ARIANE A TRENTE ANS
07 janvier 2010
LISBONNE, ACTE I, SCENE 1… « CLAP ! »
01 décembre 2009
Le traité de Lisbonne entre en application aujourd’hui. Un
pas de plus dans la construction de l’Europe, qui va permettre de mieux parler
d’une seule voix. Après un long processus de ratification, et grâce aussi à l’action
déterminée de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel, les nouvelles dispositions qu’il
prévoit vont enfin pouvoir donner leur mesure. Inspiré de feue la constitution
de Giscard, il en reprend les principales lignes de force.
C’est d’abord une clarification. Les compétences qui reviennent à l’Europe
et aux états membres sont réparties selon trois types de sujet : ceux qui
appartiennent exclusivement à l’Union, ceux qui sont partagés entre l’Union et
les états, ceux qui restent de l’exclusivité des états. Aux états de faire
savoir ce « qui fait quoi » !
C’est ensuite une capacité d’action accrue sur la scène internationale.
Le vrai défi est là : La première tâche de la nouvelle représentante pour
la politique étrangère et la sécurité, Catherine Asthon, est à coup sûr la mise
en place d’une « diplomatie commune », tâche r
C’est aussi plus de pouvoir pour les
citoyens et leur
représentation. Le nouveau président de l’Union a au moins un mérite : il
donne un visage à l’Europe, même si, comme le disent les plaisantins, c’est celui
d’un cierge. Pendant deux ans et demi, il n’aura qu’un « job », celui
de représenter l’Europe. De leur côté, les citoyens pourront invoquer devant
les tribunaux la protection de la « Charte européenne des droits
fondamentaux » et ils peuvent même être à l’origine de propositions
soumises au Conseil et au Parlement européen, à condition de recueillir l’assentiment
d’un million d’entre eux.
En fait, la vraie nouveauté réside dans le rôle des deux
nouveaux personnages qui viennent s’ajouter au Président de la Commission et au
Président du Parlement européen. L’Europe ne peut avancer, et n’a toujours
avancé, que sur des consensus. Ils étaient longs à trouver avec les « présidences
tournantes » et les procédures trop lourdes avec l’unanimité sur tous les
sujets. Avec le traité de Lisbonne, elle s’est dotée « d’accélérateurs de
consensus » avec le Président et le Haut Représentant pour les
affaires étrangères, et d’un allégement des modes de prises de décisions dans
51 domaines pour lesquelles ce ne sera plus l’unanimité mais la « double
majorité » (55% des états représentant 65% de la population).
On attend
le film avec impatience !
UN PRESIDENT POUR L’EUROPE
25 novembre 2009
M. Van Rompuy, 63 ans, avec sa présidence stable pour un mandat
de deux ans et demi renouvelable une fois, va remplacer le système actuel de
présidence tournante tous les six mois, qui donnait un peu le vertige Fini le « manège »
où l’on change le patron à chaque tour !
Fin négociateur, ce chrétien-démocrate flamand, dirige le
gouvernement belge depuis un peu moins d'un an. Il s'est fait une réputation
dans son pays par sa capacité à nouer des compromis entre les différentes
communautés linguistiques. On mesure l’exploit ! C’est pourquoi, sur
proposition de la présidence suédoise et après le revirement de Gordon Brown,
un consensus s’est très vite formé sur son nom.
Le tout nouveau chef de l’Europe a le profil d’un sage et est
connu pour ses qualités d’écoute. Autant d’atouts qu’il devra mettre en
pratique dans le marigot de l’Union. Ces qualités n’avaient pas échappé à
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, et cela bien avant que son nom s’impose comme
favori.
Ses opinions sur les questions européennes sont encore peu
connues, mais selon un diplomate, ceux qui pensent avoir désigné un faible qui
ne leur ferait pas d’ombre pourraient être surpris par son engagement
profondément européen et sa ténacité.
Dans sa première déclaration jeudi soir, il a affirmé que
l'Europe devait jouer « un rôle important » dans le monde, mais a
dressé un profil de sa fonction très modeste. Il a indiqué vouloir rester « discret »,
et se concentrer sur un rôle de facilitateur de compromis entre pays. Il aura
en effet à préparer des dossiers brûlants comme la réforme de la politique
agricole commune ou du budget de l’Union.
Il bénéficiera d’un salaire de 304 000 € nets par an et pourra compter sur vingt-deux collaborateurs. Le même salaire que celui du Président de la Commission, José Manuel Baroso et du Parlement européen. Il n’aura pas d’avion personnel pour ses déplacements, car le Conseil européenne dispose d’aucune flotte privée. Il disposera pour exercer son mandat d’un budget de 25 millions d’€ pour 2010, dont 12 millions pour l’organisation des Conseils et 13 millions pour ses frais de fonctionnement. Le Président de l’Europe n’est pas à la rue !
UN PRESIDENT POUR L'EUROPE
11 novembre 2009
?
L'Europe n'est pas tirée d'affaire. Le traité de Lisbonne a permis de retrouver la confiance dans l'avenir et le renforcement de l'amitié franco-allemande, symbolisée fortement lundi à Berlin et aujourd'hui à Paris, constitue un adjuvant essentiel à sa bonne mise en place concrète.
Les défis qui restent à relever ne sont pas minces. Même si elle a tenté de marcher d'un même pas pour répondre à la crise, les décisions des uns et des autres n'ont pas toujours correspondu à un souci unitaire. Les déficits et les dettes se sont creusés et la crise financière et économique a marqué plus fortement les nouveaux venus dans l'Union et les plus fragiles comme l'Espagne ou la Grèce. Il faut donc parvenir rapidement à une régulation des banques pour les empêcher de retourner à leurs démons de la spéculation. Il faut tenter de réduire le plus tôt possible le chômage que la reprise de la croissance ne jugule pas et on attend de cette nouvelle Europe qu'elle ait une ambition réelle pour commencer à harmoniser les systèmes fiscaux tout en les réformant.
Il y faudra un Président politique. La renaissance de l'axe franco-allemand est indispensable pour inspirer une politique ambitieuse. Le nouveau système de gouvernance devrait être plus efficace que l'actuel, mais à condition qu'on ait un président qui prenne les décisions qui s'imposent. Une personnalité forte aux convictions européennes affirmées serait l'idéal. Tony Blair avait le profil. Pourtant son choix d'intervenir en Irak avec Georges Bush en 2003, le fait que le Royaume Uni ne soit ni dans l'Euro, ni dans Schengen ont rendu sa candidature inopportune. On s'oriente donc vers une personnalité au profil plus feutré. Peut-être est-ce sage dans un premier temps, pour rôder le nouveau dispositif. Encore faut-il garder en mémoire qu'il s'agit de faire bouger une communauté de 500 millions d'êtres humains.
