HISTOIRE

LE DERNIER MEETING DE CHRISTOPHE

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19H30. « Il » entre dans la salle Osnabrûck du centre de Congrès. Ce soir il est la « vedette ». Ce n’est pas comme ces réunions régionalo-nationales où la tête de liste fait l’ouverture et les VIP se partagent le temps de parole… qu’ils respectent rarement. La salle est pleine. On est à Angers. Christophe est sur ses terres, ce qui suffit pour lui donner un regain d’énergie, histoire de terminer la campagne en beauté. Deux Morbihannais et Marcel Albert venu des Herbiers en voisin représentent la liste. Chacun des autres leaders de la liste a choisi pour cette veillée d’arme, de tenir réunion chez lui, dans sa région. En apéritif, Roselyne BACHELOT vient apporter son soutien chaleureux en regrettant d'être retenue par la discussion de la loi de réforme de la santé au Sénat. C’est à Marc LAFFINEUR d’ouvrir la réunion, pour accueillir –évidemment- et souhaiter bonne chance -bien entendu- après une courte escapade de commentaires de politique nationale où les derniers événements médiatiques prennent toute leur place. Succès assuré.

P1050448 Le gros de la réunion, c’est la tête de liste qui va l’assurer. Et « il » assure, le bougre. Il nous avait étonnés par sa connaissance des dossiers municipaux, il nous a époustouflés par celle des dossiers européens. Il commence par le besoin d’Europe, décliné sur le thème de la crise et ceux de l’écologie et du développement durable. Il enchaîne sur la démagogie et le dévoiement du scrutin de ceux qui réclament à la cantonade un « vote sanction ». Et là, Christophe se fâche presque « sanctionner quoi ? Une France qui résiste mieux que tous ses voisins à la crise, grâce à l’action du gouvernement ? ». et de déplorer l’absence d’éthique de ceux-là qui ne pourront récolter que le discrédit. Ce sont eux qu’il faut sanctionner !

Lui-même, en homme de raison, reconnaît que l’Europe actuelle n’est pas enthousiasmante et la déception qu’elle nous cause doit nous amener à être exigeants pour insuffler un « nouvel idéal européen ». L’Europe est à la croisée des chemins entre son élargissement perpétuel et l’approfondissement de son être. Notre candidat manifeste alors quelques convictions fortes sur la nécessité de frontières pour une Europe « géographique » qu’il appelle de ses vœux, condition sine qua non d’une Europe politique fondée sur des valeurs héritées de notre histoire. Ce qui évacue le problème de la Turquie. Mais « l’eurosepticisme »  lui paraît être une insulte au courage des « pères fondateurs » qui ont osé poser les fondements de l’union au lendemain d’une guerre sanglante. Il prend le parti de l’action pour remettre le politique à sa place dans le fonctionnement de l’Europe.

P1050449 Enfin, pour l’atterrissage, rien de tel qu’un petit détour par le territoire local qu’il a dans son coeur et dont il assure qu’il le fera rayonner au-delà des frontières. Et comme la conclusion doit remuer les cœurs (justement), il en remet une couche sur l’humanisme qu’il met au centre de son engagement politique. Du travail d’orfèvre. 

Les questions qui suivent montreront qu’il est incollable : Problème des langues, effets de la mondialisation, évolution des institutions, avenir de la politique agricole commune, défense, dumping social interne, harmonisation fiscale…. Autant de questions qui auraient mérité le débat que toutes les autres listes ont fui.

Christophe BECHU n’est pas encore élu : il faudra attendre dimanche soir. Mais il est déjà dans la peau d’un député européen. Il y a des fonctionnaires bruxellois qui vont bientôt souffrir…


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L'EUROPE, NOTRE CHANCE, par Alain JUPPE


  Juppé 2                                                       

L’Europe, c’est la chance de la France et des Français au XXIème siècle.

Une fois encore, contre vents et marées, je veux faire cette profession de foi européenne.

Je mesure bien le peu d’intérêt que nos concitoyens semblent accorder au scrutin européen de la semaine prochaine. Cruel paradoxe: alors que face à la crise, l’Europe a fait la preuve de sa capacité de nous protéger, alors que le futur parlement européen aura des pouvoirs fortement accrus dès que le traité de Lisbonne aura été ratifié, la menace d’une abstention record ne faiblit pas.

Comment expliquer ce paradoxe? Sans doute par le comportement de tous les décideurs, politiques, médiatiques, économiques, culturels… qui ne parviennent pas à se débarrasser de l’habitude d’imputer toutes nos difficultés à la bureaucratie de Bruxelles, même et surtout quand elle n’y est pour rien. Alibi facile!

Et puis, dans notre univers médiatisé, l’électeur aime faire des choix de personne: élire un président, ou, à l’autre bout de la chaîne, un maire. L’élection européenne reste hélas! désincarnée.

Alors, jusqu’au jour de l’élection, il faut chercher à convaincre.

En rappelant d’abord que nous avons réussi à construire en Europe ce qu’aucune autre région au monde n’a réalisé: une union de Nations qui nous garantit stabilité et solidarité, qui nous protège dans un monde imprévisible. Oh! je sais bien, la paix ne fait plus recette, tant elle semble acquise aux yeux des générations qui n’ont pas connu la guerre. C’est pourtant le premier demi-siècle de paix que nos vieux pays ont connu au long de leur histoire contemporaine (ou même millénaire).

L’Europe, c’est surtout un lien de solidarité entre ses Etats les plus avancés et ceux qui ont du retard. Dans aucune autre organisation à travers la planète, on n’a mis en place d’aussi puissants moyens de permettre aux seconds (l’Espagne, le Portugal, la Grèce, l’Irlande, aujourd’hui les pays d’Europe centrale et orientale) de rattraper les premiers. Avec succès et pour le plus grand bien de tous. Ce qui explique l’attractivité de l’Union sur les candidats à l’adhésion. Mais ce qui nous fait aussi obligation de ne pas dépasser notre capacité d’absorption, sous peine de dénaturer la construction européenne. C’est l’un des arguments majeurs qui me fait militer pour un partenariat privilégié avec la Turquie, plutôt qu’une adhésion pure et simple (voir mon débat avec Michel Rocard dans les colonnes du Figaro) 

Pour l’avenir, et c’est là l’essentiel, l’Europe est porteuse d’un projet de civilisation original.

Et d’abord d’une “gouvernance” originale qui parvient à concilier le rôle d’Etats-Nations fidèles à leur personnalité, et celui d’ instances communes qui jouissent d’importants transferts de souveraineté librement consentis. Et qui agissent de manière de plus en plus visible sur la scène internationale. Je prends deux exemples très différents: à l’OMC, dans les négociations commerciales; ou sur certains théâtres d’opérations militaires quand la PESD (politique européenne de sécurité et de défense) est mise en oeuvre (au Congo, au Tchad, au large des côtes de Somalie…). Bien sûr , c’est compliqué, surtout depuis que nous sommes 27. Il faut du temps et de l’énergie pour parvenir à des décisions qui sont forcément des compromis. Mais, lorsque l’impulsion politique est forte, ça marche: la présidence française au deuxième semestre de l’année dernière en a apporté la démonstration.

Projet de civilisation aussi que la manière dont l’Union et ses Etats-membres cherchent à concilier, d’un côté, l’économie de marché, la libre entreprise, seuls vecteurs efficaces de création de richesses, et, de l’autre côté, un haut niveau de protection sociale. Peut-on citer une seule autre organisation régionale, un seul autre grand pays où des progrès aussi considérables ont été faits sur ce chemin? Et où la volonté de continuer est aussi grande? Ici encore, le défi est considérable. Surtout dans une économie globalisée où la concurrence est omniprésente. Mais, ça marche. Les Etats-Unis d’Obama ne se sont-ils pas donné l’objectif de créer un système de protection sociale plus efficace et plus juste?

Projet de civilisation enfin que l’engagement déterminé de l’Europe dans le combat pour sauver la planète. Le succès du prochain sommet de Copenhague (décembre 2009) dépendra largement de l’exemplarité de l’Union et de sa capacité à entraîner l’Amérique et les pays émergents, au premier rang desquels la Chine.

On mesure l’enjeu: recommencer après la crise comme avant, c’est aller dans le mur. Il nous faut inventer un nouveau modèle de développement et l’Europe peut être en première ligne, sans naïveté (la compétitivité oblige) mais sans frilosité. 

