n'est pas l'esprit républicain, c'est établir une confusion entre la politique et le mouvement syndical. Pour quoi faire : jouer sur les peurs ? Attiser la menace d'un 3ème tour social dans la rue ? Je la vois assez bien dans le rôle du pyromane-pompier. C'est bien le style auquel elle nous a habitués.

Tout cela est bien lamentable. On a vraiment envie de leur crier : ça suffit ! N'en jetez plus !

Le seul débat qui vaille, c'est celui de mercredi prochain.Ce sera l'heure de vérité. Certains voudraient voir "la belle" affronter "la bête". Moi,  je parie que la "cruchitude" apparaîtra en pleine lumière.

                                                                                       


J'AI AIME.......

Sarko_nouveau_reve_francaisHier soir, j'ai naturellement suivi l'émission "A vous de juger" avec Arlette CHABOT, dont Nicolas SARKOZY était l'invité. On commence à connaître le discours du candidat forcément amené à se répéter de meeting en meeting et d'émission en émission. Face à deux journalistes sans concession sur les questions, on a pu voir une nouvelle fois un Nicolas SARKOZY maître de son sujet, ferme mais calme, toujours clair sur ses convictions. Mais sa dimension humaine, qui est trop souvent escamotée par son brio, est apparue en pleine lumière quand il a répondu à la fille d'Annie GIRARDEAU, à propos de la maladie d'Alzheimer et plus généralement sur le problème de l'accompagnement de la vieillesse dans notre société. On appelle ça de l'épaisseur !  Oui, j'aime cette épaisseur humaine qui sait se montrer quand il faut et juste ce qu'il faut. Cela s'appelle aussi de la pudeur. Ceux qui le diabolisent en paraissent d'autant plus ridicules.

                                                                                          


ET DE 16....

UdfSur 29 députés UDF, 16 ont déjà fait savoir qu'ils voteraient SARKOZY. Ils ne suivront donc pas l'exemple de leur patron qui a dit "je sais bien pour qui je ne voterai pas". Il faut dire que les députés n'ont pas beaucoup le choix : au-delà du risque de se voir opposer un candidat UMP, ils ont sûrement à coeur de ne pas trahir leurs électeurs puique la plupart d'entre eux ont été élus sans primaires, avec toutes les voix de la droite et du centre. Et ils ont peut-être envie de renouveler leur contrat sans puiser dans l'électorat hypothétique provenant de la gauche.

                                                                   


IMPRUDENCE

Plus étonnante est la déclaration de Laurent GERAULT selon laquelle "à titre personnel, (il) ne peut pas voter SARKOZY". Depuis la création de l'UMP, il n'a cessé de crier à l'agression permanente contre lui et son parti, pour mieux diaboliser une formation qui a pour vocation de rassembler la droite et le centre, ce qu'elle fait très bien avec à la tête, dans le département, des parlementaires issus des différentes sensibilités qui la composent. Laurent GERAULT n'a pas le monopole du centre. Voilà tout.

Il est le porte parole du groupe d'opposition à la mairie d'Angers qui comprend des conseillers UMP avec qui il travaille depuis 2001. En déclarant qu'il ne voterait pas SARKOZY -ce qui est son droit-, il leur envoie brutalement un message d'hostilité, car les arguments qu'il avance sont des caricatures qui sont utilisées par la gauche pour diaboliser le candidat issu de l'UMP. Et l'abstention, dans un vote binaire est toujours une position contre celui qui pourrait gagner. Une attitude peu prudente de sa part, qui ressemble davantage à une provocation -une de plus-, qui risque de compliquer les relations avec ses partenaires actuels et qui ne ménage pas l'avenir. Mettra-t-il lui aussi en application le concept "des majorités de projet", selon lequel on vote un coup à droite, un coup à gauche ?

On se demandait bien qui lui avait mis un pistolet sur la tempe (voir ses propos sur TF1). Maintenant on sait que c'est lui qui le tient !

                                                                                          


STRAPONTIN

StrapontinLe PD (Parti Démocrate) quand il sera créé aura vocation à être "la troisième chaise qui manque actuellement à la politique française". c'est la définition qu'en donne le leader bayrouiste angevin, Laurent GERAULT, dans ses propos rapportés par le Courrier de l'Ouest. Pour l'instant c'est une chaise virtuelle et c'est pas commode pour s'asseoir. Pourquoi ? tout simplement parce que les responsables actuels de l'UDF font comme si le vote du 22 avril était un vote d'adhésion pour l'ensemble des voix qui se sont portées sur François BAYROU. Rien n'est moins sûr. J'ai plein d'amis de gauche qui ont voté pour lui par rejet ROYAL, mais ils n'envisagent pas un seul instant de voter pour un parti centriste, fût-il démocrate, qui, disent-ils, "pue la droite sur beaucoup de sujets". On verra d'ailleurs aux élections législatives ce qu'il en est de l'implantation réelle du courant BAYROU, car beaucoup de voix du vote présidentiel retourneront à leur positionnement d'origine . En supposant que la chaise virtuelle devienne réalité, ça pourrait bien n'être qu'un strapontin !