L'Europe n'aura pas encore son « Georges Washington ». Un trop gros calibre aurait fait de l'ombre à un Sarkozy ou une Merkel, et cela aussi est à prendre en compte. D'autant plus que si rien ne peut se faire sans l'Allemagne et la France, qui ont décidé de se mettre d'accord pour une proposition commune, nos deux pays savent qu'ils ne peuvent rien faire sans les autres.
L'essentiel c'est que l'Europe avance. Le moteur franco allemand va jouer à plein. Il s'agit de mettre à la tête de l'Union celui qui sera à même d'en tirer le plus les avantages.
LA FIN D’UN MONDE
10 novembre 2009
Laissons Archibald à ses
excès et revenons aux choses sérieuses.
Qu’elle était émouvante cette cérémonie
hier soir, à la porte de Brandebourg ! Et quel plus beau symbole, vingt
ans après, l’Allemagne pouvait-elle nous offrir que celui de cette femme,
récemment réélue confortablement à sa tête, Angela MARKEL, issue de cette Allemagne
de l’Est que le totalitarisme communiste voulait enfermer derrière son mur et
ses barbelés !
C’est un message de
confiance que nos recevons de l’Allemagne réunifiée. Pourtant, en ce 9 novembre
1989, quand nous vîmes devant nos yeux éberlués le peuple de l’Est pousser la
muraille et déferler à l’ouest, à la joie que nous ressentions se mêlait une sourde
inquiétude : et si la grande Allemagne reconstituée choisissait « l’Ost
politique » ? Nous ne savions pas sur quel monde débouchait cet
évènement historique. Il annonçait en fait l’écroulement de tout l’empire
communiste qui gravitait autour de l’URSS. La Pologne avait joué le rôle d’éclaireuse
de la route. Le putsch d’Eltsine à Moscou en fut le prolongement logique. Le "rideau de fer" avait vécu ! L'Europe n'était plus coupée en deux ! C'était la fin de l'affrontement des deux blocs et de l'équilibre de la terreur. Mais en même temps cette victoire du monde occidental nous faisait peur !
Nous attendions de la
disparition de la ligne de démarcation la naissance d’une confédération
germanique. Erreur : ce fut l’absorption de la feue RDA par la
démocratique et prospère RFA. Nous avions sous-estimé l’état de délabrement
dans lequel se trouvait la république communiste, son économie ruinée, un
peuple paupérisé. Ainsi l’Allemagne réunifiée réinstalla sa capitale à Berlin,
mais garda la solide démocratie établie à Bonn. Ses dirigeants, et il faut
saluer le choix décisif du Chancelier Kohl, l’ancrèrent dans l’Europe en
construction. Les liens établis avec la France depuis le Général De Gaulle et
le Chancelier Adenauer, jamais démentis ensuite, faits de complicité entre les
dirigeants et de complémentarité entre les deux pays, jouèrent sûrement un rôle
majeur.
La réunification coûta très
cher aux allemands de l’Ouest : une augmentation de 7% des impôts permit
de faire déferler 150 milliards de Marks pour reconstruire les lands de l’Est. Malgré
cela, un écart considérable existe encore, même si aujourd’hui, les différences
culturelles sont pratiquement gommées. Certains ont la nostalgie de ce monde
simple où l’Etat prenait tout à sa charge en échange du sacrifice de la
liberté. Le chômage explique en partie ce regard que les Allemands démunis
jettent sur leur passé, et la crise n’arrange rien. L’essentiel, c’est qu’aujourd’hui
personne ne remet en cause l’appartenance à une seule nation. L’essentiel c’est
que l’Allemagne d’Angela Merkel soit restée un pilier de l’Europe et contribue
pleinement à son devenir.
Les prophètes de malheur se sont trompés. L’Allemagne n’a pas changé de nature en se réunifiant. Nous gardons à l’esprit ce message très fort du 9 novembre 1989 : le désir de liberté triomphe des régimes les plus cruels et des barrières les plus sophistiquées, car il n’y a rien de plus terrible que d’empêcher un être humain de penser !
OUF !
04 octobre 2009
L’Irlande a
voté « oui » et le score (67%) efface complètement le « non »
qui avait tout bloqué il y a un peu plus d’un an et demi. Cette fois-ci les
motivations étaient inverses, en raison de la crise. Mais peu importe. L’évolution
constitutionnelle inscrite dans le traité de Lisbonne est de nouveau sur
les rails. Reste un écueil, celui du Président tchèque, esseulé, qui refuse
toujours de signer le traité pourtant ratifié par son parlement, et qui cherche
à gagner du temps en espérant une victoire des conservateurs britanniques au
printemps prochain. Une course contre la montre est donc engagée pour faire
entrer le nouveau traité en application dès le début de l’année prochaine.
Il est
important que l’Europe soit relancée, et cerise sur le gâteau, au moment où l’on
va fêter le 20ème anniversaire de la chute du mur de Berlin. Tout un
symbole. Ce "oui" pourrait clore enfin un chapitre institutionnel qui n’a que
trop duré. Il se sera écoulé 15 ans depuis le traité de Maastricht.
Que peut-on
attendre de la « nouvelle Europe » ? Nos concitoyens n’imaginent
certainement pas quel changement fondamental le traité apporte : c’est l’assurance
d’une place sur la scène mondiale autrement plus crédible qu’actuellement, même
si, grâce au volontarisme de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel, elle a
beaucoup plus parlé d’une seule voix qu’auparavant, à l’occasion de la crise. Demain
elle offrira un tout autre visage avec
un vrai exécutif et une vraie gestion commune des « affaires étrangères ».
C’est sans commune mesure avec la situation actuelle : un président élu
pour deux ans et demi, un ministre des affaires étrangères qui ne dit pas son
nom mais qui en aura les prérogatives. L’Europe qui s’annonce ce sera aussi
plus de démocratie avec un parlement aux pouvoirs renforcés, et plus de
réactivité grâce à des décisions plus rapides.
Bien
entendu, le grand marchandage est probablement déjà commencé pour trouver un
accord sur les deux postes à pourvoir et les personnalités compétentes pour les occuper ne manquent pas.
L’année 2009 se termine donc sur une bonne nouvelle. Nous devrions en être d’autant plus satisfaits, nous Français, que notre Président n’est pas pour rien dans la décision de procéder à un deuxième referendum irlandais. Mais bon, notre opposition est coite dans ce cas-là !
LA REVANCHE
08 juin 2009
Elle est
venue plus vite que prévue ! Le destin réserve parfois ce genre de
surprise. Il suffisait de voir, hier soir les mines déconfites à la mairie d’Angers
pour comprendre l’ampleur de la désillusion socialiste. Mais Christophe BECHU ne se contente pas d’assurer :
il fait une démonstration magistrale de son implantation dans le département de
Maine-et-Loire et perce jusqu’aux confins lointains de la terre d’Armorique.
Le talent
est toujours récompensé. Mais quand s’y ajoute le travail sérieux, le brio sur
l’estrade et la chaleur communicative de la poignée de main… alors tous les
ingrédients sont réunis pour un parfait succès. Avec plus de 27% des suffrages,
il double presque le capital de l’UMP de 2004. Le contexte n’était pas le même,
il est vrai : on sortait d’une déroute aux régionales.