Ne nous méprenons pas: il va nous falloir vivre autrement. Nous déplacer autrement en privilégiant, dans nos villes, les transports en commun et les modes doux (vélo, marche…); aménager nos territoires autrement pour mettre un terme à l’étalement urbain et au mitage de nos espaces naturels; construire autrement des bâtiments qui produisent autant d’énergie qu’ils n’en utilisent; produire autrement en économisant les ressources non renouvelables; consommer autrement, en réapprenant la sobriété et en recyclant tout ce qui peut l’être… etc.

Ce nouveau projet de civilisation dont l’Europe peut être porteuse est aussi une promesse de bonheur: promesse d’une vie plus harmonieuse, moins stressée, plus respectueuse de notre environnement naturel, mais aussi plus conviviale, plus fraternelle dans des villes à taille humaine à haute qualité de vie (Bordeaux… bien sûr! Mais, pas de chauvinisme, beaucoup d’autres aussi).

Et si les prochaines élections européennes parlaient aussi à notre coeur, et pas seulement à notre tête?

                                                                                 


J - 2

 Drapeaux européens    Bechu             

 

POURQUOI C’EST IMPORTANT …

Ceux qui dénigrent l’Europe pour capter des suffrages dénoncent son caractère technocratique, ses nombreux fonctionnaires, les gaspillages de fonds publics…. La réalité est tout autre.

L’Europe coûte 0,68€ sur 100 € d’impôts payés par un contribuable français. Elle compte 35 000 fonctionnaires, toutes institutions confondues (Parlement européen, conseil des Ministres, commission européenne, etc…) pour 492 millions d’habitants. En comparaison, que pourrait-on dire de Paris qui emploie 48 000 fonctionnaires territoriaux pour 1,8 million d’habitants ?

L’Europe ne coûte pas cher et en plus elle nous aide : la France reçoit 10 milliards d’euros par an dans le cadre de la PAC (politique agricole commune) dont elle est la première bénéficiaire. Les aides régionales européennes en France s’élèvent, elles à 14, 3 milliards d’euros sur la période 2007-2013. Elles contribuent au financement de multiples projets locaux allant du tramway de Clermont-Ferrand à la modernisation du port de Bayonne, en passant par la rénovation de stations d’épuration, la construction de locaux industriels, etc… Sans ces subventions, des milliers de projets n’auraient pas vu le jour. 

Près de 2 millions d’étudiants européens ont bénéficié du programme Erasmus depuis 1987 (dont 200 000 Français) et ont pu poursuivre leurs études dans le pays de leu choix, pendant 3 mois à 12 mois, et y perfectionner leur niveau de langues et s’initier à d’autres modes de vie, d’enseignement et de travail….

Comme on le voit, l’Europe a bien des réussites à son actif. On peut reprocher, peut-être, à nos politiques de ne pas en faire assez état. Mais justement, l’élection au parlement européen est l’occasion tous les 5 ans de le rappeler.  Sans exagération ni… mauvaise foi.

We need Europe ! Plus que jamais !


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Le mur du çon

                                                             

Il a été franchi deux fois en moins de 48H par François BAYROU. D'abord, interrogé sur ce qu'il pensait du Premier Ministre, François FILLON, il a répondu : "Il est bien peigné !". Ensuite, dans le débat qui l'a opposé à COHN BENDIT, les deux mots qui ressortent sont : "minable et indigne !". En matière d'argumentation on pouvait espérer mieux de quelqu'un qui prétend à la magistrature suprême.

Il est apparu sous son vrai jour. Ce pétage de plomb permanent du leader "orange" s'explique-t-il par le fait qu'il serait en train de sa faire coiffer au poteau par la liste écolo pour la 3ème place.

C'est IZNOGOUD !

                                                              


J-3

  Drapeaux européens                                                                 

 

POURQUOI C’EST IMPORTANT…

On s’achemine paraît-il vers un taux record d’abstentions pour l’élection de dimanche prochain. Navrant. Cela me fait penser à des enfants qui trouvent que la confiture qu’on leur sert n’est jamais assez bonne. Ont-il seulement conscience de la chance qu’ils ont de manger de la confiture ? A quoi ça sert l’Europe, je vous le demande un peu ?  Un dessin de Chaunu dans Ouest-France répond magnifiquement à la question : les deux personnages qui sont mis en scène son assis sur un banc devant un monument aux morts des guerres 14-18 et 39-45. Que dire de plus ! L’Europe, c’est un continent en paix, enfin, presque partout, et surtout à l’intérieur de l’Union. Cela devrait suffire….

En quoi consiste le vote de dimanche prochain ? Il s’agit d’élire nos 72 députés français qui vont aller rejoindre les 700 autres à Strasbourg pour constituer l’assemblée qui votera les lois européennes qui s’imposeront à nous tous, et cela pendant 5 ans. C’est que le parlement européen a de vrais pouvoirs : Il codécide avec le « Conseil des Ministres » (et des chefs de gouvernement) et la « Commission ». Il investit les membres de la  « Commission » et son président (actuellement José Manuel Barroso) qu’il peut révoquer. 

L’assemblée européenne contrôle vraiment les organes exécutifs de l’Union. Et les décisions qu’elle prend, contrairement à ce que l’on croit, concerne directement notre vie quotidienne, dans de multiples domaines. Ne pas voter, c’est déléguer son pouvoir de citoyen aux choix de ceux qui se déplaceront. C’est pendre le risque de voir surgir une majorité et des décisions qu’on n’aura pas souhaité. Mais quand on n’a pas voté on n’a plus que le droit de …se taire.

Car, quel que soit le nombre de votants, le parlement sera élu et fonctionnera. Qui plus est, son pouvoir sera légitime et nullement amoindri. C’est la démocratie qui le veut. Et c’est tant mieux !

Vous savez ce qui vous reste à faire.

   5-juin  Flashmob-ump  Ump2009_affiche          



J-4

   Drapeaux européens                                                          

 

10 raisons de voter pour la Majorité Présidentielle


10. Vous voulez être un acteur et non un spectateur du monde de demain, vous
voulez que vos enfants et petits-enfants puissent encore rêver leur avenir
.
Le Parlement européen est aussi et surtout l’endroit où le débat sur l’avenir de l’Union européenne, son identité, sa place dans l’échiquier mondial ou l’évolution de ses frontières ont lieu. Pour faire entendre votre voix sur le projet européen et son avenir, pour que l’Europe agisse toujours plus et toujours mieux pour vous et vos proches.

FAITES LE CHOIX DE L’EUROPE QUI VEUT, DE L’EUROPE QUI PEUT,
VOTEZ POUR LA MAJORITE PRESIDENTIELLE AUX ELECTIONS
EUROPEENNES LE 7 JUIN !

5-juin


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10 raisons de voter pour la Majorité Présidentielle

 

9. Votre sécurité et celle de vos proches vous préoccupent, vous estimez que les frontières extérieures de l’Europe ont vocation à mieux vous protéger.
Vous voulez une Europe qui mette en oeuvre à travers ses frontières des outils de protection plus efficaces. Vous pensez qu’une politique commune de contrôle aux frontières extérieures de l’Europe et une harmonisation des régimes d’asile est la bonne solution. Vous refusez les régularisations massives et générales de sans-papiers mais vous êtes favorable au développement d’une immigration légale et professionnelle où chaque État déterminera ses besoins et ses capacités d’accueil. Ce sont exactement les principes du Pacte européen sur l’immigration et l’asile que Brice Hortefeux a proposé, la Présidence Française défendue et fait adopter par les 27 pays européens.

La Majorité Présidentielle est toujours en première ligne pour renforcer votre protection !


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   Drapeaux européens                                                 

 

10 raisons de voter pour la Majorité Présidentielle

 
8. Vous êtes préoccupés par l’avenir de notre planète et souhaitez participer activement à la lutte contre le réchauffement climatique.

Le Parlement européen est une des institutions les plus engagées en matière de protection de l’environnement. Avec la volonté exceptionnelle du président de la République et de ses ministres lors de la Présidence Française de l’Union Européenne, l’Europe s’est engagée non seulement en faveur de la protection de l’environnement, mais aussi de la réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 à travers le paquet Energie-Climat adopté à l’unanimité des 27 pays européens et une très large majorité au Parlement européen.

La Majorité Présidentielle tient ses engagements pour l’environnement, aidez ses candidats à faire respecter ses normes !