                                                                  


SURREALISTE

La danse du ventre de Ségolène pour François (non, pas le Hollande, l'autre...) devient surréaliste. Alors qu'il est éliminé de la course, le leader centriste essaie par tous les moyens d'occuper le devant de la scène et a saisi l'opportunité que lui offre sur un plateau la candidate socialiste. C'est à un jeu à double tiroir que se livrent les deux anciens rivaux : l'une espère attirer les voix dites "centristes" pour espérer gagner le 2ème tour de la présidentielle, l'autre pense bien qu'elle sera battue et prend ses marques dans la perspective de récupérer les voix socialistes déçues pour ses candidats aux législatives... "Je te tiens, tu me tiens par la barbichette"... Mais pour des gens qui se targuaient de vouloir rénover la vie politique, et d'être contre le "système", c'est bien le pire visage des manoeuvres politiciennes qu'ils sont en train de nous offrir.

Et la France dans tout ça ????

Les positions prises par François BAYROU sentent trop la rancoeur. Les électeurs ont massivement approuvé le dispositif binaire de la Vème République puisqu'à plus de 57% leurs suffrages se sont portés sur les deux principaux candidats de la droite et de la gauche. Face à ce score, les 18% du patron de l'UDF sont largement minoritaires. Quand on fait de la politique, il faut savoir être humble devant le choix des électeurs. Il se serait grandi à annoncer clairement un choix. Son attitude jusqu'auboutiste de "ni-ni" ne le grandit pas.

Quant à Mélusine, on voit bien qu'elle vendrait père et mère pour arriver à ses fins....

Heureusement, il nous reste Nicolas. ON ne tardera pas à apercevoir le sage derrière l'homme d'action.


COMME C'EST CURIEUX !

On ne s'ennnuie pas à suivre les rebondissements de cette campagne d'entre deux tours. D'un côté on a Mme LOYAL qui après avoir dit tout le bien qu'elle pensait du 3ème homme, lui déploie maintenant le tapis rouge avec marocains assortis. Las, ils veulent bien se voir, mais l'un devant la presse régionale et l'autre à la télé : ils ne risquent pas de se rencontrer ! Nouveau talent de notre "Blanche comme neige" : elle est magicienne. Ah, mais oui ! Figurez-vous que le 6 mai elle va tenter de réussir une expérience inédite, à savoir le mariage de la carpe centriste avec la lapin gaucho. Je ne sais pas ce qu'en pensent "Tintin", Arlette et Marie-Georginette, ses assistant(e)s. Aveuglés par leur "Tout sauf Sarko", il ne veulent peut-être pas voir la manoeuvre.... Mais les électeurs, eux ne sont peut-être pas si dociles.

Le "Mérou" a parlé, mais c'était pour ne rien dire : pas de consigne de vote. C'est tout de même curieux qu'un leader politique n'ait pas d'avis à donner et ne sache pas lui-même pour qui il va voter. Il s'agit tout de même d'élire le Président de la République, et la France ce n'est pas rien, c'est un pays qui compte dans le monde. C'est un poste qu'on ne peut pas confier à n'importe qui ! On ne peut pas s'en laver les mains aussi facilement ! Qu'il vote pour l'une ou pour l'autre, c'est respectable. Qu'il ne dise pas qui il souhaite voir élu, c'est choquant !

Je ne résiste pas non plus au plaisir de commenter cette déclaration du responsable UDF de Maine-et-Loire faite au journal de TF1, hier midi : il aurait un pistolet sur la tempe et serait menacé de représailles ! Il est magnifique. On lui connaissait des talents de martyre permanent, mais là il pousse le numéro un peu loin. C'est évidemment l'UMP qui est visée. Il y aurait eu de multiples raisons de couper les ponts face à ses déclarations ou ses agissements, mais il a toujours eu droit à la coopération et à un dialogue plus que constructif avec les cadres départementaux . Sûrement pas assez à son goût. On sait bien que ça l'irrite quand on affirme que le centre est aussi dans l'UMP, mais il n'a pas le monopole du centrisme. C'est comme ça. On n'y peut rien ! En attendant, c'est lui qui fait des misères aux copains, puisqu'il est en train de présenter des candidats contre les députés UMP, contre le centriste Dominique RICHARD, y compris lui-même contre Hervé de CHARETTE, ancien président de l'UDF... Pistolet sur le tempe qu'il dit. Le ridicule ne tue pas !

                                                                     


SARKOZY DEVANT ?

A Angers, au 1er tour, Ségolène ROYAL a coiffé de quelques voix Nicolas SARKOZY (moins de 100). Le 6 mai, celui-ci pourrait bien prendre sa revanche en arrivant en tête dans la cité du Roi René. Les reports de voix seront déterminants. C'est TOUTANKHOM qui ferait une drôle de bobine ! Peut-être bien que le porte-parole de l'opposition et Bayrouiste convaincu aussi !