Voilà donc
Christophe BECHU député européen. Ne nous y trompons pas, l’éloignement à l’Assemblée
européenne ne conduit pas forcément au déracinement, c’est un trompe l’œil. Il
peut au contraire renforcer la notoriété et donner de l’épaisseur. Désormais,
il va falloir compter encore plus avec lui dans le paysage, d’autant plus que l’affaiblissement
du Modem ne donne pas à Laurent GERAULT de grandes marges de manœuvre. N’écrivons
pas l’histoire trop vite, mais le chemin est quand même tout tracé, non ? « J’irai
jusqu’au bout de mes rêves… » : là-dessus, on peut lui faire
confiance. Et il y en a un qu’on caresse depuis 1977 !
Nul doute que ce 7 juin ne donne lieu à des reconsidérations locales. Le vote des électeurs est toujours source de sagesse pour celui qui veut bien retenir la leçon. Le moment est peut-être venu pour certains de ranger les couteaux. Ils n’en seraient pas méprisés pour autant. Bien au contraire !
L’UMP REGONFLEE….
08 juin 2009
C’est un succès ! On pouvait s’y
attendre, mais il est là, mis en valeur par l’effondrement du PS et du Modem et
la percée des Verts. Le deuxième acte du quinquennat s’ouvre donc sous les
meilleurs auspices pour Nicolas SARKOZY qui échappe, et comment, au vote
sanction.
C’est aussi la récompense d’un
travail en profondeur commencé avec les succès de la Présidence française et
qui s’est poursuivi avec une campagne sérieuse et active menée par le Premier
Ministre pour soutenir des listes constituées d’européens chevronnés.
C’est enfin la condamnation de la
stratégie franco-française exagérée de ceux qui voulaient ramener le vote à une
sanction pure et simple de l’action du gouvernement fondée sur un antisarkozysme
primaire, alors que ce n’était pas le sujet. Résultat : ceux qui ont parlé
d’Europe ont été bien servis. A cet égard, la campagne menée par Europe
Ecologie obtient une place justifiée parce qu’elle a su séduire un électorat
désemparé par les querelles ou par un discours en boucle.
Ce qui s’est passé sur les bords est
aussi intéressant. D’habitude, l’abstention favorise les extrêmes. Ce n’est plus le cas à droite où De Villiers
est réduit à lui-même et le FN contenu dans ses limites traditionnelles. A
gauche, si le vote extrême progresse, il ne profite visiblement pas de la crise
autant que ceux qui l’espéraient. Le NPA pâtit du non engagement de son leader
et Mélanchon réussit tout juste à sauver les meubles de ce qui reste du PC et
de la gauche dure du PS. Les extrêmes anti-Europe n’ont pas fait recette.
Le scrutin à la proportionnelle
intégrale doit-il être réaménagé ? La floraison des listes au-delà du
raisonnable, leur incapacité pour beaucoup d’entre elles à assurer le minimum « syndical »
(affiche officielle et bulletin de vote) appelle à mettre en place des
garde-fous.
Enfin le taux d’abstention est trop
élevé, c’est indéniable. Qu’y faire ? Dire qu’on a un déficit de
communication sur l’Europe n’est pas suffisant et reste d’ailleurs à vérifier. Que
les rouages de l’Union soient méconnus, c’est certain. Mais c’est vrai aussi de
nombre de nos institutions hexagonales. Comme l’ont dit beaucoup d’orateurs
hier soir sur les plateaux de nos chaines préférées, ce qui manque à l’Union européenne,
c’est la dimension politique. C’était l’un des thèmes préférés de campagne de l’UMP
et d’Europe Ecologie…. Comme par hasard ! Et puis (faut-il y voir une
source de désaffection ?) le « tam-tam » médiatique ne s’est pas
vraiment intéressé à cette élection. Comme quoi, le bourrage de crâne est
parfois nécessaire pour susciter l’envie. Les électeurs qui ne se sont pas déplacés ont perdu une occasion de s'exprimer. Ils ont perdu le droit de se plaindre. L'Assemblée élue n'en est pas moins légitime.
Le principal enjeu était de savoir quel groupe dominerait la nouvelle assemblée : ce sera le PPE auquel adhère l'UMP.
J – 1
06 juin 2009
LE SCANDALE
DES LISTES FANTôMES …et autres incongruités
La campagne
pour l’élection de nos députés au parlement européen se termine ce soir à
minuit. Drôle d’ambiance par bien des aspects. Et d’abord ces curieuses listes
qui ont obligé les municipalités à aligner coûteusement des panneaux officiels
par dizaines sans qu’ils soient honorés d’une affiche. Est-ce ainsi qu’on
respecte l’électeur ? Et il paraît que nombre d’entre elles ne fournira même
pas le bulletin de vote… Ces listes fantômes sont un scandale, un dévoiement de
la démocratie qu’elles contribuent à discréditer. Quand on ne représente que
soi-même ou peu de choses, qu’on n’a pas les moyens, on ne sollicite pas les
suffrages de ses concitoyens.
La fin de
la campagne a enfin débouché sur quelques débats médiatiques. Il était temps
que les médias s’intéressent enfin au débat européen. Mais comment faire un
plateau avec autant de têtes de listes sous le contrôle tatillon du temps
de parole comptabilisé par le CSA ? Et que dire des messages audiovisuels de la
campagne officielle, sinon qu’ils sont à la propagande ce que la bonde d’évier
est à l’érotisme ! On aura assisté quand même à un peu de spectacle, assuré
par deux troublions de notre politique nationale : le gaucho devenu vert
et l’Iznogoud orange. Mais on s’en serait bien passé. Comme toujours, les
électeurs qui confieront leur vote à ce type de personnage prennent le risque
de connaître une déception à la hauteur de l’outrance du discours.
Et
pourtant, l’Europe mérite mieux. L’histoire ne se répète pas, mais les mêmes
causes provoquent toujours les mêmes effets. La crise de 1929 nous a atteints
en 1932 avec son cortège de chômeurs en France et en Europe, la montée des
fascismes comme recherche éperdue de solutions, et celle des protectionnismes
pour protéger les monnaies, et avec eux les tensions qui ont débouché sur la 2ème
guerre mondiale. Imaginons un peu que nous n’ayons pas construit l’Europe, que
nous n’ayons pas l’Euro comme bouclier commun… face à cette crise dont on dit
qu’elle est plus grave que celle que je viens d’évoquer. Alors on mesure les
bienfaits du travail accompli depuis 50 ans. Ensemble, c’est visible, nous sommes plus
forts pour y faire face. Si seulement nos jeunes pouvaient en avoir conscience !
C’est en
pensant à tout cela, que demain j’irai voter. Avec conviction et confiance. Et
aussi parce que je ne veux pas n’importe quelle majorité au parlement européen !