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  Drapeaux européens                   

                                   

10 raisons de voter pour la Majorité Présidentielle

 
7. Vous êtes attachés à la tradition et à la qualité de notre agriculture.
Vous êtes à la recherche d’une sécurité alimentaire agricole constante et garantie par une agriculture durable et par un système commercial international basé sur des règles strictes et communes. Vous pensez qu’il faut lutter contre la volatilité des prix agricoles afin de garantir un meilleur équilibre entre l’offre et la demande. Vous considérez que l’Europe doit respecter la valeur des produits nationaux et respecter les efforts de qualité et de tradition de nos producteurs français (vignoble rosé en particulier).

C’est le combat que mène sans relâche la Majorité Présidentielle pour la défense de nos territoires et de notre agriculture, soutenez son action !


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  Drapeaux européens                                        


10 raisons de voter pour la Majorité Présidentielle

 

6. Vous voulez être un consommateur confiant et respecté, plus informé et mieux protégé.
Si certaines composantes ont été bannies de la fabrication des jouets, si toutes les substances chimiques doivent désormais être recensées et testées par les industriels, c’est grâce au Parlement européen. La Majorité Présidentielle se bat depuis longtemps pour la mise en place de normes communautaires de sécurité strictes, vous mettant à l’abri des risques sanitaires et du danger de certains produits importés. Vous jugez ces mesures de protection du consommateur capitales et voulez bénéficier de leur mise en place rapide et efficace.

La Majorité Présidentielle et ses candidats sont engagés en première ligne pour la protection des consommateurs, permettez-leur d’aller plus loin !


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J – 9

Drapeaux européens                                                  


10 raisons de voter pour la Majorité Présidentielle

5. Vous voulez que l’Europe protège ses industries et ses emplois.
Vous êtes attachés à l’outil industriel français et européen et croyez à son potentiel. Vous voulez que nos salariés et nos entrepreneurs tirent leur épingle du jeu face à certains concurrents disposant d'un réservoir de main-d’oeuvre inépuisable, exploitée et ne respectant pas les règles du jeu international. Pour vous l’Europe doit lutter contres les délocalisations et appliquer des règles de concurrence sociale, industrielle, écologique, fiscale au niveau international fonctionnant sur le mode de l’équité et de la réciprocité.

Les candidats de la Majorité Présidentielle exigent le principe de réciprocité, faites leur confiance !


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J – 10

  Drapeaux européens                                                       

 

10 raisons de voter pour la Majorité Présidentielle


4. Vous voulez être protégés des risques économiques liés à la mondialisation.
Pour vous la question n'est pas de savoir s'il faut une Europe protectionniste, mais comment elle devient plus protectrice. Vous estimez que le libre-échange a eu ses vertus de développement des nations et de dialogue entre les peuples. Mais face aux abus, vous jugez qu’il faut remettre la morale dans le capitalisme et imposer une réglementation européenne qui encadre les marchés et les produits financiers afin de réduire les risques spéculatifs et de protéger les biens et l’épargne des Européens.

Les candidats de la Majorité Présidentielle s’engagent à développer de nouveaux outils de régulation des marchés !


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LA « RENCONTRE DE REZE »


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Martine Aubry et Ségolène Royal ont scellé mercredi leurs retrouvailles à Rezé, près de Nantes, 12 jours avant les Européennes, appelant toutes deux à la participation et faisant assaut d'amabilités et d'hommages réciproques. Il était temps, parce que le feu est dans la maison électorale et semblait prendre de l’ampleur alors que les sondages marquent l'érosion du parti et que des rumeurs circulaient sur un sondage mauvais pour le PS. Bref, l'unité a été affichée sans fausse note tout au long de la soirée. On verra si c’est suffisant pour éteindre l’incendie et redonner confiance à un électorat « en vacances ».

 

"Ma chère Martine, notre première secrétaire", a lancé la présidente de Poitou-Charentes, parlant de son "bonheur" et de "Martine vaillante dans cette campagne". La première secrétaire lui a répondu en parlant  du "vrai bonheur" de retrouver le PS "tel qu’elle l'aime", "soudé, combatif, mobilisé aussi". Donc, le « bonheur » était dans la salle à défaut d’être dans le pré (du duel électoral).

 

Mme Aubry a offert à Mme Royal une statue africaine du Burkina-Faso, une "femme debout", en disant "On aime nous opposer. C'est vrai que nous sommes différentes. Après tout, ce n'est pas gênant. Nous avons l'essentiel en commun. Nous sommes indéfectiblement socialistes, et nous sommes des femmes, nous savons nous serrer les coudes quand c'est nécessaire". La patronne du PS a rendu notamment hommage au "combat" de Mme Royal, "je sais sa volonté de renouveler la politique française et elle a raison, il faut bouger les rangs et les choses, y compris dans notre parti". Mme Royal a elle offert à Mme Aubry une porcelaine de Deshoulières, entreprise en difficulté de la Vienne. Donc, on en sait beaucoup plus sur le programme européen du PS : attaques en règle de Nicolas SARKOZY (logique), nombrilisme de ces dames dont l’égo est à prendre en considération, et relance par la production de statuettes et de porcelaines de Poitou Charente : intéressant, non ?

 

Je suis évidemment de mauvaise foi. Vous vous en seriez douté. D’Europe, il en a été un peu question : l’Iznogoud du Poitou, qui a parlé environ 30 minutes a lancé « un appel vibrant à la participation électorale », en appelant aux « travailleurs frappés de plein fouet », aux salariés de Gandrange, de Continental, d'Heuliez, de Molex, avec le leitmotiv « l'Europe sociale a besoin de vous ! Amora, Hewlett-Packard, Alcatel, Lucent, l'Europe sociale a besoin de vous ! », elle a fustigé « les logiques féroces du capitalisme financier »

 

Cela ne vous rappelle-t-il pas l’expression du Général de Gaulle : « ils ne suffit pas de crier Europe, Europe, en sautant comme des cabris » … « Europe sociale, Europe sociale, Europe sociale… » Les cabris sont du Poitou, alors tout s’explique.

 

Ah, j’oubliais : Martine s’est mise au blanc ! … Je veux parler de sa veste, naturellement.

 

Avec ça, on va pouvoir convaincre beaucoup d’électrices et d’électeurs.



                                                                     


J – 11


   Drapeaux européens                                                                     

10 raisons de voter pour la Majorité Présidentielle


3. Vous êtes contre l’entrée de la Turquie au sein de l’Union Européenne.
Vous êtes attachés à l’engagement ferme de la Majorité Présidentielle et de Nicolas SARKOZY sur la position de la France s’agissant de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Votre préférence va au développement d’un partenariat privilégié avec la Turquie, notamment à travers l’Union pour la Méditerranée. Vous pensez enfin que les pays Européens doivent aborder et trancher les décisions d’élargissement en toute indépendance.

Vous partagez la conviction des candidats de la Majorité Présidentielle sur ce que doit être le projet européen : une construction politique !


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J – 12

   Drapeaux européens                                           

10 raisons de voter pour la Majorité Présidentielle

2. Vous voulez que l’Europe défende ses intérêts sur la scène internationale.
Les récents succès de la Présidence Française de l’Union Européenne et l’impact mondial historique du G20 ont changé votre regard sur l’Europe. Vous pensez qu’il faut poursuivre cet élan, aller plus loin dans cette direction, celle d’une Europe forte, déterminée et influente, qui s’impose sur la scène internationale.

La Majorité Présidentielle a donné un nouvel élan à l’Europe, ses candidats continueront à changer l’Europe !

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J -13

                                        

10 raisons de voter pour la Majorité Présidentielle

1.  Vous voulez que la France soit influente au Parlement européen.

Le Parlement est la seule institution européenne élue au suffrage universel direct qui représente les 500 millions de citoyens de l’Union européenne. Le 7 juin, vous allez choisir vous-mêmes vos représentants. Vous ne voulez plus d’une Europe bureaucratique, déconnectée de vos préoccupations quotidiennes. Vous ne voulez pas de députés absents ou inactifs. Vous voulez que les décisions européennes aient une influence réelle et positive sur les enjeux économiques, sociaux, sanitaires, environnementaux qui nous concernent tous.

Ne laissez pas les autres décider pour vous, soutenez les candidats de la Majorité Présidentielle!

Demain la 2ème raison, et ainsi de suite…


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J-14 – L’EUROPE, ça change quoi ?


    Drapeaux européens                                                                                                    

 

Dans moins de quinze jours, nous aurons à voter pour élire nos députés français à l’Assemblée européenne. Une bonne occasion de rappeler qu’en un demi-siècle, l’Europe a amélioré de nombreux aspects de notre vie quotidienne. Et d’abord, elle nous a apporté la paix, ce qui n’est pas rien, même si le souvenir des guerres mondiales s’estompe avec le temps. Les cimetières militaires sont là pour nos rafraîchir la mémoire si besoin est, et à ceux qui considèrent qu’il n’est pas utile de voter, je conseille d’aller faire un tour sur les bords de la Marne ou en Lorraine….