Ce sera, de toutes façons, un résultat scruté au millimètre par tous les politologues du secteur qui ne manqueront pas d'en tirer des conclusions définitives en vue des élections municipales. On sait pourtant qu'une élection n'est jamais pareille à une autre, surtout quand il s'agit d'élire le maire. Alors les plus avisés seront ceux qui seront les plus prudents ... dans leurs commentaires !

Les résultats ont aussi des vertus que le commun des mortels ignore. Chez le militant, il peut provoquer des explosions incontrôlables de joie ou au contraire d'abattement, c'est selon. Mais ils peuvent aussi donner des démangeaisons : cela s'appelle la "candidaturite aiguë". Fort du score réalisé par un leader, d'aucun s'imagine pouvoir récupérer les voix à son compte à l'élection locale suivante. Pourtant l'expérience montre que l'électeur manque de suite dans les idées, surtout si le candidat en question à le charisme d'un yéti....

TOUTANKHOM n'a pas perdu de temps, il a appelé "les socialistes, les verts et les centristes-en-rupture-avec-la-droite à s'unir pour construire une nouvelle majorité pour la France", traduisez : "à le rejoindre pour faire liste commune aux municipales".... Mais de qui a-t-il donc si peur ?

                                                                                     


UN EXEMPLE A SUIVRE....

Eric BESSON

"Pourquoi je m'engage"

"A présent que les deux candidats restant en lice sont connus, j'ai décidé de m'engager en faveur de Nicolas Sarkozy.

Depuis deux mois, je ne participe plus directement à la campagne présidentielle.Il m'a donc été possible de suivre avec intérêt l'évolution de la campagne de Ségolène Royal. J'y ai trouvé la confirmation de mes désaccords de fond et de mes craintes.

J'ai retrouvé, à propos du « contrat première chance », le cycle improvisation-dénigration-édulcoration-évacuation qui a scellé le sort de toutes les propositions plus ou moins « audacieuses » de la candidate et qui aboutit à ce que sur nombre de sujets (35 heures, impôt sur le revenu, financement de la protection sociale, énergie et nucléaire, jurys-citoyens) personne ne sache quelle est exactement sa position. J'ai constaté l'exacerbation d'une personnalisation du pouvoir drapée dans les atours de la « démocratie participative » dont l'affiche « la France présidente » aura été une caricature.
J'ai vérifié l'absence du plus élémentaire sens de la gestion des ressources humaines au travers du traitement choquant infligé à plusieurs des principaux dirigeants du parti socialiste.
J'ai vu le détournement de la cause féministe à des fins personnelles doublé d'une prétention à la transformation de la politique par la grâce de l'élection d'une seule personne (« je suis une femme et avec moi la politique ne sera plus jamais comme avant »).
J'ai eu confirmation d'une incapacité à proposer une stratégie économique et sociale réformatrice, les propositions parfois redondantes, parfois contradictoires, ne s'inscrivant pas dans une vision clairement définie.
J'ai constaté une rupture avec l'alliance historique entre le progrès technique et le progrès social, la candidate du parti socialiste craignant plus les « dégâts du progrès » que les bienfaits d'un progrès maîtrisé.

Dans cette campagne, Ségolène Royal a fait montre de deux qualités incontestables : la combativité et le sens de la communication.
Mais elle a renoncé à toute pédagogie de la réforme, jamais explicité les termes du « donnant-donnant » qu'elle revendique.
Faute de ce courage pédagogique, le flou des propositions ne manquerait pas, confronté aux exigences de l'action, de se transformer en immobilisme fatal.

Dans ces conditions, je pouvais, comme je l'avais imaginé dans un premier temps, me contenter de voter « contre » Ségolène Royal. Mais j'ai évolué. Et j'ai notamment été sensible aux centaines de messages reçus après la publication de mon livre considérant qu'il n'était pas logique qu'un élu ne prenne pas position et me demandant d'expliciter mon choix.

J'ai donc décidé de m'engager et de voter pour Nicolas Sarkozy.

Des deux candidats, je crois qu'il est à la fois le mieux préparé et le plus qualifié.
Je ne partage pas nécessairement toutes ses analyses et toutes ses propositions.
Mais je partage son diagnostic sur la nécessité d'une action déterminée et de réformes vigoureuses afin de rétablir le rayonnement de la France, l'ordre républicain, la compétitivité de notre économie et les protections sociales qui lui sont liées.

Dans la lettre qu'il m'a adressée le 18 avril et (que l'on trouvera en annexe), Nicolas Sarkozy évoque ainsi les points de convergence entre nous : « Au-delà de nos différences, légitimes et nécessaires en démocratie, je sais que nous partageons plusieurs valeurs essentielles et une analyse commune des outils nécessaires pour donner à notre pays un nouvel élan : une croissance dopée à la fois par un effort de recherche et d'innovation, une politique d'éducation et de formation ambitieuse, la sécurisation des parcours professionnels, une politique industrielle volontariste fondée sur une politique énergétique qui garantisse l'indépendance de notre pays et favorise la production de richesses   » .
Je me retrouve dans l'énoncé de ces priorités.