LE DERNIER MEETING DE CHRISTOPHE
05 juin 2009
19H30. « Il »
entre dans la salle Osnabrûck du centre de Congrès. Ce soir il est la « v
Le gros de
la réunion, c’est la tête de liste qui va l’assurer. Et « il »
assure, le bougre. Il nous avait étonnés par sa connaissance des dossiers
municipaux, il nous a époustouflés par celle des dossiers européens. Il
commence par le besoin d’Europe, décliné sur le thème de la crise et ceux de l’écologie
et du développement durable. Il enchaîne sur la démagogie et le dévoiement du
scrutin de ceux qui réclament à la cantonade un « vote sanction ». Et
là, Christophe se fâche presque « sanctionner quoi ? Une France qui
résiste mieux que tous ses voisins à la crise, grâce à l’action du gouvernement ? ».
et de déplorer l’absence d’éthique de ceux-là qui ne pourront récolter que le
discrédit. Ce sont eux qu’il faut sanctionner !
Lui-même,
en homme de raison, reconnaît que l’Europe actuelle n’est pas enthousiasmante
et la déception qu’elle nous cause doit nous amener à être exigeants pour insuffler
un « nouvel idéal européen ». L’Europe est à la croisée des chemins
entre son élargissement perpétuel et l’approfondissement de son être. Notre
candidat manifeste alors quelques convictions fortes sur la nécessité de frontières
pour une Europe « géographique » qu’il appelle de ses vœux, condition
sine qua non d’une Europe politique fondée sur des valeurs héritées de notre
histoire. Ce qui évacue le problème de la Turquie. Mais « l’eurosepticisme »
lui paraît être une insulte au courage
des « pères fondateurs » qui ont osé poser les fondements de l’union
au lendemain d’une guerre sanglante. Il prend le parti de l’action pour
remettre le politique à sa place dans le fonctionnement de l’Europe.
Enfin, pour
l’atterrissage, rien de tel qu’un petit détour par le territoire local qu’il a
dans son coeur et dont il assure qu’il le fera rayonner au-delà des frontières.
Et comme la conclusion doit remuer les cœurs (justement), il en remet une couche sur l’humanisme
qu’il met au centre de son engagement politique. Du travail d’orfèvre.
Les
questions qui suivent montreront qu’il est incollable : Problème des
langues, effets de la mondialisation, évolution des institutions, avenir de la
politique agricole commune, défense, dumping social interne, harmonisation
fiscale…. Autant de questions qui auraient mérité le débat que toutes les autres
listes ont fui.
Christophe BECHU n’est pas encore élu : il faudra attendre dimanche soir. Mais il est déjà dans la peau d’un député européen. Il y a des fonctionnaires bruxellois qui vont bientôt souffrir…
L'EUROPE, NOTRE CHANCE, par Alain JUPPE
05 juin 2009
L’Europe, c’est la chance de la France et des Français au XXIème siècle.
Une fois encore, contre vents et marées, je veux faire cette profession de foi européenne.
Je mesure bien le peu d’intérêt que nos concitoyens semblent accorder au scrutin européen de la semaine prochaine. Cruel paradoxe: alors que face à la crise, l’Europe a fait la preuve de sa capacité de nous protéger, alors que le futur parlement européen aura des pouvoirs fortement accrus dès que le traité de Lisbonne aura été ratifié, la menace d’une abstention record ne faiblit pas.
Comment expliquer ce paradoxe? Sans doute par le comportement de tous les décideurs, politiques, médiatiques, économiques, culturels… qui ne parviennent pas à se débarrasser de l’habitude d’imputer toutes nos difficultés à la bureaucratie de Bruxelles, même et surtout quand elle n’y est pour rien. Alibi facile!
Et puis, dans notre univers médiatisé, l’électeur aime faire des choix de personne: élire un président, ou, à l’autre bout de la chaîne, un maire. L’élection européenne reste hélas! désincarnée.
Alors, jusqu’au jour de l’élection, il faut chercher à convaincre.
En rappelant d’abord que nous avons réussi à construire en Europe ce qu’aucune autre région au monde n’a réalisé: une union de Nations qui nous garantit stabilité et solidarité, qui nous protège dans un monde imprévisible. Oh! je sais bien, la paix ne fait plus recette, tant elle semble acquise aux yeux des générations qui n’ont pas connu la guerre. C’est pourtant le premier demi-siècle de paix que nos vieux pays ont connu au long de leur histoire contemporaine (ou même millénaire).
L’Europe, c’est surtout un lien de solidarité entre ses Etats les plus avancés et ceux qui ont du retard. Dans aucune autre organisation à travers la planète, on n’a mis en place d’aussi puissants moyens de permettre aux seconds (l’Espagne, le Portugal, la Grèce, l’Irlande, aujourd’hui les pays d’Europe centrale et orientale) de rattraper les premiers. Avec succès et pour le plus grand bien de tous. Ce qui explique l’attractivité de l’Union sur les candidats à l’adhésion. Mais ce qui nous fait aussi obligation de ne pas dépasser notre capacité d’absorption, sous peine de dénaturer la construction européenne. C’est l’un des arguments majeurs qui me fait militer pour un partenariat privilégié avec la Turquie, plutôt qu’une adhésion pure et simple (voir mon débat avec Michel Rocard dans les colonnes du Figaro)
Pour l’avenir, et c’est là l’essentiel, l’Europe est porteuse d’un projet de civilisation original.
Et d’abord d’une “gouvernance” originale qui parvient à concilier le rôle d’Etats-Nations fidèles à leur personnalité, et celui d’ instances communes qui jouissent d’importants transferts de souveraineté librement consentis. Et qui agissent de manière de plus en plus visible sur la scène internationale. Je prends deux exemples très différents: à l’OMC, dans les négociations commerciales; ou sur certains théâtres d’opérations militaires quand la PESD (politique européenne de sécurité et de défense) est mise en oeuvre (au Congo, au Tchad, au large des côtes de Somalie…). Bien sûr , c’est compliqué, surtout depuis que nous sommes 27. Il faut du temps et de l’énergie pour parvenir à des décisions qui sont forcément des compromis. Mais, lorsque l’impulsion politique est forte, ça marche: la présidence française au deuxième semestre de l’année dernière en a apporté la démonstration.
Projet de civilisation aussi que la manière dont l’Union et ses Etats-membres cherchent à concilier, d’un côté, l’économie de marché, la libre entreprise, seuls vecteurs efficaces de création de richesses, et, de l’autre côté, un haut niveau de protection sociale. Peut-on citer une seule autre organisation régionale, un seul autre grand pays où des progrès aussi considérables ont été faits sur ce chemin? Et où la volonté de continuer est aussi grande? Ici encore, le défi est considérable. Surtout dans une économie globalisée où la concurrence est omniprésente. Mais, ça marche. Les Etats-Unis d’Obama ne se sont-ils pas donné l’objectif de créer un système de protection sociale plus efficace et plus juste?