 

Santé, études, environnement, consommation, protection de la vie privée, loisirs sont autant de domaines pour lesquels l’Europe nos rend la vie plus facile. Ainsi, avec ma carte européenne d’assurance maladie, je peux me faire soigner gratuitement à Rome, Londres ou Berlin, en fait dans les 27 pays de l’Union. Elle est gratuite et s’obtient auprès de toute caisse primaire d’assurance maladie.

 

Autre commodité : le permis de conduire délivré par un pays est reconnu par les 26 autres. Un modèle unique pour simplifier les contrôles remplacera les nationaux en 2012.

 

Depuis 2007, la commission européenne a négocié avec les opérateurs de téléphonie un accord limitant les frais d’itinérance en Europe. Et les tarifs ne cessent de baisser. Ainsi un appel vers un pays européen ne peut excéder 0,43€ et un appel reçu 0,19€ par minute.

 

Dans la lutte contre le réchauffement climatique, l’Europe est en pointe. Elle a ratifié le protocole de Kyoto et lors de la dernière convention climat, elle s’est fixé des objectifs  ambitieux que d’aucuns disent qu’ils ne pourront être tenus, notamment en matière de réduction d’émission des gaz polluants. Elle encourage le développement des énergies solaire, éolienne ou hydraulique.

 

L’Europe a aussi décidé de protéger notre vie privée en interdisant par exemple que les données personnelles transmises lors d’un achat en ligne puissent être utilisées à d’autres fins par le vendeur. C’est aussi l’Europe qui a mis en place la signature électronique qui permet de prouver son identité sur le net.

 

On pourrait encore citer les avantages auxquels on a droit pour les vols aériens si on embarque en Europe, en cas de retard, d’annulation ou de surréservation.  On ignore souvent que l’Union se préoccupe du traitement de l’eau, qu’elle met en place des programmes facilitant les études dans les universités des états membres (Coménius) ou des échanges (Erasmus) : des dizaines de milliers d’étudiants en ont bénéficié depuis 1987.

 

L’union a aussi un label estampillé CE qui garantit la conformité de nombreux produits en matière d’exigences sanitaires ou de sécurité, et on bénéficie d’une garantie de 2 ans sur tous les appareils électroménagers.

 

L’Europe est un vaste espace où vivre, circuler et travailler est simple dès lors qu’on est citoyen de l’Union. Je considère que c’est une vraie chance. Et ne me parlez pas de la supercherie du plombier polonais montée de toute pièce. Si seulement il pouvait en venir chez nous !

 

Je n’ai fait qu’effleurer le sujet. Notre vie quotidienne profite largement des bienfaits des directives européennes, même s’il est d’usage de brocarder celle qui concerne les camemberts (qu’on caricature) ou l’on grogne concernant l’élaboration du vin rosé par coupage (que personne n’oblige à boire).

 

L’Europe, c’est du concret. C’est à Strasbourg et Bruxelles que se prennent la plupart des décisions qui touchent à notre vie quotidienne, et notre parlement national passe plus de la moitié de son temps à mettre en lois françaises les directives de l’Union.

 

Voilà pourquoi voter a son importance.

 

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LA COURSE EN TETE



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Le vote sanction est à la mode. C’est l’apanage de tous les scrutins dits « secondaires » par rapport au deux primordiaux que sont (encore) les législatives et la Présidentielle. L’élection au parlement européen n’échappe pas à la règle. Mais curieusement l’UMP semble quand même tirer son épingle du jeu. Sauf surprise, au terme d’une campagne qui, si elle n’est pas Waterloo, est quand même « morne plaine », le parti présidentiel arrivera largement en tête devant toutes les autres listes : il est généralement crédité de scores qui oscillent entre 27 et 33%. Un atout dans un scrutin proportionnel à un tour. L’union lui profite, même s’il ne faut pas surestimer l’apport centriste du « Nouveau Centre » ou de centre gauche de la « Gauche Moderne ».

C’est que la multiplicité des listes qui proposent un vote sanction les conduit à l’émiettement des voix, et les sondeurs nous indiquent que seulement 39% des Français sont prêts à utiliser leur bulletin de vote à cette fin. Il y a donc une neutralisation des divers votes sanctions. Le PS et le Modem sont sur la même ligne pour instruire le procès des deux ans de Sarkozy, mais ils campent sur un électorat qui se recoupe en partie. Et la ressemblance des discours, y compris sur l’Europe n’est pas faite pour aider l’électeur à s’y retrouver. Le vote protestataire est morcelé aussi bien à droite qu’à gauche. Le FN doit partager ses voix avec des listes dissidentes, et si la récession apporte un stimulant à l’extrême gauche (14 à 15,5% des voix), les listes qui s’en réclament sont pléthores. Même chez les souverainistes les choses se compliquent puisque De Villiers avec « Libertas » est concurrencé par Dupont Aignan. Pour résumer, on voit bien deux attitudes chez les électeurs, toutes deux nées de la crise : il y a ceux qui ont pris conscience du rôle que l’Europe peut jouer, en grande partie grâce aux six mois de présidence Sarkozy, qui sont tentés de voter UMP, et ceux qui mettent tout sur le dos du capitalisme et qui voteront à gauche de la gauche. Entre les deux, c’est un peu le marais où les idées s’enlisent.

Même la faible mobilisation des électeurs profite au parti majoritaire, puisque sur la moitié des Français sûrs de voter, c’est le vote des plus de 60 ans (63% de votants) qui l’emporte sur celui des jeunes (30% des moins de 35 ans). La sociologie de l’électorat qui va se déplacer le 7 juin est donc plutôt favorable à la droite.

L’autre caractéristique de ce scrutin, c’est le manque de passion du débat. Les sujets qui attisaient les passions sont derrière nous, et même la problématique de l’adhésion de la Turquie n’arrive pas à réveiller une campagne paisible. Personne ne s’intéresse plus au fédéralisme pour en faire un étendard (même BAYROU, c’est tout dire), il n’y a même plus de cabris pour sauter en criant « Europe », « Europe », comme brocardait le Général. Jean-Pierre Chevènement en est réduit à appeler au vote blanc, c’est dire si celui qui était naguère l’un des plus critiques sur la construction européenne est absent de la campagne. Quant aux souverainistes, ils sont aussi en perte de vitesse et sont promis à des scores en retrait par rapport à la précédente édition. Avec la crise, leur discours suscite la méfiance au moment où un certain nombre d’électeurs ont compris que l’isolement pourrait être fatal. L’attitude des Français à l’égard de l’Europe est assez en phase avec ce débat apaisé : seuls 21% d’entre eux ont une image « négative » de l’Europe, alors que 46% en ont une image « positive ».  Mais 45% ne font pas confiance à l’Union Européenne comme institution. Comme on le voit, ce n’est pas vraiment l’enthousiasme. C’est bien l’indifférence que l’on ressent.

Enfin, le score de l’UMP ne doit pas nous faire rêver non plus. Si on peut s’en satisfaire dans un scrutin proportionnel qui éparpille les voix, le problème est posé pour les autres élections : dans un scrutin majoritaire à deux tours, le danger pourrait venir de la coalition des  mécontents. Il faudra que, d’ici là, l’UMP trouve l’apport de voix complémentaire pour franchir la barre des 50%.... à commencer par 2010 aux Régionales.

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LA LISTE !


  Parlement européen   Drapeaux européens                    


Et voici la liste pour l’élection européenne, conduite par Christophe BECHU. Une large place est faite aux élus de terrain avec une volonté affirmée de renouvellement. Elle est représentative de la majorité présidentielle dans son ensemble, de l’UMP à la Gauche Moderne en passant par le Nouveau Centre et propose une composition équilibrée entre tous les départements de la circonscription.