L'homme de gauche, le progressiste que je suis va donc voter pour un homme de droite. Je l'assume car je suis convaincu qu'il s'agit là de l'intérêt du pays. Mais je ne rejoins pas pour autant le parti dont il est issu, l'UMP.

En m'engageant à ses côtés, je dénoncerai la tentative pensée et délibérée de « diabolisation » du candidat Nicolas Sarkozy. Pour y avoir moi-même contribué, je connais les rouages et motivations de cette stratégie, d'abord dictée par la crainte de ne pouvoir lui disputer loyalement la crédibilité, l'expérience et le goût de l'action.

Ce soir, Nicolas Sarkozy a trouvé les mots pour appeler au rassemblement républicain.

J'essaierai d'y apporter ma contribution."

Vous pouvez trouver ce texte sur le site d'Eric Besson : www.ericbesson.fr

Je n'aurai pas l'audace de commenter un texte de cette qualité.                                           

   


POLITOLOGUE EN HERBE

Le Courrier de l'Ouest serait-il atteint de myopie ? Le numéro d'aujourd'hui est complètement à côté de la plaque. C'est tout juste si BAYROU qui a pourtant perdu son pari n'est pas considéré comme le grand gagnant du 1er tour. Mieux, la rédaction fait appel à un politologue dont le moins qu'on puisse dire est qu'il a du mal à lire les courbes qui sont placées au-dessus de son article et qui contredisent clairement son analyse. Comment ne pas voir que le parti qui progresse le plus c'est l'UMP, que l'UDF ne refait pas le score de BALLADUR  en restant très éloignée du résultat de Giscard en 1981, et que le PS ne dépasse de peu son score de 1995 que parce qu'il bénéficie de la mobilisation du vote habituellement contestataire, compensant la fuite de son électorat Ségo-allergique .

En fait ce genre d'exercice n'a aucun sens. Les voix de SARKOZY regroupent celles du RPR, d'une partie de l'UDF auxquelles s'ajoute une frange en provenance du Front National. Le vote BAYROU est en trompe-l'oeil, on ne tardera pas à le vérifier; il est le vote d'un jour d'un électorat "pis-aller" en majorité, et qui retournera à ses ancrages naturels au second tour et aux élections législatives. Ce n'est pas le vote "centriste" qui s'est manifesté mais un mélange de modérés de centre droit tombés dans le piège de la "diabolisation" et de rejet de Mme Royal par des électeurs de gauche pas forcément "modérés" eux.

Manque de lucidité ou vente de papier ?

L'édito d'Yves DURAND, comme d'habitude, est plein de bons sens et un rien humoristique. C'est toujours ça !

                                                                

                  

                                                      


PAROLES DE SARKOZY

Sarko_nouveau_reve_francais"Rien n’est encore joué. Je me sens l'esprit d'un challenger. Il appartient aux Français de décider. Je connais la difficulté de ma tâche. Je sais qu'il convient d'être humble face aux jugements des Français. Je m’en tiendrai à la ligne de conduite que je me suis fixée : présenter mon projet, mes idées, mes propositions, ma vision de la France, ma conception de la République, l’idée que je me fais de la fonction présidentielle.
Je sais que les Français écoutent. Je veux qu'ils m'entendent. Tout peut devenir possible si j'arrive à construire ce rassemblement dont la France a tant besoin.
Rassembler autour de ce projet le plus grand nombre de Français qui, sans renoncer à ce qu’ils sont, y reconnaîtront une conception de l’homme qui est aussi la leur, des valeurs qui sont aussi les leurs et y trouveront le socle d’une ambition commune capable de redonner à la France l’énergie, l’enthousiasme, la force qui lui permettront de nouveau d’étonner le monde."

                                                                                       


SARKONAPARTE

Bonaparte

Par l'énergie et la clarté de ses idées, Nicolas SARKOZY fait penser à Bonaparte. Celui du Consulat. Celui qui avait su stabiliser les acquis de la Révolution : code civil, paix religieuse, paix civile, mise en place des départements avec les préfets, construction des lycées, remise en route de l'économie mise à mal par les guerres de la 1ère République.

                                                                                                                                  

Ceux qui prédisent la dureté, la violence, un pouvoir autoritaire, se trompent et risquent de ne tromper qu'eux-mêmes. C'est à une oeuvre de réconciliation nationale que Nicolas SARKOZY s'est attelé : réconciliation des Français avec leur justice en faisant la réforme attendue, avec le travail en permettant la revalorisation des salaires, avec leur avenir en terminant la rénovation de l'Etat et la réforme des retraites, avec leur temps en injectant la dimension écologique du développement durable dans les processus de décision. En proposant un nouveau "rêve français", il nous invite à la cohésion nationale qui ouvre les portes sur l'avenir. Cette tâche, il l'a déjà amorcée au 1er tour en provoquant la chute du Front National. La campagne du 2ème tour sera celle de l'union autour de "l'homme de la Nation". Nous avons besoin de cet effort si l'on veut reprendre dans de bonnes conditions le chemin de l'Europe, et affronter avec détermination la mondialisation.