Projet de civilisation enfin que l’engagement déterminé de l’Europe dans le combat pour sauver la planète. Le succès du prochain sommet de Copenhague (décembre 2009) dépendra largement de l’exemplarité de l’Union et de sa capacité à entraîner l’Amérique et les pays émergents, au premier rang desquels la Chine.
On mesure l’enjeu: recommencer après la crise comme avant, c’est aller dans le mur. Il nous faut inventer un nouveau modèle de développement et l’Europe peut être en première ligne, sans naïveté (la compétitivité oblige) mais sans frilosité.
Ne nous méprenons pas: il va nous falloir vivre autrement. Nous déplacer autrement en privilégiant, dans nos villes, les transports en commun et les modes doux (vélo, marche…); aménager nos territoires autrement pour mettre un terme à l’étalement urbain et au mitage de nos espaces naturels; construire autrement des bâtiments qui produisent autant d’énergie qu’ils n’en utilisent; produire autrement en économisant les ressources non renouvelables; consommer autrement, en réapprenant la sobriété et en recyclant tout ce qui peut l’être… etc.
Ce nouveau projet de civilisation dont l’Europe peut être porteuse est aussi une promesse de bonheur: promesse d’une vie plus harmonieuse, moins stressée, plus respectueuse de notre environnement naturel, mais aussi plus conviviale, plus fraternelle dans des villes à taille humaine à haute qualité de vie (Bordeaux… bien sûr! Mais, pas de chauvinisme, beaucoup d’autres aussi).
Et si les prochaines élections européennes parlaient aussi à notre coeur, et pas seulement à notre tête?
J - 2
05 juin 2009
POURQUOI C’EST
IMPORTANT …
Ceux qui dénigrent
l’Europe pour capter des suffrages dénoncent son caractère technocratique, ses
nombreux fonctionnaires, les gaspillages de fonds publics…. La réalité est tout
autre.
L’Europe coûte
0,68€ sur 100 € d’impôts payés par un contribuable français. Elle compte 35 000
fonctionnaires, toutes institutions confondues (Parlement européen, conseil des
Ministres, commission européenne, etc…) pour 492 millions d’habitants. En
comparaison, que pourrait-on dire de Paris qui emploie 48 000 fonctionnaires
territoriaux pour 1,8 million d’habitants ?
L’Europe ne
coûte pas cher et en plus elle nous aide : la France reçoit 10 milliards d’euros
par an dans le cadre de la PAC (politique agricole commune) dont elle est la
première bénéficiaire. Les aides régionales européennes en France s’élèvent,
elles à 14, 3 milliards d’euros sur la période 2007-2013. Elles contribuent au financement
de multiples projets locaux allant du tramway de Clermont-Ferrand à la modernisation
du port de Bayonne, en passant par la rénovation de stations d’épuration, la
construction de locaux industriels, etc…
Près de 2
millions d’étudiants européens ont bénéficié du programme Erasmus depuis 1987
(dont 200 000 Français) et ont pu poursuivre leurs études dans le pays de
leu choix, pendant 3 mois à 12 mois, et y perfectionner leur niveau de langues
et s’initier à d’autres modes de vie, d’enseignement et de travail….
Comme on le
voit, l’Europe a bien des réussites à son actif. On peut reprocher, peut-être,
à nos politiques de ne pas en faire assez état. Mais justement, l’élection au
parlement européen est l’occasion tous les 5 ans de le rappeler. Sans exagération ni… mauvaise foi.
We need Europe ! Plus que jamais !
C'EST CE SOIR !!!!!
05 juin 2009
Le mur du çon
05 juin 2009
Il a été franchi deux fois en moins de 48H par François BAYROU. D'abord, interrogé sur ce qu'il pensait du Premier Ministre, François FILLON, il a répondu : "Il est bien peigné !". Ensuite, dans le débat qui l'a opposé à COHN BENDIT, les deux mots qui ressortent sont : "minable et indigne !". En matière d'argumentation on pouvait espérer mieux de quelqu'un qui prétend à la magistrature suprême.
Il est apparu sous son vrai jour. Ce pétage de plomb permanent du leader "orange" s'explique-t-il par le fait qu'il serait en train de sa faire coiffer au poteau par la liste écolo pour la 3ème place.
C'est IZNOGOUD !
J-3
04 juin 2009
POURQUOI C’EST
IMPORTANT…
On s’achemine
paraît-il vers un taux record d’abstentions pour l’élection de dimanche
prochain. Navrant. Cela me fait penser à des enfants qui trouvent que la
confiture qu’on leur sert n’est jamais assez bonne. Ont-il seulement conscience
de la chance qu’ils ont de manger de la confiture ? A quoi ça sert l’Europe,
je vous le demande un peu ? Un
dessin de Chaunu dans Ouest-France répond magnifiquement à la question :
les deux personnages qui sont mis en scène son assis sur un banc devant un monument
aux morts des guerres 14-18 et 39-45. Que dire de plus ! L’Europe, c’est
un continent en paix, enfin, presque partout, et surtout à l’intérieur de l’Union.
Cela devrait suffire….
En quoi consiste
le vote de dimanche prochain ? Il s’agit d’élire nos 72 députés français
qui vont aller rejoindre les 700 autres à Strasbourg pour constituer l’assemblée
qui votera les lois européennes qui s’imposeront à nous tous, et cela pendant 5
ans. C’est que le parlement européen a de vrais pouvoirs : Il codécide
avec le « Conseil des Ministres » (et des chefs de gouvernement) et
la « Commission ». Il investit les membres de la « Commission » et son président
(actuellement José Manuel Barroso) qu’il peut révoquer.
L’assemblée
européenne contrôle vraiment les organes exécutifs de l’Union. Et les décisions
qu’elle prend, contrairement à ce que l’on croit, concerne directement notre
vie quotidienne, dans de multiples domaines. Ne pas voter, c’est déléguer son
pouvoir de citoyen aux choix de ceux qui se déplaceront. C’est pendre le risque
de voir surgir une majorité et des décisions qu’on n’aura pas souhaité. Mais
quand on n’a pas voté on n’a plus que le droit de …se taire.
Car, quel que
soit le nombre de votants, le parlement sera élu et fonctionnera. Qui plus est,
son pouvoir sera légitime et nullement amoindri. C’est la démocratie qui le
veut. Et c’est tant mieux !
Vous savez ce qui vous reste à faire.
J-4
03 juin 2009
10 raisons de voter pour la Majorité Présidentielle
10. Vous
voulez être un acteur et non un spectateur du monde de demain, vous
voulez que vos enfants et petits-enfants puissent encore rêver leur avenir.
Le Parlement européen est aussi et surtout l’endroit où le débat sur l’avenir
de l’Union européenne, son identité, sa place dans l’échiquier mondial ou
l’évolution de ses frontières ont lieu. Pour faire entendre votre voix sur le
projet européen et son avenir, pour que l’Europe agisse toujours plus et
toujours mieux pour vous et vos proches.