 

CIRCONSCRIPTION "OUEST"
Bretagne - Pays de la Loire - Poitou-Charentes

 

1 – Christophe BECHU (Maine et- Loire) - Président du Conseil général de Maine-et-Loire. Investi le 24 janvier 2009.
2 – Elisabeth MORIN (Vienne) –Député européen, Conseillère régionale de Poitou-Charentes. Investie le 24 janvier 2009.
3 - Alain CADEC (Côtes d’Armor) - Conseiller général des Côtes d’Armor, 1er Adjoint au Maire de Saint-Brieuc.
4 - Agnès le BRUN (Finistère) - Conseillère générale du Finistère, Maire de Morlaix.
5 - Bruno DRAPRON (Charente-Maritime) - Conseiller municipal de Saintes. Candidat du Nouveau Centre.
6 - Danielle RIVAL (Loire-Atlantique) - Conseillère régionale, Maire de Batz-sur-Mer, Vice-présidente de la communauté de communes Cap-Atlantique.
7 - David LE SOLLIEC (Morbihan) - Conseiller régional, Maire de Gourin, Secrétaire départemental de la Fédération UMP du Morbihan.
8 - Sylvie MARCILLY (Charente-Maritime) - Maire de Fouras.
9 - Richard CHAMARET (Sarthe) - Candidat du Nouveau Centre.
10 - Doris MADINGOU (Ille-et-Vilaine) - Conseillère municipale de Rennes. Candidate de la Gauche Moderne. Présidente des Jeunes de la Gauche Moderne.
11 - Vincent YOU (Charente) - Vice-président du Forum des Républicains Sociaux, Chef de cabinet de Christine BOUTIN.
12 - Stéphanie LEMONNIER (Sarthe)
13 - Guillaume CHEVROLLIER (Mayenne) - Conseiller municipal de Château-Gontier, Secrétaire départemental adjoint de la Fédération UMP en Mayenne.
14 - Françoise LOUARN (Finistère) - Conseillère Régionale de Bretagne.
15 - Marcel ALBERT (Vendée) - Maire des Herbiers.
16 - Anne LE DIRACH (Morbihan) - Adjointe au Maire de Vannes.
17 - Michel HUNAULT (Loire Atlantique) - Député. Candidat du Nouveau Centre.
18 - Séverine VACHON (Deux-Sèvres)


Le 7 juin, je vote ....


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L’EUROPE SELON SARKO


 Sarko Nimes                                                      Badge-bechu-120

 

A cinq semaines du scrutin, Nicolas Sarkozy a fait son entrée mardi à Nîmes dans la campagne électorale européenne en plaidant, en tant que chef de l'Etat, pour « une autre Europe avec de grandes ambitions », et en justifiant sa politique contre la crise.

 

Comme il l'avait fait pour défendre ses choix économiques fin mars à Saint-Quentin dans le fief électoral du patron de l'UMP, Xavier Bertrand, le Président de la République a choisi une autre ville tenue par son parti, Nîmes, pour y défendre sa vision de l'Europe.

 

Devant une salle de 4.000 personnes, la « réunion républicaine » voulue comme non partisane, il a alternativement coiffé ses casquettes de chef de l'Etat et de la majorité pour appeler à « changer l'Europe », à préférer une Europe « qui décide et protège » à la place d'une Europe « de l'impuissance qui subit », e, écho du thème de campagne de l’UMP : « 

Quand l'Europe veut, l’Europe peu ». Devant cet auditoire acquis à sa cause, le président a réaffirmé sa conviction qu’ « une autre Europe est possible, une autre Europe est nécessaire ». « Et cette Europe-là peut peser dans les destinées du monde », a-t-il lancé. reprenant à son compte le célèbre slogan altermondialiste.

 

A l'appui de son propos, Nicolas SARKOZY a longuement énuméré les succès de « sa » présidence européenne : « Si la Géorgie n'a pas été rayée de la carte, si un cessez-le-feu a pu intervenir à Gaza, si l'Europe n'a pas cédé au sauve qui peut et au chacun pour soi quand le système bancaire a menacé de s'effondrer, c'est parce que la France, alors qu'elle exerçait la présidence de l'Union européenne, a pris ses responsabilités pour mettre l'Europe en situation d'agir ». Il a également exalté « l'Europe des pères fondateurs », une Europe « qui unit les Français au lieu de les diviser », allusion au "non" français au traité constitutionnel en 2005. Sous un tonnerre d'applaudissements, il a rappelé son hostilité à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, estimant qu'elle ne devait pas « se diluer dans un élargissement sans fin ».

 

Parmi les grandes ambitions pour réconcilier les Français avec l'Europe, il a redit sa conviction de la nécessité d’une « gouvernance économique de l'Europe », et sa volonté de garder une politique agricole commune. Il s'est également prononcé pour « une vraie politique de l'énergie », proposant une « centrale européenne d'achat de gaz » afin de renforcer sa position vis-à-vis de son fournisseur russe, pour l'instauration par Bruxelles d'une « taxe carbone » et d'un « comité des régulateurs bancaires avec de vrais pouvoirs de sanction ».

 

Alors que la campagne commence à prendre son rythme, Nicolas Sarkozy n'a pas manqué l'occasion de donner un petit coup de main à l’UMP en défendant son action face à la crise.

Devant le coordinateur national de l'UMP pour le scrutin du 7 juin, Michel BARNIER, le Président a défendu une nouvelle fois son plan de relance, critiqué par la gauche et les syndicats : « Augmenter les impôts aurait été une folie… Quand on fait le choix de la relance par l'investissement, on creuse le déficit mais on prépare l'avenir ».

 

Après Nîmes, Nicolas Sarkozy poursuivra sa campagne européenne dimanche à Berlin, au côté de la chancelière Angela MERKEL.



                                                            


Meeting de Rueil-Malmaison :

  Europe Rueil                                                                               


                                                                                 

La majorité présidentielle pour une Europe politique.

 

L’essentiel du discours de François FILLON.

 

Mardi soir, le Mouvement Populaire était à Rueil-Malmaison accueilli par Patrick Ollier. C’est dans le stadium que 2000 personnes se sont réunies pour soutenir le projet européen de la majorité présidentielle.

Entourés de Xavier Bertrand, Michel Barnier, Rachida Dati, Bruno Lemaire, Patrick Devedjian, Nathalie Koscisko-Morizet, Christine Boutin et Patrick Ollier, les présidents des jeunes de l’UMP et du Nouveau Centre animent, en préambule, un jeu de questions réponses en interaction avec le public.

Puis François Fillon arrive et rejoint les leaders de la majorité : la majorité présidentielle est en route pour les européennes.

François Fillon nous rappelle qu’après avoir vécu un demi-siècle de guerre civile et militaire, « l’âme européenne » a réussi le mariage entre le modèle libéral et le modèle social, et c’est pour approfondir l’Europe politique que la majorité présidentielle doit se battre à Bruxelles et Strasbourg :

« …Jacques faisait partie de ces gaullistes historiques qui avaient combattu pour la France. Il croyait à l'Europe qui rassemble les peuples. Imaginons que nous fassions revivre ceux qui furent victime des idéologies les plus barbares, et que nous leur annoncions que l'Europe est en paix, a une monnaie commune, des institutions et une démocratie commune, je crois qu'ils ne pourraient pas croire à un tel miracle politique.
N'oublions pas d'où nous venons. Nous nous sommes massacrés pendant des décennies : 6 nations, puis 12, puis 27, se sont rassemblées sans tirer un seul coup de feu. Les jeunes ont le privilège aujourd'hui de pouvoir traverser les frontières au lieu d'aller les défendre.
L'Europe, avec ses 500 millions d'habitants, avec un PIB bien supérieur à celui des Etats-Unis, à la Chine !
Je vous demande de porter l'idéal européen.
Pourquoi vous plus que d'autres? Rares sont ceux qui nourrissent de véritables ambitions pour l'Europe. A l'extrême gauche, de vieilles théories marxistes. A l'extrême droite, l'Europe ne sera respectable que lorsque seront r
edressées partout les frontières, autant dire lorsqu'elle n'existera plus.

Il ne faut pas se tromper de combat. L'Europe mérite un débat de fond. Il ne s'agit plus de se prononcer pour une Europe fédérale ou une Europe des Etats. Le débat institutionnel est derrière nous!
Pour nous, le seul sujet qui vaille, c'est l'Europe politique. Une Europe capable d'équilibrer la mondialisation et de la repenser.
Sous la direction de Nicolas Sarkozy, j'ai vu l'Europe se dresser et prendre ses responsabilités.
J'ai vu l'Europe peser de tout son poids sur la réorganisation et la moralisation du système financier international.
J'aimerais que l'Europe consacre plus d'energie à développer la voiture du futur que de nous réprimander lorsque nous cherchons à soutenir notre secteur automobile.
Construire de grands champions industriels européens. Défendons avec netteté nos intérêts stratégiques en affirmant clairement le principe de réciprocité. L'Europe doit être ouverte mais pas naïve!
Nous voulons une Europe qui incarne le modèle où l'économie, le social, le développement durable s'enrichissent mutuellement. Nous n'accepterons pas une Europe construite sur le moins-disant social.