Il est urgent que les attaques sectaires laissent place à un débat serein entre les deux candidats désignés par le peuple souverain, en évitant les procès d'intention. Même s'il est vrai que Mme ROYAL n'est pas épargnée surtout par ses propres amis. J'ai aimé la dignité du discours de Nicolas SARKOZY. Je n'ai pas retrouvé la même préoccupation dans celui de son adversaire. Il ne faudrait pas que la gauche tombe dans le piège tendu par l'extrême gauche qui ne connaît comme moyens d'expression que l'insulte, la simplification, l'amalgamme et la manif'. A cet égard, ce qu'a commencé à dire Jean-Marc AYRAULT n'est pas bon signe. Les socialistes n'ont pas encore compris que ce type de discours, on en a déjà mesuré l'effet sur les résultats du 1er tour. Quant à BAYROU, il est coincé, et qu'il donne des consignes ou pas, à la limite on s'en tape. Ses électeurs se détermineront en fonction de leur origine, quoi qu'il dise.

Au 1er tour, on choisit, au second, on élimine. C'est plus que jamais d'actualité.

                                                                              

                                                                                             


PYRRHUS

François BAYROU a fait un joli score, bien qu'éloigné de l'objectif qu'il s'était fixé. Il le doit aux voix socialistes pour la moitié. Nombre d'électeurs modérés, de la gauche chrétienne, des milieux enseignants, de jeunes cadres l'ont préféré à Ségolène ROYAL. Mais ces voix sont celles d'un jour. Il lui reste à démontrer qu'il est capable de les fidéliser. Ce qui n'est pas du tout acquis dans le système binaire où l'on va se trouver maintenant pour le 2ème tour de la Présidentielle et pour les Législatives. Or, il a construit son demi succès sur les ruines de son parti : l'UDF est complètement explosée. Ses députés n'ont pas oublié qu'ils ont été élus avec des voix de droite sans candidat UMP en face. On comprend qu'il envisage de créer un nouveau parti, mais la réussite risque d'en être problématique, d'autant plus que le score de Ségolène ROYAL permet au PS de survivre. Et comment imaginer que les électeurs de centre droit qui composent l'autre moitié de son résultat puissent mélanger leurs bulletins avec ceux d'Arlette LAGUILLER ou d'Olivier BESANCENOT ?

Le berger des Pyrénées est têtu, ça on le savait. Mais il pourrait bien avoir remporté hier une "victoire à la PYRRHUS" !

une victoire à la Pyrrhus est une victoire acquise au prix de lourdes pertes qui en obèrent l'intérêt.

                                                                                                                                    


2007 EFFACE 2002

Elysee1Le vote d'hier montre la lucidité des Français. Par sa qualité et par la quantité. Si beaucoup de politiques, notamment à l'extrême gauche n'avaient pas tiré les leçons de 2002, le corps électoral lui l'avait fait. Le scrutin a été très sévère pour les "récalcitrants" : aucun ne dépasse la barre des 5%, même le "tintin des soviets". Une vraie leçon de démocratie efficace. Pour Arlette, c'était la campagne de trop et Bové est parti trop tard. Dominique Voynet paie l'opération Hulot et la dilution de l'écologie dans les programmes de tous les candidats : cruel mais logique.

Il n'y avait pas de manipulation des sondages : depuis le début de la campagne les intentions de vote se portaient sur les principaux candidats. Et si François BAYROU échappe au massacre, il peut dire merci au Parti Socialiste dont le rejet partiel de sa candidate lui a ouvert un espace inespéré. Sinon, il aurait été marginalisé comme les autres. Enfin, l'opération clairement affichée de Nicolas SARKOZY pour récupérer les électeurs du Front National a finalement bien fonctionné. Personne ne se plaindra du retour vers la droite républicaine de citoyens qui l'avaient abandonnée par désespoir d'être entendus. Pour Le Pen aussi, la campagne de 2007 aura été celle de trop.

2007 efface 2002. Le vrai débat sur la voie à suivre pour les cinq prochaines années peut avoir lieu. Deux projets, deux visions, deux conceptions... Que la démocratie parle avec la même clarté !

                                                                                                                     


SARKOTOP

Sarko_mutualit_2Il l'a fait !