FAITES LE CHOIX DE L’EUROPE QUI VEUT,
DE L’EUROPE QUI PEUT,
VOTEZ POUR LA MAJORITE PRESIDENTIELLE AUX ELECTIONS
EUROPEENNES LE 7 JUIN !
J-5
03 juin 2009
10 raisons de voter
pour la Majorité Présidentielle
9. Votre
sécurité et celle de vos proches vous préoccupent, vous estimez que les frontières
extérieures de l’Europe ont vocation à mieux vous protéger.
Vous voulez une Europe qui mette en oeuvre à travers ses frontières des
outils de protection plus efficaces. Vous pensez qu’une politique commune de contrôle aux frontières
extérieures de l’Europe et une harmonisation des régimes d’asile est la bonne solution.
Vous refusez les régularisations massives et générales de sans-papiers mais vous êtes favorable
au développement d’une immigration légale et professionnelle où chaque État
déterminera ses besoins et ses capacités d’accueil. Ce
sont exactement les principes du Pacte européen sur l’immigration et l’asile
que Brice Hortefeux a proposé, la Présidence Française défendue et fait adopter
par les 27 pays européens.
La Majorité Présidentielle est toujours en première ligne pour renforcer
votre protection !
J-6
02 juin 2009
10 raisons de voter
pour la Majorité Présidentielle
8. Vous êtes préoccupés par l’avenir de
notre planète et souhaitez participer activement à la lutte contre le réchauffement climatique.
Le Parlement européen est une des institutions les plus engagées en matière de
protection de l’environnement. Avec la volonté exceptionnelle du président de
la République et de ses ministres lors de la Présidence Française de l’Union Européenne, l’Europe s’est
engagée non seulement en faveur de la protection de l’environnement, mais aussi
de la réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 à
travers le paquet Energie-Climat adopté à l’unanimité des 27 pays européens et
une très large majorité au Parlement européen.
La Majorité Présidentielle tient
ses engagements pour l’environnement, aidez ses candidats à faire respecter ses
normes !
J-7
01 juin 2009
10 raisons de voter
pour la Majorité Présidentielle
7. Vous êtes attachés à la tradition et à
la qualité de notre agriculture.
Vous êtes à la recherche d’une sécurité alimentaire agricole constante et
garantie par une agriculture durable et par un système commercial international basé sur des
règles strictes et communes. Vous pensez qu’il faut lutter contre la volatilité des prix agricoles
afin de garantir un meilleur équilibre entre l’offre et la demande. Vous considérez que l’Europe
doit respecter la valeur des produits nationaux et respecter les efforts de qualité et de
tradition de nos producteurs français (vignoble rosé en particulier).
C’est le combat que mène sans relâche la Majorité Présidentielle pour la défense de nos territoires et de notre agriculture, soutenez son action !
J – 8
31 mai 2009
10 raisons de voter
pour la Majorité Présidentielle
6. Vous voulez
être un consommateur confiant et respecté, plus informé et mieux protégé.
Si certaines
composantes ont été bannies de la fabrication des jouets, si toutes les
substances chimiques doivent désormais être recensées et testées par les
industriels, c’est grâce au Parlement européen. La Majorité Présidentielle se
bat depuis longtemps pour la mise en place de normes communautaires de sécurité
strictes, vous mettant à l’abri des risques sanitaires et du danger de certains
produits importés. Vous jugez ces mesures de protection du consommateur
capitales et voulez bénéficier de leur mise en place rapide et efficace.
La Majorité Présidentielle et ses candidats sont engagés en première ligne
pour la protection des consommateurs, permettez-leur d’aller plus loin !
J – 9
30 mai 2009
10 raisons de voter
pour la Majorité Présidentielle
5. Vous voulez
que l’Europe protège ses industries et ses emplois.
Vous êtes attachés à l’outil industriel français et européen et croyez à son
potentiel. Vous voulez que nos salariés et nos entrepreneurs tirent leur épingle du jeu face à
certains concurrents disposant d'un réservoir de main-d’oeuvre inépuisable, exploitée et
ne respectant pas les règles du jeu international. Pour vous l’Europe doit
lutter contres les délocalisations et appliquer des règles de concurrence
sociale, industrielle, écologique, fiscale au niveau international fonctionnant
sur le mode de l’équité et de la réciprocité.
Les candidats de la Majorité Présidentielle exigent le principe de
réciprocité, faites leur confiance !
J – 10
29 mai 2009
10 raisons de voter
pour la Majorité Présidentielle
4. Vous voulez
être protégés des risques économiques liés à la mondialisation.
Pour vous la question
n'est pas de savoir s'il faut une Europe protectionniste, mais comment elle devient plus protectrice. Vous estimez que le libre-échange a eu ses
vertus de développement des nations et de dialogue entre les peuples. Mais face
aux abus, vous jugez qu’il faut remettre la morale dans le capitalisme et imposer une réglementation
européenne qui encadre les marchés et les produits financiers afin de réduire les risques
spéculatifs et de protéger les biens et l’épargne des Européens.
Les candidats de la Majorité Présidentielle s’engagent à développer de nouveaux
outils de régulation des marchés !
LA « RENCONTRE DE REZE »
28 mai 2009
Martine Aubry et Ségolène Royal ont
scellé mercred
"Ma chère Martine, notre première secrétaire", a lancé la
présidente de Poitou-Charentes, parlant de son "bonheur" et de "Martine
vaillante dans cette campagne". La première secrétaire lui a répondu
en parlant du "vrai bonheur" de retrouver le PS "tel qu’elle l'aime", "soudé,
combatif, mobilisé aussi". Donc, le « bonheur » était dans
la salle à défaut d’être dans le pré (du duel électoral).
Mme Aubry a offert à Mme Royal une statue africaine du
Burkina-Faso, une "femme
debout", en disant "On aime
nous opposer. C'est vrai que nous sommes différentes. Après tout, ce n'est pas
gênant. Nous avons l'essentiel en commun. Nous sommes indéfectiblement
socialistes, et nous sommes des femmes, nous savons nous serrer les coudes
quand c'est nécessaire". La patronne du PS a rendu notamment hommage
au "combat" de Mme Royal,
"je sais sa volonté de renouveler la
politique française et elle a raison, il faut bouger les rangs et les choses, y
compris dans notre parti". Mme Royal a elle offert à Mme Aubry une
porcelaine de Deshoulières, entreprise en difficulté de la Vienne. Donc, on en
sait beaucoup plus sur le programme européen du PS : attaques en règle de
Nicolas SARKOZY (logique), nombrilisme de ces dames dont l’égo est à prendre en
considération, et relance par la production de statuettes et de porcelaines de
Poitou Charente : intéressant, non ?
Je suis évidemment de mauvaise foi. Vous vous en seriez douté.