Je crois en une Europe qui déjoue le funeste scénario du choc des civilisations, qui impose sa médiation entre l'occident et l'orient.

L'Europe ce n'est pas qu'un marché économique, qu'une monnaie unique. L'Europe c'est une âme partagée, ce ne peut pas être une ambition désincarnée. L'Europe c'est Madrid, c'est Prague, c'est Rome, c'est Berlin, c'est Athènes. Je vois l'Europe comme une rencontre charnelle entre des nations millénaires, brillantes. Notre capacité à promouvoir une identité commune: on peut l'appeler culture, héritage, civilisation. L'humanisme, la tolérance, la liberté de conscience. L'individu pris comme référence; l'Etat de droit seul fondement du pouvoir.
L'élargissement sans fin ne peut pas être un objectif en soi. Il faut des frontières à l'Europe. Notre refus d'accepter l'adhésion de la Turquie n'est pas une hostilité vis à vis de cette prestigieuse nation, qui doit être associée à l'Europe.

Ces élections européennes ce n'est pas seulement l'occasion de parler de la France que nous aimons et de l'Europe que nous voulons. C'est aussi l'occasion d'offrir à l'Europe une part de notre coeur.
 »

 

Enfin, pour reprendre les mots de Michel Barnier, il conclut : « soyez volontaires, sans complexe et surtout ne vous excusez pas » de soutenir Nicolas Sarkozy.



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LA NOUVELLE EUROPE QUI NAIT


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Une nouvelle ère commence pour l’Europe. Pas seulement en conséquence de la crise. Aussi grâce à la nouvelle diplomatie américaine impulsée par l’administration démocrate de Barak Obama. La conférence de Munich sur la sécurité qui a préparé le sommet de l’OTAN en a montré les principaux axes : une Amérique qui écoute et consulte, une Russie moins tendue, un renforcement stratégique franco-allemand dont l’implantation d’un bataillon allemand à Illkirch, près de Strasbourg est le symbole.

Dans ce contexte, on comprend mieux le dessein stratégique du Président de la République. Le retour de la France dans le commandement intégré n’est pas un pari sur une européanisation de l’OTAN, comme certains l’ont dit, mais le souci d’accompagner une réalité. Il s’agit de renforcer l’Europe de la défense en consolidant le pilier européen de l’Alliance atlantique. 

N’en déplaise aux vieux gaullistes, au PS et au Modem, mais le « symbole fort » de la diplomatie française ressemblait plus à un mythe qu’à une réalité et l’exception française de « l’indépendance stratégique » un anachronisme depuis que les missiles du plateau d’Albion ont été neutralisés. Le « cul entre deux chaises » de la France au sein du « bras armé de l’Alliance » faisait au mieux « sourire » nos amis et présentait plus d‘inconvénients que d’avantages.

La France est l’alliée des Etats-Unis, cela personne ne le remet en question. Elle l’est encore davantage avec l’arrivée d’OBAMA aux affaires, qui partage notre vieille revendication de multilatéralisme sur les questions de sécurité. Et, on ne le répétera jamais assez, la France n’a jamais quitté l’OTAN, elle participe avec plus de 4 000 hommes à toutes ses opérations. Puisque Washington est favorable à une place plus grande pour le vieux continent, il est donc logique que notre pays reprenne tout son poids dans les décisions que l’OTAN va  devoir prendre en matière d’objectifs stratégiques, sur l’élargissement de l’Alliance, dans ses relations avec la Russie et en matière de lutte contre le terrorisme. Dans son sillage, c’est tous les autres pays européens de l’Union qui en profiteront. « L’européanisation » de l’OTAN n’est pas un mirage.

La grandeur de la France n’est pas bradée. C’est l’intérêt de notre pays de contribuer à l’émergence d’une politique européenne de défense suffisamment crédible et apte à instaurer une nouvelle ère de coopération de l’Atlantique à l’Oural. La force de l’Europe passe aujourd’hui par l’OTAN… en attendant qu’elle soit pleinement maîtresse de sa défense.

C’est donc la bonne décision au bon moment !


                                                                              


LA FIN D’UNE HEGEMONIE

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La réunion à Strasbourg du sommet de l’OTAN a attiré les projecteurs plus sur les manifestants dont la violence choquante nous a médusés que sur l’essentiel, c’est-à-dire la réunion des nations de l’Alliance et les décisions qui ont été prises. La présence de Barak OBAMA et le show auquel il s’est livré aura peut-être aussi contribué à escamoter ce qui, à mes yeux, est l’événement principal de ce début de printemps : la fin de l’hégémonie américaine sur le monde occidental.

C’est en substance, ce que le Président américain est venu dire à l’Europe, en reconnaissant les bienfaits de sa construction économique et politique, et surtout en lui annonçant que désormais, il faudra qu’elle assume pleinement son rôle, notamment en matière de défense et aussi de lutte contre le terrorisme. Traduisons : en clair, l’Amérique n’a plus les moyens d’assumer seule toute le charge, ni même le plus gros.

Ce n’est pas pour déplaire à notre Président qui souhaite que le retour de la France au sein de l’OTAN, soit l’occasion de renforcer la politique européenne de la défense. On aura pu mesurer, une fois de plus, la solidité de l’accord franco-allemand, la chancelière, co-invitante du sommet, ayant manifesté son adhésion à cette démarche. Et Barak OBAM ne s’y est pas trompé en saluant la volonté de leadership français au sein de l’organisation.

C’est un moment important de notre histoire commune qui se joue. De cette nouvelle distribution des rôles, va émerger une politique avec une dimension réelle pour l’Europe qu’il s’agisse des relations avec le nouveau continent, de celles avec la Russie ou l’Asie. Et l’OTAN étant faite pour agir au bénéfice de notre sécurité commune, il a bien fallu aborder les sujets concrets : l’Afghanistan et la lutte contre le terrorisme constituant la principale préoccupation du moment. Il fallait aussi désigner un nouveau Secrétaire Général, occasion d’un bras de fer avec la Turquie, qui a permis de vérifier que le tandem MERKEL-SARKO n’avait pas l’intention de se plier à des exigences inacceptables : M. RASMUSSEN a donc été désigné à l’unanimité… On aura découvert aussi que le Président américain souhaitait à tout prix une pacification des relations de son pays avec le monde musulman. C’est ainsi que l’on peut comprendre son souhait de voir entrer la Turquie dans l’Union. Il propose, mais l’Europe dispose. Car ni la France, ni l’Allemagne n’ont changé d’avis sur ce sujet.

Un espace sur la scène planétaire se dessine pour l’Europe. Il est grand temps qu’elle  l’occupe. Voilà un thème de campagne tout trouvé pour l’élection au Parlement européen du 7 juin prochain.

 

                                                                                   




CHAUD SHOW POUR L’EUROPE

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 P1030907          C’est devant une salle Lino Ventura comble que Christophe BECHU a lancé sa campagne pour l’élection européenne du 7 juin. Encadré par Elisabeth MORIN et Michel BARNIER, il a été accueilli par Marc LAFFINEUR, après que celui-ci ait rappelé l’importance du rendez-vous du mois de juin prochain.

Selon la formule, maintenant habituelle à l’UMP, pas de discours, sinon à l’occasion des questions posées par un panel de militants, assis sagement sur la scène, en face des personnalités.

 P1030913           C’est Christophe qui est interpelé le premier. Il profite de cette première question pour planter le décor : une élection sur fond crise financière devenue économique avec son onde de choc sociale. Il fait l’éloge de l’action du Président de la République qui a agi pour coordonner les réponses. Et les réponses à cette crise c’est le G20 avec une Europe qui parle d’une seule voix. Il n’a pas tort de placer le débat sur la politique nationale (pour ne pas répéter l’erreur de 2004).  C’est pourquoi il rappelle que les choix du gouvernement sont les bons choix : RSA, relance par les investissements qui sont des choix responsables à l’opposé du discours de l’opposition qui cède à la démagogie, et à la facilité pour flatter les électeurs. En la matière, il y a ceux qui parlent et ceux qui agissent.