Il y a bien longtemps qu'un candidat à l'élection présidentielle n'avait pas atteint la barre des 30%, seuil indispensable pour envisager la victoire au second tour. Ce score, Nicolas SARKOZY le doit à la mobilisation des centaines de milliers d'adhérents qui l'ont rejoint au cours de ces deux dernières années. Il le doit surtout à lui-même. Et avec une participation électorale record, qui montre bien que la politique intéresse encore les Français pour peu qu'on leur parle clairement et sans tabous.

Depuis le 14 janvier, Nicolas SARKOZY n'a cessé d'aller à la rencontre des Français avec un discours qui n'hésite pas à transgresser les lignes de clivage habituelles, citant Jaurès et Blum aussi bien que De Gaulle, et qui ressuscite l'image de la nation, telle qu'elle était portée par les Républicains de l'an Deux. Ceux qui croient qu'on peut atteindre un tel score uniquement avec des voix de droite, alors que le PC est à 2% et que François BAYROU allège de 7 ou 8% le résultat de Ségolène Royal, sont myopes ou ne veulent pas voir. La réalité, c'est qu'à vouloir le diaboliser, on le renforce. la vérité, c'est qu'il attire des voix populaires, celles de la France qui souffre de l'insécurité, celles de la France des petits salaires qui n'a jamais droit à rien, celles des banlieues qui ont bien compris qu'il n'y a plus rien à attendre des discours égalitaires... qui ne sont que des discours !

Pour les 15 jours qui viennent, Nicolas SARKOZY sera donc face à Ségolène ROYAL. Au moins il peut y avoir un vrai débat entre deux visions de la société, de l'économie, de la construction de l'Europe, du rapport à la mondialisation.... Les uns et les autres ne pourront s'empêcher de faire les calculs des potentiels et des reports de voix, supputant sur les intentions des électeurs de François BAYROU qui se retrouve le cul entre deux chaises, comme si les voix se déplaçaient en suivant des calculs de petits boutiquiers. C'est compter sans les dynamiques qui démentent souvent les exégèses savantes. Si seulement la gauche pouvait nous épargner le "Tout Sauf Sarkozy". Le pire est toujours à craindre, et certains sont prêts à tout pour camoufler les insuffisances de la "blanche colombe ripolinée" de Melle et sa diction d'automate.

Seul le talent émerge alors et fait la différence ! En face de tout cela, il y a un élan qu'il sera difficile d'arrêter et qui s'est singulièrement accéléré ce soir. 

Vous m'avez compris.

                                                   


COGITATION AVANT MINUIT

Le déversement de haine anti-Sarkozy auquel on assiste dans les propos des 11 autres candidats ne valorise pas la démocratie. On peut débattre projet contre projet, mais s'en prendre à l'homme, ce n'est pas digne. Il circule toutes sortes de documents plus sordides les uns que les autres sur internet. Certains, à bout d'arguments voudraient jouer sur les peurs. En 1958, on avait eu le même spectacle : avec De Gaulle, le fascisme arrivait.... On connaît la suite !

Avec Nicolas SARKOZY, la démocratie va progresser. C'est lui qui propose de rénover le pouvoir législatif en élargissant le pouvoir de contrôle du parlement face à l'exécutif. C'est lui qui propose que le Président de la République puisse dialoguer avec les parlementaires. C'est lui qui propose que les nominations des Hauts postes de l'Etat soient validées par les commissions compétentes de l'Assemblée Nationale. C'est lui qui propose qu'une réforme de la Justice mette en place une sorte d'"habeas corpus" qui encadre la mise en détention....

Ces quelques exemples montrent bien que la démocratie n'a rien à craindre de Nicolas SARKOZY, bien au contraire. Nous avons besoin d'un Président qui traite les problèmes, pas de bavard(e)s qui se gargarisent de mots et de concepts mais qui ne les mettent guère en application.

Dimanche, pour moi, c'est SARKOZY. Sans hésitation. "Même pas peur !"

                                                                      


C'est un scandââââle !

Une rumeur court sur le net comme quoi les députés se seraient voté une assurance chômage à 100% de leur indemnité pendant cinq ans. rien n'est plus faux évidemment.

Il n'y a pas de scandale ni de secret  "d' alcôve à la chambre" des députés, du moins pour les gens informés.

De quoi s'agit-il ?

1°)     Le système d'indemnisation  a été mis en place en 2003, par le bureau de l'Assemblée Nationale qui réunit  les élus de DROITE, de GAUCHE et du CENTRE.

2°)     Ce système sert à faciliter l'élection des personnes issues du privé. Actuellement, seuls, les élus issus de la fonction publique (1 député sur 2) sont sûrs de retrouver  leur emploi initial après leur mandat.Les autres, ayant dû quitter leur emploi et n'ayant pas droit aux  ASSEDIC, se retrouvaient brutalement sans aucun revenu en cas de non élection....

3°)      L' indemnité est dégressive  : 6 mois à 100%, puis dégressive sur 4 ans et demi. (20% la 5e année, soit 1000 Euros environ). Elle tient compte des autres revenus éventuellement perçus (ex. indemnité d’élu régional) qui viennent alors en déduction.