D’Europe, il en a été un peu question : l’Iznogoud du Poitou, qui a parlé
environ 30 minutes a lancé « un
appel vibrant à la participation électorale », en appelant aux « travailleurs frappés de plein fouet »,
aux salariés de Gandrange, de Continental, d'Heuliez, de Molex, avec le
leitmotiv « l'Europe sociale a
besoin de vous ! Amora,
Hewlett-Packard, Alcatel, Lucent, l'Europe sociale a besoin de vous ! », elle a fustigé « les logiques féroces du capitalisme
financier »…
Cela ne vous rappelle-t-il pas l’expression du Général de
Gaulle : « ils ne suffit pas de crier Europe, Europe, en sautant
comme des cabris » … « Europe
sociale, Europe sociale, Europe sociale… » Les cabris sont du Poitou,
alors tout s’explique.
Ah, j’oubliais : Martine s’est
mise au blanc ! … Je veux parler de sa veste, naturellement.
Avec ça, on va pouvoir convaincre beaucoup d’électrices et d’électeurs.
J – 11
28 mai 2009
10 raisons de voter pour la Majorité Présidentielle
3. Vous êtes contre
l’entrée de la Turquie au sein de l’Union Européenne.
Vous êtes attachés
à l’engagement ferme de la Majorité Présidentielle et de Nicolas SARKOZY sur la
position de la France s’agissant de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Votre préférence va au développement d’un partenariat privilégié
avec la Turquie, notamment à travers l’Union pour la Méditerranée. Vous pensez enfin
que les pays
Vous partagez la conviction des candidats de la Majorité Présidentielle sur
ce que doit être le projet européen : une construction politique !
J – 12
27 mai 2009
10 raisons de voter
pour la Majorité Présidentielle
2. Vous voulez que l’Europe défende ses intérêts sur la scène
internationale.
Les récents succès de la Présidence Française de l’Union Européenne et l’impact
mondial historique du G20 ont changé votre regard sur l’Europe. Vous pensez qu’il faut
poursuivre cet élan, aller plus loin dans cette direction, celle d’une Europe
forte, déterminée et influente, qui s’impose sur la scène internationale.
La Majorité Présidentielle a donné un nouvel élan à l’Europe, ses candidats continueront à changer l’Europe !
J -13
26 mai 2009
10 raisons de voter
pour la Majorité Présidentielle
1. Vous voulez que la France soit influente au Parlement européen.
Le Parlement est la seule institution européenne élue au suffrage universel direct qui représente les 500 millions de citoyens de l’Union européenne. Le 7 juin, vous
allez choisir vous-mêmes vos représentants. Vous ne voulez plus d’une Europe bureaucratique, déconnectée de vos préoccupations quotidiennes. Vous ne voulez pas de députés
absents ou inactifs. Vous voulez que les décisions européennes aient une influence réelle
et positive sur les enjeux économiques, sociaux, sanitaires, environnementaux qui nous
concernent tous.
Ne laissez pas les autres décider pour
vous, soutenez les candidats de la Majorité Présidentielle!
Demain la 2ème
raison, et ainsi de suite…
J-14 – L’EUROPE, ça change quoi ?
25 mai 2009
Dans moins de quinze jours, nous aurons à voter pour élire
nos députés français à l’Assemblée européenne. Une bonne occasion de rappeler
qu’en un demi-siècle, l’Europe a amélioré de nombreux aspects de notre vie
quotidienne. Et d’abord, elle nous a apporté la paix, ce qui n’est pas rien,
même si le souvenir des guerres mondiales s’estompe avec le temps. Les
cimetières militaires sont là pour nos rafraîchir la mémoire si besoin est, et
à ceux qui considèrent qu’il n’est pas utile de voter, je conseille d’aller
faire un tour sur les bords de la Marne ou en Lorraine….
Santé, études, environnement, consommation, protection de la
vie privée, loisirs sont autant de domaines pour lesquels l’Europe nos rend la
vie plus facile. Ainsi, avec ma carte européenne d’assurance maladie, je peux
me faire soigner gratuitement à Rome, Londres ou Berlin, en fait dans les 27
pays de l’Union. Elle est gratuite et s’obtient auprès de toute caisse primaire
d’assurance maladie.
Autre commodité : le permis de conduire délivré par un
pays est reconnu par les 26 autres. Un modèle unique pour simplifier les
contrôles remplacera les nationaux en 2012.
Depuis 2007, la commission européenne a négocié avec les
opérateurs de téléphonie un accord limitant les frais d’itinérance en Europe.
Et les tarifs ne cessent de baisser. Ainsi un appel vers un pays européen ne
peut excéder 0,43€ et un appel reçu 0,19€ par minute.
Dans la lutte contre le réchauffement climatique, l’Europe
est en pointe. Elle a ratifié le protocole de Kyoto et lors de la dernière
convention climat, elle s’est fixé des objectifs ambitieux que d’aucuns disent qu’ils ne
pourront être tenus, notamment en matière de réduction d’émission des gaz
polluants. Elle encourage le développement des énergies solaire, éolienne ou
hydraulique.
L’Europe a aussi décidé de protéger notre vie privée en
interdisant par exemple que les données personnelles transmises lors d’un achat
en ligne puissent être utilisées à d’autres fins par le vendeur. C’est aussi
l’Europe qui a mis en place la signature électronique qui permet de prouver son
identité sur le net.
On pourrait encore citer les avantages auxquels on a droit
pour les vols aériens si on embarque en Europe, en cas de retard, d’annulation
ou de surréservation. On ignore souvent
que l’Union se préoccupe du traitement de l’eau, qu’elle met en place des
programmes facilitant les études dans les universités des états membres
(Coménius) ou des échanges (Erasmus) : des dizaines de milliers
d’étudiants en ont bénéficié depuis 1987.
L’union a aussi un label estampillé CE qui garantit la
conformité de nombreux produits en matière d’exigences sanitaires ou de
sécurité, et on bénéficie d’une garantie de 2 ans sur tous les appareils
électroménagers.
L’Europe est un vaste espace où vivre, circuler et
travailler est simple dès lors qu’on est citoyen de l’Union. Je considère que
c’est une vraie chance. Et ne me parlez pas de la supercherie du plombier
polonais montée de toute pièce. Si seulement il pouvait en venir chez
nous !
Je n’ai fait qu’effleurer le sujet. Notre vie quotidienne
profite largement des bienfaits des directives européennes, même s’il est
d’usage de brocarder celle qui concerne les camemberts (qu’on caricature) ou
l’on grogne concernant l’élaboration du vin rosé par coupage (que personne
n’oblige à boire).
L’Europe, c’est du concret. C’est à Strasbourg et Bruxelles
que se prennent la plupart des décisions qui touchent à notre vie quotidienne,
et notre parlement national passe plus de la moitié de son temps à mettre en
lois françaises les directives de l’Union.
Voilà pourquoi voter a son importance.