 P1030917         Elisabeth MORIN est saisie d’une question en forme de provocation : « Dans la crise, où était le Parlement européen ? ». Réponse toute simple : « aux côtés de la présidence française ! » Et de rappeler que Nicolas SARKOZY est venu en octobre et en décembre devant l’assemblée européenne et qu’il y a été applaudi par tous les partis confondus, sauf les députés français du PS….Ce n’est un secret pour personne que l’Europe déchire le PS. Quant à la crise, l’assemblée vient de voter un plan de relance axé sur l’emploi et la protection sociale et appuyé sur le fonds d’ajustement à la mondialisation (cher à Roselyne BACHELOT) : 500 millions d’euros y seront consacrés. Et ce plan va stimuler l’investissement par le truchement de tous les « fonds » européens pour activer la dynamique des territoires. Un plan voté à l’unanimité.

  P1030922            Quand Michel BARNIER prend la parole, c’est pour souligner l’importance de l’Europe face aux désordres du Monde. Depuis la chute du mur de Berlin, le monde est devenu complexe sur le plan politique, et la problématique du réchauffement climatique, la plaie du terrorisme sont venus s’y ajouter. L’Europe a un rôle à jouer. Se projetant dans 20 ans, le Ministre nous fait un tableau des puissances qui seront « autour de la table ». Qui, face aux USA, la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie ? Qui, sinon l’Europe dont aucun des états n’a la taille pour rivaliser avec ces puissances. Une Europe qui entre temps aura perdu 70 millions d’habitants quand d’autres en auront gagner 100. Nous avons le choix : être spectateurs de notre avenir ou acteurs.  L’Europe est la réponse. L’Europe peut agir pour mettre de l’ordre dans ce monde. « Un ordre juste » précise Michel BARNIER. Et de définir les contours de cette Europe qu’il appelle de ses vœux : un rassemblement fort des 27 nations qui la compose. « BARNIER incarne l’Europe ». On le sent passionnément patriote et en même temps résolument européen. C’est de gens comme lui dont nous avons besoin à Strasbourg et à Bruxelles.

 Drapeau européen         Changer l’Europe, c’est possible. Nicolas SARKOZY a montré la voie. Il faut voter pour envoyer au Parlement des députés qui soutiendront l’effort entrepris.

En conclusion, Elisabeth MORIN invitera à retrouver « l’esprit Europe » qui a animé notre génération et Christophe BECHU appelle à la mobilisation pour mener une campagne de terrain et de conviction.

Le 7 juin, je vote !!!!


                                                                                                                         


BECHU LANCE SA CAMPAGNE

   Drapeaux européens                                                       

le rendez-vous est fixé à

mercredi 18H30, salle Lino Ventura à AVRILLE.

Christophe BECHU sera entouré pour l'occasion de  :

MICHEL BARNIER, Ministre de l'Agriculture, mais chef de file national de la campagne européenne de l'UMP

Elisabeth MORIN, députée sortante.

Un événement à ne pas manquer.
Venez nombreux !


        


                                                                                 Drapeau européen                                                                         


EUROPEENNES : ESQUISSE DE DECOR

     Drapeaux européens    Parlement européen                                                                                                                                                                                                                                                                  

Dans un peu plus de trois mois, nous élirons nos députés pour nous représenter au parlement européen. Une échéance importante jusque là boudée par un grand nombre de nos concitoyens. Comme les électorats « captifs » sont aussi ceux qui se mobilisent le plus, traditionnellement cette échéance électorale fait le jeu des partis extrêmes. Dans le contexte que nous connaissons actuellement, il y a tout lieu de penser que cette édition devrait ressembler aux précédentes.

 

Toutefois, le décor n’est plus tout-à-fait le même. Si l’on évoque les « extrêmes », jusque là, c’était le Front National qui jouait les « trouble-fête », au grand dam de la droite républicaine qu’étaient en leur temps le RPR et l’UDF –qui se tiraient plus ou moins la bourre- puis de l’UMP, il y a cinq ans avec un score quasi calamiteux. Cette fois-ci, le parti d’extrême droite ne devrait pas peser lourd dans le débat.

 

Par contre, à l’opposé, l’extrême gauche avec le NPA pourrait bien tailler des croupières à un PS qui sent le danger venir. D’autant plus que si Le Pen était « diabolisé », ce n’est pas le cas du « Tintin facteur » avec sa tête d’ange. C’est pourquoi, probablement, on y serre les rangs avec l’entrée dans les instances dirigeantes de « royalistes ».

Objectivement, l’UMP, qui caracole légèrement en tête dans les sondages, est la mieux placée pour tirer son épingle du jeu : une présidence française active et réussie très appréciée par l’opinion publique, peu de concurrence sur ses bords à droite comme au centre. Son seul handicap, et il n’est pas mince, c’est d’être au gouvernement et d’avoir à tenir la barre en pleine crise. Toute sa difficulté résidera dans sa capacité à mobiliser ses électeurs, traditionnellement boudeurs quand les choses vont mal.

Le PS, qui reste malgré tout le seul parti de gouvernement crédible à gauche, devra composer avec une ultra-gauche très offensive du PG au NPA en passant par le PC et LO. Il devra compter aussi avec le MODEM dont l’offre politique ne vise rien moins qu’à lui piquer ses électeurs modérés. En ce sens, Martin Aubry commet une erreur d’appréciation en continuant de lire dans les scores des sondages du parti de Bayrou, des voix de droite ou du centre droit,  même si celui-ci y fait encore un peu illusion sur l’échéance européenne. Encore a-t-elle la chance qu’il fonctionne plus comme une « secte avec gourou » que comme un parti démocratique. 

Les deux partis de gouvernement ont donc intérêt à faire une campagne dont l’objectif sera à peu près semblable : montrer l’importance de l’Europe pour résoudre la crise et rappeler quel rempart a été l’Euro (il suffit de voir où en est la £ivre sterling). Si, chacun dans son registre, ils arrivent à faire comprendre aux Français qu’on a besoin d’une Europe utile qui protège et d’une Europe politique qui s’affirme dans le monde,  alors notre pays enverra à Strasbourg une représentation nationale elle aussi utile pour notre avenir.

 

 

                                                                                        


 


SARKOMAGNE

                                                                                                        

Sarko Europe                                                                   

                                                                                

La Présidence Française de l’Union européenne s’achemine vers sa fin. Le bilan en est impressionnant. On peut affirmer sans se tromper et sans exagérer que jamais l’attelage n’aura été tiré à une telle allure, avec autant de dossiers en charge, de crises à gérer. Nicolas SARKOZY a tout mené de front, sans pour autant négliger les affaires de notre pays. Qui le voyait le matin en province pour égrener les mesures d’une réforme le retrouvait l’après-midi à l’autre bout de l’Europe pour une séance de travail.

                                                                          

Sans vouloir vexer personne, le commun des mortels pourrait être tenté de comparer sa redoutable efficacité au spectacle que nous a donné récemment le parti socialiste. Mais peut-être cela est-il aussi incongru que la présence d’un sourd-muet sur le plateau de la Star’Ac.

                                                                                                    

Sans tomber non plus dans l’énumération fastidieuse, et mon intention n’est pas de lasser le lecteur, citons quelques-uns des dossiers traités, dont, je vous le rappelle, la plupart soulevait le scepticisme des médias sur la possibilité de trouver un accord…. unanime, puisque le traité de Lisbonne ne s’applique toujours pas. L’union s’est prononcée sur la politique d’immigration, sur la l’Union Pour la Méditerranée, sur le « paquet climat ». Le Président a porté la parole unanime de l’Europe face à la Russie et contribué à la mise en place d’un cessez le feu rapide sur le front géorgien. De la même façon, il a réussi à parler au nom de l’Europe sur la scène mondiale en pleine tourmente financière, et s’est trouvé le principal moteur d’une réforme du système financier international au sommet de New-York, avec des résultats tangibles par les actions engagées. On le retrouve à la manœuvre pour la coordination de l’action de relance sur le vieux continent… Même pour l’Irlande, il a réussi le tour de force d’obtenir les compromis qui permettront aux adeptes de la Guinness de revoter avant juin 2009.

                                                                                    

Les esprits chagrins lui reprocheront de ne pas avoir abouti sur la TVA réduite pour la restauration. Echec provisoire puisqu’il semble que cela devrait se faire au printemps prochain.

                                                                    

Mais la présidence tournante est ce qu’elle est. Il faut bien en prendre son parti en espérant qu’après le trop plein, ce ne sera pas le grand vide. Normalement, le principe du pacte ternaire de la présidence assistée sur trois exercices (celle qui quitte, celle qui a précédé et celle qui suit), devrait assurer une cohérence à toutes les actions engagées.

                                                                      

Nous n’en sommes pas encore à l’Europe de Charlemagne, mais pendant six mois, on aurait pu s’y croire.