4° )     Ce régime est entièrement financé par les cotisations des Députés, et non par les contribuables, qui ont provisionné cet indemnité au cours de leur mandat. Il s'agit d'un système de mutualisation qui permet d'égaliser les situations afin de favoriser une plus grande diversité d'activités d'origine des députés. La richesse de représentation à l'Assemblée Nationale devrait y gagner.... Et la démocratie aussi.

Où est le scandale ? Il est tellement facile de flatter le vieux fond d'antiparlemen-tarisme qui sommeille en chacun des Français. Cela s'appelle de la désinformation. Le fait que BAYROU fasse partie de ceux qui ont dénoncé ce dispositif (qui profite actuellement à 11 députés...), alors qu'il a participé à sa mise en place, montre assez bien son "honnêteté intellectuelle".

                                                                           


SEGO DICO

"mon projet, c'est vous!"

c'est "l'appel de Toulouse" de Mme ROYAL. Pas besoin d'en dire plus. tout est là. Comme de toutes façons, quand elle parle, on n'apprend jamais rien, c'est beaucoup mieux comme ça.

Vachement profond, non !

                        


JEREMIADE

François BAYROU a dénoncé dans son dernier meeting à Pau "le feu croisé, avec une violence jamais atteinte, de ceux qui ont un programme commun: surtout ne rien changer".

Arrête de jouer au martyre, François. Si tes amis sont durs avec toi, et parlent même d'imposture, c'est que tu l'as bien cherché.
                                                       

A LA FOURCHETTE

Nicolas SARKOZY est crédité de 27% à 30% d'intentions de vote et Ségolène ROYAL de 22,5% à 25%. François BAYROU est crédité de 18,5% ou 19% par cinq instituts et de 15% par BVA. JM LE PEN oscille entre 12,5% (IFOP) et 15,5% (CSA), contre 14% environ à même époque en 2002.

De l'avis de tous les instituts, l'électorat Bayrou, fait de sympathisants de gauche et de droite, est la clé du scrutin, car c'est là qu'on y trouve, et de loin, le plus grand nombre d'indécis. Sur 100 électeurs du candidat UDF, 39 seulement se disent sûrs de leur choix, 19 hésitent avec un vote Royal et 16 avec un vote Sarkozy, M. Bayrou n'ayant "toujours pas réussi à consolider sa base électorale",explique Frédéric Dabi (IFOP).    11% hésitent même avec l'extrême gauche !!!

Voilà pour la situation à 48H du vote.... Suspense ? pas vraiment.

                                       


SARKO ULTIMO

"Dans une campagne présidentielle, on ne peut pas tricher, on ne peut pas faire semblant. La rencontre d'un homme et d'un peuple, pour y parvenir, il faut ouvrir son âme et son coeur. C'est une communion, un acte d'amour. Pour unir les Français, pour pouvoir parler en leur nom à tous, pour pouvoir les gouverner, il faut les aimer"

                                                                Nicolas SARKOZY, Marseille, 19 avril


CHEZ GOUA

Bp1010007Bp1010005Dominique RICHARD, accompagné de sa suppléante, Régine ARRIBEROUGE et de Christian MECHINEAU, délégué UMP de la circonscription, tenait ce soir une réunion de soutien à Nicolas SARKOZY à Trélazé, sur les terres de son concurrent, Papy GOUA qui en est le Maire. Dans le centre artisanal, à deux pas des réalisations sorties de terre grâce au plan BORLOO qui a permis de multiplier par cinq l'aide de l'Etat initialement prévu du temps de JOSPINOU, et tout cela grâce à l'implication active et efficace du député en place. Papy, dit "Merci Dominique" s'il te plait ! .

"A trois jours du scrutin, il faut s'interroger sur la qualité des candidats avant de voter. Il faut regarder qui est le plus apte à représenter la France en Europe et dans le Monde, à défendre ses intérêts comme par exemple dans la difficile négociation de l'OMC, à mener une politique étrangère crédible dans un monde dangereux.... D'évidence, c'est Nicolas SARKOZY qui apparaît le mieux préparé pour remplir la fonction. En face, nous avons l'improvisation permanente de Ségolène ROYAL, qui sort son CPC du chapeau, quelques jours avant le premier tour ; François BAYROU fait feu de tout bois, mais son projet n'est pas lisible : quelle est sa ligne ? sa vision ?... Nous assistons en cette fin de campagne à un déversement de haine contre Nicolas SARKOZY qui n'honore pas notre démocratie. Ce qui me plait en Nicolas SARKOZY, c'est son écoute, sa capacité  d'entraînement."  Voilà en quelques phrases ce que Dominique RICHARD a déclaré à l'assistance, avant de passer à un long échange de questions-réponses où tous les sujets ont été abordés : la coalition en Allemagne, le traité constitutionnel, le train de vie de l'Etat, la réduction de la dette, la TVA sociale....