LA COURSE EN TETE
22 mai 2009
Le vote
sanction est à la mode. C’est l’apanage de tous les scrutins dits « secondaires »
par rapport au deux primordiaux que sont (encore) les législatives et la
Présidentielle. L’élection au parlement européen n’échappe pas à la règle. Mais
curieusement l’UMP semble quand même tirer son épingle du jeu. Sauf surprise,
au terme d’une campagne qui, si elle n’est pas Waterloo, est quand même « morne
plaine », le parti présidentiel arrivera largement en tête devant toutes
les autres listes : il est généralement crédité de scores qui oscillent
entre 27 et 33%. Un atout dans un scrutin proportionnel à un tour. L’union lui
profite, même s’il ne faut pas surestimer l’apport centriste du « Nouveau
Centre » ou de centre gauche de la « Gauche Moderne ».
C’est que
la multiplicité des listes qui proposent un vote sanction les conduit à l’émiettement
des voix, et les sondeurs nous indiquent que seulement 39% des Français sont prêts
à utiliser leur bulletin de vote à cette fin. Il y a donc une neutralisation
des divers votes sanctions. Le PS et le Modem sont sur la même ligne pour
instruire le procès des deux ans de Sarkozy, mais ils campent sur un électorat
qui se recoupe en partie. Et la ressemblance des discours, y compris sur l’Europe
n’est pas faite pour aider l’électeur à s’y retrouver. Le vote protestataire
est morcelé aussi bien à droite qu’à gauche. Le FN doit partager ses voix avec
des listes dissidentes, et si la récession apporte un stimulant à l’extrême
gauche (14 à 15,5% des voix), les listes qui s’en réclament sont pléthores. Même
chez les souverainistes les choses se compliquent puisque De Villiers avec « Libertas »
est concurrencé par Dupont Aignan. Pour résumer, on voit bien deux attitudes
chez les électeurs, toutes deux nées de la crise : il y a ceux qui ont
pris conscience du rôle que l’Europe peut jouer, en grande partie grâce aux six
mois de présidence Sarkozy, qui sont tentés de voter UMP, et ceux qui mettent
tout sur le dos du capitalisme et qui voteront à gauche de la gauche. Entre les
deux, c’est un peu le marais où les idées s’enlisent.
Même la
faible mobilisation des électeurs profite au parti majoritaire, puisque sur la
moitié des Français sûrs de voter, c’est le vote des plus de 60 ans (63% de
votants) qui l’emporte sur celui des jeunes (30% des moins de 35 ans). La
sociologie de l’électorat qui va se déplacer le 7 juin est donc plutôt
favorable à la droite.
L’autre
caractéristique de ce scrutin, c’est le manque de passion du débat. Les sujets
qui attisaient les passions sont derrière nous, et même la problématique de l’adhésion
de la Turquie n’arrive pas à réveiller une campagne paisible. Personne ne s’intéresse
plus au fédéralisme pour en faire un étendard (même BAYROU, c’est tout dire), il
n’y a même plus de cabris pour sauter en criant « Europe », « Europe »,
comme brocardait le Général. Jean-Pierre Chevènement en est réduit à appeler au
vote blanc, c’est dire si celui qui était naguère l’un des plus critiques sur
la construction européenne est absent de la campagne. Quant aux souverainistes,
ils sont aussi en perte de vitesse et sont promis à des scores en retrait par
rapport à la précédente édition. Avec la crise, leur discours suscite la
méfiance au moment où un certain nombre d’électeurs ont compris que l’isolement
pourrait être fatal. L’attitude des Français à l’égard de l’Europe est assez en
phase avec ce débat apaisé : seuls 21% d’entre eux ont une image « négative »
de l’Europe, alors que 46% en ont une image « positive ». Mais 45% ne font pas confiance à l’Union Européenne
comme institution. Comme on le voit, ce n’est pas vraiment l’enthousiasme. C’est
bien l’indifférence que l’on ressent.
Enfin, le score de l’UMP ne doit pas nous faire rêver non plus. Si on peut s’en satisfaire dans un scrutin proportionnel qui éparpille les voix, le problème est posé pour les autres élections : dans un scrutin majoritaire à deux tours, le danger pourrait venir de la coalition des mécontents. Il faudra que, d’ici là, l’UMP trouve l’apport de voix complémentaire pour franchir la barre des 50%.... à commencer par 2010 aux Régionales.
LA LISTE !
07 mai 2009
Et voici la liste pour l’élection européenne, conduite par Christophe BECHU.
Une large place est faite aux élus de terrain avec une volonté affirmée de
renouvellement. Elle est représentative de la majorité présidentielle dans son
ensemble, de l’UMP à la Gauche Moderne en passant par le Nouveau Centre et propose
une composition équilibrée entre tous les départements de la circonscription.
CIRCONSCRIPTION
"OUEST"
Bretagne - Pays de la Loire - Poitou-Charentes
1 – Christophe BECHU (Maine
et- Loire) - Président du Conseil général de Maine-et-Loire. Investi le 24
janvier 2009.
2 – Elisabeth MORIN (Vienne) –Député
européen, Conseillère régionale de Poitou-Charentes. Investie le 24 janvier
2009.
3 - Alain CADEC (Côtes d’Armor) -
Conseiller général des Côtes d’Armor, 1er Adjoint au Maire de Saint-Brieuc.
4 - Agnès le BRUN (Finistère) - Conseillère générale du Finistère, Maire de
Morlaix.
5 - Bruno DRAPRON (Charente-Maritime) - Conseiller municipal de Saintes.
Candidat du Nouveau Centre.
6 - Danielle RIVAL (Loire-Atlantique) - Conseillère régionale, Maire de
Batz-sur-Mer, Vice-présidente de la communauté de communes Cap-Atlantique.
7 - David LE SOLLIEC (Morbihan) - Conseiller régional, Maire de Gourin,
Secrétaire départemental de la Fédération UMP du Morbihan.
8 - Sylvie MARCILLY (Charente-Maritime) - Maire de Fouras.
9 - Richard CHAMARET (Sarthe) - Candidat du Nouveau Centre.
10 - Doris MADINGOU (Ille-et-Vilaine) - Conseillère municipale de Rennes.
Candidate de la Gauche Moderne. Présidente des Jeunes de la Gauche Moderne.
11 - Vincent YOU (Charente) - Vice-président du Forum des Républicains Sociaux,
Chef de cabinet de Christine BOUTIN.
12 - Stéphanie LEMONNIER (Sarthe)
13 - Guillaume CHEVROLLIER (Mayenne) - Conseiller municipal de Château-Gontier,
Secrétaire départemental adjoint de la Fédération UMP en Mayenne.
14 - Françoise LOUARN (Finistère) - Conseillère Régionale de Bretagne.
15 - Marcel ALBERT (Vendée) - Maire des Herbiers.
16 - Anne LE DIRACH (Morbihan) - Adjointe au Maire de Vannes.
17 - Michel HUNAULT (Loire Atlantique) - Député. Candidat du Nouveau Centre.
18 - Séverine VACHON (Deux-Sèvres)
Le 7 juin, je vote ....