                                                                              

                                                                                                        

                                                                        


LES GRANDS MOYENS

 

 

Enfin l’Europe existe. Elle vient de montrer sa capacité de réaction, certes un peu laborieusement au début, mais le résultat est là. Elle va mobiliser des moyens deux fois plus importants que les Etats-Unis qui sont pourtant à la source de nos ennuis. Face à la crise financière, l’Europe est unie. L’Euroland, d’abord, toute l’Union ensuite. On le vérifiera mercredi prochain,  avec le sommet convoqué en urgence. J’ai la faiblesse de penser que ce résultat extraordinaire, nous le devons en grande partie à l’énergie et au talent de négociateur de notre Président. Mais peu importe.

La réunion de dimanche soir faisait suite à celle des Ministres des finances du G7 et de l’assemblée du G20 au Fonds Monétaire International. Toutes les décisions ont été coordonnées à l’échelle de la planète : du jamais vu. C’est que la crise financière avec le gel des activités des banques, quand ce n’est pas leur débacle, était en train de déboucher vertigineusement sur une crise économique et une récession dramatiques. Car le problème le plus compliqué à résoudre dans cette sorte de crise c’est la dimension psychologique : il n’y a pas de rapports économiques sans la confiance. Et elle ne se décrète pas. Il faut donc rétablir le contexte suffisamment rassurant pour qu’elle se restaure. C’est ce à quoi toutes les mesures de garantie et de soutien qui viennent d’être décrétées sont destinées. Le rebond des bourses est un premier signe annonciateur positif. Il serait prématuré de croire que c’est gagné.

                                                                        

J’ai entendu à la radio bien des commentateurs raconter n’importe quoi après l’intervention de Nicolas SARKOZY. Ainsi sur France Info, il a été annoncé à plusieurs reprises que l’état allait « débourser » 360 milliards d’Euros. Erreur de vocabulaire lamentable. Il s’agit de fonds de garantie ! Il se peut très bien qu’il n’y ait aucune dépense. Des mairies votent tous les jours des garanties d’emprunt pour des dizaines de millions d’Euros sans pour autant qu’elles aient eu à en assurer le moindre denier. Ce sont des mesures prises pour rétablir la confiance ! Mais c’est sur ce type de message mal exprimé que se forgent des malentendus regrettables. Et que dire des sommes énoncées sur l’engagement des européens : de 1300 milliards à 1700 milliards d’euros, je crois que j’ai tout entendu. Il suffisait de changer de radio pour avoir un chiffre différent…. Et si les journalistes explicitaient un peu à quoi correspondent leurs chiffres ?

                                                                                      

Reste maintenant à passer à la mise en application. La loi va passer en urgence devant les instances parlementaires. Il est évident qu’un vote unanime des assemblées, en dehors de toute récupération politique puisque des gouvernements de gauche et de droite sont à l’origine du plan présenté, serait un signal fort envoyé aux citoyens et aux acteurs économiques pour le rétablissement de la confiance.

                                                                            

Si ça marche, il faudra bien revenir sur les causes de cette crise. Là-dessus on peut faire confiance au Président de la République, depuis le temps qu’il dénonce les dérives du capitalisme financier, il à là une occasion en or pour faire valoir sa conception entrepreneuriale du capitalisme et des règles qui doivent l’encadrer. Car ce qui nous menace c’est qu’après nous avoir appauvris, nous nourrissions une aversion contre le capitalisme qui nous priverait de ses avantages après avoir laissé ses inconvénients nous intoxiquer. Débat sur lequel nous aurons l’occasion de revenir dans un avenir proche.

                                                                                  

Une dernière remarque : la crise financière ne s’est pas doublée d’une crise monétaire. On le doit à la force de l’Euro. Imaginons seulement ce qui se serait passé si les monnaies nationales avaient été livrées à la surenchère et aux spéculations les plus imprévisibles ….

                                                                                            

                                                                                                                           


L'EUROPE, UN ATOUT DANS LA MONDIALISATION

Drapeau européen Au moment où se réunit le conseil Européen des chefs de gouvernement, pour examiner entre autre les conséquences du NON irlandais, il est peut-être bon de rappeler quelques fondamentaux.

D'abord qu'avec ses 500 millions d'habitants, notre bout de continent est devenu un "nain" en face des grands états émergents comme l'Indes, la Chine, le Brésil.... Il a fallu dix-huit siècles pour multiplier par quatre la population mondiale, il n'a fallu que deux siècles pour la multiplier par sept. Et le PIB de la planète a suivi le même mouvement : il a été multiplié par cinq durant les dix-huit premiers siècles de notre ère, par cent durant les deux cents dernières années. Cela ne s'est pas fait sans quelques avatars : des Etats-Unis aujourd'hui massivement endettés avec une monnaie dont la valeur ne cesse de décliner, l'accroissement  incontrôlé de la production des gaz à effet de serre et les conséquences que l'on découvre sur les climats, le vieillissement accéléré de nos populations qui hypothèquent l'avenir.

Dans ce décor, pourtant, les entreprises européennes continuent de tenir des secteurs de marché non négligeables. C'est que la globalisation ne fonctionne pas comme un rouleau compresseur et n'empêche pas l'expression des particularismes régionaux. Ainsi le directeur de Carrefour précise :" Sur 80% de nos marchés, nous sommes en concurrence avec des acteurs locaux. en face d'eux, un savoir-faire théorique ne suffit pas. Il faut savoir comprendre les consommateurs aussi bien qu'eux". Autrement dit, depuis l'exemple de la romanisation qui avait donné la civilisation "gallo-romaine", les Européens ont une faculté que beaucoup d'autres n'ont pas : l'adaptation. Un prestataire se fait Tunisien en Tunisie et Français en France. On constate alors que la majorité des multinationales sont en fait "multirégionales". L'exercice suppose une ouverture mentale à laquelle l'Europe continentale -peut-être en raison de son multilinguisme- paraît mieux préparée que les Etats-Unis. Des Européens qui n'ont pas la culture du "one best way" !

Alors, dans tout cela, l'Euro ? Justement, c'est un atout de plus. Dans l'Euroland, l'avance technologique suffit de moins en moins à compenser l'envolée de la monnaie unique. Mais des pans entiers de la production industrielle sont très sensibles aux coûts de transport. Ce qui fait, par exemple, que la laine de verre cesse d'être rentable au-delà de 800 km et ce qui oblige à multiplier les points de production : une monnaie forte qui est une fantastique incitation à se déplacer et qui explique pourquoi Saint-Gobain vient s'installer à Chemillé. Mais, alors que la mondialisation crée de la "convergence" comme le montre l'évolution des salaires qui augmentent dans la zone Pacifique, stagnent ou baissent en Europe ou en Amérique du Nord, les entreprises européennes ont le sentiment qu'elles sont condamnées à se battre à la fois contre leurs concurrents et contre l'administration. C'est sûrement dans la capacité qu'auront les dirigeants à inventer une gouvernance mieux adaptée aux mutations en cours, plus réactive à une actualité dont le cours s'accélère, que l'avenir de l'Europe sera plus confiant.

Voilà pourquoi il serait très dangereux pour tous nos pays de transformer le "non" irlandais en crise d'identité majeure. Alors que plus que jamais, on a besoin d'une diplomatie européenne sur la scène mondiale. Notre continent est en train d'établir un modèle unique au monde de paix et de prospérité basé sur la réconciliation entre des  peuples longtemps antagonistes. Son modèle social qui est un réel "réducteur de chocs" la différencie des Etats-Unis et des autres grandes puissances. On a vu à quel point la BCE pouvait jouer un rôle stabilisateur et protecteur dans la crise financière que le monde traverse. De tout cela personne ne s'étonne plus, tant cela paraît naturel et acquis. Et pourtant, si les acquis vont de soi, il importe de regarder l'avenir. Et l'avenir, pour l'Europe, c'est jouer de sa diversité tout en étant unie, mais à condition de pouvoir s'appuyer sur un pouvoir politique reconnu par les peuples européens. C'est à cette tâche passionnante mais compliquée que le traité de Lisbonne tente d'apporter une réponse.

Les peuples marcheront et suivront s'ils ont le sentiment, non pas que cela sera utile pour leur vie quotidienne parce que c'est déjà le cas, mais que cela répondra à leur angoisse de l'avenir. Il s'agit donc de réconcilier les peuples avec leurs élites pour qu'ils croient à nouveau dans la politique. Alors ils auront confiance dans leur destin commun au sein de l'Union.

La France a cette chance unique de jouer le rôle de catalyseur d'énergie pendant six mois pour les en convaincre.

Bon courage, Nicolas !