Une réunion vivante et un bel exercice de démocratie de proximité pour le député qui n'a éludé aucune question. "Dimanche, avec Nicolas SARKOZY, tout devient possible" : c'est la conclusion.

                                                               


GISCARDIXIT

« L'UDF, dont j'ai été le fondateur (…) n'avait jamais eu pour vocation ni pour comportement d'entretenir l'incertitude, de flotter dans le vide entre des politiques évidemment différentes, et de s'appuyer sur des majorités impuissantes et fragiles ».
                                                                    Valéry Giscard d'Estaing


72 HEURES POUR CONVAINCRE

Voici un message de Nicolas SARKOZY, en direct : http://www.sarkozyendirect.fr

Et voici le programme des 72 Heures dans le Maine-et-Loire :

Les_bleus

Apéro bleu des "Jeunes avec Sarko" au Soft Bar hier soir en présence de Christophe BECHU.

                                                                                                                                         

Jeudi 19 avril :

19H30 : Réunion publique "dimanche avec Nicolas Sarkozy tout devient possible"  salle du centre artisanal de Trélazé (face au village santé) animée par Dominique RICHARD, député de la 2ème circ.

20h30 : opération collage ANGERS. Départ de la permanence.

Vendredi 20 avril :

18h00 : distribution de tracts à la gare d'Angers

18h00 : café politique "spécial présidentielle" animé par Hervé de CHARETTE, député de la 6ème circ; sur le thème : "je veux être le Président d'une république irréprochable"

19h00 : "l'apéritif "bleu"à la permanence de Saumur, ouvert à tous.

20h00 : opération collage à Saumur. Départ de la permanence.

Samedi 21 avril :

11h00 : "la balade bleue" : promenade en vélo, en roller, à pied, habillé de bleu, au parc de la Garenne, au Lac de Maine et sur les berges de la Maine. Départ 11hoo du parking de la pyramide du Lac de Maine.

12h00 : l'apéritif bleu" à la permanence de Cholet, ouvert à tous

"LE GRAND PIQUE-NIQUE BLEU" toujours habillé de bleu, moment convivial à partager en présence des élus du département. Chacun apporte cake, tarte, ... Angers : 12h30, au jardin du Mail, devant le kiosque - Saumur : 12h devant la permanence.

13h30 : "la caravane bleue" parcourra les rue de Cholet, enthousiasme à la portière

15h00 : "la caravane bleue" à Angers

16h00 : "les militants bleus" sur les parkings des supermarchés. Départ de la permanence d'Angers.

Soyons nombreux à participer. Plus nous serons nombreux, plus nous serons convaincants. Faisons gagner nos idées !

                                                               


SONDAGES A GOGO

UrneQue serions-nous sans les sondages ? Je vous le demande ! Après nous avoir convaincus que le seul match qui aurait lieu était le Match SARKO/SEGO, les sondages ont introduit l'outsider et relancé les paris : BAYROU OU PAS BAYROU ? Avec même une cerise sur le gâteau, le troisième, toujours non qualifié, serait aussi celui qui battrait le leader à plates coutures. Et maintenant, ils nous la jouent finement en nous laissant accroire que "rien n'est joué", et pour preuve, l'un des instituts met les deux premiers au coude-à-coude à 50/50 pour le second tour. Tout cela sent la bonne industrie lucrative, avec scénario bien huilé, relance quand il faut.... et ça marche !

Le seul enseignement valable c'est que près de 40% des Français ne se prononcent pas : énorme non ? Cela change-t-il la donne. Evidemment non. Car les sondages sont bien meilleurs qu'ils ne font semblant de le croire.  S'il ne faut pas accorder aux sondages plus que ce qu'ils disent, quand ils sont très nombreux, on finit par obtenir une moyenne relativement crédible, même si, évidemment une surprise est toujours possible. C'est que les sondés ne disent pas toujours pour qui ils vont voter, surtout quand il s'agit de M. LE PEN, ou tout simplement d'un candidat de droite. Parce qu'en France la droite est censée avoir "mauvaise réputation". C'est pourquoi plus la gauche taille un "costume infamant" à Nicolas SARKOZY, plus il est possible que son score soit sous-évalué. Et la "bonne surprise" (pas pour tout le monde) serait qu'au soir du 1er tour, le candidat de l'UMP sorte des urnes avec un score bien plus important que ce que lui accordent les sondages.... (moi, je le pense)

Une chose est sûre : les chiffres sont têtus. Nicolas SARKOZY continue de faire la course en tête et cela ne laisse pas indifférent les ROYAL, BAYROU et LE PEN. D'où le ton pour le moins animé de la fin de campagne, et l'agressivité à gauche, souvent jusqu'à la base, comme si ses électeurs sentaient confusément l'odeur de la défaite.

Mais les sondages, s'ils accompagent les citoyens en les renseignant, ne changent rien au vote final. Dans l'urne, ce sont des bulletins qui résultent du choix des électeurs.... ce ne sont pas des statistiques.

Encore heureux !