VOUS AVEZ DIT "PRESSIONS" !
29 avril 2007
Michel COMBOUL, Président du syndicat de la presse quotidienne régionale, également président du groupe Nice-matin, rétablit la vérité dans plusieurs quotidiens régionaux et a une nouvelle fois démenti que son syndicat ait subi des pressions de la part de Nicolas Sarkozy pour ne pas organiser un débat entre Ségolène Royal et François Bayrou.
"On m'accuse très directement d'avoir cédé aux pressions du candidat Sarkozy. Or ce syndicat que l'on dit très puissant n'est pas là pour intervenir dans la campagne" . Il explique que la demande de la candidate PS à être accompagnée de François Bayrou et des caméras de France 2 devant le forum de la SPQR vendredi matin ne pouvait être acceptée en raison des règles d'équité. Mais "une formidable machine à désinformer s'est alors mise en marche", écrit-il. "Nous cédions" aux pressions. "La virulence de ces attaques a été très relayée, il faut le dire, de l'intérieur même du syndicat" car le SPQR "n'est pas comme on voudrait le faire croire monolithique et à droite exclusivement".
"Oui, le syndicat a été délibérément l'instrument d'une campagne orchestrée. Non, Mme Royal, il n'y a pas eu de pression de Nicolas Sarkozy. En revanche, il y en a eu de très fortes de votre côté, exercées directement par votre équipe, et aussi par vous-même à travers vos déclarations", déclare le président du SPQR.
Il réaffirme par ailleurs ne pas avoir rencontré Nicolas Sarkozy jeudi matin contrairement aux affirmations de Mme Royal.
Comme d'habitude, c'est ceux qui mentent qui accusent les autres de le faire. Cette pratique est courante à gauche, habituée à donner des leçons qu'elle n'applique pas elle-même. La nouveauté c'est que François BAYROU agisse de la même manière. Je l'ai connu plus rigoureux.
(photo AFP)
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